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SECONDA SERIE

AVVERTENZA

l. Questo volume, XII della serie II dei Documenti Diplomatici Italiani, va dal 14 luglio 1879, data della costituzione del secondo Gabinetto Cairoli, al 2 maggio 1880, giorno dello scioglimento delle Camere da parte del Re.

In questo periodo sono di particolare interesse i rapporti dell'Italia con l'Austria-Ungheria e la Germania, legate fm Joro da vincoli sempre più stretti. Tali rapporti sono in alcuni momenti resi dimcm, con l'Austria-Ungheria dall'irredentismo, e con la Germania dal deside,rio dell'Italia di affrettare il riconoscimento della Romania.

Varii documenti riguardano la questione di Assab e i tentativi di contrastare l'aumento dell'influenza francese in Tunisia.

Le altre questioni principali sono quelle già presenti nel precedente volume e legate all'esecuzione del trattato di Berlino, in particolare la rettifica dei confini della Turchia con il Montenegro e la Grecia. A tale proposito è da notare il diverso atteggiamento dei Gabinetti Cairoli e Depretis nei confronti deil problema albanese.

2. I documenti pubblicati sono tratti principalmente dall'Archivio Storico del Ministero degli Affari Esteri, dalle serie seguenti:

I Gabinetto e Segretariato Generale: a) corrispondenza telegrafica; b) carteggio confidenziale e riservato.

II Divisione Politica: a) registri copialettere in partenza; b) rapporti degli agenti diplomatici e consolari all'estero.

III Archivi delle Ambasciate a Berlino, Londra e Vienna.

IV Carte RobHant. Alcuni interessanti documenti provengono anche da Archivi p11ivati, quali le Carte Cairoli, conservate presso il Museo Civico di Pavia e le Carte Cialdini.

3. Alcuni dei documenti erano già editi, integralmente o in parte, nelle seguenti pubblicazioni.

Libro Verde 27, Documenti relativi agli affari d'Oriente (Cairoli) del 5 giugno 1880 (LV 22); Libro Verde 28, Documenti Diplomatici presentati dal presidente del Consiglio Ministro degli Affari Esteri Cairoli nella tornata del 15 novembre 1880, Conferenza di Madrid per le protezioni al Marocco (1880) (LV 28):

Libro Verde 34, Documenti Diplomatici presentati alla Camera dal Ministro degli Affari Esteri (Mancini) nella tornata dei 12 giugno 1882 (Assab)

(LV 34);

L'Italia in Africa, serie storica, vol. I, Etiopia -Mar Rosso, tomo II, a cura di C. Giglio, Roma, 1959.

4. Le ricerche archivistiche sono state eff.ettuate dalle dott. Emma Ghisalberti Moscati e Maria Laura Piano Mortari alle quali si deve anche la preparazione dei documenti per la stampa e la redazione dell'apparato critico. La signora Fiorella Giordano e la dott. Alessandra Raffa hanno corretto le bozze e compilato l'indice dei nomi.

A tutte un sincero e vivo ringraziamento. FRANCO VALSECCHI


DOCUMENTI
1

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 972. Costantinopoli, 14 luglio 1879, ore 11 (per. ore 12,30).

Les ambassadeurs de France et d'Angleterre continuent à traiter avec la Porte relativement au nouveau firman pour l'Egypte. Ils ont reçu l'ordre de réclamer le maintien de la succession directe et de toutes les concessions administratives et économiques qui lui ont été accordées dans le firman de 1873. Ils consentiraient à une réduction des forces militaires. La Sublime Porte parait disposée à accorder ces demandes, mais voudrait introduire des restrictions au sujet de la faculté de contracter des emprunts.

2

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 976. Pietroburgo, 14 luglio 1879, ore 16,40 (per. ore 18).

Ayant communiqué à M. de Giers contenu de votre dépèche télégraphique concernant commission Monténégro {l) S. E. m'a dit que le Gouvernement russe ne considère pas du tout la com:misiSion comme ajournée, qu'il a envoyé au commissaire russe instructions dont j'ai fait part à V. E. par mon télégramme d'hier (2).

3

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 983. Berlino, 14 luglio 1879, ore 18 (per. ore 19,40).

Depuis hier le Cabinet de Berlin est lui aussi saisi du projet de décret égyptien auquel se rapporte le tèlégramme de V. E. d'hier au soir (3). Il ne saurait se prononcer encore, car la question, comme vous le dites fort bien, exige un examen approfondi. Il semble d'ailleurs à M. de Radowitz, comme il vient de me le dire, qu'il convient d'attendre de connaitre résultat des démarches de la France et de l'Angleterre relativement à la révocation du il'irman de 1873 et

à l'envoi du firman d'investiture qui devrait fixer les droits et privilèges du Vice-Roi actuel. Là est le noeud de la question. Gouvemement impérial estime qu'au point de vue politique ses intérets seront suffisamment sauvegardés par le maximum ou le minimum de ce qu'obtiendront France et Angleterre et qu'au point de vue financier, économique et judiciaire, on ne tardera pas longtemps à s'entendre pour un arrangement équitable.

(l) -Cfr. serie Il, vol. XI, n. 803. (2) -Non pubblicato. (3) -Cfr. serie II, vol. XI, n. 804.
4

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 979. Parigi, 14 luglio 1879, ore 18,20 (per. ore 19,30).

Je réponds aux télégrammes du 4 et du 14 (l) relatifs à la convocation de la commission de la Roumélie orientale. Waddington me fait dire que le délégué français a déjà reçu des instructions de s'associer aux résolutions de la majorité. Le chef de Cabinet du ministre ajoute que du reste le Gouvernement français est bien indifférent au sujet de la question de principe touchant le caractère et les limites des pouvoirs de la commission.

5

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 980. Parigi, 14 luglio 1879, ore 18,20 (per. ore 19,30).

Je réponds aux télégrammes de V. E. du 5 et du 13 juillet relatifs à la commission du Monténegro (2). Waddington vient de charger M. Fournier d'insister énergiquement à Constantinople pour obtenir qu'il soit donné des instructions réelles et positives aux commissaires tures dont les ruses sont, d'après ses informations, la véritable cause de l'inaction de la commission de délimitation. L'agent français Ceccaldi est à Cettigne et dans la pensée du Gouvernement français la commission internationale ne doit pas ètre considérée comme ajournée.

6

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 982. Parigi, 14 luglio 1879, ore 18,20 (per. ore 19,20).

J'ai remis au ministre des affaires étrangères un pro-memoria qui reproduit le télégramme du 13 (3) Telatif à iJa demande officieUe du Gouvernement égyptien. Waddington ne saurait encore se prononcer. A cette occasion le chef

du Cabinet dit que le Gouvernement français espère bientot arriver, d'accord avec l'Angleterre, à une entente avec la Turquie au sujet du firman d'investiture du Khédive. L'entente établie à ·ce sujet, la France et l'Angleterre comptent soumettre le firman à l'approbation des Puissances.

(l) -Cfr. serie II, vol. XI, nn. 758 e 807 (in realtà del 13 luglio). (2) -Cfr. serie II, vol. XI, nn. 762 e 803. (3) -Cfr. serie II, vol. XI, n. 804.
7

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 984. Berlino, 14 luglio 1879, ore 18,50 (per. ore 19,50).

Jusqu'ici Gouvernement impérial quis' est toujours prononcé pour la continuation des travaux, n'a reçu de son commissaire dans le Monténégro aucune demande de s'absenter. Quant à votre proposition contenue dans télégramme de V. E. du 5 juillet (l), le Cabinet prussien a demandé l'avis de l'Autriche. Si celle-ci se montre favorable, il s'associera lui aussi à la proposition. Il n'a pas encore de réponse de Vienne.

8

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 986/296. Londra, 14 luglio 1879, ore 21,22 (per. ore 24).

Voice 1a réponse qu'aujourd'hui Salisbury m'a fait aux demandes contenues dans le télégramme de V. E. en date d'hie,r (2), relatif au décret que le Gouvernement égyptien soumet à l'approbation des Puissances sur l'inaliénabilité des biens hypothéqués et donnés en gage pour l'emprunt Rothschild. 1° -Il n'y a pas lieu à répondre à la première demande, car Layard consulté de nouveau a déclaré que contrairement à l'opinion émise par le Comte Corti, le firman de 1873 n'a pas été révoqué. 2° -Les biens de la Dai:ra ayant été donnés da;ns le seul but de faciliter l'emprunt Rothschi1d, on ne peut changer leur destination, mais la dette flottante aussi bien que la dette consoUdée doivent etre garanties par cet emprunt qui doit servir à satisfaire les créanciers du Vice-Roi, selon les décisions des autorités préposées aux finances égyptiennes. 3° -Salisbury n'aura aucune difficulté à donner son approbation au décret dont il s'agit, car toutes les hypothèques postérieures au ler février ont été déclarées comme non avenues. Salisbury m'a dit en outre qu'il n'avait pas encore eu communication officielle du décret, mais qu'en l'acceptant il entendait faciliter autant que ·possible les opérations et les payements qui se réfèrent à l'emprunt Rothschild. Lui ayant ensuite demandé comment il voyait les choses en Egypte, il ne m'a pas paru alarmé de la marche des affaires dans ce pays, quoiqu'on ait semblé vouloir dès l'avènement du nouveau Vice-Roi exclure tous les éléments européens. D'ailleurs il croit qu'un Ministère européen

n'est pas propre à gouverner l'Egypte et l'ex>périence qui en a été faite dernièrement n'est pas de nature à encourager dans ce système, surtout avec le nouveau Vice-Roi, quelque honorables que fussent les deux hommes à qui on avait confié le pouvoir sous le précédent Vice-Roi.

(l) -Cfr. serle II, vol. XI, n. 762. (2) -Cfr. serie II, vol. XI, n. 804.
9

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 985. Londra, 14 luglio 1879, ore 21,30 (per. ore 24).

J'ai communiqué aujourd'hui à Salisbury le télégramme de V. E. en date d'hier (1), relatif à la délimitation du Monténégro. Le noble lord m'a dit que Layard l'informe que la Porte sans aucun doute consentira bientòt à ce que pour les délibérations de la commission ·la majorité de voix suffise. Cela étant, Salisbury pense que les travaux pourront etre repris sans délai. En conséquence, son avis serait qu'il serait peu opportun que le commissaire italien s'éloigne maintenant.

10

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, TORNIELLI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

D. 878. Roma, 14 luglio 1879.

I rapporti che V. E. mi fece pervenire, valendosi dell'occasione in cui il Cav. Tosi veniva in congedo, mi sono riusciti in particolar modo interessanti. Essi dimostrano una volta di più l'elevatezza di sentimenti da cui V. E. trae la sua ispirazione.

La pubblicazione dei documenti presentati al Parlamento, è già in corso di stampa, e chiarirà gli equivoci che si sono potuti formare sulla linea di condotta da noi seguita negli affari egiziani. Quando nella trattazione di affari complicatissimi che sollevano questioni di fatto e di diritto assai difficili a risolvere, ciascun paese ha dovuto seguire, per mancanza di un accordo preventivo, quella via che gli era imposta dalla cura dei proprii interessi, non doveva recar sorpresa che dagli atti anteriori di alcuno di essi nascessero ostacoli per associarsi posteriormente ad una azione comune, ciò doveva soprattutto avvenire quando anche questa veniva proposta nella forma di una adesione ad un documento già presentato e che bisognava quindi accettare o respingere, ma che più non poteva essere discusso preliminarmente. Noi avevamo richiesto la Germania, quando ne era tempo, di associarsi alla nostra azione in Egitto, allora era possibile e conveniente per i due Governi, di :prestabilire un concerto per la loro azione comune. Ma siffatta azione non essendo stata accolta a Berlino, noi dovemmo esaminare le questioni, mentre d'altra parte le risoluzioni

nostre già comunicate all'Egitto e che non erano un mistero per gli altri Gabinetti creavano dei precedenti ai quali noi dovevamo, per rispetto di noi stessi, attenerci. Ne sarebbe risultata la necessità di appoggiare con riserve sopra alcuni punti la protesta della Germania, cosa questa che avrebbe avuto molto m8iggiori inconvenienti dell'astensione pura e semplice.

Del resto, associandoci alle savie considerazioni svolte da V. E. in uno dei precedenti suoi rapporti, non potremmo abbastanza deplorare la difficoltà che crea allo stabilimento di una azione comune il metodo invalso di chiedere che questa venga in appoggio 8id atti già compiuti. Sarà molte volte un puro caso che un accoroo, anche vivamente desiderato, possa compiersi nella mancanza assoluta di preliminari concerti.

(l) Cfr. serie II, vol. XI, n. 803.

11

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, TORNIELLI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

D. CONFIDENZIALE 672. Roma, 14 luglio 1879.

Segno ricevuta del rapporto politico n. 338, che l'E. V. mi fece l'onore di dirigermi in data del dì 8 corrente (l).

Noi vorremmo non aver nessun motivo di preoccupare! di certi disegni di ingrandimento che potesse vagheggiare l'Austria a danno dell'Impero ottomano. Anche l'anno scorso dalle difficoltà che -l'Austria-Ungheria incontrava in Bosnia, si traeva argomento per dubitare che essa fosse tuttora in grado di annettersi nuovi territori slavi della Turchia.

Ad ogni modo, senza dare troppa importanza alle voci di simili future annessioni per parte dell'Austria-Ungheria, noi reputiamo opportuno che non si cessi dall'inviglla,re per questo rispetto i movimenti della anzidetta Potenza.

12

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, TORNIELLI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

D. 533. Roma, 14 luglio 1879.

Ringrazio V. E. d'avermi riferito con rapporto del 3 di questo mese, n. 518 (2), una interessante conversazione avuta col Signor Waddington rispetto alle cose d'Egitto.

È notevole come questi smentisca recisamente che la Francia abbia in alcun modo provocato presso il Sultano la destituzione del Kedive Ismail pascià. Dai documenti che furono, e saranno ancora comunicati a codesta Ambasciata risulta ad ogni modo come, ad avvalorare la notizia pervenutaci da Costantinopoli circa le istruzioni ricevute dai due Ambasciatori di Francia e d'Inghilterra, concorresse~ro e il 'Linguaggio degli Agenti deLle due Potenze al Oatro, linguaggio che non poteva supporsi contenesse minacce che le Potenze stesse non fos

sero disposte a tradurre in atto, e soprattutto poi il carteggio telegrafico dell'Ambasciatore francese a Costantinopoli di cui valevasi il Signor Tricou per vincere la resistenza del Kedive Ismail. Comunque sia di questi particolari che hanno quasi soltanto un valore retrospettivo, e qualunque possa essere il giudizio che si voglia recare sugli effetti della condotta dei due Gabinetti relativamente all'atteggiamento che riuscì alla Porta di assumere in questa circostanza, noi persistiamo nell'opinione che come la causa prima deMe difficoltà insorte vuolsi trovare nell'aver voluto sottrarre una questione tanto importante all'azione comune dell'Europa, così il solo vero rimedio allo stato presente delle cose non possa trovarsi che nel ricondurre la questione stessa sul terreno di quell'azione comune.

(l) -Cfr. serle II, vol. XI, n. 787. (2) -Cfr. serle II, vol. XI, n. 755.
13

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, TORNIELLI, ALL'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA

D. 411. Roma, 14 luglio 1879.

Mi è riuscito particolarmente interessante il rapporto di V. E. al n. 383 del 24/12 giugno scorso (1), ed è mio debito di ringraziarla di avere esposto con tanta chiarezza il pensiero del R. Governo nella questione della mediazione pet la rettifica della frontiera turco-ellenica. Relativamente alla ~questione di fatto sulla quale si fondano le nostre principali preoccupazioni, giova notare che le informazioni che possediamo, delle quali fu data comunicazione a codesta R. Ambasciata, mentre confermano il carattere ellenico della maggioranza degli abitanti di Janina, mettono in dubbio che le popolazioni albanesi, frammiste in Epiro all'elemento ellenico, si rassegnino a cambiare di sovranità. Sono stati concordi nel far presente i pericoli derivanti da que.sta .situazione, tanto i Regi Consoli che si sono succeduti negli ultimi tempi a Janina ed a Prevesa, quanto il OavaUer De Gubernati.s che fu mandato appositamente in missione in Epiro per sindacare le informazioni degli agenti in quelle residenze che si dicevano troppo parziali per gli interessi della Turchia. La corrispondenza di tutti questi agenti fa fede dell'unanimità di giudizio nell'apprez:?Jamento dei fatti sui quali si fondano le loro prev,isioni e le nostre apprensioni.

14

L'INCARICATO D'AFFARI A VIENNA, CURTOPASSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1090. Vienna, 14 luglio 1879 (per. il 20).

In conformità degli ordini ricevuti ho chiesto poco fa al barone Orczy se, vista l'impossibilità di intendersi, e l'allontanamento dei delegati tedeschi; russi e montenegrini, il gabinetto di Vienna considerava come prorogati i lavori della commissione internazionale di delimitazione del Montenegro. S. E.

mi ha risposto negativamente non solo, ma mi ha partecipato essere mente del conte Andrassy di sottoporre fra breve alle potenze un progetto mercè il quale spera egli di assicurare il proseguimento delle operazioni topografìche affidate alla commissione. In cima a tutto, e come condizione sine qua non, insisterà affinché i delegati turchi abbiano a conformarsi aUe decisioni della maggioranza, ed in questo senso faceva oggi il barone Orczy le più vive premure presso S. A. Edhem pascià, il quale prometteva interessare il proprio governo in favore della proposta, e della permanenza, intanto, sui luoghi dei delegati ottomani.

(l) Cfr. serle II, vol. XI, n. 716.

15

L'INCARICATO D'AFFARI A VIENNA, CURTOPASSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1091. Vienna, 14 luglio 1879 (per. il 20).

Ebbi l'onore di riferire telegraficamente all'E. V. in data de'l 12 corrente (1) che il Barone Calice, sebbene non avesse ancora interrogato il Conte Andràssy, non aveva esitato a rispondere a questo rappresentante del Principe Carlo che, a parer suo, una proroga di tre mesi dei lavori delle Camere di revisione per lo statuto rumeno, avrebbe certamente prodotto la più sfavorevole impressione presso le grandi potenze. Oggi poi il Barone Orczy, interpellato ufficialmente dal Signor Balatcheano, gli ha dichiarato che le potenze avrebbero considerato una proroga o la dissoluzione delle Camere come un atto di mal volere e un mezzo indiretto per guadagnare tempo.

Non è mestieri dire che la maggiore ostilità per i rumeni giace a Berlino e l'E. V. non ignorerà al certo che, se l'invito per un passo comune delle quattro potenze, che non hanno ancora riconosciuto la Rumania, fu ratto dal Gabinetto inglese, il vero autore devesi riconoscere nel Principe Bismarck, il quale sembra mostrarsi inaccessibile a qualsiasi concessione; difatti il Barone Orczy, forse per salvare un naufrago, avendo or ora chiesto al principe Reuss confidenzialmente quale sia il minimum delle condizioni che il Gabinetto di Berlino è disposto a chiedere, l'Ambasciatore, alquanto confuso e emozionato, ha risposto ignova,re persino se ill suo Governo avesse in vista altro mezzo aU'infuori della inserzione dell'art. 44 del Trattato di Berlino nello statuto della Rumania.

16

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 987. Pietroburgo, 15 luglio 1879, ore 0,10 (per. ore 2,30).

Avant d'avoir reçu votre dernier télégramme (2), j'ai causé aujourd'hui avec

M. de Giers de la question concernant Roumanie. M. de Giers m'a dit au'il

n'a den à objecter à la conduite que se propose Gouvernement du Roi à ce sujet et que Gouvem,ement russe qui a déjà reconnu Roumanie continuerait à donner conseil de déférer aux demandes àes Puissances. Je me réserve de lui parler de nouveau lorsqu'il sera revenu à Pétersbourg. Mais en attendant, je prends la liberté de soumettre à V. E. considérations suivantes: 1° -Empereur Alexandre a été froissé et mécontent de la Roumanie depuis la guerre et ces sentiments n'ont pa-s été effacés: 2° -La base de la politique russe est l'amitié et l'aJliance de l'Allemagne, avec laquelle Russie ne se brouillera certes pas pour les roumains. Du reste. M. de Gi:ers ne semblait par ,croire qu'on en vint à des mesures coercitives de fait.

(l) -Non pubblicato. (2) -Cfr. serle II, vol. XI, n. 808.
17

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (l)

R. 395. Pietroburgo, 15 luglio 1879 (per. il 21).

Ho l'onore di segna,re ricevimento del dispaccio di questa serie n. 404 (2) che l'E. V. mi diresse il 5 corrente, e che si riferisce alle questioni sollevate pel tracciato della nuova frontiera del Principato di Serbia. Benchè la risposta data dall'E. V. ana comunicazione, fattale dal barone Uxkull, della circolare russa, relativa a questa questione, fosse di già stata trasmessa dall'ambasciatore di Russia in Roma al Ministero degli affari esteri a Pietroburgo, tuttavia stimai che non fosse cosa del tutto inutile ch'io pure dal canto mio facessi parte al signor de Giers di questa risposta, quale è espressa nel diSpfi.CCio precitato dell'E. V. Ho quindi portato il contenuto di quel dispaccio a notizia del signor de Giers, durante la conversaizone che ebbi .ieri con lui. Ho fatto osservare in special modo a S. E. il criterio che il Governo del Re s'era prefisso come guida in questa vertenza, il quale consiste in questo, cioè, che, senza escludere le Lievi modificazioni che sono possibili ne1l tmsportare sul terreno le linee innanzi tracciate sulle carte, queste ultime dovessero pur sempre essere sostanzialmente seguite dai commissari italiani, anche allorquando, secondo la testuale espressione dell'E. V., ragioni etnografiche, geografiche e di difesa militare suggerissero qualche mutamento di maggiore importanza. Soggiunsi però che, entro i limiti consentiti da questo criterio, il Governo del Re non aveva difficoltà a far sapere al suo delegato presso la Commissione di delimitazione ch'egli dovrebbe procurare che neLla delimitazione stessa si abbia speciale riguardo alle esigenze difensive del Principato serbo.

Il signor de Giers mi ringraziò di questa comunicazione e mi disse, che, pur desiderando che il Governo del Re avesse allargato d'alquanto il criterio che s'era prefisso nella questione, egli prendeva atto con soddisfazione di quest'ultima considerazione e sperava che i delegati, avendo sotto gli occhi la disposizione del terreno, riuscirebbero ad un risultato equo e pratico, e conforme allo spirito pacificatore del trattato di Berlino.

(l) -Ed. !n L V 27 pp. 439-440. (2) -Cfr. serle II, vol. XI, n. 767.
18

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A VIENNA, CURTOPASSI

T. 402. Roma, 16 luglio 1879, ore 14,45.

Un télégramme de Constantinople d'hier (l) m'apprend que le ministre des affaires étrangères allait télégraphier au commissaire ottoman près la commission du Monténégro que la Russie ayant accepté la proposition du délégué italien, les travaux peuvent etre repris sans retard. Du moment que la proposition de notre délégué est maintenant a.gréée par la Russie aussi bien que par la Turquie, nous désirerions que le Cabinet de Vienne donnat lui .aussi des instructions pour la reprise immédiate des travaux. Nous examinerions ensuite avec plaisir les propositions que le Cabinet de Vienne se proposait de soumettre aux puissances sur la manière de résoudre les questions sur lesquelles les réserves de la minorité seraient en attendant sauvegardées. Veuillez prier le Gouvernement impérial de donner à cet effet des instructions à son commissaire, car l'effet moral de la reprise des travaux nous semble devoir contribuer à l'apaisement si désirable de la contrée (2).

19

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AGLI AMBASCIATORI A LONDRA, MENABREA, E A PARIGI, CIALDINI

T. 403. Roma, 16 luglio 1879, ore 14,45.

Je sais que le Gouvernement austro-hongrois a fait dire par l'entremise de l'ambassadeur de France, Angleterre à Vienne qu'il espère avoir connaissance de l'accord qui va s'établir entre la Porte, la France et l'Angleterre avant que le nouveau firman ne devienne un fait accompli (3). Je désire que V. E. fasse une démarche analogue auprès de ministre des affaires étrangères *. Il parait que les .agents français et ang~ais au Caire ont fait une démarche tendant au rétablissement des contròleurs d'après le contrat Goeschen-Joubert. Je désirerais connaitre, dans quel sens cette démarche a été faite, car je pense que la connexité d'une pareille décision avec celles qu'il faudra prendre lors du règlement de la situation financière de l'Egypte devrait conseiller pour le moment l'ajournement de toute mesure de ce genre * (4).

(l) -T. 973, non pubblicato (2) -Per la risposta cfr. n. 30. (3) -La notizia era stata comunicata da Curtopassi con t. 981 del 14 luglio. (4) -La parte fra asterischi fu inviata a Vienna con t. 405 pari data. Per le risposte cfr. nn. 27, 32 e 41.
20

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO

T. 404. Roma, 16 luglio 1879, ore 14,50.

Je regrette votre absence du Caire dans un moment où votre influence personnelle sur le Khédive pourrait contribuer efficacement à nous préserver du danger que Son Altesse ne tombe sous des influences exclusives. II y a en ce moment un travail préparatoire à Constantinople pour régler la question du firman. Nous maintenons notre point de vue: que cette question ne peut etre réglée qu'avec l'assentiment des puissances sur le terrain de leur action. Quant aux questions relatives au règlement de la situation financière, nous pensons qu'elles ont trop d'affinité avec la question politique pour qu'elles puissent etre préjugées par des délibérations antérieures à la remise du firman. Le retour au système des contròleurs d'après la combinaison Goeschen et Joubert nous semble rentrer dans le nombre des questions qu'il serait prématuré d'aborder avant meme de savoir dans quelle mesure les autres conditions de ce contrat pourront ensuite etre maintenues.

21

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 2359. Berlino, 16 maggio 1879 (per. il 20).

J'ai reçu hier au soir le télégramme (l) par lequel V. E. m'annonce son entrée en fonction comme Président du Conseil et ministre des affaires étrangères.

Je me suis empressé dès aujourd'hui de le notifier au Gouvernement Impérial. Ainsi que je l'ai télégraphié (2), le Cabinet de Berlin voi t dans le caractère de V. E. et dans votre retour au pouvoir en la meme qualité dont vous étiez revetu à l'époque du Congrès, un gage de plus pour l'exécution des articles encore en suspens du traité du 13 juillet, notamment pour ce qui concerne la Roumanie. C'est en ces termes que s'est exprimé M. de Radowitz quand je l'ai informé de la formation de notre Ministère.

C'est en meme temps une nouvelle preuve du prix que l'on attache ici à ce que l'Italie et l'AJllemagne ne se séparent pas, entre autres pour ce qui tient à l'article 44 du traité precité.

Entre votre honorable prédécesseur et moi, il s'est produit quelques dissidences sur la manière d'envisager la question. Tandis que je m'appliquais à

lO

démontrer que sur C'e point également nous devions réclamer l'exécution du traité, notre Gouvernement semblait vouloir sortir de son attitude expectante par. la nomination au moins d'un chargé d'affaires à Bucarest, l:aquelle aurait préludé à l'envoi d'un Ministre, camme si l'une ou l'autre combinai:son n'aurait pas signifié un acte de reconnaissance de l'indépendance de la Roumanie. Plus tard, nous avons, formulé des réserves, en répondant à l'invitation de l'Angleterre et de la France de nous associer à una démarche commune auprès du Gouvernement princier; réserves que nous avons réitérées lorsque nous avons cru que cette démarche pourrait prendre un caractère comminatoire. Pour les motifs indiqués dans ma correspondance, que je prie V. E. de se faire soumettre, je me suis placé à un autre point de vue que je cr.ois plus conforme à nos intérets, et surtout plus en rapport avec un acte international munì de notre signature.

Dans une dépeche n. 875 en date du 14 courant (1), se trouve un exposé des considérations qui ont dirigé à cet égard la politique de l'ancien Ministère. Il part du principe que nous devons aider au développement de toutes les idées libérales; mais une immixtion qui irait jusqu'aux mesures coercitives (dont le projet n'est encore nullement prouvé) surexciterait le sentiment public de 1a Pifincipauté, dépasse<rait le but que nous nous proposons, et pourrait conduire à la satisfaction d'intérets allemands autres que ceux visés par. l'article

44. Il y est dit en outre que le meilleur moyen d'induire un parlement à éme,ttre un vote ,favorable n'est pas de laisser surgir la pensée que ses résolutions sont imposées par une pression étrangère.

Il me semble que nous pouvons sans déroger, ne pas nous montrer plus difficiles que ,la libérale Angleterre, qui a pris l'initiative de la démarche à faire av>ec l'Italie, 1'AHemagne >et la F,rance par. ou sans l'entremise du représentant de l'Autriche à Bucarest. Quant aux ménagements parlementaires, ils seraient parfaitement de mise, si les chambres de révision témoignaient plus de condescendance. Les conditions imposées à la Roumanie ne sont pas purement et simplement onéreuses, puisqu'en les remplissant elle obtiendra en retour le premier des avantages: la reconnaissance de son indépendance. Bucarest vaut bien une messe. A tort ou à raison, et selon mon avis avec raison, le Congrès a exigé dans ces contrées la proclamation du grand principe de l'égalité civile et religieuse. Cette exigence est sanctionnée par un acte solenne!. Nous y avons apposé notre signature. Il faut y faire honneur, surtout lorsqu'après deux dépeches catégoriques de V. E., les plénipotentiaires italiens ont pris une position très accentuée dans cette assemblée. Nous ne saurions nous dégager, moi surtout dans l'endroit meme où ma parole a été entendue. Il y a bientòt une année que le Cabinet de Bucarest tergiverse, oppose des fins de non recevoir. Nous a-t-il jamais, à nous ses amis, donné des assurances sérieuses de bonnes dispositions, lorsque nous ne demandions pas mieux, tout d'abord, de nous contenter peut-etre de simples promesses? Au lieu de prendre une ferme initiative vis-àvis de la constituante, il l'a laissée aller à la dérive dès le début, et ce n'a été que trop tard qu'il a cherché à reprendre une direction qui maintenant parait lui échapper. L'Europe se trouve parfaitement justifiée en rappelant le Pays à

l'ordre. Ses prétentions n'ont rien d'inattendu, ni d'exagéré dans le fond et dans <la forme. On lui déclare que s'hl substitue l'article 44 du traité à l'article 7 de sa constitution, il sera procédé à l'établissement des rapports diplomatiques. On lui fait meme comprendre qu'on se contentera de l'admission du principe établi dans l'article 44, sauf à s'entendre sur les modalités d'application. Le Ministère Bratiano a proposé des catégories pour la naturalisation des Israélites. La proposition a été jugée insuffisante. Il s'agirait sagement en lui donnant une plus grande extension.

Quant aux intérets de l'Allemagne, son Gouvernement a d'abord celul que, sur ce point également, le traité ne reste pas lettre morte. En suite le Reichstag ayant refusé son approbation au traité de commerce conclu H y a deux ans avec la Roumanie, précisément parce que la situation des Israélites était passée sous silence, le prince de Bismarck veut se mettre en règle vis-à-vis de la Chambre. Enfin il est parfaitement vrai qu'il voudrait du meme coup voir résoudre la question des chemins de fer construits gràce aux capitaux allemands qui ont subì de fortes pertes dans l'entreprise. Les pourparlers sont en bonne voie. Mais ce ne sont pas moins là deux questions distinctes, et je ne sache pas que les autres Etats qui sont hors de jeu à ce sujet, pensent à établir une corrélation entre ces deux questions, ni que le Cabinet de Berlin songe à la leur demander.

L'Autriche et la Russie n'ont certainement pas agi d'une manière correcte en s'empressant de reconnaitre la Roumanie avant que celle-ci eùt rempli les obligations prescrites par le Congrès. Le Cabinet de Vienne est resté dans une meilleure voie en se déclarant pret à une rupture des relations diplomatiques si la Principauté continue sa résistance. Pour ce qui regarde la Russie, eHe s'abstient d'appuyer les efforts de la diplomatie, et encouragerait meme l'opposition à Bucarest. On s'en montre ici fort peu édifié, et on ne le lui cache pas, ainsi que je le démontrerai dans un prochain rapport.

En attendant, M. Stourdza, ministre des finances de Roumanie, est arrivé à Berlin. Il lui a été très nettement dit que les propositions transmises par

M. Bratiano ne sauraient etre agréées, à moins de leur donner une extension de nature à les rendre acceptables.

Je ne saurais trop insister, en me référant à tout ce que j'ai écrit sur ce sujet, pour que nous ne précipitions rien dans cette question. Il ne peut que nous convenir de marcher d'accord avec les différents Cabinets qui travaillent à exercer une salutaire influence à Bucarest. Si nous nous séparions de ces Cabinets, nous risquerions de !aire d'une question, pour nous secondaire et dans laquelle le sentiment joue peut-ètre un trop grand ròle, une grosse question en indisposant la Puissance qui, le cas échéant, tiendréit le mieux en échec nos voisins trop turbulents ou trop agressifs.

Si les vues de V. E. concordent avec les miennes, je crois qu'il serait opportun et de bonne politique d'inaugurer votre Ministère en m'autorisant à énoncer ici que nous accordons notre concours aux Puissances, qui nous ont demandé de nous associer à leur démarche eventuelle, confiants camme nous le sommes qu'elles ne sont animées que d'un sentiment de justice et d'équité dans l'exécution du traité de Berlin. Si plus tard il se révélait de part ou d'autre des arrière-pensées qui nous obligeraient à !aire halte ou à rebrousser chemin, nous serions toujours à temps de le déclarer sans formuler dès aujourd'hui des réserves au moins prématurées, et que si elles étaient connues affaibliraient l'effet désiré d'une démarche.

Vous comprendrez, M. le Ministre, combien j'ai regretté de ne pas partager sur cette question les vues de votre prédécesseur, et combien je serais heureux si je pouvais mieux m'entendre avec V. E.

En accusant réc,eption à V. E. des dépèches poli.tiques m. 870 et 871, du 7 courant, 872 et 873, du 12 courant, et 874 du 13 courant (1)...

(l) -Non rinvenuto. (2) -Con t. 994, non pubblicato.

(l) Cfr. serle II, vol. XI, n. 809.

22

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 997. Bucarest, 17 luglio 1879, ore 1,30 (per. ore 5,40).

N'ayant pas réussi à faire modifier les décisions prises par les bureaux des Chambres au sujet de la question juive, Bratiano vient de déclarer à la Chambre des députés que n'ayant plus l'appui de la majorité le Ministère se voyait obllgé de remettre sa démission entre mains du prince Charles.

23

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1001. Alessandria, 17 luglio 1879, ore 11,20 (per. ore 13,50) (2).

Je serais déjà retourné au Caire, mais le Vice-Roi aujourd'hui arrive ici pour quelque temps. Notre attitude de réserve pendant les deux années que ce Gouvernement a été abandonné à la discrétion de la France et de l'Angleterre, me rend très-difficile de pouvoir le relever par mon influence personnelle isolée. Mes autres collègues ont abandonné le terrain aux agents français et anglais qui, à mon moindre mouvement auprès du Vice-Roi m'accusent de conspiration contre leur politique. C'est pour éviter une lutte inégale que je me suis éloigné pour quelques jours, donnant secrètement des conseils, mais avec peu de chance de succès. L'accord entre les deux Gouvernements dure. Sur le terrain pratique... (3) par nos intérets communs ne peut avoir qu'en nous des alliés sincères. Il faudrait s'entendre à Paris; en meme temps agir énergiquement à Constantinople pour le maintien du firman 1873 et ne laisser le mérite aux deux Gouvernements seulement.

(l) -Cfr. serle II. vol. XI, n. 778; gli altri dispacci non sono pubblicati. (2) -Risponde al n. 20. (3) -Gruppo 1ndeclfrato.
24

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1004. Pietroburgo, 17 luglio 1879, ore 16,16 (per. ore 17,40).

J'ai entretenu M. de Giers sur les affaires de Roumanie. S. E. m'a dit que le Gouvernement russe, bien qu'il n'ait aucune raison d'ètre satisfait de la conduite de cette Principauté, ne reviendra pas sur l'acte par lequel il l'a reconnue. Il continuera à lui conseiller de déférer aux demandes des Puissances pour l'insertion dans sa constitution de l'article 44 du traité, mais il ne s'associera .pas à des mesures de coercition dont le Gouvernement allemand ne lui a d'ailleurs pas parlé jusqu'ici. M. de Giers doute qu'on en vienne là, d'autant plus que Autriche ne lui semble pas disposée à entrer dans cet ordre d'idées.

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IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 1553. Terapia, 17 luglio 1879 (per. il 24).

È testé occorso un incidente del quale è mio debito d'intrattenere l'E. V. Da più giorni si riteneva la nomina dei plenipotenziari per trattare la questione turco-greca come decisa, allorché il signor ministro degli affari esteri venne a vedere i rappresentanti delle grandi potenze, ed a ciascuno di essi domandava se la Sublime Porta avesse veramente a nominare quei plenipotenziari. A me

S. E. ripetea per ben tre volte la questione, cui rispondeva non solo credere che la Sublime Porta avesse a provvedervi, ma che non vedeva come essa potesse fare altrimenti se non voleva inimicarsi le potenze. Che era occorso nell'intervallo per provocare queste pratiche da parte del ministro? Il quesito è tuttora avvolto nel mistero, e forse non sarà mai messo pienamente in chiaro poiché i relativi offici non furono che verbali. Però trassi da buona fonte la seguente questione. Alcuni dei ministri suggerivano a S. M. il Sultano, invece di_ procedere alla nomina dei plenipotenziari, si domandasse al governo britannico d'interporre i suoi offici fra le parti interessate dall'una parte e le altre grandi potenze dall'altra, onde ottenere una transazione che fosse più vantaggiosa alla Turchia. Ed è evidente che siffatto suggerimento non poteva essere dato a Sua Maestà se non che col consenso e più probabilmente ancora dietro iniziativa dell'ambasciatore d'Inghilterra. Già ebbi l'onore di dare al R. ministero pel mio rapporto delli 17 aprile n. 1468 (l) contezza d'un analogo tentativo fatto in quel tempo da questa ambasciata britannica per sostituire la mediazione inglese a quella delle potenze. Nel presente caso il tentativo non ebbe miglior successo, chè S. M. il Sultano avrebbe dichiarato gli offici dell'Inghilterra non essere mai stati propizi agli interessi della Turchia, se la proposta fosse accettata, essa domanderebbe forse una rimunerazione territoriale, siccome avvenne in altra occasione a proposito dell'isola di Cipro, meglio valeva sottomettersi

alla mediazione collettiva delle potenze. Il ministro degli affari esteri sottometteva indi nuovamente il quesito al consiglio dei ministri, il quale prendeva la risoluzione definitiva di procedere alla nomina dei plenipotenziari. E l'annunzio ufficiale di questa nomina s'aspetta di giorno in giorno.

E frattanto segue fra questi rappresentanti uno scambio accademico di idee il quale non porta alcun frutto. Imperocché fino a che i rispettivi governi non avranno stabilito fra di essi un accordo sulla linea di frontiera da sostenersi presso le parti interessate, l'accordo non potrà intervenire a Costantinopoli né la mediazione esercitarsi. La quale difficoltà è fatta maggiore dalle qualità personali degli ambasciatori di Francia e d'Inghilterra i quali sono entrambi portati piuttosto a r,inforzare che a moderare le tendenze dei rispettivi gabinetti. Per quanto riguarda l'azione della R. legazione l'E. V. avrà a considerare se sia il caso di alcuna aggiunta alle istruzioni conferitemi con la comunicazione fattami del dispaccio che il R. ministero dirigeva li 13 giugno alle regie ambasciate (1).

(l) Non pubblicato.

26

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A LONDRA, MENABREA, A PARIGI, CIALDINI, A PIETROBURGO, NIGRA, E ALL'INCARICATO D'AFFARI A VIENNA, CURTOPASSI

T. 408. Roma, 18 luglio 1879, ore 11,50.

Les commissaires ottomans à Philippopoli ayant présenté motion portant que le Gouvernement n'est pas tenu à se conformer aux délibérations prises à la simple majorité par la commission de la Roumélie, celle-ci est encore une fois obligèe de suspendre sa tàche. Nous avons télégraphié au comte Corti (2) pour que •la Sublime Porte se désiste de sa prétention et nous espérons que les autres Cabinets donneront à leurs représentants à Constantinople instructions analogues (3).

27

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1010. Parigi, 18 luglio 1879, ore 17,30 (per. ore 19,45).

J'ai fait dire à Waddington par rentremise de son chef de Cabinet que le Gouvernement du Roi espère avoir connaissance de l'accord qui va s'établir entre la Porte, la France et l'Angleterre avant que nouveau firman ne devienne un fait accompli. Le chef de cabinet a fait observer que la Porte n'a encore fait part des termes du firman ni à la France ni à l'Angleterre, que l'on n'a pas jusqu'à présent discuté les différentes questions qui s'y rattachent, qu'il semble du reste tout naturel au Gouvernement français que le firman avant d'etre un fait accompli soit soumis à l'approbation des Puissances et qu'en

6 - Documenti diplomatici -Serie II -Vol. XII

tout cas la France et l'Angleterre ne pourraient prendre initiative dans cette question que camme mandataires de l'Europe. Je répondrai demain à V. E. au sujet de la Roumélie orientale et des contròleurs.

(l) -Cfr. serie II, vol. XI, n. 663. (2) -Con t. 407 del 17 luglio, non pubblicato. (3) -Per le risposte cfr. nn. 35, 36, 37, 40 e 43.
28

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

D. 536. Roma, 18 luglio 1879.

Stimo utile di comunicare a V. E. copia di un Rapporto testé giuntomi dal R. Agente e Console Generale in Tunisi (1). Dalle cose che il Cav. Macciò viene esponendo, si dovrebbe argomentare che dall'Agente di Francia procede la maggior opposizione ai disegni di riforma cui il Bey, mosso dalla pubblica opinione sarebbe abbastanza propenso.

Noi non vogliamo ricercare quale fondamento potrebbero avere le supposizioni che il Signor Roustan voglia spingere le cose fino a tal punto in cui l'ordine materiale potrebbe essere compromesso nella Reggenza. Però non si può considerare come cosa di poco momento la previsione di una situazione nella quale gli interessi più gravi potrebbero essere sacrificati alle necessità urgenti del mantenimento dell'ordine. La politica del Governo francese potrebbe anche essere completamente estranea alle tendenze che si palesano negli atti e nelle parole del suo Agente che è pure noto come uno dei più intraprendenti ed inquieti che la Francia abbia mai avuto in Oriente. Mentre le dichiarazioni del Gabinetto di Parigi ottengono presso di noi la più assoluta fede, non potremmo dire che ugualmente ci rassicuri il contegno del Signor Roustan. Il Governo comprende tutta la delicatezza di questa posizione la quale gli impone degli imprescindibili doveri di vigilanza sopra ciò che avviene a Tunisi. Questi particolari sono naturalmente destinati soltanto a notizia confidenziale dell'E. V.

29

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 674/350. Londra, 18 luglio 1879 (per. il 22).

Quando mi pervenne il dispaccio di codesto Ministero del 29 Giugno scorso, N. 654 di questa Serie (2), credei opportuno, in una conversazione che ebbi col Marchese di Salisbury, di chiamare l'attenzione del nobile Lord sulla situazione finanzial1ia di Tunisi e sulla comunicazione fatta dal Signor Roustan al Governo Tunisino il 14 Giugno scorso.

Il Marchese di Salisbury avendomi pregato di esporgli per iscritto le mie idee sull'argomento, mi recai a premura di compendiare brevemente in un Promemoria la comunicazione del Governo del Bey alla Commissione finan

ziaria Internazionale, e gli altri documenti ch'erano annessi al suddetto dispaccio di codesto Ministero.

Né mancai di far notare che le rimostranze che l'Agente di Francia ha già rivolto al Primo Ministro Tunisino, senza concerto 'alcuno coi suoi Colleghi, accennerebbero ad un abbandono del metodo d'azione concorde e collettivo, fin qui seguito, con tanto buon frutto, dalle Potenze.

Nell'interrogare il nobile Lord circa le idee del Governo della Regina in proposito, non tralasciai di aggiungere che, nell'opinione del Governo Italiano, il progetto più pratico per riassettare le finanze Tunisine, e per evitare i pericoli di dissidii e di tendenze diverse fra i vari Rappresentanti esteri, sarebbe quello di concordare fra le tre Potenze maggiormente interessate uno schema di bilancio che assicurasse l'andamento della pubbLica amministrazione ed i servizi che sono affidati alla tutela della Commissione finanziaria.

In risposta alle mie pratiche, il nobile Lord mi rivolse una lettera della quale ho l'onore di acc~udeire la traduzione all'E. V. (1). In essa, egli mi assicura che la quistione di Tunisi sarà seriamente esaminata dal Governo della Regina, ma che, attesa la circostanza del cambiamento del Rappresentante Britannico presso il Bey, il Gabinetto Inglese non ha ancora a sua disposizione sufficienti informazioni per potere, senza nuove indagini, rispondere adeguatamente al quesito del Governo Italiano.

Non mancherò intanto di chiamare nuovamente l'attenzione del Marchese di Salisbury su quello argomento, e specialmente sul dispaccio di codesto Ministero in data del 7 COTirente (N. 668 Se'rie Politica) (2), al quale è annessa una lettera del Cav. Macciò, in data del 25 Giugno p.p., che narra lo strano contegno recentemente adottato verso le Autorità Tunisine dall'Agente Francese, Signor Roustan, contegno che accenna un indirizzo e crea una situazione che non possono essere accettati con indifferenza dalle altre Potenze interessate nella Reggen~a (3).

(l) -R. r. 77 del 25 giugno, non pubblicato. (2) -Cfr. serle II, vol. XI, n. 735.
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L'INCARICATO D'AFFARI A VIENNA, CURTOPASSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1093. Vienna, 18 luglio 1879 (per. il 23).

Siccome ho avuto l'onore di riferire sommariamente ieri per telegrafo (4), il Barone Orczy, già al corrente delle buone disposizioni del Governo otto

E per fermo mentre da un lato il governo tun!sino dichiarò che non era In grado di procedere al pagamento del Coupon scaduto, dall'altro contrasse un prestito a brevissima scadenza con la Banca francese, dando a quest'ultima come garanzia della somma prestata le sue riserve d! grani. Ora queste derrate, esuberanti a quanto pare, al bisogni del paese, avrebbero potuto formare il fondo necessario al pagamento del debito pubblico della Tunisia ». Con

r. 768/367 del 12 agosto Menabrea comunicò che Salisbury gli aveva partecipato che «il Governo della Regina, del pari che il Governo Italiano, si duole Immensamente nell'osservare !l disordine in cui gli affari della Reggenza sono, da quanto appare, caduti, ed il rilassamento finanziarlo dimostrato, da quanto appare, dal Governo di Tunisi ».

mano rispetto alla continuazione dei lavori della comm1sswne di delimitazione del Montenegro e dell'adesione della Russia alla proposta de'l nostro delegato, mi lesse un dispaccio diretto al commissario austro-ungarico col quale lo si autorizza a farne altrettanto.

Allo scopo di accelerare il compito della commissione e di togliere di mezzo, se non tutte, almeno le maggiori diflìcoltà relative ai punti ove si verificheranno controversie, il Conte Andràssy è di parere che in quei casi, oltre la carta dello stato maggiore austriaco, se ne consultino altre e che si rilevino nuovi piani topografie! delle località ove vi sia dubbio, ma alla condizione espressa che i commissari turchi si sottopongano alle decisioni della maggioranza: tutto ciò fu comunicato parimente al Conte Z.ichy.

Gli Ambasciatori di Germania e d'Inghilterra, che videro prima di me il Barone Orczy e presso i quali avevo già insistito ,in favore della nostra proposta, approvarono intieramente le decisioni del Governo I. e R. e non lasciarono presso di S. E. né presso di me alcun dubbio sulla completa adesione dei loro rispettivi Governi alle misure testè esposte.

Il Signor Capo Sezione mi espresse poi, in nome del Conte Andràssy, la più sincera soddisfazione per avere l'Austria-Ungheria e l'Italia insieme contribuito, con i loro sforzi, all'assestamento della procedura di un affare, per la cui riuscita, con generale accordo delle potenze, faceva i maggiori voti.

(l) -Non si pubblica. (2) -Non pubblicato. (3) -Si pubblica qui un brano del d. 678 inviato da Cairoli a Menabrea in risposta a questo rapporto: « Io debbo informare l'E. V. di un fatto, occorso testè, il quale viene a riconfermare le ragioni che, secondo noi, farebbero desiderare che l'amministrazione finanziaria della Reggenza fosse regolata da una vera legge di bilancio.

(4) Con t. 1007, non pubblicato.

31

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1557. Terapia, 18 luglio 1879 (per. il 24).

In questo punto mi giugne il telegramma (l) che l'E. V. mi fece l'onore di rivolgermi per esprimermi la dolorosa impressione provò nell'intendere come le istruzioni comunicate dai commissari ottomani a Filippopoli fossero tali da paralizzare l'azione di quella commissione.

Nella mia corrispondenza io feci ripetutamente presentire al R. ministero, la Sublime Porta non essere disposta ad ammettere certe parti del nuovo mandato che gli altri governi aveano conferito ai rispettivi commissari. Essa si opponeva precipuamente all'intromissione della commissione nell'esercizio del diritto appartenente al governatore generaJe di chiama,re le truppe ottomane ogniqualvolta la sicurezza interna od esterna della provincia fosse minacciata, questo dtritto essendogli garantito dall'art. XVI del trattato di Ber1ino. È probabile che siffatta eventualità non abbia a presentarsi, ed in ogni caso potrebbe essere eminentemente inopportuno per la Sublime Porta di valersi della facoltà in discorso, ma essa non si mostra mai disposta a cedere sulla questione del diritto. Le presenti diflìcoltà provengono dal fatto più volte da me citato che le singole potenze impartirono ai loro commissari le istruzioni che credettero opportune senza che fosse intervenuto fra di esse un accordo sulla

materia. Era da prevedere che il governo ottomano resisterebbe alle risoluzioni delle altre potenze che tenderebbero a menomare i diritti conferitigli dal trattato di Berlino, senza che fosse intervenuto un previo accordo con esso.

Avrò cura dal mio canto di esprimermi coi ministri del Sultano nel senso del contenuto del telegramma dell'E. V. . ..

(l) Cfr. n. 26, nota 2.

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L'INCARICATO D'AFFARI A VIENNA, CURTOPASSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1015. Vienna, 19 luglio 1879, ore 22,05 (per. ore 0,30 del 20).

Gouvernement autrichien a des raisons pour mettre en doute démarche franco-anglaise au Caire tendant au rétablissement des contròleurs dont dans télégramme de V. E. d'avant-hier (l). Sur sa demande, j'ai laissé à Calice copie du projet de décret Khédivial, ainsi que sommaire des points sur lesquels nous désirions connaitre avis Cabinet autrichien.

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IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, TORNIELLI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A VIENNA, CURTOPASSI

D. 784. Roma, 20 luglio. 1879.

L'intendimento del Governo del Re nell'associarsi all'azione collettiva iniziata a Vienna nella questione degli israeliti in Romania, corrisponde appunto ai concetti espressi da V. S. nel rapporto n. 1086 del 7 di questo mese (2).

Per il momento non pare che il Governo austro-ungarico voglia incaricarsi di fare la comunicazione di cui le quattro Potenze avevano convenuto d'incaricarlo e, dall'altro canto, a Bukarest la questione sembra oramai entrata in una fase più acuta. Ciò dimostra che il Governo agiva con ponderazione nel riservare a se stesso 1la libertà d'esame e di condotta, allorché, esaurite le pratiche contemplate nell'invito ricevuto dall'Inghilterra e dalla Francia, sarebbe venuto il momento di prendere in considerazione lo stato di cose emergenti dal successo o dall'insuccesso delle pratiche stesse.

Ci risulta in modo manifesto che dai varii Gabinetti non si è attribuito alcun carattere speciale alla riunione degli Ambasciatori che ebbe luogo costì; né alle cose dette in quella riunione devesi quindi attribuire altro carattere che quello di un ufficioso scambio d'idee. Avendo il Gabinetto austro-ungarico sostanzialmente declinato di fare a Bukarest le rimostranze collettive, per conoscere anzitutto l'esito delle pratiche preliminari di cui fu incaricato il Conte Hoyos presso il Gabinetto di Bukarest, gli avvenimenti parlamentari

accaduti negli ultimi giorni in Rumenia hanno, per così dire, precorso gli atti ai quali si erano decise le Potenze, ed impongono alle medesime la necessità d'un pacato esame di ciò che la presente situazione richiede in una vertenza che si presenta sotto varii aspetti, tutti meritevoli di attenta considerazione.

(l) -Cfr. n. 19, nota 4. (2) -Non pubblicato.
34

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A VIENNA, CURTOPASSI

T. 413. Roma, 21 luglio 1879, ore 10,45.

Voici ce que l'ambassadeur de Sa Majesté à Paris mande au sujet de la démarche faite par la France et l'Angleterre pour le rétablissement des contròleurs d'après le contrat Goeschen-Joubert: «En effet la France et l'Angleterre on fait au Caire la démarche, mais je ne sa:is pas encore comment elle a été accueillie en Egypte. On explique au ministère des affaires étrangères en disant qu'il ne s'agit nullement d'administration mais simplement de surveillance. La mission des contròleurs est de faire des rapports. Suivant le Gouvernement français il n'y a là rien que de légitime et justifl.é par des accords qui ont mème précédé la formation du Cabinet européen » (l).

Je viens également de recevoir de Constantinople le télégramme suivant:

«Il me revient de bonne source que les ambassadeurs de France et d'Angleterre ont présenté hier, 19, à la Porte une note identique réquérant de leur donner communication dans le terme de trois jours du projet de ftrman sur 1a question égyptienne. Le ministre des affaires étrangères a ensuite signifié à ces ambassadeurs qu'il leurs en donnerait connaissance demaln matin » (2).

Veuillez demander au ministre des affaires étrangères ce qu'il pense de ces agissements séparés dans une question dans laquelle l'Italie et l' Autriche se sont trouvées d'accord pour travailler ensemble à la reconduire sur le terrain de l'action commune de l'Europe. Nous tenons à faire route ensemble avec le Cabinet de Vienne dans cette question qui intéresse à titre égal nos deux Etats (3).

35

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1021. Parigi, 21 luglio 1879, ore 16,50 (per. ore 18).

On me déclare au ministère des affaires étrangères que l'ambassade de France à Constantinople a déjà reçu des instructions réitérées dans le sens du désdr qu'exprime le tMégramme de V. E. du 18 jui1let (4), relatif à la com

mission de la Roumélie. On se plaint beaucoup ici de l'obstination de la Turquie dans cette question et dans autres. Camme preuve que le Cabinet de Paris ne peut qu'etre de votre avis, il m'a été donné lecture du rapport du commissaire français, accusant les commissaires tures de chercher à paralyser complètement par leurs réserves la mission de la commission.

(l) -T. 1012 del 19 lugl!o. (2) -T. 1016 del 20 luglio. (3) -Per la risposta cfr. n. 48. (4) -Cfr. n. 26.
36

L'INCARICATO D'AFFARI A VIENNA, CURTOPASSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1020. Vienna, 21 luglio 1879, ore 17 (per. ore 18).

Comte Andrassy est d'av,is que gouverneur Roumélie est tenu à se conformer aux délibérations prises par la commission à l'unanimité. Pour les cas de simple majorJté ces délibérations ne devraient avoir qu'un caractère consultatif. Le gouverneur devrait ensuite accepter l'opinion de la majorité, s'il s'agissait d'appeler les troupes ottomanes dans la proV'ince. Des instructions dans ce sens ont été expédiées au commissaire autrichien.

37

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1019. Pietroburgo, 21 luglio 1879, ore 17,20 (per. ore 17,45).

Ayant communiqué à M. de Giers le contenu de votre télégramme du 18 (1),

S. E. me répond par lettre aujourld'hui que l'Empereur a fait donner à l'ambassadeur de Russie à Constantinople l'ordre d'insister auprès de la Porte pour qu'elle n'entrave pas, par sa seule opposition, 1es travaux de la commission internationale de :la Roumélie orientale. M. de Giers se félicite de ce que le Gouvernement russe se trouve ainsi dans cette question importante d'accord avec le Gouvernement du Roi.

38

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

D. 902. Roma, 21 luglio 1879.

Il carteggio telegrafico di questi ultimi giorni Le ha fatto conoscere il pensiero del R. Governo rispetto alla nuova fase in cui è entrata la questione relativa alle condizioni politiche e finanziarie dell'Egitto. Consta ormai,

in modo non dubbio, che la Francia e l'Inghilterra hanno dichiarato di non insistere nel divisamento, che da principio loro si attribuiva, di opporsi cioè alla revoca dei firmani del 1866 e del 1873; alla condizione però che il firmano da rilasciarsi al nuovo Khedive riproduca almeno le clausole sostanziali di quei due firmani. Al quale oggetto i due Governi si stanno adoperando presso la Sublime Porta per ottenere che il nuovo firmano soddisfaccia a tale requisito. E poiché ci venne riferito che il Governo austro-ungarico, senza obbiettare alla iniziativa presa dalle due Potenze, ha però manifestato, così a Parigi come a Londra il desiderio di essere informato dell'andamento del negoziato per essere in grado di pronunciarsi circa il nuovo firmano prima che questo sia presentato dalla Sublime Porta alla accettazione delle Potenze, ci è sembrato conveniente di assumere, dal canto nostro, un atteggiamento analogo, e rivolgemmo identica domanda alla Francia e all'Inghilterra.

Ciò che a noi preme si è di evitare H pericolo che ci si faccia una comunicazione pro torma del firmano, quando questo sia già per essere un fatto compiuto. Ciò che avviene presentemente, relativamente alla preliminare discussione f,ra la Turchia, la Francia e l'Inghilterra, non è infatti che la continuazione di ciò che avvenne anche anteriormente, quando il Sultano emanò i firmani rilasciati a favore dell'ex Khedive. Se da siffatti preliminari concerti dovesse riuscire alterato il carattere europeo degli accordi definitivi, ne del1iverebbe in prima linea un se>rio danno alla Turchia, la qua·le non pare debba essere molto soddisfatta di ciò che occorse in passato. La Sublime Porta non potrebbe, inoltre, disconoscere che la situazione creata dai suoi stess·i atti anteriori, dei quali le Potenze le diedero atto, ha fatto nascere un complesso di interessi che tutte le Potenze sono egualmente impegnate a tutelare. Le riserve, che fin dal Maggio abbiamo fatte, trovano, nell'atteggiamento comune dei Gabinetti la migliore conferma. Noi ci lusinghiamo dunque che la Sublime Porta non voglia, con introdurre sostanziali mutamenti portar pregiudizio alla situazione fatta all'Egitto dai firmani anteriori; situazione alla quale sono collegati i più gravi interessi che a noi, non meno che a qualunque altro Gabinetto, importa di tutelare. I concerti finanziarii indispensabili per trovare un soddisfacente componimento delle difficoltà esistenti, e gli impegni internazionali costituenti il fondamento della riforma giudiziaria, sono tali argomenti che con ragione si impongono alla seria consideraZlione del Governo di Sua Maestà. La S. V. Illustrissima deve far sentire a questo riguardo, alla Sublime Porta, un linguaggio che non lasci alcun dubbio sul fermo proposito nostro di non lasciare pregiudicare interessi che così grandemente ci stanno a cuore.

(l) Cfr. n. 26.

39

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1022. Costantinopoli, 22 luglio 1879, ore 15,45 (per. ore 16,50).

A la conférence tenue hier entre les ambassadeurs de France et d'Angleterre et le ministre des affaires étrangères, on n'a pas pu établir un accord.

Le projet du firman a été communiqué aux deux ambassadeurs qui ont déclaré ne pouvoir l'accepter, en alléguant que le nouveau firman doit contenir toutes les concessions faites par celui de 1873. Caratheodory pacha se réservait de soumettre au Conseil des ministres les demandes des deux ambassadeurs.

40

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1026/299. Londra, 22 luglio 1879, ore 15,52 (per. ore 18,15).

Hier j'ai communique a Salisbury le contenu du télégramme de V. E. du 18 courant (1), relatif aux nouvelles difficultés provenant des commissaires ottomans à Philippopoli qui empechent que la commissi.on puisse procéder dans ses travaux. Le noble lord reconnaissait et déplorait, mais vu la résistance d'inertie qu'opposait la Porte, il ne voyait qu'un moyen de résoudre ces difiìcultés, et c'était de mettre fin au mandat de cette commission, en laissant à Vogol'ides toute la charge et toute la responsabilité des dispositions à prendre pour régler les questions concernant la Roumélie orientale.

41

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1025/300. Londra, 22 luglio 1879, ore 15,50 (per. ore 18,10).

Hier .enfin j'ai pu voir Salisbury pour lui communiquer le contenu du tèlégramme de V. E. en date du 16 (2), qui se réfère aux négociations pendantes entre la France et l' Angleterre d'un còté, et la Porte de l'autre et relatives aux firmans qui doivent fixer la position et l'autorité du nouveau ViceRoi d'Egypte. Le noble lord a commencé par m'assurer de nouveau que les firmans de 1866 et 1873 n'avaient pas été révoqués mais il s'agissait de leurssubstituer un ou plusieurs autres firmans qui contiendraient les dispositions essentielles des précédents. L'Angleterre de son còté consentait à une réduction des forces militaires du Vice-Rai et adhérait à ce qu'il n'ait pas l'autorisation de conclure des conventions commerciales sans l'approbation du Sultan: mais la question de l'hérédité du Vice-Royaume forme l'objet principal de la controverse. La Porte tenait à rétablir l'hérédité suivant la coutume musulmane, tandis que l'Angleterre ne pouvait transiger sur ce point et maintient au contraire l'édit suivant le droit de primogéniture octroyé au précédent ViceRoi. Rien jusqu'à présent n'avait été conclu à ce sujet. Quant au rétablissement des contròleurs en Egypte d'après le contrat Goeschen-Joubert, Salisbury

me dit que l'Angleterre avait du l'accepter, comme étant le résultat d'un engagement antérieur, car il avait été stipulé que dans le cas où le ministère de Nubar, composé d'éléments français, anglais, n'aurait 'pas pu se soutenir, le contròle ci-dessus aurait été rétabli. Aux observations que je faisais sur les obstacles que cette institution aurait pu apporter au règlement de la situation financière qui devait avoir lieu d'accord avec les autres Puissances, Salisbury répondit que le contròle n'avarit rien à !aire avec la commission internationale dont il ne pouvait ... (l) l'action générale qui restait entlièrement Ubre et indépendante.

(l) -Cfr. n. 26. (2) -Cfr. n. 19.
42

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 2363. Berlino, 22 luglio 1879 (per. il 26).

En me référant à mon rapport n. 2357 du 14 juillet (2) j'ai l'honneur de communiquer les nouveaux renseignements qui m'ont été fournis aujourd'hul par M. de Radowitz au sujet de l'Egypte.

La France et l'Angleterre ont donné leur assentliment au projet de décret annexé à l:a dépéche de V. E. n. 877 en date du 14 de ce mois (2). Le cabinet de Berlin trouve l'arrangement proposé irrégulier. Les cabinets de Paris et de Londres auront été probablement du meme avis, mais dans les conditions ftnancières de l'Egypte, il fallait avi:ser au plus pressé et prévenir que tout ne fllt compromis par un refus de tenir compte de la condition mise par MM. de Rothschild au versement du solde de l'emprunt resté entre leurs mains. Le gouvernement impérial n'a reçu que hier des rapports supplémentaires de son consul général au Gaire, contenant entr,e autres des détails sur quelque modification introduite dans l'art. ler du projet de décret préclté. Ils forment en ce moment l'objet d'un examen. Ainsi aucune décision n'a encore été prise, mais

M. de Radowitz croyait (c'était du moins son opinion particullère), que l'Allemagne adhérerait à son tour. Je suppose que, conformément à son mode de procéder dans cette question, le cabinet de Berlln se mettra d'accord avec l'Autriche.

C'est évidemment par euphémisme, que M. de Radowitz parlait d'irrégularité là oli il se produirait une illégalité, soit de la part du Khédive, diminuant ou supprimant les garanties des créanclers de la dette flottante, et donnant mème à la mesure un effet rétroactif; so i t de la part d es puissances qui approuveraient chez autrui ce qu'elles ne se permettraient pas de faire dans Ieur propre pays, sans aUer au devant d'une condamnation des tribunaux. D'ailleurs, comme le falsait observer notre Gouvernement (idée dans ilaquelle avait paru entrer M. de Radowitz quand je pressentais, il y a neuf jours, sa manière de voir) la situation du nouveau Vice-Roi, en suite de la révocation du ftrman de 1873 n'est pas telle qu'on puisse, sans éclaircissement ulérieur,

lui reconnaitre le droit de contracter des obligations touchant les propriétés domaniales. C'est en partant sans doute de ce meme point de vue que l'on me disait ici qu'il convenait avant tout d'attendre le résultat des démarches de la France et de l'Angleterre relativement au retrait du firman susmentionné, dont elles demandent le rétablissement dans celles de ses parties qui ont un caractère intemational. Si maintenant l'on se résolvait, sans plus tarder, à passer outre, malgré les diverses questions de droit et de fait qui je n'ai pas manqué de signaler, c'est que le gouvernement impér.ial ne voudrait pas se sépareir de la France et de l'Angleterre, et qu'il prévoit aussi le concours de l'Autriche.

Dans ce cas il nous serait assez malaisé de nous tenir à l'écart, mais V. E. saura trouver une formule d'adhésion qui compromette le moins possible les intérets présents et à venir que nous aurions à sauvegarder.

(l) -Gruppo lndecifrato. (2) -Non pubblicato.
43

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 2365. Berlino, 22 luglio 1879 (per. il 26).

Par son premier télégramme du 18 juillet (1), V. E. m'informe de nouveaux embarras survenus à Philippopoli et des instructions transmises à notre ministre à Constantinople pour que la Turquie se désiste de ses prétentions. Vous émettiez en meme temps l'espoir que les autres cabinets donneraient à leurs représentants près la Sublime Porte des instructions analogues.

J'ai parlé dans ce sens à M. de Radowitz. Aucun avis semblable n'était parvenu à Berlin. Il me manif.estait méme son étonnement que la situation se fftt si tòt modifiée lorsque, d'après les dernières nouvelles, les principaux dissentiments avaient été écartés en suite de l'adhés,ion de la Russie et de la France, entre autres sur le point que la majorité des voix sumrait dans le cas où le gouvemement jugerait à propos d'appeler les troupes turques dans la province pour y maintenir l'ordre. Maintenant, ce serait le délégué ottoman qui soulèverait des dimcultés en prétendant n'etre pas tenu à se conformer aux délibérations prises à la simple majorité. Tout cela n'est pas très-clair, et M. de Braunschweig n'en ayant pas référé ici, M. de Radowitz, s'abstiendrait de l'interpeller. Au reste le commissaire impérial, sauf en cas très urgent, n'a pas l'habitude de solliciter des instructions parce que, dit-H, l'expérience lui a démontré que souvent les difficultés tìnissent par s'aplanir sans qu'il soit nécessaire de demander les ordres du Gouvemement.

A propos de la Roumélie Orientale il me revient que soit ici, soit à St. Pétersbourg, on fait le splus grands éloges de notre délégué M. le ChevaIier Vemoni dont l'esprit de conciliation, le tact et la compétence dans ~es questions orientales sont hautement appréciés.

(l) Cfr. n. 26.

44

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 680/351. Londra, 22 luglio 1879 (per. il 26).

Nella conversazione che ieri io ebbi col Marchese di Salisbury, gli esposi le considerazioni contenute nel dispaccio di codesto Ministero in data del 14 corrente (S. Pol. n. 674) (l) e relative alla circolare colla quale Cherif Pacha comunicava, agli agenti delle potenze este,re al Cairo, il progetto di decreto richiesto dai Signori de Rothschild per garantire il loro imprestito del 1878 sui beni ceduti dalla famiglia Vice-Reale.

Il Nobile Lord sembrava considerare questo Decreto come perfettamente equo. Tuttavia scorgendo che la di lui decisione non era forse ancora assoluta, e pe,r non pregiudicare quella che un più attento esame avrebbe potuto suggerirgli, ho creduto opportuno di mandare in proposito al Capo del Foreign Off'ice un pro-memoria nel qua1e sono riepilogate tutte le considerazioni svolte nel summenzionato dispaccio.

Tosto che avrò una risposta, mi recherò a premura di rassegnarla all'E. V. Intanto, qualora la risposta del Marchese di Salisbury non giungesse in tempo opportuno o non fosse soddisfacente, e che si facesse premura al R. Governo per la richiesta approvazione del decreto Vice-Reale, mi pare che, non volendo rifiutarla, si potrebbero fare delle riserve per non pregiudicar gl'interessi di coloro che hanno dei diritti ad essere soddisfatti dei loro crediti sui fondi dell'imprestito Rothschild.

45

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI. AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1560. Terapia, 22 luglio 1879 (per. il 29).

La Sublime Porta non ha ancora risposto alle note che queste rappresentanze delle grandi potenze le hanno indirizzate per domandare che procedesse alla nomina dei plenipotenziarii che avevano a trattare la questione elleno-turca. E si ritiene che la relativa proposta si trovi tuttavia a palazzo. Il secondo plenipotenziario della Grecia, signor Brallas Armeni, è intanto venuto a Costantinopoli, ed egH ed il signor Condouriotis sono pronti ad iniziare i negoziati tostoché i rappresentanti della Turchia siano nominati.

Nulla di rimarchevole è occorso nell'intervallo; se non che s'intende da varie parti il governo ottomano stare aumentando le sue forze verso la frontiera ellenica. Si crede che verso Giannina si trovino attualmente, fra truppe regolari ed irregolari, 20.000 uomini. In questi giorni varii battaglioni furono

imbarcati con destinazione di Volo. E sono assicurato che numerose armi sono distribuite fra gli albanesi mussulmani dalle parti deU'Epiro. Il ministro degli affari esteri interpellato viguardo a siffatti procedimenti rispose queste cose trattarsi a palazzo all'insaputa della Sublime Porta. Né v'ha dubbio che il governo ottomano si sta preparando all'eventualità che l'Europa creda opportuno di abbandonare alla sorte delle armi l'esecuzione dell'articolo XXIV del trattato di Berlino.

(l) Non pubblicato.

46

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO

T. 415. Roma, 23 luglio 1879, ore 23,15.

Réponse à votre rapport n. 609 (l). Maintenez le Vice-Roi dans les bonnes dispositions qu'il vous a témoignées au sujet de la réunion d'une commission internationale d'après le principe admis dans le protocole 18 de Berlin. La distinction entre une commission liquidatrice et une commission d'examen serait de nature à soulever des difficultés qu'il est dans l'intérét de tout le monde d'écarter. Il est au contra;ire essentiel que le mandat de la commission soit déterminé autant que possible dans les termes mémes du dit protocole. C'est de l'examen des réclamations des créanciers et des moyens de les satisfaire que ressortira nécessairement la mesure dans laqueUe une satisfaction équitable pourra étre donnée à tous les intérets. La position qui est faite au nouveau Vice-Roi par le retard que met la Porte à lui octroyer le ftrman forme actuellement un obstacle à l'initiative de Son Altesse dans une matière qui ne saurait étre réglée que par un arrangement international. Il ne faudrait pas cependant s'exagérer la diftlculté naissant de cet état de choses. L'importance que l'on attribue généralement au prompt et équitable règlement des questions financières nous fait env,isager comme une chose très-désirable que les pouvoirs concédés par le Sultan en 1873 au Vice-Roi Ismail soient confirmés sans retard à son successeur. Nous serions méme disposés à exercer à Constantinople une action dans le sens susindiqué, si nous pouvions avoir la certitude que le .nouveau Vice-Roi ferait usage de ses prérogatives pour prendre l'initiative de l'arrangement que nous n'avons jamais cessé de suggérer. Vous pourriez faire des ouvertures confidentielles au Khédive en ce sens, profitant de l'intimité des relations que vous avez établies avec Son Altesse.

Quant aux contròleurs créés par la suite de l'arrangement Goeschen-Joubert, on ne saurait contester que la demande de leur rétablissement contient une renonciation implicite à la prétention de donner de nouveau à l'Egypte des ministres européens. A ce point de vue il n'y aurait pas lieu à soulever des objections, d'autant plus que l'opinion des Cabinets qui ont une certaine analogie avec le nòtre ne semble pas favorable à l'idée de formuler des réclamations sur ce point spécial.

(l) Non pubblicato.

47

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

D. 676. Roma, 23 luglio 1879.

Lessi con particolare interesse il rapporto del 14 di questo mese, al N. 347 della presente serie (l), col quale V. E. riferiva il sunto d'una conversazione avuta col ma,rchese di Salisbury sugli affari d'Egitto.

Da quel rapporto, cui risposi ieri sera col telegramma (2) che qui confermo, apparisce che il Gabinetto britannico si propone d'insistere per conservare al nuovo Khedive i diritti ed i privilegi derivllinti dai firmani del 1866 e del. 1873. Lord Salisbury parrebbe però disposto, all'occorrenza, a fare qualche concessione alla Porta, sia rispetto alle forze militari dell'Egitto, sia quanto alla facoltà del Viceré di stipulare delle convenzioni internazionali.

Le dichiarazioni che abbiamo fatte anteriormente a Costantinopoli ci farebbero preferire che nulla venisse cambiato nel regime dell'Egitto. Ma quando pure apparissero indispensabili dei cambiamenti, noi non potremmo considerare come tali le modificazioni aventi per iscopo di limitare l'autorità del Khedive in materia di convenzioni internazionali. Fra le altre cose vi sarebbe da temere per gli accordi relativi alla riforma giudiziaria i quali, non avendo che un carattere temporaneo, esigono talvolta emendamenti ed aggiunte delle quali la esperienza dimostra la necessità. Se questi accordi non potessero essere presi che trattando a Costantinopoli, ad ogni istante rinascerebbero gli ostacoli rimossi dal firmano del 1873, e l'opera sì delicata della riforma ne soffrirebbe danno.

Prego V. E. d'intrattenere Lord Salisbury di ques·to argomento e di procurare di indurlo a prendere in considerazione il punto di vista nel quale ci collochiamo per misurare tutta l'importanza che v'ha di mantenere al Khedive la facoltà di contrarre degli impegni internazionali.

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L'INCARICATO D'AFFARI A VIENNA, CURTOPASSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1097. Vienna, 23 luglio 1879 (per. il 27).

Sebbene i giornali di jeri fossero già stati al corrente del passo fatto il 19 corrente a Costantinopoli dai Signori Ambasciatori di Franc·ia e d'Inghilterra, i quaU con nota identica intimavano alla Sublime Porta di dare loro

conoscenza del nuovo firmano relativo all'Egitto nello spazio di tre giorni, questa Cancelleria di Stato non ne aveva ricevuto alcuna notizia dal Conte Zichy. Essendo giunto il primo al Ministero ed avendone dato confidenziale conferma al Barone Calice, questi ebbe a esprimermi i suoi ringraziamenti.

Chiesi quindi a S. E. quale fosse il pensiero del Conte Andrassy in presenza dell'azione separata che i Gabinetti di Parigi e di Londra esercitavano con tanta persistenza in una questione nella quale l'Austria-Ungheria e l'Italia hanno riunito i loro sforzi per ricondurla sul terreno della competenza comune europea e, in nome dell'E. V., rinnovai la dichiarazione che per noi si annette gran pregio a battere la stessa via del Governo I. e R. in siffatta questione.

Ecco quanto il Barone Calice ebbe a rispondermi: il Gabinetto di Vienna aveva, al pari di noi, sino dall'or1gine della crisi egiziana, riconosciuto tutta l'irregolarità della condotta delle potenze occidentali, le quali, senza consultare né avvertire le altre, avevano assunto un contegno poco consentaneo alla solidarietà che gli affar,i di Egitto richiedevano per assicurare un componimento celere e soddisfacente della questione. Ciò nulla meno, allo scopo di evitare nuove difficoltà e per non intric!llre maggiormente quelle esistenti, erasi, sulle prime, astenuto d!lil fare alcuna osservazione ai Governi francese e inglese. Se non che, verificatasi di nuovo l'azione separata di questi in occasione della richiesta alla Sublime Porta di introdurre nel nuovo firmano d'investitura le clausole essenziali che si trovavano nei firmani annullati, il Barone Calice fu incaricato di far intendere officiosamente ai rappresentanti di Francia e d'Inghilterra che sarebbe tornato più grato al Conte Andrassy d'avere contezza anteriore dei passi che quelle potenze andavano facendo anziché après coup. I Signori Teisserenc de Bort e Elliot si astennero da qualsiasi risposta; il secondo pertanto leggevagli Sabato scorso un dispaccio nel quale il Gabinetto di St. James dichiara che esso e quello di Parigi, nell'agire isolatamente, non avevano avuto altro in vista che l'interesse gene!I'ale, poiché i loro sforzi e le loro mire tendevano ad assicurare all'Egitto quei privilegi e prerogative indispensabl:li all'assestamento della questione fl.nanziar!ia; quel documento accennava poi, a mo' di scusa, al carattere di somma urgenza che le trattative pendenti colla Sublime Porta richiedevano.

Secondo il Ball'one Calice non v'ha ragione di risent!irsi oggi più che il giorno in cui fu esercitata la prima volta l'azione separata di quei due Governi.

Dopo avermi espresso il suo compiacimento pel nostro desiderio di continuare nell'intesa tra Vienna e Roma in ordine agli affari d'Egitto, mostravasi egli oltremodo contento di poterei dare una novella prova che siffatto desiderio è diviso dal Conte Andrassy.

È così che jeri l'altro un dispaccio destinato ad essere comunicato all'E. V., fu spedito al Principe Wrede. Esso 'reca che il Gabinetto di Vienna apprezza altamente il progetto del Governo di S. M. il Re relativo aH'assestamento della questione finanziaria in Egitto; se non che il Conte Andrassy sarebbe di parere di togliere qualsiasi carattere internazionale aHa commissione di uomini speciali, che dovrà essere costituita, e desidererebbe che i delegati siano scelti dalle varie potenze, ma nominati e retribuiti dal Vice-Re. Senza aver fatto cenno dell'autore del progetto in discorso il Signor Ministro, assicuravami il Barone Calice, può già contare sull'adesione della Germania e della Gran Bretagna alle sue proposte (1).

(l) -Non pubblicato. (2) -T. 414, non pubbllcato.
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IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 1563. Terapia, 23 luglio 1879 (per. il 29).

Pel mio rapporto delli 9 del presente N. 1547 (2) ebbi l'onore di intrattenere il R. Ministero delle voci erano corse circa i pretesi intendimenti sulla Tunisia e specialmente riguardo al progetto di trarre da quello stato una guardi:a del corpo di Arabi.

È indi venuto a mio conoscenza il Gran Vizir avere infatti a più riprese tentato di far cadere la conversazione coll'Ambasciatore di Francia sulle cose di Tunisi, insinuando che la Turchia e la Francia potrebbero stabilire sopra di esse degli accordi analoghi a quelli che intervennero f~a la Turchia e l'Inghilte,rra in altre parti. Il Signor Fournier respinse sempre in modo reciso qualunque entratura in questo senso, a~llegando fra le altre ragioni esse·rvi altre Potenze le quali avevano grandi interessi in quelle regioni, né potersi trattare senza l'intervento di quelle. Arduo sarebbe per me il dire se quelle parole del Gran ViZJi.r fossero inspirate da personali velleità oppure da concetti provenienti da altre parti.

Quanto al progetto di stabilire a Palazzo una guardia di Arabi Tunisini l'impressione fu tale che pare Sua Maestà ne abbia grandemente ridotte le proporzioni, ed invece di farne venire una quarantina sopra una nave dello Stato, non saranno che nove o dieci che verranno per le linee di vapori ordinarii (3).

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IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA

T. 416. Roma, 24 luglio 1879, ore 17.

En nous communiquant la formation du nouveau Cabinet Bratianu, l'agent roumain nous a expliqué la nécessité dans laquelle se trouvait le nouveau mi

«La formula, che il Conte Andrassy ha adottato per dare un carattere pratico al pro.;e:to di cui si tratta, coincide manifestamente col nostro pensiero. Epperò lo La autorizzo, Signor Incaricato d'Affar!, a dichiarare a S. E. che la proposta sua è da noi accolta assai volentieri e col desiderio che, rimosse le difficoltà preliminar! cui accennai in altri miei dispacci e segnatamente in quello del 1° luglio n. 775, possa la proposta stessa tradursi sollecitamente in atto».

nistère de demander une courte prorogation des Chambres. Ce délai fixé à un seul mais ne pourrait produire, espérait-il, la mauvaise impression qu'aurait fait une prorogation plus longue ou indéterminée. Nous désirons dans l'intéret meme de la Roumanie que le Ministère liberai ainsi reconstitué, parvienne à vaincre les difflcultés que le Cabinet précédent a rencontrées et que le temps de la prorogation puisse etre utilement employé à assurer la majorité voulue à tel projet qui donne aux puissances la satisfaction qu'elles ont elles-memes indiquée et qui a formé la base de leurs derniers pourpar:lers. En encourageant les ministres de Son Altesse dans l'accomplissement d'une oeuvre dont dépend le règlement définitif de la position que l'Etat roumain doti avoir, veuillez vous expliquer dans le sens de ce télégr:amme.

(l) Con d. 786 del 30 luglio Maffei informò Curtopassi che Wrede gli aveva comunicato il dispaccio d! Andrassy e aggiunse:

(2) -Non pubblicato: disegno attribuito al Sultano della riunione del vilayet di Tr!poll alla Tunisia. (3) -Con d. 901 del 21 luglio Cairoli aveva comunicato a Corti: «Le notizie che noi abl>iC~mo ricevuto fin qui da Tunisi e di cui è cenno nei documenti diplomatici, comunicati a codesta R. Legazione, non ci sembrano tali da rossicurarci circa la conservazione dello statu quo nella Reggenza. La S.V. Illustrissima ben sa che l'Italia è altamente interessata al mantenimento dello statu quo nella Tunisia; e quindi tutto ciò che riguarda lo stato delle cose tunisine forma sempre l'oggetto della nostra più seria attenzione. Laonde io La prego di voler continuare a raccogliere ed a fornirmi tutte quelle notizie, che si riferiscono ad un argomento di tanta importanza per noi. »
51

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1036. Alessandria, 25 luglio 1879, ore 10,30 (per. ore 12,30).

Je viens de faire au Vice-Roi des ouvertures dans le sens du télégramme de V. E. du 23 (1). Le Vice-Roi m'a dit etre telLement décidé à prendre l'initiative pour demander une commiss,ion internationale de \U.quidation, camme je vous ai informé par mon rapport du 13 (2), qu'il a adre,ssé la demande aux Gouvernements anglais et français, avant meme d'attendre solution de la question du firman.

52

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1040. Costantinopoli, 26 luglio 1879, ore 15,05 (per. ore 22,20).

n me revient d'une manière très-secrète qu'un accord sera probablement établi entre la Porte et les ambassadeurs de France et d'Anglete,rre au sujet du firman pour l'Egypte sur les bases suivantes: maintien de l'ordre de succession directe; droit de faire les conventions avec les Etats étrangers, à condition de les notifier à la Sublime Porte avant la promulgation; faculté d'administrer les finances, mais interdition de faire des emprunts, sauf pour régler la situation présente avec le consentement des créanciers; défense de céder aucune des prérogatives souveraines ni du territoire faisant partie de la ViceRoyauté (3).

7 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. XII

(l) -Cfr. n. 46. (2) -Non pubblicato. (3) -Con t. 1057 del 31 luglio Corti comunicò che la Porta gli aveva ufficialmente notlftcato il firmano per l'Egitto il cui contenuto era conforme a quanto indicato in questo telegramma.
53

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1043. Londra, 27 luglio 1879, ore 0,11 (per. ore 4,20).

Conformément au télégramme de V. E. en date du 22 courant (l) j'ai demandé aujourd'hui à lord Salisbury si c'était vrai que le Sultan entendait òter au nouveau Vice-Roi la faculté de faire directement des conventions avec les Puissances étrangères, ce qui donnerait lieu aux inconvénients signalés par V. E. dans son télégramme par ra.pport à l'organisation judiciaire. Salisbury me répondit, en me communiquant le dernier télégramme qu'il venait de recevoir de Layard, d'après lequel la Porte consentirait à accorder au Vice-Roi le droit de stipuler des conventions, à la condition qu'elles lui soient préalablement communiquées, non pas pour obtenir l'autorisation de les conclure, mais seulement pour reconnaitre si e1les ne contiennent rien de contraire aux intéréts de l'Empire. A ce sujet Sali:sbury m'a de nouveau répété qu'il nous engageait à agir de notre còté auprès de la Porte, afin que le firman qui doit régler la position du Vice-Roi ne contienne rien qui puisse étre lésif aux intérets des autres Puissances. J'ai pris cette occasion pour rappeler à Salisbury qu'il devaU encore une réponse au pro-memoria du 22 courant, relatif au projet de décret du Gouvernement égyptien pour garantir l'emprunt Rotschild. Salisbury m'a promis cette réponse mais en attendant, il m'a dit que l'Angleterre avait cru devoir y donner son adhésion, vu que ces décrets ne feraient que sanctionner un droi:t abrogé. Ayant demandé ensuite des nouvelles de la question grecque, il m'a répondu qu'on était dans la méme confusion à ce sujet. Il me parait aussi que les affaires de la Roumélie orientale ne marchent pas très-bien. Enftn il me revient que la Russie a soumis à l'Angleterre la proposition de nommer la nouvelle commission pour fixer la fronti.ère auprès de Silistrie.

54

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

D. 882. Roma, 27 luglio 1879.

Ho l'onore di segnar ricevuta del rapporto politico, n. 2356, in data del 14 corrente (2), che l'E. V. mi diresse per informarmi della risposta data dal Signor di Radowitz circa la continuazione dei lavori di delimitazione del Montenegro.

Sifiatta risposta, qualora non sia stata l'effetto di un'inavvertenza da parte del Reggente il Dipartimento Imperiale degli Affari Esteri, sembrerebbe dettata dal desiderio di renderei sempre più persuasi che, per rispetto alle cose del

Montenegro, la Germania ha indissolubilmente legato la sua politica a quella del Gabinetto di Vienna. Fortunatamente l'Austria si è accostata essa stessa alla proposizione tanto pratica ed equa del nostro Commissario; e per tal modo noi possiamo ogg<i con soddisfazione veder formato un accordo generale circa la proposta summentovata.

La ripresa dei lavori di delimitazione fra la Turchia ed il Montenegro segna un passo importante verso la paciftcazione completa e durevole delle provincie ottomane limitrofe del Principato. Ed è appunto per questo rispetto che la ripresa dei lavori offriva per l'Italia un'interesse che non ci e~ra lecito di trascurare.

(l) -Non pubblicato ma cfr. n. 47. (2) -Non pubblicato ma cfr. n. 7.
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IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

D. 883. Roma, 27 luglio 1879.

Ringrazio in particolar modo l'E. V. dei particolari fornitimi con Rapporto del 14 luglio n. 2357 (1), circa 1la conversazione che Ella ebbe col Signor Radowitz sugli affari d'Egitto.

Noi pure ci eravamo avveduti da gran tempo che sarebbe stata vana aspettazione lo attenderci dall'azione intrapresa dalla Germania verso l'Egitto, con la protesta del 23 Maggio quegli effetti che essa avrebbe potuto produrre solamente se fosse stata continuata nel senso di sostituire l'accordo delle Grandi Potenze al concerto separato della Francia con l'Inghilterra. L'esito che per ora se ne scorge lascia anzi nascere il dubbio che questo concerto separato abbia ricevuto indirettamente nuovo vigore appunto dall'atteggiamento del Gabinetto di Berlino. Ma checché ne sia di ciò, se noi abbiamo voluto soffermarci ad esaminare retrospettivamente le cause di una situazione di cose sulla quale non può esistere alcun dubbio, ciò è solo per mettere in sodo questo fatto che nella questione egiziana il Gabinetto di Berlino subordina il suo contegno a quello dell'Austria-Ungheria, con la quale per una grande analogia di interessi e di posizione noi abbiamo mantenuto finora vivo uno scambio cordiale di idee. Se questo scambio condurrà a buoni effetti, troveremo così nella presente questione anche il concorso della Germania.

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IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

D. 911. Roma, 28 luglio 1879.

Col rapporto del 18 luglio n. 1557 (2), la S. V. espone Le probabili considerazioni per le quali la Sublime Porta resiste a che la commissione europea

nella Rumelia orientale dia al suo proprio mandato tutta queila estensione che è negli intendimenti comuni delle potenze.

Egli è bensì vero che un perfetto e preliminare accordo circa il nuovo mandato della commissione non intervenne con la Porta. Questa però non deve avere dimenticato come la proposta di rimandare la commissione, insieme al governatore, in Filippoli sorgesse appunto al momento in cui veniva abbandonata altra proposta quella cioè di una occupazione militare mista. In quelle condizioni non era possibile e sarebbe stato imprudente il voler discutere minutamente delle attribuzioni della commissione. Il suo mandato era determinato dallo scopo stesso pe~ il quale la commissione doveva trasferirsi di nuovo a Filippopoli. Fu certo spiacevole cosa che una discussione si impegnasse fra i commissari relativamente alle loro istruzioni; ma il governo del Re, adoperandosi ad appianare le difficoltà che dalla discussione stessa erano sorte, avea reso anzitutto un segnalato servizio alla Porta ottomana, la quale, prima e più d'ogni altra parte interessata, dovrebbe mettere ogni sua cura a che una situazione tanto delicata quale è quella creata dall'ordinamento stabilito per la Rumelia orientale, possa rassodarsi mercè l'influenza ed il prestigio che l'Europa ha voluto adoperare per guarentire l'opera sua contro i molti pericoli interni ed esterni che la circondano.

(l) -Non pubblicato ma cfr. n. 3. (2) -Cfr. n. 31.
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L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1057. Bucarest, 29 luglio 1879 (per. il 3 agosto).

Nei ripetuti abboccamenti che ebbi col signor Boeresco, dacché questi riprese la direzione del ministero degli esteri, non ho negletto di esporre al nuovo ministro, come già lo praticai coi suo predecessore, i concetti del Governo del Re in ordine alla inserzione nello statuto rumeno del principio proclamato dall'art. 44 del trattato di Berlino.

Ed ispirandomi alle considerazioni svolte nei dispacci ministeriali di questa Serie nn. 251, 253 e 254 (l) mi sono adoperato a richiamare, non solo l'attenzione del signor Boeresco e di altri suoi colleghi, ma anche quella degli uomini più importanti dei diversi partiti, sull'interesse evidente che ha il nuovo Stato rumeno di rispondere alla legittima aspettazione di tutti i gabinetti, se intende di consolidare la sua indipendenza.

Al signor Boeresco, come ad altri ministri, detti pure confidenziale comunicazione del telegramma che V. E. si compiacque indirizzarmi la sera del 24 (2), e pel di cui contenuto già trasmesso qui dal signor Obedenare, sono incaricato di porgerle, signor ministro, i ringraziamenti del governo principesco.

Le risposte costantemente date dal signor Boeresco agH apprezzamenti da noi emessi furono sempre identiche a quelle che ebbi cura di riassumere nel

mio rapporto n. 1055 (1). Egli rilevò che, quantunque spinoso e molto delicato fosse i:l compito del nuovo ministero, che si è trovato fin dal bel principio innanzi ad una forte corrente contraria che la passata amministrazione non riuscì a dominare, pure esso è pervenuto a ristabilire una certa calma nei partiti con la semplice enunciazione del suo programma. Che il governo desidera inoltre, e nulla lascerà intentato a questo scopo, di fare inserire nello statuto il principio sancito dall'art. 44 del trattato di Berlino; ma che esso deve, d'altra parte, tenere anche conto in una certa misura dell'opinione generale dell'intera nazione che reclama energicamente la tutela degli interessi economici del paese. Le medesime risposte vengono fatte al conte Hoyos, ed agli altri miei colleghi.

Ieri poi il ministro degli esteri è venuto a pregarmi d'informare telegraficamente V. E. che, in seguito a deliberazioni prese in consiglio, egli era in procinto di partire per Vienna, Berlino, Londra, Parigi e Roma, onde porgere schiarimenti più intimi ai diversi gabinetti in ordine agli intendimenti che il nuovo ministero ~rumeno si riserva di far prevalere nelle camere di revisione. Codesti intendimenti sarebbero tradotti in atto da un progetto di legge la di cui portata venne già analizzata dalla C'ircolare della quale rimisi il testo a V. E. col cennato mio rapporto N. 1055.

Insistendo perché io telegrafassi al R. ministero la sua partenza da Bucarest, il signor Boeresco non mi disse, ma mi lasciò intendere, che sperava ricevessi una risposta incoraggiante da V. E. a questo riguardo.

Assicurandolo che avrei tosto aderito al suo desiderio (e così feci col telegramma che ieri stesso indirizza,! all'E. V.) (l) rilevai, a1l tempo stesso, che molto probabilmente il mio telegramma rimarrebbe senza risposta. Ciò non ostante io non poteva dubitare che, se egli vorrà recarsi a Roma, vi troverà cordiale accoglienza, ed il rinnovamento degli amichevoli consigli che, per mezzo mio,

V. E. si è affrettata di far pervenire al governo del Principe.

(l) -Cfr. serie II, vol. XI, n. 801; gli altri dispacci non sono pubblicati. (2) -Cfr. n. 50.
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IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

D. 884. Roma, 30 luglio 1879.

Mentre sono grato assai all'E. V. per l'interessante rapporto del 16 di questo mese n. 2359 (2), stimo utile di bene chiarire quale dai precedenti carteggi, consta essere presentemente la situazione del Gabinetto italiano rispetto alla questione rumena.

Il Governo del Re volle riservarsi libertà di azione per ciò che sarebbe per occorrere dopo che si fosse esaurita l'azione comune di cui accettava l'impegno coll'aderire all'invito dell'Inghilterra e della Francia. Però, come trattavasi di pratiche dalle quali, sia nel concetto, sia nei termini adoperati dalle due Potenze, appariva escluso ogni carattere comminatorio, così il R. Governo non

ebbe l'opportunità di prendere in esame l'eventualità di passi che avessero potuto avere un siffatto carattere, nè ha mai inteso di pregiudicare la sua libertà di azione con una dichiarazione che egli si è astenuto in modo assoluto di fare.

Intanto negli avvenimenti parlamentari prodottisi a Bukarest, si ebbero i primi effetti della posizione assunta dai Gabinetti. Questi si trovano in presenza di una situazione che essi vorranno certlamente esaminare con calma; ed a provocare siffatto esame sembrano indirizzate le prime dichiarazioni del Ministero rumeno appena ricostituito. Noi gradiremmo assai mantenere! in uno scambio di idee con il Governo germanico il quale certamente in questa questione non può essere animato che da un sentimento di equità e di conciliazione.

(l) -Non pubblicato. (2) -Cfr. n. 21.
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L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 398. Pietroburgo, 30 luglio 1879 (per. il 6 agosto).

Con telegramma del 13 (l) e con dispaccio del 14 corrente n. 413 di questa serie (2), l'E. V. mi diede l'incarico di chiedere l'avviso del governo imperiale di Russia sulle varie questioni che solleva il progetto di decreto del nuovo Kedive d'Egitto, comunicato alle potenze con circolare di Scerif pascià, a tenore del quale sarebbero dichiarati insequestrabili i beni ceduti dall'ex vicerè Ismail pascià e dalla sua famiglia a guarentigia dell'imprestito contratto colla casa Rothschild.

n signor de Giers, con cui mi intrattenni intorno a queste questioni, mi espresse il modo di vedere del governo imperiale di Russia.

S. E. premise che il governo russo non ha in questa questione che un interesse, per dir così, teorico, giacché non esistono crediti di sudditi russi verso l'Egitto o sono ben pochi. Ciò posto, non appartiene alla Russia, dissemi il signor de Giers, di prendere un'iniziativa qualsiasi in ordine a tali questioni; ma il governo dell'Imperatore si associerà volontieri al partito che riunirà i suffragi delle altre grandi potenze e che parrà più atto a tutelare gli interessi sia generali che particolari.

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L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (3)

R. 399. Pietroburgo, 30 luglio 1879 (per. il 6 agosto).

Ho l'onore d'informare l'E. V. che il ministro imperiale degli affari esteri di Russia ha diramato, in data d'oggi, una ciJrcolare ai rappresentanti russi a

Berlino, Vienna, Parigi e Londra avente per iscopo di impegnare i Governi di Germania, d'Austria-Ungheria, di Francia e d'Inghilterra a dare 'istruzioni ai loro rispettivi delegati presso la Commissione di delimitazione del Montenegro, perché questi abbiano ad associarsi alla proposta fatta dal commissario italiano, relativamente al modo di procedere nei lavori di delimitazione, alla quale si riferiscono, in primo luogo il telegramma dell'E. V. del 5 (1), ed in ultimo il mio dispaccio del 13 luglio corrente S. P n. 391 (2).

(l) -Cfr. serle II, vol. XI, n. 804. (2) -Non pubblicato. (3) -Ed. in LV 27, p. 589.
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L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A TUNISI, MACCIO', AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 91. Tunisi, 30 luglio 1879 (per. il 3 agosto).

Ho ricevuto il riverito dispaccio dell'E. V. del 21 di questo mese n. 41 (2), e la ringrazio di avermi con lo stesso comunicato il rapporto del R. Ministro in Costantinopoli concernente le voci corse di un progetto di unione del vilayet di Tripoli alla Tunisia per farne una importante provincia turca.

La stessa notizia per quanto destinata a far sensazione specialmente nella Reggenza, fu qui divulgata il 2, ma nessuno vi prestò fede. Fu per questo che io non ne tenni proposito nei miei rapporti, né mi parve necessario di riferire l'origine che le si attribuiva. Si diceva i:J.fatti che fu creata a comodo di causa di qualche istrumento del Consolato di Francia che ne aveva bisogno per dare al Signor Roustan un motivo di accorrere dal Bey intimorito, ed offrirgli, come fece, il protettorato della sua Nazione. Il modo usato sarebbe stato questo. Da Parigi si scriveva del progetto in questione ad un giornale inglese; appena questo inserì la relativa corrispondenza, si fece lanciare un telegramma dell'Agenzia Havas per informarne l'Europa, e intanto che qui si profittava della emozione cagionata, giungeva la smentita del Governo ottomano, il quale fu forse più d'ogni altro sorpreso di vedersi attribuita una idea che non gli era mai balenata in mente.

Ecco qual'è il significato che si dette a Tunisi alla notizia in discorso.

Anche ciò che si disse su un contingente di 40 uomini tunisini presi dalle varie tribù della Reggenza per far parte della squadra del corpo del Sultano non parve esatto.

Il Gran Vizir che nel parlare col suo Sovrano della bravura degli Arabi nel cavalcare, lo vidde desideroso di ammirarli, scrisse di mandare a CostantinopoLi qualcuno dei più esperti cavalieri della Tunisia. Fu allora che venne preparata la spedizione di pochi uomini e cavaUi la quale servì al Console di Francia come di un argomento di più per lamenta,re nella nota del 14 giugno, annessa al mio rapporto del 18 dello stesso mese (2), le prodigalità e le spese eccessive del Governo del Bey. Intanto che tutto si disponeva per !'<invio a Costantinopoli, col vapore tunisino il «Bescir », fu riconosciuto che lo stato In cui que1la nave si trova non la rende molto atta ad intraprendere tal viaggio, e quindi H Primo Ministro entrò in trattative colla Compagnia Florio, che mediante la spesa di

4640 franchi assunse di portare a CostantinopoU quindici animali fra cavalli, cavalle e mule e diciassette uomini. Di questi la maggior parte non sono che mozzi di stalla destinati a ritornare nella Tunisia, se il Gran Vizir non dispone altrimenti. I cavalii, imbastarditi come tutti quelli della mode,rna Tunisia, non hanno niente di distinto da poter interessare S. M. il Sultano, avvezzo a possedere ciò che offre di più puro la razza araba; per cui non tarderanno a divenir proprietà di qualche subalterno funzionario di palazzo.

Questo è quanto mi consta in proposito, e la cosa ha qui avuto luogo senza alcun rumore, sapendosi del resto non essere insolito che il fare di tanto in tanto qualche regalo di questo genere alla Corte del Sultano, è nelle consuetudini del Governo Tunisino.

Altre rimostranze non vi furono da parte del Consolato di Francia fuori di quelle contenute nella menzionata nota, ma la loro vera origine la ebbero dalla comunicazione fatta dal Primo Ministro alla Commissione finanziaria intorno alla insufficienza di fondi per pagare le cedole dell'interesse del semestre del debito pubblico; e poiché volevasi porre in rilievo la poca misura del Bey nello spendere, venne a proposito di parlare anche dell'invio di doni a Costantinopoli, su di che mi risulta aver Sua Altezza risposto al Signor Roustan trattarsi di cosa alla quale suppLiva coi denari della sua cassetta privata, e sembrargli perciò argomento da dovere sfuggire ad ogni discussione.

(l) -Cfr. serie II, vol. XI, n. 762. (2) -Non pubblicato.
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IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA (l)

D. 681. Roma, 31 luglio 1879.

L'ambasciatore d'Inghilterra è venuto da me, pochi giorni or sono, manifestandomi il desiderio di conoscere gli intendimenti della presente amministrazione rispetto alla controversia turco-ellenica. Ed io colsi assai volentieri la opportunità, che in tal modo mi si offriva, per far schiettamente conoscere al mio interlocutore il nostro pensiero intorno a codesto grave argomento.

In questi ultimi giorni appunto, rispondendo ad interpellanze rivoltemi, così neLla camera dei deputati, come nel senato, io avea enunciato dichiarazioni dalle quali era agevole argomentare quale sarà per esser la nostra linea di condotta negli affari di Grecia. Mi riferii adunque, nel rispondere a sir

A. Paget, a quelle mie dichiarazioni.

La nostra politica, gli dissi, vuole essere essenzialmente una politica di conciliazione e di pace: epperò noi abbiamo fiducia di poter procedere d'accordo con la Gran Bretagna, la quale mira allo stesso intento. E poiché mi premeva che di ciò sir A. Paget fosse ben persuaso, mi sono studiato di fargli comprendere come da noi si annetta grandissimo pregio alla continuazione, tra i due gabinetti, di una azione concorde. Però, noi non potevamo dimenticare che, in quanto concerne la questione ellenica, il trattato di Berlino ci addita una norma direttiva, alla quale dobbiamo con tanto maggior impegno attenerci, in quanto che furono i plenipotenziari d'Italia e di Francia quelli che, nel con

gresso, pigliarono la iniziativa della proposta alla quale assentirono tutte le potenze, l'Inghilterra .compresa.

Senza obiettare a queste mie considerazioni, sir A. Paget si fece a propormi questo preciso quesito, se, cioè, la presente amministrazione italiana avrebbe professato, circa la nuova linea di confine da tracciarsi fra la Grecia e la Turchia, la stessa opinione a cui l'amministrazione precedente aveva, in ultimo, dichiarato di propendere. A mia volta, replicai all'ambasciatore britannico che, solleciti di promuovere quella soluzione che meglio corrisponda agli scopi eminentemente pacifici del trattato di Berlino, noi continueremo diligentemente le indagini, e terremo il debito conto degli studii e degli scambii di idee iniziati sotto l'amministrazione che ci ha preceduto. Però noi dovevamo pure mostrarci ossequenti alla opinione che in Italia si è, con non dubbii segni, appalesata. Rappresentante di uno Stato che giustamente si addita, siccome modello da imita,rsi, agli altri Stati che vogliono rettamente osservare le forme par1amentari, l'ambasciatore della Regina doveva, meglio di .chicchessia, rendersi ragione della efficacia che ha, per noi, questo lato speciale del problema. Nelle recenti discussioni, sia alla camera, sia al senato, esplicite furono le dichiarazioni che, a questo riguardo, vennero, senza distinzione di partiti, dai più opposti banchi; ed è certo che, se io stesso non avessi pregato l'onorevole proponente di non insistere nella sua mozione, avrebbe raccolto, in senato, la unanimità dei suffragi un ordine del giorno del conte Mamiani così concepito:

« Il senato, confidando che il ministro vorrà fare ogni opera perché prevalga nelle conferenze dei rappresentanti delle potenze la linea di frontiera stabilita dall'articolo 24 del trattato di Berlino e dal protocollo XIII, e perché siano mantenute le buone relazioni colle potenze amiche, passa all'ordine del giorno».

Il mio discorso e segnatamente queste mie ultime avvertenze, fecero, a quanto mi sembrò, assai viva impressione nel mio interlocutore, che prese da me commiato, mentre io gli rinnovavo la espressione del nostro cordiale desiderio di continuare col gabinetto britannico uno scambio di amichevoli comunicazioni anche rispetto alla questione ellenica.

Avrò probabilmente a porgerle, più tardi, più precise istruzioni intorno al presente argomento. Mi stava, intanto, a cuore di riferirle la mia conversazione con sir Augustus Paget, affinché l'E. V. ne fosse informata per il caso, sopratutto, in cui lord Salisbury si facesse ad intrattenerla di questa materia.

(l) Ed. in LV 27, pp. 811-812.

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IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A VIENNA, CURTOPASSI

D. 787. Roma, 31 luglio 1879.

Con telegramma del 28 di questo mese (l) la S. V. mi riferiva una comunicazione confidenziale che Le era stata fatta circa la questione relativa al confine bulgaro-rumeno presso Silistria. Il conte Andrassy pregava, però, che di tale comunicazione non si facesse uso prematuro, prima, cioè, che la proposta

presentata circa quella questione, dal gabinetto di Vienna al gabinetto di Pietroburgo, fosse stata oggetto da parte di quest'ultimo, di una risposta scritta.

La proposta del conte Andrassy sarebbe sostanzialmente questa. Senza eliminare, né pregiudicare in alcuna guisa la deliberazione presa, a maggioranza, dalla commissione di delimitazione, fin dallo scorso autunno, circa il tracciato della frontiera presso Silistria e circa la località ove soltanto stimavasi possibile la costruzione di un ponte tra le due rive del Danubio, il gabinetto di Vienna, volendo far cosa gradita al gabinetto di S. Pietroburgo, consentirebbe a che un nuovo studio sia intrapreso, sul terreno, dalla commissione stessa, con lo scopo di esaminare se effettivamente esista, come la Russia afferma, un'altra località propizia alla costruzione del ponte senza soverchia spesa per la Rumania. Però il conte Andrassy subordinerebbe la sua proposta alla condizione che, prima della riunione della commissione per l'esecuzione del suo nuovo mandato, la Russia dichiari di sottomettersi al voto della maggioranza, senza appello ulteriore.

La S. V. soggiungeva, nel suo telegramma, che il conte Andrassy sperava di poter fare assegnamento sulla nostra adesione, che però avrebbe desiderato di riceverne l'assicurazione positiva.

Quando, non ha guarì, il gabinetto di S. Pietroburgo rivolgevasi al R. governo, come alle altre grandi potenze, per sollecitare una revisione del lavoro già compiuto dalla commissione di delimitazione all'est di Silistria, fu risposto nel modo che apparisce dal dispaccio (qui acchiuso in copia) diretto al R. ambasciatore a Pietroburgo fin dal 19 di questo mese (l). Noi accettavamo l'invito del gabinetto russo; però le istruzioni del nostro commissario sarebbero state pur sempre concepite nel senso che debba attenersi al trattato ed ai protocolli di Berlino.

In presenza, ora, deHa nuova proposta di cui il governo austro-ungarico ha preso l'iniziativa, non abbiamo ragione di ricusare il nostro concorso ad un tentativo di conciliazione che mira a comporre una controversia da troppo tempo protrattasi. Epperò Le ho telegrafato (2) di dichiamre a S. E. il conte Andrassy che, qualora il gabinetto di S. Pietroburgo accetti la proposta stessa nei termini in cui essa ci fu comunicata, assai volontieri impartiremo istruzioni a,l R. delegato presso la commissione internazionale.

Intanto, e fino a che le risoluzioni del gabinetto di Pietroburgo non ci siano note, ci asterremo dall'entrare, circa questo argomento, in spiegazioni con gli altri gabinetti, a meno che da questi ci sia diretta, in proposito, alcuna interrogazione.

(l) Non pubblicato.

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L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 2367. Berlino, 31 luglio 1879 (per. il 4 agosto).

Le discours prononcé par V. E. à la séance du sénat, du 28 de ce mois, a produit ici la meilleure impression notamment en ce qui concerne la Rouma

nie. Votre langage, en effet, tout en témoignant de nos sympathies pour la principauté, implique que nous ne procéderons à l'établissement des rapports diplomatiques que lorsqu'elle aura rempli la condition stipulée dans l'art. 44 du tralté de Berlin.

M. de Radowitz, en me communiquant aujourd'hui cette impression, me disalt que, dans ces derniers jours. les chances d'un arrangement avaient gagné quelque terrain. Le nouveau ministre des affaires étrangères, par une circulaire de date très ·récente, s'engageait non seulement à la radiation de l'article 7 de la constitution roumaine, mais à lui substituer une déclaration conforme, si non à la lettre, du moins à l'esprit du traité du 13 juillet. C'était là le point de départ d'une entente. On ne saurait transiger sur :le principe de l'égalité pour la juissance et l'exercice des droits civils et politiques. Ce principe doit etre proclamé dans la constitution elle-meme. La circulaire de M. Boeresco ajoute qu'une loi spéciale en réglera l'application. Et à ce sujet on entre dans quelques indications auxquelles le cabinet de Berlin ne pourrait donner son approbation, entre autres au sujet d'un système de naturalisation individuelle. Il est parfaitement disposé, et il l'a déclaré à maintes reprises, à tenir équitablement compte d es circonstances particulières de la Roumanie; mais, à so n tour, du moment où celle-ci est appelée à faire officiellement partie de la grande famille européenne, elle doit donner des garanties sérieuses qu'elle saura remplir les devoirs d'une telle position. Ce sont là deux points de vue qu'il faut savoir concilier dans une juste mesure.

M. de Radowitz se plaisait à croire que M. Stourdza, qui part ce soir pour retourner à Bucarest, exercerait une salutaire influence dans ce sens. Ce ministre, resté membre du nouveau cabinet, a eu plusieurs entrevues avec le directeur politique du département impérial. On est tombé d'accord que les lois spéciales à soumettre aux chambres de révision, projets de lois qui seraient préalablement communiqués aux puissances, régleraient les trois points suivants en connexité avec la déclaration de principe:

lo Sauvegarder les intéréts et les droits des israélites étrangers, c'est-àdire des individus de confession israélite qui bien que n'aspirant pas à la nationalité roumaine, se trouvent sur le territoire de la principauté, et qui eux aussi sont soumis à bien des mesmes exceptionnelles qui n'atteignent pas leurs concitoyens de rite chrétien;

2° Traitement des israélites indigènes. Il ne s'agit pas de les naturaliser tous, mais dans un nombre qui soit jugé satisfaisant. Sous ce rapport rien de précis n'a été fixé, mais ici on ne considère que camme un minimum la combinaison restreinte à cinq catégories (projet Bratianu-Costinescu). Ces catégories devront aller plus loin. Ainsi, selon l'avis du cabinet de Berlin, le n. l devrait comprendre, non seulement ceux qui ont servi sous les drapeaux, mais ceux également qui ont tiré au sort. Bien entendu, il ne saurait etre question de naturalisation individuelle;

3° Les lois spéciales devront aussi indiquer les modalités à suivre pour les naturalisations ultérieures après la première journée. Dans tous les cas ni la France ni l'Allemagne n'accepteraient un stage de dix ans avant de donner

cours aux demandes de naturalisation; en outre elles ne comprendraient pas que les deux tiers de voix de la chambre fut indispensable pour approuver un décret de nationalité.

Dans ses entretiens avcc M. Stourdza, M. Radowitz n'a abordé que le còté plus général de la question et surtout la procédure à suivre, sans entrer dans trop de détails. Il appartiendra maintenant au gouvernement roumain de trouver lui-méme la formule qui réponde le mieux à la situation. M. Stourdza a montré les meilleures dispositions pour amener une entente dans l'ordre d'idées susmentionné.

En pareil état de choses, la première impression tout d'abord très défavorable d'un ajournement pour un mois des chambres, a été mitigée. On espère que dans l'intervalle le cabinet de Bucarest parviendra à s'entendre avec les puissances.

(l) -Non pubblicato. (2) -T. 424, non pubbllcato.
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L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 733/360. Londra, 31 luglio 1879 (per. il 5 agosto).

In uno degli ultimi colloqui che io ebbi con Lord Salisbury, non mancai di portare nuovamente la conversazione sulle condizioni attuali di Tunisi, chiamando particolarmente la di lui attenzione sul prepotente atteggiamento dell'Agente Francese Signor Roustan verso quel Governo, come risulta dalla lettera del Signor Cavalier L. Macciò annessa al dispaccio di codesto Ministero .in data del 7 luglio corrente (serie politica n. 668) (l). Domandai al nobile Lord se non gli sembrava che un tal modo di procedere accennasse una volontà ben determinata di esautorare il Governo Tunisino per avere un pretesto di appropriarsi l'amministrazione di quella Reggenza che diverrebbe cosi un annesso dell'Algeria.

Io feci inoltre osservare che i vasti progetti della Francia sull'Africa, si sono ultimamente manifestati colla recente nomina di una Commissione Governativa, composta degli uomini più eminenti e competenti per studiare un progetto di ferrovia destinata a collegare le sponde del Mediterraneo col Senegai e attraverso il centro del continente Africano. Ma una impresa così colossale non potrebbe reggere senza avere le due teste di linea assicurate, e sul Mediterraneo non vi è che la baja di Biserta che possa offrire un porto corrispondente allo scopo che vi si vorrebbe raggiungere con quella ferrovia.

Quantunque, a taluni l'eseguimento di un tal lavoro sembri, economicamente impossibile, atteso il costo che si giudica non inferiore a due Miliardi di Franchi, tuttavia è assai probabile che il Governo Repubblicano sosterrà quel progetto. Gli uomini che reggono la Francia sono troppo oculati per non

scorgere la necessità di dare un alimento alla irrequietezza innata de' Francesi, mediante qualche vasta impresa che lusingando i loro interessi ed il loro amor proprio li distolga da pericolose agitazioni politiche.

Il nobile Lord, benché molto riserbato, non parve indifferente a queste considerazioni. Egli mi disse che aspettava che il nuovo Agente Inglese a Tunisi avesse preso intiero possesso della sua carica, per formarsi un giudizio sulle condizioni di quel Governo e sulle tendenze di predominanza esclusiva che si manifestavano per parte degli agenti Francesi.

Già, più volte, io ebbi a notare a codesto Ministero, come il Capo del Foreign Olllce affetta di non mostrare grande interesse alla sorte di Tunisi; però io non dubito che il Governo inglese non vedrebbe con occhio tranquillo che qualche altra potenza ne assumesse il possesso esclusivo, ed il Marchese di Salisbury conchiudeva ordinariamente i suoi discorsi con me su quell'argomento, dicendo che egli, senza alcun dubbio, preferiva che la Reggenza continui a rimanere sotto la direzione dell'attuale Governo.

Intanto, nell'ultima conversazione che io ebbi con lui, in proposito, egli mi domandò, con qualche premura, se nulla io sapessi delle intenzioni della Porta di prendere pretesto dal disordine che esiste nel Governo della Tunisia, per assumerne l'amministrazione diretta. Io non era in grado di nulla dirgli, a tal riguardo, all'infuori di poche notizie raccolte in alcuni periodici.

Ad ogni modo, in tutto ciò si scorge che l'Inghilterra desidera, almeno per ora, conchliarsi la Francia, in vista specialmente del trattato di commercio che con questa essa deve rinnovare, il quale trattato avrà una grande influenza sulle condizioni dell'indust'ria inglese. Per cui ìl Gabinetto Inglese non sarebbe forse alieno dal fare, benché a malincuore, delle concessioni alla Francia nella Tunisia, alfine di mettere in salvo altri interessi vitali per la Gran Bretagna. Ma per altra parte io sono indotto a credere, come lo accennai poc'anzi, che desso vedrebbe con soddisfazione che altri mettessero incagli alle usurpazioni meditate dalla Francia. Ultimamente le Camere Francesi hanno votato un sussidio per una linea di vapori tra Bona in Algeria, Tunisi e Tripoli di Barberia.

Siccome importa assai all'Italia che queste non avvengano per la Tunisia, imperocché il colpo sarebbe grave assai per la indipendenza del nostro commercio e della nostra navigazione, nonché per alcune nostre industrie nella Reggenza, occorre di cercare il mezzo di ovviare a quel pericolo.

Allorché io aveva l'onore di presiedere il Consiglio de' Ministri, si era combinato di formare una società Italiana che avrebbe acquistato i terreni che circondano H Porto di Biserta, e di costituire, nell'interno della Reggenza, delle industrie agricole e minerarie che avrebbero messo in mano di Italiani delle posizioni importanti senza ledere però la autorità del Bardo. Ma dopo di me, questa idea venne abbandonata, come lo fu anche quella di formare una colonia Italiana nella Nuova Guinea della di cui miglior parte si sono g1a Impossessati gli Inglesi dopo che ebbero, ulteriormente, vento delle nostre ricerche.

Si potrebbe ripigliare il progetto di qualche stabilimento italiano nella Tunisia dandogli un carattere apparentemente privato. Se i nostri capitali non bastassero, sarebbe forse opportuno di chiamare in tale impresa Capitalisti Esteri, ma non Francesi, affine di creare, quivi almeno, degli interessi internazionali che la Francia non potrebhe !'overchlare.

Bisognerebbe ancora esaminare se non sarebbe opportuno che la Porta affermasse maggiormente la sua supremazia sulla Tunisia ottenendo dal Governo ottomano, in nostro favore, qualche concessione che ostasse a che la Reggenza passi troppo placidamente sotto il dominio Francese.

Questi sono semplici suggerimenti che non posso che accennare e che intanto sottopongo al giudizio del R. Governo.

Conchiudendo, io ripeto che, nello stato attuale delle cose, si può difficilmente sperare, dall'Inghilterra, un concorso diretto contro le tendenze Francesi in Tunisia. L'Inghilterra ha troppo da fare col trattato di commercio, coll'Egitto, coll'isola di Cipro ed altre, coll'Asia Minore etc. per rendersi la Francia ostile opponendosi recisamente alle voglie di questa, prima che tutte le quistioni poc'anzi accennate siano sistemate. Intanto ambedue quelle Potenze ambiscono di allargare il proprio dominio sulle sponde Africane del Mediterraneo. Sta nell'interesse delle altre potenze e specialmente dell'Italia di fare in modo che tali aspirazioni non possano realizzarsi. Epperciò, se non ci troviamo in grado di agire da noi soli per parvi ostacolo, dovremmo destramente provocare un'azione comune cogli altri interessati per raggiungere quello scopo.

(l) Non pubblicato.

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IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1570. Terapia, 31 luglio 1879 (per. il 7 agosto).

Mi è riferito da fonte autentica che Sawas pascià, incaricato di reggere temporariamente il ministero degli affari esteri, trasferivasi avanti ieri presso gli ambasciatori di Francia e di Germania e domandava ad entrambi delle spiegazioni sulle notizie che affe.rmava la Sublime Porta aveva rkevuto che quelle potenze intendevano mandare delle forze di mare considerevoli nel• Mediterraneo e forse a Besika. L'ambasciatore di Francia rispondeva non avere alcuna conoscenza di tali intendimenti da parte del suo governo, ma non se ne sarebbe meravigliato imperocché le potenze non potevano a meno di essere stanche degli incagli che la Sublime Porta non cessava di frapporre al componimento delle questioni pendenti, né l'Europa era in grado di rimanere continuamente nel presente stato di sospensione. L'ambasciatore di Germania si limitava a rispondere ignorava la notizia in discorso, domanderebbe delle informazioni a Berlino affine di calmare le apprensioni della Sublime Porta. Né v'ha dubbio che quelle notizie, qualunque fondamento esse siano per avere, hanno prodotta una profonda sensazione alla Sublime Porta, tanto più che s'intese buccinare in questi giorni che qualche nave francese potrebbe mostrarsi anche lungo le coste dell'Eplro e dell'Albania.

Sta invece di fatto che la natta inglese intende trasferirsi nelle acque di Besika; senonché. per ragioni facili a comprendersi, la Sublime Porta interpose caldi officli presso l'ambasciatore di Inghilterra per ottenere che vada in altra località. Sir H. Layard rispose, la flotta inglese aveva quella intenzione per la sola ragione che la baia di Besika fu trovata assai propizia per passarvi la stagione estiva, ma, in considerazione del desiderio espresso dal governo ottomano, farebbe pratiche onde vedere d'ottenere che quest'anno la flotta del Mediterraneo prenda altro ancoraggio.

L'E. V. è meglio di me in grado di conoscere i veri intendimenti di quei governi in proposito. Ma ho creduto mio debito di ragguagliarla ad ogni buon fine dell'impressione che quelle voci hanno prodotto presso questi governanti. E di essa diedi in giornata un cenno telegrafico all'E. V. (1).

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IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

L. P.R. Roma, 1° agosto 1879.

Insediato da pochi giorni nel mio nuovo ufficio, non frappongo indugio a mettermi in comunicazione con V. E., per parlarle della situazione tutta speciale in cui si trova l'attuale Ministero rispetto alla questione Ellenica. La posizione di esso su tale terreno è divenuta ancor più delicata dopo le interpellanze rivolte all'On. Presidente del Consiglio in ambo i rami del Parlamento, e in ispecie nel Senato. Mai l'opinione pubblica in Italia si è manifestata in modo più unanime dai banchi di destra altrettanto che di sinistra. Su di ciò

S. E. il Signor Cairoli ha diretto racchiuso dispaccio (2) a V. E. per indicarle la linea di condotta che il R. Governo intende seguire, e ad un tempo spiegarle il senso della risposta da lui data a una interrogazione fattagli da Sir

A. Paget, allo scopo di conoscere se la politica nostra sarebbe mutata intorno alle cose di Grecia.

Io tengo intanto a esporre alla E. V. la sostanza di alcune dichiarazioni espressemi dal Signor Waddington, col quale S. E. il Generale Cialdini volle procurarmi un abboccamento appena g,iunsi a Parigi. Il primo ministro della Repubblica Francese portò tosto il discorso sul tema della rettifica delle Elleniche frontiere, e con molta precisione di linguaggio mi diè incarico di manifestare all'On. Cairoli la speranza della Francia che, consentaneo alla politica seguita nello scorso anno, egli sosterrà oggi di nuovo lealmente col Governo Francese le disposizioni del 13° protocollo del Congresso di Berlino. Il Signor Waddington aggiunse indi che, nella questione Ellenica, egli contava sull'appoggio della Germania, dell'Austria e della Russia. E che, se l'Italia faceva ritorno all'antico suo programma, l'Inghilterra sola sarebbe stata di differente avviso. In tali condizioni, secondo lui, non si poteva dubitare che, anche il Gabinetto di Londra si sarebbe piegato al parere delle altre Potenze.

Chiesi allora se il Governo Francese non era punto preoccupato della sistematica opposizione invariabilmente spiegata dalla Sublime Porta ogni qualvolta si osò parlare d'una eventuale cessione di Janina, e chiesi parimenti con quali mezzi credeasi di poter vincere siff.atta ostinata resistenza. Il Signor Waddington replicommi che, di certo, non si farebbe Ia guerra; ma aver la persuasione che non ve ne sarebbe stato bisogno e che, davanti alla unanimità delle Potenze, la Turchia avrebbe finito per arrendersi. Esser del resto quello l'unico partito veramente conforme agli interessi della dominazione del Sultano nella penisola Balcanica, avvegnaché l'appagamento delle aspirazioni greche costituisse tale un fatto, da permettere immantinenti la diminuzione dell'esercito Ottomano di cinquantamila uomini almeno. Nel caso contrario, la Turchia resterebbe perpetuamente colla minaccia d'una lotta, capace di ridestare una generale conflagrazione in Oriente e di segnare il fine della potenza Ottomana. Nutrire perciò ferma fiducia che l'Italia, prestando la sua sincera cooperazione alla Francia, contribuirebbe validamente a scongiurare tanto pericolo.

Tutte queste cose il Signor Waddington pronunciò alla presenza di S. E. il Generale Cialdini, il quale ne fu, al pari di me, vivamente impressionato. Infatti era difficile esprimersi in maniera più chiara e precisa.

Questo contrasto colle opinioni palesatemi da Lord Salisbury e da Lord Beaconsfield, pone, LI ripeto, H Governo del Re in una delicatissima situazione. D'altronde io non avevo d'uopo ritornare a Roma per sapere che l'On. Cairoli non avrebbe potuto adottare una attitudine diversa da quella che in Senato egli annunciò di voler serbare. Ma, purtroppo, oggi convien riconoscere che la questione Ellenica è stata pregiudicata, e ch'essa riveste un aspetto che non è più esattamente quello di prima. Nonostante la fedeltà ai principi della sua politica, e nonostante le sue simpatie per Ia causa Greca, l'On. Cairoli comprende la necessità di agire colla massima prudenza, non solo per un atto di riguardo verso il precedente Gabinetto, ma sovra tutto per non compromettere i veri interessi italiani che il malcontento creato in Albania mette a repentaglio. Ciò non toglie però, che la necessità pure s'imponga al Presidente del Consiglio di adattarsi alla volontà della nazione, sì solennemente affermata, quand'anche questa volontà non fosse, come è, la più schietta espressione de' sentimenti di lui.

In simile stato di cose, una è la soluzione possibile. Attenersi cioè 91 programma iniziato a Berlino insieme alla Francia, la prima volta che il Signor Cairoli fu al potere. Io non veggo assolutamente altra alternativa, tranne di rimanere stretti osservatori dello spirito e della lettera del 13° protocollo, provvedendo nel tempo istesso alla salda tutela degl'interessi nostri.

Secondo me lo scioglimento del problema si trova nelle conclusioni medesime del Cavalier De Gubernatis. Così io pensavo nn aa auando ero in Atene, e in prova di ciò, alla presente mi permetto unire copia di un rapporto, ispiratomi da una importante conversaz,ione col Signor Radowitz (Sotto Segretario di Stato a Berlino e contemporaneamente Ministro in Grecia) (l) e dalla lettura delle considerazioni svo,lte da;l precitato Cavalier De Gubernatis nella relazione da esso indirizzata il 16 scorso Marzo da Prevesa al R. Ministero. (Do

cumento dipl. N. 2694 Inc. LX.) (1). Detto egregio funzionario, attualmente ancora in Roma e col quale ebbi già parecchie conferenze, diceva dunque nella passata primavera, che sarebbe possibile far desistere gl'Albanesi dalle loro pretese, sempre quando si dessero loro delle guarentigie e de' compensi e l'Europa fosse unanime nelle sue decisioni. Ai miei occhi, questa e nessuna altra fu sempre la meta che la diplomazia italiana dovea prefiggersi.

Or bene, a superar le difficoltà della situazione, perché non gioverebbe una proposta dd. assicurare tali vantaggi alla Albania, da compensarla della cessione di Janina? Il Gavaaer De Gubernatis istesso discorre della possibllità di raggiungere questo risultato. Perché non eseguire un tentativo?

L'On. Depretis che non avea gl'impegni dell'On. Cairoli, fu spinto a sconsig11are l'annessione di Janina aàla Grecia non già per mancanza di fliloellenismo, ma per timore di veder scoppiare una rivolta in Albania, di cui potrebbe valersi l'Austria a detrimento dell'Italia. Una comhlnazione adunque che appagasse le aspirazioni dei Greei in Epiro, e compensasse gli Albanesi della perdita di Janina, sarebbe la più desiderabile per noi. Né sarebbe irragionevole lo sperar di guadagnar questo importante vantaggio, se le potenze sottoscrittrici del Trattato di Berlino, si impegnassero, mercè una opportuna dichiarazione, a rispettare la integrità del suolo albanese. Da un altro lato siffatta guarentigia dovrebbe tornare oltre ogni dire accetta alla Sublime Porta, e per tale motivo dovrebbe eziandio ricevere favorevole accoglienza in Inghilterra. Una delle principali ragioni poste innanzi per negar Janina ai Greci, è quella che gli Albanesi temerebbero in avvenire di dover subire ulteriori mutilazioni. Quando invece fossero sicuri di non essere più esposti ad alcun sacrificio territoriale, non troverebbero troppo caro il prezzo pagato per avere questa certezza. n Cavalier De Gubernatis non è di diverso parere.

Le idee che ho avuto l'onore di esporre fin qui, furono pienamente approvate da S. E. il Genera..le GLaldini. Tosto ne fecimo parola aa. Signor Gambetta il quale, giudicando la questione allo stesso punto di vista nostro, promise di associarsi strenuamente a promuoverne il trionfo. S. E. il Generale Robilant, che vidi lungamente a Torino e qui trovò il pensiero buono e praticabile. S. E. il Signor Cairoli decise infine di tradurlo in atto. A concretar la proposta da sottomettersi a questo riguardo ai Gabinetti, abbiamo scelto il Cavalier De Gubernatis, il quale accettò l'incarico, e ciò basti a dimostrare a V. E. il desiderio nostro di valerci di tutti gli studi fatti in proposito dall'antecedente Amministrazione.

Dopo matura considerazione, e dietro il suggerimento di S. E. il Generale Robilant, per non risvegliar le suscettibilità Austriache, l'iniziativa di questa nuova azione diplomatica non dovrebbe esser presa da no!. Ma si potrebbe molto opportunamente invitare a prenderla la Francia, e in cotal guisa eviteremmo anche di urtar l'Inghilterra. Il Signor Waddington invoca apertamente il nostro concorso appunto sulla questione di Janina. Alle domande categoriche che così ci pervengono da Parigi, il Governo del Re ha risoluto di rispondere che, oggi per noi la situazione è pregiudicata. Che una vera agitazione esiste in Albania, e che l'Italia non può, senza provvedere ai suoi interessi

8 -Documenti diplomatici -Serle Il -Vol. XII

minacciati, accingersi a sostener le aspirazioni Elleniche in Epiro. Ma se la Francia acconsente di proporre che all'Albania venga data la guarentigia di cui è cenno, e che la Gran Bretagna vi aderisca, havvi fondamento a credere che tutte le altre Potenze seguirebbero un tale esempio, e l'Italia avrebbe immediatamente aperta la via a prestare senza alcuna apprensione il suo pieno appoggio alla Francia, per indurre la Sublime Porta a conformarsi allle disposizioni al Congresso di Ber!lino.

Non mi faccio soverchia illusione sul successo del passo che siamo in procinto di tentare a Parigi. Ma se avremo la sorte di riuscire nel nostro intento, non dubito che V. E. vorrà adoperarsi con tutto il peso della sua autorevole parola per spingere gli uomini di Stato Inglesi verso la soluzione da noi vivamente bramata.

Gradirò in ogni caso conoscere l'alto giudiz,io di V. E. sull'argomento che forma il soggetto di questa lettera,

P. S. Mancando il tempo per far copiare il mio rapporto da Atene, di cui feci menzione a V. E., mi riserbo di farne la spedizione colla posta di domani.

(l) -Con t. 1056, non pubblicato. (2) -Cfr. n. 62.

(l) Cfr. serie II, vol. XI, n. 526.

(l) Cfr. serle Il, vol. XI n. 419.

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L'INCARICATO D'AFFARI A VIENNA, CURTOPASSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1064. Vienna, 2 agosto 1879, ore 18,20 (per. ore 19,15).

Calice m'a exprimé au nom d'Andrassy ses vifs remerciements pour notre double adhésion dont dans télégramme de V. E. du 31 (1). Je me permets de faire observer à V. E. ·que pour affaire Silistrie, ainsi que j'ai eu l'honneur de mander par mon télégramme du 28 (2), il ne s'agit point de proposition confidentielle, mais de réponse à la circulaire russe. Cette réponse n'est pas encore arrivée à Pétersbourg.

69

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA

T. 429. Roma, 2 agosto 1879, ore 23,15.

M. Obedenare étant venu chercher une réponse au sujet de la circulaire de M. Boeresco je lui ai répondu que le Gouvernement du Roi avait pris connaissance avec intérét de cette pièce et se réjouissait tout particulièrement de la résolution, annoncée par le Cabinet de Bukarest de vouloir employer tous ses efforts pour qu'il soit donné exécution à l'art. 44 du traité de Berlin. Le Gouvernement du Roi, ai-je ajouté, espère que les délibérations des Chambres de révision nous permettent, conformément à notre vif désir, de procéder immédiatement à l'acte definiti! de reconnaissance. Vous pouvez tenir ce méme Iangage si on vous interroge.

(l) -Non pubblicato, ma cfr. n. 63. (2) -Non pubblicato.
70

L'INCARICATO D'AFFARI A VIENNA, CURTOPASSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1099. Vienna, 2 agosto 1879 (per. il 6).

Mi giova dare la maggiore smentita alla notizia sparsa dalla stampa austriaca rispetto ,alla imminente entrata delle forze I. e R. nel Sangiaccato di Novi-Bazar. Il recente arrivo di Husni-Pacha a Serajevo ha motivato necessariamente siffatta nuova, atta ad eccitare gli avversari del Conte Andrassy e ad allarmare il pubblico, che non ha obliato i sacrifici sopportati dal paese in occasione dell'occupazione della Bosnia e dell'Erzegovina. Ma il mezzo è fallito e, salvo i pusillamini e l'opposizione sistematica, niuno presta fede al preteso movimento militare.

Si tratta soltanto di visitare per parte di una commissione austro-ungaricaturca, i tre punti da occuparsi sul Liro, al fine di prepararvi gli acquartieramenti, dei quali quelle località sono affatto prive. Questa commissione, composta di umciali di stato maggiore muoveva, dicevami poco fa il Barone Orczy, da Serajevo scortata da un drappello turco, allo scopo di guarentirla contro un eventuale attacco di albanesi, e ciò che si desidera in cima a tutto si è che le guarnigioni dei tre punti in discorso siano poi definitivamente composte di forze austro-turche in egua,l nume,ro. Husni-Pacha, te~egrafa il Duca di Wurtemberg, si mostra arrendevole e le trattative, che devono condurre a fissa·re le modalità dell'occupazione fanno posi1Jivi progressi. La maggiore difficoltà sta nell'alloggio delle truppe e bisognerà che si smetta qui in alcuna guisa dal vecchio sistema, propugnato dal Ministero della guerra, se non vuolsi porre in fuga tutta quanta la popolazione mussulmana; difatti, come l'E. V. ben sa, non v'ha forza morale al mondo, che valga a persuadere un seguace di Maometto di ospitare cristiani in casa sua, ove trovansi ben anche le sue donne. Siffatta insormontabile dimcoltà e la deficienza assoluta di grandi fabbricati nelle tre località indicate dall'annesso alla Convenzione del 21 Aprile, imporranno nuovi sacrifici pecuniari per l'installamento provvisorio di ricoveri e non affretteranno al certo la convenuta e tanto agognata occupazione.

71

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

D. 544. Roma, 3 agosto 1879.

Con dispaccio di jeri comunicai a V. E. copia di un aJtro dispaccio che, in data del 31 luglio, ven.iva diretto al R. Ambasciatore in Londra (l) e nel quale erano riassunte le spiegazioni testè fornite all'Ambasciatore britannico quando questi mostrò desiderio di conoscere, rispetto alla questione ellenica gli intendimenti del R. Governo. Siffatte spiegazioni coincidono sostanzialmente con le dichiarazioni che intorno allo stesso argomento furono enunciate dal Governo, nell'uno e nell'altro ramo del Parlamento, in occasione di

recenti interpellanze. Il nostro concetto fondamentaie, siccome apparisce dal dispaccio scritto al Generale Menabrea, e dalle parole dette, fra l'unanime assenso, nelle due Camere, è questo: rimanere nella fedele e prec,isa osservanza del Trattato di Berlino, tenendo conto però, in pari tempo, delle nuove circostanze di fatto che sono sopravvenute nelle contrade delle cui sorti si tratta, e che gli studi della precedente amministrazione ci hanno additato.

L'indirizzo che vogliamo imprimere alla nostra politica, per ciò che concerne il conflitto turco-ellenico, ci riconduce adunque su quello stesso terreno ove fummo ben lieti, a Berlino, di aver potuto associare la nostra alla iniziativa della Ftancia. Però le condizioni particolari della nostra presente situazione, e sopratutto il desiderio che sia agevole il conseguimento di quella unanimità di propositi, tra le Grandi Potenze, senza la quale vano sarebbe sperare un soddisfacente componimento della questione, ci trattengono dal presentare noi stessi, all'esame dei varii Gabinetti quelle che a nostro avviso sarebbero le basi più acconcie per la soluzione che si ricerca. Ond'è che, volendo contribuire, per quanto sta in noi, all'ottenimento del fine cui concordemente si tende, noi preferiamo di rivolgerei confidenzialmente al Gabinetto francese, nella lusinga che approvi i nostri pensieri, li faccia suoi, e ne assuma il patrocinio presso le altre grandi Potenze.

V. E. non ignora, avendone già avuta notizia ofllciosa, lo svolgimento pratico che noi suggeriamo di dare al nostro concetto fondamentale. Nondimeno, affinché l'animo nostro Le sia meglio manifesto, e in ogni suo particolare, qui acchiudo una Memoria (l) che riassume, da questo punto di vista, ·~ termini della questione. La linea di frontiera da attribuirsi alla Grecia dovendo essere quella stessa che la Francia e l'Italia fecero prevalere a Berlino, il lato nuovo del presente studio, quello su cui mi permetto di richiamare in ispecial modo l'attenzione di V. E., è quello che riflette le guarentigie mercé le quaLi si vorrebbero eliminare le preoccupazioni albanesi. Trattasi di veri e reali vantaggi conformi alla lettera stessa dell'art. XXIII del Trattato di Berlino; né alla Francia deve riuscire difficile di farli convenientemente apprezzare e dagli albanesi e dalla Turchia, e dall'Inghilterra stessa, che degli interessi albanesi e ottomani sembra particolarmente sollecita.

Non è mestieri che io dica a V. E. quanto ci stia a cuore la riuscita del tentativo cui ci accingiamo. Ed è per questo appunto che noi vorremmo trasfondere, a questo riguardo, nel Governo francese tutta intera la nostra convinzione; che cioè questa è fra le varie soluzioni finora escogitate, quella che ha probabilità maggiore di conciliare reciprocamente le esigenze delle parti contendenti, e che in conseguenza, dovrebbe più facilmente ottenere la adesione unanime delle potenze.

Amerò di ricevere da V. E. il più presto possibile, la relazione dell'accoglimento che il signor Waddington avrà fatto alle nostre entrature, e del seguito che a queste egli stimerà di poter dare. V. E. che possiede tutta la fiducia del

R. Governo, è d'altronde in grado di da,re, al Ministro francese degli affari esteri tutte quelle maggiori spiegazioni, circa gli intendimenti nostri, che valgano a rendergli · accetta la nostra proposta.

(l) Cfr. n. 62.

(l) Non rinvenuta.

72

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

L. P. Roma, 3 agosto 1879.

Compiendo la riserva ,espressa nella m1a lettera particolare di jed (1), ho l'onore di trasmetterle la copia del mio rapporto di cui le facevo allusione (2), e col quale già svolgevo il miglior modo, secondo me, di sciogliere la questione ellenica. Oggi mandiamo a Parigi la nostra formale proposta al Governo Francese (3) per invitarlo a prendere la iniziativa nel senso indicato nella precitata mia lettera di jeri. Immediatamente verrà trasmesso a V. E. il testo del dispaccio indirizzato al Generale Cialdini ( 4).

73

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 2370. Berlino, 3 agosto 1879 (per. il 7).

En me référant à mon rapport n. 2367 (5) j'ai l'honneur de communiquer à V. E. quelles seraient, d'après les idées échangées ici entre M. Stourdza et

M. de Radowitz, les bases d'un arrangement de nature à préparer une solution conforme à ce qui est prescrit par l'article 44 du traité de Berlin. C'est un programme susceptible d'amélioration ultérieure, quand on saura que le cabinet de Bucarest l'accepte comme point de départ de négociation. Jusqu'ici il ne s'est déclaré disposé qu'à remplacer le second alinéa de l'article 7 de la constitution par la formule suivante: Les distinctions de croyance religieuse ne sont pas un obstacle a l'exercice et à la jouissance des droits civiles et politiques.

Le gouvernement roumain préférait qu'on substituat au mot exercice, le mot acquisition. Il admet donc le grand principe de l'égalité des droits. Quant a son application, seraient émancipés immédiatement: 1° les israélites qui auraient servi dans l'armée à un titre quelconque ou qui auraient satisfait aux prescriptions de la loi militaire (tirage au sort);

Quello che non ebbe coraggio di fare il trattato di Berlino, lo fa dunque la forza stessa delle cose, e la Turchia d'Europa, per mano stessa della sua più tenace sostenitrice, subirà così una nuova mutilazione.

Noi non possiamo, in caso, che rallegrarcene, in vista degli interessi italiani, sicuri che un accordo sarà facilmente raggiunto circa le cessioni fra la Grecia e l'Albania.» accompagnatodall'annotazione: «Havvl alcun che di vero nell'acchiuso paragrafo? ».

2° ceux qui auraient obtenu un grade académique dans les écoles roumaines ou qui auraient fait les cinq premières classes du gymnase ou du lycée;

3° ceux qui auraient créé ou qui posséderaient des établissements commerciaux ou industriels à l'exception de ceux concernant l'eau de vie;

4° ceux qui auraient fait des do:1ations aux établissements de bienfaisance ou d'instruction;

5° ceux qui auraient écrit ou traduit des ouvrages en langue roumaine. Les autres étrangers seraient admis à la naturalisation individuelle, avec dispense du stage pour certains d'entre eux. Le droit d'acquérir des propriétés pourrait étre rattaché aux droits politiques. Cette disposition ne serait point applicable aux étrangers qui ont des droits acceptés et établis par les lois antérieures.

V. E. se rendra compte des amendements introduits dans les cinq catégories. De légères extensions ont été données aux nn. l et 2. -Il faut aussi prendre note de la dispense du stage. Ce qul passera pour un maximum aux yeux du cabinet de Bukarest ne sera probablement considéré par les puissances que comme un minimum. Mais si M. Stourdza parvient à obtenir l'assentiment du Gouvernement du prince Charles au programme dont il s'agit, un grand pas sera fait vers un accord et on ftnira par s'entendre sur d'autres détails d'exécution.

Dans ces conjonctures, et avant méme que le ministre roumain ait adhéré aux propositions de M. Stourdza, on ne s'expliquerait pas ici la mission attribuée près différentes puissances au ministre des afiaires étrangères de la prlncipauté. Elle serait au moins superflue à Berlin. On ne lui dirait pas davantage qu'à M. Stourdza, et si M. Boerescu voulait soulever des ditlìcultés, il risquerait fort de perdre tout le terrain déjà gagné par son collègue des ftnances.

En vous accusant réception et en vous remerciant de la dépéche politique 884 du 30 juillet dernier (1)...

(l) -Recte del lo, cfr. n. 67. (2) -Cfr. serle II, vol. XI, n. 526. (3) -Cfr. n. 71. (4) -Allegato alla lettera c'è il seguente ritaglio di giornale: «Questione Greca. Vagamente ancora, ma si parla da varli giornali esteri d'oggi di una subitanea evoluzione dell'Inghilterracirca la questione greca. La caduta di Kereddine pascià e la condotta del Sultano avrebbero deciso il gabinetto Disraeli ad appoggiare da oggi in poi vivamente l'iniziativa presa dalla Francia a pro' degli Elleni, ed a favorire anche l'annessione di Janina.

(5) Cfr. n. 64.

74

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 2371. Berlino, 3 agosto 1879 (per. il 9).

Avant de repartir pour Bukarest M. Stourdza a fait une course à Kissingen où se trouve actuelliement le prince de Bismarck. Son Altesse l'a vivement engagé à user de toute son influence pour décider le Gouvernement du prince Charles à résoudre enfin la question, depuis trop Iongtemps sur le tapis, celle

de l'exécution de l'article 44 du traité de Berlin. L'Autriche-Hongrie et la Russie, les voisines de la Rouman~e. sont pour eQle des adversaires et meme des ennemies. Elle doit donc chercher son point d'appui à Berlin, à Rome, à Paris et à Londres, chez les Puissances dont l'amitié désintéressée ne saurait pas étre mise en doute. Mais pour l'obtenir il faut faire preuve de bonne volonté, et mieux écouter désormais leurs conseils diictés par le désir d'établir avec elle les meilleurs rapports, conseils d'ailleurs conformes à des engagements internationaux. Il n'est jamais avantageux de vivre en dehors des traités. Si la Roumanie décline de se mettre en règle, si elle continue à opposer des ftns de non recevoir aux prescriptions du Congrès, elle se placera dans la plus fausse et la plus dangereuse des positions, position semblable à celle d'un marcheur qui laisserait pendre derrière lui une attache sur laquelle chaque passant mettrait à dessein ou involontairement le pied, et provoquerait ainsi une chute. Il parait que de St. Pétersbourg on travaille à encourager la résistance à Bucarest. On ne demanderait pas mieux que d'isoler la Roumanie, de la forcer à se jeter entre les bras de la Russie. La Principauté est comme une barre de fer posée entre la Russie et la Bulgarie. Il peut convenir au Cabinet de Pétersbourg de la briser. Le Cabinet de Berlin n'est pas du meme avis.

Ces arguments du Chancelier allemand ont produit beaucoup d'impression sur l'esprit de M. Stourdza qui ne manqu&a pas de les répéter à ses collègues.

Il a proftté aussi de son séjour à Berlin pour discuter l'affaire de l'achat des chemins de fer. On est tombé d'accord sur un projet de convention soumis maintenant à l'approbation du Gouvernement Roumain. Le réglement de cette affaire ne pourra, en ce qui concerne le Cabinet Impérial, que faciliter une entente déftnitive au sujet de l'exécution de l'article 44 du Traité du 13 juillet. Bref, le moment de conclure parait très propice si on sait à Bukarest en tirer profit. Mais il ne faut pas qu'il persiste à voll!loir faire sortire du laminoir politique un article 44, aminci au point de devenir illusoire.

(l) Cfr. n. 58.

75

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO

D. 291. Roma, 5 agosto 1879.

Con dispaccio del 14 dello scorso mese (1), rispondendo al rapporto col quale la S. V. mi trasmise copia della Circolare di Chérif Pascià relativa al Decreto desiderato dalla Casa Rothschild per il versamento del saldo dell'imprestito di 8 milioni e mezzo di sterline, mi sono riservato di farle conoscere i1 nostro pensiero non appena si fosse condotto a termine uno scambio di idee da noi iniziato con le altre Potenze intorno a tale argomento.

Ci consta oramai che i Gabinetti di Parigi e di Londra hanno finalmente aderito; ed è pure certa, quantunque non sembri ancora essere stata notificata,

la adesione del Governo Germanico. Non è neppure probabile che una formale opposizione venga dal Gabinetto di Vienna, né, infine, è a presumere che il Gabinetto di Pietroburgo voglia, nella presente circostanza, dipartirsi dal contegno riservato che gli è consueto nelle cose egiziane, e che ben si spiega con la quasi totale assenza di interessi materialmente impegnati nel Vicereame.

In tale stato di cose, ci pare che sia venuto per noi il momento di prendere una risoluzione e di darne notizia al Governo Vicereale.

Rivolgendosi a noi e alle altre Grandi Potenze per ottenere il nostro assenso a provvedimenti che, secondo i principi generoli del nostro diritto pubblico, stanno entro i confini deHe competenze di ogni slingolo Stato, il Governo di Sua Altezza non può, natln'rulmente, avere inteso che da noi si pronunci un giudizio sull'intrinseca sostanza del provv,edimento stesso, vale a dire c1rca il carattere di «insequestrabilità l> che si vorrebbe attribuire ai beni ceduti dal Khedive Isman e dalla sua famigJ.ia, perché avessero a servire di guarentigia per l'imprestito Rothschild. Noi reputiamo, invece, che il Governo di Sua Altezza siasi unicamente proposto a richiesta della Casa RothschUd, lo scopo di ottenere che il divisato provvedimento apparisca concordato con le Potenze. Posto che questo sia veramente il pensiero del Govemo Vicereale, noi non abbiamo difficoltà, in quanto ci concerne, ad enunciare, nei termini qui sopra indicati, la nostra dichiarazione di adesione.

Questa adesione, però, si connette, secondo l'animo nostro, con due avvertenze, delle quali reputiamo essenziale che si pigli nota nel tempo !stesso in cui ci si vorrà dar atto della nostra adesione.

Anzitutto, a noi preme che il nostro assenso non possa mai essere invocato in confronto di diritti che fossero e venissero giuridicamente dimostrati già acquisiti Hn dal momento in cui il ptl'ogettato decreto riceverebbe definitiva sanzione. Non si potrebbe, infatti, neppure concepire che il Governo del Re vogilia associarsi, anche in forma indiretta, ad un provvedimento che, contrariamente ai principii di diritto universalmente riconosciuti, abbia carattere retroattivo.

In secondo luogo, mentre assai volentieri noi prestiamo il nostro concorso, nel modo in cui ci viene richiesto, pe,rché sia rimosso ogni ostacolo al versamento del residuo prestito Rothschild, noi non possiamo non preoccupare! delle legittime ragioni dei creditori del debito fluttuante, a beneficio dei quali, giova ricordarlo, venne fatta la cessione dei beni che vennero indi assegnati come guarentigia per il prestito stipulato con la Casa Rothschild. Noi proponiamo quindi, e speriamo di avere assenzienti, così gli altri Gabinetti, come lo stesso Governo Egdziano, che il saldo del prestito, dopoché sarà versato, non sia distratto ad altra destinazione, infino a che non sia venuto il momento di procedere, nei modi che saranno concordati tra l'Egitto e le Potenze ad un equo regolamento della situazione finanziaria del Vicereame.

La S. V. Illustrissima, previo concerto con i suoi Colleghi che fossero muniti di analoghe istruzioni, vorrà rispondere, secondo il tenore del presente dispaccio, alla circolare di Chérif Pascià annessa a:l precitato Rapporto del 4 luglio (1).

(l) Non P\lbbllcato.

(l) Con t. 440 del 6 agosto venne data comunicazione del contenuto di questo dispaccio alle ambasciate a Berlino, Londra, Parigi, Pietroburgo e Vienna.

76

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 2372. Berlino, 5 agosto 1879 (per. il 9).

Je me suis prévalu de la dépeche que V. E. m'a fait l'honneur de m'adresser sous le n. 884 (l) pour bien établir quelle était actuellement notre position à l'égard de la question roumaine. J'ai en meme temps exprimé le désir de continuer un échange de vues avec le cabinet de Berlin dans un esprit d'équité et de conciliation.

M. de Radowitz m'a dit qu'il ne manquerait pas de me tenir au courant de la marche de cette question. Quant aux vues du cabinet de Berlin, elles nous étaient pleinement connues. Les dispositions étaient toujours les memes: inébranlable dans la juste exigence que la Roumanie inscrive dans sa constitution le principe d'égalité civile et religieuse; conciliant dans une mesure équitable en ce qui regarde les lois spéciales d'application. A ce sujet l'accord est parfait entre Berlin, Vienne, Pll!r,is et Londres. On compte beaucoup sur nous, et on nous demande d'éviter tout ce qui pourrait, contre nos intentions, contribuer à encourager d'une manière quelconque la résistance de la principauté à se conformer aux décisions du congrès.

En attendant, il semble que les avis parvenus à M. Boerescu pour le dissuader d'une toumée à Berlin, etc. ont été infructueux, cll!r le télégraphe annonce déjà son arrivée dans la capitale de l'Autriche. Peut-etre ne poussera-t-il pas plus loin son excursion, à moins qu'il n'apporte une adhésion aux idées, au programme, qui lui auront été développés par M. Stourdza. Si celui-ci n'avait pas montré le bon vouloir d'amener une entente sur les bases qu'il a promis de soutenir à Bucarest, on touchait au moment de donner cours à la démarche collective, démarche à laquelle on ne manquerait pas de recourir si le Gouvernement roumain s'avisait de susciter de nouvelles dillìcultés.

77

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI

T. 1077/304. Londra, 6 agosto 1879, ore 14,10 (per. ore 17,45).

J'ai répondu à vos deux ilettres particulières (2) qui me sont successivement parvenues hier. Par la dernière vous m'annoncez que le général Cialdini a été chargé de proposer au Gouvernement français de prendre l'initiative de la nouvelle solution de la question greco-turque dont il s'agit dans votre pre

mière lettre. Cette démarche quoique ayant de notre part un caractère réservé, sera sans aucun doute immédiatement connue du Gouvernement anglais qui ne pourra manquer d'éprouver quelque ressentiment, en voyant que nous nous adressons secrètement à la France après que lui-mème a récemment agréé sur le mème objet la proposition de Depretis qui basait sa politique sur une étroite union avec l'Angleterre (1). N'est-il pas à craindre que par ce procédé on ne porte atteinte à la confiance que le Cabinet anglais nous témoignait depuis quelque temps et qu'on ne compromette entente qui peut nos ètre utile surtout en Egypte et à Tunis où nous aurons toujours contre nous la France qui serait bien aise de voir s'évanouir notre bonne intelligence qui l'ui porte ombrage? Cela étant, ne serait-ce de meilleure politique que d'agir ouvertement avec le Cabinet anglais et de lui faire part de la nouvelle proposition dont il s'agit, non point pour lui substituer immédiatement la proposition de Depretis, mais pour la présenter comme une autre combinaison à examiner comparativement et propre à faciliter la solution de la question de la frontière greco-turque? Je soumets ces considérations à vous et au ministre dans l'intérèt du maintien des bons rapports avec l'Angleterre.

(l) -Cfr. n. 58. (2) -Cfr. nn. 67 e 72.
78

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1078. Parigi, 6 agosto 1879, ore 18,20 (per. ore 19,50).

J'ai ~reçu hier au soir dépèche de V. E. (2) et tous les autres documents relatifs à la question de la frontière hellénique. Je viens d'en parler Ionguement à M. Waddington qui a fait un excellent accueil à votre idée de faire déclarer par les grandes Puissances l'inviolabilité de I'Albanie après la cession de Janina à la Grèce. Quant à l'autonomie administrative de l'Albanie, il craint que ce soit bien difficile de l'obtenir ou de l'imposer à la Porte. Je vous écrirai demain dans rla journée mon important entretien avec Waddington (3) qui pour prendre initiative dans le sens que V. E. désire, demande qu'on lui répète par écrit l'ouverture verbale que je viens de lui faire. Waddington demande en outre d'ètre autorisé à dire qu'il agit en parfait accord avec Italie. Je prie

V. E. de me dire par télégraphe si je dois écrire lettre confidentielle demandée par Waddington et si je puis l'autoriser à faire valoir un préalable accord avec Gouvernement italien à cet égard. Il demeure bien entendu qu'en tout cela l'Autriche ne serait jamais nommée. J'attends avec impatience réponse télégraphique de V. E. (4).

(l) -Cfr. serie II, vol. XI, n. 663. (2) -Cfr. n. 71. (3) -Cfr. n. 83. (4) -Cfr. n. 80.
79

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

T. 443. Roma, 7 agosto 1879, ore 10,40.

J'ai reçu votre télégramme (1). Cia'ldini m'annonce en ce moment (2) qu'il a communiqué notre proposition à Waddington qui dit-il aurait fait excellent accueil à notre idée de faire déclarer par les grandes Puissances l'inviolabilité de l'Albanie après la cession de Janina à la Grèce, seulement avant de prendre l'initiative qui comme vous savez nous voudrions laisser à la France, Waddington veut que Cialdini lui repète par écrit ce qu'il vient de lui dire de vive voix, et il demande en tous les cas d'ètre autorisé à dire qu'il agit en parfait accord avec l'Italie.

J'ai répondu à Cialdini (3) de prendre un sursis afin de réflechir car nous tenons avant tout à ne pas nous compromettre aux yeux du Cabinet de Londres. L'idée de V. E. d'aviser à notre situation vis-à-vis de l'Angleterre est d'une importance extrème et répond tout à fait à mon désir. J'attendais pour cela de savoir les vues du Gouvernement français. Aujourd'hui que nous les connaissons, nous pouvons agir avec plus d'assurance. Cependant jusqu'à ce que la question soit résolue à Paris, je suis d'avis que V. E. devrait insister en termes généraux auprès de Salisbury sur la position extrèmement délicate dans laquelle se trouve le Cabinet Cadroli après les déclarations de la Chambre, et tàcher d'amener graduellement le Gouvernement de la Reine vers notre manière de voir. J'envoie par la poste de ce matin à V. E. copie de la dépèche et du Mémoire résumant les instructions qui ont été données au général Cialdini (4). Le mémoire a été rédigé par M. De Gubernatis.

80

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

T. 444. Roma, 7 agosto 1879, ore 11,40.

Je remercie V. E. de son télégramme (2) et je me félicite avec elle du succès de sa démarche auprès de M. Waddington. Je crois qu'il ne nous sera pas difficile de nous entendre au sujet de l'autonomie albanaise. Je me réserve de répondre après meilleure réflexion aux deux demandes que M. Waddington nous fait. Je ne saurais cependant cacher à V. E. que ces demandes nous mettent dans un certain embarras. M. Waddington devrait comprendre que notre situation, so i t vis-à-vis de l'Autriche. so i t vis-à-vis de l' Angleterre, à

(-4) Cfr. n. 71.

cause des engagements que le Cabinet précédent a pris envers cette dernière puissance nous empechent absolument de prendre une initiative quelconque. Nous nous bornons à énoncer une idée que nous croyons bonne et de nature à concilier tous les intéréts. Nous devons l'abandonner à la France, heureux si celle-ci consent à se l'approprier avec la certitude, si elle l'agrée, de pouvolr compter dès aujourd'hui avec une certitude positive et sans aucune restriction sur notre assentiment. L'avantage qu'a la France à assurer le concours de l'Italie devrait, ce nous semble, l'engager à ne pas insister sur des conditions superflues qui pourraient, d'autre part, nous compromettre vis-à-vis de certaines puissances. Je serais reconnaissant à V. E. si elle voulait bien me faire connaitre sa pensée sur ce point délicat (l).

(l) -Cfr. n. 77. (2) -Cfr. n. 78. (3) -Cfr. n. 80.
81

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1084/305. Londra, 7 agosto 1879, ore 19,12 (per. ore 21,40).

Je viens de recevoir votre télégramme d'aujourd'hui (2) pour lequel vous m'informez que ministre des affaires étrangères de France a demandé à Cialdini de lui exposer par écrit le nouveau projet relatif à l'Albanie que vous proposez de laisser à l'initiative de la France. Il est clair que ministre des affaires étrangères de France veut avoir en main un document qui engage l'Italie à agir de concert avec France, contrairement aux vues jusqu'ici manifestées par l'Angleterre et au projet de Depretis que celle-ci avait accepté. Après la démarche que vient de faire Cialdini, il lui sera peut-étre difficile de se refuser à la demande du ministre des affaires étrangères de France. Le seul moyen que maintenant je vois d'eviter les conséquences que cela pourrait entrainer dans nos rapports avec l'Angleterre est celui d'agir sans détours avec elle et de lui faire connaitre sans délai le nouveau projet que le Gouvernement italien suggère comme moyen de conciliation en déclarant qu'il est prét à donner un assentiment ou à celui-ci, ou à celui de Depretis, ou méme à tout autre qui réunirait les suffrages des autres Puissances. En soumettant son projet, Depretis a fait une déclaration semblable, se montrant ainsi désireux d'atteindre le but de pacification que se proposait le Congrès de Berlin. Vous savez aussi bien que moi que les ministres anglais ne se contentent pas de mots et que dans cette occasion il est d'autant plus nécessaire d'étre explicite avec eux que je suis persuadé que, en ce moment, le Foreign Office est déjà informé de la démarche du général Cialdini. D'ailleurs je ne doute pas que le marquis de Salisbury ne se rende compte de la situation, ni de celle de M. Cairoli. Je ne manquerai pas de faire valoir toutes les raisons qui dictent conduite de notre président du Conseil et je suis convaincu que le noble lord Ies appréciera avec autant plus de bienveillance que nous lui aurons témoigné plus de confiance.

(l) -Cfr. n. 84. (2) -Cfr. n. 79.
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IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

L. P. Roma, 7 agosto 1879.

Qui acchiuso ho l'onore di mandarle il dispaccio che abbiamo rivolto a

S. E. il Generale Cialdini (1), e vi annetto pure la memoria che concreta n nostro progetto di scioglimento della quistione Ellenica, memoria che come

V. E. sa, è stata redatta dal Cavalier De Gubematis. Io tengo una volta di più a far constare che fu dalle conclusioni di questo R. funzionario medesimo, i cui rapporti levarono tanto rumore in Europa, ch'io ho, parecchi mesi or sono, concepito il pensiero che ora si vorrebbe tradurre in atto, come quello meglio in grado di conciliare i cosi disparati interessi che sono in giuoco nell'intricato problema Greco-Albanese. La circostanza dunque che, anche il Cavalier De GubernaUs intravvedeva questa soluzione fin dallo scorso marzo, dovrà ave,r peso, parmi, presso il Govemo Inglese, il giorno in cui ad esso ne parleremo. E qui veniamo al punto da V. E. raccomandato nel suo telegramma n. 304 giunto jer sera (2), cioè che sarebbe bene agire apertamente col Gabinetto di Londra e fargli addirittura la confidenza della proposta che a noi s'affaccia per sciogliere .la controversia Turco-Ell:enica. Non posso dir abbastanza all'E. V. quanto il saggio di Lei suggerimento si accol'di coll'intimo mio modo di vedere, e, debbo aggiungere pur anche, col mio carattere. Io sono pienamente convinto che la franchezza è la migliore delle politiche. Però, in pratica, alcune volte si deve riconoscere che il riserbo s'impone come una inesorabile necessità. Io ho n timore che, date le idee risolute di Lord Salisbury e di Lord Beaconsfield nella questione di Janina, la comunicazione del nostro progetto non avrebbe molta probabilità di successo appo i medesimi, e affrettandosi essi a porre in avvertenza il Gabinetto Francese contro disegno siffatto, forse lo farebbero naufragare fin dal primo istante.

I passi che noi abbiamo iniziato nel modo più confidenziale e preparatorio a Parigi, ben rispondono, sembrami, a quegl'impegni che l'an. Presidente del Consiglio ha contratto, l'Inghilterra non vorrà negarlo, l'anno scorso colla politica che tuttora segue il Primo Ministro della Repubblica francese. Or bene perché il Gabinetto di Londra si adombrerebbe se, in uno stadio cosi preliminare, e prima ancora che sia realmente concretato un piano, il signor Cairoli, che è legato da un antico vincolo col Signor Waddington, ha con esso uno scambio d'idee, per dir cosi, intimo e privato? V. E. già conosce per quali motivi di delicatezza noi bramiamo ottenere che la Fra~cia prenda l'iniziativa di questa nuova proposta. H Signor Waddington, da .quanto telegrafa S. E. il Generale Cialdini, vorrebbe che noi mettessimo per iscritto le nostre vedute, e su ciò abbiamo preso tempo a rispondere. Un simile passo potrebbe troppo comprometterci, lasciando una traccia materiale della nostra iniziativa. Ma havvi un ripiego che forse potrebbe soddisfare le esigen~e del Signor Waddington circa la solidarietà che ci vuol far assumere e ad un tempo s'attaglierebbe alla giustissima

osservazione di V. E. che non conviene adottare un sistema di mistero colla Gran Bretagna. Questo ripiego sarebbe di dichiarare al Signor Waddington che se cadiamo d'accordo nella quistione di massima, noi pur sempre insistendo sulla necessità che la iniziativa rimpetto all'Europa r~imanga al Gove·rno Francese, chiederemmo di dare immediatamente partecipazione schietta ed intiera, di quanto è avvenuto, al Gabinetto di Londra, non volendo ad esso celare i più reconditi pensieri nostri, sia per dissipare ogni dubbio sulla lealtà delle nostre intenzioni, sia perché siamo convinti che la proposta da noi suggerita alla Francia, tutela gl'interessi più vitali dell'Impero Ottomano, e contribuirebbe possentemente alla conservazione di esso, che tanto sta a cuore dell'Inghilterra.

A seconda di quanto ulteriormente ci segnalerà da Parigi S. E. il Generale Cialdini, è possibile che noi gli esprimiamo il desiderio di seguire tale modus procedendi, nel qual caso l'E. V. ne verrebbe senza dilazione informata per telegrafo.

s. E. il Presidente del Consiglio non sarà qui di ritorno che alla fine del mese, dovendo, sul parere di medici, fare un piccolo viaggio in !svizzera per riposarsi. Egli mi ha però lasciato le più minute istruzioni.

Nel fare assegnamento che l'E. V., anche in questa circostanza, vorrà prestare al paese tutto il peso della sua influenza ed abilità diplomatica, accoglierò sempre colla massima deferenza qualunque sua osservazione... (1).

(l) -Cfr. n. 71. (2) -Cfr. n. 77.
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L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 526. Parigi, 7 agosto 1879 (per. il 10).

Ebbi jer l'altra sera il dispaccio dell'E. V. n. 544 Serie Politica del 3 corrente (2) assieme ai varii documenti che l'accompagnavano, relativi tutti alla quistione Turco-Ellenica. Mi •recai jeri dal Signor Waddington, che rinvenni già prevenuto della comunicazione ch'io doveva fargli, e ch'Egli mi parve attendere con evidente interesse.

Devo premettere che i precedenti miei colloquii col Signor Waddington mi avevano posto nella necessità di parlargli parecchie volte dell'agitazione nata nell'Albania, degli intrighi e del lavorio nascosto dell'Austria, del timor nostro che l'Albania potesse tosto o tardi, in una od altra forma, cadere sotto il dominio od il protettorato dell'Austria. Mi era dunque impossibile di sfuggir jeri alle rimembranze di quelle recenti considerazioni e stimai miglior consiglio di dichiarare apertamente al Signor Waddington che nella condotta dei negoziati diretti alla soluzione della vertenza turco-ellenica era desiderio nostro non fosse fatta parola dell'Austria, né si mostrasse per essa diffidenza di sorta. Il Signor Waddington promise rispettare, come condizione di accordo, questo nostro desiderio apprezzandone l'importanza e l'opportunità.

Con molta compiacenza mi udì quindi il signor Waddington e fece lieta accoglienza all'idea dell'E. V. di ottenere dalle Potenze una dichiarazione che stabilisca l'incolumità del territorio Albanese dopo che fosse avvenuta la cessione di Janina alla Grecia. Ma la costituzione autonoma dell'Albania, quand'anche di semplice carattere amministrativo, parve a Lui cosa difficile da ottenere o da imporre alla Porta.

Ad ogni modo il signor Waddington riconobbe ottimo il concetto dell'inviolabilità albanese, come quello che potrebbe calmare l'agitazione nel paese e fare accettare meno difficilmente il distacco di Janina. Ma per assumere l'iniziativa di negozia,re su tal base il Signor Waddington chiede che io gli ripeta per lettera confidenziale quanto gli dissi jeri: chiede inoltre di essere autorizzato a dire ch'egli agisce di p~eno accordo con noi. Ragionando secolui ii.o m'adoprai a rilevare agli occhi suoi la nostra condotta disinteressata che smentiva pienamente i progetti attribuiti all'Italia di occupare l'Albania. Sembrarmi che d progetto dell'E. V. concilii davvero i differenti e rivali interessi e sia sino a quest'oggi la sola soluzione che possa condurre al pacificamento della Grecia, dell'Albania e della Turchia. Null'esservi da sperare finchè rimangano senza legittima soddisfazione le pretese degli uni, le diffidenze degU. altri, 1e inquietudini di tutti. Convenire all'Europa di por termine almeno per qualche anno alla questione greca.

Il signor Waddington mostrò di abbondare nel senso di tutte queste riflessioni e si disse bramoso di riuscire al desiderato componimento. Egli parte quest'oggi per Deauville sul mare, ove conta trattenersi qualche tempo, venendo di volta in volta a Parigi per assistere ai Consigli de' Ministri.

Non creda l'E. V. che, se il signor Waddington si decide ad intavolare trattative sulla base da Lei indicata, ciò abbia luogo in breve: è nella sua natura di procedere lentamente a prezzo di lunghe esitanze, in seguito d'infinite riflessioni.

Non essendo autorizzato a farlo, naturalmente mi rifiutai con buone parole a promettergli la lettera e l'autorizzazione che mi chiese. Attendo in proposito gli ordini dell'E. V.

(l) -Allegato alla presente lettera era, su foglio separato il seguente appunto: «Nota bene. <<Per ciò che concerne l'idea dell'autonomia albanese ha riferito il Generale Cialdini che il Signor Waddington teme che sia difficile di ottenerla o d'imporla alla Porta. Noi abbiamo tosto risposto che dal canto nostro noi ci saremmo facilmente intesi su questo punto». (2) -Cfr. n. 71.
84

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1088. Parigi, 8 agosto 1879, ore 12,45 (per. ore 14,55).

Puisque V. E. désire connaitre mon avis (1), je dois vous dire franchement que selon mon opinion nous ne devons pas accorder ce que Waddington nous demande. De deux choses l'une, ou votre idée parait bonne et utile à Waddington et alors il en fera son profit, meme sans lettre confidentielle et autorisation demandées; ou votre projet lui semble mauvais, et dans ce cas lettre confidentielle et autorisation n'y feront ri:en. Du 'reste Waddington est parti hier pour la mer, et moi je partirai ce soir pour Contrexéville. Nous passerons un mois

sans nous voir. Je pense donc que l'on peut bien laisser courir la chose sans rien répondre aux demandes de Waddington. Hier au so~r j'a.i parlé de tout cela à Gambetta qui partage ma manière de voir et tachera de persuader Waddington de ne pas insister sur ses deux demandes.

(l) Cfr. n. 80.

85

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA

T. 448. Roma, 8 agosto 1879, ore 17,35.

Notre commissaire télégraphie que, malgré les instances, la commission décida de voter immédiatement sur la question de Mirkovic et que celle-ci a été résolue conformément à la proposition de la Turquie. La proposition monténégrine, n'a été appuyée par :personne.

86

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1102. Vienna, 8 agosto 1879 (per. l' 11).

II signor Boeresco lascia questa sera Vienna per recarsi a Berlino e poscia, successivamente, a Pietroburgo, Parigi e Roma. Essendo io giunto in questa capitale, di ritorno dal mio congedo, soltanto ieri l'altro, non ebbi occasione d'incontrarlo; ma dal consigliere, marchese Curtopassi, che casualmente ebbe l'opportunità di parlare con lui ieri, mi fu riferito che, stando a quanto esso gli aveva detto, scopo della sua missione sarebbe stato il seguente. Dichiarare che il governo rumeno sarebbe disposto a sostituire all'art. VII della costituzione l'articolo 44 del trattato di Berlino, colla condizione però che il suo disposto non avrebbe effetto che per l'avvenire; e che contemporaneamente il governo presenterebbe ai comitati di revisione delle liste e non delle categorie, per l'ammissione immediata alla naturalizzazione rumena senza distinzione di confessione. II signor Boeresco aggiungeva poi che il conte Andrassy, dopo avergli dichiarato che il gabinetto di Vienna augura a quello di Bucarest che le altre potenze limitino ad un minimum più conforme ai desiderii della Rumania le loro esigenze, non saprebbe però staccarsi dalle decisioni che esse prenderebbero, ed aveva inoltre aggiunto, che per conto suo, egli avrebbe ravvisato miglior consiglio l'inserzione pura e semplice dell'art. 44, rinviando l'applicazione delle disposizioni che ne emergono a leggi speciali da farsi votare dalle camere ordinarie.

II signor Boeresco sembrava abbastanza soddisfatto della risposta avuta; in prova del che diceva aver pregato il conte Andrassy di far precedere il suo arrivo sulla Sprea da un telegramma in quel senso; lncché però non pare il conte abbia assunto impegno di fare. Non mancherò, per conto mio, di riferire all'E. V. tutto ciò che in quest'argomento mi riescirà di sapere a conferma o modificazione del sovra esposto,...

87

IL CONSOLE GENERALE A MARSIGLIA, STRAMBIO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 203. Marsiglia, 8 agosto 1879 (per. il 13).

Il numero qui unito della Gazette du Midi applaude alla promozione di Commendatore della Legione d'onore stata recentemente accordata al signor Roustan, Incaricato d'Affari e Console Generale di Francia a Tunisi, «in ricompensa di aver egli saputo crearsi presso il Bey una situazione eccezionale, e dei servizi che ha reso alla Francia durante la sua missione in quella Reggenza».

La significazione di questa decorazione si completa con quella che emerge dalla croce di Cavaliere stata conferita al signor Alberto Rey, amministratore delegato della Società Marsigliese e Presidente della Società Franco-Tunisina, il quale, quantunque giovanissimo, fu fatto segno, in pari tempo che il signor Roustan, alla benevolenza del Governo Francese, pei servizi eccezionali da esso resi, siccome si esprime il Giornale Ufficiale.

Si fa quindi sempre più manifesto quanto la Francia tenga a cuore le nuove istituzioni che sono destinate ad assodare ed accrescere la propria influenza in Tunisia e secondaxP le viste che il suo Governo può avere su quella Reggenza.

88

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 2376. Berlino, 9 agosto 1879 (per. il 13).

Je vous sais gré de m'avoir transmis, pa,r la dépèche n. 888 (1), une copie de la circulaire roumaine du 23 juillet échu et de la réponse verbale de V. E.

M. Liteano avait été <:hargé d'annoncer la prochaine arrivée ici de son ministre des affaires étrangères qui se faisait précéder par l'avis que les bases d'arrangement présentées par M. Stourdza avaient été agréées par le cabinet du prince Charles. Dans 'Ces conditions, M. Boeresco était le bienvenu.

J'ai reçu sa visite aujourd'hui. Il se disait animé des meilleures intentions, et il comptait à son tour que chacun lui faciliterait sa tàche des plus délicates. Il sortait du département impérial des affaires étrangères. Je lui ai demandé s'il avait été satisfait de son premier entretien avec M. de Radowitz. La réponse du ministre a été assez vague et méme embarrassée. Il se bornait à dire que ses communications avaient été prises ad referendum. Il ne me les a indiquées

9 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. XII

qu'en termes généraux. De mon còté, je lui fait la pressante recommandation de ne pas s'arreter à mi-chemin. Après avoir admis le principe de l'égalité civile et religieuse, il fallait faire un pas de plus en donnant à ce principe un commencement sérieux d'application.

J'ai vu subséquemment M. de Radowitz. Il ne m'a pas caché que sa première impression n'avait pas été très-favorable. Le langage de M. Boeresco avait été surtout une paraphrase de la seconde partie de sa circulaire. Ce n'était pas une adhésion pleine et entière aux idées échangées ici avec son collègue des finances, idées qui avaient déjà obtenu l'assentiment de l'Allemagne, de l'Angleterre, de la France et de l'Autriche. Les catégories, entre autres, sont remplacées par des listes; le principe de la naturalisation individuelle est remis sur le tapis; restriction pour l'acquisition d es propriétés rurales, etc. Ces combinaisons tiennent à de certaines prétentions que l'on n'ose pas écarter de crainte de perdre des voix de majorité.

L'avantage du pourboire trouve sans doute mieux son compte dans le système de naturalisation individuelle; tel député don t les biens so n t grevés d'hypothèques, craint que l'israélite, détenteur des titres, ne se rende l'acquéreur des immeubles du moment où la qualité de citoyen lui conférerait la faculté de devenir propriéta.ire foncier. Ce député met dès lors son veto, en menaçant de battre en breche le Ministère. Tel autre représentant, se préoccupant fort peu de l'intéret général du pays, subordonne ses convictions, si tant est qu'il en ait, à des convenances personnelles ou de parti. On se fait mutuellement la courte échelle -donnant donnant -pour escalader le pouvoir, etc. etc.

Tout en critiquant de la sorte les modifications que M. Boeresco semble vouloir introduire dans les anciennes bases du règlement de la question israélite, M. de Radowitz trouvait que sur certains points on pourrait s'entendre. Ainsi catégories ou listes, ou qualités des personnes à naturaliser, le mot importait peu, pourvu que la chose y fùt. Il ne me disait que sa première impression. II se réservait d'examiner plus attentivement les communications qui lui avaient été faites et dont il ne manquerait pas de me remettre confidentiellement une copie.

Il savait que le comte Andrassy, lui aussi, avait été médiocrement édifié de ses conversations avec M. Boeresco, et lui avait donné le conseil de s'entendre d'abord avec les autres cabinets. Le meme conseil lui sera donné de Berlin, si l'accord ne s'établit pas. Or à Paris, il rencontrera des dispositions moins favorables encore.

M. Boeresco m'a dit qu'il se proposait de se rendre également à Rome.

(l) Non pubblicato.

89

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 407. Pietroburgo, 9 agosto 1879 (per. il 15).

La completa evacuazione della Bulgaria e della Rumelia per parte delle truppe russe è annunziata nel Messaggero del Governo del 6 corrente con un telegramma in data di Roustchouck del 5 agosto (24 luglio) concepito nei termini seguenti.

« Ieri la Bulgaria fu completamente evacuata dalle truppe russe. Gli ultimi imbarchi ebbero luogo, a Roustchouk pel reggimento degli ulani, ed a Silistria pei reggimenti dei cosacchi dell'Ural. Questi reggimenti sono oggi in marcia. Non v'è più un sol soldato russo in armi in Rumelia ed in Bulgaria. Il comandante delle comunicazioni, maggior generale Rasguildeiew è rimasto; il 29 luglio (10 agosto) gli ultimi funzionari delle comunicazioni partiranno coi bagagli dello stato e l'indomani il generale Rasguildeiew partirà per Odessa, conducendo seco tutti, fino all'ultimo dei funzionarli russi, in patria'>.

Così è ufficialmente constatata l'esecuzione per parte della Russia d'una delle più importanti stipulazioni del convegno di Berlino. L'E. V. ne accoglierà l'annunzio, non ne dubito, coi medesimi sensi di soddisfazione coi quali mi è grato di parteciparglielo.

90

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

T. 449. Roma, 10 agosto 1879, ore 16,10.

J'ai reçu avec votre rapport du 31 juillet (l) la copie du firman et de la note de la Sublime Porte nous comuniquant cette pièce. Nous n'avons, en ce qui nous concerne, des objections à faire au sujet du texte du firman. Mais, comme la note de la Porte est conçue de façon à ne pas exiger une réponse, je vous prie de vouloir bien tacher de me faire connaitre le plus t6t possible si et dans quelle forme les autres ambassades, celles notamment de France et d' Angleterre, se proposent de faire à ce t égard une démarche olficielle (2).

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IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

D. 893. Roma, 10 agosto 1879.

Ringrazio V. E. delle informazioni fornitemi col rapporto del 31 Luglio

N. 2368 (1), circa le disposizioni di codesto Gabinetto rispetto al Decreto cui la Casa RothschHd subordina il saldo dell'imprestito fatto al Governo egiziano.

Quale sia, a tale riguardo, il pensiero nostro, l'E. V. ha potuto rilevare dalle istruzioni che impartii al Comm. De MartAno (3) e che Le comunicai coi dispaccio del 6 di questo mese (l). Per quanto poi concerne, in genere, l'atteg

giamento nostro rispetto alle cose eg1z1ane non esito a dichiararle che V. E. ha rettamertte interpretato l'animo nostro avvertendo, nel suo colloquio coi Signor di Radowitz che l'Italia intende collocarsi, in Egitto, sul terreno degli interessi generali europei.

È oramai manifesto che la Francia e l'Inghilterra fra loro gareggiano per assicurarsi la maggior parte di influenza, e poco si curano, d'altronde, degli interessi delle altre nazioni; anzi talvolta si mostrano assai facili nel posporli ad altre considerazioni se con ciò possono meglio raggiungere i propri fini.

Il Governo del Re è dunque ben fermo nel non avere, oramai, altra guida della sua condotta nel vicereame, che la tutela degli interessi generali, che, all'infuori della sfera speciale degli interessi inglesi e francesi, concernono più specialmente le altre nazioni, e in prima linea l'Italia. Noi non contrasteremo mai l'opera della Francia e dell'Inghilterra, ogni qual volta si tratti di misure intese a soddisfare esigenze di carattere generale ed europeo. Ma ci opporremo con fermezza a qualunque tentativo avente per oggetto di favorire alcune speciali categorie di creditori dell'Egitto a detrimento degli altri, nel cui numero primeggiano gli italiani.

Il Governo del Re è lieto di potere procedere d'accordo nella presente questione colla Germania e coll'Austria-Ungheria e amerà di mantenere con esse un costante scambio di idee per esercitare, in uno scopo di comune difesa, la più attiva vigilanza sull'andamento degli affari egiziani.

(l) -Non pubblicato. (2) -Per la risposta cfr. n. 98. (3) -Cfr. n. 75.
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IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

D. 894. Roma, 10 agosto 1879.

Ho ricevuto l'interessante Rapporto del 31 Luglio scorso (1), e mi sono compiaciuto assai nello scorgere come le parole pronunciate in Senato dall'On. Presidente del Consiglio sulla questione israelita in Rumania abbiano trovato a Berlino gradimento e approvazione. A nostra volta abbiamo rilevato con soddisfazione come il Signor Radowitz abbia enunciato il parere che le probabilità di un accordo fra le Potenze e la Rumania hanno in questi giorni fatto qualche progresso.

L'E. V. avrà certo il modo di incoraggiare queste buone disposizioni e noi saremmo lieti se la questione potesse avviarsi verso favorevole soluzione. Imperocché, se, anche indipendentemente dagli obblighi speciali nascenti dal Trattato di Berlino, è uno dei nostri fondamentali principii il favorire, ovunque, l'uguaglianza civile tra i varii culti, è pure, d'altra parte, importante per noi di non protrarre indefinitamente il riconoscimento della Rumania, ove abbiamo un manifesto interesse a non lasciare che, a detrimento nostro, guadagni terreno la influenza austriaca.

L'E. V. sarà certo consenziente in ciò che, appena si abbia il mezzo di farlo, l'Italia debba prendere l'iniziativa del riconoscimento. Ci conviene quindi incitare la Germania alla conciliazione; tanto più che o ve si perdesse l'occasione che si presenterà al riaprirsi delle Camere di revisione, ne nascerebbe una situazione dalla quale sarà difficile potere uscire, e che per l'Italia sarebbe dannosissima.

(l) Cfr. n. 64.

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L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 2379. Berlino, 10 agosto 1879.

L'Empereur François-Joseph a quitté aujourd'hui Gastein après y avoir passé 24 heures pour se rencontrer avec l'Empereur d'Allemagne. Depuis quelques années, ces visites sont devenues une habitude qui s'explique tout naturellement par le séjour que les deux Souverains ont coutume de faire à cette époque de l'année dans des stations balnéaires peu éloignées l'une de l'autre. Ces entrevues ont cependant une signification. Elles font ressortir jusqu'à l'év·idence l'intimité des relations qui existent entre l'Allemagne et l'AutricheHongrie. C'est là au reste un fait qui résulte d'une situation politique sur laquelle mes rapports ont maintes fois appelé l'attention du Gouvernement du Roi. J'ignore si les entretiens de LL. MM. II. ont eu pour objet une entente sur quelque point spécial de la politique étrangère, mais j'en doute presque, car avant, pendant et après ·le Congrès de Berlin l'accord est év~dent sur les questions l es plus importantes. L' Autriche a gagné ici le terrain perdu par la Russie, ou du moins le Comte Andrassy a eclipsé le prince Gortchacow, circonstance qui se reftète dans les rapports de Gouvernement à Gouvernement, tout en laissant intactes les sympathies personnelles entre les trois Empereurs.

M. de Biilow, le secrétaire d'Etat, se trouvait également à Gastein, mais depuis deux mois il avait annoncé que les médecins lui avaient ordonné d'y prendre les eaux.

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L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1099. Vienna, 11 agosto 1879, ore 17,40 (per. ore 18,30).

Pesther Lloyd aujourd'hui annonce d'une manière positive retraite de Andrassy. Premières informations recueillies ici donneraient fondement à cette nouvelle (1). On indique comme succ•esseur comte Antoine Szecsen qui a été en 1871 membre conférence Londres pour les affaires Orient. Il est un des chefs de parti très-conservateur de Hongrie.

(l) Con t. 1100, pari data, ore 22,25, Robilant confermò la notizia del ritiro di Andrassy.

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IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI. MAFFEI. ALL'AMBASCIATORE A VIENNA. DI ROBILANT

D. 796. Roma. 11 agosto 1879.

Il R. Console a Janina mi ha riferito confidenzialmente di avere saputo da un Bey albanese che l'Austria avrebbe esortato i capi suoi partigiani a uscire dalla riserva fin qui da loro osservata e a dichiararsi apertamente in favore dell'Austria. Questa Potenza avrebbe loro promesso privilegii insieme al rispetto del:le istituzioni mussulmane. Il predetto R. Console, avendo avuto testè una conversazione coi Signor Fitzgerald, corrispondente di. giornali inglesi, questi gli ha asserito che dopo la conclusione del Trattato di Berlino, il Conte Andrassy propose all'Inghilterra l'alleanza dell'Austria allo scopo di occupare l'Albania, la Macedonia e la Tessaglia; in questo caso l'esercito austriaco avrebbe occupa,to militarmente quelle contrade, mentre l'Inghilterra ne avrebbe assunta la amministrazione civile. Senza esagerare la importanza di queste confidenze e notizie, stimo utile di additarle alla E. V., tanto più che esse acquistano un carattere abbastanza significativo se si raffrontano con altre voci la diffusione delle quali sembra indubbiamente dovuta ad organi di codesto Governo. Così non sarà probabilmente sfuggita a V. E. una lettera indirizzata al Nuovo giornale di Vienna, nella quale si fa menzione di un partito poco numeroso, ma assai attivo, il quale manterrebbe in Albania una viva agitazione in favore dell'Italia, e avrebbe trovato molti partigiani specialmente presso la popolazione cattolica. La lettera soggiunge (e qui trattasi di cosa affatto immaginarla) che i Mirditi quasi tutti partigiani dell'Italia, hanno inviato al Console di Sua Maestà in Scutari un indirizzo, col quale essi chiedono di diventare sudditi dell'Italia.

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L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1105. Vienna, 11 agosto 1879 (per. il 17).

L'incendio di Serajevo ha causato in Austria profonda e ben dolorosa impressione, e ciò tanto più stante l'anormale posizione in cui la Bosnia travasi a fronte della Monarchia. Credo però non andar errato dicendo, che quel fatto precisamente spinge l'opinione pubblica a chiedere si trovi modo di svincolarsi dalla Convenzione conchiusa colla Porta, o si addivenga alla definitiva annessione all'Impero della Bosnia e della Erzegovina. Dati i sacrifici fatti per la conquista di quelle provincie, di necessità conviene sottomettersi a tutti quegli altri che occorrerà fare per conservarne il possesso, e proseguire in Oriente quella politica, che se ai più non piace, pur tutti convengono non potersi più abbandonare dopo tanto cammino fatto per quella via: in compenso però, generale si può dire essersi fatto il sentimento, che non è più il

caso di perdurare in un equivoco che mentre può essere compromettente per l'avvenire, è intanto <lesivo dell'amor proprio austriaco.

L'incendio di Serajevo saflà dunque probabilmente come dissi, il fatto che varrà a dar l'ultima spinta al compimento di un evento da tutti ritenuto, non solo come il manco male ma più ancora come una espressa necessità creata dall'incatenamento delle circostanze. Come poi riuscirà il Gabinetto di Vienna a svincolarsi dal Trattato di Berlino e da quello più recente di Costantinopoli non saprei prevederlo oggi, ma certo si è che l'appoggio del Principe di Bismarck non gli verrà meno anche in questa circostanza, ed anzi forse sarà lui che gli stenderà la mano, per facilitargli il salto, a dir il vero poco pericoloso stando allo stato attuale delle cose.

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L'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 615. Alessandria, 11 agosto 1879 (per. il 17).

Per notizie officiali da Costantinopoli oggi si attende Fuad Bey, portatore del Firmano di investitura del nuovo Khedive.

Sua Altezza è partita questa mattina per Cairo, ove Giovedì avrà luogo in gran pompa alla Cittadella la lettura pubblica del Firmano, alla quale sono stati invitati i Rappresentanti Esteri.

Con telegramma in data di jeri (l) mi sono premurato informare l'E. V. che gli Agenti di Francia e d'Inghilterra consigliano il Khedive di rimettere ad altra epoca il suo viaggio a Costantinopoli per ringraziare il Sultano della dignità conferitagli, ringraziamenti che debbono essere accompagnati da grosse somme di danaro con il pretesto che la di lui presenza in Egitto è indispensabile per attendere la Commissione liquidatrice, gli Ispettori generali; ed occuparsi a regolare la posizione delle finanze, e dare all'amministrazione un assetto in armonia al sistema finanziario che sarà adottato. Sua Altezza mi ha fatto comunicare ciò confidenzialmente dal suo segretario, soggiungendo ch'Egli sarebbe felicissimo di non andare a Costantinopoli, ma che potrebbe sperare di 'esimersene quando potesse appoggiarsi sul consiglio di tutte le Potenze.

Benché io abbia la convinzione che sarebbe una fortuna· pel Khedive di riescire in questo intento, e come veduta economica, e perché Egli, giovane, inesperto, timido, potrebbe esser raggirato dall'astuzia turca, e prendere qualche impegno a se stesso ed al paese pregiudizievole, non ho espresso nessuna opinione, ed ho chiesto gli ordini di V. E. sul linguaggio che debbo tenere in proposito.

Per la quistione finanziaria nessuna comunicazione ancora sul sistema che possa essere adottato, se non che l'accettazione in massima della Commissione liquidatrice internazionale. Notizie però di Parigi, da persona ben informata, giunsero 1'8 corrente al Khedive che assicuravano la nomina definitiva dei Signori Baring e de Blignières come Ispettori Generali delle Finanze,

le cui attribuzioni erano ancora a definirsi. Credetti informarne l'E. V. con telegramma di quel giorno stesso (l), poiché queste nomine darebbero a vedere che la Francia e l'Inghilterra persistono a volere una ingerenza esclusiva nelle Finanze Egiziane. Ora come l'assetto di queste è amdato ad una Commissione internazionale, mal si potrebbe comprendere perché il controllo sull'andamento del sistema che sarà adottato dalla Commissione non debba conservare Io stesso carattere d'internazionalità. La Francia e l'Inghilterra non vogliono d'altri; ma se potesse nascere un accordo d'azione tra l'Italia, l'Austria, e la Germania, la loro esuberante preponderanza sarebbesi assai controbilanciata, a vantaggio di tutti gli interessi, e del paese, e del Khédive stesso, che non nasconde questo desiderio, e questa speranza.

Ieri gli Agenti di Francia e d'Inghilterra hanno confermata al Khedive la notizia della nomina dei Signori Blignières e Baring.

(l) Non pubblicato.

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IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1102. Costantinopoli, 12 agosto 1879, ore 11,05 (per. ore 12,55).

Les ambassadeurs de France, d'Angleterre, de Russie et d'Allemagne n'ont pas reçu d'ordres et n'avaient pas l'intention de répondre à la note de la Porte communiquant le firman: mais sur mon observation que sous le point de vue juridique, il serait plus correct de le faire, les représentants de France et d'Angleterre vont adresser aujourd'hui à la Sublime Porte une note accusant réception et prenant acte de cette communication.

J'attends vos instructions ultérieures (2}.

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IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

D. 553. Roma, 12 agosto 1879.

Mentre in ispecial modo ringrazio V. E. per il rapporto in data del 7 di questo mese N. 526 (3), neri quale è riassunta la importante conversazione da Lei avuta col Signor Waddington circa la questione ellenica, stimo utile di comunicarle copia di un breve rapporto che, intorno allo stesso tema, mi è giunto, or ora, daJ R. Ministro a Costantinopoli (4}.

In questo rapporto è sopratutto degno di nota il tenore delle parole stesse dall'Ambasciatore di Francia rivolte al Conte Corti. Imperocché da esse ri

sulta quanto stia a cuore al Governo francese di assicurarsi il favore e il concorso del Governo Italiano nella fase attuale della questione ..Questa nuova dimostrazione dell'interesse che ha la Francia ad assicurarsi la nostra cooperazione, aggiunta alle molte altre che Ella stessa ebbe a rilevare nei suoi rapporti col Ministro francese degli Affari Esteri, deve incoraggiarci a persistere nella via che abbiamo adottato e ad instare, in ogni propizia circostanza, presso codesto Gabinetto, perché dia seguito alla nostra proposta.

(l) -Non pubblicato. (2) -Malfe! rispose con t. 453 pari data, ore 17: « Veuillez vous a.ussi accuser réception et prendre acte de la note nous communiquant le firman du nouveau Viceroi d'Egypte ». (3) -Cfr. n. 83. (4) -R. confidenziale 1572 del 1° agosto, di cui si pubblica Il brano seguente: «Mi risulta d'altra parte, che Il signor ambasciatore di Francia ricevette avviso dal signor Waddington il governo di Francia nutrire maggiori speranze d'indurre Il governo britannico ad acconciarsi agliintendimenti di quello, e la real!zzaz!one di silfatta speranza dipendere, in gran parte dall'ulteriore atteggiamento che sarebbe per prendere in proposito quello di s. M. il Re d'Italia».
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L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 1100. Vienna, 12 agosto 1879 (per. il 17).

Ringrazio l'E. V. per la comunicazione che Le piacque darmi col suo dispaccio del 4 corrente n. 789 della presente serie (1), del rapporto politico del R. Consolato Generale in Trieste relativo al tumulto avvenuto in quella città fra alcuni facchini Friulani addetti al magazzino di quell'l. e R. Dogana, ed alcuni facchini Sloveni.

Il contegno delle autorità locali fu in quella circostanza assai corretto come l'E. V. ebbe a rilevare nel suo ossequiato dispaccio; locché però non esclude che la locale I. e R. Direzione delle Finanze si credette costretta a licenziare i Friulani. Quest'ultima disposizione, è chiaro sintomo della condotta che il Governo Imperiale segue da qualche tempo a Trieste.

L'agitazione per «l'Italia irredenta » prodottasi in Italia, ha riuniti Governo e sudditi in Austria-Ungheria in un pensiero solo, quello della conservazione ad ogni costo all'Impero, di quella gemma della Monarchia che ne è lo splendore anzi la vita. A conseguire quello scopo si fece generale l'intento di disitalianizzare Trieste.

Riuscirà o no questo desideratum, ma certo si è che d'ora innanzi tutti gli sforzi tenderanno: primo, a rendere insopportabile la vita a Trieste ai cittadini del Regno d'ItaUa che vi hanno stabile o temporaria dimnra; secondo, ottenuto il risultato di allontanar quelli, vi comincierà l'azione tendente a far emigrare i cittadini dell'Impero di razza italiana, lasciando così la città in possesso esclusivo, se possibile, di abitanti di razza tedesca.

Per me non vi ha dubbio, questa si è la politica al di cui lento ma tenace svolgimento siamo chiamati ad assistere; ciò stante non intendo affatto mostrare in qualsiasi maniera al Governo Imperiale, la graditudine del R. Governo per l'apparente correttezza di forme che viene usata nello svolgimento di un programma a noi sì chiaramente sfavorevole.

Qui però mi cade in acconcio riferire all'E. V., che il Signor Magliano reggente il R. Consolato generale di Trieste, informato del mio passaggio da Nabresina in occasione del mio recente ritorno a Vienna, venne ad incontrarmivi. Io ebbi occasione così d'intrattenermi con lui un po' a lungo, e di dargli anzi quelle istruzioni che più mi sembrarono del caso; fra le quali in

prima linea quella di evitare con la sua condotta prudente, corretta e dignitosa, ogni attrito colle Autorità Imperiali facendo·gli ben intendere quanto importi di non creare al Governo Italiano imbarazzi, che nelle attuali dilllcili circostanze d'Europa, abbiano ad inceppare la sua già non facile situazione.

Fui assai contento di questa mia conversazione col Signor Magliano che lasciò in me l'impressione di un ottimo funzionario perfettamente capace di disimpegnare il delicatissimo incarico che gli è amdato.

(l) Non pubblicato.

101

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1110. Vienna, 13 agosto 1879, ore 17 (per. ore 19,25).

C'est positif, Andrassy a donné sa démission, mais on doute fort qu'elle ait pour conséquence sa retraite définitive. Version très-accréditée serait démission conséquence désaccord avec ministre de la Guerre qui ne voudrait pas entreprendre marche dans district Novi Bazar, sans importants préparatifs militaires, tandis que Andrassy voudrait effectuer promptement avec forces militaires actuellement disponibles. Je ne puis du reste que répéter bruit en circulation, sans rien certifier.

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IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

D. 690. Roma, 13 agosto 1879.

Dopo averle comunicato con foglio particolare del 7 di questo mese (l) il dispaccio confidenziale diretto al R. Ambasciatore in Parigi (2) per esporre quella che a nostro avviso, sarebbe la migHore soluzione per la questione ellenica, stimo utile di qui acchiuderle copia del rapporto che in risposta a quel mio dispaccio mi è testè pervenuto dal Generale Cialdini (3). Del pari qui unisco copia di un rapporto del R. Ministro a Costantinopoli relativo allo stesso soggetto ( 4).

Dall'uno e daWaltro di questi documenti apparisce chiaramente come la Francia annetta singolare importanza alla nostra cooperazione nella questione di cui qui si tratta. Ond'è a presumere che il Signor Waddington, il quale ha già aderito in massima, non esiterà ad appropriarsi integralmente il nostro programma.

Per quanto ci concerne è evidente che siffatto programma è oramai il solo che possa soddisfare alle esigenze che, per noi, si affacciano nella questione ellenica. Mentre, per una parte, esso guarentisce gli interessi italiani in quanto questi possano essere lesi o messi in pericolo da perturbazioni in

Albania, dall'altra parte, esso è il solo che si possa conciliare con l'lndl.rlzzo politico a cui l'attuale amministrazione italiana è avviata. Il pensiero di una alternativa fra soluzioni varie tra cui sia anche inclusa quella che l'amministrazione precedente dichiarò di prediligere, non è ammissibile allo stato attuale delle cose, mentre, e per i suoi atti dello scorso anno, e per le sue recenti dichiarazioni parlamentari, il Gabinetto attuale deve necessariamente rimanere sul terreno del Trattato di Berlino e del XIII Protocollo del Congresso, serbandosi. fedele alla politica che da principio si era iniz.iata di concerto con la Francia. Di fronte adunque a questa situazione, che non è in poter nostro di mutare e rispetto alla quale si è esplicitamente pronunciato il Parlamento, non v'ha che una sola via d'uscita: quella che ci permette di osservare gli impegni nostri, nel tempo stesso che si darebbe soddisfazione al sentimento pubblico in Italia e si provvederebbe a ogni più sicura guarentigia di pace, cosi per il paese nostro, come per l'intera Europa.

Non cl sembra, per verità, venuto il momento di confidare questi nostri concetti a codesto Gabinetto. Però, già sin d'ora il linguaggio di Lei con codesti Ministri potrebbe esserne il riflesso, in guisa che, da un lato costì si comprendano le ragioni imperiose del nostro attuale atteggiamento, e dall'altro non cl si abbia poi a muovere il rimprovero di troppo prolungata ed assoluta reticenza.

(l) -Cfr. n. 82. (2) -Cfr. n. 71. (3) -Cfr. n. 83. (4) -Cfr. n. 99, nota 4.
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L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 2382. Berlino, 13 agosto 1879 (per. il 17).

Dans ma visite d'aujourd'hui au département Impérial, j'ai touché quelques mots de la nouvelle donnée par le Lloyd de Pesth que le départ du Comte Andrassy pour Terebes ne doit pas etre considéré, comme un simple congé, mais comme l'avant coureur de sa retraite définitive.

M. de Radowitz me disait que si cette nouvelle n'avait pas été confl.rmée, elle n'avait pas non plus été démentie, ce qui laissait supposer qu'elle n'était peut-étre pas sans quelque fondement. Camme de raison, il s'en montrait préoccupé. Si le fait se réalisait, il serait de nature à produire un contre coup de plus fàcheux dans la politique étrangère. L'esprit loyal et conciliant du Comte Andrassy avait beaucoup contribué à écarter maintes dift!.cultés à l'intérieur et à l'étranger. Sa présence au pouvoir servait les intéréts généraux de l'Europe en méme temps qu'elle était un gage de paix. Sa disparition de la scène politique laisserait un grand vide, vu la dim.culté de lui trouver un successeur d'un égal mérite, et inspirant la meme confiance.

M. de Radowitz espérait encore qu'il ne s'agissait que d'une alerte, et que bientot nous apprendrions que les appréhensions s'étaient dissipées.

Si l'Allemagne, plus que toute autre Puissance, aurait à regretter la démission de cet homme d'Etat, l'Ita:lie, à son tour, ne pourrait que partager ce sentiment. Sous son administration bien des tiraillements se sont produits dans nos rapports, mais nous ne pourrions q'1'3 perdre au change -et nous devrions alors chercher à nous prémunir contre les suites éventuelles de l'avènement au pouvoir de tel ou tel autre représentant de partis aussi peu favorables à l'Italie qu'à l'Allemagne.

En accusant réception des dépéches n. 890, 891, 892... (1).

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L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 769/368. Londra, 13 agosto 1879 (per. il 17).

Io ebbi jeri col Marchese di Salisbury una conferenza della quale io approfittai per parlare di varie questioni pendenti, fra le quali quelle che si riferiscono al Trattato di Berlino.

Intorno alla delimitazione della frontiera Greco-Turca il nobile Lord mi disse che le cose erano sempre allo stesso punto e che la Turchia indug;ava a nominare i suoi commissarj. Egli non mi parve molto premuroso di vedere finita quella vertenza, o a dire meglio, gli ostacoli che s'incontrano dalle due parti sembrano renderlo indifferente all'esito finale in quanto concerne la Grecia.

Sulle intenzioni di codesto Ministero a quel riguardo nulla aggiunsi a quanto è accennato nel dispaccio di V. E. in data del 31 luglio p. p. (Serie politica

n. 681) (2) dove è riferita la conversazione ch'Ella ebbe in proposito con Sir Augustus Paget. Accennando all'opinione che si manifesta in favore della cessione di Janina alla Grecia, Lord Salisbury mi disse che anche in Inghilterra gli Ellenisti fanno pressione in quel medesimo senso; ma non mi pare che il Gabinetto se ne lasci molto commuovere.

Si parlò delle diftlcoltà insorte relativamente alla delimitazione della Bulgaria presso Silistria. La Russia propone un tracciato che dessa crede propizio a sciogliere la quistione. Ma Lord Salisbury mi disse che l'Inghilterra era disposta ad accettare una nuova Commissione per mettere un termine a queste divergenze, però alla condizione che la soluzione deliberata dalla medesima a maggioranza de' voti sia assoluta e definitiva.

Il nobile Lord vorrebbe averla finita colla quistione degli Israeliti in Rumania; ma il modo con cuì quel Governo intende uniformarsi all'art. 44 del Trattato di Berlino non gli pare corrispondere allo spirito del medesimo, ed egli lo considera come lasciando troppo adito all'arbitrario, senza corrispondere ad alcun principio generale. Per altra parte egli si rende conto del pericolo che incorrerebbe la tranquillità pubblica se i trecentomila Israeliti che fecero invasione in quel principato fossero ammessi a godere immediatamente de' diritti completi di cittadini. Epperciò il Marchese di Salisbury sarebbe di parere di mantenersi bensì il principio della uguaglianza assoluta de' culti, stabilito

dall'anzidetto articolo 44, ma di lasciare tempo al Governo Rumeno per ammettere secondo norme ben determinate gli Israeliti di cui si tratta a godere dei diritti di cittadini.

Il nobile Lord mi parlò ugualmente dell'Egitto. Il nuovo firmano emanato in favore dell'attuale Kedive è conforme alle viste dell'Inghilterra. Resta attualmente ad accomodare la questione finanziaria che fu causa della caduta del precedente Kedive, Lord Salisbury mi disse che accettava perfettamente la Commissione internazionale già suggerita dal Governo italiano colle condizioni che in altre occasioni io ebbi l'onore di partecipare a codesto Ministero. Ma egli mi confessò che ad una tale Commissione sembrava opporsi la Francia. Questa non ha in vista che gl'interessi dei portatori de' titoli del debito consolidato; mentre la Commissione ha in vista anche quelli dei detentori di titoli del debito non conso1Ldato ed altri. Questa divergenza di viste conferma i sintomi che da qualche tempo si manifestano contro la solidarietà che l'Inghilterra ha accettato colla Francia nella politica in Egitto. La discussione ch'ebbe luogo jer l'altro nella Camera de' Comuni su questo argomento prova che l'opinione pubblica spinge il Governo Inglese a svincolarsi per quanto possibile dalla Francia in ciò che si riferisce all'Egitto.

Le altre questioni trattate con Lord Salisbury, sono oggetto di altri rapporti. Intanto ho l'onore di prevenire V. E. che il nobile Lord mi annunziò la sua prossima partenza pel Continente dove rimarrà alcune settimane. Io credo ch'egli si recherà a Dieppe dove possiede una casa, affine di raggiungere la sua famiglia che già vi si trova.

Il Parlamento si chiuderà probabilmente lunedì p. v.

(l) -Non pubblicati. (2) -Cfr. n. 62.
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IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1112. Costantinopoli, 14 agosto 1879, ore 16,15 (per. ore 18,45).

Colone! Orero mande à V. E. ce qui suit: «La Commission de délimitation a signé aujourd'hui l'acte fixant la frontière entre la Bulgarie et la Roumélie orientale. Elle attend incessamment les cartes pour fixer frontière entre la Bulgarie et la Macédoine; ce qui ne présentera aucune diflìculté. Il ne reste désormais que la question Arab-Tabia pour laquelle la majorité des Commissaires attend de connaitre les intentions des Gouvernements respectifs ».

106

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO. NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI CAIROLI

R. 411. Pietroburgo, 14 agosto 1879 (per. il 20).

Un articolo del Times di Londra, pubblicato nei primi giorni del corrente mese, produsse una viva impressione nella stampa Russa e Tedesca e diede

luogo a rettifiche e commenti che stimo dover indicare all'E. V. L'articolo in questione, nello scopo di lodare il Gran Cancelliere dell'Impero Germanico, osservava che durante e dopo il Congresso di Berlino, ogni qual volta era sorta una divergenza nelle cose d'Oriente tra la Russia e le Potenze OccidentaU, il componimento finiva sempre per aver luogo in favore di quest'ultime, in seguito all'influenza esercitata in loro favore dalla Germania, rappresentata dal Principe di Bismarck. La stampa russa, accogliendo forse troppo leggermente queste asseveranze del giornale di Londra, fece vivi ed acerbi commenti all'indirizzo della Germania e dell'illustre Cancelliere dell'Impero Germanico. Il cattivo umore invase anche la stampa ufficiosa di Pietroburgo e merita d'essere segnalato all'attenzione dell'E. V. un articolo dell'Agenzia Russa, che Le mando qui unito, e che trae una speciale importanza dal fatto che l'Agenzia predetta prende ordinariamente le sue inspirazioni dalla Cancelleria Imperiale Russa. Intanto la Norddeutsche Zeitung di Berlino, dopo un silenzio di parecchi giorni, risponde ora alle affermazioni del Times con una recisa confutazione. L'articolo del Giornale Berlinese non è ancora noto qui che per un estratto telegrafico. È probabile che quando sarà conosciuto nel suo testo integrale, esso avrà per effetto di calmare alquanto la stampa russa. Questa finora non sembra ancora intemmente soddisfatta, e tra;disce nel suo l,inguaggio un certa riserva ed un resto d'acrimonia, come appare dallo stesso Giornale di Pietroburgo neJ suo articolo di fondo d'oggi.

Quest'ultimo foglio però prende atto con soddisfazione della dichiarazione della Norddeutsche Zeitung, secondo la quale la politica della Germania rispetto alla Russia è diretta secondo le istruzioni dell'Imperatore Guglielmo e conformemente ai legami d'amicizia che uniscono i Sovrani dei due Paesi. E questa, a dir vero, è la realtà delle cose. L'amicizia e l'alleanza reciproca dei due Imperi è una delle basi della politica estera dei due Imperatori. Le divergenze e le gelosie che possono prodursi di quando in quando su qualche punto speciale, benché meritino una vigilante attenzione, sono fatti transitori, che non reggono a lungo in presenza della provata fede dei Sovrani dei due potenti Imperi, finché almeno dureranno in vita.

107

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA

T. 462. Roma, 15 agosto 1879, ore 22,30.

Le chargé d'affaires de Russie m'a communiqué dépéche de son Gouvernement nous proposant de confier délimitation entre Dobruchta et Bulgarie à la commission de démarcation de la Serbie avec instructlon rechercher sur piace le point favorable à l'établissement d'un pont, et avec réserve, en cas de simple majorité, de résoudre la question par une entente directe entre les Cabinets éclairés par les rapports de leurs commissaires. J'ai répondu que nous adhérons volontiers à la proposition qui nous est faite par le Cabinet de S. Pétersbourg, mais que dans l'intérét d'une prompte solution, il nous paraitrait préférable qu'on laissat à la commission la faculté de décider en dernier ressort meme à simple majorité. Nous attendons pour donner instructions à notre commissaire, de savoir que la proposition russe est acceptée par toutes les Puissances (1). Je prie V. E. de communiquer ce qui précède à M. de Giers.

108

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 799. Roma, 15 agosto 1879.

Con dispaccio del 30 dello scorso mes'e (2) autorizzai il Comm. Curtopassi a far nota al Conte Andrassy la nostra adesione alla proposta che, da noi messa innanzi, fin da principio, per addivenire ad un giusto assetto delle finanze egiziane, era stata indi presentata da codesto Gabinetto, in una formola più precisa, alla adesione delle Potenze.

Noi opinavamo che la proposta, fosse di urgenza pari alla sua impoFtanza. e che se ne dovesse promuovere l'attuazione non appena fossero rimossi gli impedimenti di indole politica che ci sembravano in allora ostare a che potesse intervenire tra l'Egitto e le Potenze un negoziato suscettibile di sicura e pratica conclusione.

Siffatti ostacoli sono oggidi venuti meno, a nostro avviso, con la emanazJone del firmano che riconferma sostanzialmente, a favore di Tevfick Pascià, gli stessi poteri che, in materia di rapporti internazionali, erano stati conferiti al suo predecessore. Noi crediamo, quindi, che non si debba frapporre altro indugio, e che le Potenze debbano concordemente insistere perché sia accettato dal Khedive il progetto di una Commissione incaricata, nei modi indicati da1l Gabinetto di Vienna nel,la sua formale proposizione, di regolare la situazione finanziaria in Egitto.

Presumendo che al Governo Austro-Ungarico, piaccia di perseverare nella lniziativa presa rispetto alla presente questione, prego l'E. V. di voler manifestare a codesto Governo il nostro vivo desiderio di vedere il progetto avviarsi verso la sua esecuzione. Noi attendiamo un cenno del Gabinetto di Vienna per impartire al R. Agente in Egitto le occorrenti istruzioni, in guisa che possa tosto associarsi al suo collega austro-ungarico e agli altri colleghi, i quali, giova sperarlo, saranno pur muniti di identiche istruzioni. I rapporti che ci giungono dall'Egitto mostrano come le condizioni del paese si vengano sempre più aggravando, e noi non possiamo nascondere che la responsabilità di un ritardo, di cui troppo manifesti sono i danni, ci riesce assai grave.

Nella fiducia di ricevere quanto prima da V. E. una risposta conforme al nostro desiderio...

(l) -Fin qui il telegramma venne inviato col n. 463, In data 16 agosto, ore 0,30 a Vlenna, Berlino, Parigi, Londra e Costantinopoli con l'aggiunta della seguente istruzione: «Je vous prle de me faire connaitre le plus tòt posslble la déclslon qui sera prlse, à cet égard, par le Cablnet auprés duquel vous etes accrédité ». Per le risposte cfr. nn. 109, 111. 114. (2) -Cfr. n. 48, nota l, p. 30.
109

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1117. Parigi 16 agosto 1879, ore 15,30 (per. ore 16,15).

Répanse à vatre télégramme de cette nuit (l). En absence dP. W~Hidine:tan je viens de vair san chef de Cabinet. Gauvernement français a chargé hier ses agents de cansulter les Puissances sur prapasitian russe relative à délimitatian entre Dabrautcha et Bulgarie et ne peut pas se pranance::. Chef df' Cabinet m'a dit canfidentiellement que le Cabinet anglais est appasé à l'ensemble de la prapasitian russe et cansidère, entre autres, camme un affrant à la cammissian, vraiment campétente, d'en charger une autre méme de trancher au d'aplanir tautes les dilficultés. La canfidence du chef de Cabinet m'a bien semblée destinée à m'indiquer quel est l'exemple que le Gauvernement français est dispasé à suivre. Taut en faisant part au chef de Cabinet de la manièr~ de vair de V. E., je n'en ai parlé que camme d'une première impressian. Le chargé d'affaires d'Autriche a cansulté aussi le Gauvernement français d'aprè~ ce que m'a dit le chef de Cabinet.

110

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1118. Parigi, 16 agosto 1879, ore 15,30 (per. ore 16,50).

Chef de Cabinet de Waddingtan vient de me dire avec intentian afficiellr: marquée et beaucaup de caurtaisie que le ministère des affaires étrangères venait de danner instructians à l'Agence Havas de cantredire farmellement à Landres et en Italie les bruits regrettables, faux et absurdes qui circulent méchamment dans jaurnaux au sujet des relatians entre Waddingtan et Cialdini.

111

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1119. Londra, 16 agosto 1879, ore 19,10 (per. ore 21).

Par man rappart du 13 caurant (2) qui dait parvenir aujaurd'hui à V. E. j'ai danné répanse préventive à vatre télégramme de ce matin (l) relatif à la prapasitian de la Russie paur la délimitatian de la Dabrautcha. Salisbury cansent à ce que la questian salt saumise à une nauvelle cammissian, mais il veut qu'elle salt décidée sans appel à la majarité des vaix. Je ne sais s'il accepte

la commission de délimitation de la Serbie. Comme il doit ~tre déjà parti pour la France, je tàcherai de savoir quelque chose de positif à cet égard, en m'adressant au sous-secrétaire d'Etat.

(l) -Cfr. n. 107, nota l, p. 77. (2) -Non pubblicato.
112

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 618. Cairo, 17 agosto 1879 (per. il 25).

Ho l'onore di accusare ricevuta all'E. V. del suo dispaccio del 5 corrente di n. 291 (1), concremente l'approvazione del R. Governo per il decreto viceroo.le, dimandato dai signori Rothschild, con lo scopo di far dichiarare insequestrabili i beni della famiglia d'Ismail pascià ceduti allo Stato, e dati in garanzia all'imprestito contratto con quei signori, e le avvertenze con le quali si connette la nostra adesione.

Finora non si conosce qui che l'adesione della Francia e dell'Inghilterra. Ne tenni parola con questi due colleghi, i quali mi assicurarono che l'adesione dei loro governi è ugualmente subordinata alle stesse riserve, che il decreto non possa aver effetto retroattivo, e che la somma residuale dell'imprestito Rothschild debba applicarsi al pagamento del debito fluttuante. Entrambi mi hanno informato avere diretto nota ufficiale al governo egiziano in questo senso.

Evitarono però di rispondermi se, pagata la somma residuale dell'imprestito, il governo egiziano potrebbe egli disporne in favore dei creditori del debito fluttuante, o se si dovesse attendere il momento di procedere nei modi che saranno determinati dalla commissione liquidatrice.

Contemporaneamente a queste pratiche, per concertarmi coi miei colleghi, l'agente russo, signor de Lex venne ad informarmi d'aver ricevuto ordini dal suo governo di mettersi meco d'accordo per eseguire le istruzioni che l'E. V. mi avrebbe date su questa questione e su quella della nuova tariffa del porto dl Alessandria.

In questo stato di cose mi parve di non ritardare a dar notizia al governo vicereale deHa risoluzione del R. Governo, ed ho l'onore di rimettere all'E. V. una copia della nota che ho diretta a Scerif pascià in proposito (2).

113

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1128. Vienna, 18 agosto 1879, ore 14,44 (per. ore 16,40).

Cabinet de Berlin qui avait fait base de son action politique alliance et accord sur tous les points avec Cabinet autrichien, se montre très-préoccupé

10 -Documenti diplomatici -Serlle II -Vol. XII

retraite Andrassy et agit ici aussi, autant que possible, afin que Empereur persuade encore comte Andrassy retirer démission, car on est convaincu à Berlin qu'un clrangement de personne au ministère des affiadres étrangères entrainera forcément, à bref délai, un changement dans la politique. Malgré toutes les plus... (l) assurances qu'on donne maintenant à ce sujet à Vienne, il me résulte que Bismarck se préoccupe également du courant clérical qui entraine Gouvernement autrichien, car s'il voudrait bien, lui, faire la paix avec le Vatican, il ne désire nullement qu'autres soient trop bien avec le Saint-Siège. Toutes ces circonstances réunies nous conseillent, il me parait, suivre avec un oeil attenti! les changements qui pourraient se produire à Berlin dans l'attitude de ce Cabinet à l'égard de celui de Vienne et d'observer, cependant, la plus grande réserve, m~me en face d'éventuelles ouvertures qui pourraient nous ètre faites dans le but d'exercer par là une pression indirecte sur Vienne. Les journaux hongrois indiquent ce matin comme successeur probable d'Andrassy l'ambassadeur d'Autriche à Berlin; ce qui, par les raisons précédemment développées ne parait pas impossible à mon avis, car Empereur François-Joseph veut aujourd'hui maintenir alliance avec Allemagne. Je prie V. E. de ne pas communiquer ces informations à d'autre qu'au comte De Launay, car, sans cela, le Cabinet de Vienne ne tarderait pas à en avoir connaissance.

(l) -Cfr. n. 75. (2) -Non si pubblica.
114

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1129. Vienna, 18 agosto 1879, ore 18,10 (per. ore 19,45).

Cabinet autrichien répond aujourd'hui à proposition du Cabinet russe, relative à confier délimitation entre la Dobrutcha et la Bulgarie à la commission qui a fait délimitation Serble (2). La réponse est un refus sur tous les points, basé sur les m~mes considérations qui ont motivé égal complet refus de l'Angleterre, qui du reste complètement suffit pour mettre à néant la proposition.

115

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA

T. 473. Roma, 18 agosto 1879, ore 23,25.

Le chargé d'affaires de Russie m'a fait aujourd'hui une communication concernant la délimitation du Monténégro.

La Russie nous engage à prendre en considération une déclaration qu'elle se proposerait de faire par son délégué, à savoir qu'à son avis le tracé provisoire, pour les points où l'accord ne serait pas unanime, devrait ~tre fixé par

des marques sur piace et non pas seulement par une ligne sur la carte. Cette déclaration viserait d'annuler l'amendement anglais avec lequel la proposition du commissaire italien a été votée dans la 16e séance. La commission a, d'ailleurs, déjà repoussé dans la 17e séance, a une majorité de six voix contre celles des delegués russe, monténégrln et italien, la motlon de revenlr sur cette déllbération. Cela étant j'ai répondu à M. Schevltch et je prie V. E. de vouloir blen répéter à M. de Giers que nous n'avons pas de ditllculté à autoriser notre commlssalre à s'assocler à une déclaration qui exprlme notre propre pensée, mals que selon nous, pour ne pas nous exposer à un nouvel échec, il faudralt ajourner la reprise de la question jusqu'à ce que le Cabinet de St. Pétersbourg alt lieu de croire que la majorité, dans la commission, s'est, à cet égard, déplacée.

(l) -Gruppo lndeclfrato. (2) -Cfr. n. 107, nota l, p. 77.
116

IL REGGENTE IL CONSOLATO GENERALE A TRIESTE, MAGLIANO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 140. Trieste, 18 agosto 1879 (per. il 22).

Il completo trionfo del partito Slavo-croato in Dalmazia, di cui ebbi l'onore di tener parola nel rispettoso mio rapporto del 12 corrente n. 130 (l), sembra che stii per esercitare una certa influenza anche sulle condizioni politiche dell'Istria e del Goriziano.

In questi ultimi giorni ha cominciato a manifestarsi un'agitazione in senso croato fra gli Sloveni del litorale.

I principali agenti del locale movimento slavo, di cui è capo il Signor Nabergoi, sloveno del termtorio di Trieste, consigliere Municipale e deputato al Reichsraht hanno testé tenuto diverse riunioni all'oggetto di meglio organizzare il partito per rendeme p.iù attiv,a e più etllcace la propaganda.

In queste adunanze si sarebbe deciso:

1°) di fondere insieme le due società politiche slovene «Edinost » di Trieste e «Sloga » di Gorizia accompagnando questa fusione con quella dei due rispettivi organi, che sono i giornali Edinost e Soca;

2°) di destinare Trieste a sede centrale della lega slovena di tutto 11 litorale;

3°) di pubblicare in questa città un giornale in lingua slovena, che sarebbe l'organo della lega e porterebbe il titolo di Soca;

4°) di estendere 1'1azione della lega soprattutto nell'Istr~a onde d~putare n terreno all'elemento italiano, che è ivi predominante;

5°) infine, nell'ipotesi della non remota formazione d'un grande stato slavo col centro in Zagabria, di preparare queste popolazioni slovene ad una unione colla Croazia, di cui l'Istria vorrebbesi considerare come una naturale e necessaria appendice.

Siffatte agitazioni, per quanto ne sia discutibile la reale importanza, non possono che maggiormente inasprire i rapporti abbastanza tesi degli abitanti del territorio colla cittadinanza di Trieste, alimentando cosi i timori di eventuali collisioni.

. Pare tuttavia, che questo movimento si voglia mantenere sul terreno della legalità, e che il Governo, mentre serba a suo riguardo un'attitudine benevola, sia però disposto ad impedire qualsivoglia eccesso o disordine.

Frattanto tra i braccianti friulani e quelli del territorio triestino non avvennero ulteriori guai, e la calma sembra per ora assicurata.

P. S. Ho l'onore di segnare ricevuta degU ossequiati Dispacci del 4 corrente serie Politica S.N. (l).

(l) Non pubbJlcato.

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L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1132. Pietroburgo, 19 agosto 1879, ore 16,25 (per. ore 17,30).

J'ai communiqué à M. de Giers té-légramme de V. E. du 16 (2). Il considère question du tracé de la frontière dans ces termes comme question de principe; et se tenant à ses déclarations antérieures. n'admet pas qu'elle puisse étre tranchée par un simple vote de la majorité de la commission.

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L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1133. Pietroburgo, 19 agosto 1879, ore 16,25 (per. ore 17,30).

M. de Giers auquel j'ai communiqué réponse de V. E. (3) à la proposition du Cabinet impérial au sujet du tracé provisoire de la frontière du Monténégro, m'a dlt qu'il attend réponse des autres Cablnets pour reprendre cette questlon. Il voit avec plaisir opinion du Gouvernement russe partagée par le Gouvernement italien.

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IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 802. Roma, 19 agosto 1879.

Il R. ambasciatore in Berlino mi riferisce ( 4), essergli stato detto dal Signor di Radowitz che il Gabinetto di Vienna, per assicurarsi l'adesione della Francia

e dell'Inghilterra al suo progetto di una Commissione internazionale per regolare la questione finanziaria egiziana, avrebbe messo innanzi l'idea di assegnare a quelle due Potenze, in seno alla Commissione, due voti per ciascuna, al che la Germania sarebbe consenziente.

I termini della comunicazione fattaci a questo proposito da codesto Gabinetto parrebbero escludere siffatta disparità di trattamento contro la quale noi dovremmo, dal canto nostro, enunciare le più ampie riserve. Nondimeno prego V. E. di voler appurare le cose, chiedendo acconci schi:arimenti presso codesto Ministero Imperiale degli Affari Esteri (1).

(l) -Non pubblicati. (2) -Recte del 15, cfr. n. 107. (3) -Cfr. n. 115. (4) -Con r. 2375 del 9 agosto, non pubblicato.
120

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

D. 921. Roma, 19 agosto 1879.

In una visita fattami testé da questo Ministro ottomano volli dargli lettura del mpporto politico n. 1574 (2), col quale la S. V. IHustrissima mi ·rife,risce che

S. A. Aarifi Pascià le dichtrurò di essere di:sposto a fare ogni opera per contribuire al mantenimento ed a<Uo sviluppo delle buone relazioni esistenti fra ~ due Stati. Pregai quindi Turkhan Bey di voler manifestare a Sua Altezza tutta la soddisfazione che il Governo del Re aveva provato ne1l'udke simili amichevoli assicurazioni, le quali trovavano presso di noi la più grrudita accoglienza.

Non appena le si porgerà l'occasione favorevole, ella avrà cura di dichiarare a S. A. Aarifi Pascià che l'attuale Gabinetto italiano non trascurerà nessun mezzo per consolidare sempre più l'amicizia esistente fra i due governi. Il governo italiano, scevro com'è da ogni secondo fine, non può non far voti ben sinceri per la prosperità e la potenza dell'impero ottomano.

121

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 1586. Terapia, 19 agosto 1879 (per. il 25).

Mi è riferito da buona fonte che il Governo Britannico ha nei passati mesi interposto caldi officii presso la Sublime Porta onde indurla ll!d esercitare la sua pressione sul Governo Egizio affine di spingerlo ad occupare Zeyla ed altre parti in quelle regioni, allegando pretesi progetti da parte dell'Italia di stabilirsi \in esse. La Sublime Porta avrebbe inf·atti mosse delle pTatiche in questo senso, senonché il Viceré d'Egitto se ne sarebbe schernito adducendo la distanza di quei luoghi dal Vice-Reame, l'infelice esperienza fatta in Abissinia, la grandezza dei

sacrifizii che occorrerebbero, la mancanza assoluta di mezzi. E per tal modo le cose sarebbero ·rimaste in sospeso. Io non sono in gmdo di garantire l'autenticità di queste notizie, ma posso affermare che esse hanno seriamente preoccupata l'Ambasciata di Francia e furono argomento di corrispondenze diplomatiche.

Il Governo Britannico continua frattanto a nominare distinti Uffiziali superiori ai Consolati dell'Asia Minore, dimodoché fra breve quel vasto territorio si troverà sottoposto all'attiva sorveglianza di un vero stato maggiore Inglese. Ma v'ha di più. Si dà ora per certo che Baker Pascià sarà mandato a Diarbekir colla missione d'organizzare una forte gendarmeria nel Kurdistan. II pretesto di questa istituzione sarebbe quello di proteggere quelle popolazioni dalle incursioni dei Kurdi. Ma persone autorevoli ritengono invece che abbia per !scopo di formare un nucleo di forze che alla emergenza sarebbero a disposizione del Governo Inglese. Si comprende quindi l'esitazione che la Sublime Porta dimostra nel prendere questa risoluzione, ma si crede che finirà per adottarla.

Dalle quali cose appare sempre più manifestamente il concetto che inspira il Governo Britannico in ordine alle questioni orientali, e che già si poteva scorgere al Congresso di Berlino. Ed esso sarebbe di dir.igere la sua precipua attenzione verso l'Asia e l'Africa, spingendo innanzi l'Austria per apporla ai progressi degli Slavo-Moscoviti in Europa. Vasto oltre ogni dire sarebbe invero siffatto progetto, imperocché esso tenderebbe niente meno che a stabilire attorno al globo quasi una fascia di possedimenti Inglesi che dall'Inghilterra, pel Mediterraneo, l'Asia Minore e l'Egitto, l'India e l'Australia, verrebbe a ricongiungersi col Canadà. Né la realizzazione di esso mi parrebbe possibile senza attraversare gravi conflitti, poiché difficilmente gli altri Governi si acconcierebbero a tanto incremento di potenza. Ed è pur dubbio che la nazione Inglese, malgrado la tenacità dei suoi propositi e le immense sue ricchezze, avrebbe la costanza e l'energia necessarie per sopportare a lungo gli ingenti sacrifizii che siffatta missione involverebbe. Ma è ciononostante mestieri che i Governi delle Grandi Potenze vigilino alla protezione dei rispettivi interessi innanzi ad eventualità che tenderebbero a mutare completamente le condizioni politiche ed economiche dei diversi Statl.

(l) -Per la risposta cfr. n. 134. (2) -Non pubblicato.
122

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI (l)

D. 558. Roma, 20 agosto 1879.

Venuto appositamente pochi giorni or sono a Roma, l'Ambasciatore di Francia fu alla Consulta e mi intrattenne della questione ellenica, in seguito a un dispaccio inviatogli dal suo Governo, in termini pienamente concordanti con quelli adoprati dal Signor Waddington nel colloquio da V. E. riferitomi col rapporto confidenziale del 7 di questo mese (2).

Entrato a discorrere dei concetti che noi mettemmo innanzi per veder modo di risolvere il conflitto turco-ellenico in guisa da conciliare gli interessi divergenti che sono in causa, il Marchese di Noailles si mostrò favorevole, in massima, al progetto da noi vagheggiato. Anch'egli, però, come già il signor Waddington, accennò alla difficoltà di tradurre in atto, consenziente la Sublime Porta, il disegno di una semi-autonomia, nondimeno mi è sembrato che il mio interlocutore non annettesse una importanza grandissima a questo lato del problema, e che si tenesse pago delle spiegazioni da me addotte: trattarsi, in sostanza, di cosa già preveduta e regolata dall'art. XXIII del Trattato di Berlino, rimanere solo a determinare i particolari rispetto ai quali un componimento non parrebbe malagevole.

Il punto sul quale per incarico speciale del Signor Waddington ha maggiormente insistito l'Ambasciatore di Francia fu, in certo modo, un appello alla nostra collaborazione per una più precisa delimitazione di quella che dovrebbe diventare, secondo noi, la provincia semi-autonoma dell'Albania. Riservata sempre ogni iniziativa alla Francia (tale è il fondamento, reciprocamente ammesso, del presente negoziato preliminare), noi non avevamo, dissi al Marchese di Noailles, difficoltà alcuna a proseguire i nostri studii sopra questo aspetto, senza dubbio assai rilevante, della questione; e anzi io promisi al mio interlocutore che avremmo comunicato, per mezzo della E. V. al Governo francese la conclusione del nostri studii. Intanto, nello stesso nostro colloquio, il Marchese di Noailles, dopo avere meco riconosciuto che la frontiera dell'Albania non poteva lasciar adito a dubbiezza alcuna verso l'ovest, ove ha, confine naturale, il mare, né verso il nord ove la demarcazione è segnata dal Trattato di Berlino, né verso il sud ove si avrà pure una linea fissa tostoché sia esaurito il negoziato per la rettificazione dei confini turco-ellenici, ha conchiuso che la difficoltà vera consiste tutta nel confine verso il levante. Qui parecchie linee di confine possono concepirsi, e il Marchese di Noailles mostrava di propendere, come sua opinione personale, per quella secondo la quale la provincia non avrebbe ad estendersi al di là della cima occidentale della valle del Vardar, in guisa da !asciarne libera la vallata se non verso le scaturigini del fiume, almeno a partire dal punto ove questo diverge verso il sud, e da lasciare del pari all'infuori la ferrovia che tende a Salonicco.

Ad ogni modo, la carta qui acclusa e corredata di una memoria esplicativa qui pure unita, indica le tre linee principali che si possono assumere in considerazione. L'una di esse, la più ristretta, è sostanzialmente quella additata dal Marchese di Noailles; un'altra, la più ampia, raffigura le maggiori pretese degli Albanesi; la terza infine, la mediana, è quella che parrebbe segnare il minimum oltre il quale non è guarì a sperarsi che si possa conseguire il consenso degli Albanesi stessi.

Il Marchese di Noailles parve preoccuparsi della difllcoltà che sarà per in

,

contrarsi quando si tratterà di esprimere praticamente il concetto della integrità territoriale guarentita alla provincia semi-autonoma dell'Albania. Ammise però, che non è difficoltà sostanziale, e che si dovrebbe cercare una formula che offra la desiderata guarentigia senza offendere la suscettibilità altrui. Nella nostra conversazione fu accennato, a mo' d'esempio, alla possibilità di connettere le guarentigie della integrità territoriale dell'Albania con lo stesso

patto che avrebbe a sancire, per effetto del Trattato di Berlino, la rettificazione della frontiera ellenica. Dichiarandosi, in quel patto, che la Grecia debba indi innanzi rispettare quella frontiera, non parrà fuori di luogo che lo stesso impegno si riconfermi per gli altri Stati cui il Trattato di Berlino assegnò nuove e ingrandite frontiere. Così per la massima parte del confine, e là appunto dove sarebbero temibili, per l'Albania, gli invadimenti ulteriori, la guarentigia sarebbe piena ed intera, senza che il procedimento possa apparire insolito e suscitare fondate opposizioni.

Benché l'assenza del signor Waddington renda meno spedita la continuazione del negoziato confidenziale cui ci siamo accinti, non ho voluto indugiare a porgerle Signor Ambasciatore, le indicazioni e le informazioni contenute nel presente dispaccio. La Sublime Porta ha oramai designato i suoi plenipotenziari per le trattative da riprendersi coi plenipotenziari ellenici. I rappresentanti delle potenze, a Costantinopoli, possono essere chiamavi, quando che sia, ad esercitare il compito di mediazione che ad essi è stato assegnato. Ci sembra che sia venuto, per ciascuna delle potenze, il momento di pigliare posizione, e che, qualora mancasse l'accordo in tempo utile, la causa di paciftcazione che sta cotanto a cuore, così alla Francia come all'Italia, potrebbe correre grave rischio di trovarsi irrimediabilmente compromessa. Codesto Gabinetto al quaie stamo grati di avere accolto con benevolenza il nostro progetto, e col quale siamo lieti di cooperare ad uno scopo di comune vantaggio, dovrebbe a nostro avviso, affrettare quello scambio preliminare di idee senza il quale vano è sperare che l'Europa possa spiegare, nella presente questione, azione efficace e salutare.

(l) -Il dispaccio è diretto a Cialdini che però non era in sede dall'8 ago~to e ritornò solo 11 3 settembre. (2) -Cfr. n. 83.
123

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI (l)

D. 559. Roma, 20 agosto 1879.

Mi è sembrato conveniente di ristringermi, nell'altro mio dispaccio d'oggi (2), a trattare delle avvertenze e degli studi complementari che, in certo modo, furono, da parte nostra, effetto della prima comunicazione pervenutaci, per mezzo del Marchese di Noailles, da codesto governo rispetto ai concetti da noi messi innanzi per la migliore soluzione della controversia turco-ellenica.

In questo dispaccio debbo, in ispecial modo, discorrere di altro aspetto della quistione; della posizione eminentemente delicata nella quale ci troviamo, a questo riguardo, rimpetto al Governo britannico del quale importa che non sieno offese in alcuna guisa le suscettibilità.

L'amministrazione precedente aveva assunto verso il Governo della Regina positivi impegni circa la questione ellenica. È vero, bensì, che noi stimiamo essere dovuta la prevalenza a quegli altri impegni anteriori che l'Italia aveva. a Berlino, solennemente assunto in faccia all'Europa. Nondimeno, volendo pro

cedere nel modo più corretto, ci sta a cuore di adoprare ognl riguardo verso l'Inghilterra, e noi vorremmo che la questione si svolgesse in modo da far sì che si produca altra soluzione cui si adatti l'Inghilterra stessa e che a quest'ultima faccia parere non grave l'abbandono, da parte nostra, di altro progetto sul quale erasi formato un principio di accordo tra i due gabinetti.

Movendo da tale desiderio, noi avremmo voluto, in conformità del suggerimento datoci dal R. Ambasciatore in Londra, far pervenire al Gabinetto della Regina delle confidenze circa l nostri negoziati preliminari con la Francia. Ce ne trattenne l'interesse gmnd[ssimo che noi abbiamo a che il Governo francese si decida ad adottare integralmente i nostri concetti e patrocinarli presso gli altri Gabinetti. Ce ne trattenne il dubbio che il Governo britannico, fatto conscio dei nostri passi, si potesse accingere ad asteggiarli, facendo naufragare il nostro piano fin dal suo primo apparire. Epperò noi preferimmo di serbare, verso il Gabinetto di Londra, scrupoloso silenzio in fino a che non sia concordato colla Francia un programma preciso e concreto.

Di questo delicato argomento fu tenuta parola nella mia conversazione di parecchi giorni or sono col Marchese di Noailles; ed avendo questi apprezzato le ragioni del nostro riserbo, fu reciprocamente preso l'impegno di non fare per ora alcuna entratura a Londra, e di non farne, in alcun caso, senza essersi prima messi d'accordo a tale proposito. Sopra questo punto speciale il Marchese di Noailles ha diretto al Signor Waddington un rapporto di cui mi diede confidenziale comunicazione.

Intanto, però, a noi preme che questa situazione di troppo non si protragga. Indipendentemente dalla necessità di addivenire colla Francia ad una pronta conclusione circa il nostro progetto, mentre già sono riaperti, a Costantinopoli, i negoziati tra Plenlpotenziari turchi e Plenipotenziari ellenici, esiste, per noi, altro motivo di urgen21a: il desiderio, c,ioè, di potere, entro non troppo lungo intervallo, regolare soddisfacentemente n nostro atteggiamento verso il governo britannico.

Confido che V. E. saprà far valere anche questo argomento negli ofllci che, circa il presente tema, Ella sarà per rivolgere a codesto Gabinetto.

(l) -Cfr. n. 22, nota l. (2) -Cfr. n. 122.
124

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 2384. Berlino, 20 agosto 1879 (per. il 24).

D'après ce que vient de me dire M. de Radowitz, on ne saurait mettre en doute que la retraite du Comte Andrassy ne tardera pas à étre un fait accompli. C'est probablement aujourd'hui qu'elle sera annoncée ofllciellement. Il ne serait pas sérieux de l'attribuer à des motifs de santé. Il faut plutòt en rechercher la cause dans un ensemble de circonstances que M. de Radowitz s'abstenait d'indiquer d'une manière précise. Mais tout en regrettant vivement le retraite de cet homme d'Etat, il ne mettait pas en doute que le successeur ne serait pas choisi parmi les adversaires de l'Allemagne ni de l'Italie, car si l'Autriche-Hongrie persiste, comme tout le laisse présumer, à vouloir le maintien de ses relations d'amitié avec le Cabinet de Berlin, Elle n'ignore pas qu'une des conditions de cette amitié est précisément qu'elle s'étende aux rapports avec le Cabinet de Rome.

M. de Radowitz ne s'est pas expliqué davantage, mais il m'a paru moins préoccupé que lors de notre dernier entretien (rapport n. 2382) (1). Peut ~tre avait-il reçu dans l'intervalle quelques indications sur l'entrevue récente à Gastein. Il n'est pas à supposer en effet que l'Empereur François-Joseph ne fftt pas déjà informé à cette date des intentions de son premier Ministre, et n'ait pas donné les meilleures assurances que sa démission n'altérait en rien I'intimité entre les deux Cours et les deux Gouvernements. Au reste depuis le Congrès de Berlin la situation de l'Autriche offre par eJie m~me des garanties qu'elle ne cherchera pas à s'aliéner l'Allemagne. La prise de possession de la Bosnie et de l'Herzégovine crée bien des ditncultés qui seront encore augmentées par une marche en avant dans le Sandjak de Novi-Bazar. Son attention doit nécessairement se tourner vers ces contrées, ses forces doivent rester disponibles dans cette direction. Dans ces conditions, chercher querelle à l'Allemagne ou à l'Italie serait un acte d'imprévoyance. A ce point de vue, une semblable occupation de ces anciennes provinces turques sert l'intérèt de ces deux Puissances. Et c'est là une atténuation des griefs invoqués contre l'art. XXV du Traité de Berlin.

Il est vrai qu'un certain parti à Vienne voudrait aller plus loin. A ses yeux, la Dalmatie aurait besoin d'une plus grande extension en profondeur. Absorbé uniquement par des préoccupations stratégiques, il voudrait dominer tout le versant sud-ouest de la presqu'ile des Balkans, avec l'objectif non seulement de Mitrovitza, mais mème de Salonique. V. E. connait ma manière de voir. Je l'ai exposée bien avant le Congrès en formulant un programme qui n'a pas été suivi. Cette circonstance ignorée du public m'a valu, de la part de ceux qui jugent sur Ies apparences, des critiques sur mon attitude à cette époque, critiques qui m'ont blessé au coeur, mais que par sentiment du devoir j'ai supporté en silence. II aurait convenu, en nous y prenant à temps, ou de nous opposer aux projets de l'Autriche, ou de leur pr~ter notre appui sous réserve de compensation. A mon av,is les arguments pour soutenir l'une ou l'autre, la seconde surtout, de ces combinaisons ne faisaient pas défaut. On n'a rien fait et on s'est laissé acculer dans une impasse, où il ne restait plus qu'à sauver les apparences. Ce mème programme pourrait encore dans une certaine mesure s'adopter aux circonstances présentes. Le parti militaire à Vienne vise en effet à pousser plus loin la politique d'annexion. C'est peutètre là une des raisons de la démission du Comte Andrassy. En se rendant compte qu'il ne pourrait s'arréter quand il lui conviendrait, il aura préféré laisser à d'autres le soin de diriger les affaires extérieures de la Monarchie.

D'un autre còté, il n'a pu se dissimuler que les élections récentes dans la Cisleithanie ont fait passer de gauche à droite la majorité dans Je Parlement de Vienne. Tout au moins ces élections ont disloqué l'ancienne majorité libérale et constitutionnelle, ont déplacé l'axe de la politique intérieure. Il

existe un trop fort contraste entre le Ministère Taaffe et le Ministère Tistza, entre le Parlement de Vienne et le Parlement de Pesth. La position des Ministres communs à l'Empire devait néc,essairement subir le contre coup de ce déplacement.

Ce n'est peut-etre encore qu'une évolution des nouveaux partis parlementaires: ultramontains, féodaux, fédéralistes qui cherchent à se constituer sans etre bien surs d'y parvenir d'une manière durable. Le Comte Andrassy, par un calcul qui ne manquerait pas d'une certaine habilité, voyant qu'il se sentait impuissant à contenir le mouvement, aura préféré se placer à l'écart, sauf à chercher à reprendre le pouvoir quand les vices du nouveau système seront mieux dessinés.

Quoiqu'il en soit, les considérations que je viens de présenter, aussi brièvement que possible, démontrent une fois de plus l'opportunité pour nous de continuer à suivre une politique à la fois amicale avec l'Allemagne et l'Angleterre, les deux Etats dont les intérets sont assez conformes aux nòtres, et circonspecte avec les autres Puissances.

(l) C!r. n. 103.

125

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1112. Vienna, 20 agosto 1879 (per. il 23).

Non ho mancato di dar conoscenza al governo imperiale del contenuto del dispaccio deH'E. V. del 15 corrente n. 799 (1), relativo alla proposta del conte Andrassy per addivenire ad un giusto assetto delle finanze egiziane.

Il barone Calice, col quale ebbi a parlar di ciò dissemi che lo scambio di vedute in proposito continuava coi gabinetti; che anzi tutti, ad eccezione della Francia, avevano accettato per intero la proposta del conte Andrassy: che il gabinetto di Versailles l'aveva del pari accolta in tesi generale, ma con tali riserve da togliergli ogni valore. Infatti il signor di Waddington avrebbe risposto ch'egli accoglieva la proposta della commissione internazionale, ma sotto l'esplicita condizione ch'essa dovesse limitare il suo sindacato al debito fluttuante, rimanendone assolutamente escluso quello consolidato, che sarebbe già sutncientemente tutelato coll'applicazione del progetto Wilson-Blignières.

Onde possibilmente vincere questa resistenza, il barone Calice dicevami aver il gabinetto di Vienna compilato un progetto assai particolareggiato, che fissa le attribuzioni della commissione, dando soddisfazione agl'interessi di tutti e tacitando, sperasi, le diffidenze della Francia.

Del precitato progetto, aggiungevami S. E., si farà trasmissione oggi al principe di Wrède, perché ne dia comunicazione all'E. V., esponendole, al tempo stesso, le fasi attraversate dalla negoziazione, nel senso stesso che io ebbi a farlo sommariamente nel presente rapporto.

(l) Cfr. n. 108.

126

L'INCARICATO D'AFFARI AD ATENE, CANTAGALLI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 370. Atene, 20 agosto 1879 (per. il 25).

Nella conversazione ch'io ebbi col signor Delyannis nello scorso mercoledì 13 andante, mi cadde in acconcio d'intrattenerlo delle idee cui s'informava la politica del R. Governo e che formavano l'oggetto d'un colloquio dell'E. V. coll'ambasciatore della Regina Vittoria in Roma. Non mi fu possibile coi due successivi corrieri renderne conto a V. E., essendo io caduto ammalato e privo, fino al venerdì scorso, dell'ajuto del Signor BagUo 2° Segretario alla Legazione.

L'occasione mi venne offerta per le opportune aperture dall'avermi il signor ministro chiesto a più riprese se l'E. V. si trovasse in Roma, traendo principio ad espormi la sua personale soddisfazione per la presenza di Lei agli affari, che tanto manifestamente è amico della Grecia. ed aggiungendo che l'alta carica affidatale era stata per tutti gli Elleni cagione del più vivo soddisfacimento.

Non formulò tuttavia il signor Delyannis così nettamente come lo avea fatto in un precedente abboccamento (l), domande dirette a conoscere di quanto la politica di V. E. avesse a differire da quella del predecessore di Lei; ma come ciò trasparisse dal suo discorso, onde chiaro spiccava il desiderio di avere da me alcune dichiarazioni al riguardo, molto francamente io gli dissi essere intenzione ben ferma del governo italiano di sostenere nei consigli delle potenze quelli stessi principii che, in unione alla Francia, aveva nell'anno scorso fatti prevalere al congresso di Berlino; che della sua cura verso le cose dì Grecia, avea dato ampia prova coll'accogliere volenteroso la proposta mediazione in un colle altre potenze firmatarie di quel grande atto. Che in opportune e giuste concessioni da farsi a questo paese ravvisava un potente mezzo di raggiungere Io scopo della pacificazione dell'Oriente e della tranquillità generale. Avesse a tenere in mente le molte forme onde l'affetto dell'Italia verso questa nazione erasi manifestato e come più efficacemente ed in modo solenne le simpatie nostre avessero trovato espressione per bocca di alti e provetti ingegni, si nella camera che nel senato. Che le dichiarazioni dell'E. V. in ambo i consessi legislativi, esplicite al tempo stesso e sicure, doveano affidare la Grecia del buon volere del governo italiano nel suo proposito di sostenerne i veri interessi. E conchiusi aggiungendo che all'Italia sommamente premeva che l'opera da Lei iniziata fosse, mercè la propria sollecitudine, condotta a buon termine.

Il ministro del Re Giorgio mi diè a divedere la favorevole impressione in

lui prodotta da queste parole, e me ne ringraziò caldamente. «Intendo, mi

rispose, che possiamo far assegnamento sull'amicizia vostra, sulle buone dispo

sizioni delle altre potenze, intendo che ormai la questione deve decidersi a

Costantinopoli; ma già sono corsi due mesi, ed il governo della Porta non

ha ancora nominato i suoi commissari. A questo punto mi nasce il dubbio se

per noi non convenga rivolgersi nuovamente alle potenze affinché si facciano

a stimolare le calcolate indolenze di quel governo; o, invece, incaricare i nostri

delegati a muovere opportune sollecitazioni ai rappresentanti dei vari stati mediatori.

Le nostre elezioni politiche si faranno fra breve, ed il governo del Re deve preoccuparsi della situazione in cui avrà a trovarsi se, all'epoca della riunione della nuova camera, non potrà annunciare al paese una favorevole soluzione della grave questione pendente».

Allo scopo di ribadire il buon effetto del mio linguaggio, io mi feci a confortare il signor Delyannis a non dipartirsi dalla dignitosa attitudine fin qui serbata. Io gli feci sentire come l'Europa intera gli saprebbe grado di aver così proceduto, mentre lo aver dato prova di fiducia negli equi intendimenti delle potenze gli avrebbe vieppiù guadagnato gli animi di esse.

Ebbi alcuni giorni sono una interessante conversazione col signor Tissot, ministro di Francia, della quale non sarà forse inutile ch'io riferisca a V. E. alcuni brani. Secondo questo diplomatico, l'attitudine che il governo inglese sembra aver presa a fronte della vertenza turco-ellenica, attitudine che lo renderebbe meno restio ad accogliere le pretese della Grecia sulla città di Giannina, dovrebbesi ascrivere ai suggerimenti dell'inviato inglese a Pietroburga. Egli mi riferì che lord Dufferin ha in questi ultimi tempi ripetutamente chiamata l'attenzione del governo della Regina sulla politica russa in Oriente, dimostrando come essa coll'accrescere la sua influenza ed, indirettamente, la sua sfera di azione, prepari sottomano gli elementi di futuro dominio. Questo diplomatico avrebbe quindi accennato al pericolo di siffatta eventualità ed alla convenienza che ne risulta di rafforzare per quanto più è possibile l'ellenismo per contrapporlo alle tendenze dell'impero e della crescente marea delle razze slav,iche che minaccia invadere tutto l'Oriente.

Per quanto mi fu dato intendere, il signor Tissot ebbe di ciò sentore a Parigi.

Nella visita che feci quest'oggi al ministro degli at'l'ari esteri, ricevetti da lui la conferma della notizia telegrafica riflettente la nomina dei tre commissari ottomani incaricati di negoziare coi delegati della Grecia il tracciato delle nuove frontiere elleniche. Gli chiesi a questo proposito se egli avesse otllciale informazione d'una nota che le potenze mediatrici avrebbero diretto alla Porta per domandare che venisse determinato il giorno per la riunione delle due commissioni. H signor Delyannis rispose nulla avere sull'argomento dal signor Conduriotls, ma se ciò fosse veramente il caso, dovrebbe applaudirsi della sollecitudine mostrata dai rappresentanti degli stati mediatori mercé la quale sarebbe tolta la incertezza e la confusione ed eliminati gl'indugi che si ebbero a lamentare all'epoca della riunione di Prevesa.

(l) Cfr. r. 363 del 7 agosto, non pubblicato.

127

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO

T. 477. Roma, 22 agosto 1879, ore 13.

Le chargé d'affaires d'Autriche est venu me dire qu'en vue de l'urgence qu'il y a dans l'intéret des créanciers de la dette flottante égyptienne de faire pervenir le plus tòt possible à sa destination le résidu de l'emprunt Rothschild, le Cabinet de Vienne est en train d'étudier le moyen suggéré par l'Angleterre qui serait de garantir l'administration correcte de l'emprunt Rothschild, en faisant verser son produit à la caisse de la dette publique laquelle aurait soin de le faire employer au paiement de la dette ftottante. Par une communication du 8 courant la maison Rothschild de Londres propose la conclusion d'une convention à cet effet entre les Puissances, le Gouvernement égyptien et Rothschild. Cette convention offrirait la ·garantie que le produit, après déduction des avances faites par la maison Rothschild et après le paiement des créanciers qui ont ses hypothèques enregistrées avant le 2 et 3 février dernier, serait consacré exclusivement à l'amortissement de la dette ftottante. Afin de faciliter un accord, le Oabinet de Vienne serait disposé à accepter la combinaison suggérée par l'Angleterre sous les modalités spéciftées par la maison Rothschild.

J'ai répondu au chargé d'affaires d'Autriche qui tenait à sonder les intentions du Gouvernement du Roi, que n'ayant pas reçu de communication officielle à l'égard des demi projets en question, je ne pouvais pas exprimer une opinion sans réserve mais que si les termes de ces nouveaux arrangements sauvegardent réellement les conditions qui vous ont été formulées dans notre dépéche du 5 courant (l) comme base de notre acceptation de la circulaire égyptienne du 4 juillet, l'Italie mue par le méme désir de faciliter un accord, n'aurait pas de difficulté à s'associer aussi à la manière de voir du Gouvernement autrichien.

Veuillez me faire connaitre v otre avis le plus tòt possible (2).

128

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1145. Vienna, 22 agosto 1879, ore 13,45 (per. ore 16,25).

Andrassy arrivé hier a vu Empereur et archiduc Albert. D'après informations officieuses qu'on donne au minJstère des affaire étrangères, Andrassy serait décidé à ne pas revenir sur sa démission qui, jusqu'ici cependant, n'aurait pas été donnée par écrit, mais simplement annoncée à Sa Majesté comme une intention arrètée. Orczy m'a également dit qu'une décision à ce sujet pourrait très probablement se faire attendre encore jusqu'à la fin de septembre. En attendant, Andrassy sur le désir que lui en a exprimé Bismarck ira ces jours lui faire une visite à Gastein.

(l) -Cfr. n. 75. (2) -Per la risposta cfr. n. 136. Analogo telegramma venne Inviato In pari data a Londra e Vlenna.
129

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1147/313. Londra, 22 agosto 1879, ore 22,05 (per. ore 1,45 del 23).

Le baron de Rothschi:ld est venu en ce moment pour me dire que, vu les réserves que l'Italie et l'Autriche-Hongrie avaient faites au sujet du nouveau décret, proposé par le Vice-Roi d'Egypte pour assurer le versement du reste de l'emprunt Rothschild, lord Salisbury avait proposé: 1° de verser le reste de cet emprunt dans la caisse de la dette publique au Caire: 2° de soumettre à une commission internationale la répartition de cette somme: 3° dans le cas où cette commission ne pourrait pas se constituer ou parvenir à s'entendre, le Vice-Roi ne pourrait disposer de la dite somme, sans l'autorisation des Puissances intéressées. Le baron de RothschHd ajoute que l'AutricheHongrie aurait adhéré à cette proposition de Salisbury et que l'on n'attend que l'assentiment de l'Italie qui en aurait déjà été informée. Comme il n'a pas encore de réponse de notre Gouvernement à ce sujet, Rothschild m'a prié d'en télégraphier a V. E. Je lui ai promis de le faire, mais en mème temps je lui ai dit qu'en tout cas l'Italie devrait étre représentée dans la Commission internationale.

130

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI (1)

D. CONFIDENZIALE 562. Roma, 22 agosto 1879.

Col mio telegramma d'oggi (2) ho comunicato a V. E. le poco favorevoli impressioni del Conte de Launay intorno alla visita fatta alla Capitale dell'Impero tedesco dal Ministro degli Affari Esteri di Rumania. Secondo le notizie pervenuteci da quel R. Ambasciatore (3), il Signor Boeresco effettivamente si accingeva a recarsi in Francia, dopo di avere puramente e semplicemente ricevuto a Berlino la dichiarazione verbale che le idee da lui emesse sul modo in cui il Governo Rumeno intenderebbe procedere nella questione israelita, erano insufficienti e potevano perciò tutt'al più considerarsi come punto di partenza verso concessioni più serie. Egli sarebbe quindi stato vivamente so11ecitato a mettersi d'accordo col Governo francese, la Germania essendo disposta ad accettare ciò che sarebbe per essere concertato a Parigi. Questo concetto ha bisogno di qualche spiegazione.

Con varii rapporti il Conte de Launay ci ha rassegnata la freddezza colla

quale il Governo tedesco, massime in seguito alle speranze che il Signor

Stourdza gli aveva fatte concepire, ha accolto il programma di cui il Signor

Boeresco era latore, e che qui unisco in copia.

In un recentissimo rapporto di cui pure acchiudo copia (1), il Conte de

Launay dopo di avere enunciato che il Signor Boeresco incontrerà gravi di!Iì

coltà presso il Signor Waddington esponeva avergli il Signor di Radowitz

affermato che se il Ministero Rumeno riesce ad intendersi col Governo della

Repubblica, e non essere ciò possibile sulle basi attuali, la Germania seguirà

l'esempio della Francia. È evidente, adunque, che il Gabinetto di Berlino è

già quasi sicuro dell'insuccesso che, nella sua opinione, l'inviato del Governo

Principesco è destinato ad incontrare a Parigi.

Siffatto stato di cose ci addolora, tanto più che non ha guarì il R. Ambasciatore a Berlino (2), riferendoci le vedute del Ministero degli Affari Esteri, Gabinetto, ci dava più incoraggianti informazioni di cui io non tardava a prendere atto, col dispaccio (3) che eziandio aggiunto agli altri due sopramentovati annessi. Siccome l'E. V. scorgerà in questo terzo documento sono indicati con esattezza, gli obblighi altrettanto che gli interessi dell'Italia nella questione Rumena. Abbiamo assunto degli impegni a Berlino che intendiamo mantenere lealmente. Ma le ragioni tutte speciali che abbiamo per serbare all'influenza nostra nel principato il posto che le compete, ci impongono del pari il dovere di esercitare una azione conciliante per affrettare la conclusione di un accordo che, guarantendo l'osservanza del Trattato di Berlino ne adatti la esecuzione alle peculiari circostanze in cui versa la Rumania, rispetto all'elemento israelita e di cui conviene tener conto.

Nell'occasione del mio passaggio a Parigi sulla fine dello scorso mese il Signor Waddington, mi manifestò il suo desiderio di addivenire il più prontamente possibile a una soluzione. Noi dobbiamo dunque favorire queste buone disposizioni, e ciò diventa tanto più urgente in quanto che, coll'imminente riapertura delle Camere di Revisione se non si facilita alla Rumania il compito che le chiede l'Europa, ne seguirà una situazione spiacevoUssiJma, da cui sarà di!Iìcile uscire, e che in ogni caso sarà pregiudizievolissima per l'Italia.

L'ascendente che l'Austria-Ungheria vorrebbe acquistare a Bukarest si fa ogni di più palese, e tutto ciò a detrimento nostro. È questo però argomento delicatissimo, sul quale importa non risvegliare il sospetto, laonde parrebbemi superfluo l'accennarlo al Governo francese. Ma siccome l'attitudine che sarà per prendere adesso il Gabinetto di Versailles intorno all'applicazione dell'articolo 44 del Trattato di Berlino avrà un peso grandissimo, tutto ciò che potrà venir fatto da noi per spingere il Signor Waddington a ricercare sopra un terreno pratico il sollecito scioglimento del problema rumeno, servirà un interesse eminentemente italiano.

Si è a tal punto di vista sopratutto che su di ciò invoco l'attenzione di v. E. (4).

(l) -Cfr. n. 1!2, nota l. (2) -T. 479, non pubblicato. (3) -Con t. 1139 del 20 agosto, non pubblicato. (l) -R. 2380 del 13 agosto, non pubblicato. (2) -Cfr. n. 64. (3) -Cfr. n. 92. (4) -Copia di questo dispaccio venne inviata a Londra con d. 698 del 28 agosto.
131

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 2388. Berlino, 22 agosto 1879 (per. il 26).

Une communication identique à celle que nous avons reçue par l'entre

mise de M. Schevitch (dépéche de V. E. n. 895) (l), a été faite ici par M.

Arapow.

Camme, jusqu'Lci du moins, il ne résulte pas des rapports du délégué de l'Allemagne que les études techniques de la commission de délimitation aient démontré qu'il n'y eut pas lieu d'accorder à la Turquie une route militaire, à travers le Sud du Sandjak de Sophia, le Cabinet de Berlin a témoigné quelque surprise au sujet de la communication dont il s'agit. Il appartient à la commission européenne de constater sur place la nécessité ou non nécessité pour les Tures d'user d'un passage entre les districts restés, à l'Est et à l'Ovest du Sandjak, sous la domination Ottomane. Le Gouvernement Allemand décline done de transmettre à so n délégué d es instructions dans le sens désiré par le Cabinet de St. Pétersbourg. Conformément au protocole de la 17ème séance du Congrès, la Commission est parfaitement competente pour résoudre une question semblable, et il n'est pas le cas de lui donner de nouvelles directions pour la poursuite de ses travaux.

M. de Radowitz s'est exprimé dans ce sens avec M. Arapow.

Cette réponse, si non dans le fond, du moins dans la forme, est un indice la Russie. La polémique entre la presse officieuse des deux Etats prend surune certaine tension qui se manifeste dans les relations entre l'Allemagne et la Russie. La polémique entre la presse officieuse des deux États prend surtout un caractère acerbe. De Pétersbourg on reproche à l'Allemagne d'avoir, durant le Congrès, sacrifié les intéréts de la Russie au profit de l'Autriche et de l'Angleterre. De Berlin on repousse vivement cette accusation en disant que s'il plait aux journaux russes de répandre des mensonges sur l'attitude du voisin, c'est peut-étre parce qu'ils voudraient par là cacher les fautes et les méprises de la politique de leur Pays. Ce qu'il y a de certain, c'est que le Prince Gortchacow, représenté camme dévoré de jalousie pour les succès constants du prince de Bismarck, est devenu ici persona ingratissima. Les temps so n t passés où ce dernier se déclarait l'élève du chancelier Russe; ce à quoi celui-ci répondait gracieusement: «oui! mais camme Raphael était l'élève du Perugino >>.

Les relations de Gouvernement à Gouvernement se ressentent de ces tiraillements, lors méme que l'Empereur Guillaume et le Tsar restent des amis dévoués. D'un autre còté, la retraite, qu'on persiste à croire imminente, du comte Andrassy, est un avertissement des graves embarras que pourrait produire à l'étranger une modification trop sensible dans les conditions intérieures de l'équilibre de l'Autriche-Hongrie.

Il -Docum(nti diplomatici -Serie II -Vol. XII

Quoiqu'il en soit, l'alliance des trois Empires, si jamais elle a bien sincèrement existé, ne cesse depuis le Congrès de Berlin de traverser des crises qui tot ou tard amèneront de nouvelles combinaisons, dans lesquelles l'Italie devra chercher à se ménager la piace qui concilie le mieux ses propres intérets avec !es intérets généraux de l'Europe.

(l) Non pubblicato.

132

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 418. Pietroburgo, 22 agosto 1879 (per. il 28).

Il signor Boeresco, ministro degli affari esteri di Romania, è giunto negli scorsi giorni a Pietroburgo, e continua in questo momento il suo viaggio attraverso le capitali delle grandi nazioni d'Europa. Lo scopo del suo viaggio si è di conferire coi gabinetti degli stati firmatari del trattato di Berlino intorno all'esecuzione dell'articolo 44 del trattato stesso, riferentesi alla eguaglianza religiosa ed alla libertà dei culti ed alle conseguenze dell'applicazione di questi principii in Rumania. Il signor de Giers, con cui m'intrattenni in proposito, mi disse che il governo imperiale si era limitato a consigliare al ministro rumeno di ottemperare ai desiderii ben conosciuti delle potenze intorno a questo argomento.

Chiesi, in questa circostanza, al signor de Giers se il signor Boeresco avesse trattato la questione dei confini del principato dal lato di Silistria, questione che rimane tuttora senza soluzione. S. E. mi rispose che il signor Boeresco nelle sue conversazioni s'era intieramente disinteressato di questa questione, dichiarando che la Rumenia si rimetteva in ciò al supremo arbitrato delle potenze.

Ho poi domandato al signor Boeresco quando intendesse recarsi in Italia. Egli mi disse che non poteva ancora dirmi nulla di preciso a questo riguardo, ma che da Parigi, ove sarà fra non molto, avrebbe avuto cura di fare informare l'E. V. dell'epoca del suo arrivo nel nostro paese.

133

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1148. Costantinopoli, 23 agosto 1879, ore 10,15 (per. ore 22,20).

A la conférence tenue hier pas les plénipotentiaires de Grèce et de Turquie, les premiers ont présenté une déclaration invitant !es Tures à signifier s'ils admettaient comme base de la négociation le tracé du 13eme protocole de Berlin. Cette déclaration sera le sujet de la délibération de la prochaine séance qui aura lieu le 28 courant.

134

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1150. Vienna, 23 agosto 1879, ore 18 (per. ore 18,50).

J'ai communiqué ministère des affaires étrangères le contenu -19 aout

n. 802 (l). On m'a répondu qu'à l'heure qu'il est V. E. aura déjà entre les mains texte projet commission internationale pour régler question financière Egypte; que l'admission des deux commissaires français préexistant en sus des commissaires que cet Etat de tout temps, comme les autres, possédait, devient le seul moyen de faire accepter projet par la France. Ce qui vaut mieux que de continuer à la1isser tout contrale entre les mains uniquement de France et d'Angleterre. J'ai discuté et conclu en répétant les plus amples réserves au nom du Gouvernement du Roi à ce sujet.

135

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1151. Cairo, 23 agosto 1879, ore 18,15 (per. ore 22).

J'ai reçu votre télégramme du 22 (2). Je ne puis qu'approuver combinaison suggérée par l'Angleterre sous les modalités spécifiées par la maison de Rothschild, puisqu'elle garantirait au payement de la dette flottante le produit de l'emprunt, après les déductions indiquées. Je ne doute pas Vice-Roi accepterait très-volontiers. Autre avantage serait de constater l'intervention de toutes les Puissances dans la question égyptienne.

136

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

T. 483. Roma, 23 agosto 1879, ore 18,25.

Je remercie V. E. de son télégramme n. 313 (3). Quoique persuadé que la proposition sur les finances égyptiennes soumise à V. E. par M. le baron Rothschild doive etre en substance la meme dont a été saisi le Gouvernement austro-hongrois, comme cependant elle ne contient aucune allusion au respect des hypothèques enregistrées avant le 2 et le 3 février, et qu'au contraire cette circonstance était clairement citée dans la communication offi.cielle que

nous a faite le Gouvernement autrichicn, parmi les motifs qui avaient décidé l'adhésion de ce dernier, je serai reconnaissant à V. E. de vouloir bien prendre des renseignements sur le point en question, duquel dépend notre acceptation, en conformité de la première réserve exprimée dans notre dépeche du 5 aout au chevalier de Martino (1).

(l) -Cfr. n. 119. (2) -Cfr. n. 127. (3) -Cfr. n. 129.
137

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 484. Roma, 23 agosto 1879, ore 18,30.

Le dernier numéro de la Révue militaire ojficielle de Vienne contient, parait-il, un article du colone! Haymerle qui faisait un sombre tableau des menées de l'« Italia irredenta » et de l'agitation révolutionnaire qui mine notre pays, sans toutefois pouvoir constituer jamais un danger pour l'Autriche, vu la failesse de notre armée. Cet article dont le Lloyd de Pesth donne un résumé, me parait pour le moins fort étrange, si l'on considère la position otficielle que son auteur à occupée en Italie. J'attacherai en tous cas un très grand prix à connaitre l'opinion de V. E. à ce sujet (2).

138

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI (3)

D. 563. Roma, 23 agosto 1879.

Fui oltremodo compiaciuto di udire, come ebbe a telegrafarmelo il Barone Marochetti il 16 corrente (4), che il Capo di Gabinetto del Signor Waddington era stato sollecito di far smentire, in un modo reciso e perentorio, tanto a Londra quanto in Italia, le strane ed assurde voci messe in giro, con malevola intenzione, circa i rapporti fra l'E. V. ed il Signor Waddington.

Ella avrà forse notato che questo Ministero, molto prima della smentita riportata dall'Agenzia Havas, ebbe cura di provocare nei nostri giornali officiosi una smentita non meno formale di quella. E ciò fu fatto, non già perché noi consideravamo quelle voci avere un valore ed un'importanza degna di fermare l'attenzione del R. Governo, ma bensì per infliggere direttamente una censura a certi nostri raccoglitori di notizie, che, senza discernimento alcuno, non si stancano di creare con ogni mezzo imbarazzi al R. Governo, poco euranti come sono, nella loro assenza di patriottismo, del male che così sì arreca al paese.

(-3) Cfr. n. 122, nota l.
(l) -Cfr. n. 75. (2) -Per la risposta cfr. n. 139. (4) -Cfr. n. 110.
139

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1155. Vienna, 24 agosto 1879, ore 16 (per. ore 17).

Je n'ai pas encare cannaissance de l'article du calanel Haymerle dant

V. E. me parle (l). Mais s'il est réellement camme vaus me l'indiquez et signé de san nam, je trauve que le jaurnal Italia Militare devrait faire mentian de cet article sans l'analyser, ni y répandre, mais se barner à mantrer sa surprise qu'il ait paur auteur un afficier qui jusqu'à ces jaurs derniers accupait auprès de naus une pasitian afficielle, et assurément plus grande encare que, malgré cette circanstance spéciale, cet article ait trauvé place dans une publicatian militaire afficielle. Il me parait qu'en autre, sans relever autrement la chase ... (2), une fraideur bien marquée au calanel Ripp, évitant cependant entrer en explicatians avec lui à ce sujet. C'est bizarre que précisément hier, avant d'avair reçu vatre télégramme j'avais mis saus les yeux de Calice une carrespandance du Lloyd de Pesth aussi hastile que de mauvaise fai cantre naus, et lui avais fait relever l'incanvenance et les dangers de cet acharnement des jaurnaux qui ant des attaches avec le Gauvernement autrichien à exciter apinian publique en Autriche-Hangrie cantre l'Italie.

140

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1156. Berlino, 24 agosto 1879, ore 16,32 (per. ore 17,20).

J'apprends en vaie canfidentielle que le maréchal baran de Manteuffel se rendrait à Varsavie paur camplimenter l'Empereur Alexandre à l'accasian des manaeuvres militaires en Palagne. Il est questian également d'une visite du Czar à l'Empereur Guillaume à Konigsberg à l'épaque des prochaines manoeuvres prussiennes. Il est évident que ce serait là plus que des témaignages de simple courtoisie. Ce serait un cantre-paison aux articles très-vialents de la presse des deux pays, et notamment à prauver le prix qu'il attache à ses rapparts avec la Russie dans un mament aù l'évalutian des partis en Autriche paurrait amener des déceptians sur la salidité de l'amitié entre Vienne et Berlin. Je serais très-obligé à V. E. de me danner quelques indicatians sur la crise Andrassy.

(?) Gruppi indecifrati.

(l) Cfr. n. 137.

141

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (l)

L. p. Roma, 24 agosto 1879.

Debbo intrattenerla d'un argomento molto importante che, nella mia debole opinione, V. E. molto opportunamente potrebbe citare all'attenzione di Sua Maestà nella visita che le farà a Monza. Per non mancare questa occasione ed essendo il mio tempo limitatissimo, Le esporrò rapidamente ed in via sommaria di che si tratta.

L'ultimo numero della Rivista Militare Ufficiale Austriaca pubblica, sotto il titolo d'« Italicae Res », un articolo del Colonnello Haymerle, antico addetto militare imperiale in Italia, nel quale sono esposte sotto i più tetri colori le supposte ramificazioni della Società per l'Italia Irredenta, ed in genere una agitazione rivoluzionaria molto profondamente radicata nel nostro paese.

Questo articolo è voluminosissimo ed occupa, da quanto mi viene riferito, tutto il numero della rivista succitata. Io solo ieri sera n'ebbi contezza, facendone il Lloyd di Pesth un riassunto brevissimo che mi è stato rimesso nella solita traduzione dei giornali tedeschi, e che qui acchiudo.

Ieri sera stessa essendomi incontrato col Maggiore Gibezzi, che fa parte della Direzione dello Stato Maggiore in Roma, gli chiesi se avesse notizia di detto articolo e mi rispose che appunto allora lo aveva ricevuto; che era stato colpito immediatamente della sua importanza e che, dovendo partire egli oggi, per godere del suo congedo annuale, avea rimesso lo scritto del Colonnello Haymerle al Generale Caccialupi, perché di natura a non essere passato inosservato.

Dal breve rendiconto che ne fa il Lloyd di Pesth e da quanto mi disse il Maggiore Gibezzi, l'articolo cui alludo si diffonde sulla situazione in Italia, non già dal punto di vista milltare, ma dal punto di vista politico, essendosi valso il suo autore di tutte le facilitazioni ch'egli aveva per attingere notizie, quando era in Italia non solo come addetto militare, ma benanche come fratello dell'Ambasciatore Austro-Ungarico, e certamente si può predire che quanto egli afferma sia destinato ad avere un gran peso nella vicina Monarchia.

Ho già telegrafato al R. Ambasciatore a Vienna (2) per pregarlo di espormi quale impressione questa pubb:icazlone avesse prodotta in lui. Egli non mi ha ancora risposto; ma intanto, essendo io su questo argomento, non posso esimermi dal sottoporre alla seria considerazione di V. E. alcuni riflessi esternatimi per iscritto, e verbalmente dal Conte Di Robilant nell'occasione della sua recente visita in Italia, circa l'anomalia che offre la presenza di un addetto militare Austriaco presso di noi, colmato di ogni gentilezza, fornito d'ogni mezzo per attingere le informazioni più delicate, mentre da più anni non vi ha alcun addetto militare Italiano a Vienna, e si ha di più la certezza che, ove il Governo del Re ne volesse destinare uno colà, egli sarebbe fatto segno a tali vessazioni che null'altro gli rimarrebbe che ritirarsi. L'anno scorso durante i preparativi

(I) -Da Carte Robilant.

per l'occupazione deUa Bosnia e dell'Erzegovina il Generale Di Robilant mi accennò ripetutamente nmportanza massima che vi sarebbe stata per lui di avere un addetto Militare, che avesse potuto tener dietro alle varie fasi della mobilitazione dell'Esercito Austriaco. Ma di ciò era inutile pensare. Quell'egregio Generale disapprova, dunque, altamente che in siffatto stato di cose il rappresentante dell'Esercito Austriaco presso di noi, sia, per un sentimento cavalleresco trattato con maggiore cortesia, quasi, di quelli delle altre Nazioni coLle quali noi siamo, a questo riguardo, ,in termini di reciprocità. V. E. sa se il nostro Ambasciatore a Vienna sia ansioso che le nostre relazioni colla Monarchia Austro-Ungarka siano scrupolosamente corrette. V. E. sa se il nostro Ambasciatore a Vienna ha deplorato l'agitazione che sventuratamente si manifestò nel nostro paese per l'Italia Irredenta. Ma di fronte a tutto ciò il nostro Ambasciatore a Vienna è pure d'avviso, e me ,lo palesò categoricamente più volte, che g1i addetti militari austriaci in Italia dovrebbero essere trattati in qualunque circostanza con glaciale cortesia e nulla più. Essi dovrebbero in una parola, nell'opinione del Conte Di Robilant, ricevere tale fredda accoglienza, da far comprendere chiaramente al Governo Austro-Ungarico che,

o bisogna che li richiami o che ammetta i nòstri addetti Militari a Vienna.

Non è mio intendimento di volere su questo grave argomento far altro che riferire senza commenti il parere del precitato R. Ambasciatore che per tanti titoli merita la fiducia del Governo.

Ma in presenza della pubblicazione fatta dal Colonnello Haymerle, anche supponendo che dalla sua lettura non risultasse tutta quella cattiva impressione da cui a prima giunta non è lecito difendersi, non posso trattenermi dall'esprimere rispettosamente il parere che nelle prossime grandi manovre che avranno luogo in Lombardia sarebbe sconvenientissimo se il Colonnello Ripp, che lo ha surrogato, ricevesse da Sua Maestà quelle gentilezze che il nostro Augusto Sovrano suole estendere a quanti lo avvicinano, ed in ispecie ai forestieri di distinzione che godono della Sua Ospitalità. Mi dicono che nell'articolo del Colonnello Haymerle vi sia qualche parola d'elogio pel nostro Esercito e sulla cortesia dei nostri ufficiali da lui costantemente sperimentata. Ma V. E. comprenderà di leggieri che la posizione ufficiale occupata dal Colonnello Haymerle in Italia, darà senza dubbio un peso grandissimo alle sue velenose insinuazioni intorno ad un periodo in cui V. E. travasi al potere.

Perdoni V. E. lo stile di questa lettera, scritta pochi minuti prima della partenza del corriere ma non ho voluto tardare un istante a informarla della grave notizia che ne forma oggetto.

(2) -Cfr. n. 137.
142

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1116. Vienna, 24 agosto 1879 (per. il 27).

Facendo seguito al mio telegramma d'oggi (l) pregiomi trasmettere all'E. V. l'estratto del giornale Die Presse di ieri che contiene la corrispondenza del Pester Lloyd di cui faceva cenno in esso.

Essendomi ieri recato al Ministero degli Affari Esteri per parlare degli Affari d'Egitto, mentre aspettavo nell'anticamera, i miei sguardi caddero sull'articolo di cui è caso che m'impressionò assai spiacevolmente. Entrato poco dopo dal Barone Calice di cui era il giorno di ricevimento dei Capi Missione, portai meco detto giornale, e glielo posi sotto gli occhi dicendogli: che se ero avvezzo a non curarmi di ciò che molti giornali Austriaci ed Ungheresi dicono del mio Paese e di me, lasciando anche che inventino e ripetano dichiarazioni da me fatte, che certo non mi sarebbe passato per il capo di fare, ostandovi la dignità del mio paese e la mia: non potevo però tacergli, maravigliarmi assai che fiabe manc1:mti non solo di fondamento, ma anche di buon senso, fossero cosi frequentemente e con tanta premura accolte da un giornale come il Pester Lloyd che senza essere ufficioso ha però tante e molte note attaches colla Cancelleria di Stato, e venissero poscia riprodotte da un altro giornale come Die Presse che non è un mistero essere l'organo ufficioso del Governo Cisleytano. Non gli nascosi la pessima impressione che ciò comincia a fare sull'opinione pubblica in Italia, cosa di cui già si vedono chiari sintomi negli articoli dei giornali nostri, d'ogni colore. Non mancai è vero di dire che al R. Governo non fanno difetto i necessari cr~teri, e le volute info-rmazioni per apprezzare il nessun nesso che esiste fra quelle elucubrazioni della stampa Austro-Ungarica, e gl'intendimenti del Governo Imperiale riguardo alle sue relazioni con quello Italiano, ma non omisi per ciò di far notare gli inconvenienti gravi a cui si va incontro col lasciar eccitare in tal maniera le passioni nei due Stati, e ciò tanto più in un momento in cui, ben erroneamente lo so, ma pure sta di fatto che molti Giornali austriaci anche fra i più importanti, non si astengono dall'interpretare a seconda dei loro scopi di partito, i cambiamenti testè avvenuti nel Governo di questa parte della Monarchia, e nella determinazione del Conte Andrassy di ritirarsi, siccome non dubbio sintomo di un prossimo cambiamento nella politica generale anche verso l'estero, dell'Impero. Il Barone Calice accolse molto cortesemente queste mie osservazioni, fatte in tuono amichevole ed a cui mi studiai di dare un carattere tutto mio personale; dichiarommi essere molto spiacente del fatto, da me rilevatogli, tanto più trattandosi di due giornali come il Pester Lloyd e Die Presse di cui confermò i legami col Governo negli stessi precisi termini di cui mi servii poco fa, ed assicurommi non avrebbe mancato di fare dire ai due succitati giornali a mezzo del Press-bureau che certamente non interpretavano gli intendimenti del Governo Imperiale accogliendo nelle loro colonne articoli simili a quello di cui è caso. È inutile poi che io aggiunga avermi egli inoltre voluto dare le più assolute assicuranze che tanto la costituzione del nuovo Gabinetto Cisleytano, quanto l'eventuale ritiro del Conte Andrassy, non potrebbero in alcuna maniera arrecar mutamento nella politica estera della Monarchia, ed essenzialmente alterare gl'intendimenti del Governo Imperiale intorno alle sue relazioni coll'Italia, che tanto prima quanto in seguito, intese sempre ed è ferma a voler conservare sul piede il più cordiale.

Avendogl'io risposto che di tutto ciò nessuno è più di me persuaso, troncai quella conversazione e si parlò degli affari, pei quali ero venuto al Ministero. L'incidente fu così chiuso, né mi pare siavi a tornarci sopra, a meno che s-i

ritorni a parlarmene; ad ogni modo sono lieto che un'occasione proprio naturalissima e niente affatto ricercata, si sia presentata di spiegarmi su di una questione che pur prolungandosi potrebbe avere conseguenze non lievi (1).

(l) Cfr. n. 139.

143

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 530. Parigi, 26 agosto 1879 (per. il 30).

Come già ebbi l'onore d'informare per telegrafo rE. V. (2), non havvi dubbio che, l'impressione prodotta dalle proposte del Signor Boeresco sia stata tutt'altro che favorevole, e ciò a tal segno che, difficilmente si comprende come mai il suo progetto possa diventare base di fruttuosi negoziati. Questo mi fu senza ambagi dichiarato dal Barone di Courcel, Ministro Plenipotenziario e distintissimo funzionario, il quale in assenza del Signor Desprez regge la Direzione Politica a questo Ministero degli Affari Esteri.

«In effetti, mi disse il Barone, il Signor Boeresco si presenta latore di un progetto meno largo, meno liberale di quello del Signor Sturdza; la quistione indietreggia, [nvece di far passi innanzi verso una soluzione definitiva, che noi siamo i primi a desiderare. Il programma Sturdza proponeva delle categorie avviluppate, è vero, da un certo mistero, e discutibili, ma stabilite almeno secondo un principio, mentre il Signor Boeresco mette il colmo all'imbroglio viaggiando con liste nominative, di controllo impossibile, ispirate probabilmente da intrighi parlamentari o da capricci personali, a favore d'individui affatto sconosciuti, di modo che, il Signor Waddington, senza punto dissimulare la sua penosa impressione di veder sostituite le liste alle categorie, accolse il progetto unicamente ad referendum, e non discusse i particolari, domandando il tempo di riflettere».

S. E. ripartita sabbato per Deauville avrà campo di studiare la quistione, riferendone a Lord Salisbury, il quale dimora presentemente a Dieppe. Anzi so che oggi il Signor Boeresco stesso si recò a Dieppe presso il Capo del Foreign Otfice.

Il linguaggio tenutomi dal Signor di Courcel non mi permette di determinare quali siano i limiti estremi, che il Signor Waddington intende fissare alle sue esigenze, se pur S. E. ha preso una risoluzione in proposito. Tuttavia il mio interlocutore mi disse: «In fondo noi non domandiamo altro che l'uguaglianza a favore degli Israeliti nati e educati nel paese ». Ma quando io domandai, che sorte fosse riservata a quelli, che finora hanno goduto il protettorato estero il mio interlocutore mi rispose con marcata esitanza, come se quello fosse o potesse diventare argomento di discussione, mentre invece l'adottare il sistema delle categorie sembrava una condizione sine qua non di possibile

accordo. Quanto poi a quegli immigrati, che, secondo le asserzioni Rumene, vengono di continuo rigettati nei Principati dai Governi d'Austria e di Russia, desiderosi di sbarazzarsene, par deciso di non punto occuparsene.

Il Barone di Courcel avendomi chiesto, incidentalmente però, se il Governo Italiano ideasse uno speciale progetto di soluzione, approHttai della circostanza per parlargli nel senso dell'ossequiato dispaccio n. 562 del 22 Agosto (l) ma il Gabinetto Francese ha forse adottato rispetto a questa quistione un sistema di politica sdegnosa e poco conciliante, modellata, per il momento, sull'accoglimento fatto a Berlino alle proposte Boeresco. Giacc:1é quando io dissi al Barone di Courcel che, se non si facilitava alla Rumania il compito, che l'Europa esige, a norma del trattato di Berlino, quelle stesse Potenze, alle quali la Rumania deve maggiore riconoscenza, potrebbero pe.rdere del terreno d'influenza, egli mi rispose, dopo aver pronunciata qualche parola lusinghiera per l'Italia: Ma fai! tant pis pour les Roumains. Le traité de Berlin est là, et voyez-vous tout cela n'est que du parlementarisme, credo aggiungesse, de mauvais alai. Ma se non lo disse, di certo lo pensò.

Quanto poi al linguaggio del Signor Boeresco, esso può riassumersi così: «Il programma Sturdza, le categorie, cioè, sono impossibili; io stesso non son sicuro di faire passer alle Camere di revisione le liste, che vi sottometto, il tempo preme, e quando le Camere si saranno pronunciate sull'argomento, sarà troppo tardi per negoziare. Invece di trovarvi in faccia a me, v[ troverete in faccia alle decisioni già prese dalla nazione. Non è giusto che l'Europa insista per metterei indosso quegli israeliti, che godono già il protettorato estero. Sarebbe una esigenza certo inutile nel loro stesso interesse. Il Trattato di Berlino c'impone un principio, senza esigere una speciale applicazione ecc. ecc ».

L'entourage del Signor Boeresco, (ne conosco personalmente due membri) asserisce che la Germania in fondo annette poca importanza alla quistione degli Israeliti, e che cederebbe sopra molti punti, se le fosse promessa dallo attuale Ministero la soluzione della quistione del riscatto delle ferrovie rumene.

II Signor di Courcel mi disse che, sabato H Signor Waddington sarebbe di ritorno a Parigi per poche ore, e vedrebbe di nuovo il Signor Boeresco. So anche da buonissima fonte che il Signor Boeresco ha telegrafato a codesta Agenzia Rumena, per conoscere la data del ritorno dell'E. V. a Roma avendo egli l'intenzione di recarsi pure nella nostra Capitale.

(l) -Con d. 811, del 4 settembre Maffei comunicò a Robilant: «Io non posso se non approvare pienamente il fermo quanto corretto linguaggio da lei tenuto in questa occasione col Barone Calice. Noi ci siamo frattanto compiaciuti che, dal canto suo, il Barone Calice siasi affrettato ad esprimere il suo rincrescimento per quella dispiacevole pubblic"zione ». (2) -Con t. 1157 dd 25 agosto, non pubblicato.
144

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1164. Vienna, 27 agosto 1879, ore 13,35 (per. ore 15,10).

Haymerle est ici. Il a eu longue conférence avec le comte Andrassy avant so n départ pour Gastein. On parle de lui pour le ministère d es affaires étrangères. Son langage très-réservé à ce sujet me fait croire à la possibilité de

sa candidature. Le Pesther Lloyd rétracte, d'après informations reçues de Vienne de source compétente, nouvelles hostiles Italie, contenues dans correspondance précédemment publiée par lui. C'est là le résultat satisfaisant de ma démarche, rapport 24 courant (1).

(l) Cfr. n. 130.

145

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

T. 487. Roma, 27 agosto 1879, ore 16,10.

Malgré les dénégations les plus formelles que nous avons fait publier, un journal de Rome (2), dans un but d'opposition aussi peu pat11iotique que déloyal, persiste à affirmer que S. E. le président du conseil pendant son voyage en Engadine, dans une visite qu'il aurait faite à M. de Keudell, aurait manifesté le desir d'avoir une entrevue avec S. A. le prince de Bismarck et que cette intention du chef du Gouvernement italien ayant été référée par l'entremise de M. Keudell a Son Altesse celle-ci aurait décliné de recevoir M. Cairoli. Malgré l'absurdité des bruits qui ont couru à cet égard, la presse notamment en Allemagne s'en est beaucoup occupée, et on peut etre à peu près certain que cette dernière odieuse insinuation aura beaucoup de retentissement.

J'ai lieu de croire qu'aujourd'hui méme M. Derenthall télégraphie à son Gouvernement l'opportunité qu'il y aurait à ce que l'organe officieux de Berlin donnàt un démenti aux calomnies du journal italien dont il s'agit, dans les termes que son ignoble manoeuvre mérite. Mais si, sans avoir l'air d'en avoir été avertie, V. E. peut contribuer à l'insertion d'un pareil démenti, surtout pour ce qui concerne le caractère sévère et cathégorique de la rédaction qui devra étre employée, V. E. rendra non seulement un service à M. Cairoli qui probablement arrivera demain mais aussi au prestige du Gouvernement du Roi.

146

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 2389. Berlino, 27 agosto 1879 (per. il 31).

La Norddeutsche Allgemeine Zeitung s'occupe dans ses n.os 349 et 355 d'une publication récemment faite par la Oesterreichischen Militarischen Zeitschrift d'études dont l'auteur n'est ni moins que le Colonel de Haymerle naguère attaché militaire à l'Ambassade Impériale à Rome. Le journal précité de Berlin en parle dans des termes impliquant une approbation de cette publication qui

rend notre Gouvernement lui-meme et ses agents responsables des agissements de l'Italia irredenta.

Uans la visite que j'ai reçue aujourd'hui de M. de BUlow au retour de son congé, il m'a paru opportun d'appeler son attention sur l'excès de zèle, sur le procédé étrange d'un journaliste qui, oubliant la règle de conduite « audiatur altera pars » se plaisait à donner raison aux attaques parties de Vienne. Qu'il se soit produit l'année dernière vers l'époque du Congrès, un certain mouvement qui dénotait dans quelques esprits des tendances ou si l'on veut des aspirations contraires à l'intégrité territoriale de la Monarchie Autrichienne, on ne saurait le nier. Mais c'était là une agitation superficielle que le Gouvernement s'est appliqué néanmoins à circonscrire dans les limites tracées par les lois et par les égards du aux Puissances amies. Depuis lors je cherchais vainement à découvrir sous quel prétexte spécial on voit un danger en la demeure, et sur quelles données on voudrait établir une prétendue complicité des Autorités du Royaume. Il répugnerait au caractère royal de notre Président du Conseil de se livrer à des intrigues. Il répugnerait à notre dignité de prendre en quelque sorte l'Autriche par traitresse. Cette Puissance sait fort bien que lorsque nous l'attaquons, c'est avec banniére déployée de l'Armée Royale, et après une déclaration de guerre selon toutes les formes. Au reste sans insister sur le fait de la publication à Vienne, je me bornais à exprimer la surprise qu'un journal aussi sérieux que la Norddeutsche Allgemeine Zeitung eut accueilli aussi à la legère les impressions du Colone! Haymerle.

Le Secrétaire d'Etat s'est empressé de me déclarer que cette Gazette avait de son propre estoc commis un manque de tact. Si elle réservait parfois ses colonnes à quelques insertions de source officieuse, il ne fallait pas les chercher dans la rubrique: Rundschau im Auslande. Lui non plus ne se rendait pas compte pourquoi le travail intitulé « res italicae » avait été imprimé dans un recueil placé sous la direction du Ministère de la Guerre à Vienne. Il en manifestait quelque étonnement, car peu avant son déprrrt en congé, il y avait environ huit semaines, il avait lu un rapport coustatant que le comte Andrassy se montrait satisfait de l'attitude du Gouvernement du Roi. Le méme sentiment de satisfaction était partagé à Berlin, car on sait à Rome que les agitations de l'Italia irredenta ne rencontreraient ici aucun encouragement. M. de Biilow trouvait lui aussi le procédé de divulgation peu conciliable avec les usages de la réserve et de la discrétion, Et en ce qui concerne l'auteur du livre, il n'avait pas, en sa qualité compétence pour méler la politique aux affaires militaires.

(l) -Cfr. n. 142. (2) -Con t. 488 pari data, ore 17.15 Maffei comunicò a De Launay che il giornale in questione era il Fanfu/la.
147

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 2390. Berlino, 27 agosto 1879 (per. il 3 settembre).

Aujourd'hui dans mon entretien avec M. de Biilow, j'ai cherché à recueillir ses impressions sur la retraite du Comte Andrassy et sur le choix d'un successeur.

Il regrettait vivement le parti pris par cette homme d'Etat de quitter le pouvoir. Si son entrevue avec le prince de Bismarck, laquelle a eu lieu hier à Gastein, avait été antérieure, Son Altesse se serait employé, avec quelques chances peut-étre, à le détourner de son projet. Mais il n'y a plus à revenir sur une décision annoncée comme lrrévocable. Sans doute les meilleures assurances ont été données qu'un changement de personnes n'impliquerait nullement un changement de système. Néanmoins, quelles que soient les bonnes intentions, elles ne suffisent pas pour remplir avec succès une tache aussi importante, si elles ne sont pas accompagnées d'un ensemble de qualités qui se trouvaient réunies chez le Comte Andrassy. Il semble que le Baron de Haymerle est appelé à recueillir la succession. Il eut peut-étre mieux valu que ce fut un hongrois. Il est plus facile de rencontrer chez eux, en ce qui concerne l'Allemagne et l'Italie, une absence de préventions nuisibles à la marche des affaires.

M. de Biilow s'est abstenu de formuler un jugement sur M. de Haymerle. Mais, à l'expression de physionomie de S. E., j'ai cru m'apercevoir que cette candidature ne souriait que médiocrement à Berlin. Certains de ses collègues au Congrès lui trovaient un esprit inquiet, soupçonneux, pointilleux, et peu conciliant dans les travaux des commissions de délimitation et de rédaction. Sa position à Vienne sera loin d'étre aussi indépendante que celle du Comte Andrassy, et il aura à lutter, et en tous les cas à user de beaucoup de ménagements surtout à l'égard des partis qui s'évertuaient déjà à créer des obstacles au Comte Andrassy. Au reste il faudra juger le Baron de Haymerle à l'oeuvre; mais s'il a été, en partie du moins, l'inspirateur du livre « Res Italicae » ce serait sous des auspices à nous peu favorables qu'il entrerait dans le Ministère. Le candidat préféré eut été ici le Comte Karolyi, ou le Comte A. Szecsen.

En remerciant V. E. du télégramme qu'Elle a bien voulu m'adresser en date du 25 Aout (1),...

148

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

T. 489. Roma, 28 agosto 1879, ore 10,20.

Le chargé d'affaires d'Allemagne, pour des motifs dont je laisse l'appréclation à V. E., n'a pas cru devoir prendre sur lui de suggérer à son Gouvernement l'opportunité de faire contredire la nouvelle calomnieuse ébruitée par le Fanjulla (2), et de faire blàmer en termes sévères que l'on ait abusé du nom du prince de Bismarck, pour donner du poids à une manoeuvre déloyale d'opposition. Je prie par conséquent V. E. de faire elle méme à ce sujet les pas qu'elle jugera convenables.

(l) -Non pubblicato. (2) -Cfr. n. 145.
149

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A LONDRA, MENABREA, A PIETROBURGO, NIGRA, A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, E ALL'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI

T. 493. Roma, 28 agosto 1879, ore 23,25.

La proposition de confier à la commission serbe la délimitation de la frontière bulgaro-roumaine n'ayant pas abouti, le Cabinet de Pétersbourg nous a fait proposer, par son chargé d'affaires de faire d'abord examiner par une commission d'ingénieurs le point où, d'après la Russie, la constructlon du pont serait possible sans empiéter sur la banlieue de Silistrie. Les Cabinets seraient mis ainsi en mesure de préparer leurs instructions pour la commission de délimitation. J'ai répondu à M. Schévitch que nous acceptons cette proposition et que si elle est agréée par les autres Puissances, nous procéderions aussitòt au choix de notre délégué technique.

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L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 2391. Berlino, 28 agosto 1879 (per. il 4 settembre).

J'ai l'honneur d'accuser réception des deux télégrammes d'hier au soir (l) et de celui de ce matin (2) qui m'ont été adressés par M. le Secrétaire Général.

Je me suis empressé de me procurer un entretien avec M. de BUlow. J'ai réglé mon langage sur le contenu de ces télégrammes, en passant, bien entendu, sous silence les passages relatifs a M. de Derenthal. Je me suis appliqué de mon mieux à convaincre le Secrétaire d'Etat qu'il y avait non seulement opporlunité, mais aussi dignité que d'ici également un journal sérieux opposàt un démenti sévère et péremptoire aux récits mensongers et calomnieux publiés par le Fanfulla sur le voyage récent de V. E. dans le midi de l'Allemagne. J'ai à dessein évité de suggérer de recourir à cet effet à un organe officieux du Cabinet de Berlin. Il n'en existe qu'un seui avoué, la Provinzial Correspondenz, qui ne parait qu'une fois par semaine, et qui ne s'occupe guère que de politique intérieure.

M. de BUlow a très bien accueilli mes observations. Il m'a dit que pour autant qu'il pouvait lnterpréter Ies sentiments du Chancelier, qui sait apprécier le caractère de V. E.. Son Altesse eùt été sans doute heureuse de se rencontrer

avec notre Président du Conseil. M. de Blilow condamnait qu'on abusàt du nom de son chef pour donner du poids, camme le remarque fort bien M. le Comte Maffei, à une manoeuvre déloyale d'opposition. Il sera donc procédé à un démenti. Mais pour mieux en calculer les termes, du moment surtout où le Fanfulla introduit dans ses élucubrations les noms de M. de Keudell et du prince de Bismarcl~. le Secrétaire d'Etat tenait à feuilleter préalablement les rapports parvenus durant son absence et, au besoin, il télégraphierait à Son Altesse. Le démenti n'en sera que plus autorisé.

J'ai répondu que je n'attendais pas moins de son esprit parfaitement équitable. J'ai ajouté que certainement V. E. aurait eu un égal désir de s'aboucher avec le prince de Bismarck, et que si en profitant de votre présence en Allemagne, vous n'aviez fait aucune ouverture dans ce sens, c'était par sentiment de discrétion envers un homme d'Et~t auquel les médecins prescrivaient à Kissingen le repos le plus absolu.

Je dois constater que lr~ principaux journaux de ce pays, or j'en lis un grand nombre, s'étaient en effet livrés à quelques commentaires sur la récente excursion de V. E. Il Vous attribuaient l'intention d'une entrevue avec le Chancelier laquelle aurait été ménagée par l'entremise de M. de Keudell. Mais ces commentaires, parfaitement convenables ont cessé du moment où l'Italie et le Diritto annoçaient qu'il ne s'agissait que d'un simple voyage d'agrément. Si une feuille quelconque ici se fù.t avisée de parler camme le Fantulla, j'aurais pris moi méme l'initiative pour la faire remettre à l'ordre.

Ce dernier journal a un correspondant à Berlin. Il est venu me voir il y a quelques mois; je l'ai reçu. Je me suis borné à des phrases généra.les. Il n'a plus reparu. Au reste j'ai adopté la règle invariable de conduite de m'abstenir d'entretenir avec la presse nationale et étrangère des rapports politiques dont l'utilité ne m'a jamais été démontrée, et qui à Berlin plus qu'ailleurs deviendraient compromettants.

En terminant, qu'il me soit permis d'exprimer mes regrets que V. E. n'ait pas touché barre dans cette capitale, lors méme que je m'en explique les motifs; car l'incognito n'est pas de mise dans la position que Vous occupez.

C'est bien alors que des commentaires se seraient produits à perte de vue!

(l) -Cfr. n. 145 e nota 2 allo stesso. (2) -Cfr. n. 148.
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L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1119. Vienna, 28 agosto 1879 (per. il 3 settembre).

Molte e variatissime sono le voci che, come di ragione corrono a riguardo dei motivi che determinarono il Conte Andrassy a volersi ritirare per lo meno temporariamente dalla direzione del Ministero degli Affari Esteri d'AustriaUngheria. Assai difficile è su tal questione il vagliare il vero dal falso, le circostanze speciali di questo paese facendo sì che un fatto di quella natura è assolutamente indipendente da quei fattori che in qualunque altro Stato costituzionale sarebbero di necessità in giuoco. Ad ogni modo studiando attentamente la situazione interna ed estera della Monarchia nonché in special modo la posizione fattasi dal Conte Andrassy a fronte sì dell'una che dell'altra, mi sono formato il seguente concetto intorno all'incidente, senza dubbio di non lieve importanza che occupa attualmente l'opinione pubblica.

Anzi tutto non vi ha dubbio che la fiducia del Sovrano non è venuta meno

al suo primo Ministro, che anzi la gode piena ed intera.

Inoltre ho pure ragione di credere che non esistono oggi circostanze dipendenti dalla politica estera, che possano motivare il ritiro del Conte Andrassy. Credo del pari di poter aifermare ch'egli fu completamente consenziente coll'Imperatore sulla convenienza di affidare al Conte Taaffe la formazione del nuovo Gabinetto Cisleytano, e d'accordo anche con questo sulla composizione di detto Ministero.

Stando così le cose, non vi sarebbero ragioni apparenti che avrebbero motivato la determinazione a cui il Ministro degli Affari Esteri si sarebbe appigliato, poiché escludo quelle poco serie che si danno ufficialmente, e che poggiano su ragioni di salute che non esistono, e sul desiderio di quieto vivere che sarebbe senza esempio avesse azione determinante su chi si trova in si alta posizione, e non è costretto a scenderne. Guardando però meglio addentro le cose, p armi evidente che nella politica estera il Conte Andrassy si trovò trascinato dalla volontà del Sovrano e dalle circostanze anche, su di uno sdrucciolo che prevede finirebbe per condurlo al di là di quegli estremi limiti ch'egli ravvisa segnare i confini degli interessi della Monarchia; ed essenzialmente de~l'Ungheria, il di cui appoggio gli verrebbe così meno del tutto, mentre quello dell'Austria non sarebbe neppure nel caso di perderlo, non avendolo mai avuto.

Nella politica interna dell'Austria egli potè bensì essere d'accordo col Sovrano sulla necessità, nella rispettiva situazione dei partiti, e nella condizione generale degli spiriti in questa parte dell'Impero, di addivenire alla costituzione di un Ministero qual'è l'attuale ma non fa bisogno di un'accortezza troppo speciale per presentire che su questa nuova via la Cisleytania non si arresterà co~;i presto. Ben inteso che io con ciò non voglio parlare delle tendenze conservatrici, poiché ove di queste solo si trattasse il Conte Andrassy certo non se ne inquieterebbe, essendo egli al dì d'oggi ben altrimenti animato dai sentimenti che si suo! nominare conservatori, per non dire addirittura retrivi, di ciò che generalmente si crede. Ma si è l'indirizzo verso il federalismo, e le conseguenze ultime di questo, che egli ben deve prevedere, che non tarderebbe a metterlo in una situazione impossibile a fronte dell'Ungheria direttamente minacciata nella sua esistenza da quel fatto.

Tutte queste considerazioni essendo per me di una verità palpabile, io non esito a ritenere che il Conte Andrassy trovandosi oggi all'apogeo della sua possanza, mentre gravi incertezze a dir poco, gli stanno a fronte per il domani, venne nella determinazione di scendere volontariamente dal potere, mentre è ancora in tempo di farlo, salvando, così egli spera, intatto il suo prestigio per l'avvenire.

Queste e non altre sono ai miei occhi le ragioni che motivano la determinazione presa, ed in verità pare da assai tempo maturata dal primo Ministro Imperiale.

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L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1120. Vienna, 28 agosto 1879 (per. il 3 settembre).

Non può essere sfuggita all',attenzione dell'E. V. la visita fatta da S.A.I.R., l'Arciduca Alberto a S.A.R. il Principe di Rumania alla sua villeggiatura di Sinai; d'altronde il R. Agente a Bukarest non avrà mancato di farne menzione nehla sua corrispondenza con codesto Ministero. Per conto mio ne avrei fatto oggetto prima d'ora di speciale rapporto, se mi si fosse presentata in quest'ultimi tempi occasione propizia, onde spedire in modo sicuro la mia corrispondenza in Italia. Riempio quindi oggi, sebbene un po' tardi, tale forzata lacuna.

Indubbiamente la visita di cui è caso fu un fatto notevole, e la stampa e la opinione pubblica in Austria non mancarono infatti di darvi tutta l'importanza che meritava. L'Arciduca Alberto che ogni anno attraversa tutta l'alta Italia un paio di volte senza mai farsi vivo coi membri della nostra Casa Reale, anche quando ve n'ha a prossimità delle città i.1 cui egli s'arresta, trovandosi in Transilvania varca appositamente la frontiera per andare a visitaTe il Pri.IIlcipe di Rumania, facendo così lui che ha tanta \Siimpatia personale per la Russia quasi una dimostrazione anti-Russa, e ciò a favore di un Principe di quella Casa di Hohenzollern per la quale non nutre precisamente gli stessi sentimenti che pei Romanow. Lo scopo politico quindi di quell'atto, che ad ogni modo sarebbe sempre più che marcata cortesia, non può sfuggire a nessuno. In quanto a me non ne provai meraviglia, avendo da assai tempo constatato, l'Austria aver perfettamente capito tutta la convenienza sua tanto pel presente quanto per l'avvenire, di stabilire solidamente la sua influenza nei già Principati Danubiani, come in tutti i nuovi Stati della penisola Balkanica, e di mantenervela, mostrando coi fatti a quei giovani Stati ch'essi potranno coltivando le buone relazioni col vicino Impero assicurarsene l'appoggio efficace primeggiante anzi.

A fronte di un trule stato di cose, io ravvisai sempr1e sommamente necessario per l'Italia, di non lasciar sfumare almeno quel po' d'influenza che speciali circostanze sembravano volerei assicurare in quei paesi. Ma se già questa non fosse morta per noi oggi in RumanLa a causa di quella ddsgraziata questione degli Ebrei che ci trasse a combattere i suoi interessi più vitali, sarebbe intieramente schiacciata dall'ascendente colà preso da chi ha ogni interesse a contrastare il nostro ovunque, ed in particolar modo alle sue frontiere.

Non è più quindi mio intendimento, di raccomandare come feci l'anno scorso, un pronto riconoscimento dell'indipendenza della Rumenia, poiché allo stato attuale di cose, ciò più nulla ci frutterebbe, e presenterebbe invece altri inconvenienti che non starò ad accennare, non essendo questo affar mio. Bensi ritengo doversi con tutta attenzione osservare l'intimità che si va stabilendo fra Vienna e Bukarest, potendo essa facilmente condurre a conseguenze, non senza importanza per lo svolgimento degli affari in Oriente e quindi di particolar interesse anche per l'Italia.

12 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. XII

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L'INCARICATO D'AFFARI AD ATENE, CANTAGALLI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 373. Atene, 28 agosto 1879.

La franca attitudine della politica italiana nella questione delle frontiere

greche, ed il linguaggio ispirato a cordiali simpatie onde V. E. mi volle inter

prete presso i Ministri del Re Giorgio, hanno portato frutto d'una maggior

facilità nei miei rapporti officiali e di più salda fiducia nella sincera inten

zione del Governo di Sua Maestà di sostenere la causa dell'ellenismo.

Nei vari colloqui temperati a tuono familiare che io tenni di corto col Presidente del Consiglio e col Ministro degli Affari Esteri, non meno che nelle occasioni di più formale discorso, mi studiai tuttavia di dare alle mie parole, apertamente amichevoli e consone ai sentimenti di V. E., la misura voluta dalle istruzioni impartitemi col dispaccio degli 8 agosto (l). Imperocché, stando allo spirito di esse, io doveva assicurare il Governo Greco del fermo nostro proposito di condurre le cose verso una soddisfacente soluzione della questione in cui la Nazione Ellenica è sommamente interessata; e non far nascere, con soverchio calore d'espressioni, esagerate speranze fonte di possibili disinganni avvenire.

Al raggiungimento di questo duplice scopo mi valsero Je buone disposizioni in che ebbi a trovare i due uomini di Stato che più efficacemente attendono al maneggio della cosa pubblica. Le quali disposizioni, nate per fatto nostro all'epoca in cui la Grecia fu ammessa a patrocinare la propria causa a Berlino, mantenute anche nei momenti in che si facea strada il dubbio, mercé l'opera del Conte Maffei, raffermate dalle dichiarazioni dell'E. V., volgono gli animi di questi governanti a sperare nel valido appoggio dell'Italia perché sia fatta giustizia alle legittime aspirazioni del paese.

Non so, ciò non di meno, se in giornata sia tanto assoluto il convincimento e la pretesa di ottenere tutte le concessioni che formano, per cosi dire, il programma nazionale. Non già che ciò trasparisca dalle parole del Ministri: ma, ho potuto notare come guadagni terreno l'opinione che convenga acconciarsi alle decisioni che saranno prese a CostantinopoU, quand'anche queste non rispondano interamente alla misura dei desiderlii. Il che reputo si debba in buona parte ascrivere alla segreta persuasione che le cose d'Oriente, comecché raffazzonate, abbiano fra non molto a precipitare in novella crisi; e col decrescere della Potenza ottomana, cui sorgono allato prepotenti e mal celate ambizioni, si ripromette forse la Grecia salire ad altezza che oggi sarebbe follia carezzare coll'immaginazione.

La riunione dei plenipotenziari turco-ellenici, avvenuta sabato scorso, porse occasione al Signor Delyanni d'aver meco un assai prolungato colloquio sull'argomento. Egli mi confermò la notizia che di quel convegno ci era giunta per telegrafo e mi disse che quest'oggi avrebbe avuto luogo la seconda adu

nanza. Il Signor Delyanni non sa spiegarsi come la Turchia possa accettare la discussione sulle basi tracciate dal Congresso di Berlino e dichiarare al tempo istesso che non può riconoscerne l'obbligatorietà. Il fatto della mediazione chiesta ed accettata dalle Potenze, nnvito fatto alla Porta cui questa si è arresa col nominare i propri commissari, costituiscono agli occhi di lui un diritto inerente agli stati firmatari di quell'atto internazionale di farne accettare e rispettare le deliberazioni. Giudica che queste ricevano la loro sanzione dal ricorso alla mediazione col verificarsi del caso previsto dall'articolo 24, ed intravedendo in quella riserva un punto di partenza per nuove dilazioni e mascherati rifiuti, vorrebbe far intendere che alle Potenze tocca di costringere il Sultano a considerare, come vincolanti per lui iJ.e proposte presentate al Congresso; al Ministro del Re Giorgio cuoce il ricol'do delle trattative di Prevesa, mentre poi fa le meraviglie perché le dichiarazioni di Safvet Pacha non hanno reso fin dal limitare impossibile l'accordo diretto: e nella inaspettata arrendevolezza sembra che ravvisi l'inganno. A me parve che il Signor Delyanni tradisse con questa idea l'intima brama che la discussione, interrotta fin dal principio avesse a passare al tribunale superiore definitivo delle Potenze mediatrici. Né ciò mi sorprese; <in quanto che pochi di innanzi il Signor Coumoundouros mi aveva con tutta chiarezza esternata la stessa idea in questi termini: «che pensate voi deUa docilità della Turchia? Credo sarebbe meglio per noi che non accettasse le nostre basi di negoziato».

L'inusato calore col quale il Ministro degli affari Esteri mi svolgeva quelle sue idee mi dié campo a preparare la mia risposta che io gli feci nel modo seguente:

Cominciai dal rammentargli ch'egli stesso, fin dall'epoca in cui ebbi a notificargli l'assentimento del mio Governo alla domanda di mediazione, avesse espresso la persuasione che le trattative riprese a Costantinopoli, si perché condotte su altro terreno, si perché la presenza dei Rappresentanti delle altre Potenze avesse ad esercita,rvi una legittima influenza, sarebbero state coronate di miglior successo. Scesi a considerare come l'attitudine delle medesime insino a questo giorno doveva render palese alla Porta il proponimento di rendere efficace il concorso richiestone: aver di c,iò ga,ranzia nel bisogno di pace e della tranquillità generale, non meno che nelle proposte fatte per assicurarla. Ché se queste, siccome fu recentemente dichiarato da un illustre uomo di Stato non metterebbero le armi in mano ai patroni della Grecia per astringere la Turchia a farle ragione, appariva evidente che l'interesse stesso di quest'ultima poggiava sulla necessità di ascoltare i consigli dei grandi Stati d'Europa. Che vi era motivo quindi a sperare, i negoziati avrebbero menato a pratici resultamenti, non p,arendo rag,ionevole supporre che alcuno si apparecchi a discutere pur negando il diritto dell'oppositore a star contro lui e colla mentale restrizione di sottrarsi poscia agli impegni reciprocamente consentiti.

Qui il Signor Delyanni prese la parola dicendo, che, per avventura, il Governo del Sultano procedesse con tali riserve nell'intendimento di guarentire di fronte alle popolazioni il proprio prestigio, mirando a dissimulare il cedere che fa alla morale pressione che gli stati d'Europa mantengono sopra di lui con spingerlo sulla via delle riforme e delle concessioni. Pur non astante,

aggiunse, gli sembrava che altri atti facessero a cozzo con siffatta supposizione. Cosa si doveva dunque pensare?

A ciò mi parve acconcio rispondere osservando, non meno della Santa Sede trovarsi la Sublime Porta soggetta alla formula del non possumus; e costretta i:n virtù dell'essenza sua propria a schermirsi come meglio potesse, salvo a piegar poi la testa e protestare. Che d'aJtronde ,a giudicare della politica d'un governo, tanto dai nostri dissimile, non potranno servire criteri ed idee nostre; essendo quella frutto d'intrighi di pa~azzo e d'alco,va, e più che alcun'altra subordinata a cambiamenti improvvisi rispondenti alle condizioni più o meno floride delle casse del Sultano.

A questo punto mi parve pure opportuno di chiedere al mio interlocutore se in vista delle dichiara:?Jioni di Safvet Pacha a noi recate daJ telegrafo egli avesse creduto necessario di dare nuove istruzioni ai suoi Commissari. E lo invitai a parla,rmi con tutta schiettezza perché la presente conticngenza rende desiderabile che il mio Governo sia diligentemente ed esattamente informato: sul che egli doveva trovare interesse pari al nostro se non maggiore.

Mi replicò Iii Signor Delyanni che per ora teneva ferme le prlimitive istruzioni aspettando la conferma dal Signor Conduriotis delle succUate dichiarazioni di Safvet Pa,cha. «Io credeva aver preveduto, mi disse, ogni eventualità; ma non avea contemplato quella che la Porta accettasse le basi del Congresso di Berlino».

Seguitando poscia sull'argomento mi fece intendere ch'egli non si sentiva ancor sicuro della volontà delle Potenze, le quali venne enumerando. E parve compiacersi, parlando dell'Italia, nell'a-ecennare ai propositi dell'E. V. quali vennero manifestati a Lord Paget e da me spiegatigli alcuni dì innanzi. Ciò non ostante gli risultava che non erano ancor state trasmesse definitive istruzioni al nostro rappresentante a Costantinopoli e che avea ragione di ritenere che in eguali condizioni si ritrovassero gli inviati Russo ed Inglese.

Non mancai di far notare al Signor Ministro che sebbene non fossi al caso di giudicare dell'esattezza di quelle informazioni, dovevo pur ritenere che tali istruzioni, comuni ai vari Rappresentanti, fossero già in massima decise, salvo a recarvi quelle modificazioni che man mano lo svolgersi di questa nuova fase dei negoziati avrebbe dimostrato opportune.

Ho riferito con qualche diffusione il mio dialogo col Signor Delyanni nella speranza che V. E. possa da questa fedele narrazione farsi alcun concetto di ciò che qui si pensa e si spera.

(l) Non pubblicato.

154

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

r. 496. Roma, 29 agosto 1879, ore 16.

Je m'étonne que pour démentir une nouvelle notoirement fausse, M. de Biilow éprouve le besoin de compulser la correspondance antérieure (l). Un

article publié par la Gazette du Nord concernant la brochure Haymerle produit ici très-facheuse impression. Il est inutile d'en faire l'objet d'observations qui recevraient camme d'habitude un accueil évastf; mais V. E. devrait ne pas cacher nos régrets de voir un organe olficieux prendre, dans un incident auquel l'Allemagne est complètement étrangère, une attitude peu amicale et point justifiée par la réalité des faits.

(l) Cfr. n. 150.

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L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1176. Berlino, 29 agosto 1879, ore 16,50 (per. ore 18,15).

La proposition dont il s'agit dans le télégramme de V. E., reçu la nuit dernière (l), a été aussi faite ici par le chargé d'affaires de Russie. Blilow m'a dit hier qu'avant de donner une réponse définitive, il avait demandé un délai pour se mettre au courant de la marche de l'affaire durant son absence. La proposition elle-méme lui semblait de prime abord acceptable, et il était dommage qu'eHe n'eut pas èté présentée plus tòt; mais il croyait que dans l'état actuel des choses, le Cabinet prussien pressentirait préalablement les intentions des autres Puissances.

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IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 807. Roma, 29 agosto 1879.

Riferendomi al telegramma del 22 di questo mese (2), mi pregio di qui acchiuder,e copia della Nota comunicatami da questo Incaricato d'Affari austroungarico circa la proposta che la Casa Rothschild farebbe per ottenere l'assenso delle Potenze al progetto di Decreto senza del quale la casa stessa non si indurrebbe a versare il saldo dell'imprestito stipulato col Governo Egiziano.

Dopo quel mio telegramma la combinazione di cui si tratta fu oggetto di comunicazione rivoltami da questo Incaricato d'Affari d'Inghilterra. Venendo enunciata dal Gabinetto britannico la proposta della Casa Rothschild acquista quel carattere ulficiale che non aveva quando Le telegrafai il giorno 22 di questo mese. Noi non abbiamo quindi piu dilficoltà alcuna a prestare la nostra adesione e V. E. vorrà farne esplicita dichiarazione a codesto Governo.

È chiaro che la Convenzione suggerita dalla Casa Rothschild porge completo soddisfacimento alla prima delle due riserve che noi avevamo fin da

principio enunc,iate; doversi cioè garantire l'impiego del saldo di prestito a vantaggio dei creditori del debito fluttuante.

Per quanto concerne l'altra riserva, è bensì vero che la progettata convenzione assicura l'osservanza del principio della non retroattività unicamente per le iscrizioni ipotecarie anteriori al 2-3 febbrajo; però, oltreché le iscrizioni posteriori hanno un valore puramente nominale di fronte alla iscrizione presa dalla Casa Rothschild, è pure dn considerare che tutte queste iscrizioni verrebbero meno mercè un'equa liquidazione del debito fluttuante.

Ad accettare, del resto, la proposta della Casa Rothschild ci induce altresì il riflesso che viene per tal modo a riconfermarsi il principio da noi propugnato, non potersi cioè procedere a corretto regolamento delle questioni flnanziarie egiziane senza l'intervento concorde delle potenze.

(l) -Cfr. n. 149. (2) -Cfr. n. 127, nota 2, p. 92.
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L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1121. Vienna, 29 agosto 1879 (per. il 3 settembre).

Ricevetti ieri a mezzo del Commendator Curtopassi il dispaccio dell'E. V. in data 19 corrente N. 801 della presente serie (1), a cui andava annessa una serie di documenti confidenziali da cui appariscono i negoziati preliminari che si sono avviati rispetto alla questione ellenica.

Ringrazio l'E. V. per quell'interessante comunicazione. L'idea su cui poggia il progetto d'accomodamento della vertenza Turco-Ellenica quale appare da detti documenti mi fece buona impressione, tosto che nelle sue linee generali almeno il Conte Maffei ebbe occasione di svolgermela al suo passaggio da Torino, mentre mi trovavo in quella città, e poscia a Roma precisamente un mese fa. Non ho certamente mutato d'opinione da quell'epoca, e quindi continuo a concordare col parere del R. Governo, che la miglior soluz;ione a dare a sì grave vertenza, sia a trovarsi nell'accontentare i Greci col dar loro la linea di confine indicata a Berlino, rassicurando al tempo stesso gli Albanesi a riguardo del loro avvenire.

Trovando pur anche così modo, e ciò è per noi l'essenziale, di far guarentire in una forma qualunque purché ben precisa, l'indipendenza del loro territorio da straniera signoria che non sia quella Turca, fino a quando almeno questa avrà ragione di mantenervisi sotto condizioni da stabilirsi. A riguardo poi di quest'ultimo punto, credo ancor io col Signor Waddington che una costituzione autonoma dell'Albania quand'anche di semplice carattere amministrativo sarebbe difficile ad attenersi dalla Porta e troverebbe anche opposizione da parte dell'Austria, sebbene altra volta il Conte Andrassy mostrasse accarezzare quell'idea come rllevasi dal mio rapporto del 27 Aprile 1870 n. 840 abbastanza interessante da questo punto di vista a rileggersi in oggi.

Ad ogni modo poi, condizione essenzialissima amnché l'idea concretata dal R. Governo abbia probabilità di essere accolta, cioè non sia osteggiata in primo luogo dal Gabinetto di Vienna, si è sempre come già ebbi a dire che la proposta ne venga dalla Francia e che in nessuna maniera si possa aver traccia di una prova di dimdenza da parte nostra a riguardo del Gabinetto di Vienna. Qualsiasi fatto od anche parola di un rappresentante del R. Governo, che potesse dar appiglio a sospettare troppo chiaramente l'iniziativa da noi presa in questa faccenda, basterebbe a mio avviso per compromettere il successo, non si saprebbe quindi procedere abbastanza guardinghi in sì delicato negozio.

Rilessi poi con molto interesse il rapporto del R. Ministro ad Atene in data 22 Aprile (l) di cui già però avevo conoscenza. Il linguaggio tenuto allora dal Signor Radowitz non è certamente senza importanza, ma sugli intendimenti del Gabinetto di Berlino di cui quello si poteva ritenere fosse l'espressione, il Conte de Launay sarà meglio in grado di me di dare convenienti informazioni all'E. V. In quanto a me devo !imitarmi a dire che ho troppe volte già veduto come gli altri Gabinetti e precisamente quello Germanico, si siano serviti di noi onde raggiungere i loro scopi a Vienna, per non ravvisare indispensabile di non lasciarsi mai adescare dalle entrature di quel genere che il Gabinetto Germanico ci può fare, allorché essenzialmente esse mirano a metterei faccia a faccia coll'Austria.

(l) Non pubbltcato.

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IL CONSOLE A JANINA. DE GOYZUETA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 27. Janina, 29 agosto 1879 (per. il 5 settembre).

Ho l'onore di trasmettere all'E. V. qui in seno un annesso in cifra.

ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO

Le docteur Fanti m'a présenté Mushin bey, ginleka de Ghimara, personnage albanals très-aimé des siens et très-influent qui lul avait manifesté le désir d'avoir un entretien avec moi. Dans sa conversation il m'a dit, tant en son nom qu'au nom de ses amis politiques: « Tous les albanais sommes inquiets de la résolution qui va étre prise dans la question de délimitation des frontières turco-helléniques; nous sommes décidés de profiter de cet événement pour proclamer notre indépendance, trés-arrlérés dans la civilisation, nous sommes décidés de nous gouverner par nous-mémes. Il nous faut donc le protectorat d'une Puissance: dans ce moment supreme il s'agit de savoir laquelle acceptera ce protectorat. L'Italie sait que nos aspirations, et nos sympathies sont pour elle; il faut que nous sachions d'une manière positive si elle est décidée de nous donner son appui: dans le cas contraire il faut que nous nous abandonnions à l'Autriche, malgré nous ».

J'ai répondu qu'il fallait étre arès prudents et très réservés d'attendre que le déroulement des événements leur rapporte les frontières de leur aspiration; s'ils se

précipitaient dans les aventures, ils finiraient par compromettre leur situation; que la questions albanaise était très délicate, très difficile à résoudre, que elle présente d'innombrables difficultés, que les conférences de Berlin s'etaient occupées du sort des populations de l'Empire ottoman, en l'obligeant à introduire des réformes satisfaisantes, que l'Italie veille à l'exécution de ces réformes et plus particulièrement pour le bien des Albanais. Il m'a répondu que la Turquie s'était toujours jouée des Albanais avec promesses que elle na jamais tenues, et qu'elle est irnpuissante d'introduire les réformes imposées par les Conférences de Berlin; qu'il voit clairement que l'Italie ne les appuierait pas dans des mouvements d'indépendance et que pour cette raison il ne leur reste plus qu'à s~ donner à l'Autriche. Je lui ai dit alors qu'il était indispensable pour l'Albanie de maintenir le statu quo et de ne pas songer à se séparer de la Turquie, car une intervention étrangère serait fatale aux Albanais. Mais V. E. sait parfaitement que cet individu dans les événements de Licurci après avoir donné la promesse de s'unir aux insurgés grecs s'est retourné contre eux; en outre, il est actuellement Caimacan de Ghimara à la solde du Gouvernement ottoman qui pour ses bons services vient de le déplacer, en lui confiant une mission très-delicate à Grevena. Il est incontestable que les autrichiens travaillent activement les Albanais, non seulement pour attiver leur caractère belliqueux les excitant contre l'Italie, leur rappelant nos revers de la guerre de 1866 et leur disant que sam l'intervention de la Prusse à la guerre, l'Italie n'aurait certainement pas occupé la Vénéti~. Malgré cela il convenient, à mon avis, de n'attacher aucune foi aux paroles de Mushin bey,

lequel pourrait bien avoir été poussé à faire une telle conversation (1).

(l) Cfr. serie II, vol. XI, n. 526.

159

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

T. 501. Roma, 30 agosto 1879, ore 11.

Hier chargé d'affaires britannique est venu me dire que Layard avait télégraphié pour savoir si nous allions vous donner de nouvelles instructions au sujet de la question hellénique, vu que par votre langage vous laissez entrevoir que tout en n'ayant pas données positives a ce sujet, vous ne vous croyez pas autorisé à suivre l'ancienne politique de M. Depretis. Je n'ai pas hésité à répondre que les déclarations faites par S. E. le président du conseil au parlement indiquaient clairement que le Gouvernement actuel n'avait devant lui que la voie que Juii. traçait l'honneur et la solemnité des engagements qu'il avait assumés avec la France à Berlin. Que ces déductions résultaient bien clairement de la dépeche adressée au général Menabrea (2) pour expliquer notre ligne de conduite, et que comme cette dépéche vous avait été communiquée, vous deviez savoir à quoi vous en tenir sur les idées du Gouvernement. Mais qu'avant de vous donner de nouvelles instructions nous attendions pour voir quelle tournure aurait prise la médiation entre la Grèce et la Porte.

Ce que désire surtout le Gouvernement italien est que personne ne puisse lui attribuer des velléités sur l'Albanie. Je ne saurais donc assez recommander à nos agents d'éviter avec le plus grand soin tout ce qui pourrati fournir meme un prétexte aux propos malreillants des personnes dont le but est bien connu.

Veuillez me tenir au courant des changements qui pourraient se produire dans l'opinionpublique à la suite des agissements autrichiens que vous m'avez s!gnalés ».

Cette réserve, vous le devez comprendre aisément, m'était dictée par les négociations pendantes avec la France et dont vous serez tenu exactement au courant.

(l) Cairoli rispose con l! seguente annesso cifrato ad un dispaccio del 20 ottobre: «J'approuve la teneur générale de votre langage par rapport aux discours que vous ont tenus Mehemet Ali et Mushin bey. Les antécédents de ce dernier ne sont cependant pas de nature à inspirer la confiance et je vous engage par conséquent à vous tenir prudemment sur vos gardes.

(2) Cfr. n. 62.

160

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1184. Parigi, 30 agosto 1879, ore 18,45 (per. ore 21,50).

Je viens d'entretenir Waddington de la question greco-albanaise. S. E. m'a dit d'abord que d'après ce que lui avait annoncé le marquis de Noailles, il avait attendu de nous la communication d'un projet définitif. Il m'a dit qu'il prend un vif intéret à la proposition de V. E., que cependant la marche à suivre pour mettre le projet en avant le préoccupait beaucoup, qu'en gagnant notre voix il voulait trouver le moyen de ne pas perdre celle de l'Autriche. Je voudrais, dit-iJ., faire ~a proposition simultanément avec l'Italie à Londres, à Berlin, puis en dernier lieu à Vienne. Je préférerais ne pas prendre seul l'initiative. J'ai rappelé de mon mieux à Waddington 1es particularités de notre situation. Il m'a paru impressionné des bonnes raisons mises en avant par V. E. pour laisser l'initiative à la France seule. Cependant il s'est montré trés-craintif et a dit qu'il y réfl.échira encore. Il a paru se contenter de la citation de l'article 23 pour vaincre la difilculté de faire admettre la concession de l'autonomie pa,r la Turquie. Il désire que V. E. IUJi. indique [a frontière orientale qu'elle préfère. Il m'a prié de lui donner un calque de la carte et a semblé très-séduit par la limite préférée par le marquis de Noailles, parce qu'elle laisse libre la ligne du chemin de fer de Salonique. Quant au mode d'exprimer pratiquement le respect de l'intégrité territoriale de la province, il trouve très-praticable le moyen suggéré dans la dépéche n. 558 du 20 Aout (l). Waddington est persuadé de l'importance de prendre promptement une détermination. Il m'a dit qu'il ne tarderait pas à nous la communiquer. Il m'a quitté en ajoutant encore que la marche à suivre pour lancer le projet était h grande di!Ilculté.

161

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 808. Roma, 30 agosto 1879.

Mi pregio di trasmettere qui unito alla E. V. un estratto del rapporto del

R. Console in Scutari, in data del 12 corrente, ed un altro del Rapporto del

R. Console in Gianina in data del 15 dello stesso mese, relativi allo stato della opinione pubblica nell'Albania per rispetto all'Austria-Ungheria.

Prego l'E. V. di volermi fa,r conoscere, se, a giudizio suo e secondo le sue informazioni, sia conforme alla realtà delle cose, quanto riferiscono intorno siUatto argomento i precitati RR. Consoli.

ALLEGATO

DE GOYZUETA A CAIROLI

Mi è stato riferito che in Argirocastro in una riunione di vari Softà fu tenuta questa conversazione: essf dicevano che non potendo contare sull'appoggio materiale dell'Italia dovevano rivolgere altrove le loro mire per non cadere sotto il dominio della Grecia: che in tale stato di cose essi non vedevano altra salvezza che di rivolgersi all'Austria, ed uno di essi soggiunse che, trovandosi prima come giudice e poi come privato nella Bosnia, ammirava il suo modo di governare ed il rispetto alla libertà religiosa (1).

ALLEGATO Il

ZERBONI A CAIROLI

. Ha fatto una grande sensazione l'atteggiamento preso dal rappresentante austriaco nella definizione del confine montenegrino. Mentre sino a Mirkovitz s'era mostrato interamente favorevole al Montenegro, tutto ad un tratto si volse dalla parte turca e votò per questa in una questione, che pochi giorni prima egli aveva sostenuto col più caldo convincimento a favore di quello. Si vuole spiegare sì repentino cambiamento di politica dell'Austria col disegno, che le si attribuisce e che andrebbe colorandosi sempre più man mano ch'essa s'avvicina a Novi-Bazar, di sottomettere un giorno queste provincie al proprio dominio. È perciò ch'essa sarebbe interessata ora a dimostrare agli Albanesi di quanta simpatia sia animata verso di loro, ed in pari tempo a lasciare che sia smembrata il meno possibile una regione, che un dì sarà sua.

È voce ch'essa abbia intenzione d'appoggiare vivamente la Turchia nella sua eccezione di non essere obbligata alla consegna di Gussinie al Montenegro, e ch'intanto animi gli abitanti di quel Distretto alla resistenza. onde avere a suo tempo una buona via, che dall'Erzegovina le permetta facile passaggio nel Vilayet di Scutari senza urtare coi Montenegrini e di rimbalzo colìa Russia (2).

(l) Cfr. n. 122.

162

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 2393. Berlino, 30 agosto 1879 (per. il 6 settembre).

Par Son télégramme d'hier (3) M. le Secrétaire Général exprime l'étonnement de ce que M. de Btilow ait démandé un délai pour compulser la correspondance, ou plutòt pour pressentir le Chancelier. Si je n'ai pas fait d'objection, c'est que je sais de longue date que, dans l'entourage de Son Altesse, personne, pour me servir d'une expression famMière n'ose éternuer sans sa permission. Cela résulte clairement de mes rapports. Je devais donc estimer que, dans ces circonstances. c'était déjà beaucoup que le Secrétaire d'Etat me promit qu'une rectification paraitrait dans un journal sérieux de Berlin.

J'apprécie le sentiment qui a dicté l'observation de M. le Comte Matiei, mais il comprendra, j'aime à le croire. qu'à mon tour je me sois étonné de la surprise manifestée dans Son télégramme. J'ai pu supposer un instant que

la piste de ma correspondance se perdait en suite des changements fréquents dans l'administration. En outre, la première partie de l'article du Diritto du 28 Aoftt avait été traduite hier par la Gazette de l'Allemagne du Nord. Je regrettais de ne pas en avoir eu connaissance lors de ma visite à M. de Biilow (rapport n. 2391) (1). Je craignais que cette publication ne me ffrt représentée comme une réponse indirecte à mes ouvertures. Ou pouvait en effet supposer que la démarche de M. de Derenthall avait été autorisée de Berlin.

Mais je vois par le numéro de ce soir de la Gazette précitée que M. de Biilow a tenu parole. Ce journal aux attaches officieuses, du moins par intermittence, contient un entrefilet dont voici la tra,duction:

« Des journaux italiens prétendent que Monsieur Cairoli avait demandé, par l'entremise de M. de Keudell, une entrevue avec le Prince de Bismarck, et que celui-ci avait poliment décliné. Cette nouvelle, d'après des informations dignes de fois Czuverlassige) est de pure invention Caus der Luft gegriffen). D'aucun còté il n'a été fait de tentative d'un échange d'idées à l'égard d'une entrevue ».

Sans doute ce démenti n'est pas conçu dans les termes sévères et péremptoires que j'aurais désirés et que j'avais suggérés. Je regrette aussi que cette occasion n'alt pas été saisie au voi pour reproduire quelques unes des paroles amicales qui m'ont été dites par le Secrétaire d'Etat, et que j'ai consignées dans mon rapport susmentionné, en date du 28 courant. Mais le but principal du démenti a été obtenu. C'était l'·essentiet

Quant à l'inc.ident de la brochure Haymerle, V. E. aura vu par mon rapport confiden1liel du 27 Aout, n. 2389 (2), que j'avais déjà prds, sans attendre des instructions, l'initiative d'en parler à M. de Billow dont la réponse équivaut à un désaveu du langage tenu par la Norddeutsche Allgemeine Zeitung, lors méme qu'il en déclinait la responsabilité pour les motifs que j'ai indiqués à cette meme date. J'espére que V. E. trouvera que je suis resté dans la juste mesure. Dans ma prochaine visite au Secrétaire d'Etat, je ne manquerai pas, à l'appui des observations que j'ai présentées, de m'exprimer d'une manière conforme à la dernière partie du télégramme Ministériel du 29 (3).

En me référant à mes deux télégrammes d'aujourd'hui (4), ...

(l) -Estratto dal r. 26, Janlna 15 agosto. (2) -Estratto dal r. 13, Scutari 12 agosto. (3) -Cfr. n. 154 che reca però nel registro dei telegrammi in partenza la firma di Cairoli.
163

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1187. Costantinopoli, 31 agosto 1879, ore 21 (per. ore 22).

A la conférence d'aujourd'hui les plénipotentiaires de Turquie ont répondu par écrit qu'ils ne considéraient pas le protocole de Berlin comme obligatoire, mais que par déférence pour les Puissances ils l'acceptaient comme première

(-4) T. 1181 e 1186, non pubblicati.

base avec la réserve de n'etre pas tenus par ses conditions. Les plénipotentiaires grecs considèrent cette réponse camme évasive. A la prochaine séance, jeudi prochain, ils exigeront une acceptation plus catégorique du protocole.

(l) -Cfr. n. 150. (2) -Cfr. n. 146. (3) -Cfr. n. 154.
164

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 810. Roma, 1° settembre 1879.

L'Incaricato d'Affari austro-ungarico è venuto a comunicarci una nuova proposta che il Governo Britannico avrebbe in ultimo messa innanzi rispetto alla quistione sollevata dal Decreto di cui la Casa Rothschild esige l'approvazione da parte delle Poten:?Je e l>a emanazione da parte del Governo Egiziano prima di addivenire al versamento del saldo di imprestito. Tale proposta consisterebbe nel collocare tale residuo d'imprestito sotto la custodia e sorveglianza dei Rappresentanti esteri in fino a che non sia deliberato di comune accordo circa l'uso da farsene.

Il Gabinetto di Vienna, secondo quanto mi disse il Principe di Wrede, ha aderito con la sola condizione che chiaramente consti dello impegno di rispettave la priorità dei C['edi1li pei qualii fu presa iscrizione ipotecaria anteriormente al 2-3 Febbrajo 1879. Il Governo Imperiale e Reale avrebbe, inoltre, dato per istruzione al suo Agente di invitare il Governo del Khedive a fare le necessarie comunicazioni alle Potenze affinché si possano tradurre in atto siffatti divisamenti.

Ho risposto all'Incaricato d'Affari Austro-Ungarico che, di fronte a così frequente avvicendarsi di proposte varie, ci pareva conveniente di aspettare, per pronunC'ilarci, che una :comunicazione uffic,iale ci venga dicrett;a a questo proposito dal Governo del Khedive secondo il suggerimento che gliene è dato dal Governo Imperiale e Reale.

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IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO DELLA MARINA, BONELLI (l)

n. Roma, 2 settembre 1879.

Il sottoscritto restituisce al suo onorevole Collega della Marina, dopo averne fatto oggetto di attento esame, la relazione del Signor Comandante Amezaga circa la rada di Assab (2), che codesto Ministero comunicava con la sua pregiata nota del 13 agosto n. 1451, Div. I Sez. 2a, Segretariato generale.

C. Giglio, Roma, 1959, pp. 33-34.

A sua volta il sottoscritto stima utile di qui acchiudere copia di altra relazione sopra lo stesso soggetto (l) redatta dal Sd.gnor Giulietti (delegato di parecchie case commerciali italiane temporaneamente aggregatosi alla spedizione geografica verso lo Scioah) ; la quale relazione veniva trasmessa a questo Ministero con viva raccomandazione, dal Commendatore Rubattino cui è rivolta.

Dai documenti qui acchiusi e dagli atti precedenti che esistono presso due dicasteri emergono risultanze importanti ohe saranno sufficienti a fornire la base di un sicuro giudizio.

Posto anzitutto che sia utile di promuovere scambi commerciali fra l'Italia e lo Scioah, è manifesto che la via per tali scambi non può ricercarsi a Zeila dopo i tristi esperimenti che già se ne fecero 'e dopo le recli.se affermazioni w persone così competenti quali sono il Comandante De Amezaga e il Signor Giulietti.

Di quest'ultimo qui si unisce pure, ad ogni buon fine, copia di altra relazione, compilata in forma di lettera particolare, la quale delle sfavorevolissime condizioni di Zeila discorre con molta ampiezza e con molta precisione.

Presentasi invece come assai promettente la via di Assab, sia perché in quel punto non si sono peranco impiantati gli abusi e i monopoli di Zeila, sia perché sembrano più miti da quella parte le popolazioni interposte tra la costa e l'altopiano abissino, sia infine perché breve è la distanza che separa la rada di Assab dal lago di Aussa, donde il corso del Hawash segna una strada sicura per giungere sui dominii del Re di Scioah.

Lo stabilimento di Assab al quale in addietro erasi pensato (e questo fu errore oramai luminosamente dimostrato) come a possibile sede di una colonia penitenziaria è adunque indubbiamente suscettibile di giovare a due scopi di importanza grandissima: scalo di depositi per il commercio e la navigazione tra l'Italia e f'Estremo Oriente; empor1o per i traffici con l'Abissinia meridionale, ricchissima e tuttora vergine contrada.

Il sottoscritto sente il debito di rivolgersi al suo onorevole collega perché la questione sia riassunta in serio esame.

Eliminata la questione di sovranità territoriale, la quale in addietro procurò difficoltà d'ordine politico che certo non converrebbe ora risuscitare, il possedimento di Assab è libero d'ogni complicazione e d'ogni pericolo di eventuali molestie.

Affinché tale possesso che non ha mai cessato di esistere in diritto, apparisse anche manifesto nel fatto, resterebbe che, secondo il concorde suggerimento del Comandante Amezaga e del Signor Girulietti, si facesse coincidere la presenza nella rada di Assab di un regio legno da permanere senza alcuna operazione di sbarco e di insediamento alla quale la Compagnia Rubattino, per conto suo, sarebbe perfettamente disposta. Rimarrebbe solo a regolarsi la posizione del R. Governo, rispetto al possesso dell'isola di Darmakiè la quale chiude e rende sicura la rada.

Il sottoscritto si riferisce a questo riguardo alla nota diretta a codesto Ministero fino dal 27 gennaio 1878, avvertendo che oltre le rate già scadute dell'annuo canone di talleri cento, sarebbe urgente di pagare, ora che sta per

scadere col 10 marzo 1880 il termine decennale che si è pattuito, anche la somma capitale di 2000 rupie ossia fr. 5.000, con le quali si acquisterebbe dal Sultano di Raheita la piena e definitiva proprietà dell'isola.

Il sottoscritto attenderà dal suo Onorevole Collega della Marina un cenno di riscontro alla presente nota, pronto dal canto suo, a cooperare con esso sui provvedimenti di esecuzione in quanto questi spettino alla competenza di questo Ministero.

(l) Ed. in L'Italia in Africa, Serie storica, vol. I Etiopia -Mar Rosso, tomo II, a cura di

(2) Ibid., pp. 28-32.

(l) Non si pubblica.

166

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AGLI AMBASCIATORI A PARIGI, CIALDINI, E A PIETROBURGO, NIGRA (l)

D. Roma, 2 settembre 1879.

In un colloquio che ebbe testé il R. Incaricato d'Affari in Atene col Signor Tissot, Ministro di Francia in quella Capitale, questi gli confidò che l'attitudine alquanto benevola, presa non ha guarì dal Governo inglese per rispetto alle pretese della Grecia sulla città di Janina, debbasi ascrivere ai suggerimenti dell'ambasciatore di s. M. la Regina in Pietroburg·o. Lord Dufferin avrebbe in questi ultimi tempi ripetutamente richiamato l'attenzione del Governo britannico sulla politica russa in Oriente, la quale con l'accrescere Je sue influenze, ed indirettamente, preparerebbe sotto mano gli elementi di futuro dominio. Il diplomatico inglese avrebbe quindi accennato al pericolo di siffatta eventualità ed alla convenienza di rafforzare, per quanto più è possibile, l'ellenismo per contrapporlo alle tendenze dell'Impero ed alla crescente marea di slavi, che minaccia di invadere tutto l'Oriente.

(Per Parigi)

Il Signor Tissot lasciò intendere al Cavalier Cantagalli che di tutto ciò egli ebbe sentore a Parigi.

Anche a noi la notizia riferita dal diplomatico francese non riesce nuova; e ci sembra non poco plausibile il motivo, che indurrebbe l'Inghilterra a mostrarsi proclive a favorire le aspirazioni elleniche. Per la qual cosa la E. V. potrà, conversando col Signor Waddington, richiamare la sua attenzione su quanto precede e dimostrargli la utilità di tirar partito di tale circostanza in prò dello scopo comune, a cui mirano l'Italia e la Francia nell'interesse della Grecia.

(Per Pietroburgo)

Codeste apprensioni potrebbero benissimo servire di stimolo alla Gran Bretagna per indurla a mostrarsi meno restia a favorire le aspirazioni elleniche. Per la qual cosa io prego la E. V. di volermi fornire qualche schiarimento circa l'attitudine consigliata da Lord Dufferin al proprio Governo, in riconferma di ciò che ci è stato riferito da Atene (2).

(l) -Cfr. n. 122, nota l. (2) -Per la risposta cfr. n. 218.
167

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1195. Cairo, 3 settembre 1879, ore 9,25 (per. ore 11,35).

Agents français et anglais ont présenté au Vice-Roi una note olflcielle exigeant contròle décret 1876 nomination de Blignierès. Immédiatement Vice-Roi m'a demandé prier V. E. lui donner conseil, s'il doit se soumettre ou refuser pour avoir contròle de toutes les Puissances. Je l'ai laissé en doute si je le fals; mais je prie V. E. de me donner instructions pour moi (1).

168

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 511. Roma, 3 settembre 1879, ore 13,15.

Le comte Corti télégraphie ce qui suit: « Par suite d'un échange de communications entre les deux Gouvernements, l'ambassadeur d'Autriche-Hongrie a reçu ordre de s'entendre avec ambassadeur d'Angleterre relativement à la question grecque. La Sublime Porte a reçu de ses délégués l'avis officiel que les autrichiens entreront le 8 courant dans les localités de la province de Novi Bazar désignées par le tmité » (2).

Je prie V. E. de me faire part de ses renseignements et de ses impressions au sujet du changement qui, d'après le télégramme du comte Corti, se serait produit dans l'attitude du Gouvernement austro-hongrois au sujet de la question hellénique (3).

169

L'INCARICATO D'AFFARI AD ATENE, CANTAGALLI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1198. Atene, 3 settembre 1879, ore 18 (per. ore 20,50)

Les commissaires grecs ont reçu des instructions de la teneur suivante. Ils doivent répondre en premier lieu à la déclaration de la Porte, quant à la portée obligatoire des décisions du congrès, que cette question n'est pas de leur ressort t-t qu'elle appartient aux Puissances. Secondairement que si les bases du congrès sont acceptées, toute discussion ayant pour but d'y apporter des modiftcations doit etre écartée. M. Condouriotis est chargé de demander que la Porte déclare catégoriquement d'accepter ou non, sans réserve les bases du congrès.

(l) -Per la risposta cfr. n. 174. (2) -R. 1190 del 2 settembre. (3) -Per la risposta cfr. n. 173.
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L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 2393. Berlino, 3 settembre 1879 (per. il 7).

Je me réfère à la dernière partie de mon rapport confidentiel n. 2392 (1).

Le Sécrétaire d'Etat séjourne à Potsdam. Le ter et le 2 septembre j'ai fait de vaines tentatives pour le rencontrer. Aujourd'hui il est malade, et c'est M. de Radowitz qui le remplace. C'es·t donc à ce dernier que j'ai parlé dans le sens du télégramme ministériel du 29 aoiì.t échu (2). Je lui ai dit que j'avais eu raison de prendre les devants dans mes observations au sujet de certain article publié par la gazette de l'Allemagne du Nord sur l'incident de la brochure Haymerle. Depuis lors, j'avais appris que cette publication avait produit un très fàcheux effet en Italie. J'avais été autorisé en m~me temps à exprimer nos regrets de voir un journal sérieux prendre dans un incident, qui ne regarde en rien l'Allemagne, une attitude peu amicale et nullement justifiée par les faits. Je tenais à me servir des m~mes expressions contenues dans le télégramme précité.

M. de Radowitz m'a répondu dans les m~mes termes que M. de Btilow (rapport n. 2389) (3) sur le caractère nullement oftìcieux de la Norddeutsche Allgemeine Zeitung, sauf pour les rares communiqués qui ne fìgurent jamais dans la chrorrique poliitique. Du reste, son langage sur la brochure Haymerle était, en substance, analogue à celui du Secrétaire d'Etat.

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L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 539. Parigi, 3 settembre 1879 (per. il 7).

Bartendo alla volta d'Ita,ua il Capitano Conte Avogadro, uffici.ale d'ordinanza del Generale Cilaldmi, approfitto della sua cortesia per trasmettere aUa

E. V. il presente mio rapporto, destinato a sviluppare le informazioni contenute nel mio telegramma del 1° settembre corrente (4).

Quando mi presentai dal Direttore politico di questo Ministero degli Affari Esteri per rimettere la riproduzione di quella carta geografica dell'Albania che

V. E. mi trasmetteva annessa ad un recente dispaccio e che il Signor Waddington mi aveva espresso il desiderio di possedere, quel funzionario mi disse interessarsi vivamente al progetto dell'E. V. di creare nell'interesse della pace generale una provincia albanese semi-autonoma, ma osservò che tanto il Signor Waddington quanto egli medesimo difficilmente comprendevano in qual modo si possa giungere a presentare all'Europa l'individualità Albanese. «Qual motivo, aggiunse, potremmo in torma diplomatica addurre per spiegare tale nuova

creazione, «le droit des gens et l'Europe ignorent l'Albanie »; sappiamo, in modo oscuro soltanto, che havvi una Lega Albanese composta di popolazioni eterogenee».

Convenni col Barone di Courcel della necessità di fare sulla materia studj etnografici e topografici ecc. e tentai di convincerlo che i termini e lo spirito dell'articolo XXIII del Trattato di Berlino giustificheranno pienamente la creazione di una autonomia albanese quando la cessione di Janina alla Grecia, offendendo le aspirazioni patriottiche di quelle fiere popolazioni renderà assolutamente necessaria la ricerca di un rimedio che riesca a sopire le attuali e le future agitazioni di quelle contrade.

«Ma, esclamò il Direttore politico, l'agitazione in realtà è più Turca che Albanese, i Turchi fanno spalla agli agitatori Albanesi e dubito molto che la Turchia stessa abbia interesse a definire l'Albania. Guardate questa carta che mi avete portata e ditemi se non sembra che, appena una provincia della Turchia vien delimitata e prende una denominazione propria, essa scivoli di mano alla Potenza Sovrana. Manca, secondo me, il tema politico che si possa enuneiare diplomaticamente. Non mi permetto di criticare il progetto Italiano, ma paleso francamente il mio modo di vedere onde poter più tardi confutare le obbiezioni di quelli che hanno interesse a sollevarne. Avete al Ministero in Roma personaggi ingegnosi che troveranno di certo la soluzione di questo lato del problema». Affine di meglio spiegare il suo pensiero il mio interlocutore prese a leggere ad alta voce il rapporto che l'Incaricato d'Affari di Francia scrisse del linguaggio tenutogli dal Signor Conte Maffei nel consegnare la copia del dispaccio Ministeriale del 20 agosto diretto a questa Ambasciata (l); e quando giunse al passo del rapporto ove il Signor Segretario Generale fa allusione alle lotte sanguinose che affliggeranno l'Albania, il Barone di Courcel disse testualmente: «J'aimerais mieux qu'il y en ait des luttes sanguinaires! la situation serait mieux définie, et il y aurait alors un état de choses favorable, le temps le fera peut-etre naitre mais il ne me semble pas exister aujourd'hui ».

Il Direttor~ politico concluse bensì dicendo che questi apprezzamenti erangli in gran parte personali, ma l'influente posizione occupata dal Barone di Courcel a questo Ministero mi fa un stretto dovere di trasmetterne l'espressione all'E. V. massime che egli esordì coll'osservare, che anche il Signor Waddington non si rendeva ben conto di questo lato del problema da risolversi.

(l) -Non pubblicato. (2) -Cfr. n. 154. (3) -Cfr. n. 146. (4) -T. 1188, non pubbllcato.
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L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1124. Vienna, 3 settembre 1879 (per. il 6).

Come di ragione l'opuscolo «Italicae res » del Colonnello Haymerle ha prodotto notevole impressione sulla stampa austriaca, che naturalmente è tutta senza eccezione di partito, molto favorevole a quella pubblicazione; essa segue

13-Documenti diplomatici -Serie II -Vol. XII

anche con viva attenzione, le discussioni in proposito sollevatesi nei giornali Italiani, e chiaramente si vede che Governo e paese, sono soddisfatti dell'effetto prodotto in Italia da quella bomba! la Politische Correspondenz di ieri sera, si fa scrivere al riguardo da Roma, che il Governo italiano ne è consterné! Tutti i giornali però tacciono intorno al vero lato debole della questione, posto in sodo essenzialmente dall'Italia militare: cioè, la carica di cui l'autore era rivestito allorché scriveva quell'opuscolo e lo pubblicava poiché l'ultima pagina, quasi ad accentuare il fatto, porta la data «Roma 1879 »; nonché la circostanza ancora più notevole, della riproduzione di quel factum in una Rivista militare, che ben si può dire ha carattere ufficiale.

Siccome già ebbi a telegrafare all'E. V. è mio avviso che all'infuori di ciò che fu detto nell'Italia militare su quest'incidente non si abbia a darvi altro seguito. Forse non dispiacerebbe al Governo Imperiale aprire direttamente col

R. Governo una discussione su questo argomento, ma a me pare ciò non ci convenga fare. Il Gabinetto di Vienna da assai tempo ebbe a manifestare al Governo Italiano, il suo desiderio di vedergli solennemente ed esplicitamente sconfessare le aspirazioni che l'associazione dell'« Italia irredenta » ebbe a scrivere sulla sua bandiera. Ancora tre mesi fa il Conte Andrassy pregavami di ciò far intendere all'in allora Presidente del Consiglio S. E. il Ministro Depretis. Quelle insinuazioni presentate sotto cortese forma non avendo sortito il voluto effetto, il Governo Imperiale, parmi chiaro, si è appigliato al partito di chiamar la causa fra esso e noi dinanzi alla pubblica Assise della stampa. La discussione, se da parte nostra si dovesse o no accogliere le ripetute entrature fatteci in proposito dal Gabinetto di Vienna, mi trascinerebbe oltre i limiti del presente rapporto. Avvezzo però a non celar mai il mio pensiero al R. Governo dico solo, che ho sempre riprovato con tutto l'animo mio l'agitazione impotente creata dall'« Italia irredenta » e non soffocata in tempo, e ciò tanto più ch'essa non poteva avere altra conseguenza che di costringere il Governo a cedere alla pressione estera, facendo dichiarazioni che dal momento che ci venivano richieste sotto precisa forma, significavano esserci imposte, locché per conto mio non ebbi mai a trovare ammissibile si accettasse da parte nostra; oppure di condurci al mal passo cui oggi ci troviamo. Ad ogni modo stando le cose come sono, e posta la quistione nei veri suoi termini, ben si può dire ufficialmente dall'Italia militare, dobbiamo, ripeto, tenercene li, lasciando all'opinione pubblica la cura di pronunciare il suo verdetto sul modo scelto dal Governo Imperiale per trattar con noi sì delicata questione, giacché nel caso attuale la forma primeggia il fondo. Per conto mio, salvo le istruzioni che l'E. V. potrebbe per avventura darmi, non aprirò bocca qui, intorno a questo fatto: a meno, ben inteso, che da persona rivestita di carattere ufficiale mi se ne faccia parola; ciò verificandosi, locché non mi par probabile, conformerei il mio linguaggio a quello dell'Italia militare. Accarezzo però la speranza che calmatosi l'eccitamento da ambe le parti l'accaduto valga a far considerare nei due Stati la predominante reciproca convenienza di mantenere l'un coll'altro leali e cordiali relazioni di buon vicinato, e di evitare per ciò conseguire di dar esca alle passioni, che purtroppo nei momenti attuali sono prontissime a risvegliarsi in tutti i paesi contro i vicini, coi quali è evidente non si può avere costante comunanza di interessi in tutto.

(l) Cfr. n. 122.

173

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (l)

T. 1202. Vienna, 4 settembre 1879, ore 18 (per. ore 18,55).

D'après informations indirectes que j'ai eues, le Gouvernement austro-hongrois n'aurait pris jusqu'ici aucune attitude dans la question grecque et n'aurait donné aucune instruction à son ambassadeur. Orczy que j'ai fait parler aujourd'hui sur ce sujet me disait qu'il serait désirable que les Puissances se mettent d'accord si elles veulent éviter la cession de Janina, car la Sublime Porte profite du désaccord qui existe pour ne rien conclure. Lui ayant demandé si un commencement de pourparlers à ce sujet avait déjà eu lieu, il me répondit que non, et que meme le moment ne serait pas encore venu, car l'Angleterre ne manquerait pas de tenir au courant de ces négociations la Turquie, et celle-ci profiterait de l'avertissement pour préjuger la question d'une manière quelconque. Ce langage ne confirmerait pas les informations de Corti d'une entente entre l'Angleterre et l'Autriche. Au surplus, Orczy a ajouté que jusqu'à présent aucune instruction n'a été donnée à Zichy au sujet de la question grecque.

174

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO

T. 513. Roma, 4 settembre 1879, ore 23,15.

Veuillez remercier Son Altesse pour la confiance qu'il nous témoigne (2). Nous croyons qu'il ne serait guère prudent pour lui de se refuser au rétablissement des deux contròleurs français et anglais du moment que ce rétablissement avait été explicitement stipulé pour le cas où les deux ministres étrangers eussent été congédiés, ce qui a eu lieu depuis plusieurs mois déjà. Mais le Khedive devrait en meme temps faire comprendre que son intention bien arretée est de créer, pour le règlement de la situation financière un contròle dans lequel toutes les Puissances seraient également représentées. Je me refère à cet égard aux instructions qui vous ont été données par mes dépeches antérieures.

175

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 540. Parigi, 4 settembre 1879 (per. il 7).

Ieri nel pomeriggio vidi il Signor Waddington. Si parlò subito delle due questioni di palpitante attualità, vale a dire, della questione Rumena e TurcoEllenica.

In quanto alla prima, il Signor Waddington si palesò poco soddisfatto del Signor Boerescu raccontandomi in tutta confidenza che Lord Salisbury, conscio delle idee del Ministro Rumeno, non era disposto a riceverlo. E se pur lo accolse per breve momento nella sua villa presso Dieppe, fu dovuto all'intervento ed alle preghiere del Waddington.

Questi ripete sempre il suo antico concetto che, i Rumeni, cioè, non sono di buona fede, e che conviene andar cauti trattando seco loro. Il progetto del Boerescu di concedere la cittadinanza ad un certo numero d'Israeliti, enumerati su di una lista da sottoporre alla Camera, non sembra accettabile. Il Signor Waddington assicura di avergli dichiarato con sembianza di ultimatum che la Francia riconoscerà la Rumania a patto che una apposita legge conceda la naturalizzazione agl'Israeliti nati, cresciuti ed educati sul suolo rumeno, e che abbiano prestato in qualche misura servigi di cittadini allo Stato, come, a cagione d'esempio, nell'esercito durante l'ultima campagna.

Secondo le informazioni che il Signor Waddington ritiene esatte e sicure, il numero degli Israeliti compresi in questa speciale categoria sarebbe due mila,

o due mila cinquecento al più. Tenue cosa, a dir vero, e mal si comprende come il Governo Rumeno possa ragionevolmente rifiutarsi. Ed il Signor Waddington pretende che vi si rifiuta di fatto, falsando il vero, esagerando le cifre statistiche, adducendo che il vero numero d'Israeliti nati, cresciuti ed educati in Rumania è d'importanza assai maggiore, poiché passerebbe probabilmente i 12 mila, assicurazione questa che il Signor Waddington nega recisamente, dicendosi certo che il loro numero non eccede i due mila cinquecento.

Il Signor Waddington sicuro che l'Inghilterra abbonda nel suo senso, pare deciso a non andare più oltre nelle concessioni ed a non riconoscere la Rumania se a questa limitatissima categoria di sudditi ebrei non viene concessa la naturalizzazione e l'eguaglianza dei diritti politici e civili.

Passando poi a parlare della questione Turco-Ellenica delle varie proposte e dei diversi progetti che vi si riannodano, il Signor Waddington si compiacque di riconoscere meco e dichiarare che, in quanto alla sostanza, al fondo della questione trovavasi pienamente d'accordo con noi e rendevasi esatto conto del nostro punto speciale di vista, e degli interessi presenti e futuri che a noi preme di proteggere con saggia e legittima previdenza. Ma aver egli opinione differente, in quanto al modus procedendi che secondo lui converrebbe modificare assai affine di riuscire più sicuramente allo scopo desiderato.

Il Signor Waddington dice di avervi lungamente e seriamente pensato, e lo credo davvero, non essendo nell'indole sua di prendere su due piedi un partito, né di abbracciare con rapido colpo d'occhio l'intricato dettaglio di una situazione. Ecco cosa Ei propone.

I Commissarii della Grecia e della Turchia finiranno, come al solito, per non intendersi. L'intervento, l'intromissione o la mediazione (scegliere la parola che meglio piaccia) delle Potenze sarà fra breve necessario, inevitabile. Allora la Francia e fors'anche la Germania proporranno d'accordo con noi un tracciato per la delimitazione della nuova frontiera. Ed affine di rendere meno restia la Porta, sarà bene di darle assicuranza essere la chiesta cessione di territorio in Tessaglia ed Epiro l'ultimo sagrificio che il Trattato di Berlino le impone, dopo cui non avrebbe a temere nuove pretese che le Potenze stesse segnatarie del Trattato di Berlino non mancherebbero di condannare e d'impedire.

A questo punto, dice il Signor Waddington, l'Italia potrebbe osservare giustamente che la Turchia dovrebbe essere garantita pur anche da qualsiasi altra pretesa che venisse a sorgere attorno all'Albania, sotto un pretesto qualunque, e da qualsiasi frontiera, e che l'inviolabilità del restante territorio fosse riconosciuta.

Tale proposta, continua a dire il Signor Waddington, sarebbe subito appoggiata dalla Francia e dall'Inghilterra, e lo sarebbe probabilmente dalla Russia pur anche, e dalla Germania. Conviene che l'Italia abbia il coraggio della sua politica, e mostri palesamente, a fronte scoperta, che vuoi difendere senza baldanza, ma con fermezza, gl'interessi suoi. L'Austria arriverà sempre a sapere che l'influenza e i maneggi dell'Italia intesero a precluderle le porte dell'Albania: è meglio adunque che l'Italia prenda un atteggiamento franco e deciso, quale si addice a chi difende un diritto legittimo ed incontestabile, anziché nascosto ed equivoco, proprio di chi cospira nell'ombra e nel mistero.

Mi sono studiato di riassumere fedelmente le molte parole del Signor Waddington e desidero di esservi riuscito.

Sia naturale esitanza del Signor Waddington, sia consiglio di Lord Salisbury, risulta palesemente da quanto intesi e ripeto all'E. V. che questo Ministro degli Affari Esteri rinuncia alla iniziativa da noi richiesta non avendo forse ragione, né desiderio di spiacere all'Austria. D'accordo con noi nel fondo della questione, desidera al pari di noi che l'Austria non avanzi oltre a Novi-Bazar; ma questo desiderio non basta a deciderlo a prendere l'iniziativa da noi bramata e che ravvisa più consentaneo alla nostra speciale posizione, sia presa dall'Italia, promettendo però immediato e pieno appoggio.

Il Signor Waddington conchiuse annunziandomi che, fra pochi giorni l'E. V. riceverebbe per mezzo dell'Ambasciata in Roma comunicazione degli ultimi :propositi del Governo francese relativamente alla questione della nuova frontiera Turco-Ellenica. Frattanto egli mi pregò di richiamare l'attenzione dell'E. V. sull'altissima convenienza che può esservi per la Francia e l'Italia a far sì che rimanga su territorio esclusivamente turco la ferrovia che da Salonicco rimonta la valle del Vardar, e che biforcandosi presso Prishtina prenderà, in seguito, la valle della Morava per risalire a Nisch e riuscire, attraversando la Serbia, a Belgrado.

(l) -Risponde al n. 168. (2) -Cfr. n. 167.
176

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1126. Vienna, 4 settembre 1879 (per. il 7).

Le informazioni trasmesse all'E. V. dai R. Consoli a Janina e Scutari che mi venivano compiegate al dispaccio del 30 scorso agosto n. 808 (l) ed intorno alle quali mi si fa domanda se quelle notizie corrispondano alle mie, furono da me attentamente pesate.

Non mi trovo in verità in grado di accertare l'attendibilità assoluta di quelle informazioni. Posso però constatare che il Gabinetto di Vienna si studia in tutti i modi di attrarre nella sua orbita le popolazioni della parte occidentale della Balkanica, accarezzando essenzialmente l'elemento Mussulmano. Nel ciò fare il Governo Imperiale ha evidentemente in mira, non solo di facilitare lo svolgimento della sua politica in Oriente nei limiti tracciati dal Trattato di Berlino, ma pur anche di preparare quel successivo ben maggiore svolgimento di essa che non vi ha dubbio è accarezzato nelle alte sfere della Monarchia, e che fin d'ora si può dire costituisce un programma che si spera le circostanze e l'alleanza della Germania aiuteranno a maturare.

(l) Cfr. n. 161.

177

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT (l)

L. P. Berlino, 4 settembre 1879.

Cette lettre vous sera remise par le Comte Albertini attaché à cette ambassade qui se rend en Italie pour mieux se préparer aux examens diplomatiques. J'espère qu'il me reviendra, car je n'ai qu'à me louer de lui sous tous les rapports.

Le Chevalier Tosi, après avoir joui de son congé annuel, se dispose à rentrer au bercail. Pour retourner à son poste, il prendra la voie de Vienne où il arrivera le 9 courant et cherchera à vous rencontrer. Vous savez qu'il possède mon entière confiance. Il est tout-à-fait à meme de vous communiquer ma manière de voir nommément dans nos relations avec l'Autriche-Hongrie, manière de voir qui, d'après les dernières lettres que nous avons échangées, concorde avec la vòtre. Personne mieux que lui n'est à meme de me rapporter fidèlement vos conversations. Je lui ai indiqué les différents points sur lesquels je désirerais qu'il causàt avec vous. Il me semble que nous avons perdu du terrain dans nos rapports avec les différents Cabinets, notamment avec l'Allemagne et aussi avec l'Autriche. Cela n'a certes dépendu ni de vous, ni de moi. Cela tient en partie aux événements où par la force meme des choses d'autres étaient appelés à jouer un ròle plus saillant que le nòtre. C'était aussi la conséquence d'une absence de programme qui déterminàt assez nettement la route à suivre pour la sauvegarde de nos intérets. En outre nous subissons tous les inconvénients des changements trop fréquents de Ministère. Depuis que la gauche est au pouvoir, la direction du Ministère des Affaires Etrangères a passé entre les mains des secrétaires généraux. Tornielli ne manque ce,rtainement pas de talent, mais il est d'un tempérament trop irritable, trop nerveux. La calme si nécessaire à l'homme d'Etat, lui faisait défaut. Quant à Maffei, je le connais trop peu pour me permettre de le juger. Au dire des journaux, ce serait la perle des

secrétaires généraux. Je ne m'en suis pas encore aperçu. Tout bien pesé, je me prends à regretter les temps de M. Visconti Venosta, malgré son indécision, et sa fiacca milanaise.

Que pensez-vous de la brochure Haymerle? Un journal d'ici, la Norddeutsche Allgemeine Zeitung s'était empressé, d'après un resumé contenu dans le Pester Lloyd, de faire des commentaires déplacés à notre endroit, et de donner entièrement raison à l'auteur de la brochure, sans attendre l'audiatur altera pars. De mon propre mouvement j'ai présenté des observations à ce sujet à M. de Biilow. Il n'a pas hésité à reconnaitre que cette gazette avait manqué de tact et quant à l'écrit Res italicae, il trouvait lui aussi que le procédé du colone! Haymerle était anormal. M. de Biilow avait été d'autant plus surpris de cette publication que depuis environ huit semaines, il était parvenu ici un rapport de Vienne constatant que le Comte Andrassy se déclaclarait satisfait de ses rapports avec notre Gouvernement.

Quoi qu'il en soit cette publication me parait bien maladroite et inopportune.

Malgré les tiraillements qui se sont produits parfois entre nous et l'Autriche, je regrette la retraite du Comte Andrassy. Il y avait du gentilhomme dans sa manière d'agir; il n'avait pas d'idées préconçues dans ses relations avec nous, pas plus qu'avec l'Allemagne. Sa qualité d'hongrois déteignait sur sa position de Ministre des Affaires Etrangères. Aussi ici on le voit partir avec beaucoup de peine, et je ne crois pas que toute l'éloquence du Comte Andrassy dans son entrevue avec le Prince de Bismarck, aura persuadé celul-cl que le changement de personnes ne produira aucun changement de système. La confiance ne s'improvise pas. Il est vrai que depuis surtout le congrès de Berlin, l'Autriche a une feuille de route obligatoire. Dans la pente où elle glisse vers l'Orient, elle ne peut se détacher de l'Allemagne. Le Prince de Bismarck l'y pousse tant qu'il peut. Les préférences du Chancelier lui sont acquises à ce prix. Ses sympathies pour la Russie ont beaucoup diminué, et d'après divers indices j'ai lieu de croire que c'est l'Empereur Guillaume personnellement qui a mis le holà pour faire cesser une guerre de plume qui prenait déjà un caractère inquiétant. Je ne serais pas meme étonné si en ce moment son premier ministre eut un accès de bouderie pour cette immixtion du Souverain, laquelle s'est manifestée par l'envoi du Maréchal de Manteuffel à Varsov.ie et par la rencontre des deux Souverains à Alexandrowo.

Ne trouvez-vous pas que par la candidature du Baron Haymerle, nous tombons un p!iU de Charybde en Scylla? Il était peu fai t pour la piace qu'il occupait à Rome, et moins encore pour succéder au Comte Andrassy. Je ne l'ai vu à l'oeuvre que durant le congrès. Il m'a fait l'effet d'etre pointilleux, apre en la besogne, de manquer parfois d'esprit conciliant. Il y avait en lui du parvenu. On l'aurait dit un peu affecté du morbus consularis, qu'il aurait contracté dans les débuts modestes de sa carrière en Orient. Nous le verrons à l'oeuvre.

Vous avez pour vous et la Comtesse les meilleurs compliments de Madame de Launay. Je vous serre affectueusement les deux mains. Quelles nouvelles avez-vous de la santé de notre Roi? Depuis quelques jours les journaux en parlent d'une façon alarmante.

(l) Da Carte Robilant.

178

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 2396. Berlino, 5 settembre 1879 (per. ore 22).

Par mon télégramme du 24 aoùt (1), j'avais I'honneur de prévenir V. E. de l'envoi du Baron de Manteuffel à Varsovie. Je donnais en mème temps l'avis qu'il se préparait une entrevue entre l'Empereur Guillaume et le Tsar.

D'après des renseignemens puisés à bonne source, la mission du Feldmaréchal avait un double objet.

Il devait en premier lieu saisir directement l'Empereur Alexandre des questions qui agitaient avee tant de vivadté la presse des deux Pays. Une polémique pleine de récriminations contrastait avec l'intimité traditionnelle entre des Cours si étroitement unies par des liens de parenté et par des intérèts communs. Rien dans l'attitude de l'Allemagne ne justifiait un tel état de choses. Elle se bornait à se défendre contre des attaques dont l'initiative -insinuation à faire avec beaucoup de tact -semblait remonter à de certaines influences qui se faisaient jours dans des régions ministérielles à Pétersbourg. De part et d'autre on attacherait sans doute le plus grand prix à voir disparaitre mème l'apparence d'une mésintelligence.

En second lieu le Baron de Manteuffel, pour peu qu'il trouvàt le terrain favorable, devait représenter l'opportunité d'une rencontre des deux Souve• rains. Ce serait le meilleur moyen de couper court aux commentaires qui se produisent sur un prétendu refroidissement dans Ies relations amicales de Ieurs Gouvernements et de Ieurs pays.

Ce personnage a été déjà, à plusieurs reprises envoyé à Pétersbourg dans des circonstances spécialement délicates, et il a pleinement justifié la confiance qu'on plaçait en lui. Il s'est une fois de plus fort bien acquitté de sa tache, à en juger du moins par les résultats. Les journaux russes, aussi bien que les journaux allemands ont mis une sourdine à Ieur Iangage, et Ies deux Empereurs se sont abouchés à Alexandrowo vers la frontière de la Pologne.

Le fin mot de ce qu'on appelait une guerre de plume, doit ètre recherché dans les rapports entre les Chanceliers des deux Empires. Le Prince de Bismarck, ne pardonne pas au Prince Gortchacow le ròle de sauveur de la paix que celui-ci se laissait attribuer en 1875, lorsque le Cabinet de Berlin faisait mine de vouloir se ruer sur la France se relevant trop vite de ses désastres. Le Chancelier Allemand lui ,reproche de se laisser gagner par les coquetteries de cette Puissance. Peut-ètre lui en veut-il aussi d'avoir résisté à des tentations faites vers la mème époque, à savoir de Iaisser à la Russie carte bianche en Orient, à la condition de ne pas contrarier l'Allemagne en Occident. Avant le Congrès et pendant le Congrès, il était facile de s'apercevoir de certains tiraillemens entre eux qui n'ont fait que s'accroitre quand le Chancelier russe laissait trop percer le sentiment de déception de n'avoir pas trouvé chez les plénipotentiaires de l'Allemagne un concours plus efficace pour défendre le traité de S. Stefano.

Je crois qu'il y a de part et d'autre une exagération dans les griefs allégués. Mais il faut en tenir compte pour s'expliquer la tension des rapports entre ces deux hommes d'Etat. Quoi qu'il en soit, le Prince de Bismarck travaille à amener la retraite du Prince Gortchacow et à lui faire donner comme successeur le Comte Schouvalow. Mais jusqu'ici, peut-étre parce que la manoeuvre était trop évidente, elle n'a pas abouti, et méme le candidat a perdu de ses chances. En effet il est décidé qu'en laissant le poste de Londres au Prince Lobanow, il restera pour le moment en disponibilité. Maintenant le Prince de Bismarck aura reconnu qu'il y avait danger à attiser davantage le feu dans le moment surtout où l'évolution des partis en Autriche pourrait ébranler l'amitié entre Vienne et Berlin. La réalité s'impose en politique notamment lorsqu'il faut compter avec des voisins qui, si on tendait trop la corde chercheraient à réagir par une coalition. L'Autriche Hongrie ne continue pas moins à rester le bénjamin du Chancelier Allemand, parce qu'il espère malgré la prochaine retraite du Comte Andrassy qu'elle ne s'écartera pas de la route qui lui a été tracée quand elle a mordu à l'hameçon de s'aventurer dans la Bosnie et l'Herzégovine. Le Cabinet de Vienne est rivé maintenant à l'Allemagne qui mieux que toute autre Puissance peut le mettre à couvert des attaques de la Russie.

Dans ces conditions, et méme indépendamment de la conformité de nos intéréts sur plus d'un point, il nous importe, malgré quelques déboires passagers, de cultiver autant qu'il dépend de nous nos relations avec l'Allemagne. Elle tient en échec l'Autriche aussi bien que la France. La Russie pour longtemps encore n'aura que des bouderies impuissantes. Ce ne serait d'ailleurs dans les conjonctures actuelles chez aucune de ces trois Puissances que nous trouverions un allié assez siì.r. Mais pour conserver de bonnes relations avec le Cabinet de Berlin il convient d'user de ménagemens avec l'Autriche. Il reste l'Angleterre: or il est de tradition dans la Maison de Savoie d'en rechercher les suffrages. Camme Puissance maritime elle constituerait au besoin le meilleur contrepoids, la meilleure garantie dans une alliance de l'Italie avec l'Allemagne.

En accusant réception des dépéches politiques nn. 901, 902, 903, 904 (l) ...

(l) Cfr. n. 140.

179

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1208. Vienna, 6 settembre 1879, ore 14,20 (per. ore 16,40).

Boerescu part aujourd'hui pour Rome. Il n'y sera que lundi matin. Ses propositions pour résoudre la question israélite me semblent conformes à l'esprit du traité de Berlin et acceptables, si nous n'avons pas engagement formel avec autres Puissances pour exiger la naturalisation par catégorie. Je suis d'avis que le moment est décisif. Notre acquiescence à ces proposition peut entrainer autres Puissances dont plus tard nous devrions suivre l'exemple, en leur lais

sant les avantages de l'initiative. Et tout cas, elle rétablirait notre influence à Bukarest, ce qui n'est pas à dédaigner pour l'avenir. Un acte d'amitié de notre part sur un terrain où elle peut s'exercer avec fruit, serait très-avantageux pour notre crédit politique, aussi à l'égard d'autres questions pendantes. Je prie

V. E. de vouloir bien prendre en considération l'avis que je lui soumets respectueusement, mais avec profonde conviction (1).

(l) Non pubblicati.

180

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 518. Roma, 6 settembre 1879, ore 22,25.

Je vous remercie de votre télégramme (2). Comme V. E., je pense qu'au point de vue de nos intéri!ts politiques il nous convient de hater l'établissement de rapports réguliers avec la Roumanie. Mais je ne puis d'autre part ne pas tenlr compte des engagements que nous avons pris, mon prédécesseur et moi, soit envers les Puissances, soit envers nos Chambres elles-mèmes. Je verrai donc avec le plus grand plaisir M. Boeresco et je ferai de mon mieux pour trouver avec lui les bases d'un arrangement satisfaisant. Mon impress.ion est qu'on a tort à Bukarest de vouloir s'engager dès aujourd'hui sur un terrain où les admissions impliquent nécessairement des exclusions dont nous ne saurions, pour ce qui nous concerne, accepter la solidarité. Le plus sage selon nous serait de se borner pour le moment à insérer dans la constitution roumaine les principes sanctionnés par l'art. 44 du traité de Berlin. Sur ce point il nous est tout-à-fait impossible de transiger. Mais dès que ce point serait réglé par les Chambres de révision, conformément au traité, nous n'aurions plus, pour procéder à la reconnaissance, d'empechements diplomatiques ni parlementaires.

181

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 2397. Berlino, 6 settembre 1879 (per. il 10).

Ainsi que j'ai pu m'en assurer aujourd'hui dans un entretien avec M. de Radowitz, le cabinet impérial a donné un entier assentiment à la proposition austro-hongroise relativement à l'institution d'une comm.ission internationale de liquidation et de contròle pour les finances égyptiennes. Il y a meme plus. Le cabinet de Berlin a vivement recommandé au gouvemement français l'adoption de cette meme proposition. C'est-là une preuve de plus que dans cette

question on agit pleinement d'accord avec Vienne, en invoquant une certaine identité d'intéréts entre les deux puissances.

V. E. saura que l'Angleterre a également donné son adhésion. Cela résulte des renseignements parvenus à la chancellerie impériale.

En faisant cette réponse à la dépeche de V. E. n. 903 du 1•r Septembre (1), et en me référant à mon télégramme de cette après midi (l) ...

(l) -Per la risposta cfr. n. 180. (2) -Cfr. n. 179.
182

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 422. Pietroburgo, 6 settembre 1879 (per. il 17).

All'occasione d'alcune recenti manifestazioni della stampa ufficiosa russa poco benevole verso il Governo Germanico, ho espresso all'E. V. la convinzione che il linguaggio comune aspro dei giornali russi e tedeschi non sarebbe valso a demolire l'antica e provata amicizia degl'Imperatori di Russia e di Germania, e che questa amicizia continuava ad essere una delle basi della politica russa. La visita che l'Imperatore di Germania ha fatto mercoledì scorso all'Imperatore Alessandro alla stazione d'Alessandrovo sulla frontiera russa, conferma questa opinione.

Il convegno dei due Imperatori ad Alessandrovo fu deciso soltanto dopo la partenza dello Czar da Tsarskoeselo. Ma un incontro dei due Sovrani, zio e nipote, era desiderato ed atteso da entrambi già da lungo tempo. Negli anni scorsi, quando lo Czar si recava periodicamente alla Stazione termale d'Ems, i due Imperatori erano soliti incontrarsi in quella città, ove passavano parecchi giorni insieme. Ora da tre anni l'Imperatore Alessandro rinunziò alla cura d'Ems, dalla quale non ebbe del tutto quel sollievo che sperava di trovarvi, e dopo allora non ebbe più l'occasione d'incontrarsi coll'augusto suo zio. Era stato convenuto che all'occasione delle nozze d'oro dell'Imperatore Guglielmo lo Czar si sarebbe recato a Berlino. Ma questo viaggio non si effettuò per ragioni di sicurezza personale, sulle quali ebbi l'onore di riferire a suo tempo al

R. Ministero.

Intanto gravi eventi eransi succeduti. La guerra d'Oriente, e gli attentati commessi contro le persone dei due Sovmni. Era naturale che in entrambi fosse vivo il desiderio di rivedersi dopo tali vicende. Questo desiderio trovò una opportuna occasione di compiersi nelle circostanze che lo Czar si trovava a Varsavia mentre appunto l'Imperatore Guglielmo si disponeva ad andare ad ~ssistere a manovre militari a Koenigsberga sulla frontiera russo-germanica.

Sarebbe puerile il negare a questo convegno ogni importanza politica. Certamente non credo che si siano presi ad Alessandrovo impegni reciproci d'una natura speciale. Ma senza dubbio i due Imperatori hanno confermato colà la loro vecchia e fedele amicizia ed hanno voluto tagliar corto alle supposizioni di ogni genere a cui diede luogo in questi ultimi tempi lo scambio di un lin

guaggio piuttosto acerbo fra gli organi della stampa nei due paesi, ed anche fino ad un certo punto l'attitudine dei due governi nelle varie questioni che si connettano col trattato di Berlino.

Non si può quindi disconoscere che l'incontro dei due Cesari ebbe per scopo, oltre il naturale desiderio di una reciproca visita, anche il proponimento di stringere fra i due governi i vincoli d'amicizia che minacciavano di diventare meno stretti. Fino a qual punto quest'ultimo intento sia stato ottenuto, l'avvenire soltanto potrà dimostrare in modo certo. Per ora devo astenermi da ogni prematura affermazione. Ma il fatto stesso di questo proponimento è meritevole di attenzione. Ad ogni modo, questo può essere di nuovo constatato nella presente occasione, cioè che fino a quando dureranno in vita gl'Imperatori Alessandro e Guglielmo, la loro personale amicizia non verrà meno, e questa personale amicizia di due uomini, dei quali l'uno è Sovrano assoluto della Russia, e l'altro esercita per l'autorità della corona imperiale germanica, per l'età, pel prestigio delle grandi imprese operate, e pel senno politico, una dominazione quasi eguale in Allemagna, avrà un'azione considerevole sulle relazioni dei due potenti Imperi del Nord.

(l) Non pubblicato.

183

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1212. Costantinopoli, 7 settembre 1879, ore 11 (per. ore 13,55).

A la conférence d'hier les plénipotentiaires grecs ont présenté seconde note, insistant sur l'acceptation pure et simple du 13eme protocole. Ils ont ensuite voulu entrer en matière, mais les plénipotentiaires de Turquie ont décliné, en alléguant qu'à la prochaine séance fixée pour mercredi ils répliqueraient à dernière communication.

184

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO

T. 519. Roma, 7 settembre 1879, ore 11,35.

Vous connaissez la proposition autrichienne pour la création d'une commission de liquidation et de contròle sur les finances égyptiennes. D'après cette proposition, les deux contròleurs, le français et l'anglais, devant sléger dans la commission avec les commissaires de la dette publique, il en résulterait pour la France et pour l'Angleterre une position privilégiée qui ne saurait certes se justifier vis-à-vis de l'Italie ayant en Egypte des intérets d'une autre nature mais non moins importants que ceux de ces deux Puissances. Cela étant et une résolution devant bientòt etre prise par nous, je vous prie de vous mettre d'accord avec M. Baravelli pour répondre d'urgence aux demandes suivantes: 1° si la charge d'auditeur général subsistant toujours, on pourrait y replacer

M. Baravelli; un autre italien désigné par lui le !remplacerait à la Caisse; 2° si, d'après votre manière de voir, l'auditeur généml aurait chance d'étre admis à siéger dans la commission internationale au méme titre que les deux contròleurs. J'attends votre réponse (l) avec impatience.

185

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

D. 906. Roma, 7 settembre 1879.

Stimo utile di qui acchiuderle copia di un rapporto (2) nel quale il R. ambasciatore a Vienna discorre della visita che l'Arciduca Albeirto fece !recentemente al Pirincipe Carlo di Rumania, e dello studio che il Governo AustiroUngarico pone da qualche tempo nel cattivarsi le simpatie del Principato. Un tale stato di cose che si connette con interessi politici di evidente irilevanza non potrebbe da noi essere negletto nelle risoluzioni che dovremo, forse tra non molto, ponderare rispetto ai rapporti tra l'Italia e la Rumania. Al quale riguardo, è anche degno di nota questo fatto che il sollecito riconoscimento della Rumania da parte dell'Austria-Ungheria e la intimità visibilmente crescente fra i due Governi malgrado le tergiversazioni delle Camere di Bukarest, non è punto di ostacolo a che il Gabinetto di Berlino affermi la sua comunanza di pensiero, anzi la sua solidarietà col Gabinetto di Vienna per tutto ciò che si riferisce alle questioni orientali.

186

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1215. Cairo, 8 settembre 1879, ore 9 (per. ore 12,40).

D'accord avec Baravelli je réponds votre télégramme d'hier (3). Auditeur général créé pour contròler ministère Nubar pacha a cessé d'exister avec les deux ministres étrangers, ni pourrait étre rétabli sans rendre nulle proposition autrichienne avantageuse. Cette proposition est rendre international, avec pouvoir législatif, ce qui est exclusivement anglo-français. Elle accorde France, Angleterre double représentation à cause de leurs grands intéréts compromis dans les finances égyptiennes. Demandant le méme privilège, les autres Puissances exigeraient autant et on risque de perdre les grands avantages de la proposition autrichienne. En tout cas, il serait préférable s'opposer au privilège plutòt que de le demander.

(l) -Cfr. n. 186. (2) -Cfr. n. 152. (3) -Cfr. n. 184.
187

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1217/318. Londra, 8 settembre 1879, ore 17 (per. ore 21,40).

Le sous-secrétaire des affaires étrangères que je viens de voir en ce moment, m'a donné au sujet du décret Rothschild, relatif à la dette égyptienne les explications suivantes. Les deux articles du projet de décret communiqué par Chérif pacha ne doivent subir aucun changement, mais de nouvelles explications ont été données par le Foreign Office à l'Autriche pour interpréter l'article relatif aux dettes hypothécaires antérieures au 2 février. Autriche demandait que sur l'emprunt Rothschild on préleviì.t la somme nécessaire pour le payement du montant total des dettes hypothécaires, mais l'Angleterre admet seulement que les dettes soient payées jusqu'à concurrence de la valeur des immeubles sur lesquels elles sont hypothéquées. Or cette valeur n'est pas moitié des sommes totales pour lesquelles les hypothèques ont été prises. Le reste des fonds des emprunts Rothschild serait employé d'après les accords à prendre. Le sous-secrétaire m'a promis de demander à Salisbury a.utorisation de me donner copie du promemoria envoyé à ce sujet à Elliot à Vienne.

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IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA

T. 521. Roma, 10 settembre 1879, ore 12,30.

J'ai eu avec M. Boeresco deux entretiens. M. Boeresco m'a présenté son projet fondé sur les principes de la naturalisation par loi individuelle, connexité de la propriété rurale avec les droits politiques et de la naturalisation immédiate d'un certain nombre d'israéUtes au moyen d'une liste qui serait votée simultanément avec la loi de révision. J'ai répondu à M. Boeresco que nos sympathies pour la Roumanie étaient notoires, que nous ne demandions pas mieux que de hater le moment où nous pourrions ,reconnaitre la principauté, mais que nous ne pouvions pas d'autre part oublier les stipulations de Berlin ni les engagements pris envers quelques autres Puissances, ni les déclarations que nous avions faites devant nos Chambres. Le projet de M. Boeresco, après avoir débuté par une déclaration générale dont j'admettais l'esprit libéral, bien qu'elle ne soit pas exactement conforme à la stipulation de Berlin, entre dans des détails d'application qui ne sauraient etre favorablement appréciés par l'Italie. J'ai donc fait comprendre à M. Boeresco que je pourrais, comme chef responsable du Gouvernement, procéder à l'acte de reconnaissance dans le cas seulement où les Chambres de révision, réservant toute question d'application, se borneraient à remplacer l'art. 7 de la constitution par des dispositions reproduisant les principes sanctionnés par l'art. 44 du traité de Berlin. J'avais écris par la poste. M. Boeresco est parti ce matin pour Bucarest.

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IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1222. Costantinopoli, 10 settembre 1879, ore 19,50 (per. ore 21,15).

A la conférence d'aujourd'hui les plénipotentiaires ottomans ont présenté réplique, maintenant le meme point de vue. Une longue discussion a suivi par suite de laquelle Safvet pacha a rédigé une déclaration portant que les plénipotentiaires ottomans constataient avec satisfaction que ceux de la Grèce s'approchaient de leur opinion, en admettant que le protocole de Berlin était susceptible de discussion et de modification. Les plénipotentiaires grecs se sont réservés de répondre, lorsqu'ils auraient reçu les ordres de leur Gouvernement. Ils sont d'avis que celui-ci les autorisera à accepter la déclaration et qu'on pourra ainsi entrer en matière.

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L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1129. Vienna, 11 settembre 1879 (per. il 14).

L'attitudine così dignitosamente corretta e riservata, che il R. Governo ebbe ad assumere a fronte dell'emozione assai viva prodotta in Italia dalla pubblicazione del noto opuscolo del Colonnello Haymerle «Italicae res » doveva necessariamente servirmi di norma pel mio contegno qui verso il Governo Imperiale.

Non solo quindi io m'astenni dal far parola di quell'incidente con personaggi umciali, ma di più, non avendo in questi giorni comunicazioni indispensabili da fare alla Cancelleria di Stato, m'astenni dal presentarmivi, confidando che, calmatesi le eccitate passioni da ambo le parti, mi si porgesse propizia occasione di farmi un concetto chiaro della reciproca situazione creata ai due Governi da quella pubblicazione, la di cui sconvenienza ed inopportunità non ha d'uopo di dimostrazione. Ieri sera infatti l'aspettata opportuna circostanza si offrì a me naturalmente, avendo casualmente incontrato il Conte Andrassy.

s. E. abbordò meco assolutamente di sua iniziativa e senza nessuna, anche indiretta, entratura da parte mia, la questione delle «Italicae res ». Egli disapprovò altamente la pubblicazione fatta dal Colonnello Haymerle, a cui la posizione ufficiale fino a poco tempo fa sostenuta in Italia, doveva vietare in modo assoluto di compiere un atto simile, ch'egli qualificava contrario alla disciplina, mancante completamente di tatto e sommamente inopportuno. Egli mi esprimeva il suo vivo rincrescimento dell'accaduto, motivandolo anche colla circostanza speciale che l'attitudine sempre leale e corretta osservata a riguardo dall'Austria-Ungheria tanto dal Gabinetto presieduto dall'E. V. quanto dal precedente, non aveva potuto in alcuna maniera dar occasione ad una clamorosa manifestazione di quella natura. S. E. appositamente da me interpellata, mi autorizzava a portare tali sue dichiarazioni a conoscenza dell'E. V. ed esprimeva inoltre il desiderio insistente, che Sua Maestà, l'Augusto nostro Sovrano, ne sia reso consapevole, onde dissipare dall'animo suo qualsiasi meno retta impressione, che l'accaduto avesse potuto produrvi. Egli non mancava d'aggiungermi che la sua disapprovazione dell'atto compiuto dal Colonnello Haymerle, era parimenti divisa da S.M. l'Imperatore.

Senza entrare nel merito dell'opuscolo di cui è caso, che il Conte Andrassy dicevami non aver ancora letto, ed al cui riguardo io era d'altronde fermamente intenzionato di non entrare in discussione, la nostra conversazione si aggirò tutta sul fatto formale della pubblicazione. Io non mancai di porre in rilievo la viva e ben giustificata impressione che ciò aveva prodotto sull'opinione pubblica in Italia, senza tacere ch'io l'aveva interamente divisa, poiché la lunga conoscenza ch'io ho dell'esercito Imperiale, non mi faceva ritenere ammissibile che un ufficiale Austriaco del grado e nella posizione del Signor Haymerle, si permettesse, /lenza esservi autorizzato, di pubblicare un lavoro i di cui materiali evidentemente egli possedeva in conseguenza della carica coperta. S.E. si studiava dimostrarmi con scarsissimi esempi, che purtroppo cose simili potevano succedere anche in Austria-Ungheria. Alle mie osservazioni poi intorno alla natura semi-ufficiale della Rivista che aveva accolto nelle sue pagine quell'opuscolo, Egli non trovava risposta, mostrandomi di ignorare questa speciale circostanza aggravantissima.

Nel corso della nostra conversazione che durò più di un'ora, il Conte Andrassy trovò ripetutamente occasione di manifestarmi il suo convincimento che le franche e cordiali relazioni fra l'Austria-Ungheria e l'Italia sono di reciproco interesse dei due Stati; ed affermavami non dubitare tale essere pure il modo di veder del suo successore barone Haymerle, che gliene aveva date costanti prove durante tutto il tempo che ebbe a coprire la carica d'Ambasciatore Imperlale presso S. M. il Re d'Italia.

Toccando poi incidentalmente e di volo la questione della marcia che le truppe Imperiali stanno compiendo nel Sandjaccato di Novi-Bazar, egli accentuavami trattarsi soltanto dell'occupazione di determinate posizioni, atte a guarentire la situazione creata in Bosnia ed in Erzegovina dal Trattato di Berlino, segnare però il limite dell'azione militare dell'Austria in Oriente, e nel ciò dire ripudiava anche ulteriori intendimenti di conquiste ed annessioni !

Sarebbe in verità stato desiderabile che tutte queste esplicite dichiarazioni fossero state fatte fin dal primo momento in cui l'opinione pubblica e la stampa ebbero a preoccuparsi dell'increscioso incidente occorso; ad ogni modo parmi abbiano ad esser prese da noi nella dovuta considerazione, e far sì che liberi da prevenzioni, che fino a ieri dovevamo ritenere ben fondate, possiamo proseguire a mantenere col vicino Impero, quelle relazioni di buon vicinato, che mentre non escludono la prudenziale previdenza di ogni possibile eventualità, sono però atte a dar per intanto soddisfazione agl'interessi morali ed economici dei due Stati.

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IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 524. Roma, 13 settembre 1879, ore 13.

L'agence Stefani rapporte un communiqué publié par le Fremdenblatt sur l'impression produite sur les sphères du gouvernement autrichlen par la brochure du colone! Haymerle. Ge communiqué très-convenable dans sa rédaction me parait destiné à faire bon effet, mais je tiendrais à savoir si nous devons considérer l'article dont il s'agit comme la satisfaction que V. E. m'annonçait par son télégramme du 11 courant (1), à la suite de la conversation qu'elle a eue avec le comte Andrassy et dans laquelle V. E. a su, ainsi que d'habitude, maintenir une attitude digne et habile au plus haut degré.

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L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1230. Vienna, 13 settembre 1879, ore 15 (per. ore 15,50).

Haymerle qui était absent, aussitòt revenu, s'est présenté chez moi, m'exprimant ses vifs regrets pour l'incident auquel a donné lieu la brochure de son frère; fait qu'il désapprouve autant qu'a fait Andrassy. Il m'a prié d'en faire parvenir l'assurance à V. E. et se propose la répéter au Roi, quand il pourra, comme il l'espère, alle,r prendre congé de Sa Majesté. Il m'a ensuite assuré que ses efforts, comme ministre des affaires étmngères, tendront à resserrer toujours davantage les liens d'amitié entre les deux pays. Le Fremdenblatt a aujourd'hui un communiqué (2) sur la brochure qu'il aurait été plus heureux fiì.t publié avant. Je ne l'ai pas caché à Haymerle. De toute manière il me semblerait bon de lui donner beaucoup de publicité, en accentuant sur son caractère offlciel.

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L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1236. Vienna, 13 settembre 1879, ore 23,20 (per. ore 11,45 del 14).

Le communiqué du Fremdenblatt est tout-à-fait offlciel, mais il aurait dt1 ètre fait avant et dans le journal offlciel. Je l'ai fait remarquer à Haymerle. C'était puis convenu avec Andrassy que Wrede aurait répété à V. E. ce que lui m'avait dit à moi. Je suppose que ça se f.era encore. Du reste, vu le reten

14 -Documenti diplomatici -Serle II -Vol. XII

tissement article Fremdenblatt. il me semble que le Gouvernement du Roi peut s'abstenir de prendre la parole dans cette question; méme silence devrait étre gardé avec le Cabinet autrichien, toute manifestation de satisfaction me semblant inutile. Je remercie V. E. pour les paroles si flatteuses qu'elle a bien voulu m'adresser (1).

(l) Non pubblicato ma cfr. n. 190.

(2) Con t. 1233 pari data Robllant trasmise il testo del comunicato del Fremdenblatt.

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IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA (2)

D. 444. Roma, 13 settembre 1879.

L'incaricato d'affari di Russia mi ha dato oggi comunicazione di un nuovo

dispaccio del suo Governo, relativo al modo in cui il Gabinetto di Pietroburgo,

di fronte alle difficoltà sollevate, si proporrebbe ora di risolvere la questione

concernente il confine bulgaro-rumeno presso Silistria.

Sua Maestà l'Imperatore di Russia sarebbe disposto a dare la sua adesione a quella decisione che venisse presa dalla maggioranza delle Potenze, sempreché gl'ingegneri delegati dai vari Governi non riuscissero a mettersi d'accordo su di una equa transazione.

*Ho risposto al Signor Schevitch che, avendo il Governo dei Re accettato la primitiva proposta russa per la ricerca di una località propizia alla costruzione del ponte di Silistria, non poteva che accogliere favorevolmente le suggerite modiflcazioni.

Ho soggiunto inoltre che qualora l'attuale concetto del Governo russo venisse adottato, l'ingegnere che sarebbe delegato dalla Italia riceverebbe istruzione di ispirarsi nel suo lavoro, a considerazioni di indole puramente tecnica *.

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IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 526. Roma, 14 settembre 1879, ore 15 (3).

Je partage complètement votre avis au sujet du communiqué du Fremdenblatt. Le retard apporté dans la publication à cet article a donné lieu à des commentaires malveìllants de la part de quelques uns de nos journaux hostiles, entre autres de l'Opinione dont l'autorité ne peut Hre contestée, qui ont saisi cette occasion pour faire croire que l'incident Haymerle a été créé exprès pour

·détourner notre attention des atfaires de Novi Bazar. M. Wrede ne m'a pas encore fait la communication dont me parle V. E. Mais en tous les cas le Gouvernement du Roi n'a pas l'intention de sortir de l'attitude digne qu'il a cru adopter dès le commencement du dit incident vis-à-vis du Gouvernement autrichien.

(l) -Cfr. n. 191. (2) -Ed., ad eccezione del brano fra asterischi, in L V 27. p. 499. (3) -Questo telegramma reca nel registro la data 13 settembre che è errata poiché esso risponde al n. 193.
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L'AMBASCIATORE A BERLINO. DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 2399. Berlino, 15 settembre 1879 (per. il 19).

J'ai reçu ce matin la dépéche que vous m'avez fait l'honneur de m'adresser en date du 11 de ce mois n. 907 (1). Le cabinet impérial m'ayant tenu au courant des démarches du ministre des afiaires étrangères de Roumanie durant son séjour à Berlin, il m'a paru convenable de communiquer ici à mon tour dans quel sens V. E. s'était exprimée vis-à-vis du ministre précité. Ces renseignements arrivaient fort à propos, car le télégramme parvenu à M. Liteano interprétait d'une manière inexacte votre langage. Vous auriez déclaré que nous ne demanderions pas autre chose que l'insertion dans la constitutlon de la principauté du principe énoncé par l'article 44 du traité du 13 juillet. Je me suis appliqué, pièce en main, à rétablir la vérité.

M. de Radowitz (le secrétaire d'état est encore malade) m'a remercié de ces renseignements. Il était on ne peut plus satisfait que nous aussi, sauf sur un seul polnt, nous n'adhérions pas au progmmme présenté par M. Boeresco. Mais M. de Radowltz ne croyait pas qu'à Berlin pas plus qu'à Paris et à Londres, on serait enclin à trouver une garantie sutnsante dans la combinaison indiquée par V. E.; à savoir que les chambres de révision, en réservant à une délibération ultérieure des chambres ordinaires tout détail d'application, se bornent à substituer à l'article 7 de la constitution les memes principes sanctionnés par l'article 44 du traité susmentionné. Comment peut-on présumer que l'application en sera correcte et loyale? Si, peu après la clòture du congrès, le gouvernement de la princlpauté se fut empressé de déclarer la ferme intention de se conformer en cette matlère aux décisions des puissances, celles-ci auraient pu se contenter d'un assentiment en principe. Au lieu de cela, n n'a cessé de terglverser, de lalsser l'opinion du pays s'agiter et s'égarer, de chercher à rendre la clause y relative illusoire par des propositions inacceptables. La misslon de M. Stourdza avait un instant, il est vrai, établi une base de nature à aplanir les dltncultés, mais on a eu hiìte de s'en écarter, à la grande surprise des cabinets qui s'étaient déjà prononcés d'une manière favorable. Ces allures ne sont nullement faites pour inspirer confiance. Rien donc de plus justifté que l'on tlenne à ce que le pr!:ncipe de l'égallté civile et religieuse reçoive, en méme temps que la revlslon de l'article 7, un commencement sérieux d'exécution.

En me référant à mon télégramme du 13 courant (2) auquel V. E. à bien voulu répondre le meme jour (2), ...

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L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 2400. Berlino, 15 settembre 1879 (per. il 19).

Dans mon entretlen d'aujourd'hui avec M. de Radowitz, j'ai fait alluslon au communlqué otncleux publié par le Fremdenblatt de Vlenne sur la brochure

du Colone! Haymerle. J'ai dit combien j'avais eu raison de témoigner quelque surprise (rapports n. 2389 et 2393) (l) des appréciations de la Norddeutsche Allgemeine Zeitung, puisque le Fremdenblatt donne à cet ancien aUaché militaire un désaveu au moins pour le fait de la publication. La Gazette de Berlin s'était donc montrée plus autrichienne que les autrichiens. Il fallait espérer que la leçon lui profiterait, et lui démontrerait la convenance de ne pas s'écarter de son ròle essentiellement allemand, et qui à ce point de vue ne saurait se concilier avec une opposition systématique à l'Italie.

M. de Radowitz déclinait nouvellement toute r,esponsabilité pour tout ce qui se trouvait dans la chronique politique ou revue des événements du jour. Cette partie était de la propre élucubration du rédacteur qui parfois s'écartait de la juste mesure pour faire acte d'indépendance vis-à-vis du Ministère.

Je dois constater que ses attaques ou ses critiques ne se rencontrent pas ailleurs dans les colonnes de ce journal, et que ses correspondances de Rome sont d'ordinaire assez impartiales et mème bienveillantes pour notre Ministère.

(l) -Non pubblicato, tratta dell'incontro con Boerescu di cui al n. 188. (2) -Non pubblicato.
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L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1240. Vienna, 16 settembre 1879, ore 10,58 (per. ore 12,12).

Communication que Wrede doit faire à V. E. (2) a été expédiée avant hier sous forme lettre particulière. D'après ce que je sais du contenu, en désavouant publication brochure Haymerle. Andrassy a pris occasion pour faire espèce de seconde édition fameuse lettre à Wimpfen, car il touche fond de la question de l'Italia Irredenta, et il conclut disant que s'il avait, ce qui n'est pas le cas cependant, à se plaindre du Gouvernement italien, il lui exposerait directement ses griefs, sans employer brochure. J'ai cru devoir prévenir de cela V. E., car je crois probable que Wrede aura ordre d'offrir copie de cette lettre, ce que je ne doute pas V. E. n'acceptera pas, surtout car ça entrainerait répondre, ce qui me semble devoir absolument etre évité. Quant à moi, sì l'on m'en donnera lecture, je ne pourrai pas refuser d'écouter, mais je déclinerai absolument accepter copie, ce que j'ai déjà fait pour l'autre. Nonce Jacobini est à Gastein auprès du prince de Bismarck depuis avant-hier.

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IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 530. Roma, 16 settembre 1879, ore 22,30.

Le président du conseil est de nouveau parti pour une quinzaine de jours. Je remercie V. E. de l'information qu'elle me donne au suje,t de la communication que doit me faire Wrede à propos de la brochure Haymerle (3). H reste

donc entendu que si on m'en présente copie, je déclinerai de la recevolr. Je tiens cependant à informer V. E. que tout en maintenant l'attitude digne qu'1;1 adopté le Gouvernement du Roi, je regretterais beaucoup une tension quelconque dans nos rapports avec l'Autriche dans un moment comme l'actuel où nous pouvons avoir incessemmant intérét à ne pas trop la froisser par rapport aux affaires de Grèce. Malgré cette considération, je refuserai la copie en question si Wrede me l'offre, à moins que V. E. ne revienne de sa première idée.

(l) -Cfr. nn. 146 e 162. (2) -Cfr. n. 193. (3) -Cfr. n. 198.
200

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 1515. Terapia, 16 settembre 1879 (per. il 22).

Un odierno rapporto del cavalier Vernoni tratta di gravi disordini provocati dal ritorno nella Rumelia orientale, sopratutto nelle vicinanze di Aidos, dei rifugiati mussulmani. Era naturale che in presenza dei ripetuti conflitti che occorsero recentemente in quelle regioni tra Bulgari e Mussulmani, la Sublime Porta prendesse in considerazione l'opportunità di valersi della facoltà conferita all'autorità governativa dall'art. XVI del trattato di Berlino di chiamare le truppe ottomane a ristabilire l'ordine. Senonché l'ambasciatore di Russia fece intendere alla Sublime Porta ad essa appartenere la maggior parte della responsabilità dei fatti occorsi, imperocché eransi mandati in Rumelia centinaia di rifugiati senza alcun mezzo di sussistenza, e senza neppure darne preavviso alle autorità locali, né la sicurezza pubblica essere migliore nelle altre provincie dell'impero. Ma v'ha di più. Il primo dragomanno della ambasciata russa significava al signor ministro degli affari esteri il suo governo non permetterebbe in ogni caso un intervento delle forze ottomane nella Rumelia orientale, poiché esso avrebbe probabilmente per .effetto un conflitto fra la popolazione e le truppe, il quale potrebbe produrre una rivoluzione in Russia; il Gabinetto di Pietroburgo sarebbe quindi costretto di fare di quella eventualità un casus belli. Queste dichiarazioni faceva il signor Onou a Safvet tre giorni sono, né io posso dire se le facesse in seguito ad istruzioni speciali del principe Lobanow, oppure di moto proprio. Ma esse hanno in ogni modo una grande importanza, e provano se non altro che la Russia continua ad occuparsi delle cose della Rumelia orientale, come di questioni che la interessano in modo speciale. E la Sublime Porta ammette questa posizione.

201

IL COMANDANTE DE AMEZAGA AL MINISTERO DELLA MARINA (l)

PROMEMORIA. Roma, 16 settembre 1879.

Superfluo lo spendere molte parole onde dimostrare l'importanza riservata ad Assab, ove privati e governo si risolvano a fondarvi una colonia commerciale.

Fu detto altrove de' ricchi prodotti del territorio Somali attratti da Aden, e che in gran parte potrebbero convergere ad Assab; puossi soggiungere, che i non meno ricchi ed abbondanti prodotti dell'Yemen <Arabia), quelli della bassa Abissinia -cercano uno sbocco al mare -potrebbero del pari prendere la via di Assab.

Così Assab diverrebbe non soltanto la sentinella avanzata del nostro commercio nelle Indie, nel grande Oceano, ma bensì una concorrente seria, una rivale temibile di Aden.

L'imperiosa necessità, pe.r l'Italia, di avere sul litorale Africano e precisamente nel mar Rosso, un acconcio scalo marittimo centrale rispetto al movimento della navigazione, e suscettibile di rannodare l'interno dell'Africa orientale col mare, emerge anzitutto dal debito imprescindibile che incombe ad ogni gran paese di ravvivare, mercé opportuni mezzi, la sua azione economica e d'impedire che altri paesi la paralizzino con un assorbimento soverchio delle universali risorse commerciali.

Ragioni inoltre di decoro costringono l'Italia a prendere definitivo possesso di Assab.

Non è da alcuno ignorato l'acquisto fatto dal Rubattino, in nome del governo e dieci anni or sono, della località in argomento; ed oggi il mondo commerciale nostrale, dietro il successo ottenuto dal Rubattino stesso colle sue navi solcanti il mare Rosso e delle Indie, sa ed è convinto che la creazione di uno stabilimento commerciale in Assab, em.cacemente protetto dal Governo, gioverebbe oltremodo allo sviluppo della nostra navigazione mercantile, delle nostre transazioni commerciali, delle nostre industrie, e della nostra influenza all'estero.

L'indugio potrebb'essere creduto debolezza, noncuranza de' reali e propri interessi.

V'ha di più, l'opinione pubblica in casa e fuori, ebbe ed ha fisso lo sguardo sulla spedizione geografica allo Scioa diretta dal Marchese Antinori, la quale corre grave pericolo di naufragio. Un mezzo può salvarla e salvandola risparmiare all'amor proprio nazionale severi giudizi: la scelta di Assab a base di esplorazione per recarsi allo Scioa.

Salvo essendo il decoro verrebbe raggiunto un doppio intento coll'affermazione utll.ciale di diritti nostri di proprietà sopra Assab: l'intento commerciale e l'intento scientifico.

L'occupazione, per essere razionale ed opportuna, deve compiersi mercé l'opera pronta e diretta dal Governo italiano, e sotto la di lui responsabilità. Qualsiasi altra occupazione indiduale o collettiva, scevra di carattere utll.clale, originerebbe immense ditll.coltà.

La nuova colonia di Assab, di fronte all'inevitabile gelosia, che essa desterà negli stranieri in genere, e negl'inglesi in particolare, deve assolutamente trovarsi coperta dall'autorità morale e materiale del governo italiano.

Un'occupazione privata, lascierebbe supporre che il governo nazionale tituba dubitando della validità de' suoi diritti di possesso, ed invoglierebbe i funzionari pubblici di Aden, in omaggio alle vecchie consuetudini, di tentare per conto proprio, l'occupazione militare di Assab, colla riserva di subordinarla ad ulteriori decisioni del governo di Londra. È eventualità codesta che fa mestieri allontanarla ad ogni costo. Ma la gelosia inglese non si manifesterà mai apertamente, per mezzo del Gabinetto di S. James, che ha senso pratico finissimo e che è troppo accorto, per alienarsi le simpatie di una nazione, come l'Italia, in una questione, che sfugge alla di lui competenza giuridica e diplomatica.

Potrà però il prelodato Gabinetto instigare il governo egiziano ad innalzare cavillose pretese presso il governo di Roma; dacché l'Egitto ripete i suoi così detti diritti di sovranità sulla costiera Africana, dalla Sublime Porta, e dacché questa da canto suo aveva proclamato il Sultano capo politico degli indigeni sol perché ne era il capo religioso, riescirà facile al governo italiano oppugnare ogni probabile ed ingiusta pretesa, e dimostrare che la presa di possesso di Assab, da parte sua, né implica violenta conquista e tanto meno violazione degli altrui diritti.

Il timore che l'Inghilterra costringa colle minaccie o cogli atti il governo italiano ad abbandonare Assab l'indomani dell'occupazione uftl.ciale, eppertanto a subire un'umiliazione intollerabile, è timore sotto ogni aspetto infondato. In verità, per non ritenerlo tale, bisognerebbe ammettere due cose, l'una: che una grande nazione come l'inglese può oggigiorno informare, in mate·ria di politica estera, i suoi atti alla prepotenza, all'arbitrio, all'imprevidenza; ovvero che l'Italia è agli occhi degli stranieri così fiacca, che ha sì poca vitalità da non poter affrontare il più piccolo softl.o de' loro inqualificabili capricci; due supposizioni assurde! L'Africa settentrionale ed orientale si presenta alla mente dell'osservatore quale un naturale prolungamento del vecchio continente atto a favorire un'espansione, che ristabilirà l'equilibrio, oggi perturbato, fra la produzione ed il consumo, atto a favorire lo scioglimento delle più grosse quistioni sociali che preoccupano l'Europa.

Ma prescindendo da cotali considerazioni, che pure dovrebbero indurre l'Italia a porre il piede in quelle regioni, in previsione dell'avvenire, ed a porlo in Assab, località appropriata per osservare, studiare ed agire, vale la pena di attuare l'occupazione surripetuta, in vista della salutare influenza che è chiamata ad esercitare sull'andamento della politica interna del nostro paese. Essa infatti richiamerà l'attenzione degli italiani sopra una quistione economica di rilievo, quantunque di apparenza modesta, risveglierà l'amore per le antiche tradizioni patrie, lusingherà il giusto orgoglio nazionale, e scuoterà l'atonia che da parecchi anni dà luogo ad un avvicendarsi di piccole lotte intestine e pettegolesche.

Per dissipare ogni e qualsiasi sospetto di reconditi fini converrà prima di procedere all'occupazione ufficiale di Assab prendere concerti col Commendatar Rubattino e con i professori E. Beccari e Sapeto, entrambi conoscitori perfetti delle lingue orientali e del paese de' danakil, perché l'azione del governo, in Assab, sia contemporanea all'iniziarnento delle operazioni commerciali, nonché alla ricerca di una via di comunicazione sicura tra Assab e lo Scioa.

A modifica di un precedente programma di presa di possesso viene proposto, che fra le navi da guerra da inviarsi colà, una di esse sia corazzata, per mostrarsi potenti agli indigeni e porre in pensiero coloro i quali meditassero inconsultamente improvvisare al governo imbarazzo sul luogo.

(l) Ed. in L'Italia in Africa, vol. cit., pp. 34-36.

202

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI

T. 1244. Vienna, 17 settembre 1879, ore 14,20 (per. ore 16,45).

Je ne doute pas que V. E. saura ou aura su adroitement décliner accepter copie communication Wrede, sans que le Gouvernement autrichien puisse etre froissé, vu surtout qu'il s'agit de lettre particulière (1). En ne nous montrant pas dupes dans l'affaire brochure Haymerle, nous ne risquerons pas tension dans nos rapports avec Autriche que nous éviterons si Gouvernement du Roi saura empecher, prévenir toutes les démonstrations de l'Italia irredenta et maintenir attitude parfaitement correcte qu'il a suivie vis-à-vis du Cabinet impérial. Quand Wrede aura fait sa communication, V. E. pourra me charger par télégraphe d'exprimer verbalement à Andrassy et à Haymerle sa satisfaction que l'incident soit vidé. A cette occasion je pourrais aussi témoigner à Andrassy regrets président du Conseil de sa retraite, assurant qu'il n'oubliera pas témoignages sympathie qu'il lui a donné dans plus d'une circonstance. Je ferai aussi phrase à Haymerle que je vois à peu près tous les jours et avec lequel je suis dans les meilleurs termes. Pour la communication à faire à Andrassy, président du Conseil pourrait méme envoyer un télég.ramme en clair. En tout cas une démonstration dans les limites voulues me semble indispensable que Ie Gouvernement de Sa Majesté la fasse à Andrassy. J'attends vos ordres.

203

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 2403. Berlino, 17 settembre 1879 (per. il 23).

Quelle est en ce moment la vraie situation de l'Europe? Il serait assez difficile de la caractériser avec quelque précision. Le désir de conserver la paix est évidemment partout: l'envie de reprendre les armes n'est nulle part. Les complications sérieuses sont ou ajournées ou se sont évanouies, et cependant il y a de plus d'un còté des malaises intimes que les polémiques de la presse exagèrent sans doute, mais qui n'existent pas moins au fond. Si on se tourne vers l'Angleterre, les massacres à Caboul posent de nouveau le redoutable problème de ses relations avec la Russie dans l'Asie centrale. Si la fortune sourit aujourd'hui à l' Autriche, dans ses progrès dans la péninsule d es Balkans, ses embarras intérieurs lui causent de graves soucis. Des préoccupations analogues existent en France, où la division des partis prépare bien des déceptions à ceux qui travaillent de bonne foi à la consolidation d'une république modérée. La Russie boude sans se recueillir. On ne peut disconvenir qu'il

ne se soit élevé des divergences dans l'exécution du Traité de Berlin. Ces divergences étaient-elles la suite inévitable de quelques stipulations peu précises, qui ne pouvaient tout prévoir et descendre dans tous Ies détails? Ou plutòt n'ont-elles pas été provoquées en partie par la subtile ténacité de cette Puissance, par son travail prémédité et obstiné pour chercher à régagner peu à peu en détail, et en Iassant l'Europe, le terrain qu'elle croit avoir perdu en Orient? Dans tous les cas, elle Iaisse trop voir dans chaque circonstance combien est grande son amertume de n'etre pas sortie du Congrès avec un meilleur succès. Quant à la Turquie, elle ressentira Iongtemps le contre coup de l'ébranlement qui lui a été communiqué par la dernière Iutte. Elle le ressentira non seulement parce qu'elle a subì un amoindrissement considérable de territoire, mais encore parce que les réformes intérieures qui lui sont imposées ne s'a·ccompliront que Ientement, laborieusement et au prix d'efforts, dont sa constitution délabrée n'est peut-etre plus capable.

De toutes Ies Puissances, c'est l'Allemagne qui se trouve dans des conditions relativement meilleures. Mais elle aussi doit veiller l'arme au bras pour se livrer sans trop d'appréhension à l'oeuvre de sa consolidation intérieure. A ce point de vue, l'Empereur Guillaume tient à ménager autant que possible Ies susceptibilités des Etats voisins. Sa présence à Alexandrowo, où il avait été précédé par la mission du Maréchal de Manteuffel, n'avait pas d'autre but. On espérait qu'il en résulterait la fin de cette guerre de piume qui trahissait une profonde irritation entre les deux Pays, et dont l'un rejetait sur l'autre la responsabilité. La polémique des journaux n'a cependant point encore cessé. Elle n'aboutira pas à un conflit, parce que les sentimens personnels des Souverains actuels l'emporteraient sur les rancunes de leurs Chanceliers, sur l'antipathie entre les deux races. Ce n'est pas moins là un grave symptòme pour l'avenir. Si on ne s'explique que par des à peu près (rapport n. 2396) (l) pourquoi le Prince de Bismarck semble faire fi maintenant de ses anciennes préférences pour la Russie, dont l'attitude assurait le succès, soit des armées prussiennes dans la guerre de 1866, soit des armées allemandes .en 1870, on comprend qu'il veuille du moins, d'une part ne. point brusquer la France, et surtout se captiver d'autre part l'Autriche Hongrie. Ce n'est pas seulement pour restituer une visite que le Prince de Bismarck se rend à Vienne. Il est difficile de ne pas y voir une manifestation publique de l'accord qui existe entre les deux Pays, et que d'ici on voudrait rendre de plus en plus intime. On encourage le Cabinet de Vienne à persister dans une alliance qui lui permet, dans une certaine mesure, d'étendre son influence dans la vallée du Danube, et vers l'Archipel. Le Chancelier allemand tient en outre à s'assurer autant que possible sur piace et par lui-méme si, et jusqu'à quel point, il peut avoir confiance dans la direction qui sera imprimée à la politique autrichienne après la retraite du Comte Andrassy. Pour gagner les suffrages de Vienne, le Prince n'hésitera pas à promettre son concours à titre réciproque. En attendant, il a préparé la voie. Dans les questions d'exécution du traité de Berlin, il consulte les convenances autrichiennes. La presse qu'il inspire prend fait et cause à tort et à travers pour tout ce qui touche aux intérets de l'Autriche.

Nous en savons quelque chose. Le Cabinet de Berlin s'efface à Rome, il se montre indifférent à notre égard, en laissant au besoin la parole à la Puissance, dont chez nous il n'est aujourd'hui en quelque sorte que la doublure.

J'ai le sentiment que c'est là une situation passagère, et que la force des choses rapprochera des pays faits pour s'entendre. En attendant, cette situation n'est pas exempte de danger. Nous traversons une phase critique, et nous ne devons rien négliger de tout ce qui tend à nous garantir contre toute surprise. Dans ces conditions ce serait nous endormir dans une fausse sécurité, que de reculer devant les sacrifices nécessaires pour entretenir nos armées sur un pied respectable, et pour subvenir à la défense de nos frontières, nommément vers l'Autriche.

J'ai l'honneur de remercier V. E. du congé de quelques semaines qu'Elle a bien voulu m'accorder par son dernier télégramme (1). Je pars demain, après avoir désigné au Département Impérial des relations extérieures le Chevalier Tosi comme Chargé d'Affaires intérimaire. Je me rends dans la Suisse du Nord pour y prendre des eaux, et suivre un traitement qui m'a été prescrit par le médecin. De là je devrai me rendre en France ou en Angleterre pour des affaires particulières. Au reste, pour le cas où V. E. aurait quelques avis à me communiquer, Elle pourrait me Ie faire parvenir par l'entremise du Chevalier Tosi, que j'aurai soin de prévénir de tout déplacement.

(l) Cfr. n. 199.

(l) Cfr. n. 178.

204

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1131. Vienna, 17 settembre 1879 (per. il 21).

L'imminente arrivo in Vienna del Cancelliere germanico è in questi giorni il soggetto di tutte le conversazioni di quanti qui si occupano di politica in questa morta stagione. È troppo chiaro che il Principe di Bismarck non si è indotto a venire a Vienna unicamente per compiere un atto di alta cortesia verso un Ministro che sta per cessare dalle sue funzioni; e quindi non vi ha persona seria che accetti tale spiegazione, che umcialmente viene data a riguardo di quel fatto, la cui grande rilevanza non può sfuggire a nessuno, e che merita indubbiamente tutta l'attenzione dei Gabinetti esteri. L'ipotesi che a me pare più ammissibile si è che il Principe Bismarck, ritenendo prossimo un conflitto tra la Germania e la Russia intenda stabilire, sotto gli auspici del Ministro cessante, precisi accordi per quella eventualità col successore, e affermare con una solenne dimostrazione il suo fermo volere di mantenere salda quell'alleanza, che da qualche tempo a questa parte, ben si può dire forma la base della politica dei due Imperi. Vi ha in verità chi, volendo vedere più addentro nello spirito del Càncelliere, spinge più oltre le congetture; e ritiene che la guerra colla Russia essendo già cosa a cui egli è risoluto, e che forse non potrebbe intraprendere senza che, almeno in apparenza, l'iniziativa

non ne venisse dalla Germania, ostandovi gli amichevoli sentimenti dell'Imperatore Guglielmo pel suo nipote, vorrebbe darvi occasione provocando un conflitto tra l'Austria e la Russia, dopo avere stretto con quella un patto d'alleanza offensiva e difensiva. In verità io non crederei di spingere tanto oltre le mie supposizioni, ma certo non sarebbe poi difficile, visto il pendio sul quale l'Austria si è posta, di far uscire la Russia dalla riserva in cui si mantiene ancora, e di arrivare così a quel conflitto che non si può negare essere, apparentemente almeno, nei desideri del Principe Bismarck. Non conviene però neppure perdere di vista che generale è, sì in Austria che in Ungheria, il desiderio di pace, e che quindi il successore del Conte Andrassy procederà guardingo, per non porre l'Impero in una situazione che possa metterla a repentaglio. Le mie previsioni sono quindi pel momento pacifiche ma un incidente qualunque può far mutare aspetto alla situazione; ciò tanto più che, a quanto ebbe a assicurare qui il Generale Chanzy, che fu in Vienna pochi giorni or sono, la Russia starebbe facendo straordinari preparativi militari; egli diceva aver constatato la cosa coi suoi occhi, visitando, in questi ultimi tempi, gli arsenali dell'Impero. Ho creduto dover mio ciò accennare all'E. V. sebbene non dubito che precise informazioni al riguardo Le saranno date dal mio collega di Pietroburga.

(l) Non pubblicato.

205

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1133. Vienna, 18 settembre 1879 (per. il 21).

Già ebbi a portare a conoscenza della E. V. che, se non in modo assolutamente officiale in modo però da non lasciare alcun dubbio, S. E. il Barone Haymerle, attuale Ambasciatore Austro-Ungarico presso l'Augusto Nostro Sovrano, è destinato a succedere fra alcuni giorni a S. E. il Conte Andrassy nella carica di Ministro degli Affari Esteri.

Quasi giornalmente io ebbi occasione, in questi ultimi tempi, di conversare col Barone Haymerle, e mi è grato il poter riferire all'E. V. ch'Egli studiossi sempre d'ispirarmi il convincimento che nelle nuove alte funzioni a cui sta per essere chiamato dalla fiducia del Suo Sovrano sull'indicazione del Conte Andrassy, Egli porterà seco il più vivo desiderio di stringere sempre maggiormente le cordiali relazioni fra i due Stati. Tornando anzi meco jeri sera su quest'argomento dicevami l'Austria desiderare più di ogni altra cosa la pace in Europa, e sperare Egli vivamente che il concorso dell'Italia non gli farebbe difetto, anche per la pacificazione degli animi in quegli Stati, ove nel momento presente sembrerebbero volersi svolgere germi di futuri conflitti. Il Barone Haymerle, che ha grandemente studiato l'Italia, e che talvolta in verità giudica le cose nostre un po' troppo quali sappiamo che appajono ad occhi austriaci, mostrasi però meco in questi giorni molto moderato ed anzi amichevole nei suoi apprezzamenti, e non cessa dal dichiararmi che dal canto suo non mancherà mai di procedere nelle sue relazioni coll'Italia con costante amichevole franchezza; speranzoso che altrettanto da parte nostra verrà usato a suo riguardo. Ove quindi l'Ambasciatore, nel diventare primo Ministro, sia per conformare la sua condotta ai sentimenti che oggi esprime, e non vi ha ragione alcuna per dubitarne, il cambiamento che sta per verificarsi in questi giorni al Ministero Imperiale per gli affari esteri, non potrà, in maniera alcuna, riuscir di danno alle relazioni dell'Italia coll'Austria-Ungheria.

206

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 1134. Vienna, 18 settembre 1879 (per. il 26).

Ho letto nei giornali essere S. E. il Ministro della Guerra intenzionato di presentare alla Camera, alla sua riapertura, un progetto di legge per provvedere alle spese necessarie per la demolizione di parte delle fortificazioni di Verona, e per la contemporanea costruzione di quelle opere necessarie ad assicurare dalla parte di settentrione la difesa di quell'importante posizione, guarantendoci così in qualsiasi eventualità il libero transito dall'una all'altra sponda dell'Adige.

Da molti anni non ho cessato di propugnare in tutti i modi l'indispensabilità di provvedere alla piazza di Verona, a peggio andare anche colla sua completa demolizione, non ho dunque d'uopo di dire quanto io sia lieto della presa determinazione se i giornali dicono il vero; tengo poi anche ad aggiungere, che il partito a cui si sarebbe appigliato S. E. il Generale Bonelli, stando alla preindicata versione mi pare fra tutti il migliore, e quindi fu da me accolto con viva soddisfazione.

Il momento poi anche per intraprendere quei lavori mi sembra ben scelto; siamo felicemente al presente in cordiali relazioni coll'Impero vicino ed è precisamente in tali contingenze che conviene por mano a provvedere alle possibili eventuali difese. D'altra parte le Camere ed il Paese, non possono a meno di riconoscere la instabilità della situazione politica dell'Europa, l'urgenza quindi di mettersi, quanto più possibile, a riparo d'imprevedute contingenze di sommo pericolo per noi.

Non saprei però dissimulare all'E. V. che il semplice accenno fatto dai giornali agl'intendimenti del R. Governo intorno alla piazza di Verona, ha alquanto commosso l'opinione pubblica in Austria, e preoccupato anche il Governo Imperiale. Ciò nondimeno per le ragioni dette più sopra, nonché essenzialmente per tutte quelle che più volte ebbi occasione di svolgere a voce e per iscritto coi Ministri degli Afiari Esteri e della Guerra succedutisi in questi ultimi anni, sono d'avviso che non dobbiamo preoccuparci soverchiamente dell'impressione che la conoscenza dei nostri intendimenti ebbe a produrre in questo vicino Impero. Al tempo stesso non saprei mai abbastanza rispettosamente raccomandare al R. Governo, d'impiegar la massima scrupolosa cura nell'astenersi dal dare al progetto di legge di cui è caso, qualsiasi carattere ostile all'Austria, ed anche che menomamente accenni a circostanze politiche del momento, che abbiano potuto ispirare gl'intendimenti del R. Governo. Converrà anzi se si vorrà evitare qualsiasi sempre pericolosa tensione nelle relazioni col vicino, che tanto nella relazione che accompagnerà il progetto di legge, quanto nei discorsi che potranno pronunciarsi all'appoggio da gente governativa, la cosa venga presentata come naturale adempimento a suo turno dei lavori di fortificazione contemplati dal piano generale di difesa dello Stato, elaborato da assai tempo, e già approvato dai poteri competenti. Se tutto procederà in questo senso e non si tralascerà in tutti i modi d'ispirar fiducia al Governo Imperiale intorno ai nostri leali intendimenti a suo riguardo, io mi faccio forte di non lasciar fuorviare gli apprezzamenti del Gabinetto di Vienna intorno all'attitudine pacifica ed amichevole, che quello di Roma intende, scrupoloso osservatore dei vigenti trattati, mantenere a suo riguardo. Onde meglio poi riuscire in tale intento, pel quale d'altronde mi sono fin d'ora preparato il terreno, mi riuscirebbe sommamente utile avere una conoscenza un po' esatta di ciò che precisamente il Ministro della Guerra intende fare a Verona ed anche aver comunicazione in antecedenza della relazione che accompagnerà il progetto di legge di cui è caso.

207

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (l)

T. (2) Roma, 19 settembre 1879, ore 14.

Il Principe Wrede è venuto jeri a darmi lettura della comunicazione particolare e confidenziale del Conte Andrassy intorno all'incidente Haymerle. Il Conte Andrassy esordisce colla consueta frase che ora permettendolo lo stato più calmo degl'animi, può parlare di quel fatto ed esprimere al Governo Italiano il suo rincrescimento altrettanto che la sua disapprovazione e respinge qualunque solidarietà del Governo Imperiale con quella pubblicazione, come del pari proclama infondata l'accusa che i materiali che hanno servito alla compilazione di tal scritto siano stati raccolti dal Colonnello Haymerle usando del suo carattere officiale. Fa constare che il Governo Italiano non avendo chiesto spiegazioni di sorta, si sente doppiamente in obbligo di darne. Allude poscia alla lettera mandata al Conte Wimpffen nel 1875 (3) intorno alla questione dei territori italiani tuttora sotto la dominazione Austriaca e rammenta come il compianto Vittorio Emanuele avesse in siffatta occasione assicurato l'Imperatore Francesco Giuseppe che ogni qualvolta fossero insorti incidenti spiacevoli, venissero a lui direttamente riferiti e che li avrebbe personalmente appianati. Tenere perciò che queste espressioni di rincrescimento sieno tosto comunicate al Suo Augusto figlio il Re Umberto che si sa essere animato dalle stesse idee.

Prosegue poscia il Conte Andrassy col dire che ben sa essere il movimento della Italia irredenta la maschera di cui si serve il partito anti dinastico e

repubblicano epperciò riconosce che questa questione costituisce una delle difficoltà interne colle quali il Governo italiano ha maggiormente da contendere. Rende infine omaggio alla lealtà e correttezza di attitudine del Governo del Re verso l'Austria, e fa voti perché questo incidente venga considerato come ultimato e che le relazioni fra i due paesi continuino su quel piede di buona intelligenza che è consona agl'interessi di entrambi. Il principe Wrede conchiudendo la sua lettura mi disse che aveva ordine del Conte Andrassy di offrirmi copia dello scritto in discorso ed io che gli avevo prestato ascolto con aria contegnosa all'estremo, in termini cortesi, ma compassati, lo ringraziai assicurandolo avrei tosto riferito il tenore della sua comunicazione a V. E. Non dubitare che Ella sarebbe assai soddisfatta delle dichiarazioni spontanee del Conte Andrassy dopo le quali parevami potersi ritenere terminato l'increscevole incidente Haymerle. Ma appunto perché esso non doveva avere altro seguito io bramavo non ricevere su ciò alcun documento in iscritto epperciò declinai recisamente la copia of!ertami. Dopo ulteriori ragionamenti amichevoli sulla necessità di mantener cordiali relazioni tra i due paesi ed assicurazioni da parte mia che V. E. aveva dato e darà prova della sua intenzione di impedire qualunque atto capace a turbare sif!atto stato di cose, il principe s'accomiatò insistendo per che di tutto questo fosse tosto informata Sua Maestà, e mi of!erse una seconda volta la copia che di nuovo io rifiutai.

Essendo in possesso dei telegrammi del conte Robilant V. E. giudicherà della opportunità di telegrafare al medesimo, nel senso da lui indicato, in chiaro, o di affidare a me l'incarico di farlo in cifra. Tutto essendo finito in modo dignitosissimo per noi, nel mio umile parere, in vista anche dei negoziati pendenti per la Grecia, non vedrei inconveniente nel telegrafare a Robilant in modo da soddisfare il Conte Andrassy.

(l) -Ed. in M. Rosr, I Cairoli, Bologna, 1944, pp. 279-280. (2) -Analogo telegramma venne inviato a Robilant in pari data, ore 19, col n. 534. (3) -La lettera è In realtà del 24 maggio 1874; cfr. serie II, vol. V, pp. 432-434.
208

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI (l)

L. P.RR. Roma, 19 settembre 1879.

Ella conosce quanto il Signor Gambetta si sia interessato e s'interessi al buon esito delle pratiche iniziate costà dal R. Governo, per ottenere dal gabinetto Francese una franca adesione al nostro progetto di soluzione della controversia Ellenica. Durante l'assenza di Lei, Eccellentissimo Signor Generale, i negoziati potevano dirsi sospesi. Si fu perciò che il Signor Ruiz, il quale era qui in Roma a quel momento per affari suoi, ricevette dal Signor Gambetta la preghiera di bene accertare quali fossero le intenzioni nostre, e fino a che punto ci saremmo associati alla Francia, se questa avesse accettata la nostra

proposta di assumere essa la iniziativa presso le altre Potenze. Imperocché il concetto del Signor Gambetta era che. stabilito un accordo intorno alla sostanza del programma che s'intende fare accogliere da tutti, i gabinetti di Versailles e del Quirinale eseguissero poi simultaneamente le entrature a ciò relative, prima presso l'Inghilterra, poi presso la Germania, e finalmente presso l'Austria e la Russia. Questo modus procedendi, benché si scostasse dal nostro primitivo progetto, fu trovato da noi accettabilissimo, poiché, mentre da un lato pareva soddisfare appieno una esigenza Francese, offriva a noi il vantaggio di veder entrare la questione in una via pratica, e impegnava officialmente la Francia a sostenerci.

Ove non avessi avuto una quantità straordinaria di affari sulle braccia, Le avrei dato conto più presto çii quanto precede, ed intanto vivevo nella speranza che il Signor Waddington, influenzato dal Signor Gambetta, avrebbe finalmente rotto gl'indugi e ci avrebbe fatto rivolgere una comunicazione nel senso indicato, alla quale noi avremmo tosto aderito.

Ma invece di ciò jeri l'Incaricato d'Affari di Francia è venuto a darmi lettura di un dispaccio del suo Governo, di cui unisco un riassunto che parmi fedelissimo, ed Ella scorgerà, quanto lungi esso sia da ciò che ci credevamo in diritto di aspettare. Io considero il dispaccio in discorso come l'espressione pura e semplice di «une fin de non recevoir » che il Signor Waddington intende darci, non ostante molte frasi platoniche.

In presenza di questo vero contrattempo, io proprio non so, Eccellentissimo Signor Generale, a qual partito appigliarmi. Ricorro immediatamente a Lei esponendole i fatti e dopo che l'E. V. abbia conferito col Signor Gambetta e che m'abbia rischiarato alquanto sulla situazione vera delle cose, potrò decidere la risposta che converrà trasmettere all'E. V. in seguito alla comunicazione di cui si tratta.

Nelle mie lunghe conversazioni col Signor Ruiz, gli ho spiegato a sazietà, che tutte quante le idee da noi poste avanti intorno alle guarentigie o compensi da escogitarsi in favore degli albanesi, non doveano essere interpretate che come altrettanti punti di partenza, per giungere a trovare poi una formola adatta a facilitare il passaggio di Janina alla Grecia, senza produr quelle complicazioni che l'Italia a buon diritto paventa. Epperciò, lo ripeto, alle condizioni suesposte, che il Signor Ruiz riferivami come il desideratum del Signor Gambetta, noi siam pronti a entrare in campo e a presentare! all'Europa a braccetto colla Francia. Per contro, alle condizioni espresse dal Signor Waddington, noi consideriamo di certo il nostro progetto come caduto nell'acqua.

Aspetto con impazienza una risposta da V. E. Ma intanto non le posso dissimulare la penosa impressione che su di noi fece il dispaccio del Signor Waddington. Il nostro desiderio di camminar di concerto colla Francia sulla questione ellenica, è sempre lo stesso. Però, non giova dissimularlo, dopo n modo in cui è stato compromesso, nell'anno che vien di trascorrere, un pacifico scioglimento dei problemi pendenti in Epiro, l'annessione di Janina senza che nulla venga fatto per tranquillare gl'animi nelle provincie che fronteggiano il nostro litorale Adriatico, ci spaventa.

Non ho neppur tempo di rileggere questa lettera. Ne perdoni adunque le imperfezioni ...

ALLEGATO

WADDINGTON A ROQUETTE

RIASSUNTO 11 settembre 1879.

Lo informa di una conversazione avuta coll'Ambasciatore d'Italia sulla questione ellenica. Il Generale Cialdini avrebbe nuovamente assicurato il Signor Waddington che l'Italia era risoluta a secondare i suoi sforzi per facilitare un'equa soluzione della questione, ed avrebbe insistito sulla convenienza di ottenere alcune garanzie in favore della nazionalità albanese. Waddington dopo aver ascoltato col più vivo interesse il Generale Cialdini lo assicurava a sua volta della importanza ch'egli annetteva alla cooperazione del Governo Italiano e mostravasi lieto di poter constatare che il modo di vedere del Signor Cairoli circa il mantenimento della pace generale in Oriente corrispondeva pienamente al proprio. Entrando poi ad esaminare la proposta particolare relativa all'Albania, Waddington non nascose al suo interlocutore come quella combinazione fosse di natura a sollevare molte obiezioni per parte delle Potenze alla cui approvazione dovrebbe essere sottoposta. Non avere l'Albania esistenza internazionale né la posizione di un Principato tributario come l'Egitto, e neppure quella di una provincia privilegiata come Creta od il Libano. L'Europa non riconoscere all'Albania una personalità propria e non potergliela attribuire senza ledere la sovranità della Porta, a meno che questa Potenza non prendesse l'iniziativa di simile proposta. La Francia che ha preso l'iniziativa della soluzione della quistione dei confini greco-turchi, non potrebbe mettere avanti un nuovo progetto di discussione, senza correre rischio di ritardare la soluzione della questione. Invece per parte dell'Italia questa proposta sarebbe considerata al tutto naturale e la Francia sarebbe disposta ad appoggiarla, rendendosi essa pienamente conto degli interessi che ha l'Italia in quelle contrade, tra i quali principalissimo quello di impedire che un paese situato in prossimità delle sue coste sia dominato da influenze ostili. Waddington è però di opinione che molte circostanze allontaneranno per molto tempo ancora le eventualità che preoccupano il Governo Italiano. Waddington avrebbe accennato ancora ad un altro inconveniente dell'autonomia albanese. La strada ferrata che mette in diretta comunicazione Salonicco con l'Europa, e che rappresenta un interesse di primo ordine, passa in parte sul territorio albanese. Potrebbe l'Albania offrire sufficienti guarentigie quali offre oggi la Turchia? Porre le chiavi di una comunicazione così importante fra le mani di una popolazione la cui organizzazione economica e sociale lascia molto a desiderare, ed il cui avvenire è molto incerto, non sarebbe forse un sacrificare interessi reali ed importanti a desiderii e vaghe aspirazioni?

Il Ministro degli Affari Esteri conchiude la sua nota: Sembrargli prematuro nel momento attuale di sottomettere alle Potenze una formola precisa che corrisponda alle preoccupazioni che formarono oggetto dello scambio di idee fra i due Governi, ritenere però che il prossimo regolamento della quistione greca sia per fornire al Gabinetto di Roma una occasione favorevole di presentare all'Europa una proposta conforme ai propri desiderii. La cessione di Janina alla Grecia sarebbe il punto di partenza razionale di una domanda di questa natura, ed il Governo italiano che ha sostenuto la nostra rivendicazione e contribuito al processo comune potrà contare sul sincero appoggio della Francia. In questo senso l'Incaricato d'Affari di Francia era autorizzato a spiegarsi amichevolmente col Gabinetto di Roma.

(l) Da Carte Cialdini.

209

IL CONSOLE A FIUME, REVEST, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 102. Fiume, 19 settembre 1879.

Un bataillon part aujourd'hui pour la Dalmatie. C'est une conviction ici que l'Autriche doit pousser jusqu'à Salonique: on dit aussi, ou on espère que l'Italie a fait alliance avec le Gouvernement autrichien.

210

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 539. Roma, 20 settembre 1879, ore 18.

En réponse au télégramme (l) que je lui ai envoyé au sujet de la com

munication Wrede, S. E. le président du conseil m'envoie (2) la dépéche sui

vante:

« Rifiutandosi di ricevere copia della comunicazione Wrede, Ella ha perfettamente interpretato il mio pensiero. A lei non è sfuggito che non avremmo potuto lasciar passare senza osservazione la sconvenienza di portare sul campo diplomatico delle questioni di natura esclusivamente interna, e di fare intervenire quasi un'avvertenza all'attuale suo degno Figlio la memoria sacra di Vittorio Emanuele, grande anche per lo scrupoloso rispetto delle forme costituzionali e delle manifestazioni del sentimento nazionale che si pronunziò spesso e specialmente con tanta importanza nell'ultimo anno del suo glorioso regno quando ebbero luogo le feste per la battaglia di Legnano. Non ci sarebbe stato possibile di subire in silenzio le dichiarazioni scritte e lasciateci in deposito dal governo austriaco, come ha fatto Visconti Venosta, al quale il paese, se avesse saputo ciò, non avrebbe perdonato, benché ricompensato dal viaggio imperiale.

Ella dunque potrà autorizzare in mio nome l'ambasciatore a Vienna di tenere l'attitudine degna che egli stesso suggerisce, limitandosi a dichiarazioni di cortesia verso il Conte Andrassy e mantenendo coll'Austria dei rapporti estremamente corretti. Questo basta, anche perché abbiamo riconosciuto la saggezza del consiglio di S. E. il Conte di Robilant di non mostrarci dupes dans l'ajjaire Haymerle >>.

211

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA (3)

D. 713. Roma, 20 settembre 1879.

Il Governo del Re ebbe, non ha guarì, a prendere in serio esame la questione di Assab, un tempo agitata e quindi abbandonata; e rilevatane, dopo matura ponderazione, tutta la importanza, non sarebbe alieno dall'addivenire alla determinazione di scioglierla nello interesse della navigazione e del commercio italiano, ricorrendo ad un atto solenne, alla presa cioè di possesso ufficiale del territorio summentovato.

Nel compiere tale atto il Governo di Sua Maestà è convinto di mantenersi nei giusti confini dei suoi diritti. Ma, ciò non pertanto, non esita a riconoscere come alcune Potenze potrebbero, per avventura, presumere che da siffatta presa di possesso abbia a derivare una qualche lesione ai loro interessi.

l S -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. XII

L'Inghilterra, forse più di ogni altra nazione, potrebbe allarmarsi e suscitare imbarazzi. Egli è perciò che il Governo di Sua Maestà gradirebbe conoscere l'autorevole opinione di V. E. da cui aspetterebbe poi, a suo tempo, una azione altrettanto illuminata che efficace per paralizzare presso il Gabinetto di San Giacomo qualsiasi tentativo tendente ad osteggiare la risoluzione da noi adottata.

Il Comandante de Amezaga, incaricato di rimettere alla E. V. il presente dispaccio a cui vanno annesse due memorie da lui redatte relativamente ad Assab (1), che egli ha testé visitato, si reca a Londra allo scopo di fornirle a voce tutte quelle informazioni che Ella potrà desiderare intorno alla contemplata spedizione. Sarò poi sommamente grato a V. E. se per mezzo dello stesso Comandante Amezaga si compiacerà inviarmi un rapporto contenente gli apprezzamenti e giudizi che Ella porta, dal punto di vista delle nostre relazioni internazionali, sulle conseguenze della occupazione di cui si tratta.

(l) -Cfr. n. 207. (2) -Con t. dello stesso 20 settembre, ore 10,30. per. ore 12,30, conservato in Carte Cairoli (3) -Ed. in L'Italia in Africa, vol. cit. pp. 36-37, a firma Cairoli.
212

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 815. Roma, 20 settembre 1879.

Son ben grato a V. E. delle notizie fornite col Rapporto n. 1126 del 4 corrente (2) circa la attitudine assunta dal Governo austro-ungarico rispetto alle popolazioni della parte occidentale della penisola balcanica.

I due rapporti dei RR. Consoli a Janina e a Scutari Le furono comunicati appunto perché V. E. aveva parecchie volte espresso l'opinione che taluno dei nostri ufficiali consolari in quella penisola facesse prova di soverchio zelo nel segnalare la propaganda dell'Austria nelle stesse provincie. Ora le informazioni dei predetti R. Consoli trovandosi avvalorate da quanto V. E. riferisce nel citato rapporto, il Ministero, senza revocare quelle strette norme di circospezione che formano la base delle istruzioni ai nostri Agenti, massime nella penisola dei Balcani, s'asterrà dal richiamare l'attenzione dei medesimi, siccome aveva intenzione di fare credendo esagerate le loro esposizioni, sulla necessità di usare speciali cautele nel raccogliere i rumori posti in giro sulle mene dell'Austria, visto eh~ l'E. V. ne ammette l'esistenza.

213

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI

T. 1250. Vienna, 21 settembre 1879, ore 14,10 (per. ore 16,45).

Je me conformerai avec la mesure voulue aux instructions contenues dans le télégramme du président du Conseil, qui m'a été communiqué (3). Je crois

indlspensable que Sa Majesté soit mise au courant de tout cet incident pour qu'Elle puisse conformer son langage avec Haymerle aux vues de son Gouvernement, car je ne doute pas qu'il cherchera pour le moins à lui donner lecture de la lettre à Wrede (1). Il est donc évident pour moi qu'en cet état de choses toute démarche directe auprès de Haymerle par rapport à notre projet sur question grecque n'est plus possible, et que mème nous devons renoncer à toute initiative à ce sujet sous quelque forme que ce soit.

(l) -Cfr. n. 201 e il rapporto del 19 giugno, ed. in L'Italia in Africa, vol. clt., pp. 28-32. (2) -Cfr. n. 176. (3) -Cfr. n. 210.
214

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, E ALL'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI

T. 544. Roma, 21 settembre 1879, ore 22,45 (2).

Le comte Corti se dit en misure de confirmer que l'Angleterre et l'Autriche sont convenues de marcher d'accord dans l'affaire grecque. On est entendu entre autres choses de n'employer dans aucun cas la coercition envers la Sublime Porte. Cette entente n'irait pas encore toutefois jusqu'à un accord positif sur la ligne à soutenir; on veut attendre de voir le développement ultérieur des négociations directes pour se fixer là dessus.

Une pareille entente n'est certes pas de nature à promettre beaucoup de succès à l'exécution du protocole XIII exigée par la France. C'est pourquoi l'adhésion de celle-ci à notre projet aurait été fort utile.

(Solo per Parigi) Mais d'après le Comte de Robilant toute initiative mème indirecte de notre part serait fièrement repoussée par l'Autriche.

(Solo per Vienna) Mais dans la situation qui prévaut, je crois comme V. E. qu'une initiative de notre part mème partagée par la France serait dangereuse. Cependant cette question grecque qui est secondaire pour les autres puissances, met en jeu un intérèt italien bien important qu'il ne faut pas perdre de vue.

Le comte Corti annonce aussi (3) qu'on lui rapporte d'une source éminemment confidentielle que les autrichiens se trouveraient dans une mauvaise position dans la province de Novi Bazar. Ils auraient devant eux un faible corps de troupes turques, et derrière eux 10.000 hommes armés de la ligue albanaise ayant des intentions hostiles. On soupçonne les albanais d'agir d'accord avec le Gouvernement turc.

Par le moyen du chevalier Salvini qui part de Vérone le 26, j'adresserai à

V. E. une expédition confidentielle.

(l) -Il contenuto di questa prima parte del telegramma venne comunicato da Matfei a cr.:roli. (2) -A Vienna il telegramma fu inviato alle ore 13 del 22 settembre. (3) -T. 1252 del 21 settembre.
215

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI (l)

L. P.R. Roma, 21 settembre 1879.

L'antecedente mia lettera (2) le avrà spiegato l'arcano ed ora comprenderà come la comunicazione in iscritto che venne a leggcrmi il Signor Roquette da parte del Signor Waddington sugli affari di Grecia, sia stata consentanea si colle dichiarazioni fatte a V. E. dal primo Ministro della Repubblica Francese, ma ben diversa da quanto il Signor Gambetta credeva, dopo una conversazione che ho ragione di credere il Presidente dell'Assemblea ebbe in realtà, col precitato Ministro.

Il mio progetto era audace, lo confesso. Ma molte cose buone lo sono a questo mondo e massime in politica.

E poi mi serviva di incoraggiamento la favorevole accoglienza che vi fecero la E. V. ed il Signor Gambetta. Questi da quanto mi disse ripetutamente il Signor Ruiz, era proprio infervorato del successo della mia proposta.

Da ultimo il Generale Robilant, nel quale ho molta fiducia, e il cui apprezzamento era fra i più interessanti a conoscersi come V. E. ben comprende, era del pari favorevolissimo alla mia soluzione. Il solo recisamente contrario era il Generale Menabrea. Ma ciò si capisce. Caldissimo fautore del progetto Tornielli, che patrocinò presso gli uomini di Stato Inglesi, egli non poteva far buon viso al miu.

Così mi accinsi coraggiosamente all'opera, non dissimulandomi le difficoltà ma dicendomi: Audaces fortuna juvat! Ma oggi, lo confesso, mi sento oltremodo abbattuto. Scorgo un tal mal volere nel Ministero degli Esteri di Francia, che, qualora il Signor Gambetta riuscisse pur anche a far trionfare la nostra proposta, son certo che la esecuzione ne sarebbe sì fiacca che nuocerebbe al buon esito della impresa anzi che giovargli. E' impossibile di leggere, mi permetta la parola, maggiori corbellerie di quelle che il signor De Courcel ha spifferato a Marochetti e che questi ha riferito in un suo dispaccio (3). durante l'assenza di V. E. Raccomando particolarmente a V. E. il passo che Marochetti ha cura di accennare essere la testuale espressione delle idee di quel profondo diplomatico Francese e in cui dice: « J'aimerais mieux qu'il y en ait des luttes sanglantes! La situation serait mieux définie; il y aurait alors un état de choses plus tavorable! ».

Questo passo a mio avviso vale un Perù, e spero per l'Europa che il Signor De Courcel non venga alla somma del potere.

Ma lascio le celie, chè Le assicuro ho ben poca volontà di scherzare. Io non so veramente a qual partito appigliarmi. Ella troverà nella serie dei documenti riservatissimi di questa pratica, un dispaccio di Robilant, in cui è detto che se per poco si scorge la mano nostra in questo affare, l'Austria rifiuterebbe qualunque accordo. Or bene, io credo, che l'unico modo di far avaler la pilule all'Austria dato il caso che, secondo le idee di Gambetta, la Francia e l'Italia si presentassero unite all'Europa colla nuova soluzione del problema turco-ellenico, sarebbe

che il Governo Francese strenuamente e con calore difendesse tale soluzione, come cosa sua propria e come rimedio (siccome credo in verità esso sia) alla spinosa questione di Janina. Ma è egli possibile sperare tal cosa? Francamente non lo credo.

Dunque che fare?

Il Presidente del Consiglio sarà di ritorno da Belgirate alla fine del mese, ed egli deciderà. Ma fin d'ora debbo dire che io non so se, non astante il suo e mio filellenismo se nonostante i legami che lo vincolano al trattato di Berlino, cl potremo accingere «de gaieté de coeur 1> ad assecondare l'applicazione pura e semplice del protocollo XIII, senza una qualche speciale guarentigia per noi, dopo il modo in cui la questione albanese è stata messa sul tappeto, da un anno a questa parte.

L'agitazione epirota non fu creata da noi; però essa oggi esiste, e oltre al dovere che abbiamo di difendere colà gli interessi italiani, v'ha anche la necessità di difenderci dagli attacchi che su di noi farebbe piovere Depretis se non vl provvedessimo.

In simile stato di cose premetto che amerei avere anzitutto l'autorevole parere di V. E. Fatta questa dichiarazione, dirò che, secondo me, bisogna sentire ciò che Gambetta vuole, e quindi vedere ciò che realmente puote. Non sarà se non dopo che questi due punti saranno ben posti in sodo, che, a nostra volta, potremo prendere una risoluzione. A questo riguardo legga V. E. la mia ultima lettera al Generale Menabrea (1), che va unita alla serie da me oggi speditale.

Io in verità mi chieggo, se in un momento come questo, in cui l'aggruppamento eventuale delle potenze per un avvenire che è vagamente in prospettiva, ma di cui non si saprebbe ben precisare la scadenza e lo sviluppo, mi chieggo, dico, se non sarebbe molto preferibile per noi, di tenerci in un riserbo altrettanto corretto che assoluto, che ci lasci piena libertà di azione per il giorno, probabilmente non lontano, in cui, da più di un lato, ci potrebbero venire delle offerte.

Scusi Eccellentissimo Signor Generale la fretta colla quale ho dovuto scrivere questa lettera...

(l) -Da Carte Cialdini. (2) -Cfr. n. 208. (3) -Cfr. n. 171 .
216

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1255. Bucarest, 22 settembre 1879, ore 17,50 (per. ore 23,15).

Boerescu a essayé de faire comprendre au Parlement que le Gouvernement italien pourrait procéder à l'acte de reconnaissance si les Chambres de révision, réservant toute question d'application, se borneraient à remplacer l'art. 7 de la constitution par des dispositions reproduisant les principes sanctionnés par l'art. 44 du traité de Berlin. Cette solution n'a malheureusement rencontré aucune faveur dans le Parlement. Boerescu présentera demain un projet de loi qui ne s'éloigne par beaucoup du projet que V. E. m'a transmis par sa dépeche

n. 264 (2). Dans ce nouveau projet, les listes seraient déguisées sous la déno

mination de qualités. En attendant, la France, l'Allemagne et l'Angleterre ne se contenteraient plus de l'insertion pure et simple dans la constitution des principes sanctionnés par l'art. 44. Ces trois Cabinets exigeraient que simultanément à cette insertion les juifs, nés en Roumanie, fussent émancipés par catégories. La solution indiquée par ces trois Puissances, ainsi que celle indiquée par nous s'éloignent donc dans une mesure égale du projet que Boerescu va soumettre aux Chambres.

(l) -Non rinvenuto. (2) -Non pubblicato.
217

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI AL MINISTRO DESTINATO AD ATENE, CURTOPASSI (l)

L. P. Roma, 23 settembre 1879.

Vengo ora a sciogliere la promessa fatta, e a dirti definitivamente quale sarà il tuo linguaggio a Atene, ove sarai certo assalito di domande. Invece di darti istruzioni in via ufficiale. reputo miglior partito di comunicartele sotto forma di lettera privata. La lettura dell'incartamento riservato ti spiegherà per filo e per segno quale sarebbe la linea di condotta che noi avremmo voluto far adottare dalla Francia nella questione ellenica; e dall'ultimo rapporto del Generale Cialdini (2) in detto incartamento vedrai ciò che Waddington solo sarebbe disposto a fare, ma questo, nello stato delicato delle nostre relazioni coll'Austria, è del tutto impraticabile.

In tale situazione io avevo, come sai, pensato a fare delle aperture franche e leali ad Haymerle. Ricordi il telegramma che in senso sift'atto spedii al Conte di Robilant, il quale era per lunga esperienza poco proclive a entrare in quello ordine d'idee. Nel frattempo, però, sopravvenne un incidente che ignori. Wrede ebbe incarico di darmi lettura della famosa lettera di Andrassy sull'incidente del Colonnello Haymerle. Del resto tu eri qui quando il Conte di Robilant me l'annunciò. In quella lettera sotto il dolce non mancava l'agro. Si traeva novellamente in campo quanto aveva formato l'argomento della lettera a Wimpffen, anni sono. Si citò la promessa attribuita in quell'occasione al compianto Vittorio Emanuele, e si espresse infine la certezza che Sua Maestà il Re Umberto deve dividere le opinioni del suo augusto genitore.

Naturalmente mi rifiutai in modo categorico a ricevere copia di tal scritto. Ma il Presidente del Consiglio fu molto irritato di tutto questo. A mio avviso, forse più del necessario. Laonde invece di telegrafare al Conte di Robllant di ringraziare il Conte Andrassy per l'ammenda onorevole che egli spontaneamente faceva, in seguito alla villanata commessa nel lasciar stampare in una rivista officiosa un libello come le Italicae res, e di dire (siccome il Conte di Robilant consigliava) anche qualche parola cortese all'indirizzo dell'ex-Ambasciatore Haymerle, il quale afferma di voler serbare buone relazioni con noi, l'Onorevole Cairoli mi ordinò di autorizzare il nostro Ambasciatore a Vienna a restringersi nei limiti della più fredda cortesia, volendo noi bensì mantenere rapporti

corretti coll'Austria, ma nulla più. Nell'obbedire ho però raccomandato al Conte di Robilant la necessaria prudenza, appunto per non rompermi affatto le uova nel paniere, e !asciarmi ancora una porta aperta per quelle tali spiegazioni franche e leali che sai. Ma il Conte di Robilant, che sempre poca fede aveva prestato a questo sistema, ora lo sconsiglia completamente. Io non ho però perduto ogni speranza: al ritorno del Presidente da Belgirate, vedrò se, passato il primo momento d'ira per la comminazione Andrassy, non sarà possibile piegarlo a più miti propositi. Ma nel fondo ho ben poca fiducia di riuscire.

In queste condizioni, cosa faremo per la questione ellenica? Francamente non lo so, e preferisco lasciar interamente al Presidente del Consiglio la cura di sciogliere l'arduo problema. La mia opinione è che Cairoli sosterrà sempre il protocollo XIII, e farà bene. Ma capirai che, tra n·sostenerlo con l'ardore che si sarebbe spiegato quando si fosse sentito di aver davanti a sé una nazione come la Francia, impegnata a far trionfare una soluzione che provvedeva alla tutela di un vero interesse italiano, e il sostenerlo per puro e semplice «acquit de conscience », corre grande la differenza. Del resto, purtroppo pei poveri Greci, la loro causa parmi prendere una ben brutta piega. Dalle notizie che Corti manda da Costantinopoli, l'accordo tra l'Austria e l'Inghilterra su di ciò pare fuor di dubbio, ed è chiaro che questa intesa sarà tutta a sfavore dei Greci. Che mai potrà fare tutta sola la Francia, e mettiamoci pure anche l'Italia la quale però, se non si provvede in qualche modo a certe questioni, sarà pur sempre costretta a far le sue riserve?

Siccome però da cosa nasce sempre cosa, e che i negoziati a Parigi non sono ancor chiusi, che Gambetta è interessato a far valere la soluzione da noi caldeggiata, che Waddington pare in ogni caso convinto aver la condotta equivoca del Gabinetto Depretis -Tornielli risvegliato in Epiro un vero pericolo per noi, e che infine non reputo ancora del tutto impossibile un'amichevole spiegazione con l'Austria, così qualche adito a un fine che concilii le schiette simpatie dell'attuale Gabinetto per la Grecia cogli interessi dell'Italia, è tuttavia aperto, Ma quanto frale è la probabilità che così succeda!

Dopo questa breve, ma credo chiara esposizione, mi rimane a dirti quali dovranno essere Ie norme del tuo contegno a Atene. I principi generali delle opinioni dell'attuale Gabinetto intorno alla questione ellenica sono stati ampiamente svolti nel dispaccio rivolto dal Presidente del Consiglio al Generale Menabrea il 31 luglio scorso (1).

La presenza al potere dell'Onorevole Cairoli e del Conte Corti a Costantinopoli devono essere agli occhi dei Greci un'arra sicura che la nostra azione sarà sempre conforme a quella disinteressata e sincera amicizia che in modo unanime la nazione italiana prova per loro. Gli infelici Greci non han colpa se la soluzione da essi ambita, per malizia o cecità altrui, è diventata, o potrebbe diventare, in certe condizioni, pericolosa per l'Italia. Il tuo linguaggio dovrà dunque essere amichevole sempre, e dovrà essere tua cura di mantenere e accrescere la fiducia del Gabinetto di Atene nel Governo del Re, e di serbare alla nostra influenza costà il posto che le compete.

Sopra un punto, non dubito, verrai insistentemente interrogato. Vale a dire

sulle istruzioni che verranno date al Conte Corti, e perché desse non gli furono finora impartite. A domanda siffatta però non dovrai essere imbarazzato a rispondere. Anzitutto al Conte Corti venne comunicato in ispecial modo il dispaccio precitato del 31 luglio, il quale può essere tenuto come la profes· sione di fede del presente Ministero italiano nella vertenza ellenica. Edotto di ciò il Conte Corti, quale propugnatore dei diritti della Grecia al Congresso di Berlino, ha meno d'un altro bisogno di ricevere ulteriori indicazioni sulla linea di condotta, che è tracciata al R. Governo, dall'attitudine che ha serbato il Congresso medesimo. Ma oltre a queste ragioni, potrai addurre, che noi crediamo nell'interesse istesso della Grecia che l'istante d'inviare nuove e speciali istruzioni al nostro rappresentante a Costantinopoli verrà soltanto quando, esauriti i negoziati diversi, se non approdano ad alcun soddisfacente risultato, dovrà essere posta in campo la mediazione delle Potenze.

Dovrà allora per forza seguirne uno scambio d'idee e sarà a tale momento, in cui i varii Gabinetti dovranno accentuare il loro contegno, che il Governo del Re non mancherà di fare ciò che gli verrà dettato altrettanto dai suoi doveri che dalle circostanze. Mantenendoti su questo terreno non potrai che avere la approvazione del R. Ministero e dell'affezionatissimo tuo amico.

(l) -Da Carte Robllant. (2) -Cfr. n. 175.

(l) Cfr. n. 62.

218

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 425. Pietroburgo, 23 settembre 1879 (per. il 29).

Mi pregio di segnar ricevuta del dispaccio confidenziale di questa serie n. 438 del 2 settembre corrente (l), col quale l'E. V. m'informa di quanto Le scrisse il

R. Incaricato d'Affari in Atene intorno ai suggerimenti che Lord Dufferin avrebbe dato al Governo Inglese perché questi adottasse un'attitudine più benevola verso la Grecia rispetto alle pretese di quest'ultima Potenza sulla città di Janina. L'E. V. nel parteciparmi questa notizia mi chiede qualche schiarimento che valga a verificar la.

L'Ambasciatore di S. M. Britannica a Pietroburgo è ora in congedo, e mi riesce impossibile di avere da lui stesso una cognizione esatta ed autentica dei suggerimenti ch'egli sarebbe stato in caso di dare al proprio Governo su questo argomento.

Non posso affermare per conseguenza se questi suggerimenti furono realmente dati. Bensì posso presumere che il Conte di Beaconsfield, anche senza questi consigli, abbia potuto comprendere come ad un'epoca più o meno vicina, in presenza dello irremediabile e progressivo decadimento dell'elemento turco in Oriente, l'elemento ellenico può essere contrapposto, con qualche utilità al punto di vista del Governo Inglese, alla crescente e fatale espansione dell'elemento slavo, e che perciò si sia risolto a cooperare con maggiore efficacia all'aumento ed alla estensione della Grecia (2).

(l) -Cfr. n. 166, im-iato a Pictroburgo col n. 438. (2) -Questo rapporto fu comunicato a Menabrea con d. 729 tlel 13 ottobre.
219

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (l)

R. 1622. Terapia, 23 settembre 1879 (per. il 30).

L'ultimo mio rapporto sui negoziati turco-ellenici fu quello del 16 corrente

n. 1614 (2). Nessun progresso hanno essi fatto nell'intervallo. In seguito agli ordini ricevuti dal loro governo i plenipotenziari ellenici hanno deciso di respingere la dichiarazione proposta da Safvet pascià all'ultima conferenza e di metterne innanzi un'altra per la quale si farebbe semplicemente constar~ che i negoziati avranno ad avere per base la discussione del XIII protocollo del congresso di Berlino. L'ambasciatore di Francia ha comunicato questo progetto di dichiarazione in modo privato a Safvet pascià raccomandandogliene caldamente la accettazione. Sua Altezza non si mostrò tuttavia disposto ad aderirvi senza farvi alcune modificazioni. Ed i plenipotenziari ellenici dal loro canto insistono sopra la loro dichiarazione e lasciano intendere che della accettazione pura e semplice di essa fanno condizione sine qua non della continuazione dei negoziati diretti. E frattanto non è fissato il giorno della prossima riunione chè, siccome già ebbi l'onore di riferire all'E. V., i plenipotenziari ellenici si riservarono di fare conoscere alla Sublime Porta quando sarebbero preparati, né essi dimostrano alcuna premura in proposito. La ragione del presente indugio dal loro canto sarebbe l'aspettazione che altri rappresentanti delle potenze ricevano dai rispettivi governi l'istruzione di sostenere il controprogetto di dichiarazione ellenica. Né questi indugi tornano sgraditi alla Sublime Porta la quale li crede vantaggiosi ai suoi interessi. Ho l'onore di segnare ricevuta alla E. V. del dispaccio ministeriale delli 11 settembre relativo alle spiegazioni scambiate col Signor Boeresco (2).

220

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA

T. 550. Roma, 24 settembre 1879, ore 14.

Les informations que vous me donnez (3) sur la tournure peu satisfaisante que prend dans les chambres de révision la question israélite, reveillent en nous un sentiment pénible. Je ne puis pas vous cacher aussi qu'en suggérant de remplacer l'art. 7 de la constitution par des dispositions conformes aux principes sanctionnés par l'art. 44 du traité de Berlin, nous avions bien recommandé, dans l'intérét méme de la Roumani:e, de ne pas mettre en avant le nom du Gouvernement du Roi et d'agir camme si l'initiative d'une pareille solution, qui à nos yeux pourrait paraitre suffisante, était l'oeuvre du Cabinet de Bucarest.

Je regrette que cette recommandation n'ait pas été suivie.

(l) -Ed. in L V 27, ad eccezione del brano fra asterischi. (2) -Non pubbllcato. (3) -Cfr. n. 216.
221

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

T. 553. Roma, 24 settembre 1879, ore 18,25.

Chargé d'affaires d'Angleterre est venu me donner communication d'un nouveau projet de décret qui d'accord avec les Puissances intéressées serait publié par le Vice Roi d'Egypte pour régler le versement de l'emprunt Rothschild et m'a invité à déclarer si le Gouvernement italien y aurait donné son adhésion.

Mù. par le désir de mettre un terme aux difficultés qui jusqu'ici ont entravé la conclusion d'un accord sur une question si importante, j'ai signifié, après mure considération, au chargé d'affaires britannique l'acceptation de l'Italie en exprimant toutefois dans une communication par écrit que nous interprétions le texte de ce projet comme garantissant les droits légitimement acquis et que le résidu de l'emprunt sera exclusivement affecté au payement de la dette flottante. Le Cabinet de Vienne, d'aprés ce que m'a dit représentant autrichien, aurait aussi accepté e n termes analogues (l).

222

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AGLI AMBASCIATORI A LONDRA, MENABREA, A PIETROBURGO, NIGRA, A VIENNA, DI ROBILANT, E ALL'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI

T. 554. Roma, 24 settembre 1879, ore 23,45 (2).

Chargé d'affaires de France est venu me lire un télégramme circulaire dans lequel M. Waddington dit que les délibérations préliminaires entre les commissaires grecs et tures n'ayant abouti jusqu'à présent à aucune conclusion satisfaisante, il serait temps pour les Puissances de s'arreter sur un point tle départ à présenter à l'acceptation de la Porte.

Les commissaires grecs ont proposé de formuler comme il suit le résultat de ces délibérations préliminaires. «Le but des négociations actuelles étant de faciliter à la Grèce et à la Turquie une entente désirée par l'Europe à BerUn sur une rectification de frontière de stabilité et de sécurité réciproques, les deux parties sont d'accord pour accepter comme point de départ et comme base de discussion, le protocole XIII>>.

M. Waddington déclare que quoique ceci puisse étre très-avantageux pour la Turquie, Safvet pacha est peu disposé à l'accepter. En pareil état de choses

(!) Lo stesso telegramma venne trasmesso a Vienna il 26 settembre col n. 559. Al Cairo, venne trasmesso il 25 sottembre col n. 558 ad eccezione dell'ultima frase e con la seguente aggiuntu: «Vous etes donc autorisé à adhérer, au nom du Gouvernement du Rol au décret Khedivial aussitòt qu'il vous sera officiellement communiqué par le ministre des affaires étrangères, si toutefois ce décret est conforme au projet anglais. Je vous envoie copie de ce projet, ausst que de la réponse que nous avons faite au chargé d'affaires britannique ».

le Gouvernement français attache beaucoup de prix à faire recommander à Constantinople l'adoption de ce programme et s'adresse dans ce but aux Puissances signataires du traité de Berlin.

Veuillez me télégraphier quel accueil a été fait à cette démarche par le Cabinet auprès du quel vous-étes aocrédité 0).

(2) A Berlino il telegramma venne inviato alle 9,30 del 25 settembre.

223

L'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 2406. Berlino, 24 settembre 1879.

Stante la mancanza assoluta d'informazioni autorevoli sul convegno che aveva luogo in Vienna fra il Principe di Bismarck ed il Conte Andrassy, non era il caso di riferire a V. E. le molteplici congetture che si andavano facendo qui su tale argomento.

La stampa tedesca, come quella di Austria-Ungheria, le ha ormai esaurite, mostrandosi soltanto concorde nell'affermare l'importanza del fatto, e la guarentigia che l'accordo dei due Imperi offre contro lo svolgimento in Oriente di una politica russa che renderebbe illusorie le disposizioni del trattato di Berlino. Qui però, più che in Austria, s'insiste nel dire che sarebbe intempestivo e superfluo un trattato offensivo e difensivo scritto.

Dalle conversazioni che ebbi, rilevo il malcontento naturale e VlVlSSlmo della Russia, il plauso dell'Inghilterra disposta a seguire il Principe di Bismarck nella via che egli addita, ed una certa inquietudine che a Parigi o a Roma il Gabinetto di San Pietroburgo possa trovare ascolto per combinazioni che metterebbero a repentaglio la pace. Una tale situazione è certamente delicata per il Governo del Re, che verrà fatto segno di sospetti da coloro cui giova intorbidare le relazioni amichevoli con altri Stati, e sovrattutto con la Germania. Uno di questi giornali accennando alla situazione politica che si spiega in Europa, dopoché all'alleanza dei tre Imperi succede quella più intima fra due di essi, osservava che in siffatto nuovo aggruppamento di interessi non appariva chiaramente quale sarebbe per essere la posizione dell'Italia.

V. E. sa che il Gabinetto di Berlino non riconosce come suo organo ufficioso che il solo periodico settimanale la Provinzial Correspondenz. Mi affretto a trasmettere qui unito il numero che uscì oggi di siffatto foglio, un articolo del quale è dedicato alla visita del Principe di Bismarck a Vienna.

La Provinzial Correspondenz ne constata l'importanza e fa sue le spiegazioni fornite dai giornali di Vienna, riferendo ciò che scrisse la ufficiale Wiener Zeitung ed i commenti di altro organo autorevole di Vienna. Aggiunge soltanto per conto suo, «essere un fatto di alta importanza quello che questa volta, a differenza di quanto accadde in tutti gli altri casi consimili, l'Europa intiera sembra convinta dell'importanza pacifica e dell'efficacia dei negoziati».

La versione officiosa, la parola d'ordine, è qui di presentare il convegno di Vienna e l'alleanza dei due Imperi come una garanzia di pace, spogliata di qualunque carattere aggressivo verso le altre Potenze.

E' degno di nota che, in quanto fu finora pubblicato a tal riguardo, si ebbe cura di accennare sempre agli interessi comuni della Germania e dell'AustriaUngheria, alle simpatie dei due popoli, ma che si evitò con ogni cura di parlare delle relazioni fra Sovrani. E' sottinteso che l'amicizia personale dell'Imperatore Guglielmo e dello Czar devono rimanere inalterate e serene all'infuori ed al di sopra di ogni divergenza di interessi fra i Governi.

È mio debito di aggiungere che finora non ebbi l'occasione di raccogliere a questo Ministero degli Affari Esteri notizie od apprezzamenti sul convegno di Vienna. Il Segretario di Stato è tuttora a Potsdam ammalato, ed il Signor di Radowitz rimane parimenti invisibile da alcuni giorni, trattenuto in casa da una indisposizione.

Ritengo che fino al ritorno da Vienna del Principe di Bismarck si continuerà a serbare un assoluto silenzio. Sua Altezza sarebbe attesa qui posdomani.

(l) Per le risposte cfr. nn. 232, 238, 241 c 246.

224

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI (l)

L. P. Vienna 24 settembre 1879.

Se mi chiamerai birbante, traditore, se mi darai molti altri titoli ancora, avrai ragione, cioè viceversa avrai torto, poiché se le apparenze son contro di me in fondo non ho nessun torto. Ascoltami; cominciamo dall'affare Galvagna: fui preso all'impens::tta da tutta la sua famiglia che prese mia moglie per avvocato e ti do la mia parola d'onore che l'ho chiesto senza pensare che te lo levavo. Capisco la distrazione è così forte da parer incredibile, ma pur è così. Mi sono accorto del marrone quando già era irrimediabile. Son perdonato? Si lo spero. Ora parliamo del mio silenzio prolungato: questo è più grave, lì non c'è distrazione che tenga, quindi confesso sinceramente la mia colpa, peccavi. ma in fondo in faccia a tanta contrizione anche un sasso si commuoverebbe, quindi non dubito della tua indulgenza. A parziale mia scusa devo poi dirti che mentre ero in Italia mi riposai talmente che non toccai neppure una penna, ma giunto a Vienna trovai una massa tale di affari e così poche braccia per sbrigarli che dovetti mettermici io lavorando come un negro. Pensa che per quindici giorni non ebbi all'ambasciata che il solo Bisio.

Veniamo ora alle cose che ben vorresti sapere:

N. l «Italicae res :>, è questo un affare che mi ha dato non poco male e che non avrà buone conseguenze. Fu ritenuto generalmente fosse una pubblicazione ufficiosa, ed è proprio il caso di dire << se non è vero è ben trovato » poiché qui nelle... [par. ill.] molto troppo tardi l'autorizzazione di quella pub

blicazione trovarono prop1z1a occasione per farci una serie di paternali di un gusto dubbio che non porteranno buoni frutti, per cui anche qui è il caso di dire come a Venezia <<el taccon l'è pes del bus». La grande disgrazia si è che gli Austriaci non conoscono gli Italiani, e gli Italiani non conoscono gli Austriaci, e si che hanno avuto tempo di far reciproca conoscenza. Nell'articolo dell'Opinione c'è un fondo di vero ma avviluppato in molte castronerie; non ne so niente, ma temo sii Marco che aveva lasciato Vienna precisamente in quei giorni che ne abbia dato la tela. Per conto mio mi sono limitato subito sul primo momento a consigliare l'arti-colo dell'Italia Militare proprio tal quale fu redatto e ad insistere perché all'infuori di ciò si tacesse assolutamente. Fui ascoltato, fummo corretti, e spero che la tua approvazione ci sarà stata.

2. Affare della Grecia -progetto Maffei-De Gubernatis. Sì, approvai in massima a condizione che noi non prendessimo nessuna iniziativa. Ora mi si telegrafa che tu sei di avviso di aprirci al riguardo coll'Austria. Si a questi lumi di luna colla simpatia di cui godiamo ovunque in Europa ed in Austria in particolare ogni nostro aprimento è sommamente sconsigliabile. Anzi dopo un recente telegramma di Cairoli che cacciava le mani nel paniere a rischio di rompere tutte le uova, anzi fessandone qualcheduna, ho telegrafato a Maffei di rimangiarsi il suo progetto senza farne più altro uso. Ma vedrai che ciò non di meno una qualche frittata la faremo con quella storia della Grecia. Però frittata più, frittata meno, poco monta. Ciò che mi inquieta si è i nostri affari all'interno che van proprio poco bene. Durante il mio soggiorno in Italia fui due volte a Roma, e la seconda volta devo dire che ho cercato indarno il Governo, i Governanti non mancano, ma il concetto direttivo fa completamente difetto. Chi mi ha edificato, è il Re pel suo sapere, retto giudizio, coscienzioso adempimento dei suoi doveri etc. etc... ma che vuoi, ciò non basta da noi.

3) Haymerle successore ài Andrassy. Proprio così. A dir il vero non crederei ad una sua lunga permanenza al Ball-Platz, ma in Austria le cose succedono sempre diversamente da come si aspettano. Per intanto però continuerà la politica del suo predecessore, che dalle alture di Buda veglierà su di lui. Prima di assumere le sue nuove funzioni Haymerle si recherà direttamente a Monza con la moglie per prendere congedo dalle Loro Maestà; egli spera anche di trovare Cairoli e Belgirate od a Pavia. Suppongo che non gli dirà l'ultima parola e neppure la prima che avrà intesa qui da Bismarck.

4) Bismarck a Vienna. Egli è nelle nostre mura, cioè per essere esatto dove esisteranno le mura, poiché abita all'Hotel Imperia!. Per me lì sta tutto il nodo della situazione. L'alleanza dell'Austria colla Germania, assicura a quella Salonicco e la protegge contro la Russia ma dà alla seconda quella libertà di azione, pericolosa assai per la pace del mondo quando chi é chiamato ad usufruirne si chiama Bismarck. L'Austria andrà a Salonicco, ma non sarà più l'Austria dei giorni nostri, meglio o peggio per essa è ciò che si vedrà in seguito.

5) Zichy. Tieni per fermo che i suoi giorni a Costantinopoli son contati e ciò malgrado sia Ungherese. Se saprò qualche cosa di positivo a suo riguardo te lo scriverò.

M'accorgo che al modo col quale ho lasciato andare la mia penna, questa lettera non è più affidabile alla posta, converrà dunque che per partire aspetti un corriere inglese.

Tornielli mi ha promesso che non mi darebbe fastidi a Belgrado. Speriamo tenga parola. ad ogni modo non capirò mai come si sii accontentato di quel posto in aspettativa di quello di Bucarest. Capisco benissimo però perché i suoi desideri tosto espressi siano stati assecondati da Maffei.

Abbiamo qui Bismarck e tanto Lui come gli Austriaci si studiano di dare la maggiore importanza possibile alla sua presenza in questa Capitale. Del resto è indubbiamente un fatto grosso, c'è un accordo fra i due Imperi, tale da costringere l'Europa a prenderlo in seria considerazione.

Si parla molto di pace e vorrei cosi fosse, ma Bismarck non è solito stringere le sue alleanze in vista della pace, prevedo dunque poco di buono da tutto ciò. Intanto sarebbe tempo che da noi si facesse finalmente giudizio sul serio. M'accorgo che ho avuto una distrazione riparlandoti di Bismarck, ciò fu causato dalla circostanza che questa lettera fu scritta in due giorni.

(l) Da Carte RolJilant.

225

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1265. Bucarest, 25 settembre 1879, ore 1 (per. ore 13,15).

La Chambre des députés a rejeté hier au soir la proposition d'une révision de la constitution, ainsi que le projet de la majorité des délégués relatif à la révision de l'art. 7. Boerescu a soumis aujourd'hui projet ministériel qui accorde naturalisation par loi individuelle aux ètrangers de toutes religions et à ceux qui, sans etre citoyens, sont sujets roumains. Les individus, nés et élevés en Roumanie jusqu'à la majorité, sans avoir joui de protection étrangère, seront de droit dispensés du stage, après que Chambres auront admis leurs demandes de naturalisation; ceux qui ne sont pas citoyens roumains ne pourront, à aucun titre, acquérir la propriété rurale. Sont déclarés citoyens pour cette seule, unique fois les sujets roumains de toutes religions qui se sont assimilés à la nation et dont les noms et qualités sont votés simultanément avec cette loi. Le nombre en est de 1200. Ceux d'entre eux qui n'auront pas réclamé dans un an le diplòme d'indigénat perdront les droits qui leur sont conférés.

226

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1271. Bucarest, 25 settembre 1879, ore 16,20 (per. ore 20,50).

Je ne suis nullement surpris que malgré vos recommandations, Boerescu ait communiqué aux Chambres, comme venant du Gouvernement du Roi, le projet de remplacer l'art. VII de la constitution par des dispositions confarmes aux principes sanctionnés par l'art. 44 du traité de Berlin. Parlant d'une manière générale de l'interprétation donnée par les diverses Puissances, Boerescu a mème relevé dans la séance publique, que le Gouvernement du Roi a une opinion isolée et qu'il interprète difiéremment le traité. Boerescu a ajouté qu'il exposera la solution italienne lorsqu'il parlera sur le projet de loi qu'il a présenté hier. Ayant référé les opinions des différents Cabinets, il pouvait difficilement se dispenser de référer en mème temps celle de l'Italie. Cette opinion n'avait du reste aucune chance d'ètre admise par le Parlement, surtout venant du Cabinet de Bucarest. Dans cet état de choses, je prie V. E. de vouloir bien me télégraphicr si je dois confidentiellement communiquer à Boerescu les regrets que V. E. m'a exprimés dans le télégramme d'hier (l).

227

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT (2)

L. P. Roma, 25 settembre 1879.

Ricevi anzitutto mie più sentite grazie per la buona lettera che mi scrivesti. E ti ringrazio pure per tutte le prove di stima e di deferenza che, per sentimento di vecchia amicizia, tu mi dimostri in ogni occasione. Devi esserti accorto, spero, ch'io ne faccio altrettanto per te; ma in me oltre ad un antico vincolo d'affetto, havvi come base del mio contegno verso di te, il profondo convincimento dei meriti tuoi.

Ma entrerò subito a trattare di affari, perché il tempo che ho davanti a me per iscriverti è breve, nonostante le molte cose che avrei a dirti. Francamente io. deploro che non si sia profittato della opportunità offerta dalla specie di ammenda onorevole fatta adesso dal Conte Andrassy, per mettere le nostre relazioni coll'Austria sopra un piede possibile. Tu dirai che la questione greca è la mia marotte, e che costà ci si pensa né punto né poco, e lo credo. Però per noi essa possiede una somma importanza per le ragioni che sai, e io avrei annesso un pregio grandissimo ad avere o direttamente, o meglio per mezzo tuo, una franca spiegazione con Haymerle. Anzi dirotti che non ho perduto totalmente ogni speranza che ciò avvenga. Se il Presidente del Consiglio fosse stato qui quando la comunicazione Wrede mi fu fatta, avrei saputo, credo, neutralizzare alquanto la cattiva impressione ch'essa su di lui produsse. Però io son convinto che tu avrai nei tuoi discorsi con Andrassy e Haymerle saputo regolarti in modo da salvare e capra e cavoli. Leggi bene il dispaccio ultimo di Cialdini (3) dell'incartamento speciale riservatissimo, e vedrai che in esso vi è il germe di qualche cosa. Deggio confidarti che Gambetta mandò già a bella posta un suo fidato amico per trattare sul modo di applicazione della mia proposta, che egli caldeggia vivamente. Solo si vorrebbe che la iniziativa venisse presa dalla Francia e dall'Italia insieme; da

prima presso la Gran Bretagna, che si lusingherebbe di attirare tosto. Poi presso la Germania, quindi presso Austria e Russia. Dal citato rapporto di Cialdini vedrai che Waddington è ben lungi da ciò. Però Gambetta ci tiene, e rinnoverà gli attacchi, servendosi di ogni specie di pressioni. Potrebbe dunque darsi che si finisca anche col riuscire a condurre Waddington alle nostre idee. Dico nostre, perché non ti celerò che Gambetta stesso non ammettendo che dovesse la Francia sola assumere la iniziativa, noi avevamo finito per accogliere il divisamento di prenderla insieme, e presentarci uniti all'Europa. Anche sulla questione delicata di creare una autonomia Albanese noi eravamo disposti a far delle concessioni. Nella memoria da noi presentata al Governo Francese e di cui Curtopassi ti dié copia, dovendo propor qualche cosa di concreto, abbiamo dovuto andare fino al fondo del problema; ma nostra intenzione era, mercè un sistema di eliminazione, di addivenire ad una formola pratica e accettabile per tutti, senza uscire dai limiti del trattato di Berlino. Questo pensiero è stato svolto nella mia più recente lettera a Menabrea, (l) annessa eziando all'incartamento riservato.

Io vorrei dunque che tu esaminassi ponderatamente la eventualita suddetta di una iniziativa presa congiuntamente dalla Francia e da noi, e che, secondo le idee di Gambetta, dovrebbe infallibilmente riuscire a incontrare il favore dei Gabinetti di Londra e di Berlino, cui sarebbe sottomessa prima che agl'altri. In tale ipotesi, amerei sapere da te quale probabilità di successo un simile passo avrebbe in Austria. È evidente che non potendo far adottare a Waddington questo modus procedendi, sarebbe vano pensare ad altro. Poiché, se già è dubbio, purtroppo molto dubbio, che la proposta, così travestita, avrebbe molta verosimiglianza di essere bene accetta, figuriamoci se fossimo noi soli ad alzare la voce, come vorrebbe Waddington! Piuttosto allora sarebbe preferibile una spiegazione leale con Haymerle, non ostante gl'ostacoli.

Eccoti caro amico in quale alternativa la vertenza Greca ci pone. E d'altra parte sarà ben difficile, parmi, che un gabinetto italiano, qualunque esso sia, dopo il modo in cui la questione è stata pregiudicata. possa accingersi a dare la sua partecipazione allo scioglimento dello spinosissimo problema epirota o albanese, si chiami come si vuole, senza fare qualche riserva. Questa, ai miei occhi, è una necessità ineluttabile, massime poi quando si tratta di un gabinetto presieduto dall'On. Cairoli, il quale ha un impegno d'onore a sostenere l'art. XIII del Trattato di Berlino.

Rifletti a queste cose, e dimmi poi l'assennato tuo parere.

La situazione che da gran tempo si prepara in Europa, e che ora la visita di Bismarck a Vienna ha rivelato come un fatto compiuto, è gravissima. Per noi, soprattutto, che siam sì poco al caso di far fronte alle terribili esigenze che code3to stato di cose può generare, in un periodo neppur poi tanto lontano. Io, è inutile che te lo ripeta, abbondo completamente nel senso con tanta lucidezza esposto nei tuoi rapporti, sempre sì mirabili per spirito pratico e giustezza di vedute. Tanto che sarò alla Consulta, non dubito che tutto ciò che potrò fare per che venga mantenuta coll'Austria una attitudine altrettanto corretta che dignitosa, non verrà da me trascurato. Ma quanto tempo rimarrò

al potere, o che farà chi verrà dopo àl me, sono incognite che non mi proverò a indovinare.

Grazie a te la nostra condotta durante l'incidente Haymerle fu bene ispirata e, parmi, quale non si poteva desiderar di meglio. Fra le cose che oggi ti mando havvi anche la lettera che scrissi a Cairoli appena si ebbe notizia in Roma della pubblicazione Haymerliana (1). Spero di aver reso il riflesso delle tue idee.

Ti invio pure le note che scrissi pei sconfinamenti, pel fatto di Udine, e vedrai da ciò che la mia azione è sempn~ stata vigile ed efficace.

Ti acchiudo altresi stralci di giornali, in ispecie per ciò che riguarda le relazioni tra l'Austria e 11 Montenegro. In generale puoi star certo che tutto ciò che concerne l'attitudine del Governo Austro-Ungarico nella penisola Balcanica mi interessa in sommo grado. Se per caso non ricevi il Diritto, ti mando un articolo da esso pubblicato sulla nota del Fremdenblatt articolo che fece alquanto arricciare il naso dell'onorevole nostro Presidente.

Per esaurire il capitolo dei giornali ti spedisco l'Opinione di ieri, non sapendo se vi sei abbonato, e vorrei che leggessi l'articolo sul viaggio di Bismarck. Mi pare molto ben fatto. Non ti ho detto nulla ancora sulla questione Rumena. De Launay è sempre avverso a qualunque mitigazione del nostro programma, e purtroppo le cose a Bucarest prendono pessima piega. Io non mi stancherò, ad ogni modo, di sostenere che bisogna finirla e trovar modo di mandare colà Tornielli il più presto possibile. A quest'ultimo abbiamo raccomandato di tenere a Belgrado il più prudente contegno! Naturalmente non visiterà Strossmayer. Credi tu, siccome qualcheduno al Ministero della Guerra suggedsce, che sarebbe il caso, adesso che l'opuscolo Haymerle ha messo fin troppo in evidenza la presenza di un addetto militare Austriaco in Italia, di destinarne uno noi a Vienna? A te il decidere.

Prendi un po' di pazienza per Cardon. Appena avremo un miglior addetto sotto la mano te lo manderemo.

Mi par buona l'idea di Baccarini, di cui trasmetto lettera, d'andare per la inaugurazione della ferrovia Pontebbana. Ciò potrebbe servire anche a far nascere una qualche apparenza di buoni rapporti che eserciterebbe quindi anche influenza sulle relazioni politiche. Per poco che tu creda fattibile lo avere un'amichevole spiegazione con Haymerle circa quel benedetto affare dell'Albania, a patto che da qui si faccia a nostra volta qualche dichiarazione che valga a rabbonir Vienna, io mi posso quasi (bada che dico solo quasi!) compromettere a riuscirvi. Starò dunque a vedere se mi suggerisci qualche abile temperamento.

Ma addio. È tardi e deggio finire questa lunga lettera.

P. S. Ti prego di tenere interamente per te la mia lettera a Curtopassi (2). Non so resistere alla tentazione di spedirti un magnifico articolo dei Débats

del 20, pel caso che avesse sfuggito la tua attenzione. Non badare alla forma di questa lettera. Ma l'ho scritta proprio a vapore.

!6 - Documenti diplomatici -Serie II -Vol. XII

(l) -Cfr. n. 220. Pe;· la risposta di Cairoli cfr. n. 231. (2) -Da Carte Robilant. (3) -Cfr. n. 175.

(l) Non rinvenuta.

(l) -Cfr. n. 141. (2) -Cfr. n. 217.
228

L'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 2407. Berlino, 25 settembre 1879.

La Norddeutsche Allgemeine Zeitung pubblica a capo del numero di stamane un articolo sul convegno di Vienna che riveste il carattere evidente di un comunicato omcioso. Mi fo perciò un dovere di trasmetterne immediatamente la traduzione qui compiegata.

La Norddeutsche Allgemeine Zeitung parla del viaggio del Cancelliere dell'Impero in modo assai meno enfatico delle sue consorelle omciose di Vienna, e, rallegrandosi del risultamento ottenuto in tale incontro, spiega come il motivo essenziale che condusse il Principe di Bismarck nella capitale austriaca, fu quello di accertarsi direttamente che la dimissione del Conte Andrassy e la scelta del suo successore non avrebbero alterato le relazioni amichevoli fra i due Imperi, le quali costituiscono una delle basi della politica tedesca.

Considerato sotto un tale aspetto, il convegno di Vienna è lungi dal presentare quell'apparenza quasi provocante che gli si volle attribuire da molti. La stampa inglese specialmente, non so con quale scopo, pare che ii studii di ramgurarlo come un quos ego diretto all'Italia non meno che alla Russia, mentre rilascia un certificato di buona condotta avvenire al Governo Francese.

In appoggio di quanto scrive la Norddeutsche Allgemeine Zeitung non è fuor di luogo di ricordare quale fu a Berlino l'impressione prodotta, nei primi giorni dello scorso mese, dalla notizia delle dimissioni del Conte Andrassy. Siffatta impressione fu dapprima quella di una viva inquietudine. Si sperava che sarebbe smentito, in caso diverso un tal fatto avrebbe facilmente conseguenze rincrescevoli per la politica estera: non si esitava ad aggiungere che l'Italia non poteva che condividere con la Germania un tale apprezzamento. Una settimana dopo, e forse in seguito a spiegazioni ricevute da Vienna, le apprensioni di questo Gabinetto non erano più così vive. Il Signor di Radowitz non dubitava che il successore del Conte Andrassy non sarebbe scelto fra gli avversarii della Germania e dell'Italia; però non si mostrava ancora completamente rassicurato (V. rapporti N. 2382 e 2384 S.P. di S. E. il Conte de Launay) (1).

Questi fatti vengono in conferma delle spiegazioni date oggi dalla Norddeutsche Allgemeine Zeitung circa il convegno di Vienna.

ALLEGATO

NORDDEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG

n. 407, del 25 settembre 1879

(TRADUZIONE)

Era da prevedere che con l'arrivo del Principe di Bismarck a Vienna si sarebbero connesse congetture d'ogni genere, e che in tale incontro la spiegazione più diretta di una siffatta visita non sarebbe stata precisamente quella che i pubblici fogli avrebbero

rilevata. Le relazioni politiche della Germania con l'Austria-Ungheria costituiscono per la politicatedesca una base che andò crescendo con ciascuno degli ultimi anni. Per il Cancelliere dell'Impero Tedesc• doveva quindi essere un bisogno indeclinabile, quello di avere in ogni tempo la certezza della durevole sicurtà dei rapporti amichevoli esistenti con l'Austria. Coloro che si fanno di ciò un concetto chiaro, comprenderanno pure quale impressione dovette produrre sul Cancelliere dell'Impero Tedesco la notizia del ritiro del Conte Andrassy. La quistione delle cagioni e delle conseguenze di un simile ritiro, era così decisiva per chi regge sotto la sua responsabilità la politica tedesca, che egli non si accontentò a tal riguardo di notizie scritte, ma volle invece andare a mettersi in relazioni dirette con il Collega che si ritirava e con il successore del medesimo, e si studiò specialmente di procacciarsi presso la più alta e suprema autorità dello Stato quella certezza, della quale egli crede di abbisognare verso il suo proprio Sovrano e verso l'Impero Tedesco.

Noi siamo certi che lo scambio di idee il quale ebbe luogo in questa circostanza ha arrecato ad entrambe le Parti la più completa soddisfazione, e dobbiamo credere che la concordanza della politica pacifica dei due Imperi ed il reciproco apprezzamento favorevole dei loro interessi economici, hanno ricevuto mediante i recenti colloquii dei loro Ministri dirigenti quella guarentigia, che è atta ad assicurare una vicendevole fiducia e simpatia (1).

(1) Cfr. nn. 103 e 124.

229

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1135. Vienna, 25 settembre 1879 (per. il 29).

S. A. il principe Bismarck giungeva a Vienna il 21 sera, il conte Andrassy, l'ambasciatore germanico ed il personale dell'ambasciata si trovavano alla stazione a riceverJ.o unitamente ad un capitano della Cancelleria militare dell'Imperatore, destinato quale addetto alla sua persona. Sua Altezza recavasi in una carrozza di Corte all'albergo dove aveva precedentemente fissato il suo alloggio, declinando l'offerta fattagli di un quartiere al Palazzo Imperiale, la sua famiglia ed il seguito prendevano posto in altri equipaggi Imperiali. Il giorno successivo il Cancelliere era ricevuto in lunga udienza da S. M. l'Imperatore, che poco dopo restituivagli la visita all'albergo (come riferisce il giornale ufficiale), e vi era ricevuto anche dalla Principessa Bismarck. Il principe si arrestò a Vienna fino a ieri sera, cioè tre giorni pieni, impiegati si può dire in quasi continue conferenze col conte Andrassy e col barone Haymerle. Egli s'abboccò poi anche coi Presidenti dei due ministeri conte Taaffe e Signor Tisza.

Durante quel breve soggiorno Sua Altezza fu fatto segno non solo alle maggiori cortesie per parte di S. M. l'Imperatore e del suo Governo, ma anche

--"(f)con r. 2409 del 26 settembre Tosi comunicò: «Nella visita che feci oggi al Signor di Radowitz, non potendo sin d'ora entrare in discorso con lui nemmeno alla lontana sull'argomentodel convegno di Vienna, approfittai tuttavia della occasione per accennare al contegno di questa stampa ufficiosa, il quale contrastava con le interpretazioni, che i giornali di altri paesi avevano dato agli intendimenti del Cancelliere Imperiale, rappresentandoli sotto un aspetto comminatorio per talune Potenze.

n Signor di Radowitz protestò altamente contro si!fatti commenti. Mi chiese se avessi osservato l'articolo pubblicato ieri (v. rapp. politico n. 2407) dalla Norddeutsche AZ!gemeine Zeitung su tale argomento, e mi raccomandò di attenermi alla versione data da quel giornale circa 11 viaggio a Vienna del Principe di Bismarck ».

cortesemente alle dimostrazioni di pubblica considerazione per parte della folla, che in modo proprio eccezionale per Vienna, s'accalcava ovunque egli trovavasi. Nel giornalismo poi, ben si può dire che non vi fu discordanza di sorta, nel magnificare le conseguenze di quella visita, cioè l'intimissimo accordo fra la Germania e l'Austria-Ungheria.

Il sapere con una certa precisione se qualche cosa di ben concreto intorno alle quistioni d'interesse generale Europeo venne stipulato in questa circostanza, sarebbe quasi impossibile in oggi, e forse i fatti solo porteranno qualche luce in proposito collo svolgersi degli avvenimenti. Pel momento conviene di necessità limitarsi a prender nota delle poche dichiarazioni u!Iiciali al riguardo che sono si può dire di pubblica ragione, e basarvi sopra le possibili conghietture.

Il Principe Reuss parlando meco della visita del Cancelliere, mi dava ragione di quel fatto press'a poco nei termini seguenti:

«Allorché due Paesi sono legati come la Germania e l'Austria da relazioni si intime, che non potrebbero esserlo maggiormente, il cambiamento del primo Ministro presso una delle due parti non può mai essere un affare di poca importanza, ecco perché il Principe di Bismarck volle venire a Vienna, onde assicurarsi de visu della situazione, parlare con S. M. l'Imperatore, e constatare colla personale conoscenza del Barone Haymerle, se effettivamente egli può continuare a contare sull'Impero Austro-Ungarico, come ebbe a farlo fino ad ora».

Analoghe spiegazioni il Principe di Bismarck ebbe a darle all'Ambasciatore Francese, insistendo marcatamente sul fatto che i Ministri cambiano ma che il Sovrano rimane, e che quindi egli teneva ad abboccarsi direttamente coll'Imperatore. Cogliendo poi la circostanza di questa sua conversazione col Signor Teisserenc de Bort, davagli le più precise assicuranze che la stretta intimità di rapporti fra la Germania e l'Austria-Ungheria, di cui la sua presenza a Vienna era il suggello, non poteva in maniera alcuna essere considerata siccome minacciosa per la Francia, colla quale l'Impero Germanico travasi, ed intende mantenersi in cordialissime pacifiche relazioni. Nello svolgere questi intendimenti pacifici del Governo Tedesco, il Principe non tralasciava di fare un indiretto meno benevolo accenno alla Russia, cosa questa non senza importanza in quella conversazione, poiché, a mio avviso, significava, «pacifiche relazioni con voi, si, ma fino a quando non darete retta alle moine che la Russia vi sta facendo per aizzarvi contro di noi »; in questo senso ho poi anche ragione di ritenere, la cosa sia stata intesa dall'Ambasciatore Francese.

Dell'Italia non mi risulta fino ad ora in maniera alcuna, si sia parlato in questa occasione; i giornali stessi non ebbero a fare in questi giorni neppure allusioni di sorta al nostro Paese, fummo passati interamente sotto silenzio, e francamente nelle condizioni attuali è pel meglio così.

Conseguenza diretta e palese della visita di Bismarck a Vienna, si è l'annunzio dato dai giornali u!Iiciosi della prossima ripresa dei negoziati per la conclusione di un Trattato di Commercio fra i due Imperi preceduti da accordi, che lasciano sperare un buon risultato, i due Governi essendosi assicurati del loro fermo proposito di tener preciso reciproco conto degli interessi economici dei due Stati.

Non saprei poi chiudere il presente rapporto, senza sottoporre all'E. V. la mia impressione sommaria sulla visita a Vienna del Cancelliere Germanico, che in qualsiasi modo la si voglia spiegare, dovrassi pur sempre considerare come un fatto d'altissimo momento nell'attuale situazione dell'Europa.

Anzi tutto ammetto come esatta la spiegazione datami dall'Ambasciatore Germanico, ma questo non contempla se non il punto di partenza degli intendimenti del Cancelliere. Posta da lui in sodo la quistione della conservazione, malgrado il ritiro del Conte Andrassy, ed i cambiamenti avvenuti nella politica interna dell'Austria-Ungheria, delle intime relazioni coll'Impero AustroUngarico, egli intese evidentemente affermare pubblicamente colla sua presenza a Vienna, e coi negoziati ivi condottivi con manifesta ostentazione, la solidarietà degli interessi dei due Stati, il loro proposito di tutelarsi in comune. Non credo abbia tentato di indurre l'Austria ad associarsi ad un'eventuale azione aggressiva contro la Francia, poiché sapeva che non vi si sarebbe lasciata trascinare, ma non può aver mancato di persuadere l'Imperatore ed il suo Governo, essere interesse supremo dell'Impero, il collegarsi strettamente alla Germania, per impedire che in qualsiasi circostanza la Russia possa per avventura dar la mano alla Francia ed anche all'Italia per riprendere l'azione della sua politica Panslavistica interrotta dal Trattato di Berlino. Con precisione non mi risulta ciò sia stato detto in modo da potersi con sicurezza registrare; ma certo si è per me essere quella l'idea principalissima che si volle far emergere da questo convegno. Ad ogni modo certo si è in oggi, che per un tempo più o meno lungo, a seconda delle circostanze generali, o della maggiore o minore durata della vita degli uomini che .reggono i destini dei tre Imperi, l'Europa dovrà contare su quest'alleanza della Germania coll'Austria: che se non è scritta, non è perciò meno reale ed efficace.

L'Italia poi in particolare, non dovrà mai perdere di vista quel fatto, ed evitare in tal maniera con un'attitudine sommamente corretta sempre, ed anche molto riservata, ch'esso possa mai tornargli di danno.

230

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A TUNISI, MACCIO', AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 112. Tunisi, 25 settembre 1879 (per. il 30).

L'andamento delle cose nella Reggenza è per me sogg.etto di preoccupazione. Ogni occhio meno chiaroveggente scorge che da parte della Francia si fa un lavoro attivissimo e continuo per dare agli interessi oramai tanto considerevoli che vi ha, una sempre maggiore importanza. Io credo di non ingannarmi pensando che il governo di Parigi favorisce potentemente questo movimento, il quale si iniziò colla garanzia concessa ai capitali necessari alla costruzione della ferrovia. La Società che la intraprese affretta da un Iato l'agognata congiunzione con l'altra di Bona Guelma, e nello stesso tempo acqui

sta estesi possessi lungo la sua linea, avendo in mira Biserta come scalo a

cui dovrà metter capo uno. dei tronchi che sono in progetto.

Una banca francese, come l'E. V. non lo ignora, funziona pure da vari mesi in Tunisi; ora il Governo della Repubblica, del cui favore il clero non si credeva per un momento sicuro, ha concesso a Monsignor Lavigerie, Vescovo di Algeri, di edificare nella proprietà dello Stato situata presso Cartagine, ove esiste la cappella eretta in memoria della morte di San Luigi, una spaziosa Chiesa ed un Collegio maschile. La S. Sede vi ha dato la sua sanzione in quanto poteva esser necessaria per la dipendenza dell'Istituto dal Vicariato Apostolico della Tunisia e così i relativi lavori sono stati incominciati colla più grande alacrità.

Erasi saputo che più volte delle proposte vennero fatte per l'acquisto della ferrovia da Tunisi alla Goletta appartenente ad una Società inglese. Da quando l'idea di creare un po.rto a Cartagine od alla Goletta stessa venne espressa dai Francesi nel modo il più esplicito, i negoziati per la ferrovia furono nuovamente ripresi. Attualmente sembra che si cerchi ad ogni modo di venire ad una conclusione e quando i danari abbondano, il porsi d'accordo non è ditllcile. Se anche questo affare venisse concluso, mi sembra che la Francia avrebbe oramai tanto in mano, da non temere alcuna concorrenza, né sul campo economico, né su quello politico.

Destinato a coprire l'importante posto di agente di Sua Maestà in questa contrada ed a promuovervi i nostri interessi, io non mi feci fin da principio nessuna illusione, e ritenni indispensabile al mantenimento della posizione cui anche l'Italia ha diritto, di lottare colle stesse armi della Francia, vale a dire colla creazione di industrie e di intraprese non meno importanti di quelle che essa favorisce. Nel mio rapporto del 18 marzo ultimo n. 36 (l) ne accennai non poche, incominciando dal segnalare la utilità di stabilire una linea telegrafica sottomarina fra i R.R. Stati e Ja Reggenza, e di render possibile con la garanzia degli interessi del capitale occorrente, l'acquisto della strada ferrata della Goletta. Ora vedo la necessità di ritornare sull'argomento onde in ogni modo si procuri di farla nostra, e si incoraggi la creazione di un Istituto di credito come centro di affari e base di ulteriori combinazioni.

La prima e sola intrapresa italiana che cerca di sorgere ma che trovasi ancora nei suoi primordi, è quella della Miniera di Gebel Arsas acquistata dalla Società Metallurgica Sarda. Anche su di essa conviene, a mio avviso, che 11 Governo del Re diriga la propria attenzione. Entrata in una fase di legale esistenza dopo aver regolarizzato la sua posizione verso il governo Tunisino ed aver ottenuto di poter variare secondo il giudizio del Signor Ingegnere Asproni il punto di partenza e la direzione delle gallerie, sarebbe necessario che gl'incominciati lavori fossero spinti energicamente avanti, e ricevessero tutto lo sviluppo di cui sono suscettibili. L'intrapresa acquisterebbe cosi una importanza che ancora non ha potuto avere, e creerebbe un centro di attività nazionale utilissimo, giacché mi risulta che le scorie raccolte e già utilizzate dettero in Italia ottimi risultati, ed ove se ne traesse profitto sul luogo col compiere sollecitamente la fonderia in costruzione ne offrirebbero dei mag

glori, intanto che coll'aver condotto più innanzi le gallede si avvicina il mo· mento di attaccare i filoni metalliferi oramai poco distanti.

La Società Mineraria fa da qualche tempo lodevoli sforzi per giungere alla meta; ma in un momento in cui il conseguirla sollecitamente ha una alta importanza, scorgo necessario che il R. Governo si adopri pure presso di quella onde spieghi la maggiore attività, la incoraggi e se occorre la sostenga, onde essa nel cercare l'interesse proprio non perda il frutto dei gravi sacrifici fatti per acquistar la miniera, e serva nello stesso tempo ad uno scopo politico. Io non vedo come ci possiamo lusingare di toglierei in altro modo da una situazione che nostro malgrado si aggrava ogni giorno nella Reggenza.

Se la Francia mette le proprie finanze al servizio dei suoi fini, il fare assegnamento soltanto sulla concorrenza che possono da parte nostra farle i privati, sarebbe inutile poiché gl'industriali non sacrificano i loro capitali !addove le condizioni della lotta sono così sfavorevoli.

Rimane dunque al governo del Re di decidere se non gli convenga di favorire con aiuti pecuniari le industrie già esistenti come quella della Miniera di Gebel Arsas, e le altre da crearsi, quale l'acquisto della ferrovia della Goletta, di cui non mancherebbero capitalisti propensi a divenire proprietari, quando avessero assicurata una data rendita nella stessa guisa di altre costruite nello Stato.

Io considero inoltre della massima importanza che non rimanga sopraffatto da una concorrenza francese sussidiata la linea di navigazione a vapore esercitata fin qui a proprio rischio e con tanto vantaggio del commercio, dalla Compagnia Nazionale Rubattino, lungo la costa della Tunisia.

(l) Non pubblicato.

231

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA

T. 560. Roma, 26 settembre 1879, ore 1,15 (1).

Je n'hésite nullement à vous autoriser à exprimer confl.dentiellement nos regrets à Boerescu de ce qu'il n'ait pas tenu compte de nos ,recommandations lorsque nous lui avons fait comprendre qu'à nos yeux l'introduction pure et simple de l'art. 44 dans la constitution aurait sum. Si, comme vous le dites, méme cette idée n'a pas de chances d'étre adoptée, il est évident que l'Italie sera toujours plus Iibre d'adopter à l'avenir l'attitude qu'elle croira vis-à-vis de la Roumanie, si on ignore que les suggestions faites par le Gouvernement du Roi ont été repoussées. L'intérét que . ce Cabinet devrait dane avoir à ne pas mettre notre nom en avant, comme il fait, me semble bien clair.

(l) Risponde al n. 226.

232

L'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1275. Berlino, 26 settembre 1879, ore 17 (per. ore 23,45).

Ici on n'aurait pas d'objection en principe contre le programme auquel se réfère télégramme de V. E. en date d'hier (1), et qui est conforme au voeu émis à Berlin par les Puissances. On ne sait pas cependant s'il convient en ce moment d'exercer à Constantinople pression recommandée par le ministre des affaires étrangères de France. Cabinet pirussien a invité ambassadeur à Constantinople à se concerter avec ses collègues, à ne pas s'isoler. Il aura éventuellement à référer ici pour recevoir instructions.

233

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 561. Roma, 27 settembre 1879, ore 0,30.

La presse italienne hostile exagère par toute sorte de commentaires la circonstance que le prince de Bismarck, d'après un télégramme Stefani, se serait abstenu de faire visite à V. E. tandis qu'il aurait rempli cet acte de courtoisie envers le nonce. Etant assiégé par toute sorte de demandes plus ou moins charitables là dessus, je désirerais savoir à titre de simple renseignement comment les choses se sont passées (2).

J'ai reçu la lettre particulière que V. E. m'a adressé le 20 (3) et certainement elle aura beaucoup de poids sur nos décisions. Le Président du Conseil vient de me donner l'ordre d'appuyer à Constantinople la demande française relativement au pas préliminaire de recommander l'adoption du protocole XIII comme base des délibérations entre la Porte et la Grèce.

Tout bruit de changement dans le haut personnel de nos ambassades et notamment à Vienne est de la dernière absurdité.

234

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

T. 562. Roma, 27 settembre 1879, ore 1.

J'ai télégraphié immédiatement au président du conseil l'heureuse idée de V. E. pour le lieutenant Schmidt. Si la croix est accordée, j'ai suggéré de le

télégraphier en clair à V. E. Le président m'a en outre donné l'ordre d'adhérer à la proposition française d'appuyer à Constantinople l'adoption du protocole XIII pour les négociations avec la Grèce, en me disant que s'agissant d'une démarche aussi préliminaire, nous n'aurions pas pu nous en abstenir en aucun cas (1).

En attendant je reçois une lettre particulière du général Robilant qui enlève tout espoir de voir accueillir favorablement à Vienne, dans un moment comme l'actuel, la solution que nous aurions souhaité, si nous en partageons l'initiative. Ainsi donc, meme en réussissant à faire adopter par Waddington les idées de Gambetta, nous n'en serions pas plus avancés. En pareil état de choses, l'opinion de V. E. aura beaucoup de poids dans les résolutions définitives que le Gouvernement du Roi prendra au sujet de la rectification des frontières grecques.

(l) -Cfr. n. 222. (2) -C!r. n. 251. (3) -Non !n Carte Rob!lant.
235

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1278. Parigi, 27 settembre 1879, ore 14,30 (per. ore 16,35).

J'ai reçu votre télégramme de cette nuit (2). J'attends le télégramme en clair relatif croix pour le lieutenant Schmidt. J'ai le regret de vous dire que Gambetta est toujours ab~ent ·et l'on ignore quand il rev~endra à Paris. Je crois utile de causer avec lui avant de vous exposer mon opinion sur la conduite à tenir dans les moments :actuels assez difficiles pour nous. Mais si vous tenez à la connaitre de suite, je vous la dirai avec ma franchise ordinaire. Veuillez me répondre à cet égard.

236

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI (3)

T. Roma, 28 settembre 1879, ore 1.

Déchiffrez vous méme. Je crois que ce n'est pas mauvais que les circonstances retardent entrevue avec Gambetta (4); dans quelques jours le président du Conseil sera de retour et il me dira quelle est son opinion en présence de la toumure actuelle des événements. Mais je suis étonné que V. E. sachant la confiance que j'ai en elle hésite à me donner son avis. Je la prie donc de ne

(-4) Cfr. n. 235.

pas tarder à le faire; je crois q\A le retard du télégramme pour la croix à décerner au lieutenant Schmidt provienne uniquement du désir du président du Conseil de la lui faire accorder de motu-propre par Sa Majesté.

(l) -Le istruzioni furono date a Corti con t. 564, pari data, ore 14,20. (2) -Cfr. n. 234. (3) -Da Carte Cialdini.
237

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1282. Bucarest, 28 settembre 1879, ore 1 (per. ore 1,40).

Boerescu auquel j'ai confidentiellement communiqué l'essence des deux derniers télégrammes ministériels (l) regrette vivement qu'il y a eu malentendu, les recommandations dont me parle V. E. ne lui auraient été faites qu'à Vienne par Robilant qui l'aurait engagé à ne pas mettre en avant à Vienne m~me le nom du Gouvernement du Roi et à se borner plutòt à faire entendre que l'opinion publique en Italie serait satisfaite de l'insertion pure et simple dans la constitution de l'art. 44. Boerescu a observé qu'à Bucarest il n'avait du reste parlé de cette solution qu'en séance secrète, en la référant à titre de rapporteur fidèle en m~me temps que celles des autres Cabinets. Quoi qu'il en soit, il se bornera, à l'occasion des futurs débats publics relatifs au projet de loi ministériel, à dire d'une manière générale que l'Italie a recommandé une solution conforme au traité de Berlin. Il aurait été également réservé dans la séance secrète s'il avait pu penser que telle était l'intention absolue de V. E. Boerescu m'a de nouveau exprimé la conviction que je partage entièrement pour les moti.fs exposés dans mon rapport du 22 courant (2) que les Chambres de révision auraient repoussé tout projet basé sur l"insertion pure et simple dans le statut de l'art. 44 du traité 1878.

238

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1286/327. Londra, 28 settembre 1879, ore 16 (per. ore 17,55).

Voici la communication que vient de me faire d'une manière privée le soussecrétaire du Foreign Office au sujet des vues de lord Salisbury relatives à la proposition grecque pour la délimitation nouvelle des frontières. Salisbury observe qu'il ne connait pas précisément les objections émises par les .tures à la formule proposée par les commissaires grecs, ni la contreproposition que les tures auraient suggérée. Il attend sur ce point les informations de M. Malet, chargé d'affaires à Constantinople. Lord Salisbury ajoute que le Gouvernement de S. M. la Reine désire vivement un prompt arrangement de cette question. car tout retard épuise les ressources de la Turquie.

(l) -Cfr. nn. 220 e 231. (2) -Non pubblicato.
239

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1137. Vienna, 28 settembre 1879 (per. il 1° ottobre).

Giacché si agita in Italia la questione di provvedere efficacemente acché il nostro sistema di fortificazione verso la frontiera del Nord del Regno, si trovi in grado di porgerei per qualsiasi eventualità una sicurezza almeno relativa, mi pare non inutile segnalare all'E. V. l'unita corrispondenza di Innsbruck inserita nella Deutsche Zeitung d'oggi 28 settembre (1), che tratta precisamente quella questione. Quello scritto mette in chiara luce, il fatto d'altronde ben noto, che il Governo Imperiale pel primo ebbe a provvedere alla sicurezza delle sue frontiere coll'Italia, innalzando opportunamente fortilizi in più località che gli parvero a ciò convenienti. Questi lavori furono compiuti durante uno stadio di normali relazioni fra i due Stati, senza che quel fatto avesse a turbarle menomamente; non vi ha quindi ragione di sorta perché seguendo noi l'esempio datoci, ciò possa dar luogo ad interpretazioni che sarebbero prive d'ogni fondamento. Parrebbemi quindi opportuno, che ad illuminare l'opinione pubblica su questa assai importante questione, qualcuno dei nostri giornali maggiormente letti riproducesse senza ostentazione speciale quell'articolo, accompagnandolo con pochi commenti, che dibattendo le considerazioni a noi ostili, che naturalmente vi trovarono posto, essendo la Deutsche Zeitung un giornale i di cui sentimenti a riguardo dell'Italia sono ben noti, ponesse in rilievo la considerazione da me sovra espressa. Ad ogni modo poi anche ove questo mio suggerimento non fosse accolto dall'E. V., parmi sarebbe pur sempre bene che l'unito brano di giornale vada sotto gli occhi del Ministro della Guerra.

240

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1138. Vienna. 28 settembre 1879 (per. il 1° ottobre).

Il Conte Andrassy venne ieri a farmi la sua visita di congedo. Egli mi confermò le ragioni già più volte ripetute che motivano il suo ritiro. Anzi tutto la sua salute scossa, poscia il desiderio di riposarsi e di dedicarsi alla cura dei suoi pl"ivati affari, finalmente l'intendimento di ritirarsi precisamente in un momento in cui egli si troverebbe più che mai sicuro nella sua posizione. A questo proposito Egli compiacevasi ripetermi ciò che già sotto altra forma ebbe a dire molte volte, esservi cioè tre specie di Ministri: 1° quelli che difettano del necessario genio per coprire la carica di cui sono rivestiti e quindi si fanno sbalzare dal potere. 2° Quelli che hanno il voluto genio ma che trovandosi in situazione in cui dovrebbero ritirarsi non sanno decidersi. 3° Quelli poi,

diceva egli, come me che, modestia a parte, hanno le qualità volute pel loro umcio e rinunciano volontariamente a questo, per mostrare che vi ha degli uomini sui quali gli onori ed il fascino della possanza non hanno presa.

Avendogli poi io fatto cenno delle voci che corrono sul prossimo di lui ritorno agli affari col titolo di Cancelliere dell'Impero, Egli non solo mi negò recisamente la cosa, ma ancora mi assicurò che mai in nessun tempo accetterebbe simile carica. Non escludeva però del tutto la possibilità di rientrare in un modo qualunque nel servizio attivo dello Stato, ove circostanze gravissime renderebbero ciò necessario. Colsi quel momento per adempiere all'incarico amdatomi dalla E. V. col suo teleg,ramma del 20 settembre (l) ed il feci nei seguenti termini: «S. E. il Signor Cairoli mi ha incaricato di esprimerle il suo rincrescimento di veder cessare quei rapporti che a due riprese ebbe con V. E. nonché di porgerle l'assicuranza della grata ricordanza ch'Egli serbeil'à in particolare della dimostrazione di simpatia ch'Ella ebbe a darle in occasione dell'esecrando attentato di Napoli».

n Conte mostrassi sensibile a quel cortese atto e m'incaricò di contraccambiare all'E. V. gli espressegli sentimenti. Dissemi poi aver ricevuto dal Principe Wrede un rapporto in cui gli riferiva l'accoglienza fatta dal Conte Maffei alla comunicazione ch'Egli aveva avuto l'incarico di leggergli, relativamente allo spiacevole incidente, a cui ha dato origine la malaugurata pubblicazione del Colonnello Haymerle, ch'egli biasimava e ripudiava nuovamente nel modo il più assoluto ed esplicito, senza entrare in nessun particolare di natura ad occasionare una discussione inopportuna in quel momento. Aggiungevami poi anche che il Barone Haymerle avrebbe ripetuto a S. M. il Re a Monza le stesse dichiarazioni poiché dicevami ben marcatamente: se talvolta vi possono essere divergenze di vedute fra i nostri due Governi, queste non devono mai intaccare quelle leali e cordiali relazioni di stretta amicizia, che fortunatamente legano le due Dinastie, e devono mai sempre mantenersi fra i due Sovrani, quindi anche le più piccole nubi che potrebbero intorbidare quelle relazioni devesi aver cura di farle sparire senza ritardo. A tutto ciò io non risposi altrimenti che con un muto compiacente assenso, ritenendo essere anzi tutto meglio non prolungare maggiormente l'incidente creato dall'« Italicae Res ».

Il Conte Andrassy parlò quindi del soggiorno del Principe Bismarck a Vienna e dissemi che i colloqui ch'Egli ebbe seco lui in tale circostanza sono una guarentigia di pace per l'Europa, « dont la configuration », dicevami Egli, in precisi termini, «telle qu'elle est aujourd'hui, personne ne peut ni pense à la changer. Quant à l'Orient, à l'égard du quel je constate avec plaisir que nous sommes d'accord avec l'Italie sur toutes les questions pendantes, il ne pourra rien s'y faire qui soit contraire à Vos intérets et que par conséquent vous ne poussiez l'accepter et le signer comme nous ».

Accennò poscia alla Russia, come alla sola eventuale minaccia per la pace dell'Europa, dando di ciò essenzialmente causa all'assenza di un Ministro che abbia effettivamente la direzione della politica dell'Impero, locché produce quelle inconseguenze in detto indirizzo, di cui si ha ogni giorno delle prove. Insisteva poi anche sulla sorda agitazione che cova in quel paese e che, malgrado sia momentaneamente repressa, pure non promette nulla di buono. Non

51 mostrava poi molto soddisfatto della visita che prossimamente il Cancelliere Russo sarà per fare all'Imperatore Guglielmo ed anche del probabile suo incontro col Principe di Bismarck: ritenendo che con ciò non solo la situazione non verrà chiarita, ma che anzi ne uscirà maggior incertezza intorno ai veri intendimenti del Gabinetto di Pietroburgo.

Parlommi poi del Barone Haymerle suo successore, di cui mi lodò le pregevolissime doti d'ogni natura, assicurandomi ch'Egli professa per l'Italia sentimenti molto simpatici, di cui diede prova in ogni circostanza, studiandosi sempre di togliere quelle qualsiasi cause d'attriti, che altil"i meno appassionati di lui non evitavano con egual cura di sollevare per lo passato. A questo proposito parvemi anche acconcio di esprimere la soddisfazione del R. Governo per quella scelta dicendo nutrirsi da parte nostra viva speranza che le buone e simpatiche relazioni sempre mantenute fin qui col Barone Haymerle, mentre era Ambasciatore a Roma, si sarebbero continuate anche nella nuova posizione, a cui, additato alla fiducia del suo Sovrano stava per essere chiamato.

La nostra conversazione che durò circa un'ora si mantenne constantemente sì da una parte che dall'altra, nell'apprezzare le relazioni fra i rispettivi Stati, nei termini più dignitosi e cordiali sì per :t'uno che per l'altro. Ci scambiammo ancora qualche parola di reciproca calda simpatia e stima personale, e così finì quella conversazione, che segna per ora almeno, il termine delle mie relazioni ufficiali col Conte Andrassy, che durarono così circa otto anni senza interruzione. Il farne ora un apprezzamento retrospettivo parmi cosa inutile.

La narrazione schietta e precisa di quelle relazioni, che pur formano parte essenziale di un non breve periodo della nostra storia, cioè quasi dacché Roma è capitale e sede del Governo Italiano, si potrà sempre trovare nelle serie dei miei rapporti a codesto Ministero.

(l) Non si pubbllca.

(l) Cfr. n. 210.

241

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1290. Vienna, 29 settembre 1879, ore 22,55 (per. ore 24).

L'ambassadeur d'Autriche à Constantinople a reçu également l'ordre de s'associer aux démarches que fera l'ambassadeur de France pour recommander à la Porte l'adoption de la formule grecque relativement au point de départ des délibérations de la conférence turco-grecque, et ce dans la mesure qui sera adoptée par ses autres collègues.

242

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 574. Roma, 30 settembre 1879, ore 23,45.

Presse s'étant emparée de votre incident avec Bismarck et demandant des explications, après mftres réflexions, les ministres présents à Rome ont décidé ce qui suit: Comme la version donnée par le correspondant du Gaulois que V. E.

connait sans doute, a été colportée ici par plusieurs journaux, et comme elle est aussi celle qui raconte l'incident d'une manière moins blessante pour la dignité du pays entier, le Diritto, la reproduit ce soir sans aucun commentaire, en ajoutant simplement: «Nous savons que le prince de Bismarck a fait exprimer au comte de Robilant qu'il emportait de Vienne le seui regret de n'avoir pu faire une visite à l'ambassadeur d'Italie, mais que le temps lui avait tout-à-fait manqué pour cela».

Bien que la version du Gaulois laisse planer un soupçon sur la courtoisie exquise de V. E., le Ministère connait trop votre patriotisme pour douter un instant de votre acquiescement, V. E. aurait en tous les cas été consultée, s'il y avait eu le temps matériel de le faire.

243

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AGLI AMBASCIATORI A LONDRA, MENABREA, A PARIGI, CIALDINI, A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI, E ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA (l)

D. Roma, 30 settembre 1879.

L'incaricato d'affari di Russia venne testè a comunicarmi che tutte le Potenze essendo d'accordo per istituire una Commissione tecnica incaricata di determinare il punto di partenza della frontiera bulgaro-rumena sul Danubio, il Governo imperiale proponeva che i delegati rispettivi si riunissero in Silistria il 15/27 ottobre prossimo.

Risposi al signor Schevitch che il Governo del Re non aveva difficoltà ad accettare la proposta del Gabinetto di Pietroburgo, e che quanto prima avrebbe designata la persona, che sarebbe prescelta per esercitar l'ufficio di delegato italiano.

Nel parteciparle quanto precede per sua informazione, ...

244

L'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 2411. Berlino, 30 settembre 1879 (per. il 3 ottobre).

L'agenzia telegrafica Wolff ci tiene al corrente delle peripezie che subiscono a Bucarest le discussioni relative all'esecuzione dell'articolo 44 del trattato di Berlino, e delle disposizioni manifestate dai 7 offici di quella camera, sei dei quali sarebbero favorevoli alle proposte del gabinetto.

Ne . tenni parola al signor di Radowitz, accennando alle proposte attuali che si differenziano essenzialmente da quelle del signor Boeresco, che il go

verno del Re aveva trovate, come gli altri governi, insutficienti allo scopo: espressi il desiderio di sapere nel comune interesse se il gabinetto di Berlino giudicava favorevolmente le nuove risoluzioni del ministro rumeno, e qualora avessero la sanzione della camera, se da parte sua avrebbe ravvisato in esse la esecuzione dell'art. 44.

Il signor di Radowitz mi rispose che non era peranco in grado di pronunciarsi a tal riguardo. Premettendo che le discussioni del parlamento si sarebbero forse protratte a lungo e che potevano modificare il progetto ministeriale, egli osservava che, dopo tutto ciò che era accaduto nel frattempo, e dopo che si era chiaramente dichiarato qui ciò che si voleva, il gabinetto di Berlino stimava che si era in diritto di aspettare un fatto compiuto. Il progetto del ministero rumeno esigeva uno studio accurato. Il signor di Radowitz prevedeva che non sarebbe stato così tosto in grado di far conoscere se il governo lo giudicava bastante.

L'attitudine delle varie potenze continua intanto ad essere tale da rendere incerto l'esito della quistione, e da consigliare la massima riserva a chi volesse adottare una ,risoluzione. Se la maggioranza degli utficii della camera rumena approva il progetto ministeriale, la situazione sarebbe diversa nel seno della camera stessa, dove la maggioranza sembra tuttora avversarlo: il ministero abbisognerebbe ancora di guadagnare 11 voti alla sua causa.

Indipendentemente da ciò, la Francia non apparisce soddisfatta, per il numero troppo limitato d'israeliti che in virtù delle categorie proposte acquisterebbero sin d'ora la nazionalità. La Germania che con il governo francese si mostrò sempre d'accordo in simile quistione, serba un'attitudine riservata che poco promette e dalla quale non sarà per scostarsi la Gran Bretagna. Non occorre parlare della Russia, cui a torto od a ragione, si attribuisce in Rumenia una parte che per secondi fini tenderebbe ad impedire che il principato ottenga il beneficio completo del riconoscimento.

Sarà noto a V. E. che in questi giorni giunse a Berlino il ministro rumeno signor Stourdza. Da quanto mi fu confidenzialmente riferito, lo scopo esclusivo della sua venuta qui è quello di negoziati con il consorzio tedesco per la compera delle ferrovie del principato, quistione della quale fu troppo spesso parola, perché occorra discorrerne. L'accordo per siffatto acquisto sarebbe ora stabilito, il contratto già parafato dal signor Stourdza.

(l) Ed. !n L V 27, pp. 500-501.

245

L'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 2412. Berlino, 30 settembre 1879 (per. il 3 ottobre).

In questi ultimi giorni, per chi voglia dare ascolto alle infinite congetture che si vanno facendo, si manifestano nella situazione politica alcuni sintomi, dei quali non voglio tralasciare di prender nota, perché, sul mobile terreno della politica europea attuale tutte le questioni vi si connettono e ne subiscono l'influenza.

Dopo il convegno di Vienna, e malgrado le spiegazioni di questi fogli officiosi, la situazione era considerata come estremamente tesa fra la Russia e la Germania, alleata con l'Austria-Ungheria. Però, tosto ritornato a Berlino il Principe di Bismarck, giungevano qui il Signor Sabourow preconizzato Ambasciatore a Costantinopoli e l'Ambasciatore di Russia a Parigi, che ritornava da Copenp.agen, preceduti di alcuni giorni dall'Ambasciatore di Russia a Parigi, presso questa Corte, che aveva terminato il suo congedo a Baden-Baden dove soggiorna il Principe Gortchacow. Il Principe di Bismarck ricevette subito il Signor di Oubril, ebbe la visita dei due colleghi di lui, e li convitò insieme ad un pranzo. Si sparge al tempo stesso la voce che la diplomazia russa si stia adoperando per indurre i due Cancellieri di Germania e di Russia ad un incontro, da effettuare quando il Principe di Gortchacow da Baden si restituirà a San Pietroburgo. V. E. non ignora che quando il Cancelliere russo fu qui di passaggio per recarsi a Baden, il Principe di Bismarck era appunto partito per Varzin!

Checché sia di siffatte voci, che riferisco come cronista, osservo però che esse destano qualche inquietudine nell'altro campo politico. È probabile che il Principe di Bismarck, contento di aver dimostrato che la Germania, dopo di aver dato come fu detto, un foglio di via all'Austria nei Balcani, non intende rassegnarsi a lasciare libero il campo alla Russia per eludere il trattato di Berlino con la conseguenza di un conflitto che sembrava prossimo fra quelle due Potenze, non vorrà ora spingere le cose più oltre e non domanderà di meglio che di ristabilire a patti chiari una buona amicizia col Gabinetto di San Pietroburga, al quale non rimane ora altro partito da prendere. È un giuoco di equilibrio che presenta ogni vantaggio alla Germania, e che effettivamente favorisce il mantenimento della pace generale. È evidente pertanto che esso è lungi dall'estirpare i germi del conflitto fra la Russia e l'Austria, fra interessi diametralmente opposti.

246

L'INCARICATO D'AFFARI A PIETROBURGO, COLLOBIANO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1295. Pietroburgo, 1° ottobre 1879, ore 18,40 (per. ore 6,25 del 2).

Gouvernement russe a répondu à la circulaire française relative aux négociations entxe la Turquie et la Grèce et a donné ordre à son ambassadeur à Constantinople d'appuyer cette proposition auprès de la Porte.

247

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1294. Costantinopoli, 1° ottobre 1879, ore 23 (per. ore 5,35 del 2).

Les ambassadeurs d'Autriche et d'Allemagne ont appuyé aujourd'hui auprès de la Porte projet de la déclaration formulé par les plénipotentiaires grecs.

248

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, A UMBERTO I, A MONZA

T. Caserta, 1° ottobre 1879.

Giunto iersera tardi qui, non telegrafai ieri a Vostra Maestà perché la sapeva in viaggio. Mi faccio un dovere avvertire Vostra Maestà che l'altra sera, in seguito a un telegramma cortese da me scambiato con il Barone Haymerle, ebbi con lui stazione Milano lungo colloquio cordiale fino ora partenza. Haymerle dichiarandomi desiderio Austria mantenere rapporti d'amicizia coll'Italia, risposi non essere meno vivo nostro desiderio. Haymerle soggiunse accordi più intimi Austria Germania, rafforzati recenti abboccamenti Bismarck-Andrassy, hanno per scopo mantenimento pace europea, esecuzione trattato Berlino. Risposi questo pure essere base nostra, sempre sostenuta come ministro e deputato, essere sicuro che aspirazioni Germania Austria sono sinceramente pacifiche, essendo pace necessità europea. lnterrogommi improvvisamente perché non avevamo voluto accettare copia comunicazione Wrede: risposi che non aveva creduto conveniente accettare copia documento non ufficiale. Avendomi parlato della nota Wimpffen, dissi essere da me ignorata, come pure telegramma dell'Augusto Genitore di Vostra Maestà, telegramma del quale il Barone afferma la esistenza. Parlando questioni pendenti espressi convinzione trovarmi d'accordo coll'Austria sull'art. XIII trattato di Berlino. Egli rispose affermativamente, domandandomi se mi era nota comunicazione Waddington a Salisbury. Risposi ignorarla completamente, ritenendo che Waddington persiste sempre nella stessa linea di condotta tracciata dall'art. XIII. Barone Haymerle espresse desiderio che Governo di Vostra Maestà, nella delimitazione confini Rumelia Orientale, non mostri troppa parzialità per Russia. Risposi che anche nelle questioni di dettaglio, nostro obiettivo essere mantenere e cooperare buon accordo fra le Potenze. Avendomi domandato se io aveva letto opuscolo suo fratello, ch'egli non approvava, però osservando che conteneva sentimenti della più schietta benevolenza per l'Italia, risposi che gli apprezzamenti suoi non erano, relativamente ai fat.ti, conformi alla verità. Su questo tema il nostro discorso cadde immediatamente. Finì, come aveva cominciato, colle dichiarazioni più cordiali, ed Haymerle volle per tratto gentilezza, accompagnarmi dalla sala fino al vagone benché fossero

presenti molte persone.

Tutto ciò credo mio dovere comunicare a Vostra Maestà (1).

249

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AL MINISTRO AD ATENE, CURTOPASSI

T. 578. Roma, 2 ottobre 1879, ore 22,15.

Faisant suite à mon télégramme d'aujourd'hui (2) je vous autorise à déclarer au ministre des affaires étrangères que nous avons été fort heureux de

17 -Documenti diplomatici -Serle II -Vol. XII

donner notre adhésion à la proposition d'appuyer auprès de la Porte la prise en considération du protocole 13. Toute réflexion sur le stage préliminaire des négociations de Constantinople doit etre considérée par vous comme strictement confidentielle.

(l) -Analogo telegramma venne tnvlato da Cairoli in pari data a Matfel perchè lo trasmettesse a Robllant. (2) -T. 577, non pubblicato.
250

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO

D. 305. Cairo, 2 ottobre 1879.

Fra le varie cause cui è da ascrivere la preponderanza di Francia ed Inghilterra nelle cose d'Egitto, non va senza dubbio annoverata tra le ultime la quantità considerevole di funzionari di quelle nazioni che occupano nelle amministrazioni vicereali cariche eminenti.

È quindi della maggiore importanza per noi che, dei posti riservati agli Europei, una parte adeguata spetti all'elemento italiano, di certo a nessuno secondo per laboriosità e dottrina.

Sebbene la S. V. si distingua sempre ogni qualvolta v'ha un interesse nazionale da proteggere, la lotta di influenze straniere che costà si contendono il primato cresce talmente di proporzioni ogni giorno, che ravviso opportuno di chiamare la di lei attenzione sulla necessità di invigilare attentamente che i magistrati italiani nei tribunali della riforma, ed in genere i nostri funzionari sparsi nei varii rami governativi dell'Egitto, non siano pregiudicati dalla rivalità di altri colleghi, ed abbiano quella posizione che si addice ai loro titoli ed ai servizi da essi resi.

A raggiungere meglio questo intento, avvicinandosi l'epoca delle elezioni della magistratura, non mi parrebbe fuori di proposito lo adoperarsi affinché l'elemento italiano ne tragga tutto il vantaggio possibile.

Ed ave gli antecedenti che esistono, e a lei ben noti, non costituissero un ostacolo insormontabile, riuscirebbe pure utilissima la nomina di un sostituto procuratore generale italiano, quale già avevamo prima del 1876.

Ed è tanto vero che questa nomina ci sarebbe di ragguardevole giovamento, che la Francia non ha mai voluto rinunciare a quel suggerimento della Corte d'Appello, accettato da tutti i Gabinetti, di convertire in giudici i sostituti procuratori generali designati dalle grandi potenze.

251

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT. AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. (1). Vienna, 2 ottobre 1879.

Già coi miei telegrammi del 27 scorso mese ebbi a ragguagliare l'E. V. intorno all'incidente a me relativo, a cui diede luogo la visita a Vienna del Principe di Bismarck.

Nondimeno a fronte delle varie versioni che i giornali ebbero a darne e dell'importanza anche del fatto, credo bene consegnarne nel presente rapporto i particolari, affinché ne rimanga traccia nella corrispondenza di quest'Ambasciata.

Prima dell'arrivo del Principe a Vienna, essendo stato interpellato dagli Ambasciatori di Francia e di Turchia, soli fra i miei colleghi presenti a Vienna, sull'attitudine che a noi conveniva osservare a fronte del Cancelliere Germanico, risposi che sebbene stando alle precise regole d'etichetta diplomatica, sempre fin qui seguite, ed anche osservate dallo stesso Principe di Bismarck all'epoca della sua venuta a Vienna nel 1873, spettava a Lui fare la prima visita agl'Ambasciatori, pure nondimeno era d'avviso, si dovesse da noi eccezionalmente prendere l'iniziativa di lasciare una carta di visita alla porta dell'albergo dove prenderebbe alloggio, trattandosi d'un personaggio incontestabilmente hors-ligne; aggiunsi inoltre che il voler sottilizzare in questioni d'etichetta con un uomo simile sembravami del tutto fuori proposito ed indubbiamente anche contrario al modo di vedere dei nostri rispettivi Governi. I precitati miei colleghi trovarono giusto il mio ragionamento e c'impegnammo rectprocamente a compiere l'atto di cortesia convenuto.

Il Principe Bismarck s'arrestò a Vienna il 22, 23 e 24 settembre, partendone alla volta di Berlino alle ore 8 di sera del 24. Io lasciai la mia carta alla porta dell'Hotel Imperia! il giorno 23 alla una pom. Non credetti ciò fare il 22, cioè l'indomani del suo arrivo, poiché in fin dei conti, non erano gli Ambasciatori esteri che dovevano far atto di augurargli il benvenuto nella capitale Austriaca, ciò spettando essenzialmente agli Austriaci. Il lasciare una carta alla metà del soggiorno parvemi la nuance indicata, anche perché poteva pe;rmettere che le visite s'incrocicchiassero, e cosi restasse indefinita la questione di chi aveva fatto il primo passo. Sua Altezza restituì la visita all'Ambasciatore di Francia ed a quello di Turchia: non faccio cenno del Nunzio, poiché ignoro come si siano effettivamente passate le cose con lui. Del resto egli si trovava in posizione speciale, avendo poco prima passato cinque giorni in continua conferenza col Principe a Gastein.

Come già riferii, all'Ambasciatore d'Italia non venne contraccambiata la cortesia della carta di visita sotto nessuna forma e neppure parola in proposito gli venne detta dal suo collega di Germania, solo naturale canale pel quale il Cancelliere avrebbe potuto fargli fare quelle qualsiasi scuse che avesse creduto dovergli .rivolgere. Alcuni giorni dopo e precisamente il 27 stesso mese, il Conte Andrassy, essendo venuto a prendere congedo da me, dissemi incidentalmente queste precise parole: << A proposito, Bismarck mi ha detto partendo che portava via da Vienna un solo rincrescimento, e questo si era di non avervi potuto vedere: egli contava di farvi una visita, ma il tempo gli aveva fatto assolutamente difetto per poter ciò fare>>. I commenti sul fondo della questione nonché essenzialmente sul canale scelto dal Principe di Bismarck per farmi pervenire la sua ambasciata, non devono trovar posto nel presente rapporto, unicamente destinato, come dissi, a stabilire la verità dei fatti su di un incidente a cui è inutile il voler negare importanza non comune.

Convinto di avere agito in questa circostanza in modo correttissimo e da ogni punto di vista inappuntabile, sono completamente indifferente ai giudizi portati sul mio conto da quanti non ebbero a conoscere esattamente i fatti: del resto i giornali colle loro sciocche versioni di quell'incidente, potranno bensl farmi passare per un imbecille agl'occhi del grosso pubblico, (poiché tale io sarei in verità ove fosse esatta la versione data dal Gaulois), ma i Gabinetti che dagl'incidenti di tal natura traggono induzioni preziose, non igno· rano come i fatti si sono passati, giacché sanno con precisione come stanno le cose, poiché ai loro rappresentanti in questa Capitale, che tutti si tennero informati con precisione degli, anche in apparenza più indifferenti, particolari del soggiorno di Bismarck a Vienna, non sfuggiranno le circostanze del fatto che ebbi l'onore di esporre alla E. V. con meticolosa precisione.

(l) Si tratta della minuta di un rapporto conservato in Carte Robllant che reca l'annotazione «non spedito R. >>.

252

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1299. Parigi, 3 ottobre 1879, ore 12,45 (per. ore 14).

Déchiffrez vous seui.

Voici mon opinion puisque V. E. désire la connaitre. Nous traversons une période grave, difficile. Revirement politique du prince de Bismarck nous isole tout-à-fait. Sa visite à Vienne nous impose la plus grande prudence. Jamais le recueillement et la réserve n'ont été aussi indiqués à l'Italie, d'autant plus que la réaction piane sur l'Europe et nous menace de tout còté. Blesser l'Autriche dans ce moment-ci serait, à mon avis, témérité impardonnable qui friserait la folie. Il faut laisser courir ce qu'on ne peut pas empècher et nous résigner à rester dans l'ombre pour quelque temps. En attendant, arrangeons bien l'état de nos finances, développons armée et flotte, devenons forts, en un mot, et nous pourrons aussi parler très-haut. Ces prémisses donnent comme conséquence que je ne juge pas à propos, par le temps qui court, de rompre une lance en faveur de la question albanaise, et qu'il vaut mieux procéder d'accord avec les grandes Puissances. Songez d'ailleurs que la Ylsite de Bismarck à Vienne et ses probables conséquences ont eu pour résultat de rendre Waddington beaucoup plus circonspect et soucieux. Pour tout au monde, il ne fera rien qui puisse froisser l'Autriche. Je vous ai parlé avec ma franchise habltuelle. Faites de mes paroles le cas que vous voudrez.

253

IL SEGRETARIO AGLI ESTERI, MAFFEI, AL MINISTRO AD ATENE, CURTOPASSI

T. 579. Roma, 4 ottobre 1879, ore 12,15.

On n'a pas cru nécessaire de vous envoyer mes lettres de rappel. Vous pouvez donc présenter vos lettres de créance dans lesquelles il est fait mention du rappel de votre prédécesseur.

254

IL MINISTRO AD ATENE, CURTOPASSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1303. Atene, 4 ottobre 1879, ore 19,30 (per. ore 22,35).

J'ai fait ma visite à M. Delijannis et me suis acquitté des ordres contenus dans le télégramme d'avant-hier (l) sur notre adhésion à la proposition d'appuyer auprès de la Sublime Porte la prise en considération du protocole

XIII. M. Delijannis, à qui on avait déjà mandé de Constantinople que démarche dans ce sens a été faite par les représentants de France, Russte et Italie, m'a assuré que l'Autriche a suivi la mème voie.

255

UMBERTO I AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. Monza, 4 ottobre 1879.

Le accuso ricevuta ringraziandola pei due telegrammi ultimi (2). Haymerle che si fermò qui tutto avanti ieri ha detto a me le identiche cose che espresse nell'abboccamento con Lei. Accennò alla lettera di Andrassy a Wimpffen, aggiungendo che, poiché il Maffei non ne aveva accettato copia, egli l'avea recata con sé onde io ne avessi esattamente conoscenza; insistendo perché io l'avessi ritenuta, chiedendomi che mi avessi pronunciato esplicitamente riguardo alla nota Wimpffen, dicendo che come erano conosciuti i sentimenti personali di Vittorio Emanuele, desiderabile che mi avessi pronunciato nello stesso senso, naturalmente dichiarandomi perfettamente informato lettera Andrassy neppure volli accettarne lettura. Riguardo all'altra nota, ho risposto amabilmente che, senza entrare nelle ragioni che l'avrebbero fatta accettare in quell'epoca, non vedeva perché mi si chiederebbe di pronunciarmi in quel senso, vedendo in _ciò, stante i nostri buoni rapporti, certa diffidenza. Dall'impressione generale avuta da Haymerle, potei scorgere sentimenti di diffidenza marcata. La dimostrazione del Bismarck, il quale, nel non recarsi a far visita al Robilant, volle evidentemente dimostrare all'Austria, che ei ne preferisce l'amicizia a qualunque costo, senza esagerare l'importanza degli accordi presi a Vienna, pure mi pare cosa assai grave e degna di considerazione. Riconoscente pei ragguagli delle feste che ella mi ha mandato da Caserta e da Napoli, sono lietissimo delle accoglienze che ovunque le vennero fatte.

(l) -Cfr. n. 249. (2) -È edito solo un t. del l o ottobre, cfr. n. 248.
256

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

T. 580. Roma, 5 ottobre 1879, ore 19,20.

Déchiffrez vous seui.

Parmi les plus importantes opérations que se proposerait de faire l'Institut de crédit italien que nous espérons voir se former à Tunis, il faut piacer au premier rang l'achat du tronc de chemin de fer reliant Tunis à la Goletta, construit par une compagnie anglaise qui conserve encore aujourd'hui la propriété de cette ligne que l'on craint de voir passer camme tant d'autres choses entre les mains de la France. Il est par conséquent urgent d'entrer en pourparlers avec la société anglaise qui en a la propriété et qui s'appelle «Tunisian railway company limited ». Pour cela personne n'est plus à méme de tàter le terrain que le baron Heath, afin de savoir si l'on a l'intentic;m de vendre et à quel prix. A Tunis on croit que celui-ci ne devrait pas dépasser 50 ou 60 mille livres sterlings, et en tous les cas nous devrions par ces démarches nous assurer la priorité sur d'autres négociateurs éventuels, le baron Heath devrait observer la plus grande prudence et pas méme dévoiler pour le moment au nom de qui il agit. Cet achat qui se·rait pour nous une véritable base d'opération possède un tel intérét à nos yeux que lors méme que l'institut de crédit dont il s'agit n'eùt point de chance de se former le ministre des travaux publics consentirait à donner la garantie des intéréts du capitai qui serait engagé et à cette condition à Tunis méme il y a des capitalistes italiens qui seraient disposés à faire l'acquisition.

257

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, A UMBERTO I, A MONZA

T. Roma, 5 ottobre 1879.

Ringrazio vivamente Vostra Maestà per suo prezioso telegramma (1). Risposta fatta da Vostra Maestà al Barone Haymerle non poteva essere né più dignitosa né più abile ed è degna della sua mente e dell'alto suo sentire. Keudell mi ha fatto domandare udienza, per dichiararmi dispiacere Bismarck per incidente Robilant e per farmi intendere recenti accordi Austria Germania diretti principalmente contro velleità russe, mantenendo sempre rapporti cordiali col Governo di Vostra Maestà. Del resto noi continueremo coll'approvazione di Vostra Maestà quella politica finora osservata. Serberemo quel nostro contegno verso l'Austria, prudente, corretto, amichevole, ma sempre dignitoso.

Avendomi l'ex-Kedivè mandato un suo saluto per mezzo del figlio Hassan, credetti debito di convenienza restituire la visita, che mi fu subito ricambiata

da lui all'albergo ove alloggiavo. Egli espressemi i sensi della viva gratitudine per benevolenza a,ddimostratagli da Vostra Maestà anche colle istruzioni relative al mobilio. Però credo in dovere far noto a Vostra Maestà che finora non vennero eseguiti i suoi ordini.

(l) Cfr. n. 254.

258

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 584. Roma, 6 ottobre 1879, ore 16,30.

Le prince de Bismarck a chargé M. de Keudell, qui est venu me voir hier immédiatement après mon retour de Naples, de m'exprimer ses vifs regrets pour ne pas avoir pu se rendre chez V. E. M. de Bismarck assure de n'avoir reçu votre carte de visite qu'à la veille de son départ. Il aurait eu néanmoins jusqu'au derni:er moment l'intention de se rendre chez V. E. mais il en a été empèché toujours par des affaires imprévues. Il aurait voulu faire parvenir à V. E. ses excuses par son fils, mais ce dernier étant déjà parti pour la gare et d'autre part voulant donner plus de relief à sa démarche il pria comte Andrassy de vouloir bien s'en charger. J'ai remercié M. de Keudell pour la forme courtoise de ses déclarations tout en observant que les informations reçues par V. E. n'admettaient pas la remise tardive de vos cartes de visite. J'ai reconnu néanmoins que les explications acceptées par la presse avaient déjà calmé jusqu'à un certain point l'opinion publique qui rattachant cet incident à d'autres indices, pourrait y voir un refroidissement dans nos rapports de bonne et cordiale amitié, rapports dont M. de Keudell avait été toujours le représentant, et qui trouvaient leurs adversaires dans ceux mèmes, dont l'oeuvre était principalement dirigée à exploiter cet incident regrettable.

M. de Keudell m'a renouvelé ses déclarations les plus amicales, que Bismarck ne pouvait pas avoir eu l'intention de porter atteinte à des relations d'intimité dont il appréciait toujours la haute valeur. M. de Keudell a terminé en exprimant l'espoir qu'on pourrait trouver moyen dans une prochaine occasion de dissiper tous les malentendus et a reconnu que tous nos actes étaient empreints aux sentimens d'une amitié indissoluble et intime entre l'Italie et l'Allemagne. Je désire savoir pour ma simple information si j'ai bien interprété les premiers télégrammes de V. E. en retenant comme certain que V. E. a laissé sa carte au prince de Bismarck en mème temps que les autres ambassadeurs, comme j'ai dit à M. de Keudell et je saisis cette occasion pour remercier V. E. de l'abnégation avec laquelle pour la dignité du pays elle a accepté devant le public une version que implicitement laisse planer un doute sur l'exquise courtoisie qui forme un des traits distinctifs de V. E. (l).

(l} Analogo telegramma con la soppressione dell'ultimo capoverso venne inviato in pari data a Launay (n. 585) e al Re.

259

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI. CAIROLI (l)

T. Parigi, 6 ottobre 1879.

La publication dans le Livre vert d'une dépeche très réservée que je vous avez adressée au sujet de la question égyptienne (2) vient de soulever contre moi presse italienne et les joumaux ministériels ne m'ont pas défendu ou l'ont fait de telle façon que l'attaque est encore préférable à la défense. Dans cet état de choses je ne saurais garder plus longtemps ma piace d'Ambassadeur. Je prie donc V. E. d'envoyer à Paris un homme plus habile, plus diplomate que moi. Mes démissions par écrit partiront demain (3).

260

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1078. Bucarest, 6 ottobre 1879 (per. l' 11).

Arrivato qui il 30 settembre, il Principe di Bulgaria è ripartito ieri alla volta di Sofia.

La visita che Sua Altezza ha reso alla corte rumena ha fatto rivivere le voci che circolavano all'epoca dell'elevazione al trono di Bulgaria del principe di Battemberg.

Secondo quelle voci, la Russia carezzerebbe il progetto di costituire sotto il suo protettorato una specie di confederazione fra il Montenegro, la Serbia, la Bulgaria e la Rumenia nel doppio scopo di frapporre ostacoli alla marcia intrapresa dall'Austria verso la penisola balcanica, e di affrettare l'eventuale riunione alla Bulgaria di una buona parte della Rumelia orientale. Si racconta, però, che essendo già traspirato alcun che intorno ad un simile progetto, la Russia avrebbe tosto co.nsigliato il principe di Bulgaria di ·rinunziare per ora al viaggio che Sua Altezza si proponeva di fare a Belgrado, ed avrebbe in pari tempo esortato il principe Milano a non incoraggiare pel momento un simile viaggio.

Riferisco queste cose pe·r solo debito di cronista. Ed osservo che né la Rumenia sarebbe disposta, nelle attuali sue contingenze, a tentare le avventure, né al principe di Bulgaria, che già trovasi circondato da non pochi imbarazzi interni, parmi sorrida di inaugurare un contegno atto a destar diffidenze a Vienna ed altrove.

Altri meglio di me è chiamato a riferire se i Serbi ed i Montenegrini prestassero un facile orecchio ai divisamenti attribuiti alla Russia.

Per quanto concerne pù spe.cialmente codesti pretesi divisamenti, senza volerli escludere in un modo perentorio, e senza nemmeno respingere l'eventualità che la Russia possa riuscire ad esercitare nell'avvenire nuovamente la sua influenza sul Danubio e nei Balcani, rilevo che codesta influenza' è pel momento in ribasso almeno nei due principati limitrofi di Bulgaria e di Rumenia.

Nel breve suo soggiorno a Bucarest il principe Alessandro ricevette in udienza ufficiale gli agenti esteri qui accreditati, che vennero presentati all'Altezza Sua dal ministro di Turchia nella sua qualità temporanea di decano.

A questo diplomatico, che aveva precedentemente fatto visita per ordine del suo governo al principe di Bulgaria, Sua Altezza restituì però personalmente la visita lasciando alla legazione ottomana, dove in quel momento non trovavasi Suleiman bey, una carta con la scritta: «Il principe di Bulgaria».

(l) -Da Carte Cialdini. (2) -Si tratta del rapporto del 5 ottobre 1878, ed. in serie II, vol. X, n. 552. (3) -Analogo telegramma venne indirizzato in pari data al Re.
261

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

T. 586. Roma, 7 ottobre 1879, ore 10,30.

A la conférence d'hier de la comm1SS1on turco-hellénique plénipotentiaires grecs ayant proposé leur déclaration, les plénipotentiaires ottomans ont répondu par une contreproposition ainsi conçue «Nous prions L.L.E.E. les plénipotentiaires hellènes de vouloir bien de nouveau prendre acte que nous sommes prets, en raison de la haute autorité qui s'attache aux voeux exprimés par l es Puissances, à prendre pour base première de nos négociations les indications du protocole XIII c'est-à-dire, à étudier ensemble la ligne générale des vallées de Calamas et du Penent pour l'adopter ou la modifter suivant qu'après discussion elle nous paraitra destinée ou non à établir entre les deux pays des rapports de stable et réciproque sécurité ».

Les plénipotentiaires helléniques ont pris a!Cte de cette déclaration, se réservant de la communiquer à leur Gouvernement. Je prie V. E. de voulo-ir bien me faire savoir le plus promptement possible quel accueil le Gouvernement français se propose de faire à la proposition ottomane qui vient d'etre communiquée à toutes les grandes Puissances (l).

262

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 905/41. Londra, 7 ottobre 1879 (per. il 10).

Ieri, essendomi recato al Foreign Office, ho avuto occasione d'incontrarvi lord Salisbury testè ritornato a Londra per assistere al consiglio dei ministri.

Io non potei avere che pochi istanti Gi conversazione con lui; però egli mi disse che si avevano gravi apprensioni per le cose di Albania, dove sembra costituirsi una lega albanese che minaccia di destare nuove complicazioni.

Gli affari della Rumelia orientale non gli paiono molto rassicuranti. In quanto alla Grecia, dalle poche parole che mi disse, il nobile Lord vi si mostrò alquanto disinteressato, lasciando che i Turchi ed i Greci s'intendano fra loro come potranno.

Il Gabinetto qua è sotto l'influenza di qualche preoccupazione. Non si mette in dubbio il trionfo definitivo dell'Inghilterra a Cabul; ma quel trionfo stesso ed il mantenimento dei risultati che se ne vogliono ottenere richiederanno nuove gravi spese, al momento in cui la finanza dell'Impero delle Indie versa in poco floride condizioni e la situazione del Tesoro nella Gran Bretagna mostra una diminuzione sensibile di proventi.

La condizione dell'Irlanda desta seria apprensione: qui sorge la questione agraria, quella cioè dei rapporti tra i proprietari ed i coltivatori, la quale quistione è inasprita dalla deficienza del raccolto che dà luogo a temere molta miseria ed in conseguenza molti disordini durante l'entrante inverno. Gli agitatori si prevalgono di queste circostanze per eccitare le passioni contro l'Inghilterra. Fra questi è da notare il Signor Parnell, il noto deputato irlandese, resosi famo~o per essere il capo dei cosiddetti obstructives nel Parlamento. Intanto l'opposizione sfrutta anch'essa quelle condizioni per attaccare violentemente il Ministero nei discorsi autunnali che sogliano farsi dagli uomini politici. Di quello di Sir Willam Harcourt (uno degli oratori più ascoltati della opposizione), pronunziato ultimamente, s1 mena gran rumore.

Con tutto ciò si porta opinione che il Ministero resisterà per ora e che se il numero dei suoi aderenti nel Parlamento sarà minore che per l'addietro, questi gli saranno più fedeli e più ardenti sostenitori.

Si aspetta con impazienza il discorso che Lord Salisbury deve pronunziare a Manchester nel mese venturo. Vi sarà anche quello di Lord Beaconsfield nell'annuale banchetto del nuovo Lord Mayor. In queste occasioni i due principali Ministri sveleranno qualche cosa della politica del Gabinetto per quanto la si può delineare in un tempo tuttora così ripieno d'incertezze.

(l) Per la risposta cfr. n. 265.

263

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 906/42. Londra, 7 ottobre 1879 (per. il 10).

Coi dispacci del 10 e del 20 aprile ultimi (Serie Politica n. 575 e 580) (l) codesto Ministero chiamava l'attenzione della R. Ambasciata sulla ordinanza dell'Alto Commissario britannico in Cipro emanata nel 1878 (« Ordinances passed by the legislative Council of Cyprus >>, N. VI), in virtù della quale niuno

all'infuori de' sudditi ottomani o della Gran Bretagna residenti in Cipro poteva fare acquisto di terre nell'isola senza formale e condizionale autorizzazione dell'Alto Commissario.

Con rapporto del 26 dello stesso mese (Serie Politica n. 580) (l) il Cavalier Catalani, allora incaricato d'affari, rassegnava a codesto Ministero il sunto della conversazione ch'egli aveva avuta in proposito prima col Sotto-Segretario di Stato al Foreign Otll.ce, quindi con Lord Salisbury stesso, i quali entrambi, mentre mantenevano la legalità dell'ordinanza, dichiaravano però che l'Italia non avrebbe avuto a lamentarsene.

Ma quantunque dopo queU'epoca non si fece più parola di quella questione, mi occorre di dover informare l'E. V. di una conversazione che uno dei Capi più distinti di missione in Londra mi riferiva, da non molto, di avere avuta intorno alla medesima col Signor Bourke, Sotto-Segretario parlamentare. Il diplomatico anzidetto avendo fatto osservare al Signor Bourke che l'ordinanza di cui si tratta avrebbe probabilmente suscitato dei reclami per parte di alcune Potenze estere, questi gli rispondeva: <<È vero, ci aspettiamo a qualche reclamo: ma l'ordinanza era indispensabile per impedire che le terre dell'isola di Cipro cadessero in mani de' Greci e degli Italiani».

Io non credo che si debba dare a quelle parole una soverchia importanza; ma è bene di notarle, imperocché mostrano da quale spirito fu informato il divieto di cui si tratta, e quale timore si ha che quell'isola che ha un carattere tutt'altro che britannico, possa venire invasa da popolazioni più omogenee al carattere degli abitanti, e che già ne' secoli passati parteciparono alla vita dei medesimi.

(l) Non pubblicati.

264

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

T. 589. Roma, 8 ottobre 1879, ore 13.

Ce n'est pas à moi qu'il faut imputer l'insertion dans le Livre Vert du rapport qui a été l'objet des commentaires de la presse hostile au Ministère (2). Le Livre Vert dont M. Depretis avait annoncé l'imminente publication plusieurs jours avant la crise, était déjà sous presse lorsque la crise toucha à son terme; de manière que c'eù.t été une résolution digne de blame et qui ne pouvant rester ignorée aurait donné lieu à des interprétations Les plus étranges, si je me pe,rmettais de supprimer un des documents les plus importants de la collection déjà complète et présentée à la Chambre au nom de mon prédécesseur. Les censures n'ont pas seulement frappé V. E.: elles ont frappé aussi le Ministère avec beaucoup plus de violence. Le Ministère n'a pas d'organes otll.cieux dans le véritable sens du mot, car on ne saurait pas désigner comme tel le Diritto qui tout en étant favorable au Ministère n'a pas pris avec ce dernier des engagements qui seraient de nature à porter atteinte à l'indépendance de

ses jugements. Si le Diritto a pris part à la polémique, en repoussant vivement les accusations dirigées contre le rapport précité, il l'a fait de son propre mouvement et sans mon intervention. Quant à moi, j'étais résolu de justifl.er seulement devant le Parlement, comme je l'avais fait l'année dernière, la politique du Gouvernement ainsi que les actes de ses agents, et par conséquent aussi la tache difil.cile de V. E. Quant à l'habilité dont le journal a fait preuve dans la défense que V. E. juge pire que l'attaque, les appréciations là dessus peuvent varier, mais il ne faut pas imputer au Ministère l'insertion dont il s'agit sur laquelle sont basés les reproches et la résolution de V. E.

(l) -Non pubblicato (2) -Cfr. n. 259.
265

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1310. Parigi, 9 ottobre 1879, ore 15 (per. ore 15,40).

En réponse au télégramme de V. E. d'avant hier au soir (l), je m'empresse de lui faire connaitre que Waddington désireux de voir aborder la question des frontières de la Grèce et ne trouvant d'ailleurs aucune différence sensible entre rédaction des plenipotentiaires grecs et contreproposition de la Porte, il a donné à Athènes le conseil d'adopter cette dernière (2).

266

UMBERTO I AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. Monza, 9 ottobre 1879, ore 16,15 (per. ore 18,45).

Ringrazio vivamente per le informazioni riflettenti Cialdini. La risposta ch'ella ha fatto a Cialdini (3) è quella appunto che io contavo fare in attesa delle di lei informazioni. Certamente non poteva usare al Cialdini cortesie maggiori. Ritengo che in caso consimile e tenuto conto della eccessiva di lui suscettibilità, quello è stato senza dubbio il miglior partito. Si è annunziato per domani o dopo-domani il principe imperiale di Germania colla principessa. Si fermeranno poco. A Monza è arrivato oggi mio fratello (4).

Di tali istruzioni fu data notizia a Corti con t. 598 dello stesso 10 ottobre.

(-3) Cfr. n. 264.

J'ai le vif espoir que !es éclaircissements qui vous auront été adressés à ce moment par le Président du Conseil seront à mème de ne pas priver notre pays de l'intelligente coopératlonde V. E. et m'éviteront un sérieux déplaisir » (Carte Cialdini).

(l) -Cfr. n. 261. (2) -Con t. 595 del 10 ottobre Cairoli dette a Curtopassi le seguenti istruzioni: «Je vous autorise donc à vous entendre avec votre Collègue de France pour recommander à M. Delyanni de ne pas prolonger davantage la discussion préllminaire et de prendre acte de la déclaration de Safvet pacha dans le but d'arriver à l'examen du tracé de la. frontière ». (4) -Lo stesso 9 ottobre alle 16,30 il Re inviò a Cialdini il seguente telegramma: «Je vous remerete de vos deux dernières dépèches. Le Président du Conseil Cairoli vous aura déjà communiqué comment e eu lieu la publication du document et de la note du Diritto et comment le blàme alt atteint bien plus le Gouvernement.
267

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, A UMBERTO I, A MONZA

T. Roma, 9 ottobre 1879, ore 16,45.

Ho l'onore di informare Vostra Maestà che ieri sera avendo sottomesso la questione dell'occupazione della baia di Assab al Consiglio dei Ministri, venne deciso all'unanimità di mandare colà un bastimento di guerra lo per proteggere il deposito di carbone che deve stabilire ivi il Rubattino ad uso dei propri vapori, 2° per proteggere ed aiutare le esplorazioni che con tanto sacrificio la nostra Società Geografica ha mandato, finora indarno, allo scopo di trovare una comunicazione coll'Africa centrale. La occupazione di Assab ridotta a queste proporzioni ed eseguita nel modo il più semplice e nel più assoluto silenzio, e senza alcun carattere di una presa di possesso otnciale, ci parve la più atta a scongiurare ogni pericolo di complicazioni che il ministero ha sopra tutto a cuore di evitare, non trascurando i diritti acquisiti e gli interessi nazionali. Spero che la decisione del Consiglio sarà onorata dall'alta approvazione della Maestà Vostra. Nella seduta di iersera non si è definitivamente deliberato sulle proposte collegate alla vertenza col Senato. Saranno prese in esame immediatamente dopo il ritorno di Villa e di Baccarini che partono oggi per presentarsi ai loro elettori. All'ambasciatore Nigra, che mi telegrafò stamattina, ho risposto che l'attendo qui, desiderando pure parlargli. Malgrado le cordiali dichiarazioni di Keudell fatte a nome di Bismarck, ho creduto opportuno chiamare a Roma il conte De Launay per conferire con lui sul nuovo indirizzo della politica germanica. Verrà fra pochi giorni, appena finita la cura di bagni. Colla massima devozione.

268

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (l)

T. Parigi, 9 ottobre 1879.

Déchiffrez vous seul.

Votre télégramme d'hier (2) m'a surpris et affligé. Il ne pouvait pas venir dans l'Ldée de vous adresser des plaintes et moins encore des reproches et des imputations. Je sais fort bien que V. E. personellement n'entre pour rien dans tout ce qu'il m'arrive et je n'ai pas oublié et je n'oublierai jamais combien Elle a été bonne et courtoise en tous temps avec mai. Cela n'empeche pas que je me trouve dans une position insoutenab1e. Si l'an se bornait à m'accuser d'incapacité je n'aurais rien à repliquer car cela pourrait bien etre vrai. Mais on me blesse au coeur lorsqu'on m'accuse d'avoir negligé et trahi les intérets du pays. Mon télégramme (3) n'avait dane

d'autre intention ni d'autre but que de représenter à V. E. la situation pénible qui m'est faite et de dire que me voyant si attaqué et en meme temps si peu et si mal défendu je ne me sentais plus le courage de garder ma piace, ni de servir encore un pays si prodigue d'injure et de mépris pour ses serviteurs les plus dévoues. Acceptez donc mes démissions, qui n'ont rien de blessant pour vous. Gardez-moi votre bonne amitié dont je m'honore et qui me sera toujours chère et croyez à toute ma reconnaissance, si plus tard V. E. voudra bien dire quelques mots en ma défense pour prouver au Parlement que je suis pas le vaurien ni les mauvais citoyen que l'on suppose.

(l) -Da Carte Cialdini. (2) -Cfr. n. 264. (3) -Cfr. n. 259.
269

IL MINISTRO AD ATENE, CURTOPASSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1325. Atene, 11 ottobre 1879, ore 18 (per. ore 12,35 del 12).

Ministre de France a fait hier démarche auprès du Roi et de ses ministres pour leur recommander adoption déclaration ottomane. Sa Majesté parait avoir compris còté pratique acceptation, mais il n'ose pas se prononcer dans ce sens, craignant chute Cabinet et ne se souciant pas de voir Tricoupis aux affaires. Comondouros est absent depuis hier au soir; je sais cependant qu'il serait plus enclin que Ministre des affaires étrangères à accepter déclaration turque. J'ai vivement insistè, à mon tour, auprès de ce dernier, lui faisant observer qu'il ne serait peut-ètre pas prudent de chicaner sur chaque mot, d'autant plus qu'il avoue que déjà Sublime Porte a, en plusieurs occasions, implicitement admis point de départ de nouvelles frontières. S. E. reconnait tout le poids de la démarche franco-italienne et malgré son indécision m'a assuré qu'il la présentera demain au Conseil des ministres. J'aurai demain aussi connaissance de ce qui aura été décidé, et j'en informerai V. E.

270

IL DIRETTORE GENERALE DELLA PUBBLICA SICUREZZA, RAMOGNINI. AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

N. 6440. Roma, 11 ottobre 1879.

Con mia nota del 3 corrente n. 6293 (l) ho già fatto conoscere alla E. V. che l'internazionalista Malatesta Enrico aveva manifestata l'intenzione di recarsi a Parigi, soggiungendo che il medesimo sperava poter poi venire in Italia assieme al Cafiero.

I precedenti de.l Malatesta sono già noti a cotesto Ministero per il lungo carteggio corso sul conto di detto individuo, il quale fu già espulso dalla Svizzera per i manifesti affissi a Ginevra il 14 marzo scorso.

Sarà quindi conveniente che tanto su lui quanto sul Cafiero sia esercitata una oculata sorveglianza e che sì l'uno che l'altro siano prontamente segna

lati a questo Ministero qualora effettivamente si dirigessero alla volta d'Italia.

Vedrà poi l'E. V. se convenga partecipare al Prefetto di Polizia di Parigi che il Malatesta è uno dei più pericolosi internazionalisti anarchici, che prese parte ai moti insurrezionali del Matese e che fu espulso dalla Svizzera.

(l) Non pubbllcato.

271

UMBERTO I AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (l)

T. Monza, 12 ottobre 1879, ore 9,15.

Non può dubitare approvazione relativamente alla baia Assab (2). Ritengo ella abbia fatto bene molto chiamare de Launay. Il principe imperiale si fermò a Monza qualche ora di più; nei diversi abboccam11nti che ebbi con lui, egli affermò necessità di migliori rapporti fra Germania e Italia; relativamente allo scopo della visita Bismarck a Vienna accennava ad accordi presi col Governo austriaco solamente in vista di possibili complicazioni colla Russia. Le sarei grato se mi mandasse i particolari sulla cerimonia che si compie oggi a Roma.

272

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO DEI LAVORI PUBBLICI, BACCARINI, E AL MINISTERO DELL'AGRICOLTURA, INDUSTRIA E COMMERCIO

D. Roma, 12 ottobre 1879.

Vano sarebbe ormai di pensare che si possa cercare altrove che nel campo commerciale i mezzi di rialzare il prestigio italiano nella Reggenza di Tunisi, ove il nostro elemento si trova in tutti i modi sopraffatto e paralizzato dall'invadente azione della Francia la quale spende colà ingenti capitali sotto l'egida del proprio Governo, che nulla tralascia per acquistare l'assoluto predominio in una contrada su cui, non è molto tempo ancora, l'Italia esercitava la principale influenza con una numerosa e influente colonia. Questa è tuttora la più numerosa ma ha cessato di essere fiorente e, per cause sgraziatamente troppo dolorose a indagarsi, il nostro decadimento ha toccato tali proporzioni che se non si cerca di reagire con qualche immediato ed energico rimedio, la posizione dell'Italia nella Reggenza di Tunisi sarà irrevocabilmente perduta.

Da che ho riassunto la direzione di questo Ministero, feci della questione tunisina uno degli oggetti della mia precipua preoccupazione, secondo che infatti annunciai alla Camera dei deputati nella seduta del luglio. In conseguenza di ciò ho chiesto al R. Agente presso il Bey i più minuti ragguagli sulle imprese di commercio nazionale esistenti in Tunisi e su quelle che potrebbero esservi attivate. La risposta del Signor Cavalier Macciò fu una sola,

essere cioè indispensabile che il R. Governo, seguendo l'esempio che apertamente sta dando la Francia, offra il suo appoggio ai capitalisti italiani, qual unico mezzo di creare un risveglio commerciale, che poscia gradatamente vivrebbe e prospererebbe colle proprie forze. Lo studio attentissimo che ho accordato a questo argomento mi ha persuaso che senza l'impulso governativo non si potrà sviluppare a Tunisi alcune delle imprese che varrebbero a fare riacquistare alquanto di terreno alla nostra scemata influenza.

Base principale di ogni futura operazione nazionale nella Tunisia dovrebbe essere la formazione di un istituto di credito italiano, il quale avrebbe precipuamente per iscopo di venire in ajuto alle crescenti imprese. Ma le difficoltà che si dovranno superare per la fondazione di questo istituto non sono poche né di lieve momento, giacché naturalmente i capitali là affluiscono dove è maggiore e meno incerto il guadagno. Ad attirarli gioverebbe pertanto assicurare una guarentigia governativa alle importanti imprese alle quali si tratterebbe di dar vita nella Tunisia, e che formerebbero la prima base delle operazioni di credito del nuovo istituto!

Nel rapporto del R. Agente Cavalier Macciò, che qui si unisce in copia (1), sono annoverati i progetti che primi dovrebbero attuarsi e sono pure indicate quelle imprese già esistenti che avrebbero bisogno del soccorso del R. Governo per vivere e prosperare.

Non fa d'uopo spendere parole per dimostrare l'importanza della ferrovia che congiunge Tunisi alla Goletta. Se anche questa linea che è ora proprietà di una società inglese venisse nelle mani dei francesi ogni concorrenza sarebbe allora impossibile. Urge quindi di neutralizzare le pratiche attivissime che in questo stesso momento si stanno facendo a Londra da rappresentanti di società francesi per l'acquisto di quella ferrovia.

La costruzione di una darsena alla Goletta corrisponde ad un bisogno veramente sentito da tutti i bastimenti che approdano in quelle acque, e non è a dire di quanto si avvantaggerebbe la influenza italiana in Tunisi se a capitalisti italiani venisse accordata quella impresa.

Del cavo sottomarino fra la costa italiana e Tunisi non occorre far parola essendo già attivate a quel riguardo le opportune pratiche fra i due Ministeri.

La società delle miniere di Gebel-Arsas, la prima e sola impresa italiana esistente attualmente in Tunisi, che potrebbe diventare il centro di una grande attività industriale italiana, ha pur essa bisogno dell'ajuto governativo sotto forma di una guarentigia sul capitale che le è necessario a spingere energicamente i cominciati lavori e dar loro tutto lo sviluppo di cui sono suscettibili.

Non ho d'uopo infine di rilevare il vantaggio grandissimo che ritrae il commercio italiano dalla. linea di navigazione a vapore esercitata fin qui a proprio rischio dalla compagnia nazionale Rubattino lungo le coste della Tunisia. Sarebbe grave danno se essa pure venisse sopraffatta dalla concorrenza francese.

Da tutto ciò emerge evidente la necessità di portare pronto ed efficace rimedio ad uno stato di cose che minaccia di assoluta rovina la nostra colonia nella Tunisia.

Io devo pertanto invitare il mio Onorevole Collega Ministro dei lavori pubblici (del Commercio) a volere assumere in attento esame le esposte considerazioni svolte più ampiamente nel rapporto del R. Agente in Tunisi e nell'altro, qui pure acchiuso, del Comandante il R. avviso Messaggero e prendere .quindi gli opportuni concerti col Ministero del Commercio (dei lavori pubblici) per la presentazione di due proposte possibilmente coordinate, allo scopo di provvedere ai nostri importanti interessi in quelle contrade.

(l) -Da Carte Cairoli. (2) -Cfr. n. 267.

(l) Cfr. n. 230.

273

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. RR. S. N. Londra, 12 ottobre 1879.

A conferma del mio telegramma di ieri (l) mi pregio partecipare all'E. V. la comunicazione che mi ha fatto, nello stesso giorno, il Barone Heath intorno alla ferrovia da Tunisi alla Goletta, in seguito all'incarico che io gli aveva dato, dietro telegramma di codesto Ministero (2). Esiste effettivamente in Londra una società sotto il titolo di Tunisian Railways Company limited avente per iscopo la costruzione e l'esercizio di ferrovie e tramways nella Tunisia. La ferrovia di cui si tratta venne costrutta ed esercitata da quella compagnia. Per questa vennero emesse N. 2250 azioni di preferenza a lire sterline 20 ·cadauna che vennero integralmente pagate e diedero Lst. 45.000 Altre 9000 azioni ordinarie dello-stesso valore ed il di cui ammontare venne ugualmente pagato ed importano Lst. 180.000

Così l'importare totale delle azioni versate è di Lst. 225.000

A questa somma è d'uopo aggiungere: quena delle obbligazioni del 5 % che vennero emesse per la somma di Lst. 13.220 ed inoltre l'ammontare di un imprestito di Lst. 14.000

Così il totale della spesa incontrata per la costruzione e l'avviamento dell'esercizio della ferrovia è di Lst. 252.220

Ma la speculazione non fu molto felice imperocché da molti anni non si pagano interessi né al detentori di azioni né al detentori di obbligazioni. Il provento netto dell'esercizio basta appena per coprire le spese di amministrazione centrale e per servire gli interessi del debito.

18 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. XII

In queste condizioni la compagnia non potrebbe però liquidare imperocché, dietro 11 suo statuto, essa non può alienare la propria concessione. Per potere entrare in possesso effettivo della ferrovia non vi è altro mezzo se non quello di fare acquisto delle azioni della medesima od almeno della maggior parte di esse, i tre quarti circa, affine di averne in mani l'amministrazione i di cui membri sarebbero nominati da chi avesse in suo possesso quei tre quarti delle azioni. Non sarebbe molto difficile il procurarsele a prezzo assai ridotto; si calcola che si potrebbero avere le azioni delle due specie al 25 % del capitale, il che conseguentemente ridurrebbe il capitale delle medesime, che come si

disse poc'anzi è di Lst. 225.000 effettivamente versate, a sole Lst. 86.250 Le obbligazioni sarebbero cedute al 50 % del valore primitivo per cui il loro valore di L. 13.220 si ridurrebbe a Lst. 6.610

Totale Lst. 62.860

Comperando anche il credito di Lst. 14.000

verso la ferrovia si avrebbe !"importo totale di Lst. 76.860

Colla quale somma si sarebbe padrone di tutta la concessione.

Ma, come si disse, ciò non è necessario: basta di essere in possesso dei tre quarti delle azioni che importerebbero una spesa di Lst. 44.250.

Queste azioni sono attualmente distribuite fra 147 azionisti; uno di questi è la Credit Company limited che ne possiede 419. Essa è attualmente in liquidazione e sarebbe disposta a venderle al prezzo sovrindicato cioè al 25 % del valore primitivo.

Tra gli amministratori della Tunisian Railways company vi ha il Signor Henry Barker che si mostrerebbe disposto a raccogliere il numero delle azioni necessarie; sarebbe però opportuno di rimunerarlo per tale operazione con una somma da 800 a 1000 lire sterline. Cosa essenziale è che non si supponga dagli azionisti che si agisca nello interesse del Governo Italiano, imperocché le pretese verrebbero a crescere. Epperciò sarebbe opportuno di avere un intermediario che figurerebbe di agire per il proprio conto. Per questo il Barone Heath propone la International Financial Company di cui egli è presidente. Ove l'operazione riescisse bisognerebbe corrispondere alla medesima un diritto di commissione dell'l %. Il Barone Heath dicihara sin d'ora che rinuncerebbe alla sua tangente. Ove l'operazione non riescisse nulla vi sarebbe da pagare.

Il Barone Heath venne ad un tempo informato che, in questo momento, una società francese cerca di accaparrare la ferrovia tunisina di cui si ragiona; per cui non vi sarebbe tempo da perdere per prendere una decisione, e qualora il Governo italiano si decidesse, il Barone Heath porta opinione che non sarebbe difficile di scartare i francesi.

Ma per condurre a termine una simile operazione bisogna affidarla ad una persona che abbia autorità sul mercato di Londra; il Barone Heath si trova in grado più di ogni altro di servire il Governo in questa occasione; epperciò quando fosse deciso di proseguire quell'affare il meglio sarebbe di dare al Barone Heath i pieni poteri necessari all'uopo.

(1) -Non pubblicato. (2) -Cfr. n. 256.
274

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

T. 605. Roma, 13 ottobre 1879, ore 14.

Déchiffrez vous seul.

Tout en vous remerciant de votre important rapport relatif à la baie d'Assab, je m'empresse de vous informer que le Conseil des ministres, déférant aux sages conseils de V. E. a décidé de se borner à l'envoi d'un navire de guerre pour protéger l'expédition géographique qui se propose d'aUer à la recherche d'une vaie de communication entre Assab et le Scioa. Le navire devra également protéger la propriété de la société Rubattino, qui établira bientòt dans le territoire d'Assab une agence de Commerce et un important dépòt de charbon pour les navires marchands italiens qui se rendent dans les ports de l'Asie. Bornée à ces proportions l'expédition en question n'est pas, à mon avis, de nature a soulever des ditllcultés diplomatiques. Les droits de propriété de M. Rubattino sur le territoire d'Assab ne sont pas douteux, et de droit de souveraineté il n'en est pas question pour le moment. J'ai recommandé meme aux ministres de garder le secret le plus absolu sur cette décision qui ne devra etre connue qu'après que le navire de guerre italien qui se rend à Assab sera arrivé dans cette baie.

275

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1335. Costantinopoli, 13 ottobre 1879, ore 18,30 (per. ore 20,40).

Les plénipotentiaires grecs viennent de recevoir l'ordre de prendre acte de la dernière proposition des ottomans et de demander à passer à la discussion de la ligne de frontière. Ils demanderont ensuite la réunion de la conférence.

276

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI (l)

Firenze, 13 ottobre 1879.

L. P.

Siccome molti de' nostri giornali che non vivono che di pettego~ezzi, hanno diffuso la voce ch'io sia andato, a Stradella ad offrire l'Ambasciata di Parigi all'Onorevole Depretis a nome dell'Onorevole Cairoli, tengo a venirle dire essere

ciò assolutamente falso. Mi trovo da alcuni giorni in Firenze per affari miei -particolari, ecco tutta la missione. che ho avuto! Ho voluto informarla di ciò, perché, se tal voce è giunta sino a Lei, troppo mi spiacerebbe se Ella, anche per un istante, vi prestasse fede.

Ho già avuto abbastanza dispiaceri in questi giorni in seguito alla risoluzione da Lei presa e che spero ora abbandonata, per espormi, ,tacendo, ad accrescerne la somma, !asciandole credere tale infondata asserzione.

Io mi lusingo che al mio ritorno in Roma troverò ogni cosa rientrata nel suo stato normale, e che V. E. avrà ritirate le dimissioni date in un momento di irritazione, per quel malaugurato libro verde che ci ha fatto, ingiustamente, tanto male a tutti.

In previsione di ciò vengo a dirle che, sebbene Ella abbia ragione da vendere esponendomi, come fa colla sua ultima lettera, la situazione veritiera dell'Italia rimpetto alle altre nazioni, tuttavia converrà cercare, anche abbondando nelle idee di Waddington, di ottenere che in quella benedetta questione greca gli interessi nostri non sieno del tutto posti in non cale.

Riconosco però tutto il valore delle considerazioni che V. E. saggiamente svolge; divido pienamente il suo modo di vedere, e La ringrazio della franchezza colla quale si compiacque parlarmi, accoppiandola sempre alla più perfetta cortesia a mio riguardo.

A suo tempo le dirò sotto qual forma attenuatissima si potrebbe torse tastare ancora una volta il terreno, presso il Signor Waddington.

Del resto, servendomi della espressione a suo tempo, non so affatto se ne avremo, poiché la situazione si fa ogni dì più grave ,e purtroppo, nella mia opinione, i giorni del Ministero sono contati. In tale stato di cose, come si fa a pretendere che i Governi Esteri ci diano ascolto? Questa instabilità politica mette il colmo alle cause da cui scaturisce il nostro, spero passeggero, decadimento d'influenza. Tutti scorgono il rimedio. Ma l'applicarlo è di una difficoltà estrema. Io mi sento, lo confesso, immensamente scoraggiato.

(l) Da Carte Cialdini.

277

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI (l)

T. Roma, 14 ottobre 1879 (per. ore 16,35).

A la suite de votre télégramme du 9 courant (2) dans lequel V. E. se plait à reconnaitre mon inaltérable dévouement pour sa personne j'ai cru retarder de quelques jours ma réponse à sa lettre du 8 (3) me flattant de l'espoir que

V. E. n'aurait pas insisté dans sa résolution. Avant de porter cette résolution à la connaissance de Sa Majesté et de mes collègues j'attends de recevoir un mot de V. E. que je remercie en attendant des paroles flatteuses qu'Elle a

bien voulu m'adresser et qui témoignent de sa précieuse bienveillance à mon égard. J'aime à vous adresser que ce sera une satisfaction pour moi que de proclamer meme devant le Parlement la haute estime que je ressens pour -v. E.

(l) -Da Carte Cialdini. (2) -Cfr. n. 268. (3) -Non in Carte Cialdini.
278

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, A UMBERTO I (l)

T. Parigi, 14 ottobre 1879.

Je viens à me justifier aux yeux de Votre Majesté. Il est dans les habitudes de soumettre à l'appréciation des ambassadeurs les dépeches que l'on va publier dans le livre vert. Or le Ministère ne m'a pas averti du tout de ce qu'on allait publier dans le livre vert. D'ailleurs mon rapport au sujet des déclarations de M. Waddington étant très réservé ne pouvait etre destiné à la publicité. L'ambassadeur a :.e devoir de tout dire à son Gouvernement, mais tout ne doit pas etre livré à la publicité car on rendrait impossible le ròle de l'ambassadeur et on compromettrait à chaque instant nos rapports internationaux.

279

L'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 2419. Berlino, 14 ottobre 1879 (per. il 17).

Allorché il Principe di Bismarck ritornò quì dal convegno di Vienna, si seppe che sarebbe rimasto a Berlino brevissimo tempo, tre o quattro giorni al più, per cercare quindi a Varzin un riposo che era consigliato dalla conservazione della sua salute. Il convegno di Vienna, le continue e gravi preoccupazioni che, in causa di ciò, avevano disturbato la cura di bagni intrapresa dal Cancelliere, necessitavano un assoluto riposo. E però, quando si vide che il Principe ritardava di giorno in giorno, e senza motivo apparente, la sua partenza, se ne fecero molti commenti, e si sospettarono serie dimcoltà, attribuendo ad esse le sedute del consiglio dei Ministri, presiedute dal Principe, ed il viaggio a Baden-Baden del Conte di Stolberg che ebbero luogo nel frattempo. Si accreditò la voce che gli accordi presi a Vienna incontrassero qui degli ostacoli.

Ritengo che, per i colloqui avuti di recente con le LL.EE il Barone di Haymerle ed il Signor di Keudell, Ella possieda, Signor Ministro, quelle indicazioni che più specialmente tocchino gl'interessi dell'Italia, in quanto essi si connettono alla situazione politica generale che risulta dal convegno di Vienna. Da parte mia, V. E. non ignora che qui, a meno di avere informazioni le quali valgano ad entrare utilmente in materia, il sistema di assoluta riserva, osservato costantemente ed in ogni questione dal Gabinetto di Berlino, rende quasi

impossibile ogni scambio d'idee, dal quale sia dato di ritrarre nell'interesse del servizio un qualche profitto.

Mi applicai intanto a raccogliere attentamente tutte le notizie che, potendo essere forse di qualche valore, meritavano ad ogni buon fine di non essere trascurate. E fra queste prendo nota della versione che attribuì il prolungato soggiorno in Berlino del Principe di Bismarck alla ripugnanza dello Imperatore Guglielmo di ratificare i preliminari di un trattato offensivo e difensivo con l'Austria-Ungheria, senza che in conformità di concerti presi ad Alexandrowo, ne fosse preventivamente informato l'Imperatore di Russia. Ripugnanza che sarebbe stata vinta solamente dalle dimissioni del Cancelliere e del Ministero di Stato, offerte a Baden-Baden per mezzo del Conte di Stolberg. È troppo ditncile che simili cose possano essere rivelate ad alcuno nei loro minuti particolari, perché si presti fede a tali notizie, che però riferisco con tutta riserva. Tanto più che la gita del Conte Stolberg, senza cercare altre interpretazioni, si spiega abbastanza per le proposte da fare al Sovrano circa le questioni di persone da decidere in seguito dei congedi del Principe di Bismarck e del Signor di BUlow, e per i lavori preparatorii ed i progetti da presentare alla nuova Camera.

Tuttavia siffatte voci corrispondono, ed è questo il loro lato importante, alle impressioni che generalmente regnano qui sulla situazione politica attuale. Interpretata come stadio preparatorio di un conflitto inevitabile alla lunga, ma aggiornato necessariamente per il momentaneo isolamento della Russia.

Riferii in altro rapporto che si parlava di un incontro del Principe di Bismarck con il Principe Gortchakow, quando quest'ultimo avrebbe toccato Berlino nel restituirsi da Baden-Baden a S. Pietroburgo. Si sarebbe attribuito qualche valore ad un tal fatto, non foss'altro che come ad un sintomo del reciproco desiderio di salvare sino a nuovo ordine le apparenze. So da certa fonte che effettivamente, quando il Principe di Bismarck ricevette di recente il Signor Sabourov, il Principe Orloff, e l'Ambasciatore di Russia qui accreditato, questi, che giungeva appunto da Baden-Baden, si rese interprete del piacere che il Principe Gortchakow avrebbe provato nel salutare il Principe di Bismarck, passando a Berlino. Il Cancelliere tedesco rispose che qualora si fosse trovato in questa città, egli sarebbe stato da parte sua contentissimo di vedere il Principe Gortchakow; ma, sentendo poi che il Cancelliere russo sarebbe passato qui soltanto nel Novembre, aggiunse che con suo rincrescimento prevedeva sarebbe egli allora assente da Berlino. Si deve quindi supporre che sotto le forme più cortesi le cose rimangono come prima.

(l) Da Carte Cialdini.

280

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

T. 611. Roma, 15 ottobre 1879, ore 11,48.

Je remercie V. E. et le baron Heath pour les importantes informations que contient so n télégramme n. 334 (l). J'attends une réponse au sujet de l'achat

du chemin de fer tunisien, mais dans l'intervalle je vous prie de recommander au baron Heath d'avoir l'oeil ouvert et d'empécher que les actions appartenant à la société du crédit foncier de Londres passent entre les mains de nos adversaires; m'engageant à mon tour à vous faire parvenir dans le plus bref délai possible le répons·e susdite, que j'espère sera favorable. J'approuve entièrement la manière d'agir proposée par le baron Heath. Devant envoyer à V. E. une lettre par la poste, je lui serais reconnaissant de me télégraphier si madame la marquise est à Londres, ayant l'intention, en cas amrmatif, de l'expédier recommandée à son adresse, afin d'etre plus sur de ne pas attirer l'attention.

(l) Non pubblicato ma cfr. n. 273.

281

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO A BELGRADO, TORNIELLI

T. 607 (1). Roma, 15 ottobre 1879, ore 15.

Ministre de Turquie est venu me dire de la part de son Gouvernement que le prince de Bulgarie avait nommé un agent auprès du Gouvernement serbe, que cette faculté lui est interdite par le traité de Berlin, qui a reconnu les liens qui unissent la Principautè à l'Empire ottoman. Il a ajouté que Ristic lui méme s'était refusé à recevoir les lettres de créance de l'envoyé bulgare, mais qu'on craint que le Prince, dont le retour à Belgrade est imminent, ne finisse par y consentir. Ayant observé à Turkan bey que les Principautés de Servie et de Roumanie, quoique vassalles de la Porte, avaient entretenu ellesaussi des agents auprès des principales Puissances et que la Turquie n'avait songé à réclamer le ministre ottoman objecta que la Turquie avait alors fait preuve de beaucoup de condescendance parce qu'il s'agissait de deux Etats qui jouissaient depuis longtemps d'une autonomie presqu'absolue.

Je suis d'avis qu'il serait à désirer dans l'intérét mème de la Serbie et de ses rapports avec l'Empire ottoman que le prince Milan approuve entièrement conduite tenue en cette circonstance par son ministre. Je ne vois pas d'inconvénient à ce que vous fassiez comprendre à M. Ristic d'une façon tout-à-fait amicale ce désir du Gouvernement du Roi.

282

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE A TUNISI, MACCIO'

T. 613. Roma, 15 ottobre 1879, ore 19,10.

Afin de ne pas perdre du temps j'ai télégraphié à l'ambassade à Londres (2) de charger baron Heath, qui jouit comme vous le savez d'une grande position

(-2) Cfr. n. 256.

dans le monde financier, de sonder très-confidentiellement la question de l'achat du chemin de fer de la Golette à Tunis. Voici les détails que je reçois et que je vous prie de communiquer à M. Cesana. Le prix total du chemin de fer, créances comprises, serait de 60 mille livres sterlings. La société se trouve dans de mauvaises eaux, mais d'après ses statuts elle ne peut pas s'aliéner. Cependant rien n'empeche la vente des actions et celui qui en possède les trois quarts est maitre de l'administration. Le crédit fondier de Londres possède bon nombre de ces actions et serait disposé à les vendre avec ses créances. Pourtant cela ne suffirait pas encore à donner droit à l'administration. Un anglais, membre de cette dernière, s'offre pour exécuter l'opération, mais il veut un courtage de mille livres sterlings, peut-etre moins que plus. Le général Menabrea ajoute que malheureusement il y a aussi une compagnie française à l'oeuvre pour s'assurer cette acquisition. Mais si on agit promptement, un puissant établissement de crédit dont le baron Heath est le président, se chargerait volontlers de traiter raffaire, se contentant d'un % payable seulement en cas de réussite. Il est donc urgent que M. Cesana et ses amis prennent une résolution sur le champ. La position et l'influence du baron Heath offrent la seule chance de succès qui reste de devancer les français, s'il en est temps encore. J'ai télégraphié tout ceci au frère de M. Cesana, qui est à Genes, le prévenant que pour plus de sureté je vous aurais confié le soin de faire les pas nécessaires à Tunis afin que l'an accepte cette proposition, qui pour le moment n'engagerait qu'un peu plus d'un million, vu qu'il s'agirait seulement d'acheter les trois quarts des actions. Mais il faut se décider immédiatement; car au point ou en sont les choses, chaque instant de perdu peut-etre fatai. En cas d'acceptation, il faudrait donner pleins pouvoirs au baron Heath pour traiter directement l'achat comme si c'était pour le compte de l'établissement qu'il préside. Vous pouvez assurer M. Cesana que le Ministère s'engage à présenter au parlement un projet de loi pour garantir l'intéret du capitai engagé et à en soutenir chaleuresement fapprovation.

(l) -Questo telegramma reca il numero 607 perchè, come risulta dal registro dei telegrammiIn partenza, fu registrato per errore prima di alcuni telegrammi del 14 ottobre.
283

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (l)

T. 1344/337. Londra, 16 ottobre 1879, ore 17,15 (per. ore 19,30).

Je viens de voir Heath, il déclare qu'il ne peut rien faire, avant d'étre muni de pleins pouvoirs pour négoder et conclure. En ce moment et avant de pouvoir agir, toute démarche meme indirecte qu'il ferait à l'effet d'empeche.r une surprise donnerait l'éveil et nuirait à l'opération, soit en mettant nos adversaires sur la piste de nos intentions, soit en encourageant les vendeurs à tenir la dragée haute. Heath pense que lorsque décision définitive sera prise, il faudra agir rapidement et avec une certaine libéralité pour ce qui concerne les intermédiaires et les moyens d'actions. Heath désire qu'une détermination soit prise

sans retard, vu qu'agent qu'il se propose d'employer pour cette opération, et sur l'aptitude duquel il compte, doit s'absenter de Londres vers la fin du mais courant.

(l) Risponde al n. 280.

284

IL MINISTRO A BELGRADO, TORNIELLI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1345. Belgrado, 16 ottobre 1879, ore 18 (per. ore 22).

Réception agent Bulgarie par le prince Milan est depuis plusieurs jours un fait accompli. Démarche de la Sublime Porte auprès de notre Gouvernement est dane tardive, car il n'y aurait plus lieu ici de faire entendre des recommandations dans le sens indiqué par V. E. Ristic, avec lequel je m'étais entretenu académiquement de cette affaire avant retour de Son Altesse m'a fait remarquer qu'il avait réservé décision pour le moment où le prince arriverait à Belgrade, mais que son opinion était que la Servie qui avait toujours revendiqué pour elle droit d'envoyer des agents aux Gouvernements étrangers ne pourrait entrer en contradiction en se refusant à admettre à Belgrade un agent de sa voisine la Bulgarie, avec laquelle elle a mainte affaire à régler. Ne flit-ce d'ailleurs que pour la question du raccordement des chemins de fer, la présence d'un agent bulgare à Belgrade serait suffisamment expliquée. V. E. salt que cette question est du nombre de celles que la Bulgarie, d'après le traité de Berlin, doit régler elle-mème. On ne se cache pas ici que l'an attache le plus haut intérèt à l'intimité des rapports de la Servie avec la Bulgarie. Je ne vois en ceci que la conséquence naturelle du sentiment de méfiance qu'inspirent ici les derniers événements de l'Europe et surtout le rapprochement de l'Allemagne à l'Autriche. Je crois également que l'an est sincère ici en témoignant le désir d'avoir de bonnes relations avec la Turquie. Il serait habile de Ja part du Gouvernement ottoman de profiter de ces bonnes dispositions, en ne s'exagérant pas l'importance de questions secondaires et en contribuant de son còté à l'aplanissement des contestations inévitables qui surgissent dans les pays de frontière.

285

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (l)

T. Parigi, 16 ottobre 1879.

Je remercie V. E. de son télégramme du 14 courant (2) et des aimables expressions dont Elle a bien voulu se servir à mon égard. Il me parait mieux de lui répondre par lettre qui partira demain. Cela fait perdre un peu de temps mais ce petit retard enlevera à ma réponse tout caratère de précipitation.

(l) -Da Carte Cialdini. (2) -Cfr. n. 277.
286

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI. CAIROLI

R. 1144. Vienna, 16 ottobre 1879 (per. il 19).

Di ritorno jeri a Vienna dopo un'assenza di alcuni giorni, mi recai tosto a far visita a S. E. il Barone Haymerle, che non avevo ancora veduto dopo il suo ritorno dall'Italia ed il suo insediam~nto al Ball-platz. Il Ministro mi ricevette colla maggiore cortese cordialità, pregandomi di far pervenire alle Loro Maestà, nonché all'E. V., l'espressione della sua profonda riconoscenza, tanto per l'accoglienza sempre fattagli durante il tempo ch'Egli ebbe a sostenere la carica di Ambasciatore Imperiale a Roma, quanto e più specialmente ancora per le grandi bontà usategli in occasione della sua recente visita a Monza.

Venendo poi a parlare delle relazioni fra i due Stati, il Barone di Haymerle mostrossi animato dal più vivo desiderio di restringere sempre maggiormente i legami di leale e cordiale amicizia che come Ambasciatore, Egli studiossi costantemente di mantenere. Egli aggiungevami, lusingarsi, i due Gabinetti procederebbero d'accordo nel trovar modo di condurre a pronta soluzione le piccole questioni ancora pendenti nella penisola Balkanica, togliendo così ogni speranza al partito che ancora si agita in Russia e vorrebbe turbare la pace, di poter fare assegno in tale suo proposito sul concorso di una potenza continentale.

«L'Austria-Ungheria, dicevami Egli, vuole la stretta esecuzione del Trattato di Berlino, niente di meno niente di più; il vostro Governo quindi, che precisamente desidera che noi restiamo entro i limiti segnatici da quel Trattato, ha ogni interesse a cooperare con noi, acché esso trovi il suo completo eseguimento, senza aprir l'adito a nuove complicazioni».

Non mancai di mostrare che prendevo atto della fattami dichiarazione, assicurando inoltre, che il R. Governo, non avendo dal canto suo altro in mira, nelle varie questioni tuttora pendenti in Oriente, che di cooperare alla più pronta pacificazione degli spiriti, non dubitavo sarebbe sempre lieto di trovarsi nelle varie fasi dei negoziati pendenti d'accordo col Gabinetto Imperiale.

Nel corso della conversazione il Barone Haymerle, accentuandomi gli intendimenti pacifici del Governo Imperiale, faceva cenno della riduzione delle spese militari deliberata nell'ultimo consiglio dei Ministri, che si otterrebbe a quanto risulta dai giornali d'oggi, mercè congedi temporari da accordarsi per la durata dell'inverno a 10 uomini per compagnia. Nelle sue parole in proposito, rilevai una indiretta allusione all'aumento pel prossimo anno nel budget della guerra Italiano, di cui i giornali ebbero a tener parola. Non ravvisai però opportuno rispondere cosa qualsiasi al riguardo; e ciò anche perché ignoro cosa vi sia di vero nelle voci corse in proposito.

Prima di !asciarci ci scambiammo l'assicuranza di adoperarci concordemente con tutte le nostre forze, al mantenimento di quelle buone relazioni fra i due Stati, che stanno in cima dei desideri dei nostri rispettivi Augusti Sovrani e dei Loro Governi.

287

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTE0,

R. 1145. Vienna, 16 ottobre 1879 (per. il 19).

Nella conversazione che ebbi jeri col Barone di Haymerle, ed a cui si riferisce il mio precedente rapporto d'oggi stesso {1), caddemi in acconcio, allorché il Ministro mi espresse con insistenza il desiderio che l'Italia proceda d'accordo coll'Austria nei negoziati a cui l'esecuzione del Trattato di Berlino dà ancora luogo per singole speciali questioni in fondo di poca importanza, di manifestargli la speranza che dal canto nostro accarezziamo, che il Gabinetto di Vienna continui a mantenersi seco noi del pari, in pieno accordo, nelle questioni che hanno tratto alle finanze dell'Egitto. Il Ministro lmp€riale s'affrettò d'assicurarmi ciò essere pure desiderio suo: che quindi non mancherebbe di tenermi al corrente di tutto ciò che sarebbe per fare in ordine a quella questione, che pel momento non poteva dirmene di più, non avendo ancora avuto tempo di prendere conoscenza dello stato delle cose. Egli aggiungeva volersene anzi occupare tosto, onde porsi in grado di parlarne coi Signori de Blignières e Baring, il cui passaggio da Vienna alla volta dell'Egitto è annunziato come prossimo: ed a questo proposito ripetevami che m'avrebbe partecipato ciò che quei signori sarebbero per dirgli.

Sebbene queste assicurazioni non mi sembrassero rivestire tutto quel carattere di precisione che avrei desiderato, pure me ne mostrai grato e mi astenni dall'insistere, ciò parendomi inopportuno in un momento in cui, io non mirava ad altro se non ad aprirmi l'adito ad ulteriori più intimi scambi d'idee su quella grave questione.

288

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

T. 621. Roma, 17 ottobre 1879, ore 18,30.

Déchiffrez vous seul.

Je remercie V. E. des informations détaillées qu'elle m'a envoyées par la poste et par son dernier télégramme, sur le chemin de fer tunisien (2). J'apprécie pleinement les raisons pour Iesquelles il convient de ne pas donner l'éveil aux actionnaires. J'ai communiqué aux capitalistes les renseignements ultérieurs que V. E. m'a fait parvenir, en sollicitant encore une fois une prompte décision. J'ai expédié hier au soir une lettre recommandée a madame la marquise Menabrea.

(l) -Cfr. n. 286. (2) -Cfr. n. 273.
289

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1348. Parigi, 17 ottobre 1879, ore ... (per. ore 20,15).

Déchiffrez vous seui.

Hier est venu chez-moi un rédacteur du Figaro que je n'avais pas voulu recevoir la veille pour me demander copie de ma dépeche publiée dans le livre vert et me questionner en meme temps au sujet de mes démissions. Je me suis borné à lui promettre un journal italien qui reproduisait cette dépeche et à dire que mes démissions n'étaient jusqu'à présent acceptées ni retirées. La dessus il a fait paraitre ce matin un article qui me prète une foule de déclarations imaginaires. Il sumt de le parcourir pour reconnaitre l'incertitude des faits et d€s dates qu'il contient, cet article ne fera ici aucun effet, mais à coup sur il produira une grande sensation en Italie, où la presse va s'en emparer et l'exploiter contre moi. C'est le genre du Figaro. Il en a agi de meme avec plusieurs personnes haut placées entre autres le Prince de Galles, le Prince Napoléon et Jules Simon.

Je viens d'en parler à plusieurs amis et à Waddington aussi qui l'année passée a été pris de la meme façon. Tout le monde est d'avis qu'il faut bien se garder de relever et démentir l'article en question car le journal ne demande pas mieux que d'entamer une polémique et de faire du scandale.

Je vous écriral demain plus amplement à cet égard. En attendant j'ai cru devoir informer V. E. de ce nouveau et déplorable incident.

290

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1354. Bucarest, 18 ottobre 1879, ore 1,30 (per. ore 13,20).

Prévoyant, à la suite de discussion de la Chambre des députés, la chute de la loi de révision, Gouvernement roumain s'est haté d'établir une entente avec l'opposition. Cette entente aurait les bases suivantes: le Gouvernement modifiera la loi supprimant les listes et en excluant la possibilité d'acquérir la propriété rurale en vertu des traités. Les traités déjà existants donneront seuls ce droit et ,Ja clause de la nation la plus favorisée sera expressément écartée. Le principe de la naturalisation individuelle par simple majorité et non par la majorité des deux tiers, sera maintenu. La loi sera également modifiée dans des vues plus restrictives en ce qui concerne la Dobroudja et les individus nés et élevés en Roumanie jusqu'à l'heure de leur majorité (1).

(l) Con t. 1360 del 19 ottobre Fava comunicò che la Camera del deputati rumena aveva approvato a larga maggioranza la nuova proposta di legge indicata In questo telegramma.

291

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1356. Cairo, 18 ottobre 1879, ore 11,40 (per. ore 14,55).

Commissaire français de la Caisse de la dette publique, retoumé hier de France, assure que toutes les Puissances sont d'accord pour les attributions des deux contròleurs et formation commission liquidation, dans laquelle France, Angleterre, auront deux voix, et que deux contròleurs se sont rendus Vienne, seulement pour la question validité hypothèques antérieures deux février. Je prie

V. E. de nous dire si c'est vrai pour régler avec Baravelli notre conduite (1).

292

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

T. 625. Roma, 18 ottobre 1879, ore 15,25.

Déchiffrez vous seul.

En réponse au dernier télégramme de V. E. à propos de la publication du Figaro (2) je dois déclarer que malgré que la presse italienne ne soit pas toujours à la hauteur de sa mission et que parmi ses membres il y en ait qui sont à la recherche du scandale cependant je partage l'avis de V. E. qu'il vaut mieux ne point accorder l'honneur d'un démenti aux faussetés et aux basses calomnies que V. E. me signale.

293

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE A TUNISI, MACCIO'

T. 623. Roma, 18 ottobre 1879, ore 23.

M. Jacques Cesana me télégraphie de Génes que les capitaHstes avec lesquels il est en pourparlers ont répondu qu'ils ne pouvaient pas songer à s'occuper de l'achat du chemin de fer avant la formation de l'Institut de crédit proje.té. Cette ·réponse est à mon avis désespérante. J'ai la conviction que si l'affaire n'est pas conclue avant la fin du mois tout espoir est perdu, car outre le danger de nous voir devancés par la France le baron Heath télégraphie que l'administrateur anglais du chemin de fer tunisien qui s'offre de traiter l'affaire doit quitter Londres avant la fin du mois et le baron croit que sans lui il n'y a pas de chance de succès.

En cet état de choses je vous prle de déployer toute votre inftuence pour qu'on se décidc. Nous avons la convict.ion morale l:t plus complète que le Parlement approuvera sur le champ la garantle du capitai que je proposerai d'urgence le jour meme de l'ouverture.

(l) -Cairoll richiese informazioni in proposito a Londra, Parigi e Vlenna con t. 627 del 19 ottobre. (2) -Cfr. n. 289.
294

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

T. 626. Roma, 18 ottobre 1879, ore 23,45.

Déchiffrez vous seul. -Un télégramme de Paris au Fantulla reproduit article du Figaro. Bien que partageant votre manière de voir sur l'opportunité de ne pas relever ni démentir directement artlcle du journal français, je suis d'avis que il serait peut etre convenable de couper court aux commentaires de la presse italienne. Ne croyez vous pas que l'entreftlet suivant publiqué par le Diritto serait de nature à atteindre le but que nous nous proposons sans provoquer toutefois une polémique que vous jugez préférable d'éviter? Je prie V. E. de vouloir bien me faire connaitre promptement son opinion la dessus. Voici l'entrefl.let «Il y a des nouvelles qui se démentissent par elles mémes comme celle donnée par le Figaro rélativement à une conversation d'un de ses reporters avec l'ambassadeur d'Italie. Cette nouvelle n'aurait du mériter d'etre réproduite par aucun journal et ne mérite point d'etre démentie officielment vu qu'il est évidente l'impossibilité des déclarations attribués à Cialdini» (l).

295

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 939/408. Londra, 18 ottobre 1879 (per. il 21).

Appena ricevuto il dispaccio di Serie Politica N. 727 in data del 9 corrente (2) scrissi a questo Consolato Generale per procurarmi le informazioni desiderate da V. E.

Ricevo adesso una lettera del R. Vice Console, il quale mi dice aver saputo in una conversazione col D.M. che la proposta di aiutare da Londra con danari la propaganda socialista in Italia è in sostanza vera «ma fu fatta originalmente non da Zanardelli, ma da Brousse, il quale offerse di contribuire 100 talleri per la formazione di una cassa di soccorso. Detta proposta, raccomandata in seguito da Zanardelli, venne pure appoggiata da altri di questo circolo, ma la cosa non esiste finora che in teoria, e soggetta alla proposta

che tutti i socialisti internazionali vogliano settimanalmente contribuire la quota di due pence per formare la detta cassa. Finora non hanno un centesimo ed è assai problematico se riusciranno a trovarsi d'accordo pe.r formare la detta cassa con contribuzioni raccolte per la maggior parte in Germania, in Francia ed altrove e quivi depositate, come essi dicono, per maggior sicurezza».

Il Cavalier Buzzegoli mi informa pure che il noto Vercellino è tornato a Londra il 16 corrente.

Accludo al presente rapporto un avviso stampato di un'adunanza del Circolo Italiano di Studii Sociali che è stato affisso nei punti principali del quartiere Italiano di Hatten Garden O).

(l) -Cialdini rispose con t. 1362 del 19 «Je prie V. E. de falre paraltre dans le Diritto J'entrefilet qu'elle propose. Peut-étre seralt-11 utile de falre ressortlr en meme temps 1'1nexactltude des falts prodults par l'artlcle du Figaro». (2) -Non pubbllcato.
296

IL MINISTRO A BELGRADO, TORNIELLI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1361. Belgrado, 19 ottobre 1879, ore 15,15 (per. ore 17,45).

Je crois de mon plus strict devoir de faire connaitre à V. E. que des conversations que j'ai eu avec des personnes qui certainement sont tout-à-fait indépendantes et à méme de porter le jugement le plus sérieux sur la position réciproque du Ministère roumain et de la Chambre constituante, j'ai acquis la conviction que le Gouvernement du prince Charles n'a eu de choix qu'entre l'attitude qu'il a du subir et des mesures d'une constitutionalité très douteuse, qui auraient constitué un coup d'état contraire à la volonté du pays. Je serai très obligé de me faire connaitre les décisions que notre Gcmvernement prendra après le vote des Chambres roumaines, vu qu'à mon avis on a grande chose à perdre et beaucoup à gagner en nous empressant de sortir d'une impasse aussi fàcheuse que contraire aux intéréts réels de l'infiuence italienne dans ces contrées.

297

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1359. Parigi, 19 ottobre 1879, ore 16,55 (per. ore 18,30).

Déchiffrez vous seul. Figaro paru aujourd'hui commence un article par ces mots signlftcatifs que je vous répète textuellement «c'est à l'Angleterre que nous avons emprunté ce nouveau mode de reportage qui consiste à trouver accès auprès des personnages politiques ou littéraires en renom à les faire parler et à reproduire ensuite plus ou moins exactement leurs conversations ». Du reste le bruit de mes démissions et l'article du Figaro sont à notre avantage. Car ils

opèrent une forte réaction en faveur de l'ltaJ.ie et contre la politique de Waddington. J'engage V. E. à lire un article très sensé que le journal l'Ordre a publié ce matin sur la politique égyptienne de Waddington. Il serait peutetre opportun de le reproduire dans la presse italienne qui est dévouée.

(l) Non pubbl1cato.

298

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1634. Terapia, 19 ottobre 1879 (per. il 28).

Il signor Radonich, ministro del Montenegro in questa residenza, venne or non ha guarì a vedermi per ragguagliarmi dello stato de' suoi negoziati colla Sublime Porta. Lo scopo principale della sua missione era quello di regolare le questioni dipendenti dalle cessioni di territorio stabilite dal congresso di Berlino, fra le quali primeggiava quella di Gussinjè. Tutti gli sforzi fatti dal signor Radonich per indurre la Sublime Porta a cooperare alla pacifica cessione di questo territorio erano riusciti vani. In una conferenza ch'egli aveva or son pochi giorni con Safvet pascià, questi allegava l'impossibilità di acconsentire a questa cessione innanzi all'atteggiamento minaccioso degli Albanesi, i quali si mostravano risoluti ad opporvisi colla forza; né il governo ottomano era disposto a lottare contro sudditi che assumevano la difesa di esso. Sua Altezza proponeva quindi si addivenisse ad uno scambio di territorio. E m'è noto che questo scambio consisterebbe nel dare, in luogo di quello di Gussinjè, una lieve estensione di quello dei Kuci, la quale non giungerebbe neppure sino al fiume Sem. Rispondeva il signor Radonich non essergli permesso d'entrare in siffatte trattative, poiché conosceva il suo Principe non essere disposto ad accettare alcuno scambio, ma volere la completa esecuzione delle stipulazioni di Berlino. Safvet pascià insisteva tuttavia perché si facessero almeno conoscere al Principe di Montenegro i desiderii della Sublime Porta. Cui il signor Radonich finiva per significare renderebbe Sua Altezza consapevole della proposta in discorso, sebbene fosse sicuro non sarebbe accettata; e ne dava contezza telegrafica al suo Principe. L'indomani mattina Safvet pascià esprimeva al signor Radonich il desiderio differisse a comunicare al suo governo il colloquio avuto; ma il messaggio era già partito. E questo è il presente stato della pendenza.

Lamentavasi meco il signor Radonich della condotta della Sublime Porta, la quale nulla aveva fatto per cooperare all'esecuzione di questa parte del trattato di Berlino; gli atti della lega albanese dipendere interamente dal volere di quella; se, colla presenza di qualche battaglione di truppe regolari, essa avesse dimostrato la sua decisa volontà di procedere all'esecuzione delle stipulazioni in discorso, nulla sarebbe stato a temersi da parte degli Albanesi. Del resto il Principe di Montenegro era ben risoluto a non prestarsi più a lungo alle tergiversazioni della Sublime Porta; stava raccogliendo un corpo di quindlcimila uomini di quelle parti; con esso procederebbe senz'altro all'occupazione del territorio di Gussinjè; si avrebbe ben presto ragione degli Albanesi che per avventura s'attentassero di opporsi alle decisioni dell'Europa. E queste cose il signor Radonich mi esponeva colla calma di chi si sente sicuro del successo (1).

Il signor Radonich m'intratteneva indi delle questioni della delimitazione al mezzogiorno della Krajna, sulla quale la commissione europea non era venuta ad un accordo. Erasi bensì convenuto di prendere l'isola di Gorica-Topal, quale travasi designata nella carta austriaca, come punto di partenza; ma rimaneva a decidersi a chi avrebbe ad appartenere l'isola stessa; la quale questione aveva pochissima importanza. Ma non erasi potuto stabilire un accordo sulla linea dal lago di Scutari all'Adriatico, la difficoltà principale provenendo da ciò che la carta austriaca porta Mrkovic come villaggio, mentre in fatto non esiste un villaggio di tal nome, ma sibbene un territorio. Il signor Radonich è quindi d'avviso che tale questione sarà sottomessa alla decisione delle potenze.

299

IL MINISTRO AD ATENE, CURTOPASSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1364. Atene, 20 ottobre 1879, ore 16 (per. ore 17,50).

Comondouros ne présage rien de bon de la réponse que les plénipotentiaires ottomans se sont engagés à faire mercredi prochain à leurs collègues de Grèce, savoir s'ils acceptent d'indiquer tracé que Turquie serait disposée à proposer, surtout après avènement nouveau Ministère turc qu'il considère bien plus hostile que le précédent à tout arrangement, vu la nomination de Savas pacha aux affaires étrangères et la rentrée de Mahmoud aux affaires.

300

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A TUNISI, MACCIO', AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1370. Tunisi, 20 ottobre 1879, ore 17,45 (per. ore 17,35 del 21).

Je m'occupe activement de trouver ici combinaisons pour achat chemin de fer, sans cependant grand espoir de succès, vu le peu de temps utile pour traiter pareille affaire. Je regrette beaucoup d'avoir entendu aujourd'hui que

a questa comunicazione>>.

!9 -Documenti diplomatici -Serle II -Vol. XII

compagnie française a ordonné étude pour modification et développement chemin de fer anglais. Cela me fait craindre que négociations achat de sa part soient assez avancées; il me serait utile savoir pourquoi compagnie anglaise ne peut pas vendre concession entière et si Gouvernement du Roi garantirait intérèt pour totalité capitai, lorsqu'on parviendrait à obtenir plus tard cession de toute la concession, que je ne crois liée qu'à un consentement du Gouvernement tunisien.

(l) Con r. 1639 del 21 ottobre Corti comunicò: «Facendo seguito al mio rapporto del 19 del presente n. 1634, m'Incombe di ragguagliare l'E.V. come gli argomenti allegati dal signor Radonich affine di ottenere dalla Sublime Porta la pronta cessione del territorio di Gussinjé abbiano prodotto il loro effetto. Il ministro degli affari esteri pregava infatti il rappresentante montenegrinodi significare al suo governo che, se questo declinava il proposto scambio, essa era pronta a prestarsi alla cessione del territorio in discorso. Il Signor Radonlch spediva senz'indugio analogomessaggio a Cettlnje, e riceveva per telegrafo la risposta del principe Nlklta: facesse conoscere alla Sublime Porta che Sua Altezza declinava nel modo più categorico di prendere in considerazione la proposta di scambio; desiderava sapere quali misure il governo ottomano era disposto a prendere per assicurare l'esecuzione della promessa, e in quanto tempo essa sarebbe in grado di addivenire all'effettiva consegna del territorio. Il signor Radonich comunicava immediatamente questo telegramma a sawas pascià e gliene lasciava copia. Egli sta ora attendendo la risposta

301

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1366. Vienna, 20 ottobre 1879, ore 18,05 (per. ore 20,20).

Le poste d'ambassadeur d'Autriche à Rome sera couvert en mème temps qu'auront lieu autres mutations dans le corps diplomatique autrichien, c'est à dire vers la fin de l'année. Rien n'est encore décidé, mais c'est Wimpffen qui me semble avoir plus grande chance d'ètre déstiné auprès du Roi.

302

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1367. Vienna, 20 ottobre 1879, ore 18,05 (per. ore 20,10).

Voicl informations que je me suis procurées par Calice au sujet de question posée par le télégramme de V. E. d'hier (l) à l'égard des attributions contròleurs, et fonction commission liquidation. Allemagne adhère à la proposition formulée par l'Autriche. Italie se serait montrée, d'après rapport Wrede, dans d'égales dispositions. Angleterre s'approche aussi de cette manière de voir, mais cependant voudrait que contrale reste en dehors de la commission. France ne se prononce pas explicitement et continue à montrer tendance à monopoliser question finances Egypte: ansi positivement accord entre les Puissances n'existe pas encore. Les contròleurs ne sont pas encore arrivés à Vienne. Chargé d'affaires d'Angleterre a cependant annoncé arrivée Baring. Calice m'a informé confidentiellement que Rothschild a communiqué une lettre de la maison de Londres, qui dit que Baring et Blignières vont partir pour faire tournée Vienne, Berlin, Rome afin de s'entendre avec les trois Cabinets sur composition et attribution commission liquidation, et tàcher en mème temps d'obtenir que celle-ci aie libre disposition également sur les hypothèques, compris celle à tout le 2 février. Rothschild ajoute que ce n'était pas dans les vues de Beaconsfield et de Salisbury, mais uniquement dans celles des deux contròleurs qui agissent en cela en vue de leurs intérèts particuliers. Calice me dit trouver tout cela très louche, que du reste il croyait que Cabinet impérial ne se prèterait pas

à cette concession. Il m'a dit que si, par hasard, ces contròleurs ne venaient qu'à Vienne, Cabinet impérial communiquerait aussitòt à Berlin et Rome ouvertures que ces messieurs auraient fait, pour procéder d'accord avec les deux autres Cabinets.

(l) Cfr. n. 291, nota l.

303

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1374/342. Londra, 21 ottobre 1879, or 16,54 (per. ore 18,15).

Hier marquis Salisbury m'à confirmé que M. Blignières et Baring contròleurs en Egypte pour les créances Goschen et Joubert sont partis avant'hier pour Vienne afin d'y prendre les arrangements relatifs aux autres créances sur l'Egypte. On avait choisi Vienne pour siège de ces négociations parce que 1à l'Autriche en avait eu l'initiative. Salisbury ajouta que sachant que sur cette question l'Italie était d'accord avec l'Autriche, il priait notre Gouvernement de donner à notre ambassadeur à Vienne les instructions pour faciliter entente nécessaire.

304

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1375/343. Londra, 21 ottobre 1879, or 16,31 (per. ore 19,25).

Dans mon entretien d'hier avec le marquis de Salisbury, la conversation s'est naturellement portée sur la prétendue conversation que le général Cialdini aurait eue avec le reporter du Figaro. Le noble lord, à qui j'ai fait connaltre démenti forme! donné à cette conversation par le télégramme de V. E. en date d'avant hier (l) m'en a témoigné sa satisfaction. Il m'a de nouveau dit qu'il ne comprenait pas comment M. Waddington avait pu assurer au général Cialdini que l'Angleterre avait été opposée à l'admission d'un italien dans le Ministère égyptien de Nubar, ce qui n'était nullement exact. A cette occasion, le noble lord m'a renouvelé d'une manière fort explicite ces déclarations que j'ai consignées dans mon rapport du 6 et celui du 10 octobre 1878, publiés dans le dernier Livre Vert (2). La nomination de M. Baravelli comme contròleur général était une preuve que l'Angleterre ne nous avait pas été aussi hostile, comme on voudrait le faire croire. Pour éviter dorénavant des incidents pareils à celui du général Cialdini, marquis de Salisbury nous conseille d'adopter pratique suivie en Angleterre, qui est de ne publier des rapports contenant exposés de conversation, sans les avoir auparavant communiqués aux intéressés pour en constater l'exactitude.

(l) -T. 630, non pubbl!cato. (2) -Cfr. serle II, vol. X, nn. 559 e 579.
305

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 1147. Vienna, 21 ottobre 1879 (per. il 26).

Con mio rapporto del 25 scorso mese (l) riferivo, in modo sommario, all'E. V. quanto in quel giorno era pervenuto a mia conoscenza intorno alla visita a Vienna del Principe di Bismarck, ripartito per Berlino la sera prima, ed aggiungevo anche, come di ragione, le mie prime impressioni su .quell'importantissimo fatto. Quasi un mese è trascorso da quell'epoca, ed a vero dire, checché si sia potuto scrivere in proposito nei giornali d'ogni paese, ben poco traspirò con assoluta precisione dei negoziati passatisi in quella circostanza fra il Governo Germanico e quello Austro-Ungarico: sta però di fatto che l'eccezionale importanza di quell'avvenimento invece di scemare col passare dei giorni non fece che crescere continuamente, il recente discorso del Marchese di Salisbury ne è prova.

Intorno alla questione se in tale occasione si addivenne alla stipulazione scritta e firmata di un'alleanza difensiva fra i due Imperi, con guarentigia reciproca degli attuali loro territori, non mi troverei in grado di dare risposta che rivesta un carattere di assoluta autenticità, ciò nondimeno non esito a dichiarare, essere mio fermo convincimento che un tale accordo fu stipulato e consegnato per iscritto, in un atto la di cui forma sarà probabilmente stata scelta in maniera, da prestarsi a quelle eventuali dinegazioni, che sono fra i più usuali ferri del mestiere della diplomazia. Parecchi fra i miei colleghi, coi quali ebbi a discorrere di sì importante argomento, dividono tale mio parere.

Nel prementovato mio rapporto poi, io diceva non essere a mia conoscenza si fosse parlato dell'Italia in quella circostanza: oggi invece, in base ad attendibilissime informazioni, mi risulterebbe, che il Principe di Bismarck, interpellato in modo preciso, se, in caso di un eventuale conflitto fra l'AustriaUngheria e l'Italia, si sarebbe opposto acché l'integrità di questa avesse a subire alterazione, avrebbe espresso nel modo il più assolutamente reciso la sua completa indifferenza a tal riguardo.

Ragioni facili a comprendersi mi impongono una speciale riserva nell'apprezzare la parte che il Principe di Bismarck ebbe a far rappresentare all'Italia nella così studiata messa in scena della sua visita trionfale a Vienna: all'E. V. però non potrà sfuggire il nesso che esiste fra quanto ebbi testè a riferirle ed un incidente di cui, se per carità di Patria so e voglio tacere, il R. Governo però non deve perderne la memoria ed averlo anzi sempre presente, siccome sintomo di una situazione, intorno alla quale ogni illusione potrebbe essere fatale.

Certo le condizioni generali dell'Europa, quali in oggi a noi si presentano ci sono assai sfavorevoli: esse sono anzi sì palesemente tali, che l'analizzarle riescirebbe superfluo. Tutta la nostra speranza di uscire da sì poco felice situazione, non può fondarsi altrimenti che sul tempo. Un dignitoso raccoglimento

intanto ci è imposto dalle circostanze, e solo potrà restituirei quella considerazione, mercè la quale verrà il giorno, se non cerchiamo d'affrettarlo, in cui saremo seriamente ricercati e potremo con nostro vantaggio far sentire la voce dell'Italia in quel concerto Europeo, da cui basterebbe in oggi un solo passo imprudente, per farcene escludere per assai lungo tempo, se non per sempre.

(l) Cfr. n. 229.

306

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE A TUNISI, MACCIO'

T. 637. Roma, 22 ottobre 1879, ore 12,55.

Par le rapport du général Menabrea (l) que je vous ai envoyé par le bateau de vendredi dernier, il résulte clairement que d'après ses statuts la compagnie du chemin de fer tunisien ne peut pas aliéner sa propre concession.

Quant à garantir l'intéret pour la totalité du capitai nécessaire à obtenir plus tard la cession de toute la concession, il n'y a pas de doute que le Gouvernement est pret à formuler dans ce sens la proposition à présenter au Parlement. Tout au plus le Gouvernement pourra fixer la limite de l'engagement qu'il assumera. Si après ceci les capitalistes constituant le nerf de notre colonie ne se sentent pas en état d'agir, j'aime à croire qu'ils sauront désormais sur qui doit retomber la responsabilité de notre décadence à Tunis.

Veuillez me dire si le rapport précité du général Menabrea est parvenu entre vos mains.

307

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1380. Vienna, 22 ottobre 1879, ore 18,40 (per. ore 19,55).

Baring et Blignières sont arrivés. Ministre les a reçus sans entrer en explications avec eux. Il leur a dit de se mettre en rapport avec Calice, Schwegel, avec lesquels ils devront s'aboucher ce soir; mais Calice m'a ajouté que ce qu'il y a de plus important, c'est la communication que Rothschild lui a faite d11 décret du Khédive, rr::latif à l'emprunt qui va etre soumis à l'approvation des Puissances. Calice m'a dit que Ministère affaires étrangères avait promis d'accompagner aux Puissances ce décret par une déclaration contenant assurances que créanciers ayant hypothèques antérieures deux février, conserveraient tous leurs droits inaltérés, mais qu'au dernier moment promesse de faire cette déclaration avait été retirée. En cet état de choses Calice m'a dit Gouvernement austro-hongrois ne pourrait pas donner son approbation à susdit décret, ne pouvant consentir d'aucune manière quelconque.

(l) Cfr. n. 273.

308

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 950/412. Londra, 22 ottobre 1879 (per. il 25).

Io credo debito mio di chiamare l'attenzione di V. E. sulla evoluzione che si fa attualmente nel Governo inglese ed i di oui segni si manifestarono ne' discorsi testè pronunziati dal Marchese di Salisbury a Manchester e dei quali ebbi l'onore di rassegnare il testo a codesto Ministero con mio rapporto del 18 corrente n. 409 di questa Serie (1).

La opposizione contro la Russia si manifesta ognora più viva in Inghilterra e l'E. V. avrà osservata la dichiarazione assai importante fatta da Lord Salisbury, cioè ch'egli considerava l'alleanza germano-austriaca, se non come fatta, almeno come molto probabile, e augurava che questa fosse un fatto compiuto, imperocché l'AJustria, in tal modo fortificata, poteva opporre una irresistibile barriera ai tentativi de' Russi di occupare Costantinopoli e di stabilirsi nel Mare Egeo. Parlando l'altro giorno col Marchese di Salisbury di quel suo discorso, gli domandai se egli che applaudiva all'alleanza austro-germanica, applaudiva del pari alla lega doganale tra i due Imperi che sembrava esserne la conseguenza naturale; ed egli mi rispose: «A questo poi no: ma questa lega non è fatta ancora; vi sono molti ostacoli da superare e v'è da sperare che non si compirà cosi presto~.

Da queste parole si può indurre che se l'Inghilterra si è dichiarata favorevole all'alleanza germanico-austriaca, poiché vi scorgeva il suo tornaconto contro le pretese della Russia, tuttavia essa procurerà di far valere le sue ragioni a non essere esclusa dal mercato austro-germanico, il che arriverebbe se la lega anzidetta avesse luogo, a meno che si facessero all'Inghilterra condizioni di tariffa specialmente favorevoli. Se questa raggiunge questo scopo, si può arguire che dessa si associerà, almeno virtualmente, all'alleanza dei due Imperi; ed a qaesto proposito io porto l'attenzione di V. E. sull'articolo della Gazzetta di Cologna riportato nel Journal des Débats del 22 corrente.

Quest'articolo che si suppone inspirato dal Gabinetto di Berlino è molto significativo ed accenna a speranza quasi certa dell'annuenza dell'Inghilterra alla politica dei due Imperi.

Per altra parte l'E. V. av.rà osservato che il Marchese di Salisbury nel suo discorso davanti alla Camera di Commercio di Manchester, mentre propugna i principi della libertà di commercio, accenna alla questione de' vini di Spagna comparativamente a quelli di Francia, e sembra, per favorire i vini francesi, esitare ad accettare le proposte della recente Commissione parlamentare che conchiudeva ad un abbassamento di tariffe sui vini alcoolici che farebbero una seria concorrenza ai precedenti. Si vede da ciò che il Gabinetto inglese usa ancora molti riguardi al Governo francese, probabilmente in vista della grave questione del trattato di commercio. Tuttavia bisogna dire che sebbene le simpatie di Lord Salisbury sembrino acquistate al Signor Waddington, l'opinione preponderante di qua principia a manifestarsi contro le tendenze radical1

che minacciano di trascinare il Gabinetto francese, ed alcuni fogli importanti non tralasciano di dichiarare che ove il Governo francese precipitasse verso le idee estreme, la Gran Bretagna non potrebbe mantenere la sua fiducia verso il medesimo.

È bensì vero che queste sono opinioni che prevalgono nel partito tory che è attualmente al potere, ma non pare ch'esso sia per abbandonarlo cosi presto, imperocché la parte dominante del paese si stringe attorno a quel partito che rappresenta a' suoi occhi la stabilità delle istituzioni che hanno fatto finora la gloria e la forza dell'Inghilterra, mentre paventa assai i segni rivoluzionarj che si manifestano anche nel Regno Unito.

(l) Non pubblicato.

309

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 640. Roma, 23 ottobre 1879, ore 0,35.

Je remerete V. E. de son télégramme sur l'Egypte (1). De Martino nous annonce (2) que l'agent autrichien lui a communiqué d'avoir reçu ordre de refuser son adhésion a;u décret RothschHd tant qu'on ne reconnaitrait nettement la validité des hypothèques antérieures au deux février. Celli-ci étant précisément notre manière de voir, j'ai donné instruction (3) à De Martino de marcher d'accord avec son collègue d'Autriche-Hongrie. Je dois aussi informer V. E. qu'aujourd'hui représentant de la maison Rothschild étant venu me prier de fair adhésion au décret susnommé, je lui ai immédiatement répondu que nous ne saurions séparer notre actlon de celle du Cabinet de Vienne. Le général Menabrea mande (4) que Salisbury lui a dit que sachant l'Italie d'accord avec l'Autriche dans cette questlon, il nous priait de donner instruction à V. E. de faciliter l'entente que M. M. Blignières et Baring sont chargés d'établir en ce moment. Nous avons répondu au général Menabrea que raction de l'Italie sera toujours déployée dans un sens de conciliation. Mais il est inutile d'ajouter que sur ce point, il est de notre intéret de ne pas nous écarter de ce que fera l'Autriche avec laquelle nous avons fixé la ligne de conduite à suivre.

310

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

T. 642. Roma, 23 ottobre 1879, ore 13,30.

Me référant au télégramme de V. E. n. 943 (5) je suis bien aise que lord Salisbury se plaise à constater que l'année dernière dans la question égyptlenne,

(-4) Cfr. n. 303.

l'Angleterre ne nous ait pas été aussi hostile que l'opinlon publique en Italie persiste à le croire malgré le langage du Foreign Office qui d'ailleurs était contredit par l'attitude des agents britanniques au Caire. Quant au conseil de lord Salisbury de consulter les auteurs des pièces insérées dans les publications diplomatiques, je suis heureux de dire à V. E. que c'est en effet le système qui dans plus d'un cas délicat avait été adopté pour le Livre Vert sur les affaires d'Orient, que j'ai déposé sur le bureau de la Chambre le 21 juin 1878.

Il ne faut pas oublier que le dernier Livre Vert sur l'Egypte a été présenté par M. Depretis et qu'étant en cours d'imprimerle lorsque j'ai pris la direction du Cabinet il n'était pas en mon pouvoir d'y introduire la moindre modification. Du reste la pensée de jeter un blame sur cet acte de M. Depretis est bien loin de moi, car, au contraire, je suis d'avis qu'il est bon que sur certaines choses le pays sache quelquefois toute la vérité. A ce propos ce sera une véritable satisfaction pour moi de faire ressortir au Parlement tout le dévouement et l'habilité dont V. E. a fait preuve dans le cours de ces ingrates négociations.

(l) -Cfr. n. 307. (2) -T. 1377 del 21 ottobre, non pubblicato. (3) -T. 641 del 23 ottobre, ore 0,50, non pubblicato. (5) -Cfr. n. 304.
311

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1387. Vienna, 24 ottobre 1879, ore 18,45 (per. ore 19,20).

Calice est venu chez moi me communiquer informations sur première conférence qui a eu lieu, avec autorisation du baron Haymerle avec Baring et Blignières. Ces messieurs ont présenté un projet de décret d'institution commission liquidation, et un projet de convention à conclure entre les Puissances pour accepter ce décret et l'expliquer. Le texte de ces deux documents m'a été remis par ministère affaires étrangères et je l'expédie à V. E. par poste. Ces messieurs ont puis franchement déclaré que le décret en question implique explicitement libre disposition de la part de commission de liquidation de toute hypothèque antérieure au 2 février. Sur ce point, sans entrer encore autrement en matière sur le reste, Gouvernement austro-hongrois a opposé refus forme! et absolu. Pour éviter puis qu'un fait accompli vienne préjuger question, Cabinet impérial demande qu'Italie et Allemagne acceptent et fassent propre formule suivante proposée par agent autrichien en Egypte et approuvée par lui qui devrait faire suite au décret sur emprunt Rothschild présenté aux Puissances par Vice-Roi: «Le présent décret ne produira son effet que sous la réserve du plein exercice des droits appartenant aux créanciers hypothéquaires inscrits antérieurement au 2 et 3 février 1879, date des inscriptions prises par Rothschild ». Je remercie pour communication assurant en base du télégramme de V. E. du 23 (l) ferme intention du Gouvernement du Roi de suivre en cette question ligne de conduite commune avec l'Autriche.

(l) Cfr. n. 309.

312

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

T. 645. Roma, 25 ottobre 1879, ore 14.

Déchiffrez vous seul.

J'ai voulu, avant de répondre à la lettre que V. E. a eu la bonté de m'adresser le 16 de ce mois (1), me rendre un compte bien exact de la situation. Je ne saurais assez vivement peindre la pénible position dans laquelle je me vois placé; elle n'a pas besoin de commentaire pour V. E. qui connait mes sentiments vers sa personne. Mais la dignité méme de V. E. réclame qu'on lui dise la vérité entière et je ne puis pas lui dissimuler que la presse italienne de droite comme de gauche croit à la substance de l'article du Figaro, surtout après reproduction du prétendu entreUen dans le Temps qui à tort ou à raison passe pour étre l'organe de Waddington; et après le défi que le Figaro lui méme a jété en confirmant son récit. Le président du Conseil qui vous a~me autant que moi croyait que par la lettre qui vous lui avez annoncée vous alliez revenir sur votre première résolution. Mais votre silence d'abord et ensuite votre dernier télégramme (2) mettent M. Cairoli dans une position des plus délicates vis-à-vis du pays tout autant que vis-à-vis du Cabinet, qui est on ne peut plus préoccupé de cette affaire. Quelques uns des ministres étant absents le président du Conseil me charge de vous dire qu'il répondra à V. E. aussitòt après son retour de Turin, où il va aujourd'hui rejoindre le Roi.

313

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AGLI AMBASCIATORI A LONDRA, MENABREA, A PARIGI, CIALDINI, A PIETROBURGO, NIGRA, A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, E ALL'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI

T. 646. Roma, 25 ottobre 1879, ore 14,30.

L'ambassadeur de Russie m'a demandé si, un délégué officieux de la Roumanie ayant été admis à la commission pour Silistrie, nous pensions qu'il fùt juste d'admettre également un délégué bulgare. J'ai répondu que la situation politique de la Bulgarie n'étant pas la meme que celle de la Roumanie, le Gouvernement du Roi ne saurait se décider à appuyer la demande que la Bulgarie ferait à cet effet que le jour où il nous résulterait que ce désir a des chances d'etre agréé aussi par les autres Puissances.

(l) -Non pubblicata. (2) -Con t. del 22 ottobre (Carte Cialdini) Cialdini aveva comunicato: << Quoique ma position ici soit toujours excellente je suis amené par respect à l'opinion publique d'Italie soulevée contre moi à pr!er V.E. de donner sulte à mes démissions en m'autorisant en attendant à remettre au l"r secrétaire la direction de l'ambassade. J'ai la convlctlon de rempllr ainsi un devoir et de rendre à V.E. un véritable service ».
314

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1394/345. Londra, 25 ottobre 1879, ore 16,10 (per. ore 20,25).

Dechiffrez vous seul.

Je viens de voir le baron Heath qui est disposé à confier opération dont il est question dans mon dernier télégramme à la International Financial Society, dont il est président. Voici comment chose pourrait étre faite: la dite société acheterait le nombre nécessaire d'actions du chemin de fer de Tunis. Gouvernement italien garantirait l'intérét du capitai employé à cette fin. Il prendrait en outre engagement de racheter ces mémes actions aux prix de revient, dans un délai non excédant trois années. Si le Gouvernement s'engage à racheter dans un an, l'intérét du capitai employé serait du 6 %; pour un délai plus long il serait du 7%, outre les frais de commission, comme je l'ai déjà indiqué autre fois. L'engagement du Gouvernement devrait étre fait dans les formes régulières. Naturellement on le conserverait secret. Heath craint qu'à la suite des retards qui ont eu lieu et des communications déjà faites à ce sujet à des financiers italiens, les porteurs d'actions aient déjà eu vent des projets de notre Gouvernement; ce qui ferait hausser les actions. Heath attend prompte réponse, car il doit retenir à cet effet à Londres un des employés de la société qui devait partir incessamment pour l'Italie comme je vous ai déjà informé.

315

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 648. Roma, 25 ottobre 1879, ore 18.

Le prince Wrede étant venu me demander de soutenir à Paris, à Londres et au Caire le maintien des hypothèques du 2 et 3 février par rapport au décret égyptien relatif à l'emprunt Rothschild, j'ai répondu que nous avions déjà télégraphié à V. E. (l) et à De Martino (2) de marcher toujours d'accord en cette question avec le Cabinet de Vienne, et que j'aurais immédiatement télégraphié à Paris et à Londres (3) pour insister sur le maintien des hypothèques susdites.

Je crois utile d'informer confidentiellement V. E. que lord Salisbury dans ses conversations avec le général Menabrea a paru attacher beaucoup de prix à ce que l'action de l'Italie put etre exercée en sens conciliant. J'ai autorisé l'ambassadeur du Roi à Londres, à déclarer que quoique l'Italie n'alt pas eu à se louer l'année dernière de la façon avec laquelle son désir de participer aux

affaires égyptiennes a été 8/Ccueilli, notre attitude actuelle n'est pas le résultat d'un sentiment de représaiHe, et que nous ne visons qu'à la sauvegarde de nos intérèts.

Nos efforts n'ont que cet objectif, dans l'atteinte duquel nous serons toujours heureux de mettre la conciliation en première ligne.

(l) -Cfr. n. 309. (2) -T. 641, non pubblicato. (3) -T. 647, non pubblicato.
316

L'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 2423. Berlino, 25 ottobre 1879 (per. il 28).

Nel rapporto politico N. 2419 del 14 corrente (l), ebbi l'onore di riferire, con le debite riserve, la spiegazione che si era voluto dare al soggiorno prolungato fatto dal Principe di Bismarck a Berlino dopo il convegno di Vienna. In questo frattempo, per qua;nto mi fu dato di penetrare, continuò e continua tuttora a regnare nelle principali missioni di qui la massima incertezza sulla sostanza e sulle forme degli accordi che devono essere stati presi a Vienna, incertezza che per il contegno silenzioso di questo Gabinetto va unita ad una certa inquietudine, alimentata dalle diverse interpretazioni che danno parecchi giornali di varii paesi ad una situazione che giustamente preoccupa la pubblica opinione.

Merita una speciale menzione un recente telegramma berlinese della KOlnische Zeitung, nel quale sono riprodotti i medesimi particolari che riferii nel rapporto citato più sopra. Le rivelazioni del giornale di Colonia, contestate da altri fogli tedischi ed austriaci, piuttosto quanto al carattere del preteso patto, trattato, protocollo o preliminari che siano, ed alla forma della sanzione che vi diedero i due Imperatori, sono avvalorate dal discorso nel quale ultimamente Lord Salisbury si rallegrava, in tuono cosi apertamente ostile alla Russia, della sicurezza che afferiva alla Turchia l'accordo stipulato fra la Germania e l'Austria-Ungheria. La Kolnische Zeitung, malgrado ogni osservazione in contrario, mantiene pertanto la veracità di ciò che scrisse, ed osserva che l'Ambasciatore tedesco, Conte MUnster, prima di venire qui in congedo, passò una giornata ad Hatfield presso Lord Salisbury, il quale pronunciò il giorno seguente a tale visita il discorso che fece poi tanto senso in Europa.

Ora la Norddeutsche Allgemeine Zeitung fa sentire per la seconda volta la sua voce officiosa, e dichiara nel numero di iersera «si comprende di per sé che il numero di coloro che presero parte diretta a quanto avvenne, si limita ad una cerchia assai piccola di persone, le quali non hanno l'abitudine di fornire alimento in simile forma (alludendo alla Kolnische Zeitung) al bisogno di qualche giornale di produrre sensazione. Se il pubblico vorrà por mente a ciò, potrà anche misurare a tale stregua il grado di fede che conviene dare a notizie giornalistiche di siffatta specie, per quanto grande sia pure la presunzione con la quale esse si producono».

Le parole della Norddeutsche Allgemeine Zeitung non sono certamente tali da far cessare ogni dubbio, giacché esse mettono solamente in luce le difficoltà di penetrare il mistero del convegno di Vienna. Quel giornale dimentica che il 28 settembre ultimo, parlando di tale convegno, dichiarò che scopo essenziale del Principe di Bismarck nel recarsi a Vienna, era stato quello di accertarsi direttamente che la dimissione del Conte Andrassy e la scelta del suo successore non avrebbero alterato le relazioni amichevoli dei due Imperi, le quali costituivano una delle basi della politica tedesca. E non è fuor di luogo, in presenza delle parole sibilline pubblicate ieri dal giornale officioso, di rammentare che il Signor di Radowitz, come lo riferii nel rapporto politico n. 2409 (1), mi raccomandava di attenermi alla versione data allora dalla Norddeutsche Allgemeine Zeitung, circa il viaggio a Vienna del Principe di Bismarck.

Dai colloqui che ebbi qui, rilevo che, mentre non si sa nulla di certo sull'accordo conchiuso a Vienna, esso però non è guarì messo in dubbio, e deve consistere nella guarentigia di reciproca assistenza in tutto ciò che riguarda l'esecuzione del trattato di Berlino, ed i pericoli, anche indiretti, ai quali possono, in causa di esso, trovarsi esposte le due Parti, e più specialmente l'AustriaUngheria, che, senza ciò, si sarebbe dimcnmente decisa a passare il Rubicone, occupando Novi Bazar. Una siffatta politica orientale lasciò titubante, anche durante il Congresso di Berlino, il Conte Andrassy, come seppi ultimamente da buona fonte, e per contro ne fu sin d'allora entusiastico propugnatore il Baroni di Haymerle. Il quale offrirebbe perciò nel suo posto attuale al Gabinetto di Berlino una buona guarentigia per la politica austro-ungarica. Il Gabinetto di S. Pietroburgo dissimula il suo malumore, non potendo fare altrimenti, e come ne udii in ultimo fare l'osservazione, giudica il patto di Vienna un trattato défensif per l'Austria e ottensant per la Russia.

Ho l'onore di segnare ricevuta del dispaccio politico n. 917 in data 20 corrente (l) e di restituire qui unito il foglio che accompagna i documenti diplomatici speditimi il 17 corrente.

(l) Cfr. n. 279.

317

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 1151. Vienna, 25 ottobre 1879 (per. il 31).

Facendo seguito al mio rapporto del 21 Ottobre corrente N. 1147 (2), pre

giomi riferire all'E. V. che, da attendibilissime fonti pervennero a mia cono

scenza in questi ultimi giorni, nuovi particolari di sommo interesse per l'Italia,

che si rannodano alla visita a Vienna del Principe di Bismarck.

Durante il Convegno che il Cancelliere Germanico ebbe in Gastein col

Nunzio pontificio a Vienna, questi ebbe a cogliere propizia occasione per scan

dagliare l'animo del Principe a riguardo della questione del potere temporale

del Santo Padre. Sua Altezza, a cui premeva conciliarsi la Santa Sede, facendo

meno possibili concessioni sul terreno che specialmente interessa la Germania

si sarebbe espresso in modo, da chiaramente far intendere al suo interlocutore, che l'eventuale recupero per parte della Santa Sede del perduto potere temporale, non sarebbe cosa che incontrerebbe opposizione da parte della Germania. Di questo incidente della conversazione col Nunzio, Sua Altezza ebbe, a quanto mi si assicurò con precisione da persona molto bene in grado di essere esattamente informata, a tener parola con Sua Maestà Francesco Giuseppe in Vienna. L'Imperatore avrebbe accolto con particolare interesse quella comunicazione, rispondendo che indubbiamente se i voti della S. Sede potessero realizzarsi, dal canto suo non si sarebbe prodotta opposizione di sorta. Sembrerebbe che la cosa finisse così, Sua Maestà non avendo mostrato special desiderio d'entrare maggiormente nell'argomento.

(l) -Non pubblicato. (2) -Cfr. n. 305.
318

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1152. Vienna, 25 ottobre 1879 (per. il 31).

I recenti discorsi clamorosi pronunciati dal Marchese di Salisbury a Manchester, produssero qui un sentimento di particolare soddisfazione, fino acché non se ne conobbe che il brevissimo primo sunto che il telegrafo ebbe a riportarne; ma la cosa cambiò aspetto allorché ne pervenne il testo per intero. Quelle così accentuate provocazioni alla Russia, che il nobile Lord ebbe a lanciare a riparo dell'alleanza Austro-Germanica compromettendo anzi direttamente ben si può dire l'Austria, dispiacquero assai qui; e ciò tanto più, che essendo nota la tiepidezza, a dir poco, dell'Imperatore Guglielmo nello sposare l'ostilità verso la Russia, del suo Cancelliere, si temette ciò potesse portare un raffreddamento in quella alleanza, su cui qui si volle fare sì solido fondamento. La Politische Correspondenz ebbe a pubblicare in proposito un'officiosissima corrispondenza da Berlino, che è l'espressione di quest'apprezzamento, e che a mio avviso mostra assai lontano il giorno in cui la Germania e l'Austria sarebbero disposte ad accogliere come terza nella loro alleanza l'Inghilterra.

319

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI

T. 1400. Parigi, 26 ottobre 1879, ore 14,05 (per. ore 16,20).

Déchiffrez vous seul. Merci de votre télégramme de hier au soir (1); meme avant de le recevoir j'étais informé du déchainement de la presse italienne à mon égard.

Devant les attaques passionnées contre lesquelles toute défense devient pour le moment impossible il était honnete et honorable de ma part de retirer démissions. Persuadé que le Ministère devait etre préoccupé et fort gené de cette affaire, il était dès lors pour moi un devoir de conscience et de délicatesse que d'insister de nouveau au sujet de mes démissions. Plusieurs considérations me conseillaient d'en agir ainsi, mais la première était sans doute le désir de tirer d'embarras le président du Conseil en lui facilitant sa liberté d'action. Je vous prie donc de faire comprendre à M. Cairoli qu'après Article du Figaro en présence de l'attitude de la presse italienne je ne pouvais, je ne devais pas revenir sur ma demande . de démissions. Je paye de retour l'amitié dont il m'honore, mais je croirais la démériter si j'en abusais pour le compromettre et pour garder ma piace à tout prix contre l'opinion de la presse, contre le probable désir des ministres ses collègues. Si vous connaissiez une solution plus convenable veuillez bien me la faire connaitre. Je ne me refuse pas à la discuter. Mais moi je n'en vois pas d'autre.

(l) Cfr. n. 312.

320

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

T. 653. Roma, 26 ottobre 1879, ore 22,55.

Déchiffrez vous seul. Je ne saurais assez remercier V. E. pour sa coopération dans l'affaire tunisienne (1). Je dois confier à V. E. seulement que j'ai aussi des pourparlers avec notre crédit mobilier pour conclure de suite l'achat, qui d'une manière ou d'une autre devra etre décidé ou banni de nos pensées en l'espace de quelques jours. Mais il faut tenir cependant une porte ouverte avec Heath, qui en tous les cas serait toujours chargé d'exécuter l'opération. Je ne puis cependant cacher à V. E. que le taux de l'intérét est trop élevé. S'agissant d'une affaire tellement exceptionnelle, le baron Heath, dont le patriotisme est si connu, ne serait-il pas possible de fixer l'intéret au 5 et au 5 et V:! après la première année? Laissant ensuite de còté la question de l'intérét, la plus grave difficulté est celle de donner l'engagement du Gouvernement du Roi au moyen d'une convention. Il faudrait tacher, le cas échéant, que le baron Heath se contente d'une lettre contenant promesse formelle du Ministère. D'ailleurs il n'est pas douteux que le Parlement approuvera garantie et que la position serait immédiatement régularisée. Si V. E. avec son habileté peut amener le baron Heath aux idées que j'ai l'honneur d'émettre sur les deux points ci-dessus, mais principalement sur la dernière, l'affaire serait conclue. De toute manière V. E. devrait engager M. Heath à retenir l'employé dont il entend se servir, car cette semaine une résolution définitive ne peut manquer d'étre prise.

(l) Cfr. n. 314.

321

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AGLI AMBASCIATORI A LONDRA, MENABREA, E A PARIGI, CIALDINI

T. 654. Roma, 27 ottobre 1879, ore 17,45.

Les nouvelles de Vienne au sujet des négociations de Baring et Blignierès sur les affaires égyptiennes ne sont guère satisfaisantes. Le Gouvernement autrichien avait eu assurance positive ainsi que V. E. en a été informée, que le décret pour l'emprunt Rothschild aurait été accompagné d'une déclaration ayant pour but de constater que les droits hypothécaires antérieurs au 2 et 3 février auraient conservé toute leur valeur. Mais au dernier instant cette déclaration a été retirée. En cet état de choses, Cabinet autrichien se refuse carrément d'entrer en discussion avec Baring et Blignières avant que cette question des hypothèques soit résolue dans le sens précité et qui forme l'accord existant aujourd'hui à ce sujet entre l'Autriche, l'Allemagne et l'Italie.

Nous avons accepté la proposition faite par l'agent autrichien au Caire d'introduire dans le décret un 4ème article de la teneur suivante: «Présent décret ne recevra son effet que sous la réserve du plein exercice des droits appartenant aux créanciers hypothécaires inscrits antérieurement au 2 et 3 février » (l).

Nous avons en outre adhéré à une modification de l'art. 3, suggérée par le Gouvernement allemand, pour bien définir que la solde de l'emprunt demania! sera entièrement et exclusivement employée au règlement de la dette fiottante égyptienne (2).

322

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 656. Roma, 27 ottobre 1879, ore 23,30.

J'ai accordé la plus grande attention à la dépeche confidentielle de V. E. en date du 21 courant (3) et je l'ai aussitòt communiquée au président du Conseil à Turin afin qu'il en donnàt connaissance au Roi.

La Nouvelle Presse Libre dans son numéro du 25 annonce comme un fait important que le baron Haymerle a eu avec l'ex-Roi de Naples une entrevue qui a duré plus d'une heure. -Est-ce que dans l'oplnion de V. E. on peut établir une certaine relation entre cette visite et les allusions que nous signale V. E. à l'égard de l'intégrité de l'Italie? -Le fait serait sans doute très grave. Le comte de Launay qui est encore ici est aussi d'avis qu'une politique de recueillement est la seule qui puisse nous convenir en ce moment.

Aujourd'hui prince Wrede est venu me lire un télégramme du baron Haymerle exposant ses vues au sujet de l'admission d'une délégué bulgare pour le pont de Silistrie et demandant à connaitre les nòtres. J'ai saisi cette occasion pour donner lecture au prince de Wrede du rapport de V. E. du 16 courant (1), m'arretant au point concernant les armements.

J'ai ensuite ajouté que V. E. avait comme toujours justement interprèté les sentiments du Gouvernement du Roi, et comme nouvelle preuve de notre désir de marcher d'accord avec le Cabinet de Vienne pour l'exécution du traité de Berlin, dans la question du délégué bulgare nous n'avions pas d'objections à nous ranger à l'avis exprimé par l'Autriche-Hongrie en refusant la demande russe.

(l) -T. 1397, Vienna 26 ottobre. (2) -La seconda parte di questo telegramma fu trasmessa in pari data al Cairo col n. 655 e a Berlino il 29 ottobre col n. 666. (3) -Cfr. n. 305.
323

L'INCARICATO D'AFFARI IN MONTENEGRO, DURANDO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 20. Gravosa, 27 ottobre 1879 (per. il 3 novembre).

Sullo scorcio del settembre ultimo S. A. il Principe mi disse che aveva, per mezzo del suo ministro residente in Costantinopoli, di nuovo richiesto la Sublime Porta di essere secondato nella presa di possesso del distretto di Gussinje e Plava; e quella aveva risposto che da tempo non aveva più in quel distretto, né truppe, né funzionari, e perciò nulla aveva ad interessarle se il Montenegro ne prendesse, o no, il possesso.

È singolare che la Porta così dichiarasse, nel mentre che, per via indiretta, e per mezzo sopratutto dell'incaricato d'affari d'Inghilterra residente in Scutari, fece più volte proporre al Principe di addivenire ad uno scambio di territorio. Senonché la Sublime Porta si limitò alla proposta di principio, senza precisare il compenso; sicché la cosa non fu in Cettigne presa in considerazione. n motivo di questa riserva della Porta era la tema che il Montenegro accampasse troppo alte pretese.

Il Principe pensò di eominciare i preparativi per una spedizione in Gussinje. Era sua intenzione di compierla a mezzo di questo ottobre previo avviso di dieci giorni alla Porta. Il ritardo provenne dalle difficoltà di allestire il necessario. Sembra che ora ogni cosa sia pronta. Il Principe mi disse che vi mandava otto battaglioni con artiglieria (circa 6 mila uomini); forza più che sufficiente a soggiogare una popolazione mussulmana indigena, di poco più di 3 mila anime. Ma è necessario usare precauzione, pel caso di aiuti dalla limitrofa Albania. Non già che si tema della così detta lega albanese; ma degli aiuti che la Porta stessa facesse pervenire in Gussinje sotto il nome di aiuti albanesi. Già si sa che in Gussinje furono spediti dalle autorità imperiali in Albania un centinaio e mezzo di delinquenti comuni che erano chiusi nelle prigioni turche; ma sembra che fin ora le dette autorità r.on sieno riescitc a persuadere maggior forza di volontari ad accorrere in Gussinje. Forse all'ultimo momento potrebbe ancora avvenire che quelle si decidano, come già fu

fatto in Bosnia nel settembre 1878, a vestire soldati regolari in Basci-buzuk. Ciò arguisco dal desiderio che ha la Sublime Porta a ritardare al Montenegro l'entrata in possesso di Gussinje, sperando di farne compenso per alcuni tratti di territorio in discussione nella commissione internazionale di delimitazione. Non sono che pochi giorni che, conversando in proposito con uno dei delegati turchi alla detta commissione, esso me ne spiegava il progetto; si mostrava contrariato del disegno della spedizione montenegrina, e confessavami che non sapeva conciliare la dichiarazione fatta dalla Porta al Montenegro di non avere difficoltà che esso prendesse possesso di Gussinje colle istruzioni che la Porta aveva dato ai suoi delegati alla commissione di delimitazione, e forse anche alle autorità di Scutari e di Prizrend.

(l) Cfr. n. 286.

324

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

T. 657. Roma, 28 ottobre 1879, ore 11,30.

Déchiffrez vous seul.

J'ai la satisfaction d'annoncer à V. E. que finalement la question de l'achat du chemin de fer tunisien prend une bonne tournure. Je viens de voir commandeur Balduino qui est disposé à conclure l'opération. J'espère faire prendre une décision définitive cette semaine.

Il serait en attendant urgent de nous expédier de suite une copie des statuts de la compagnie anglaise, s'il est possible de se les procurer sans donner l'éveil.

325

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1408. Vienna, 28 ottobre 1879, ore 15,45 (per. ore 17,45).

J'ai expédié hier par entremise préfet Venise un second rapport (l) sur meme sujet que celui 21 courant (2), qui vise spécialement pouvoir temporel du St. Père; il parviendra à V. E. je suppose après demain, il me parait utile que de Launay en ait prompte connaissance pour son information. Mon attention a été également attirée par longue visite faite par Haymerle à ex-Roi de Naples, quoique en temps ordinaire elle n'aurait rien d'anormal, vu qu'il vient à Vienne souvent et chaque fois, ministre des affaires étrangères et fonctionnaires de Cour lui rendent visite, camme ils font pour tous les déposés du monde.

20 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. XII

Néanmoins, vu circonstances spéciales, pour sonder terrain, j'en ai touché un mot en plaisantant hier à Haymerle, que j'ai rencontré dans la rue. Il m'a dit que François II lui avait longuement parlé de la question d'argent avec Gouvernement italien, dont lui Haymerle s'était souvent occupé à Rome, et il a ajouté «il faudra que nous en causions une fois ensemble ». J'ai répondu en riant que je déclinais ce sujet de conversation. Alors il a ajouté qu'il ne compte pas m'en parler o!lìciellement, à quoi j'ai répondu qu'en ce cas je causerais toujours de tout ce qu'il voudrait. Je prie V. E. de me donner instructions à ce sujet car j'ignore à peu près complètement état actuel des choses et je suis sur qu'Haymerle pour acquérir bonnes graces de la Cour, ne le laissera pas tomber pour le moment. Nos relations avec l'Autriche-Hongrie sont sur un pied très convenable, et nous n'avons rien à craindre, mais il est certain qu'il faut cheminer avec prudence extréme et avoir les yeux bien ouvertes, ce que je tache de faire de mon còté.

(l) -Cfr. n. 317. (2) -Cfr. n. 305
326

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA. AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1409/345. Londra, 28 ottobre 1879, ore 16,20 (per. ore 18,40).

Déchiffrez vous seul. J'ai eu ce matin entretien avec Heath au sujet d'affaire tunisienne. Intérét réclamé de six et de sept pour cent ne pourrait étre réduit; celui còté à la place de Londres pour les capitaux immobilisés pendant quelque temps et que par conséquent on ne peut pas utiliser pour d'autres spéculations. Mais on pourra obtenir sur le prix des actions réduction qui compensera en partie l'élévation de l'intérét. La conclusion de l'affaire devrait former l'objet d'une convention spéciale à double exemplaire signée par le président autorisé de la société fiduciaire, par le ministre des affaires étrangères et probablement aussi par celui des finances. Les intéréts seraient servis trimestriellement. Le consul général pourrait étre délégué pour ces payements. Heath est disposé à prendre à sa charge pour 200 mille francs d'actions fiduciairement pour le Gouvernement. Le secrétaire dont j'ai déjà parlé attendra quelques jours vos... (1). J'ai appris que les français à Tunis avaient offert 60 mille livres sterlings pour acheter toutes ses actions et quatre-vingt mille livres sterlings pour les actions obligations, pour autres créances trouvées. Offre n'a pas été accepté. Heath désire qu'on se hàte de conclure l'affaire. Ne pourrait-on pas pour avoir le capita! que vous cherchez, recourir aux bons du trésor, ou méme à la Banque Nationale qui est obligée de préter au Gouvernement à des conditions peu onéreuses? Je reçois en ce moment votre dernier télégramme de ce matin (2). J'expédie aujourd'hui par le courrier sous pli recommandé les statuts que vous désirez.

(l) -Gruppo indeclfrato. (2) -Cfr. n. 324.
327

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI. MAFFEI. ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

T. P. 659. Roma, 28 ottobre 1879, ore 23,45.

Déchiffrez vous seul. J'ai accompli le triste devoir d'envoyer textuellement au Président du Conseil à Turin le télégramme particulier de V. E. (l). M. Cairoli se borne maintenant à me télégraphier de dire a V. E. qu'à peine de retour à Rome il réunira le Conseil des Ministres pour prendre une résolution. Que dois-je faire? Je prie V. E. de m'ordonner.

328

L'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 2425. Berlino, 28 ottobre 1879 (per. il 31).

Il segreto che i Gabinetti di Berlino e di Vienna vogliono serbare sul risultato della visita fatta dal Principe di Bismarck al Conte Andrassy, è sottoposto a dura prova dai giornali dei due paesi; ad essi si aggiunge ora la parola di un Ministro Prussiano, che suscita grande rumore nella stampa tedesca. Il Ministro del culto, Signor di Puttkamer, tenne ultimamente un discorso ad Essen, nel quale disse ciò che segue: «Voglio poi ricordare un'altra cosa. Voi avrete letto la KOlnische Zeitung di ieri; in essa avrete rilevato che Sua Maestà sa sacrificare al bene del Suo popolo i Suoi sentimenti personali più intimi, e l'Imperatore ha fatto ciò con la coscienza del dovere di stringere un'alleanza, per la pace di Europa, che speriamo duratura per lunghi anni».

A queste parole, riferite dal giornale di Colonia in conferma delle precedenti sue rivelazioni sul patto di Vienna, la Norddeutsche Allgemeine Zeituno risponde nel numero di jeri sera ricordando ciò che scrisse pochi giorni or sono sul medesimo argomento (v. rapporto politico 2423) (2).

Il foglio omcioso aggiunge: «Sui negoziati di Vienna pochissime persone possono essere esattamente informate; e, stando all'ordine di competenza stabilito dalla costituzione dell'Impero, si commetterebbe un errore ammettendo che il Ministro prussiano del Culto sia informato in modo preciso di ciò che riguarda un atto della politica dell'Impero, e che, in mezzo alle notizie contraddittorie dei giornali, egli abbia voluto indicare come autentiche le versioni della Kolnische Zeitung ».

Non sfuggirà a V. E., che il tenore delle rettifiche della Norddeutsche Allgemeine Zeitung è tale da lasciare aperto l'adito ad ogni congettura ed interpretazione.

Mi sono fatto un dovere di riferirLe l'incidente sovra esposto, perché esso confermerebbe in parte ciò che ebbi l'onore di scrivere in seguito al convegno di Vienna, e specialmente nel rapporto politico 2419 (1), circa la pretesa resistenza dell'Imperatore agli accordi convenuti fra il Principe di Bismarck ed il Conte Andrassy.

(l) -Cfr. n. 319. (2) -Cfr. n. 316.
329

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 963/415. Londra, 28 ottobre 1879 (per. il 1° novembre).

Io sono grato all'E. V. del di Lei cortese telegramma del 23 corrente (2), col quale Ella si compiace di riconoscere che qualche cosa si è fatto per parte di questa R. Ambasciata nella lunga vertenza relativa alla quistione egizia.

Siccome però l'opinione pubblica in Italia persiste a credere che l'Inghilterra non solo ci fosse contraria, ma ci avesse anche ingannati durante tali trattative, io credo utile nell'interesse dei buoni rapporti tra i due paesi di esporre i fatti che sembrano atti a scemare una simile impressione, affine che non si mantenga fra di noi un sentimento di ostilità che manifestato nei giornali può provocare ne' fogli inglesi delle rappresaglie ed eccitare in questo paese sentimenti a noi ostili.

Ne' miei rapporti del 6 e del lO ottobre 1878 (3), pubblicati a pagina 368 e 369 del recente Libro Verde, io rendeva conto all'E. V. delle conversazioni nelle quali il Marchese di Salisbury mi dichiarava esplicitamente, per ben due volte, ch'egli non aveva mai preso accordi di sorta col Signor Waddington per escludere l'Italia dall'essere rappresentata nel Ministero egiziano di Nubar Pascià, ma che l'Inghilterra essendosi astenuta nella scelta del Signor Rivers Wilson come Ministro delle Finanze non poteva proporre la nomina di uno straniero in quel Ministero: che però non avrebbe osteggiata quella di un Italiano, ove fosse fatta spontaneamente dal Kedive. Egli esprimeva poi il desiderio che il nuovo Ministero non avesse un carattere internazionale. Il Marchese di Salisbury prometteva inoltre di dare istruzioni in quel senso all'Agente inglese al Cairo, Signor Vivian, che ci si diceva del tutto opposto ai reclami dell'Italia.

A conferma di queste dichiarazioni mi occorre di citare i seguenti documenti:

lo Il dispaccio di codesto Ministero in data del 30 Ottobre 1878 (Serie Politica N. 487) (4) col quale mi s'informa che il Signor Macdonell, allora Incaricato britannico a Roma, aveva avuto dal Foreign Oftlce l'incarico di dkhiarare che il Marchese di Salisbury non era intervenuto nella recente nomina del Signor Rivers Wilson, essendosi limitato il Governo inglese a concedere a questo ultimo un congedo di due anni.

2° Il dispaccio ministeriale del 14 Novembre 1878 (Pol. N. 492) (l) col

quale vengo informato che S. E. Sir Augustus Paget ha fatto, intorno alle disposizioni di Lord Salisbury a nostro riguardo, delle dichiarazioni che coin'cidono intieramente con quelle fatte a me e rassegnate a V. E.

3° Il rapporto del Commendatore De Martino in data 20 dicembre 1878 (2) dal Cairo (pag. 391 del Libro Verde) che conferma che Lord Salisbury, fedele alla promessa a me fatta, aveva dato all'Agente britannico al Cairo Signor Vivian delle istruzioni in un senso a noi favorevole.

Si scorge dalla antecedente corrispondenza del Commendatore De Martino come il Signor Vivian, primitivamente a noi contrario, abbia poco alla volta cambiato di contegno a nostro riguardo, a tal segno ch'egli finì per dimostrarsi de' più ostili al Signor Rivers Wilson che fu il nostro più costante avversario e che è stato ora escluso dalla nuova amministrazione.

Debbo inoltre soggiungere che in seguito al desiderio espresso da V. E., io scrissi a Nubar Pascià per interessarlo in vantaggio dell'Italia nella questione del Ministero. Io ne ebbi una risposta, in data del 12 dicembre 1878, di cui trasmisi la copia a codesto Ministero (3) che me ne accusava ricevuta con dispaccio del 15 gennaio 1879 (Pol. n. 40) (1). Nella sua lettera Nubar Pascià si dilunga sulle difficoltà incontrate per introdurre un Italiano nel suo Ministero, ma a titolo di compenso egli annunzia la nomina del Signor Baravelli come Auditore generale e termina colle seguenti parole che io trascrivo:

« Je suis persuadé que le Gouvernement du Roi sera satisfait de cette combinaison, qui, si je ne me trompe, donne à M. Baravelli une position analogue à celle que M. Scialoja a occupée chez nous. J'espère que V. E. verra aussi dans la nomination de M. Baravelli l'expression de mes sentiments personnels envers V. E. et qu'Elle voudra bien soutenir et encourager l'Egypte dans la difficile situation où elle se trouve, de méme qu'Elle m'a soutenu et encouragé · jadis. Agréez, etc.

signé: Nubar >>.

Da questo brano di lettera si può rilevare che l'azione del nostro Governo non fu del tutto infruttuosa in Egitto, come alcuni pretendono, e che si ottenne colla nomina del Signor Baravelli una soddisfazione, certamente non completa, ma che però fu già dichiarata di molta importanza dal Cavalier Depretis alla Camera de' Deputati la quale accolse favorevolmente una tale dichiarazione.

Ora, benché la considerazione pel nostro Governo abbia avuto la massima parte nella creazione della carica di Auditore generale per un Italiano, ho fondato motivo di credere che l'influenza di Lord Salisbury non vi fu del tutto estranea e che in tal modo egli abbia atteso alla sua promessa, cioè ch'egli ci avrebbe secondato nel nostro intento, ma che non poteva ancora dire in qual maniera (vedi mio rapporto 10 Ottobre 1878).

Nel pregare l'E. V. di fare in modo che la nostra stampa, almeno la stampa seria, cessi dal proferire le accuse di mancanza di franchezza mosse testè

ancora contro uno degli uomini più importanti dell'Inghilterra, il Marchese di Salisbury, io credo di adempiere al mio mandato ch'è anche quello di mantenere buone le nostre relazioni con un Governo che a noi è certamente più vantaggioso di tenere amico anziché d'averlo ostile.

(l) -Cfr. n. 279. (2) -Cfr. n. 310. (3) -Cfr. serle II, vol. X, nn. 559 e 579. (4) -Non pubblicato. (l) -Non pubblicato. (2) -Cfr. serie II, vol. XI, n. 148. (3) -Cfr. serie II, vol. XI, n. 182.
330

L'INCARICATO D'AFFARI A PIETROBURGO, COLLOBIANO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 432. Pietroburgo, 28 ottobre 1879 (per. il 9 novembre).

La visita del Principe Bismarck a Vienna e gli accordi che sarebbero intervenuti a quest'occasione fra l'Austria-Ungheria e la Germania, ed i1 discorso di Lord Salisbury a Manchester hanno prodotto una vivissima emozione in Russia.

Nell'assenza dalla capitale dell'Imperatore e del Ministro degli Affari Esteri è assai dimcile l'accertare l'apprezzamento del Governo Imperiale su questi fatti.

Senza perciò arrischiarmi ad emettere apprezzamenti non fondati credo di dover riferire a V. E. l'impressione qui dominante sullo stato presente delle relazioni della Russia coi due Imperi.

La R. Ambasciata tenne già informata l'E. V. coi rapporti N. 411 e 422 (l) di questa serie delle condizioni dell'opinione pubblica in Russia riguardo alle relazioni colla Germania e della viva polemica sorta tra i giornali tedeschi e russi.

In seguito al convegno di Alessandrovo il Governo russo dimostrò l'intenzione di evitare ogni cosa che potesse inasprire le sue relazioni colla Germania. I direttori dei principali giornali vennero umciosamente consigliati di moderare il tuono delle loro polemiche colla stampa tedesca e parecchi fogli furono colpiti da provvedimenti amministrativi in seguito ad articoli poco misurati verso il Gabinetto di Berlino.

Il viaggio del Principe Bismarck a Vienna ed i commenti della stampa tedesca ed austriaca su questo fatto diedero naturalmente luogo ad articoli risentiti della stampa russa. Notasi però che mentre il Governo tollera la pubblicazione di scritti assai violenti contro il Ministero Tory, non permette le manifestazioni ostili alla Germania ed all'Austria-Ungheria. I diarii più noti per le loro relazioni colla Cancelleria Imperiale vanno dicendo che la Russia paga dei risultati ottenuti si manterrà nei limiti tracciati dal trattato di Berlino e dimostrano di non curarsi troppo delle voci che corrono sull'accordo stabilito a Vienna. È opinione poi generale delle persone ben informate, che l'Imperatore Guglielmo non permetterà mai una politica ostile alla Russia.

È però evidente che queste discussioni della stampa e sopratutto i danni che le nuove tariffe doganali tedesche arrecheranno al commercio russo, hanno

creato una condizione d1 cose ben diversa da quella stretta intimità che durò

per parecchi anni fra i due Governi.

L'avanzarsi dell'Austria-Ungheria in Oriente e l'influenza ch'essa acquista in Serbia ed in Bulgaria impensieriscono gli statisti russi ed il partito slavofilo che teme di perdere il patrocinio esercitato finora da esso su tutti i diversi rami delle razze slave, dimostra molto risentimento contro il Gabinetto di Vienna.

I Comitati slavofili soppressi dal Governo Imperiale, quando vennero messi in vigore i provvedimenti contro i nihilisti, danno nuovamente segno di vita. Si accenna alla costituzione di un gran partito che s'intitola nazionale il quale accoglierà nelle sue file gli slavofili ed il partito liberale, composto dalle persone che aspirano alla continuazione ed al pacifico svolgimento delle riforme iniziate dall'Imperatore Alessandro.

Senza dedurre da questi fatti conseguenze arrischiate credo utile di segnalarli a V. E. Le precauzioni che la Russia prende sulle sue frontiere occidentali non sono del resto un mistero. Le fortezze russe ai confini della Germania e dell'Austria sono rinforzate ed armate, ed al Ministero della Guerra fu aperto un credito per formare un campo trincerato a Kiew. Le somme che erano state stanziate per la costruzione di una flotta sul Mar Nero vengono destinate ai lavori di difesa della frontiera.

(l) Cfr. nn. 106 e 182.

331

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AGLI AMBASCIATORI A LONDRA, MENABREA, A PARIGI, CIALDINI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, E AGLI INCARICATI D'AFFARI A BERLINO, TOSI, E A PIETROBURGO, COLLOBIANO

T. 660. Roma, 29 ottobre 1879, ore 15.

Les Gouvernements anglais et austro-hongrois m'ont fait connaitre que si la commission technique pour le pont de Silistrie croyait utile de consulter aussi à titre offi.cieux et de renseignement un délégué bulgare, ils n'avaient pas de diffi.culté à l'admettre. Dans cet état de choses, et conformément à la réserve exprimée dans mon télégramme du 25 courant (1), ne voyant pas d'inconvénient à me ranger à la méme opinion, j'ai donné au major Sponsilli des instructions dans le sens indiqué (2).

332

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI

T. 1412. Parigi, 29 ottobre 1879, ore 15,05 (per. ore 18,36).

Déchiffrez vous seui.

J'ai reçu votre télégramme de cette nuit (3) et je vous prie de remercier le président du Conseil de ce qu'il me fait dire par vous. Dans mon télégramme

du 26 (l) je me déclarais pret à discuter avec vous toute autre solution, si vous en aviez une à me proposer qui put sauver la dignité du Gouvernement et en meme temps la mienne. Du moment ou vous gardez le silence à cet égard, je n'al plus rien à ajouter à ce que j'ai déjà dit. Je vous remercie de tout coeur de vos offres affectueuses.

(l) -Cfr. n. 313. (2) -Analogo telegramma venne inviato in pari data a Vienna col n. 661. (3) -Cfr. n. 327.
333

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 969/417. Londra, 30 ottobre 1879 (per. il 2 novembre).

Confermando il mio telegramma d'ieri (2) in risposta a quelli di V. E. in data dei 25 e 27 corrente (3), ho l'onore d'informarla che jeri io ebbi col Marchese di Salisbury una conversazione intorno alla missione a Vienna de' controllori delle finanze egiziane Signori Baring e Blignières. Nella stessa occasione gli partecipai che l'Italia aveva aderito alla proposta dell'Austria di aggiungere al decreto vicereale che si riferisce all'imprestito Rothschild un quarto articolo destinato a mettere in salvo gl'interessi dei creditori ipotecari anteriori al 2 e 3 febbrajo 1878 e che dessa aderiva altresì alla modificazione dell'art. 3, suggerita dal Governo germanico per ben definire che il saldo dell'imprestito sarebbe esclusivamente impiegato al regolamento del debito fluttuante egizio. Queste misure erano rese necessarie dal diniego sinora opposto alla dichiarazione che doveva accompagnare il decreto relativo all'imprestito Rothschild per garantire i crediti ipotecari anzidetti.

Il Marchese di Salisbury non entrava con me in molti particolari a quel riguardo, ma confessava che la questione si faceva confusa anziché no. Però egli aggiungeva di aver ricevuto più recenti notizie che segnalavano un miglioramento ne' negoziati. Il nobile Lord mi faceva anzitutto osservare che il Signor Baring rappresentava bensì interessi inglesi, ma non il Governo britannico, per cui questo non era risponsabile di ciò che i controllori potessero dire o fare, ed egli soggiungeva che i medesimi agiscono più come uomini d'affari che come diplomatici. Egli desiderava che le questioni di natura meramente giuridica fossero bene distinte dalle altre, !asciandone lo scioglimento a chi competeva.

Intanto il Marchese di Salisbury sembrava supporre che l'Austria avesse intenzione di mettere degli incagli agli aggiustamenti proposti ed egli mi lasciava intendere che ove ciò fosse la questione avrebbe mutato di natura ed avrebbe potuto far nascere qualche complicazione: però il nobile Lord disse che desiderava vivamente che i negoziati si continuassero in Vienna, ch'era stata scelta come la sede più acconcia pei medesimi. Il Marchese di Salisbury non entrò in maggiori particolari, benché gli ricordassi le informazioni che io aveva rassegnate a codesto Ministero col mio rapporto del 13 Settembre p.p. (Serie Politica 389) (4) circa la interpretazione da dare al decreto Rothschild.

Nel dare termine a questo rapporto, debbo portare l'attenzione di V. E. sopra un articolo, firmato « Gabriel1> del Journal des Débats d'oggi sulla vertenza egiziana che sembra esprimere il pensiero del Governo francese a quel riguardo. La ultima frase di quell'articolo contiene una minaccia, ed io non sarei alieno dal credere che le complicazioni cui accennava il Marchese di Salisbury si riferiscano ad un tale pensiero.

(l) -Cfr. n. 319. (2) -T. 1414/347, non pubblicato. (3) -Cfr. nn. 315, nota 3 e 321. (4) -Non pubblicato.
334

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI

T. 667. Roma, 31 ottobre 1879, ore 1.

Après les explications qu'on avait fournier à V. E. et de l'espoir qu'on lui avait temoigné à plusieurs reprises, le Gouvernement du Roi s'était flatté que

V. E. n'insisterait pas dans les démissions qu'Elle avait offertes. Il nous paraissait en effet d'avoir démontré par nos télégrammes que ces démissions n'étaient point justifiées par les actes du Cabinet que j'ai l'honneur de présider. La résolution dans laquelle V. E. déclarait vouloir persister étant venue sans que nous n'ayons à cet égard rien à nous réprocher à la connaissance du public et

V. E. ayant confirmé ce t te résolution par so n télégramme du 22 octobre (l), il est aujourd'hui de mon devoir de lui faire connaitre qu'après en avoir conféré avec S. M. le Roi et après en avoir déliberé en conseil des Ministres je me trouve à mon grand regret et au regret de mes collègues dans la nécéssité dc soumettre à S. M. le Roi le décret par lequel on accepte la rénonciation de V. E. à la charge d'ambassadeur de S. M. près le Gouvernement français. Les lettres de rappel seront immédiatement préparées et présentées à la signature du Roi. Est accordée cependant à V. E. pour le cas où Elle vaudrait en profiter, la faculté qu'Elle m'avait demandé par son tèlégramme du 22 de confier l'interim de l'ambassade au premier secrétaire. En ce cas le chargé d'affaires lui mème pourrait faire parvenir à leur destination les lettres de rappel.

Je ne puis m'empecher en ce qui me concerne de témoigner à V. E. combien je regrette de voir cesser une collaboration qui me procurait l'honneur d'entretenir des rapports directs avec un personnage illustre par les services éminents rendus à la Patrie, et auquel me rattachent les liens affectueux d'un attacchement sincère.

335

L'AMBASCIATORE A PARIGI, CIALDINI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1422. Parigi, 31 ottobre 1879, ore 12,10 (per. ore 14).

J'ai reçu votre télégramme de cette nuit (2). Je remercie V. E. d'avoir fait agréer mes démissions au Conseil des Ministres et de m'en accompagner la

participation par des paroles bienveillantes. Je viens de remettre la direction de l'ambassade au premier secrétaire. Quant aux lettres de rappel. sauf ordres contraires, je les présenterai moi meme.

(l) -Non pubblicato. (2) -Cfr. n. 334.
336

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1424. Vienna, 31 ottobre 1879, ore 14,20 (per. ore 15,20).

Négociations avec Baring et Blignières trainent beaucoup et il semble cependant que ces messieurs vont céder sur question décret emprunt Rothschild et acceptent la résolution à ce sujet proposée par Autriche et par Italie et Allemagne, sur laquelle Cabinet impérial assure ne pas transiger. On passera ensuite à examiner convention et décret dont j'ai transmis copie à V. E., mais les délégués voudraient qu'Autriche exprime avant tout son appréciation générale à ce sujet, tandisque Cabinet impérial veut que ces messieurs commencent eux à développer les principes généraux dont les susdits documents ne sont que la conséquence. Jusqu'à présent on n'a fait qu'effleurer cette question. Voilà les informations que Haymerle me donne et que Calice m'a par son ordre développé. On se montre ici très disposés à se maintenir d'accord avec nous, mais comme c'est à Vienne qu'on négocie, il ne me parait guère probable qu'on nous laisse une vraie part d'initiative dans les arrangements qu'on prendra à l'égard des discussions qui vont suivre. Il me semblerait prudent qu'avec beaucoup de forme nous réservions nòtre appréciation et nos résolutions jusqu'à ce qu'on puisse juger de l'ensemble des conclusion auxquelles on arrivera ici, sauf que, dès à présent, le Gouvernement du Roi ait porté son jugement sur les deux documents en question et soit dans le cas de faire connaitre d'avance au Gouvernement austro-hongrois sa manière de voir, ce qui jusqu'à un certain point pourrait influer sur les négociations qui vont avoir lieu.

337

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

T. 669. Roma, 31 ottobre 1879, ore 23,55.

Des obstacles que je me flatte de voir bientòt surmontés amènent un retard de quelques jours qui, je l'espère, ne nuira point au succès de la négociation pour l'affaire tunisienne. Il nous importerait, en attendant, d'obtenir par l'obligeante entremise de V. E. une réponse précise sur les points suivants: l o De quelle façon les acheteurs italiens des trois quarts d es actions, pourraient en fait, avoir la haute main dans l'administration de la société, si celle-ci doit continuer d'avoir son siège en Angleterre. Les périphrases du statut ne nous donnent pas assez de lumière à ce sujet; 2° Si la société actuelle a succédé à une autre ayant obtenu la concession primitive; 3° Comment la société anglal.se pourrait, immédiatement ou après un certain délai, devenir une société italienne. C'est là, en effet, le but de l'opération, à cause aussi des difficultés que les italiens auraient pour exercer de loin leur contròle; 4° S'il est bi e n réellement impossible d'acheter toutes les actions.

338

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1153. Vienna, 31 ottobre 1879 (per. il 3 novembre).

Essendomi recato ieri a far visita al Ministro degli Affari Esteri, S. E. dopo di aver toccato meco varie questioni di poca importanza dissemi aver avuto un rapporto del Principe Wrede relativo ad una dimostrazione ostile avvenuta in Udine la sera del 5 scorso settembre contro certo Cosimo Galliera, suddito austriaco che in passato aveva appartenuto alla polizia.

Il Barone Haymerle dicevami non parlarmi di ciò ufficialmente, tanto più che aveva fatto scrivere al Principe Wrede che senza attendere istruzioni avrebbe dovuto ufficialmente tenerne parola alla Consulta col Segretario Generale. Ciò nondimeno Egli addentravasi nell'argomento, ed essenzialmente ponendo in rilievo la circostanza che quella dimostrazione era stata iniziata da emigrati Austriaci colà residenti, accennava alla convenienza, onde evitare la rinnovazione di simili fatti, che gli emigrati turbolenti venissero allontanati dalla frontiera.

Alle prime parole del Barone Haymerle mi ricordai tosto che l'E. V. s'era compiaciuta rivolgermi in data del 16 scorso mese sotto il n. 813 (1), un dispaccio precisamente relativo a quell'incidente, ma a dir il vero non mi rammentavo più i particolari del fatto con abbastanza precisione da poter accettare su di essi una discussione; mi limitai dunque a dire che infatti avevo ricevuto una comunicazione a quel riguardo, che se ben mi ricordavo toglieva all'accaduto una parte della gravità che gli si dava nella relazione fattane al Ministero Imperiale.

In quanto poi all'insinuazione relativa all'allontanamento degli emigrati, ed all'espulsione anche del Regno, poiché a ciò accennò pure il Barone Haymerle, credetti opportuno non mostrare avervi prestato attenzione e lasciar cadere il discorso.

Tornato a casa ed avendo riletto il precitato dispaccio dell'E. V., nel recarmi oggi per altri affari dal Barone Calice gli feci parola della conversazione avuta col Ministro, e precisai meglio la cosa a seconda delle informazioni contenute nella nota del Ministero dell'Interno del 10 Settembre trasmessami da V. E.: aggiungendo anche, essermi stata partecipata la raccomandazione fatta alle Autorità d'usare ogni cautela onde impedire il rinnovamento di simili inconvenienti. Feci poi notare che ciò mi si partecipava in data 16 Set

tembre prima dunque che qualsiasi reclamo sotto qualunque forma fosse stato presentato al riguardo. Nel discorrere dell'incidente il Barone Calice toccò lui pure la questione dell'allontanamento dalla frontiera degli emigrati austriaci, cosa che neppur questa volta rilevai, !imitandomi a porre in sodo la somma necessità che tanto da una parte come dall'altra le Autorità usino la massima previdente prudenza per evitare abbiano a prodursi fatti che sono pur sempre causa di attriti fra i due Paesi, ed a questo proposito parvemi acconcio il far chiaramente intendere, aver mancato di prudenza chi, onde assumere informazioni intorno a quanto succede sul nostro territorio di confine, ebbe a mandarvi un agente che secondo ogni probabilità doveva esser riconosciuto. A sua volta il Barone Calice lasciò cadere la mia osservazione senza rilevarla, e la conversazione ebbe così termine. Non dubito però che questa questione dell'allontanamento dal confine degli emigrati che fece capolino in questa circostanza non sarà finita così, e che il Gabinetto di Vienna ci tornerà sopra più d'una volta.

Sarebbe forse stato prudente consiglio prevenire simile domanda non lasciando stabilire in prossimità della frontiera emigrati turbolenti, ma dal momento che ciò non fu fatto di nostra assoluta iniziativa e che ora la cosa minaccia di diventare una questione non saprei più consig1iare un provvedimento che potrebbe rivestire il carattere di un atto di debolezza. Sembrami però che il Governo sia non solo in diritto ma in dovere anche di pretendere che chi riposa all'ombra della Bandiera Italiana non abbia a comprometterla, o per lo meno ad essere causa di complicazioni internazionali. Quindi le autorità locali parmi potrebbero ammonire in proposito quegli emigrati inquieti, minacciandoli anche dell'allontanamento ove fossero causa di nuove turbolenze: questa ritengo sarebbe la più efficace cautela per impedire che nei momenti attuali accadano fatti di natura da intorbidare le nostre relazione coll'Austria-Ungheria.

(1) Non pubblicato.

339

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1429. Londra, 1° novembre 1879, ore 18,30 (per. ore 22,45).

Déchiffrez-vous seul. Je transmettrai aujourd'hui à V. E. par la poste le memorandum dans lequel l'International Society fixe les condttions auxquelles elle acheterait pour le· compte du Gouvernement les actions du chemin de fer Tunisien (1). L'intérèt revient effectivement à 9 pour %. tout compris. Si le Gouvernement peut se procurer d'autres fonds, elle pourrait toujours servir d'intermédiaire. Comme je l'ai déjà expliqué, dans le premier cas Heath serait disposé à fournir 20/mille livres sterling. J'ai communiqué à ce dernier les demandes contenues dans la télégramme de V. E. (2). Il y donnera incessamment réponse que, je pense, pourra satisfaire. On a fait déjà des démarches auprès de divers porteurs de

actions. C'est un M. Baker qui s'en est chargé. Il est possible que d'un moment à l'autre on vienne faire une proposition. Il faudrait pouvoir y répondre sans retard, autrement, si l'on supçonne que l'on agit pour l'étranger les exigences croitront démésurément. C'est pourquoi on insiste pour que le baron Heath ait les pouvoirs nécessaires. Gouvernement fixe le prix limité des actions au-dessous duquel les négociateurs devraient se tenir. On conseille d'acheter les obligations qui maintenant s'offrent à 50 pour % de la valeur primitive et qui une fois les 3/4 des actions achetées augmenteraient sans doute de valeur. D'après le statut, le possesseur de ces 3/4 est le maitre de l'administration. Heath m'a rectifié aujourd'hui quelques chiffres indiqués précédemment. Les français avaient offert 60.000 livres sterling pour tout acheter actions, obligations et créances correspondantes aux dettes. On leur en a demandè 80.000. L'affaire en est restée là.

(l) -Cfr. r. rr. 976/420, pari data, non pubblicato. (2) -Cfr. n. 337.
340

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1431. Vienna, 1° novembre 1879, ore 23,20 (per. ore 0,45 del 2).

Je viens d'apprendre de source certaine ce qui suit sur négociations affaires Egypte: Baring et Bll~;nitol es n'ayant rien pu obtenir sont partis pour référer à leurs Gouvernements respectifs. Cabinet autrichien avait proposé admission dans contròle comme tiers à tour de ròle, un délégué Autriche, Allemagne, Italie, mais il parait que cela n'a pas de chance d'étre accepté, car il me semble que l'objection principale visée par la France surtout, c'est de ne pas laisser entrer d'une manière quelconque Allemagne dans le contròle, de crainte des conséquences qui pourraient en résulter, au détriment de l'exclusive inftuence que France et Angleterre veulent à tout prix conserver. Ambassadeur de France a dèjà donné à entendre clairement au Cabinet autrichien que si on ne tombe pas d'accord avec France et Angleterre sur ces questions, les deux Puissances retirent leur adhésion aux tribunaux de la réforme en Egypte constituant à leur place des tribunaux purement composés d'anglais et de français. Haymerle que je viens de voir m'a à peu près confirmé tous ce qui précède, ajoutant que sur question emprunt Rothschild les contròleurs ont cédé.

341

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

L. P. Roma, 1° novembre 1879.

Profitto della partenza del marchese di Sant'Onofrio per nuovamente intrattenere l'E. V. della questione ellenica, la quale dovrà necessariamente tra poco tornare a galla. I commissari turchi, messi alle strette, saranno obbligati a pronunciarsi. Certamente la loro interpretazione del protocollo XIII non s'accarderà con quella che al medesimo danno i Greci. Per conseguenza la probabilità di un appello alla mediazione mi sembra avvicinarsi. In simile stato di cose ravviso l'opportunità di avere uno scambio d'idee coll'E. V.

Nulla vi è di più funesto, a mio avviso, che l'ostinarsi sopra un progetto, quando, mutate interamente le circostanze che esistevano al momento in cui fu concepito, diventerebbe un'imprudenza ingiustificabile il volerlo sostenere, per un falso sentimento d'amor proprio. Io mi vanto di non aver questo acciecamento, e con franchezza riconosco che oggi la situazione politica generale non permette, né alla Francia, né a noi, di prendere quella iniziativa che noi volevamo solo lasciare al signor Waddington, e che egli da prima pareva disposto a dividere con noi; ma che poscia finì per declinare anche a tal patto. Qui acchiudo un brano di rapporto del generale Cialdini, che non parmi sia ancor stato comunicato a V. E. (l); a detto rapporto tenne dietro una nota del signor Waddington, che pienamente confermava lo stesso punto di vista. In questo estratto V. E. osserverà come il signor Waddington alluda alla convenienza, anche per gl'interessi francesi, che la ferrovia di Salonicco rimanga su suolo turco. Questa osservazione evidentemente si riferisce al tracciato più ristretto della provincia albanese, da noi presentato nella carta che pure è a mani di

V. E., e in cui, precisamente per renderlo più accettabile, si lasciava all'infuori il territorio che attraversa detta ferrovia. Ma naturalmente tale concessione veniva da noi fatta solo perché, fra i due mali, di veder gli Austriaci a Salonicco,

o di esporci a vederli un giorno a Valona, si preferiva il primo.

Alla nota precitata non abbiamo ancora risposto, in seguito agli avvenimenti sempre più sfavorevoli che si son prodotti in Europa. Un momento pensai ad avere una spiegazione franca col gabinetto di Vienna. Il generale di Robilant non respinse l'idea, ma, dopo l'incidente dell'opuscolo Haymerle, la sconsigliò. Ora però, dopo la venuta dell'ex-ambasciatore austriaco in Italia, la posizione è alquanto migliorata, e mi propongo di nuovamente consultare sullo stesso argomento il generale di Robilant. Ecco infatti ciò ch'egli scrive in un recente rapporto:

«L'Austria-Ungheria (così diceva il conte Haymerle in una conversazione avuta col generale) vuole la stretta esecuzione del trattato di Berlino, niente di meno niente di più; il vostro governo quindi, che precisamente desidera che noi restiamo entro i limiti segnatici da quel trattato, ha ogni interesse a cooperare con noi, affinché il predetto trattato trovi il suo completo eseguimento, senza aprir l'adito a nuove complicazioni'"·

Questo potrebbe forse servire di base a qualche prudentissima apertura, per poco che il generale Robilant trovasse il terreno propizio. Intanto io ho prestato la più grande attenzione all'interessantissimo rapporto di V. E., in data del 7 ottobre ultimo (2). in cui Ella espone le apprensioni di lord Salisbury sull'Albania.

Tutto questo complesso di cose non offrirebbe forse all'E. V. la opportunità di conversare col nobile Lord sulla convenienza. anche dal punto di vista della conservazione dell'impero ottomano, di pensare a stabilire qualche cosa per guarentire la integrità dell'Albania dopo che avvenisse la cessione di Janina alla Grecia?

(!) Cfr. n. 175.

Questo sistema sarebbe appunto quello sempre dall'E. V. raccomandato, e oggi potrebb'essere l'unica ancora di salvezza che ci rimane.

Inoltre qui unisco un estratto di lettera scrittami da Parigi a nome del signor Gambetta, il quale (siccome già lo dissi a V. E.) s'interessava grandemente alla soluzione da me in origine proposta, ne seguì le fasi, e ora vorrebbe almeno vederne conservata la parte esposta nell'annesso foglio.

Io prego caldamente l'E. V. a prendere tutte queste cose in attenta considerazione e a riferirmi poscia l'alto suo giudizio, tenendo a mente che il gabinetto attuale non può scostarsi dalla politica da esso sostenuta a Berlino, e che in pari tempo ha a cuore la difesa degl'interessi italiani.

Una cosa degna di attenzione è la discrepanza che corre tra le informazioni di V. E. e quanto dice il signor Waddington circa il concorso che lord Salisbury gli avrebbe promesso a Dieppe per la questione ellenica. Infatti questo incaricato di affari di Francia mi fece vedere un biglietto particolare del signor Waddington, in cui gli diceva che lord Salisbury, nel suo famoso abboccamento di Dieppe, lo aveva assicurato che avrebbe appoggiato la cessione di Janina alla Grecia. La medesima informazione ci pervenne pure da Pietroburgo, ove il generale Chanzy avrebbe comunicato al barone Jomini di aver ricevuto la identica notizia dal signor Waddington. Ora V. E. deve più d'ogni altro sapere quanto vi possa essere di realmente fondato in siffatte affermazioni.

Potrebbe però darsi che, in questo momento in cui la esecuzione fedele del trattato di Berlino è stata anche una volta posta in rilievo nel recente convegno di Vienna, l'Inghilterra, insistendo la Francia, possa essere indotta a raccomandare essa pure la stretta osservanza del protocollo XIII, e pertanto la cessione di Janina. In tale ipotesi l'Italia sarebbe ben lieta se l'opera sua potesse essere impiegata ad appianare le dilll.coltà esistenti tra la Gran Bretagna e la Francia. Vale a dire, se il gabinetto di Londra dovrà convincersi in fin de' conti che è solo a non volere che si eserciti un po' di pressione sulla Porta per indurla ad arrendersi ai voti delle potenze, l'Italia potrebbe sforzarsi a dimostrargli che lo stesso interesse della conservazione dell'impero ottomano dovrebbe consigliare il governo turco a sciogliere la controversia ellenica senza lasciare i germi di futuri dissensi. E a raggiungere tale intento sarebbe sempre, secondo noi, cosa utilissima di dare soddisfazione piena e intera ai Greci entro i termini del trattato di Berlino, e in pari tempo indurre gli Albanesi a cedere, mediante una guarentigia che questo sarà l'ultimo sacrificio che vien loro domandato.

Insomma, su tal punto non posso che riferire V. E. all'ultima parte della lettera particolare ,che ebbi l'onore di rivolgerle il 19 settembre (1), e mi limito a ripeterle che, nella opinione del governo italiano, si dovrebbe agire in modo da ottenere che il sacrificio che sta per essere imposto alla Turchia, non rimanga senza frutto per l'impero ottomano, alla cui conservazione, sopra tutto sulle coste albanesi, l'Italia annette maggior importanza forse di qualunque altra nazione.

Queste assicurazioni dovrebbero tornar gradite al governo inglese e spingerlo ad adottare il nostro programma, che senza dubbio sarebbe sorretto dalla Francia, e conseguentemente accettato anche dalle altre potenze.

Io prego V'. E. una seconda volta a parteciparmi il suo autorevolissimo parere sulle idee che formano il tema di questa lettera, mentre dal canto mio mi riserbo di farle conoscere quanto sarà per scrivermi il generale di Robilant.

ALLEGATO

L. Parigi, 25 settembre 1879.

Dans cette situation, voici ce qu'il conviendrait mieux de faire, en répondant à la note française.

Jeter par dessus bord toute la discussion byzantine relative aux propositions pour l'Albanie, en déclarant nettement que vous ne désirez qu'une chose, c'est qu'il n'y ait pas possibilité d'intervention en Albanie et que Vous n'avez proposé l'autonomie que comme un moyen, étant d'ailleurs pret à vous rallier à tout autre système qui aboutirait au méme résultat. La méme thèse s'applique à la question du chemin de fer, si par hasard elle n'est pas complètement résolue.

Déclarez, nettement aussi, que vous ne réclamez pas l'initiative de la France, et que Vous étes prét à communiquer vous mème votre projet à l'Angleterre, mais à la condition que Vous soyez assuré d'abord que la France l'accepte et en second lieu qu'elle fera connaitre cette acceptation à l'Angleterre et joindra ses efforts aux votres pour que cette dernière puissance s'y rallie.

(2) Cfr. n. 262.

(l) Non rinvenuta.

342

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI. ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

T. 677. Roma, 2 novembre 1879, ore 23,20.

Déchiffrez-vous seui.

Afin d'éviter des malcntendus et lcs longueurs inévitables d'une correspondance mème télégraphique nous avons expédié à V. E. le marquis de Sant'Onofrio avec une liste de questions que le commandeur Rubattino devant

figurer camme concessionaire désire éclaircir au sujet du chemin de fer tunisien. Le marquis est parti au jour d'hier et arrivera à Charing Cross mardi par l'express qui quitte Paris le matin. Si l'achat se conclut c'est Balduino qui fournira les fonds. Le fait signalé par le dernier télégramme de V. E. (l) que les français ont offert 60 mille livres sterling pour le tout, et que les anglais en ont demandé 80, prouverait bien que la société peut-etre transformée. Voilà en ce moment ce qui est pour nous le plus important. Pour nous le maximum du prix du trois quart des actions ne devrait pas dépasser considérablement le chiffre indiqué par V. E. dans son rapport du 12 Octobre (2) et nous serions prets à acheter aussi les obligations au 50 pour cent de leur valeur. Il est bien entendu que l'opération matérielle de l'achat serait faite par l'International Society qui figurerait seule dans cette affaire. Je remercie vivement V. E. pour le précieux concours qu'elle nous donne.

(l) -Cfr. n. 339. (2) -Cfr. n. 273.
343

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, E ALL'INCARICATO D'AFFARI IN MONTENEGRO, DURANDO

T. 678. Roma, 2 novembre 1879, ore 23,20.

Le ministre de Turquie m'a communiqué un télégramme de san Gouvernement m'annonçant que la Sublime Porte va prendre toutes mesures en san pouvoir... (l) de Goussinje. La Sublime Porte a demandé au Vali de Kossovo quels étaient les moyens les plus propres à atteindre ce but et en combien de temps la remise du district pouvait se faire. Ayant fait part de ce qui précède à l'agent monténégrin à Constantinople, la Sublime Porte fait appel aux Puissances afin que celles-ci engagent le Prince à patienter jusqu'à ce que la réponse de Mouktar pacha arrive, de façon à permettre une solution pacifique de la question.

(Per Corti) -J'ai sous les yeux vas rapports du 19 et du 21 octobre (2) et je dois reconnaitre que le Monténégro a tout lieu de se plaindre des lenteurs ottomanes. Nous avons cependant, dans l'intérét de la paix, et comptant sur la promesse de la Sublime Porte donné à notre chargé d'affaires à Cettinje des instructions conformes au désir que celui-ci nous a exprimé.

(Per Durando) -Bien que le Monténégro ait lieu de ne pas etre satisfait de la manière dont la Sublime Porte a traité jusqu'ici la question de Goussinje, nous espérons cependant que le Prince voudra bien écouter le consei! des puissances amies et s'abstenir d'une action violente qui pourrait créer de graves complications. Nous n'avons d'ailleurs pas caché à Constantinople que nous comptons maintenant sur la prompte exécution de ses promesses.

344

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1437. Vienna, 3 novembre 1879, ore 4,50 (3).

Baring et Blignières partent ce soir pour l'Egypte où leurs Gouvernements trouvent nécessaire leur présence. Question décret emprunt Rothschild semble résolue dans lP. sens proposition autrichienne: quant au reste, tout est en suspens. Gouvernement français se montre le plus tenace à vouloir contrale soit exclusivement réservé à France et Angleterre. Les négociations au sujet des deux propositions présentées par controleurs, dont j'ai transmis copie, continueront à Vienne par vaie diplomatique. J'ai impression qu'on nous tient pas complètement au courant de ces négociations, qu'on conduit ici principalement d'accord avec Cabinet de Berlin.

21 -Documenti diplomatici -Serle II -Vol. XII

(l) -Sic nel registro dei telegrammi in partenza ma evidentemente manca qualche parola. (2) -Cfr. n. 298; il rapporto del 21 non è pubblicato. (3) -Il telegramma è privo di ora di arrivo.
345

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1439. Londra, 3 novembre 1879, ore 17,53 (per. ore 21,55).

J'attends l'arrivée de h personne indiquée dans votre télégramme d'aujourd'hui (1). Je désire savoir dès aujourd'hui, si c'est possible, quel système

V. E. désire adopter pour l'acquisition dont il s'agit: ou se servir de l'Inhrnational Society simplement camme intermédiaire, camme il a été proposé dès le commencement, ou bien si elle veut recourir au capitai avancé par la dite société ou bien enfin si V. E. préfère se passer du concours de cette société (2).

346

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (3)

R. 1649. Terapia, 3 novembre 1879 (per. l' 11).

Stamane venne a mie mani il telegramma che l'E. V. mi fece l'onore tì.i rivolgermi iersera (4) per significarmi il R. Governo a vere, in seguito ad analoghe istanze interposte da codesto ministro di Turchia, dato al regio inc~> ricato d'affari a Cettinje l'istruzione di consigliare al principe Nikita di usare della maggiore longanimità in ordine alla questione delia cessione dei territori di Plawa e di Goussinje. Né mancherò di ragguagliare il signor ministro degli affari esteri della benign::t accoglienza che il H. Governo compiacevasi fare alla domanda della Sublime Porta.

Qui s'intende che il principe Nildta sarebbe disposto ad accordare una dilazione, se le potenze volessero garantire che il Governo ottomano non ne profitterebbe per aumentare le sue forze ed i mezzi di resistenza in quelle regioni. Il Governo montenegrino è convinto che la lega albanese non è che l'istrumento di questo Ministero della guerra, e Muktar pascià il delegato di questo per dirigerne i movimenti. Il signor Radonich dichiarava quindi fin dai primordi dei negoziati ai ministri del Sultano che non avessero mai a far entrar0 la lega albanese nei loro ragionamenti, poiché egli ne conosceva il movente. Per le quali ragioni, mentre il principe sarà senza dubbio desideroso di mostrare deferenza ai consigli del R. Governo, egli vorrà tuttavia porre un limite agli indugi.

Mi è riferito da buona fonte che questa ambasciata austro-ungarica ha fatto grande pressione sulla Sublime Porta per indurla a consegnare al più presto al Montenegro i territori convenuti, ad adottare efficaci misure affinché questo passaggio si faccia pacificamente; le ultime istruzioni da essa ricevute in proposito erano concepite in termini assai energici.

(l) -Cfr. n. 3'!2. (2) -Per la risposta cfr. n. 348.

(3) Ed. in L V 27, p. 605.

(4) Cfr. n. 343.

347

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

E. 1094. Bucarest, 3 novembre 1879.

La stampa estera ha sove11te afù:rmato negli ultimi ternpi che non strettamente subordinando il ricoaoscimcnto diplomatico della Rumania all'adempimento delle clausole dell'art. 44 del trattato eli Berlino. l'Austria Ungheria fosse riuscita a crearsi nel Princip0 to nn'inftuenza che difficilmente potrebbe esserle disputata.

Dal momento in cui non venne preso in considerazi.one iì desiderio e;:;presso dalla Rumania di veder sostituita all'alta sovranità della Porta sullo Stato rumeno la garanzia collettiva delle maggiori potenze, nes2.uaa fra cmeste potrà pretendere, riconosca o pur no diplomaticamente il nuovo ordine di cose qui stabilito, di esercitare un'infìuen;èa seria nel Pri~1cìpato.

I due grandi Stati limitrofi dispongoJ.Io, è vero, di mezzi più eiT!c:=tci atti a non far manomettere gli interessi eh::; scaturiscono d,1i ram~orti di vicinato; ma né all'Austria né alla Russia rie~cirà di crearsi in Rumania u~1a y;osizione eccezionale, tranne nella evrntu::clità in cui, volendo ciascuna di esse assicurarsi contro l'altra il CO'lcorso an1Hto dei rum::mi. facesse loro sperare più larghi vantaggi. Ma codesta ipotesi, come anche l'altra di una stretta neutralità che la Rumania preferisse di ::do'étare nel caso di una gL~erra fra questi due potenti suoi vicini, potrebbe egualmente rics::ir fatale per l'e~istenza stessa del Principato.

Checché ne sia, i Rumeni non sono in grado di fare una politica sentimentale a beneficio di nc2.suna Potenza, e meno gncora potrebbero essi adottare una politica rJi raz:1,a. I paesi la sini sono lontal~i; essi stessi, questi p~:tesi, sono forse costretti a cercare altrove le loro alleanze nei momenti attuali, e le simpatie che dopo la guen<'" di Crimea la numania affettò di avere per quei paesi erano subordinate. e lo saranno con più ragione per l'avvenire, ai vantaggi che essa potette ritLlrre nei venti anni che trascol·scro dal trattato di Parigi alla guerra turco-russa del ~8"17.

Unisco un paragrafo cifrato, e prego V. E. di volermi accusar•3 la ricevuta del presente e del documento che vi è annesso.

ALLEGATO ANNESSO CIFRATO.

Le bruit s'est répandu que dans le but de s'opposer à de nouveaux envahissements de la Russie dans les Balkans, l'Autriche serait disposée à conclure une alliance avec lR Roumanie. Mes informations me portent à croire que c'est M. Balatchano qui le premier aurait insinué à Vienne l'idée d'une Convention militaire entrc la Roumanie et l'Autriche, et que sans !es repousser d'une manière définitive le Cabinet de Vienne hésiterait à adhérer à ces ouverturcs. Il n'y adhérerait éventuellement que si !es engagements militaires à conclure devaient essentiellement profiter à l'Autriche, et si la Convention relative devait contenir des ·c!at:ses. c1e nature à ne pas laisser aux Roumains le loisir d'exploiter à leur propre et unique profit, des aecords militaires éventuels. Le Gouvernement Autrichien voudrait en tout cas, se convaincre préalablemcnt de la loyal'té des ouverturcs de M. Balatch;;.no, car m1 n'ignare pas à V\enne, que pouvant difficilement renown à sa politique tr::.clitionnclle de bascule, la Roumanie n'hésiterait pas à se ranger dans l'éventualité d'une guerre Austro-Russe du còté de la puissance qui lui ferait espérer le plus d'avantages réels. D'autre part on prétend que dans le but d'en finir avec les convoitises russes en Orient, la Roumanie serait plutòt le prix d'une alliance Austro-Allemande.

348

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA (l)

T. 679. Roma, 4 novembre 1879, ore 15,10.

Déchiffrez-vous seul. Je regrette de n'avoir pas assez suflìsamment expliqué à V. E. que c'est notre crédit mobilier qui fournira la totalité des fonds nécessaires à l'acquisition du chemin de fer tunisien. L'International Society ne devra par conséquent etre que l'intermédiaire de l'opération et aura sa commission de un pour cent aux termes du rapport de V. E. du 12 octobre (2) outre le courtage réclamé par M. Barker. Nous sommes excessivement obligés au baron Heath pour son offre généreuse, mais il aura droit également à notre gratitude en dirigeant l'opération car nous reconnaissons pleinement que l'intermédiaire de l'International Society constitue notre seule chance de succès dans cette affaire. Je suis méme d'avis que pour quelque temps l'acquisition devra étre tenue secrète et figurer entièrement comme si elle avait été conclue pour le compte de la dite société. Notre décision finale dépend désormais de savoir si la compagnie du chemin de fer pourra virtuellement devenir une entreprise italienne après l'achat des actions, et si la concession serait valable pour la compagnie ainsi transformée. On serait porté à le croire du moment que V. E. dit dans son télègramme du 28 octobre dernier (3) que les directeurs du chemin de fer ont demandé 80 m. L. Sterl. aux français pour aliéner le tout. A ce sujet, lorsque l'achat sera tout à fait décidé et que les pleins pouvoirs seront donnés au baron Heath, celui-ci pourrait méme voir s'il y aurait moyen d'emporter le tout pour un chiffre rond de 70 ou 75 m. Livres Sterling et nous faire une proposition à ce sujet.

349

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

T. 680. Roma, 4 novembre 1879, ore 23,55.

Le général Robilant annonce le départ soudain de M.M. Baring et Blignières pour l'Egypte (4). Je reçois en méme temps de nòtre agent au Caire (5)

(-2) Cf•. n. 273. (-3) Cfr. n. 326. (-4) Cfr. n. 344.

l'avis que, d'après ses informations confidentielles, la France et l'Angleterre insistent en ce moment pour obtenir nouveau décret réglant attributions des deux contròleurs. Ceux-ci reléveraient exclusivement de leurs Gouvernements respectifs. Ils auraient droit d'investigation sur tous les actes du Gouvernement égyptien avec droit de nommer ou destituer fonctionnaires et d'intervenir au Conseil des ministres sans voix délibérative. Aucune communication officielle ne nous étant parvenue à cet égard, nous ne pourrions nous prononcer d'une manière formelle au sujet du décret qu'on veut imposer à l'Egypte. Mais nous croyons qu'il est de notre devoir de mettre, une fois encore, les deux Puissances en garde contre les effets d'un système politique dont l'Egypte n'a fait que trop, depuis trois ans, la douloureuse expérience. En écartant le concours des autres Puissances; de l'Italie surtout, don t l es intérets particuliers s'identifient avec les intérèts généraux engagés dans le Vice-Royaume, la France et l'Angleterre frappent elles-memes de caducité l'oeuvre de réorganisation à laquelle elles déclarent de vouloir se vouer. Au lieu de se trouver en facP de l'Europe, fermement résolue à faire respecter ses légitimes exigences, l'Egypte, où les vélleités de résistance et de retour au passé sont toujours à craindre, ne manquera pas d'exploiter ainsi qu'elle l'a fait par le passé, soit la froideur des Cabinets qui se tiennent sur la réserve, soit les dissentiments réciproques auxquels la France et l'Angleterre se sont volontairement exposées par un tete à téte où personne n'est admis à jouer le ròle de la conciliation. Nous ne savons pas si nòtre langage a la chance d'etre entendu, mais nous tenons à dégager, par nos avertissements amicaux, notre part de responsabilité dans ce que l'avenir pourrait nous préparer de regrettable et de fàcheux en Egypte.

Je prie V. E. de s'exprimer si l'occasion se présente, dans le sens de cette dépeche.

(1) -Risponde al n. 345. (5) -T. 1436 del 3 novembre, non pubblicato.
350

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI

T. 681. Roma, 4 novembre 1879, ore 23,55.

Le général Robilant annonce ... (vedi telegramma di pari data a Londra (1), fino alle parole «Conseil d es ministres sans v o ix déliberative »).

Si ces renseignements sont exacts nous ne saurions assez déplorer la continuation de la part de la France et de l'Angleterre, d'une politique dont nous avons assez recueilli les tristes fruits en Egypte. On ne comprend vraiment pas pourquoi l'Angleterre et la France s'obstinent à écarter l'intervention de Puissances qui ne se proposent au fond que la garantie impartiale de tous les intérets et à se maintenir dans un tete à tete où personne n'étant admis à jouer le ròle de la conciliation, les conflits sont à peu près inévitables. Sans faire de ces considérations l'objet d'une rémontrance formelle, vous pourriez, si l'occasion se présente tenir à M. Waddington un langage s'inspirant de ces memes idées.

(l) Cfr. n. 349.

351

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 840. Vienna, 4 novembre 1879.

~tif.~rc:ndD:-llÌ J.l mio t.::-1~-·g~:anHlla r::i }2:d (1)) Ini pregio di qui Pccchiuc1er1c copia di una Nota verbale (2) test.é rirns~sD:'l1i da questa Ambasciata Austroungarica e contenente il rLl:-::_;_:n~.o rl2i primi negor,iati che costì ebbero luogo in questi giornl. rispetto alle crye fiù,~Jl7iarie egiziDne, coi Signori Baring e J31ignières.

Il documc;·1to cons•:,g;~:,.tomi r\::;1 principe di Wr<'de consta di due parti distinte. L'una concerne il cl.ecreto vicerealc elle deve essere emanato circa la insequestrabilità dei beni form~mti la guarentigia del prestito Rothschild; e intorno a questo punto, va acchinsa alla No~a verbale nna memoria nella quale i Signori Baring e Blignières si sforzaao di àimostraE" infondate le ragioni ipotecarie dipendenti cblle iscrizioni ope:·n f.r, sopra i beni di cui si tratta, da creditori varii anterionnonte al ~-3 feiJ1;,-fljo 1870. L'altm parte della Nota verbale riflette la question<;, ben plù import m Le, relativa al modo di composizione e alle attribuzioni della Commissione internazionale che si vorrebbe creare in Egitto per dare stabile RSSE'tto alle finanze del Vicere:une.

Poco dirò c1elJa prima parte. Onn1ai consta do.i più recenti telegrammi di

V. E. che i Signori B<lril'lg 0 Blignièrcs sembrano avere accettato l'articolo aggiuntivo d<::l quale, ~'d climimtrc ogni dubbio circa il significato del Decreto vicereale in ordine Ulc ipotcoche isc·itte prima del 2·-3 fobbrajo, fu proposta la inserzione dal GJ.''inotto di Vienna e tosto accett8.ta dai Gabinetti di Roma e di Berlino. Ricorderò SéJlo, ad ogni ":t:on fiEe. che 18. controversia riducevaci sostanzialmente a fissare la giusta intcrpreta"ionc• c;ella parola T{tàiation, che si ronteneva nello schema di decreto. Questa parola a noi fin da principio pgrve dover significare. S',·co:1dor.hé 8hhu;té\n~~, chiaram'ènte indicammo nella Nota direttct il 23 sPttcmbre scorso ::1ll'Ine8xicsto d'Affari britannico (2) (Doc.

n. 523). che la canccìla:o;ione clovcs';e qvvcnirc in forma legale; vale a dire non già ipso jure e per cffett.o del wogetLato Decreto, ovvero, siccome i Signori Baring e Blignières parevano proporrr;, mcclirti1.te giudizio da pronun;;iarsi dalla Commissione di liquidazione cui sarà 3ffi:1 a~o l'incarico di regolare la situazione di tutti i crediti, sil.Jbo1c per c·ffrt.to di pag:tnlcr't.o. ov-;ero per effetto di giudicato p;·onuncio.to déci tril:unétli com:petc;1ti.

Questa era. infatti la sola interpretazione per cui il divisato decreto potesse concilL:usi con qnell'immutabile e suprcmw princil!io di non retroattività per cui hanno e debbono avere assoluta gi.Jarentigi:l i diritti acquisiti. Ma, poichè il dubbio era sorto, né f.i pottS ottenere che ve-nisse rimo:>so mediante esplicita dichiarazione dal Governo Vice;·cale, l'aggiunta del nuovo articolo diveniva una necessit2 manifesta. e noi, che l'::<.ccetto;mmo, saremmo ben lieti che venisse oramai accolta anche dalla Francia c dall'Inghilterra, in guisa c1--)c il Decreto poss:1. scnz:1 ulteriore contrasto, emanarsi.

2bC1

La seconda parte della Nota verbale consegnatami dal Principe di Wrede è senza dubbio la più importante. Il Gabinetto austro-ungarico ci comunica, rispetto alla progettata istituzione di una Commissione internazionale, quegli stessi documenti che V. E. mi trasmetteva col suo rapporto del 24 ottobre

n. 1149 (1), vale a dire i progetti di decreto e di convenzione sulla base dei quali avrebbe a procedersi alla istituzione della divisata Commissione. Limitasi il Gabinetto di Vienna a dichiarare che, anziché una semplice Commissione di liquidazione, come è proposto dai Signori Baring e Blignières, è a suo avviso preferibile la creazione d'una Commissione incaricata ad un tempo e della liquidazione e del permanente controllo sulle finanze egiziane. E per meglio chiarire questo suo concetto, il Gabinetto di Vienna si riferisce al progetto elaborato dal Commissario austro-unga.rico presso la Cassa del Debito pubblico, il quale progetto, a suo tempo comunicato ai varii Gabinetti, venne trasmesso a codesta Ambasciata con mio dispaccio del 1° settembre scorso (2).

Siccome accennai nel mio telegramma di jeri, noi non esitiamo a dichiarare che, in confronto del progetto presentato dai Signori Baring e Blignières, il progetto elaborato dal Signor de Kremer è, agli occhi nostri di gran lunga preferibile. Anzitutto, posto che, come propongono i Sigvori Baring e Blignières, la Commissione internazionale debba comporsi di due delegati francesi, due delegati inglesi, un delegato austro-ungarico, un delegato germanico ed un delegato italiano, e posto che accanto alla Commissione debbano ancora sussistere i due controllori, l'effetto pratico sarebbe che, in Egitto, avrebbero mano nella pubblica amministrazione tre rappresentanti della Francia e tre Rappresentanti dell'Inghilterra, mentre un solo Rappresentante avrebbero per ciascuna, le tre potenze. Fatta anche ogni riservs" rispetto alla dichiarazione contenuta nella Nota verbale austro-ungarica, che cioè la Francia e la Gran Bretagna abbiano nella presente circostanza ad esercitare una influenza preminente (imperocché, a vero dire, gli interessi impegnati in Egitto non sono tutti finanziarii, né per l'esercizio di una influenza morale e politica. la partecipazione parrebbe doversi commisurare alla nuda stregua delle cifre), noi possiamo fino a un certo punto concepire che nella Commissione di liquidazione, accanto a un singolo rappresentante per ogni singola Potenza, abbiano a sedere i due controllori che la Francia e l'Inghilterra già hanno in Egitto per diritto ad esse conferito dai Decreti del novembre 1876. Ma procedere più oltre per questa via, e attribuire alla Francia e all'Inghilterra una partecipazione così prevalente nelle cose egiziane qual'è quella che emergerebbe dai progetti dei Signori Baring e Blignières, sarebbe come annullare, di fronte all'influenza della Francia e dell'Inghilterra, la influem;a collettiva delle altre tre Potenze, e implicare queste nella responsabilità di atti e deliberazioni che in realtà non sarebbero che la manifestazione del volere delle due prime.

Però, ancora più gravi delle obbiezioni concernenti la composizione della Commissione ci sembrano quelle che, nella sua nota verbale, il Gabinetto austroungarico già adombra rispetto alla competenza della Commissione stessa. Anche noi opiniamo, come il Gabinetto di Vienna, che la Commissione internazionale non debba avere compito limitato alla :>emplice liquidazione del passato, ma

debba altresì avere l'ufficio permanente, e solo efficace di vegliare a che siano rispettate le conclusioni in cui sia per riassumersi l'ardua opera della liquidazione. Anche noi opiniamo, in presenza del triste esperimento che se ne fece in questi ultimi mesi, che sia cosa poco savia di lasciare che il controllo apparisca affidato a due sole Potenze, in guisa che gli interessi di tutte le altre nazionalità appariscano negletti, quando pure in realtà nol siano, e si riproduca quella stessa situazione feconda di contrasti e di crisi frequenti, che rese vani finora gli sforzi di quanti si applicarono a ricondurre l'ordine e la sicurezza nell'amministrazione del Vicereame.

Il Gabinetto austro-ungarico ha desiderio di udire, intorno al presente argomento, la nostra opinione, ed esprime il proposito suo di concordarsi con noi in una questione che tocca in modo conforme gli interessi dei due paesi. Questo pure è il nostro intendimento, e V. E. rinnovandone la dichiarazione, potrà francamente enunciare, presso codesto Gabinetto, i concetti svolti in questo mio dispaccio (1).

(l) -81 tr8.t~r~ ln n·"'l,~. r:r·l L f7± clr'1 1° J~~;ycn11J~ce, :r..on pubblicn.to. (2) -Non pul~'b1ic81:l. (l) -Non pul)bJicato. (2) -Cfr. n. 164.
352

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'ONOREVOLE RUBATTINO

L. Roma, 4 novembre 1879.

La S. V. Illustrissima mi ha esposto, con lettera dell'8 ottobre scorso (2), con quali intendimenti Ella si accinga a riassumere la occupazione della baja di Assab, della quale fino dal marzo 1870, la Società R. Rubattino e C. è divenuta legale proprietaria. I concetti da Lei espressi, sostanzialmente si riassumono in ciò che, lasciandosi impregiudicata la questione di sovranità territoriale che in addietro aveva provocato difficoltà diplomatiche, Assab abbia a divenire una fattoria italiana. Non esito pertanto a dichiararle che i concetti stessi hanno dal R. Governo piena ed intera approvazione.

Nel tempo stesso mi veniva da Lei espresso il desiderio che lo stabilimento di Assab, segnatamente nei suoi primordii, abbia a fruire della protezione di una forza navale, la quale, trovandosi presente sui luoghi, abbia missione di tutelare le persone e le proprietà degli italiani facenti parte della fattoria commerciale.

Rispondendo a questa parte della lettera di Lei, non esito a dichiararle che il R. Governo assai volentieri accoglie il desiderio. Due navi della R. Marina stanno per intraprendere una campagna nei mari d'Oriente. Esse avranno istruzione di sostare nei paraggi di Assab e di fare tutto ciò che sia per essere necessario per la protezione efficace della nostra colonia.

(l) -Con r. 1164 del 20 novembre Robilant comumco di aver indirizzato ad Haymerle una nota conforme al contenuto eli questo dispaccio. (2) -Non pubblicata.
353

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'ONOREVOLE RUBATTINO

L. Roma, 4 novembre 1879.

Riferendomi ad altra mia lettera in data di oggi (l), mi pregio di qui aggiungere, intorno allo stesso argomento, alcuna considerazione confidenziale.

La fondazione di una fattoria italiana in Assab, mentre sembra indubbiamente corrispondere, così agli interessi economici, in genere, del nostro paese, come in ispecie agli interessi della Compagnia di cui la S. V. ha la direzione, è pure tale fatto da cui può ricavare non lieve vantaggio l'influenza navale dell'Italia nei rapporti suoi coll'estremo Oriente. Non ho quindi d'uopo di dichiarare che il R. Governo vede con molto compiacimento riassumersi l'intrapresa che da parecchi anni erasi lasciata in abbandono, né sarà per mancare da parte sua, tutto l'appoggio di cui possano abbisognare coloro che avranno parte nella fattoria segnatamente la Compagnia Rubattino, la cooperazione della quale ha importanza principalissima e decisiva.

Si è per l'appunto in contemplazione della speciale benemerenza che la Compagnia Rubattino si acquista nella presente circostanza, che io non esito ad annuire ad altro desiderio che dalla S. V. Illustrissima mi fu pure espresso. Non esito cioè a prometterle che, qualora in progresso di tempo il Governo del Re trovasse conveniente agli interessi della Colonia di Assab, o in generale a quelli del commercio italiano di stabilire un servizio sussidiato di navigazione nel Mar Rosso, la Compagnia Rubattino avrebbe, salvo la osservanza delle consuete forme parlamentari, la preferenza nelle trattative per la concessione di tale servizio, alle condizioni da stabilirsi d'accordo tra il Governo e la Compagnia stessa, occorrendo, anche per mezzo di arbitri.

354

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 1650. Terapia, 4 novembre 1879 (per. l' 11).

Il primo del presente ebbi l'onore di significare per telegrafo (2) a V. E. la notizia del richiamo della flotta inglese dai quartieri d'inverno di Malta ai mari della Turchia a vere prodotto una grande emozione a palazzo ed alla Sublime Porta; essere stato significato alla Maestà del Sultano come quella determinazione fosse stata motivata dalla non esecuzione delle riforme nell'Asia minore e dal rifiuto di nominare Baker pascià organizzatore della gendarmeria in quelle regioni; esistere qualche apprensione che tra gli ulteriori provvedimenti del governo britannico possa esservi quello di farle passare i Dardanelli;

l'assunzione di Mahmoud pascià avere contribuito a questa risoluzione del gov;.on1o britannico. E ieri io aggiungeva parimenti per telegrafo (1), l'ambasciatore d'Inghilterra avermi detto che la flotta andrebbe pel momento a Vurla presso Smirne; essere in seguito ad analoga domanda della Sublime Porta che la primitiva destinazione di Besika era stata scambiata con quella di Vurla; il Sultano continuava ad essere agEatissimo per una dimostrazione che considerava come una violazione della sua indipendenza; non esservi alcun dubbio che l'elevazione di Mahmoud NedcJ.in pascià aveva grandemente contribuito a siffatta determinazione; la flott2. Pé'.rtirebbe da Malta li 5 del presente.

E le cose seguirono nel modo seguente: allorché Mahmoud Neddin pascià fece visita all'ambasciatore d'Inghilterra, questi tenne a Sua Altezza lungo discorso sulle misere condizioni dell'impero, si lamentò amaramente che le riforme non fossero state introdotte nell'Asia minore, che non fosse mai stata tenuta la promessa fattagli dal Sultano di non1inare Baker pascià comandante in capo della gendarmeria in quelle provincie; aggiungeva il governo britannico non potrebbe più a lungo tollerare un simile stato di cose, e fin d'allora lasciava comprendere esso aveva l'intenzione di richiamare la flotta nelle acque della Turchia. Mahmoud pascià era assai commosso da queste parole, e pregava

S. E. di non far conoscere il progetto in discorso a S. M. il Sultano il quale non potrebbe a meno di provatne un grande dolore. Sir Henry Layard aderiva al desiderio di Sua Altezza. Senonché il posdomani la notizia del richiamo della flotta compariva tra i telegrammi da :r__,ondra. Non si poteva quindi più tenerla celata, e Mahmoud pascià la portava a S. M. il Sultano, associandola alle due ragioni che l'ambasciatore d'Inghilterra aveva <~llegate come i precipui elementi del malcontento del governo britannico.

Sua Maestà ne era profondamente commossa e mandava immediatamente due aiutanti di campo a significare agli ambasciatori di Russia e di Francia che il governo britannico faceva tornare la sua flotta nelle acque della Turchia per le due ragioni predette. Essa incaricava in pari tempo Munir bey, introduttore degli ambasciatori, di trasferirsi presso sir Henry Layard per domandargli delle spiegazioni in proposito. S. E. rispondeva confermando il fatto del richiamo della flotta, ma dichiarando che non era incaricato di fornire alcuna ragione per siffatta determinazione. Né S. E. mai si smosse da questa riserva nelle conversazioni avute di poi sull'argomento, evidentemente allo scopo di lasciar intendere esservi un altro motivo di cui non voleva far menzione; e si comprende.

Il ministro degli affari esteri si recava l'indomani presso l'ambasciatore d'Inghilterra e nor.. ne traeva alcuna maggiore spiegazione. Senonché avendo

S. E. espresso il desiderio che la flotta non venisse a Besika, sir H. Layard acconsentiva a spedire a Londra un telegrDmma col quale suggeriva a lord Salisbury, invece di mandare la flotta a Besika, la mandasse a Vurla per restarvi a sua disposizione. Ed il governo britannico aderiva ::llla sua proposta. Senonché sussiste il sospetto che Besika non sia mai stata la destinazione della flotta, e la condiscendenza dell'ambasciatore non fosse che apparente.

S. M. il Sultano ordinava in pari tempo si incaricasse il suo ambasciatore a Londra di domandare a quel governo formali spiegazioni sulla determinazione

da esso presa. Ivlusurus Pascià avrà oggi una conferenza con lord Salisbury pc;: questo scopo; e se ne aspetta la risposta con qualche ansietà.

Io ebbi avanti ieri un lungo colloquio sull'argomento coll'ambasciatore d'Inghilterra. S. E. biasimava in termini assai vivi la condotta del governo, ma più ancora deplorava il fatto d'essere stato elevato ad un'importante posizione nei consigli della Corona Mahmoud pascià, mentre il governo britannico aveva ripetutamente fatto intendere quella scelta essergli sommamente sgradita. Alla mia domanda riguardo alla destinazione della flotta, S. E. rispondeva per ora andrebbe a Vurla.

D'altra parte s'intende S. M. il Sultano mostrarsi tuttavia irritatissimo per l'occorso, e dichiarare altamente non volere accordare le riforme né procedere alla nomina di Baker pascià in presenza d'una minaccia di coercizione. E l'agitazione di Sua Maestà è aumentata da sinistre voci che corrono di gravi pericoli, di possibili rivolgimenti, la cui eco in un modo o nell'altro deve pur giungere a palazzo. Né innanzi a siffatte eventualità può prevedersi sino a qual punto l'animo di Sua Maestà sarà disposto alla resistenza.

L'E. V. farà il suo giudizio in ordine ai presenti fatti. Non v'ha dubbio che il governo britannico ha assunto un nuovo atteggiamento rispetto a quello del Sultano, ed ha spiegato una energia che non s'era veduta sinora. È naturale che la nomina di Mahmoud Neddin pascià, ed il modo per cui fu fatta debbano aver prodotto una funesta impressione a Londra; ma ragioni di ordine interno non avrebbero per avventura contribuito a questa determinazione? Sta di fatto che la principale accusa che lord Hartington sollevava contro l'amministrazione di lord Beaconsfield nel suo discorso di Manchester fu quella di sostenere un governo che era la negazione della civiltà e della giustizia. Non volle esso forse premunirsi contro questa accusa nelle discussioni che seguiranno nel parlamento? In ogni modo la vertenza sarà composta, ché a nessuna potenza conviene ora di riaprire la questione d'Oriente, alla Turchia meno che alle altre.

(l) -Cfr. n. 352. (2) -T. 1426, non pubblicato.

(l) T. 1431, non pubblieato.

355

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO A BELGRADO, TORNIELLI

T. 686. Roma, 5 novembre 1879, ore 22,35.

Je vais vous expédier :-a--~;oste des extraits confidentiels prouvant combien est grave la situation que l'entente austro-allemande nous crée, et combien de ménagements il nous convient, désormais, d'avoir vis-à-vis de l'Autriche-Hongrie. Une attitude de réserve et de recueillement est d'autant plus nécéssaire qu'il parait exister un parti pris de nous mettre en mauvaise vue devant l'Europe. Je vous signale entre autres les bruits absurdes qu'on fait courir au sujet des conseils que vous ètes censé donner à la Serbie pour la pousser à des desseins hostiles pour l'Autriche-Hongrie (l).

(l) Tornielli rispose con t. 1451 del 6 novembre : «Je n"ai eu occasion de donner consells à personne. car personne ne m'en a dcmandés. Bien loin d'avoir besoln d'ètre poussé, ce pays a bcsoin cl'Ctl·c retenu >>.

356

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. RR. 990/422. Londra, 5 novembre 1879 (per. il 9).

Ebbi l'onore d'informare V. E. col mio telegramma d'ieri sera (l) che il Marchese Sant'Onofrio era giunto in quel giorno stesso, come era stato annunziato con telegramma del 3 corrente da codesto Ministero (2).

Egli mi comegnò i pieghi che mi erano diretti e mi comunicò eziandio il questionario al quale vorrebbe il Comm. Rubattino che fosse risposto prima di fare unit8,mente al Comm. Balduino l'acquisto delle azioni delle ferrovie tunisine.

Già io aveva partecipati al Barone Heath i quesiti contenuti nel telegramma di V. E. del 1° corrente (3) ed ebbi jeri le risposte ch'io rassegno qui unite a codesto Ministero. Queste corrispondono in parte ai quesiti del Comm. Rubattino; tuttavia per soddisfare completamente al desiderio da lui espresso, il Marchese di Sant'Onofrio ed io ci siamo questa mattina recati dal Signor Barone Heath al quale abbiamo consegnato il questionario del Comm. Rubattino. Egli ci ha promesso di darvi una pronta risposta. Siccome trovavasi presente il Signor Cav. Michael, segretario della International Society che deve servire d'intermediario in tutto quest'affare, lo ho pregato di assistere alla nostra conversazione, imperocché, essendo informato dei progetti del R. Governo ed avendo già fatto i primi passi per conoscere lo stato della questione, egli è più d'ogni altro in grado di somministrare le richieste informazioni.

Intanto ho telegrafato quest'oggi all'E. V. (4) per esporle un progetto di procedimento che mi pare dovrebb'essere il seguente: lo Comperare, per mezzo della International Society, i tre quarti delle azioni nonché le obbligazioni;

2° Tali azioni ed obbligazioni sarebbero poscia traRferite ai Signori Balduino e Rubattino;

3° I proprietarj dei tre quarti delle azioni sarebbero padroni di convocare la riunione degli azionisti, di cambiare la direzione e di trasferirne la sede effettiva a Roma, purché la società continuasse ad essere rappresentata in Londra.

Ogni azionista può farsi rappresentare nelle riunioni e disporre di un numero di voti uguale a quello delle sue azioni; ma i rappresentanti devono essere essi medesimi azionisti, almeno d'una azione ognuno, ed il loro numero nell::o riunione dev'essere per lo meno di dieci.

4° Una volta padroni per tal modo della società, si potrà procedere alla liquidazione e trasformare la società inglese in società italiana, purché l'atto di prima cessione non vi si opponga.

(-3) Cfr. n. 337.

Sarebbe forse prudente di conservare da principio alla società il suo doppio carattere italiano e inglese, affinché i francesi possano più difficilmente mettervi ostacoli.

5° Siccome i Signori Rubattino e Balduino non sembrano voler ricorrere ai fondi della International Society che domanda il 7 % d'interesse, più un mezzo per % di rinnovazione ad ogni trimestre, ciò che in totale dà il 9 per % all'anno, bisognerebbe indicare in quale maniera quei signori farebbero pervenire alla International Society i fondi necessarj per pagare le azioni e le obbligazioni man mano che fossero acquistate.

6° Importa di stabilire fino da quest'ora in modo ufficiale i limiti dei prezzi delle azioni ed obbligazioni che si è disposti a pagare, affinché il Barone Heath abbia una base su cui trattare. Le cifre che indicai nel mio rapporto del 12 ultimo (l) potrebbero essere adottate.

7° Credo che sarà necessario di mettere tra le condizioni dell'accordo che dovrà intervenire tra il R. Governo ed i Signori Rubattino e Balduino ch'essi non potranno alienare le azioni e le obbligazioni senza il consenso del Governo.

ALLEGATO

REPONSES AUX QUESTIONS

l. -Les acheteurs des trois quarts des actions pourraient exercer leurs pouvoirs de la manière suivante:

On demanderait, comme condition de l'achat, que les administrateurs actuels, ou la majorité au moins, donnassent leurs démissions, et ils seraient remplacés par des personnes, nommées par la Société Internationale, et qui seraient ainsi les représentants des acheteurs agissant toujours dans les limites des Statuts et des lois.

Les détenteurs de trois quarts des actions peuvent toujours faire adopter une résolution spéciale, par moyen de laquelle on pourrait changer toute provision des Statuts, hormis celles qui forment partie du «Memorandum de l'Association ». Ces dernières forment la base essentielle de la Compagnie, et ne sauraient étre modifiées.

Les acheteurs pourraient en outre, une fois les avances remboursées, faire transporter le siège principal de la Compagnie à Rome, toujours en maintenant un siège nomina! à Londres, et faire remplacer les Administrateurs anglais par des administrateurs Italiens de leur choix. ça pourrait se faire méme en retenant la Compagnie Anglaise en existence; il faudrait seulement se conformer à quelques conditions techniques et formalités annuelles de la loi Anglaise.

2. --La Compagnie actuelle a succédé à une autre Compagnie Anglaise, qui éta1t antécedemment propriétaire des chemins de fer. Le changement a été affaire de reconstruction de Capitai seulement. 3. --Il serait, nous le croyons, possible, s'il était préférable, de liquider ultérieurement la Compagnie Anglaise, et faire transférer ses droits et possesions à une Compagnie Italienne formée à ce propos.

4. -Il est impossible de parler avec ccrtitude. Probablement il serait un peu difficile d'acheter toutes !es actio:1s au prix dont on a parlé, mais une fois les trois quarts acquis, et avant de donner publicité à l'affaire, on enverrait des lettres circulaires à tous les actionnaires actuels, et probablement la plus part ne feraient aucune difficulté à vendre, quoique probablement il y aurait toujours quelques uns qui ne le feraient pas. Il Eerait pourtant impossible dc s'adresser à ces personnes, détenteurs de peu cl'actions seulcment, avant d'avoire acquis les trois quarts. Mais il serait toujours possible de se débarrasser de ces actionnaires restants par le moyen susindiqué, de la liquidation de la Compagnie Anglaise et le transfert, à cles conditions justes et raisonnables, à une nouvelle Compagnie Italienne.

Ces réponses sont données sur la base de ce que la concession donnée par le Gouvernement Tunisien ne contient rien qui !es contrarie, ce qui n'est guère probable. Mais nous n'avons pas encore vu la concession, quoique nous avons demandé à la voir, et on nous l'a promise.

(l) -Non pubblicato. (2) -Cfr. n. 342. (4) -T. 1449/351, non pubblicato.

(l) Cfr. n. 273.

357

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1154. Vienna, 5 novembre 1879 (per. l' 8).

Il Pester Lloyd che continua ad essere il giornale meglio informato intorno a tutto quanto ha tratto agli affari comuni alle due parti della Monarchi::t Austro-Ungarica, pubblicò testè alcune informazioni sulle fortificazioni del Tirolo meridionale, che gli altri giornali nel riprodurre, dissero essere pervenute a quel periodico da competent;issima fonte, cosa di cui io pure sono persuasissimo.

Da quel comunicato ufficioso, poiché tale deve considerarsi il suddetto articaletto, che ad ogni buon fine unisco qui, quale lo trovo nel Fremden Blatt che ebbe a fargli posto in testa del suo primo articolo di ieri sera, rilevasi: che attualmente la «frontiera del Tirolo meridionale è coperta da sedici grandi e piccoli forti ben armati». Il Giornale entra poi aà accennare l'ubicazione di taluni di detti forti, facendo rilevare anche il maggior efficace sviluppo che al momento opportuno potrebbero dare a quei fortilizi. Finalmente conclude coll'annuncio, che alle Delegazioni di cui è imminente la riunione, verrann0 sottoposte relative proposte onde provvedere in via straordinaria alle opere occorrenti per le mentovate fortificazioni e loro armamenti. Fra breve quindi saremo in grado di conoscere (se le discussioni in proposito non avranno luogo in seduta segreta), in base a quali considerazioni, il Governo Austro-Ungarico crede necessario di provvedere si fortemente alla difesa eventuale del Sud Tirolo; ciò mi dispensa d'entrar per ora in apprezzamenti, che perderebbero ogni importanza a fronte delle ufficiali spiegazioni che non tarderemo a conoscere. Mi limiterò dal canto mio a ripetere il voto già più volte espresso, eh~ l'Italia provveda senza ritardo a coprire del pari efficacemente la sua frontiera verso l'Austria, poiché tanto più coll'esempio che ci vie n dato, ciò non

potrà in maniera alcuna turbare le cu(~ali relazioni esistenti fra i due Stati, che anzi verranno maggiormente rafforzate dalla fiducia che dalle due parti si riporrà sulle rispettive ben guardate frontiere.

358

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1452/352. Londra, 6 novembre 1879, ore 15,50 (per. ore 18,25).

Schouvaloff a reçu les lettres de rappel, son successeur n'est pas encore désigné. On considère ce r;:~ard à la nomination d'un nouvel ambassadeur camme un symptome accentué de froideur entre les Gouvernements anglais et russe. On m'a rapporté aujourd'hui une conversation dans laquelle marquis de Salisbury se serait montré é~onné de l'importance que l'an donnait à l'attitude de Layard à Constantinople. Il prétend qu'il n'y a aucune menace de la part de l'Angleterre et que le commandant de la flotte n'a pas encore quitté Malte où il attend que le mariage de sa fille ait eu lieu. Les uns attribuent attitude de Layard à l'infiuence dc Midhat pacha, qui se serait pl::Jint à lui des obstacles qu'il rencontre de la part de la Porte aux améliorations qu'il voudrait introduire dans les provinces de l'Asie. D'autres disent que le Cabinet anglais prend un ton menaçant à Constantinople en vue des prochains discours qui doivent se prononcer au banquet du lord maire et des électioEs que l'an considère camme peu éloignées. La question turco-grecque s'embrouille toujours davantage. Il parait que le marquis de Salisbury cède sur Janina. Je lui ai écrit pour avoir avec lui entretien au sujet de l'Egypte. D'après ce que m'a dit l'ambassadeur d'Allemagne, on ne serait pas disposé à Berlin à abandonner les droits des créanciers hypothéquaires du Vice-Roi et l'an attribue principalement à M. de Blignières les intrigues qui se font contre cette catégorie de créanciers.

359

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, E ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO

T. 694. Roma, 6 novembre 1879, ore 23,55.

Le chargé d'affaires d'Autriche-Hongrie m'a communiqué texte suivant qui a été convenu à Vienne, sauf approtation des Cabinets de Rome et de Berlin, pour l'article 4 du décret concernant l'emprunt Rothschild. «Le plein exercice des droits appartenant aux créanciers hypothécaires inscrits antérieurement aux 2 et 3 Iévrier 1879, date des inscriptions prises par M. de Rothschild est et demeure expressément réservé ». Ce texte nous paraissant avoir la méme efficacité que celui proposé d'abord par M. de Kremer, j'ai répondu au prince de Wrede que nous n'avions aucune difficulté à l'accepter.

360

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1652. Costantinopoli, 6 novembre 1879 (per. il 13).

Col mio rapporto del 4 corrente n. 1650 (1), ebbi l'onore di riferire all'E. V. come Musurus pascià dovesse avere una conferenza con lord Salisbury il 4 del presente affine di ricevere le spiegazioni richieste circa il rinvio della flotta inglese nelle acque della Turchia. La conferenza seguiva infatti avant'ieri, e Sua Signoria significava all'ambasciatore ottomano che il governo di S. M. la Regina, avendo preso in considerazione le promesse fatte dalla Maestà del Sultano e dalla Sublime Porta di attuare le riforme nell'impero, aveva revocato per il momento alla flotta l'ordine di lasciare Malta. Credo Sua Signoria dicesse inoltre a Musurus pascià sperare che Mahmoud Neddin pascià darebbe a S. M il Sultano buoni consigli in ordine all'amministrazione dello Stato, e si troverebbe modo di conferire un comando a Baker pascià. E delie notizie che m'eran1 riferite da fonte sicura diedi ieri avviso telegrafico all'E. V. (2).

La comunicazione di Musurus pascià cagionò una viva soddisfazione a palazzo ed alla Sublime Porta cui ispiravano gravi apprensioni gli oscuri intendimenti del governo britannico. Ma le promesse fatte dal governo ottomano, in conformità degli impegni già solennemente assunti, hanno soddisfatto pel momento il gabinetto di S. Giacomo; e l'orizzonte si è nuovamente rischiarato.

La minaccia di coercizione fatta balenare dal governo britannico fu adunque sospesa, né veramente si comprende a che essa avrebbe potuto condurre, se non s'intendeva spingere le cose agli estremi. Il linguaggio dell'ambasciatore d'Inghilterra continua tuttavia ad essere eminentemente severo; dice il governo essere inetto, né aver mantenuta alcuna delle promesse; le riforme non essere state poste in esecuzione; massacrarsi i cristiani in Asia; Baker pascià non aver ricevuto il comando spontaneamente promesso dal Sultano; Sua Maesta essere animata da buone intenzioni, ma debole di carattere; il richiamo della flotta essere solamente stato sospeso per alcuni giorni; il governo britannico non potrebbe tollerare a lungo questo stato di cose; se non vi si portava pronto rimedio, esso prenderebbe delle misure energiche che, nel presente stato di eccitazione degli animi nella popolazione e più ancora nell'esercito, prodotto dalla profonda miseria in cui si trovano, potrebbero avere le più gravi conseguenze. Queste cose sir Henry Layard diceva a me nella giornata di ieri, ed è mio dovere di riferirle a V. E.

(l) -Cfr. n. 354. (2) -T. 1447, non pubblicato.
361

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, A UMBERTO I

T. Roma, 7 novembre 1879, ore 10,50.

Il generale Cialdini scrisse al ministro della guerra t::hiedendo licenza di rimanere all'estero in attesa che si calmi, a suo riguardo, la eccitazione degli animi in Italia, e soggiungendo che, qualora non gli fosse concessa tale autorizzazione, avrebbe dovuto impetrare ritiro. Naturalmente ministro della guerra risponde subito aderendo (1). Per mezzo del barone Marochetti il generale Cialdini mi chiese consiglio se dovesse accettare il gran cordone della legione d'onore che il Governo francese sta senza dubbio per accordargli. Risposi in termini molto cordiali ed esprimendo opinione che nell'interesse stesso del nostro paese onorificenza debba dal generale accettarsi. Questa comunicazione ed altre fatemi pervenire dal generale in questi giorni mostra essere egli in favorevoli disposizioni d'animo. Il minstro di Spagna venne a dirmi che nella prossima occasione del matrimonio del Re, la Corte di Madrid, la quale aveva in due circostanze recenti, sperimentato l'alta simpatia dei Sovrani e Governi esteri, non procedeva ad atti formali d'invito, però avrebbe sommamente gradito intervento di esteri rappresentanti. Soggiungeva il ministro di Spagna che parecchie Potenze hanno già annunziato invio loro missioni. Pensando che Vostra Maestà voglia designare un suo rappresentante, mi permetto di suggerirLe l'idea se non convenga di fare interpellare indirettamente e confidenzialmente lo stesso generale Cialdini per sentire se sarebbe disposto ad accettare così lusinghiera missione. Oso pregare Vostra Maestà di volermi far conoscere sue intenzioni in proposito. Essendo sembrato conveniente di non indugiare a dare seguito al progetto, già da Vostra Maestà approvato, di destinare un addetto militare presso l'ambasciata di Vienna, la scelta del mio collega sarebbe caduta sopra il colonnello Lanza che fu già in addietro addetto militare a Parigi. Il generale di Robilant, interpellato, espresse circa la persona del colonnello avviso accentuatamente favorevole. Sottometto quindi tale scelta all'alta approvazione di Vostra Maestà, affinché il mio collega possa tosto procedere agli occorrenti provvedimenti.

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IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AL DIRETTORE GENERALE DEGLI AFFARI POLITICI, MALVANO

T. 960. Firenze, 7 novembre 1879, ore 18,50.

Se lo scrupolo da cui il presidente è sovraccolto non cessa, è forza di riconoscere che il progettato affare può considerarsi come perduto, imperocché non giova la considerazione che si potrà agire quando si abbia ottenuto la sanzione parlamentare. Allora sarà tardi. Altri compratori subito si presenteranno, e le pretese dei venditori aumenteranno in proporzione. Un ripiego cui forse

22 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. XII

si potrebbe ricorrere sare!Jbe il seguente. Si potrebbe tentare ùi dire alla Società Internazionale di Londra di provarsi a riunire tre quarti delle azioni e tutte le obbligazioni, e poscia col pretesto di voler fare degli studii sullo stato deìla ferrovia chiedere la opzione di rescindere dal contratto entro un mese pagando un forfait di mille a duemila sterline. Questa operazione in caso che non si ottenga la approvazione parlamentare potrebbe costare al Governo, senseria compresa, anche un centinaio di mille lire che potrebbero prelevarsi sulle c:::suali... (l) sulle... (l) o altri capitali; ma si avrebbe il vantaggio di non assumere la responsabilità che preoccupa il presidente. Ove questo mezzo non fosse praticabile e gli scrupoli continuassero a prevalere, bisognerebbe immantinente prosciogliere il console a Londra da qualunque impegno. Nella ipotesi che le cose prendessero una buona piega sarebbe indispensabile di ... (l) nell'interesse della futura compagnia italiana quanto costerebbe annualmente la rappresentanza che trasportata ... (l) o la sede reale in Italia, pur dovrebbe continuare a Londra fino a che un quarto delle azioni rimanesse in mano degli inglesi.

(l) Cfr. in Carte Cialdini la lettera di Cialdini del 2 novembre e la risposta di Bonelli del 5 novembre.

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L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. RR. 994/423. Londra, 7 novembre 1879 (per. il 16).

Confermo all'E. V. il telegramma riservato n. 353 ch'ebbi l'onore d'indirizzarle jeri nel pomeriggo (2).

Come con esso ne La informai, il Sig. Michael, Segretario della International Financial Society, che finora servì d'intermediario colla Società della ferrovia Tunisina, mi disse jeri che nel giorno precedente la Direzione di detta Società erasi riunita ed aveva deciso d'impedire la vendita delle azioni di queì!a strada ferrata attesoché, secondo gli avvisi che le sarebbero pervenuti da Tunisi, le condizioni di quell'impresa migliorano e le azioni in conseguenza tendono ad acquistare un maggior valore. Con ciò dunque il Signor Barker ch'erasi offerto per procurarci i tre quarti delle azioni ed era meglio in grado di attenerli, non può più in tali nuove condizioni agire per noi. Non pare che sieno state accettate le offerte dei Francesi o che siano neppure state rinnovate. È invece da supporsi che in seguito al ritardo avvenuto la suddetta Direzione abbia concepito qualche sospetto delle intenzioni nostre e che abbia avuto sentore de' passi da noi fatti, laonde forse tenta un artifizio per ottenere un migliore prezzo delle sue azioni.

Il Barone Heath è di parere che convenga soprassedere ad ogni nuova pratica ed attendere che la Direzione stessa cerchi di riprendere le trattative allorquando vedrà che dal lato nostro la domanda cessò.

Pel momento dunque nulla v'ha da fare, tranne il bene studiare la questione ond'essere pronti ad afferrare senza esitazioni l'occasione di riprendere le trattative che indubbiamente si presenterà di nuovo.

Ho l'onore di qui uniti trasmettere all'E. V. i documenti ntl mio telegramma annunziati (1), i quali mi furono rimessi dal Signor Michael e contengono le risposte ai quesiti del Comm. Rubattino.

Non fu possibile d'avere l'atto di concessione primitivo della Società ferroviaria tunisina: ma se ne trovò un sunto negli archivi del palazzo Somerset e ciò basterà probabilmente per avere un'idea esatta delle condizioni alle quali la concessione fu accordata.

Il Signor Barker dice che quell'atto fu inviato a Tunisi per risolvere alcune questioni fra il Governo e la Società. Può darsi però che ciò altro non sia cl.le una finta e che in fatto non si volesse esibirlo. Ma tale dubbio sarà messo in chiaro dal Signor Michael che andrà tosto in Italia per affari della sua società, e si recherà pure a Roma ove avrà l'onore di presentarsi all'E. V.

Ed io La prego di volerlo ricevere coll'usata Sua benevolenza, mentre per ogni buon fine ricordo che il Signor Michael già ebbe a trattare altri affari col R. Governo ed ebbe anche un attestato di soddisfazione dal medesimo, colla croce della Corona d'Italia.

(l) -Gruppo indecifrato. (2) -T. 1458/353, non pubblicato.
364

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (2)

R. 1655. Costantinopoli, 7 novembre 1879 (per. il 13).

Ho l'onore di riferire a V. E. che la Sublime Porta ha ordinato a Muktar pascià, Nasif pascià ed Ali Aidar pascià, governatori delle vicine provincie, di trasferirsi a Goussinje onde prepar::.re la cessione dei territori di Plawa e Goussinje al Montenegro. Essi ricevettero l'istruzione speciale di concertarsi con Ali bey nonché con gli altri principali capi albanesi affine quella cessione sia per effettuarsi senza effusione di sangue.

Questi fatti tenderebbero a dimostrare migliori intendimenti da parte del Governo ottomano, imperocché esistette finora il sospetto che veramente fosse Muktar pascià stesso che stava organizzando la resistenza, e che i capi albanesi da lui ricevessero gli ordini e le direzioni sul modo di regolarsi.

365

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (3)

L. P. Londra, 7 novembre 1879.

Io ringrazio V. E. per la di lei cortese lettera del 2 corrente (4) che mi venne rimessa dal Marchese di Sant'Onofrio al quale, a mia volta consegno la presente. Io sono poi sommamente lieto di sentire dalla E. V. che il mio modesto

concorso le sia gradito in mezzo alle serie complicazioni presenti della politica Europea e che io abbia potuto in qualche modo giovare al nostro Paese.

Senza parlare delle difficoltà interne, Ella assunse le redini dello Stato in momento di perplessità per le nostre relazioni internazionali e col secondare la S. V. nelle attribuzioni che mi sono affidate non faccio che compiere un do·vere e nello stesso tempo un atto di ossequio verso la di lei persona per cui nutro la più alta stima ed il più sincero affetto.

Gli avvenimenti che si succedono attualmente non sono che la conseguenza di un piano lungamente premeditato, sanzionato dal Congresso di Berlino e di cui vedremo il successivo sviluppo. L'Inghilterra spera di avere raggiunto il suo principale scopo quello cioè d'impedire la Russia di accedere a Costantinopoli coll'opporre a questa l'Austria di cui si sollecita l'ambizione. Libera dalla preoccupazione del Bosforo, l'Inghilterra potrà più agevolmente concentrare la sua azione per meglio assicurarsi del suo Impero delle Indie e per aprire nell'Asia nuovi campi alla sua industria ed al suo commercio. A sua volta la Germania ha creato delle occupazioni per le sue due vicine la Russia e l'Austria, e dopo può in tal modo più tranquillamente occuparsi di consolidare il gigantesco, ma ancora sconnesso, edifizio dell'impero Germanico.

In mezzo a queste competizioni l'Italia _è osservata con occhio geloso; ma bisogna confessarlo, essendo essa considerata una nazione appena nata e ritenuta tuttora debole, non ha ancora acquistato, nelle combinazioni Europee, quella influenza che compete alla sua posizione di importanza ed all'ingegno delle sue popolazioni. Ma ciò verrà col tempo, se Dio vuole; intanto io trovo molto opportuna la politica di raccoglimento delineata in un articolo del Diritto al quale si attribuisce una origine ufficiale e che ha prodotto una certa 1mpressione in Inghilterra. Ma non bisogna indugiare a promuovere gli elementi di quella influenza alla quale giustamente pretendiamo e che si coìlega col sentimento che, all'Estero si può avere della nostra Forza Militare e di quella che nasce da un robusto sistema finanziario e da un'amministrazione vigorosa e regolare.

Siccome il mio principale mestiere è il militare e come parlo ad un prode soldato, onore d'Italia, la E. V. mi permetterà di portare particolarmente la su::. attenzione sulle nostre condizioni militari e più specialmente sulle fortificazioni. Alcuni anni sono la legge per la difesa dello stato già approvata dalla Camera dei Deputati venne respinta dal Senato in seguito all'abbandono in cui la lasciarono coloro stessi che la dovevano difendere, ed alla opposizione che insospettatamente vi faceva un'illustre Generale dell'Esercito. Questo fu un errore di cui proviamo le conseguenze. Benché il nostro Esercito abbia un corpo di ufficiali eccellente, e che sia animato di un eccellente spirito, siamo però deboli; ce lo ha detto il Colonnello Haymerle parlando fra altre cose di Verona che veniva da noi per troppo lungo tempo trascurata. Nel suo stato attuale, quella piazza è un pericolo permanente per l'Italia; bisogna o distru!·la oppure migliorarla volgendo contro l'Austria la difesa sulla sinistra dell'Adige.

Io so che alcuni propugnano la demolizione di quella fortezza; io credo al contrario che sia opportuno di conservarla non per lo stesso scopo che gli austriaci che ne facevano il loro perno strategico in Italia, ma per avere una torte testa di ponte sull'Adige e sulla unica via sicura al riparo dalle inondazioni per fare comunicare la Lombardia col Veneto. A pochi chilometri sotto Verona, l'Adige corre al di sopra del piano delle campagne che, con una voitura delle argini, possono essere allagate. Per me, io non penso senza qualche brivido, alla pericolosa posizione del nostro esercito nel 1866 quando gran parte di esso era concentrato nel Polesine in mezzo a due fiumi sovrastanti a quella regione che d'un istante all'altro poteva essere inondata. Non mi dilungherò sopra altre questioni riflettenti l'Esercito; se il tempo me lo permette, ne I arò oggetto di qualche rapporto speciale. Intanto dirò alcuna parola sulla nostra Marina da Guerra.

Gli Inglesi si sono, da principio, molto preoccupati delle nostre costruzioni navali che dovevano primeggiare tutte quelle delle altre nazioni; ma, debbo dirlo con vivo rincrescimento, pare che essi sono, od almeno si mostrano, assai rassicurati sulla loro efficacia. Essi danno ad intendere che quelle costruzioni sono sbagliate, che il Duilio non va, che il Dandolo non andrà, insomma che i nuovi bastimenti non corrispondono a quanto si era annunziato. Io desidero vivamente che queste dicerie siano infondate; ma vorrei essere rassicurato in proposito, al fine di poterle smentire all'uopo. Ad ogni modo la Marina Militare merita tutta l'attenzione del Governo; debbo fra altre cose notare che nell'Adriatico non abbiamo porti capaci di ricevere i nostri bastimenti di qualche grandezza. Venezia non li può ricoverare per mancanza di fondo nei Canali, di più quella piazza può dirsi indifesa. Anche queste sono cose alle quali è d'uopo seriamente pensare, imperocché dobbiamo aspettarci, in una epoca più o meno remota, ad una collisione nell'Adriatico, ed è d'uopo preoccuparsi di cancellare la rimembranza di Lissa.

Come l'E. V. lo avrà visto dal mio telegramma di ieri (1), l'affare della ferrovia tunisina è momentaneamente, così almeno spero, sospeso. Si è alquanto indugiato a prendere una decisione; qualche cosa ha potuto trapelare e la speculazione ne ha approfittato per tentare di vendere a più alto prezzo le azioni di quella ferrovia. Ma sospendendo qualsiasi trattativa, queste azioni restando invendute e senza produrre alcuno interesse come attualmente, è probabile che quei signori Direttori della società, che ora fanno ostacolo, verranno i primi ad offrire di nuovo la loro mercanzia. Intanto trasmetto quest'oggi al Ministero (2) le ultime informazioni che mi vennero chieste e mediante le quali si sarà in grado di formolare delle proposte precise che presentate senza perdita di tempo potranno più facilmente condurre ad una conclusione favorevole.

Poiché, mi se ne presenta la opportunità, prego la E. V. di permettermi di parlarle del Commendatore Ressman attualmente primo segretario presso questa R. Ambasciata.

Debbo dire anzitutto che, nella lunga mia carriera, ho raramente incontrato un impiegato così sicuro, così intelligente e così laborioso come il Comm. Ressman. I suoi servizii sono noti al Ministero e non si può dimenticare la bella condotta da lui tenuta a Parigi durante il regno della Comune.

Ciò essendo, non si può, per altra parte, negare che egli fu, dal Generale Cialdini immeritatamente maltrattato, e rinviato da Parigi in un modo alquanto oltraggioso. Qualche soddisfazione a quell'egregio funzionario è dovuta. Egli

gia avanzato in età (volge verso i cinquant'anni) non domanda che una cosa, cioè: di essere nuovamente destinato a Parigi dove, già da lungo tempo stabilito e non avendo altra ambizione fuorché quella di terminarvi la sua carriera in una posizione secondaria, si è creato alcuni modesti interessi che tutto ad un tratto furono gravemente lesi. Egli mi dichiarò, che ove non fosse richiamato al suo antico posto, era deciso a rassegnare le sue dimis"lioni. D'altronde la sua salute ed il suo morale so1Irono di questo soggiorno a Londra al quale una persona di una età provetta difficilmente si assuefa; io stesso ne provai gli effetti l'anno scorso; fui gravemente offeso dalla inclemenza di questo clima invernale, per cui non so se vi potrò, neppure io per lungo tempo resistere.

Intanto quantunque mi rincrescerebbe assai di perdere la collaborazione del Commendator Ressman che non saprei come rimpiazzare in modo equivalente, non posso dispensarmi di pregare V. E. di prendere in considerazione le sue aspirazioni e di conservare così alla carriera Diplomatica uno dei suoi più distinti ufficiali.

(l) -Non si pubblicano. (2) -Ed. in L V 27, pp. 605-606. (3) -Da Carte Cairoli. (4) -Non pubblicata. (1) -Cfr. n. 363, nota 2. (2) -Cfr. n. 363.
366

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'INCARICATO D'AFFARI IN MONTENEGRO, DURANDO

T. 701. Roma, 9 novembre 1879, ore 11,25.

La Sublime Porte a reçu nouvelles que les monténégrins ont attaqué Gussinje, incendié une partie de la ville et tué 30 musulmans (1). Veuillez me dire ce qu'il y a de vrai dans cette nouvelle. En tous cas nous croyons devoir renouveler avec insistance conseils contenus dans mon télégramme du premier novembre (2).

367

L'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1468. Berlino, 9 novembre 1879, ore 14,30 (per. ore 17,10).

Les informations reçues par le Cabinet prussien ne confirment pas les nouvelles qui avaient été transmises du Caire à V. E. sur les intentions des deux contròleurs. D'après ces informations les pourparlers de Vienne ont eu résult::~t assez satisfaisant. Le Cabinet prussien d'accord avec le Cabinet autrichien espère que les questions en suspens finiront par avoir solution acceptable pour toutes les parties intéressées et en tout cas ils attachent grand prix au maintien de l'accord avec Gouvernement du Roi. Grand-due héritier de Russie est attendu demain à Berlin.

(l) -La notizia era stata inviata da Corti con t. 1466 dell'B novembre che comunicava una circolare della Porta alle Potenze per pregarle di invitare i montenegrini a fermare la loro marcia. (2) -Cfr. n. 3·13, in realtà del 2 novembre.
368

L'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 2432. Berlino, 9 novembre 1879 (per. il 12).

Questo Ambasciatore di Russia, di ritorno dalle cacce di Letzlingen, alle quali assisteva con l'Imperatore Guglielmo il Granduca Vladimiro di Russia, mi confermò la notizia della visita che ritornando a S. Pietroburgo farebbe a Berlino il Granduca ereditario di Russia. Sua Altezza Imperlale giungerà qui domani.

Nel telegramma di oggi (l) feci menzione di tale arrivo, perché le molte cortesie che in questo momento si scambiano fra le due corti imperiali, prese ntano il carattere di un fatto notevole nella situazione politica attuale. Esse vengono a confermare le previsioni che ebbi già a riferire a V. E. circa il contegno che la Russia, nella impossibilità d~ fare altrimenti, sarebbe stata costretta ad adottare (2). Di fatto, la parola d'ordine della diplomazia russa sembra essere ora quella di affermare che, in realtà non esistette nessun dissapore fra i due Imperi, e che la sola stampa, in seguito al convegno di Vienna. trasse in inganno la pubblica opinione e seminò qualche sospetto. Ma, secondo le stesse previsioni, alle quali accennai, ciò non toglierebbe che fra i due Governi persistessero nel segreto dell'animo quelle cattive disposizioni, le quali produrranno il loro frutto quando le mutate circostanze siano per consentirlo.

In questa situazione di cose sarà di molto momento l'attitudine del Governo francese, e la sua maggiore o minore arrendevolezza ai desiderii dell'una o dell'altra Potenza. Per ora il programma di politica estera della Francia è appunto quale piace al Gabinetto di Berlino, ed il Principe di Bismarck non tralascia di corrispondervi con manifestazioni di cortesia che valgono a sostenerlo contro gli attacchi di cui è fatto segno. Non si nasconde qui che il Signor Waddington ed il Conte di S. Vallier sono persone gratissime, e mi fu detto anzi essere quest'ultimo in procinto di recarsi a Var?.in, dove chiese ed ottenne, cosa rara, di visitare il Cancelliere dell'Impero.

Ed a questo proposito, se si deve prestar fede a quanto mi fu confidenzialmente raccontato, il Conte di St. Vallier, nel dubbio di dovere per quistioni di politica interna dimettersi dal suo posto, avrebbe fatto interpellare in proposito il Principe di Bismarck; e ne avrebbe avuto in risposta che, per il mantenimento delle buone relazioni fra i due Stati, era utilissimo che egli rimanesse a Berlino, come era non meno importante che restasse al potere il Signor di Waddington.

Riferisco come cronista e nel modo più confidenziale queste voci, che in ogni maniera sono un sintomo della situazione attuale. Nel trasmetterle qui unito un paragrafo in cifra...

(-2) Cfr. n. 245.

ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO

D'après quelques indications qui me sont parvenues je serais porté à croire que du còté de Russie on essaye maintenant de miner la position de Bismarck en le représentant comme trop surexcité par état nerveux et trop impressionnable. On ne réussira guère à ébranler la confiance que l'Empereur Guillaume accorde à Son Chanceller ni à amoindrir la popularité qu'il s'est acquis en Allemagne. Mais à toute bonne fin je crois utile de signaler ces indications à V. E.

(l) -Cfr. n. 367.
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L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 999/425. Londra, 9 novembre 1879 (per. il 13).

Ho poc'anzi informata l'E. V. in via telegrafica (l) della conversazione ch'ebbi iersera con Lord Salisbury circa le nuove attribuzioni che trattasi di conferire ai Signori Baring e de Blignières in Egitto e delle quali era questione nel Suo telegramma del 5 corrente (2).

Risulta dalle dichiarazioni che mi furono fatte dal Marchese di Salisbury che l'Inghilterra e la Francia accettano in sostanza pei loro controllori le attribuzioni stabilite dal decreto del novembre 1876. Tuttavia, il Kedive avendo espresso il desiderio che i medesimi non abbiano un'ingerenza diretta nell'amministrazione dell'Egitto, le due Potenze consentirono a restringere le attribuzioni dei controllori ad un compito di sorveglianza e d'ingerenza consultativa. ma ciò alle condizioni seguenti:

I controllori inglese e francese avranno un diritto assoluto d'investigazione per potersi rendere conto di tutti gli atti dell'amministrazione.

Essi interverranno al Consiglio dei Ministri, ma con voce consultativa soltanto. Avranno il diritto di nominare e di rinviare gl'impiegati che sono sotto i loro immediati ordini. Le altre speciali attribuzioni sono regolate dal decreto suddetto.

Io non tralasciai di far osservare al Marchese di Salisbury che per virtù di tali disposizioni divenivano derisorie l'autorità e l'indipendenza del Governo egiziano; che i consigli de' due controllori. appoggiati dalle due sole Potenze che d'ora innanzi s'ingeriranno nell'amministrazione dell'Egitto, diverranno ordini ai quali il Kedive non potrà sottrarsi; che le altre Potenze essendo escluse dalla partecipazione alla sorveglianza, le attribuzioni accordate ai controllori inglesi e francesi diverranno una sorgente di complicazioni nei rapporti internazionali e probabilmente di nuovi disordini nella amministrazione egiziana ai quali si aveva finora tentato di rimediare con un accordo tra tutte le Potenze.

I due Governi alleati in Egitto, principalmente il francese, sembrano non voler fare grazia neppure alla istituzione dei Tribunali della riforma. Lord Salisbury querelasi ch'essi non siano stati imparziali nella questione de' debiti ipotecari. Egli dice che non sa comprendere l'esistenza di un codice

laddove non esista pure un corpo legislativo il quale possa all'occorrenza modificarlo, mentre nello stato attuale delle cose in Egitto sarebbe necessario il concorso di tutte le Potenze per arrecarvi la più lieve modificazione, qualora le circostanze l'esigessero. A tale proposito non potei a meno di rispondere a Lord Salisbury ch'era già molto l'avere per l'Egitto un codice conforme a quelli delle nazioni più incivilite e tale da poter servire di base alla giurisprudenza seguita dai magistrati; che in Inghilterra, ove non v'è codice, ove esiste un arsenale di leggi sovente contraddittorie, i giudici sono il più delle volte costretti ad attenersi alle regole della semplice equità e che i loro giudicati non erano perciò considerati come meno degni di rispetto; che per conseguenza la buona amministrazione della giustizia dipendeva principalmente dalla scelta dei magistrati e che non si poteva farsi della immutabilità del codice un pretesto per distruggere l'organizzazione attuale dei Tribunali. Il Marchese di Salisbury mi dichiarò poi che a suo parere, siccome la quistione giudiziaria interessava in fatto tutte le Potenze, non si poteva toccarla senza il loro concorso.

Gli feci in replica l'osservazione che la questione amministrativa non le interessava meno, l'Italia in ispecie, la quale aveva in Egitto interessi, per dir cosi, personali. Ma giova non farsi illusioni: l'Inghilterra e la Francia si sono reciprocamente impegnate, ed è ferma in esse la risoluzione di escludere dall'amministrazione dell'Egitto l'ingerenza di qualsiasi altro Governo.

V'ha però luogo di prevedere fino da ora gravi divergenze tra i due protettori del Vice-Reame. Lord Salisbury mi diceva che l'interesse supremo dell'Inghilterra era quello d'assicurare le sue comunicazioni colle Indie e che pel Governo britannico erano molto secondarj gl'interessi de' possessori di titoli egiziani. Non è tale il caso per la Francia. Da questa differenza d'interessi, e dalla rivalità tra l'Inghilterra e la Francia sorgeranno prima o poi tra esse, postesi da sole l'una rimpetto all'altra, disaccordi che forse vendicheranno le altre Potenze dell'esclusione onde vollero colpirle.

Il Marchese di Salisbury mi confermò infine la nuova, a V. E. certamente già nota, che i diritti dei creditori ipotecarj saranno guarentiti.

(l) -T. 1469/354, non pubblicato. (2) -Cfr. n. 349.
370

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1002/427. Londra, 9 novembre 1879 (per. il 13).

Nella conversazione ch'ebbi jeri col Marchese di Salisbury, e di cui riferii alla E. V. la parte relativa agli affari d'Egitto col precedente mio rapporto di questa Serie (1), S. S. mi diede la conferma delle informazioni che io le aveva trasmesse col telegrafo fino dallo scorso giovedì, nel mio telegramma

n. 352 (2).

L'atteggiamento dell'Inghilterra verso la Turchia fu esagerato. Finora la flotta inglese non ricevette l'ordine di partenza e il suo comandante, l'aromi

raglio Hornby, è sempre a Malta. Tuttavia Lord Salisbury non dissimula la opinione che l'Impero turco, per la debolezza del Sultano, minaccia rovina da ogni parte e che sarà difficile di salvarlo, se una mano estremamente rigorosa non piglia le redini per guidarne il governo.

Quest'opinione, espressa in modo così esplicito dal Capo del Foreign Office, mi sembra invero di pessimo augurio, se non per la Porta. almeno pel Sultano attuale.

Lord Salisbury mi parlò pure della questione greco-turca e mi espresse il suo rammarico che il nostro Gabinetto abbia abbandonata la sua primitiva idea di dare alla Grecia con un'estensione in Tessaglia un compenso per ciò che non sarebbe stato possibile di accordarle in Epiro. Gli risposi che un tale progetto non essendosi potuto tradurre in atto malgrado l'approvazione da lui datagli, era naturale che il Gabinetto italiano proponesse un'altra soluzione nel desiderio di venirne ad un risultato pratico e ad un assestamento definitivo della questione.

Chiesi poi a Lord Salisbury se egli consentiva alla cessione di Janina alla Grecia. S. S. mi rispose che non vi si opporrebbe qualora la Turchia vi consentisse, e che d'altronde nella questione turco-greca voleva tenersi in seconda linea.

Il nobile Lord teme un'insurrezione degli Albanesi. Gli dissi che il migliore mezzo d'evitare una tale eventualità era quello di dare alle popolazioni dell'Albania un regime autonomo che possa soddisfarle e stringerle più cordialmente al Sultano, evitando così complicazioni future. Lord Salisbury mi parve dividere questo parere.

Domandai nella stessa occasione al principale Segretario di Stato della Regina per gli affari esteri se fosse stata presa alcuna decisione circa il riconoscimento della Rumania in seguito al voto del Parlamento rumeno, relativo agl'Israeliti. Egli convenne che sarebbe forse tempo d'entrare in regolari rapporti col Principato, ma aggiunse che non poteva decidere nulla prima di conoscere la determinazione del Principe di Bismarck ch'crasi riservata «l'egemonia » in questo affare. È questa l'espressione di cui si servì.

(l) Cfr. n. 369.

(2) Cfr. n. 358.

371

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

T. 703. Roma, 10 novembre 1879, ore 15,05.

Turkhan bey m'a fait au sujet du conflit avec le Monténégro la communication que vous m'aviez annoncée par votre télégramme d'avant hier 0). J'avais depuis hier matin télégraphié à Durando (2) renouvelant nos conseils de calme et de patience. Voici la réponse qui m'arrive à l'instant méme de Cettinje. « J'ai lu télégramme de V. E. en date d'aujourd'hui à Son Altesse qui

m'a dit "Nouvelle de l'attaque de Goussinje est inexacte, mes commandants n'ont pas ordre avancer. Mon agent à Constantinople m'a télégraphié hier meme nouvelle. Si elle était vraie, on me l'aurait télégraphié du camp de mes troupes, d'où encore aujourd'hui j'ai reçu seulement les nouvelles de service. Cependant les dépenses du camp étant désastreuses pour la Principauté, je vais télégraphier à mon agent diplomatique à Constantinople, que dans quinze jours je vais envoyer mon cousin Petrowitch attendre à la frontière Mouchtar pacha, qui d'après l'assurance donnée par la Sublime Porte à mon agent avait déjà reçu ordre de s'y rendre, Petrowitch devra s'entendre avec le pacha pour combiner le .iour de l'occupation" » (1).

C'est donc maintenant à la Sublime Porte de donner ordres précis et énergiques pour que la remise de Goussinje ait lieu d'une manière paisible et régulière.

(1) -Cfr. n. 366, nota l. (2) -Cfr. n. 366.
372

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AL DIRETTORE GENERALE DEGLI AFFARI POLITICI, MALVANO

T. Firenze, 10 novembre 1879, ore 6,20 (per. ore 8,40).

Incontro presso B. difficoltà insormontabile a piegarlo alle vedute del presidente, affine di non rompere totalmente le trattative ho fissato un'ultima seduta per domani. Vorrei sottoporre a B. proposta seguente: Per la seconda lettera che gli scriverebbe presidente del consiglio dei ministri promette come capo del Governo, di far in modo che il sovventore dei fondi non abbia in alcun caso, a sostenere perdita; qualora il presidente del consiglio non consenta a questa formola, negoziati potranno essere tenuti come esauriti.

La prego rispondermi e in qualsiasi guisa partirò domani sera.

373

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 548. Parigi, 10 novembre 1879 (per. il 13).

Ho l'onore di segnar ricevuta dell'ossequiato dispaccio Ministeriale (n. 591 del 6 novembre) (2) destinato a dettare le considerazioni che, presentandosi il caso, dovrò sviluppare col Signor Waddington sulle cose d'Egitto in generale e specialmente sulla situazione che creerebbe l'insistenza della Francia e del-l'Inghilterra per ottenere dal Khedive un nuovo decreto che regoli le attribuzioni dei due controllori nel senso esposto dal R. Agente al Cairo.

La lettura delle osservazioni, che fa l'E. V. in questa sua comunicazione m'induce a trasmetterle un articolo estratto dalla République Française d'oggi.

Non solo tutta la stampa ufficiosa predica la politica anglo-francese la più esclusiva in Egitto e si mostra ostile al principio dell'« internazionalismo », ma ancora il giornale ispirato dal Signor Gambetta fa brillare ai nostri occhi la minaccia di vedere applicato il diritto di denunzia che hanno l'Inghilterra e la Francia contro il regime iniziato dalla riforma giudiziaria!

(1) -T. 471 del 9 novembre, (2) -Non pubblicato. ma cfr. n. 350
374

L'INCARICATO D'AFFARI A PIETROBURGO, COLLOBIANO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 434. Pietroburgo, 10 novembre 1879 (per. il 16).

Le notizie da Costantinopoli e l'atteggiamento dell'Inghilterra verso la Sublime Porta, hanno prodotto una viva emozione in Russia, ed in questi giorni ebbero corso le notizie più allarmanti circa lo stato delle relazioni della Russia colla Germania e le probabilità dell'arrivo della flotta inglese nel Bosforo.

A calmare queste apprensioni, esagerate a bello studio dalle speculazioni della Borsa, la Cancelleria Imperiale ha fatto pubblicare dall'Agenzia Russa l'articolo che qui unito mi pregio di trasmettere all'E. V. (1).

In esso viene affermato che la minaccia dell'invio della flotta Britannica

non sarà seguita, e si insiste sul fatto che l'accordo Austro-Tedesco non è

diretto contro la Russia. Viene infine smentita la voce di un concentramento

di truppe Russe alla frontiera tedesca.

I Gabinetti di Vienna e di Berlino hanno in questi ultimi giorni fatto

pervenire a Livadia comunicazioni dirette a rassicurare la Russia contro il

timore di nuove difficoltà in Oriente, che il Gabinetto di Pletroburgo cerca

di evitare, ben temendo che in questo momento esse sarebbero per risolversi

in un modo contrario alle sue aspirazioni.

375

L'INCARICATO D'AFFARI A PIETROBURGO, COLLOBIANO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 435. Pietroburgo, 10 novembre 1879 (per. il 16).

Ho l'onore di trasmettere qui unito, a V. E., la copia di una nota (l) diret

tami in data di ieri da S. E. il barone Jomini, relativa al modo di ratificare gli

atti delle commissioni, istituite dal trattato di Berlino per la delimitazione della

Serbia, della Bulgaria e della Rumelia orientale.

Il governo imperiale allo scopo di dare una sanzione internazionale alle

decisioni delle commissioni predette, propone che la conferenza degli amba

sciatori a Costantinopoli sia incaricata di ratificare colla Porta gli atti delle commissioni in discorso che acquisterebbero così un carattere definitivo.

S. E. il barone Jomini mi prega di sottoporre questa proposta al R. governo, e di fargli conoscere la sua opinione in proposito.

Sarò grato a V. E. di volermi mettere in grado di comunicare al governo russo la risposta del R. Governo (1).

(l) Non si pubblica.

376

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1158. Vienna, 10 novembre 1879 (per. il 13).

I rappresentanti di Sua Maestà a Costantinopoli ed a Londra avranno indubbiamente precisato all'E. V. la natura dei passi fatti dal Governo Inglese presso la Sublime Porta, di cui l'opinione pubblica ebbe assai a commuoversi in vario senso in questi ultimi giorni. A me quindi non spetta che di porgere informazioni intorno a quanto mi risulta della attitudine osservata dal Gabinetto di Vienna a fronte di un fatto, che sebbene sia stato indubbiamente alquanto esagerato da un primo telegramma lanciato dall'Agenzia Havas, non manca però di esattezza nelle sue linee generali e non è certamente privo di gravità, segnando, a mio avviso, il principio di una nuova fase in cui è entrata la questione d'Oriente, in conseguenza, ben si può dire, dei nuovi accordi stlpulatisi a Vienna fra la Germania e l'Austria-Ungheria.

Siccome già ebbi a far cenno all'E. V. in occasione del discorso di Lord Salisbury a Manchester, ho ogni fondamento di ritenere che l'attitudine del Gabinetto del Conte di Beaconsfield, intesa ad accentuare, per scopi elettorali, nel modo il più esplicito le conseguenze ostili alla Russia degli accordi di Vienna, al di cui riparo l'Inghilterra si porrebbe per raggiungere i suoi varii fini in Oriente, fece qui assai poco buona impressione. Premevami ciò nondimeno d'i conoscere se i recenti passi fatti dall'Ambasciatore Britannico a Costantinopoli fossero o no stati fatti d'accordo coll'Austria, ed in caso affermativo, in quale misura.

Toccai questa questione in una conversazione col Barone Haymerle, colla maggior riserva ma in modo però da averne una risposta atta a chiarire, per quanto possibile, le mie idee al riguardo. S. E. dissemi, il Gabinetto di Vienna essere d'accordo con quello di Londra sulla necessità della pronta e sicura effettuazione delle riforme che la Porta si è impegnata d'introdurre nei suoi Stati, ed insistette anzi su questo concorde modo di vedere. Ma avendogli poi io chiesto se quella comunanza di vedute aveva avuto per conseguenza di far appoggiare a Costantinopoli dall'Ambasciatore Imperiale i passi fatti dal Signor Layard, S. E. risposemi, senza esitare, che ciò non era avvenuto.

Tosto dopo Egli aggiungevami che del testo quel giorno stesso Musurus Pacha doveva avere un colloquio a Londra col Marchese di Salisbury, che aveva ogni ragione di credere avrebbe appianato le difficoltà insorte fra i due Governi. Così infatti succedeva, da quanto si seppe poi, e l'insorto incidente è scomparso pel momento dall'orizzonte. La quasi certezza colla quale il Barone d'Haymerle ebbe a darmi in quel giorno quell'assicuranza, mi fa ritenere assai probabile la voce qui corsa nei circoli diplomatici, che il Gabinetto di Vienna non abbia mancato di esercitare a Londra un'azione moderatrice. Credo poi non inutile di segnalare all'attenzione dell'E. V. il qui unito articolo del Fremdenblatt di ieri (riportato tradotto nella Correspondance Générale Autrichienne) (l), in cui è assai bene adombrata la natura dell'accordo Austro-Germanico a fronte delle attuali circostanze e che ho ogni ragione di credere sia, se non addirittura un comunicato del Ministero Imperiale degli Affari Esteri, per lo meno un articolo scritto sotto la sua ispirazione.

(l) Questo rapporto venne comunicato il 21 novembre a Berlino, Londra, Parigi e Vienna con la seguente istruzione: <<Prego la S. V. Illustissima di volermi far conoscere quale accoglienza abbia trovato presso codesto governo la proposta del Gabinetto di Pietroburgo ». Per le risposte cfr. nn. 413, 415, 419.

377

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1473. Costantinopoli, 11 novembre 1879, ore 11,40 (per. ore 12).

Reçu télégramme de V. E. d'hier (2). C'était une nouvelle erronée que les monténégrins eussent attaqué Goussinje, mais la Porte persiste à dire qu'ils sont entrés dans ce territoire, brUlé un fortin ed occupé un village près de la frontière. Le ministre du Monténégro àe son còté dément ces nouvelles.

378

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AGLI AMBASCIATORI A LONDRA, MENABREA, E A VIENNA, DI ROBILANT, E ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO

T. 705. Roma, 11 novembre 1879, ore 18.

L'ambassadeur d'Angleterre m'a communiqué que deux amendements à l'art. 3 du décret concernant l'emprunt Rothschild ont été proposés par les agents d'Allemagne et d'Autriche au Caire et qu'ils sont acceptés par lord Salisbury.

Après le mot entièrement on ajouterait les mots: et exclusivement. Les mots: dette non consolidée, seraient de nouveau remplacés par les mots: dette flottante. Naturellement nous adhérons sans difficulté a ces deux variantes

(l) -Non si pubblica. (2) -Cfr. n. 371.
379

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 550. Parigi, 12 novembre 1879 (per. il 15).

Il Principe Hohenlohe, giusta quanto mi ha asserito il Generale Cialdini, non negava pochi giorni or sono, di essere uno dei candidati proposti per succedere al Signor de Biilow a Berlino.

Secondo me, non solo l'alta posizione, che sta occupando qui il Principe, quale Ambasciatore di Germania, ma anche quella, che forse occuperà fra non molto a Berlino, danno somma importanza al linguaggio, ch'egli (di solito oltremodo riservato) ha tenuto col Generale e che avevo l'onore di riferire nel mio telegramma del 5 novembre (1). Mi pregio di qui ripeterlo testualmente: «Le Général Cialdini m'a r~conté ce qui suit, et il me semble important d'en informer V. E. L'Ambassadeur d'Allemagne ordinairement très réservé, étant venu hier lui faire visite, lui a demandé quelles étaient selon lui les vues politiques de M. Gambetta. Le Prince Hohenlohe aurait appuyé sur ce que le Princc de Bismarck s'obstine a étre inquiet « nerveux » au sujet de la France, en ajoutant que si cette République devient celle de 1793 elle sera intolérable pour les voisins et que si elle s'installe progressivement, avec un calme rélatif, elle présentera encore des dangers analogues ».

Il Generale Cialdini mi spiegò che il principe Hohenlohe nel pronunciare queste parole sembrava aver per iscopo di dimostrare che, malgrado gli sforzi che egli faceva per rassicurare il Signor di Bismarck sulle eventuali velleità politiche del Signor Gambetta, il Cancelliere Germanico si ostinava a credere il contrario. Seppi più tardi che alle summentovate parole il Principe Hohenlohe aveva aggiunto: « Au fond nous aurions peut-étre agi plus sagement en faisant la paix après Sédan. Nous n'aurions pas évité peut-étre la République en France, mais au moins, nous aurions une République, qui nous serait d'origine moins h ostile >>.

380

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

T. 712. Roma, 13 novembre 1879, ore 23,30.

L'affaire d'Assab vient d'étre révelée par l'indiscrétion d'un journal, sous un jour qui n'est pas le vrai et qui peut donner lieu à de faux commentaires. Dans le cas où des interrogations vous seraient adressées, V. E. n'a qu'à rétablir les faits dans leur réalité. La «Varese» ayant à sa disposition un petit tender l'« Ischia>>, est sur le point d'entreprendre une campagne hydrographique dans la mer Rouge.

28S

Sur la demande de la société géographique, le commandant d'Amezaga a reçu instruction de preter, le cas échéant aide et protection aux voyageurs italiens Martini et autres qui se dirigent de la cote vers l'intérieur. Il est possible que la compagnie Rubattino songe à mettre prochainement à exécution son ancien projet de fonder à Assab, où elle a acheté des terrains depuis huit ans, un entrepòt pour ses services maritimes, et qu'elle trouve son avantage à le faire dans le moment où la «Varese>> fera sa campagne dans la mer Rouge. Mais il n'y a rien dans tout cela qui puisse se confondre avec des plans d'occupation militaire. V. E. connait d'ailleurs tous les détails de cette affaire et elle sait dans quelles limites nous sommes bien décidés à restreindre notre action.

(l) T. 1446.

381

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA (l)

T. 713. Roma, 13 novembre 1879, ore 23,55.

Malgré le bruit que nos journaux continuent de faire à propos d'Assab,

V. E. est parfaitement en mesure, connaissant les détails de cette affaire, de fournir des explications satisfaisantes dans le cas où vous seriez interrogé. Votre langage cependant tout en étant des plus rassurants ne devrait pas étre de nature à préjuger notre future liberté d'action. En attendant nous aimerions connaitre quelle impression cette nouvelle a pu produire en Angleterre (2ì. Sur les vives instances du capitaine Amezaga on a consenti à mettre à sa disposition un autre petit navire, le Garigliano, également indispensable pour le succès de la campagne hidrographique qu'on lui a confiée. Le Garigliano ne partira cependant que d'ici à quelques jours. La Varese part demain de Naples prenant à Messine à sa remorque l'Ischia.

382

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 848. Roma, 13 novembre 1879.

L'Incaricato d'Affari d'Austria Ungheria mi lesse, !asciandomene indi copia, il documento di cui V. E., con rapporto del 9 di questo mese, n. 1157 (3), riferisce aver già avuto conoscenza dal Barone di Haymerle. Qui ne acchiudo ad ogni buon fine un esemplare.

Nel dispaccio comunicatomi dal Principe di Wrede, il Ministro austro-ungarico degli affari esteri riassume l'intero negoziato che ebbe luogo testé a

(-2) Cfr. n. 388.

Vienna coi Signori Baring e Blignières, rispetto agli affari dell'Egitto. Il pensiero del Gabinetto di Vienna si concreterebbe sostanzialmente in questi due punti l o o si vorrebbe concentrare l'influenza principale da esercitarsi in Egitto nella istituzione del controllo, e in questo caso l'Italia, la Germania e l'Austria-Ungheria dovrebbero parteciparvi mediante un controllore che sarebbe scelto per turno dai tre Govèrni e che sederebbe accanto al controllore francese e al controllore inglese; 2° oppure si persiste volere che due soli sieno i controllori, uno francese e l'altro inglese, e in questo caso sarebbe grandemente desiderabile che le attribuzioni della Commissione internazionale da crearsi in Egitto non soggiacciano a restrizione alcuna.

Sopra questa base si continuerebbe ora il negoziato, avendo i signori Blignières e Baring promesso di riferirne ai rispettivi loro Governi. Intanto però il Gabinetto di Vienna ha voluto informarci dei negoziati che ebbero luogo e spera che anche nell'attuale fase della questione non gli verrà meno il concorso del Governo italiano.

Quali sieno i nostri concetti direttivi nella presente materia già Le feci noto col dispiaccio del 4 di questo mese (1). Noi persistiamo tuttora in quei concetti stessi e ci compiaciamo nello scorgere come sostanzialmente non se ne discostino le conclusioni preliminari a cui sarebbe ora venuto il Gabinetto di Vienna. Però, mentre noi assai volentieri ·confermiamo anche ora il nostro proposito di prestare al Gabinetto di Vienna il nostro concorso morale per una azione intesa ad impedire che si faccia esclusiva, in Egitto, l'influenza della Francia e dell'Inghilterra, noi stimiamo che il Gabinetto di Vienna comprenderà, dal canto suo che, rispetto al modo più conveniente in cui quei concetti abbiano ad attuarsi, ci riesce indispensabile un più maturo studio di così delicato e complesso argomento.

In questi termini l'E. V. può ora esprimersi col Barone Haymerle rinnovandogli l'assicurazione dell'importanza che noi annettiamo di mantenerci, a questo riguardo, in un cordiale scambio di idee con codesto Governo.

(l) Ed. in L'Italia in Africa, vol. cit., p. 50.

(3) -Non pubblicato.
383

IL MINISTRO AD ATENE, CURTOPASSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. R. 12. Atene, 13 novembre 1879 (per. il 18).

In una lunga conversazione avuta ieri col signor Delyanni, il mio interlocutore mostravasi più sfiducioso del solito circa l'assetto dell'odierno conflitto turco-ellenico. Non è a dire ch'egli disperi di vederlo definito col concorso delle grandi potenze, ma con proporzioni tali da rendere illusorio l'ingrandimento pel quale si lavora da lunga pezza.

Era evidente che il signor Delyanni trovavasi sotto l'impressione d'alcuna notizia scoraggiante, e ad appurarla furono rivolti i miei sforzi i quali otten

21 -D'lr11mrnfi riiplomatici -Serie II -Vol. XII

nero lo scopo desiderato allorché udii che i miei colleghi d'Austria e d'Inghilterra aveano poco prima discorso secolui della possibilità di vedere adottato un tracciato che, con leggiera curva, correrebbe tra i golfi di Arta e Volo, rinchiudendo quelle due città. Non saprei dare, è vero, a siffatta coincidenza il carattere di una entratura collettiva delle due potenze, né il signor Delyanni la ravvisa tale, ma il fatto sembrami degno di considerazione e corrispondere affatto alla politica orientale di quelle due nazioni.

II governo inglese non aver mai smentito il suo poco favore alla causa ellenica, dicevami il signor ministro, ma per quanti dubbi si potessero avere sull'atteggiamento dell'Austria-Ungheria nella questione della rettificazione della frontiera greco-turca, non avrebbe egli mai creduto che potesse quella ammettere l'eventualità d'un tracciato quale indicato dal conte Dubsky. A questo proposito raccontavami il signor Delyanni che mentre discutevasi a Berlino il più

o meno da ottenere al regno ellenico, il signor barone di Haymerle ebbe a sollevare molti dubbi sulla nazionalità degli abitanti di Janina, dubbi ch'egli cercò in certo modo di distruggere, mediante la pubblicazione d'uno studio etnografico su quella città.

Ma le preoccupazioni maggiori di questo governo trovano fondamento nelle

mene di agenti austriaci, i quali percorrono l'Albania distribuendo e promet

tendo somme rilevanti ai capi di qualsiasi credenza, e sembra doversi all'opera

loro la tranquillità serbata dalle varie tribù albanesi in occasione della recente

entrata delle forze imperiali e reali nel sangiaccato di Novi-Bazar e dell'occupazio

ne pei Montenegrini del territorio di Gussinje. Il console di Grecia a Scutari

riferisce inoltre avergli il suo collega d'Austria-Ungheria detto confidenzialmente

non essere mai stato il suo governo intimidito dalla celebre lega albanese, di cui

non ignorava l'insussistenza; ma aver fatto mostra di prenderla al serio per im

pol1re rispetto alla Sublime Porta.

A dire pure del signor Delyanni, Muktar pascià a Monastir lavorerebbe con

somma sapienza ad accattivarsi le simpatie dei musulmani e dei cristiani, la

sciando intravedere la possibilità dell'autonomia albanese, e forse nel proprio

interesse.

Tutte le indicazioni che precedono sono al certo tali da aumentare le dif

fidenze ed i timori del gabinetto ellenico, e confermare le nostre apprensioni

sulle viste ambiziose della monarchia austro-ungarica, e le notizie che vennero

testé riferite all'E. V. nel documento stampato n. 3482 (LX) (1).

Il signor Delyanni mi parlò da ultimo della influenza che acquista ogni dì

più il consolato imperiale e reale a Salonicco e non esita a credere che la

squadra attualmente all'ancoraggio del Pireo si rechi fra breve in quella rada.

Stimo utile soggiungere che il linguaggio tenuto dal rappresentante dell'Imperatore Francesco Giuseppe al signor ministro degli esteri corrisponde esattamente ai termini adoperati meco nelle varie discussioni che avemmo fin oggi sul noto argomento; si affatica esso con ogni arte di persuaderei della opportunità del tracciato Arta-Volo per non irritare la Sublime Porta, la quale cede, del resto, ad un voto e non ad un impegno contratto.

(l) Cfr. n. 351.

(l) Si tratta di un rapporto da Scutarl del 23 settembre, non pubblicato.

384

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL PREFETTO DI GENOVA, CASALIS (l)

T. Roma, 14 novembre 1879, ore 22,30.

La falsa notizia data da un giornale di Roma che il governo abbia comprato dal Signor Rubattino la baja di Assab e voglia occuparla con una spedizione affidata al Comandante Amezaga forniva argomento ad ingiusti apprezzamenti.

La prego di sentire se, a troncare ogni erroneo commento, il signor Rubattino sia disposto a inserire in qualche giornale una sua lettera di cui questo dovrebbe essere il sunto: «Il signor Rubattino in una lettera diretta al giornale... smentisce che egli abbia ceduto o pensi a cedere al governo i terreni che la sua Compagnia ha regolarmente acquistato, fin dal 1870, nella baja di Assab per fondarvi un deposito in correlazione coi suoi servizi marittimi.

Il signor Rubattino dichiara che la sua compagnia persiste nel pensiero di dar seguito a quel progetto in tempo opportuno e confida che in tal caso non gli verrà meno la protezione che il Governo è tenuto a prestare a tutti i cittadini che esercitino commercio e industria all'estero. Egli conchiude esprimendo il suo rammarico per la leggerezza con cui sono accolte notizie le quali, mentre possono creare imbarazzi al governo, sono certo di tal natura da nuocere non solo agli interessi di una Compagnia che si crede non immeritevole del pubblico favore, ma altresì a quelli del commercio italiano in generale». Se il comm. Rubattino, cui ella vorìà parlare in mio nome, si induce a fare questa pubblicazione, La prego di fare in guisa che l'agenzia Stefani ne riceva da Genova il sunto qui sopra riprodotto (2).

385

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 1661. Costantinopoli, 14 novembre 1879 (per. il 20).

Ieri le agenzie telegrafiche pubblicarono la notizia che l'ammiraglio Hornby avrebbe ricevuto l'ordine di tenere la flotta pronta a partire fra quattro giorni. Ignoro se questa notizia abbia alcun fondamento, e vi presto assai poca fede; però sta di fatto ch'essa produsse una profonda sensazione in questi circoli politici e finanziari.

L'ambasciatore d'Inghilterra lascia ora intendere che una delle ragioni che motivarono il nuovo atteggiamento, assunto dal suo governo verso quello del Sultano, sarebbe il sospetto che si tratti segretamente di qualche accordo tra la Turchia e la Russia pel quale questa verrebbe ad ottenere dei vantaggi speciali in Armenia. Questa versione è di data recentissima, né è a mia conoscenza che

di simili accordi siasi trattato finora. Ma non sarebbe impossibile che minacce dell'Inghilterra ispirassero al Sultano l'idea d'appoggiarsi ad altra parte.

M'è riferito da buona fonte che l'ambasciatore germanico in questa residenza ha ricevuto per istruzione di consigliare alla Sublime Porta di fare all'Inghilterra le concessioni necessarie per comporre le presenti divergenze. E S. E. eseguiva gli ordini ricevuti.

(l) -Ed. in L'Italia in Africa, vol. cit., pp. 50-51. . (2) -Casalis rispose con t. del 15 novembre: «Rubattlno pubblicherà lunedì quanto governo desidera. Giornale scelto è Corriere Mercantile, per sua indole commerciale e non mlnisteriale. Sarà mia cura farne sunto per agenzia Stefani ».
386

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AL CONSOLE A SALONICCO, LAMBERTENGHI

D. Roma, 15 novembre 1879.

Mi pregio di segnar ricevuta alla S. V. dei suoi precedenti rapporti sino al

n. 16/36 di questa serie, in data del 5 corrente; e La ringrazio delle notizie iv i contenute, specialmente di quelle pervenutemi col rapporto politico n. 16/36, relativo alle cose d'Albania (1).

Riferendomi all'ultima parte del predetto rapporto, ove Ella mi partecipa ciò che Le ebbe a dire codesto Console Generale d'Austria Ungheria a proposito del preteso Comitato italiano di Scutari, io debbo informarla che il R. Governo ignora completamente l'esistenza di un Comitato italiano in Scutari, e tanto meno è consapevole dello scopo a cui esso mira.

Epperò non ha fondamento veruno la voce che il Governo del Re abbia fatto promessa di danaro e di appoggio al sedicente Comitato in pro della causa albanese. Noi siamo invece disposti a ritenere tal voce, come lo stesso Signor Montlony ben s'appone, quale mezzo adoperato ad arte per seminare la diffidenza fra i membri di codesto corpo consolare.

387

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1161. Vienna, 15 novembre 1879 (per. il 18).

Il 13 corrente giungevano a Vienna, provenienti da Gmunden, dove trovasi attualmente la Duchessa di Cumberland, le loro Maestà il Re e la Regina di Danimarca, il Gran Duca ereditario di Russia colla Gran Duchessa sua consorte,

S. A. R. il Duca di Cumberland e S. A. R il Principe Federico Guglielmo di AssiaCasse!, fratello della Regina di Danimarca, già erede presuntivo dell'Elettore d'Assia. Sua Maestà l'Imperatore recavasi alla stazione ad incontrare quegli Augusti Personaggi ed accompagnava le Maestà Danesi ed i Gran Principi di Russia al Palazzo Imperiale, dove i loro alloggi erano preparati.

L'accoglienza alla stazione fu regolata secondo le etichette in vigore. S. M. l'Imperatore strinse la mano al Re, che non aveva più veduto dal 1854 in poi, ed abbracciò e baciò tre volte il Gran Duca ereditario di Russia. Sua Maestà l'Imperatrice attendeva a Palazzo i suoi ospiti. Durante il soggiorno di quegl'Alti

Personaggi non vi furono speciali feste a Corte, all'eccezione di grandi pranzi. Ad uno di essi, detto di famiglia, intervenne pure Sua Maestà il Re delle Due Sicilie, titolo che la Wiener Zeitung dà a S. M. il Re Francesco II.

L'Imperatore vestiva alla stazione l'uniforme Russa: il Gran Duca ereditario non indossava quella Austriaca, non essendogli giunta in tempo da Pietroburgo, locché è prova che la sua visita alla Corte Austriaca non fu decisa che in questi ultimissimi giorni. S. A. I. lascia Vienna oggi diretto a Berlino: i Reali di Danimarca faranno ritorno domattina a Gmunden.

Come già ebai a riferire telegraficamente, la venuta a Vienna del Gran Principe Ereditario di Russia non sarebbe stata concertata in via diplomatica, ma bensì, come anche mi veniva detto alla Cancelleria di Stato, colla intromissione di un membro della Casa Imperiale d'Austria.

Non sono ancora trascorsi due mesi dacché giunse in Vienna da quella stessa ferrovia S. A. il Principe di Bismarck. Lo scopo della sua visita, che tanto rumore menò in tutta Europa, era di stringere e pubblicamente affermare stretti legami d'amicizia e di solidarietà nella politica estera fra l'Austria e la Germania, non si volle poi celare, anzi fu posto ben in chiaro, che essenzialmente la punta di quegli accordi era diretta contro la Russia.

L'arrivo a Vienna dopo sì breve tempo di Augusti ospiti, la cui presenza nella Burg Imperiale è sì poco in armonia con quel precedente recente fatto, e in verità ben di natura ad impressionare l'opinione pubblica ed a dar luogo a molti commenti. I giornali uflìciosi, come bene ebbe a rilevarlo la Neue Freie Presse, accentuano che la visita del Gran Principe ererlitario di Russia se non ha uno scopo politico ha però un significato politico: e que;:;to lo si chiarisce mostrando il desiderio della Russia di riavvicinarsi all'Austria ed alla Germania, piegandosi cioè ad accettare ciò che non potrebbe impedire.

La mia impressione personale è, in questo momento, abbastanza concorde con questo apprezzamento. Evidentemente però mi astengo per ora dal portare un preciso giudizio su di un fatto che essendo il portato di fattori estranei all'azione dei Gabinetti, potrebbe pure avere conseguenze, non prevedibili da chi giudica lo svolgersi degli avvenimenti in base alla direzione politica a cui s'informa l'azione dei Governi (1).

(l) Non pubblicato.

388

L'AMBASCIATOR-E A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1502/360. Londra, 17 novembre 1879, ore 15,50 (per. ore 18,15).

J'ai reçu ce matin du Ministère l'article de la Nazione relatif à Assab. Il est écrit dans un sens bienveillant mais il contient quelques inexactitudes à mon ègard. Le Times de ce matin contient sur le meme sujet un long télé

La visita del Gran Duca a Vienna e a Berlino in queste condizioni, dimostra che le relazioni personali fra i tre Imperatori continuano ad essere cordiali, come nel passato, fatto degno di nota in vista dell'influenza personale dei Sovrani nella direzione delle relazioni estere dei rispettivi Stati >>.

gramme également bienveillant, mesuré et judicieux. Jusqu'à présent je n'ai pas vu qu'on se préoccupe beaucoup ici de cette affaire. Je n'en parlerai pas au marquis de Salisbury, à moins qu'il ne m'en dise quelque chose ou que j'y sois invité par V.E.

(l) Nigra comunicò con r. 442 del 21 novembre: «Fu per ordine dell'Imperatore che il Gran Duca Ereditario si fermò a Vienna ed a Berlino. Lo Czar volle con questa visita dimostrare che le relazioni d'intimità fra le tre Corti del Nord. perdurano malgrado le divergenze insorte fra le Cancellerie in questi ultimi tempi.

389

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AL MINISTRO A BELGRADO, TORNIELLI

T. 720. Roma, 17 novembre 1879, ore 23,45.

Vous recevrez incessamment des détails par la poste. Malheureusement la question de la reconnaissance de la Roumanie se trouve toujours au meme point. Je vais tenter auprès de S. E. le président du conseil une nouvelle démarche dans le but de bien pénètrer le fond de ses pensées, et je m'engage à vous faire connaitre sous peu de jours, la réponse qu'il me donnera.

390

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1504. Costantinopoli, 18 novembre 1879, ore 11 (per. ore 12,55).

La Porte vient de recevoir nouvelle de l'arrivée de l'escadre autrichienne à Salonique. Le Sultan en à été très ému et a fait télégraphié à son ambassadeur a Vienne d'insister auprès du Cabinet autrichien pour le rappel de l'escadre.

391

IL MINISTRO A BELGRADO, TORNIELLI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1508. Belgrado, 18 novembre 1879, ore 22,50 (per. ore 1 del 19).

Merci du télégramme d'hier (1). Pansa, selon vos ordres, s'est mis à ma disposition. J'ai appris que le baron de Haymerle est d'avis que l'on doit se contenter de ce que l'on a obtenu en Roumanie et qu'il se préoccupe désormais seulement des israélites sujets autrichiens. Il en sera probablement de meme des autres Cabinets. Dès que les Chambres roumaines auront voté le rachat des chemins de fer, il m'est d'avis que les intérèts réels de l'Italie finiront par souffrir d'une attitude qui livre la Principauté à d'autres infiuences et peut-ètre meme à de futures convoitises. Un jour peut venir où il sera malaisé de faire

valoir nos intérets politiques au sujet d'un pays où nous avons pu tout subordonner à la solution d'une question intérieure d'ordre mora! et social; mais mes télégrammes du 19 octobre et du 6 novembre (l) ainsi que ma lettre particulière à V. E. n'ayant pas eu de réponse, je dois penser que mon point de vue au sujet de la politique italienne dans ce pays n'est pas partagé par elle. Je n'ai pas encore reçu Ies documents dont V.E. m'a annoncé l'envoi par poste le 5 de ce mois. Il est possible que les détails qui me sont également annoncés ne m'arrivent pas plus vite. Si j'ai hésité jusqu'à ce jour à vous demander un congé, c'est que je me rends compte de l'impression pénible que mon retour en Italle produira en Roumanie, mais ma présence à Belgrade, abstraction faite de mes convenances et intérets personnels, n'est guère explicable pendant l'absence de deux mois de tout le Giluvernement. Je la prie donc, si elle ne prend pas une décision, d'autoriser mon départ en congé pour le 1.er décembre.

(l) Cfr. n. 389.

392

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. R. 1664. Costantinopoli, 18 novembre 1879 (per. il 25).

Questi ambasciatori delle grandi potenze ebbero succ,essivamente in questi giorni delle importanti conferenze colla Maestà del Sultano.

Il colloquio dell'ambasciatore d'Inghilterra con Sua Maestà fu assai pieno di amarezza. Sua Maestà si lamentò che il governo britannico le suscitasse nuove difficoltà in un momento in cui l'impero era travagliato da sì gravi sciagure; insistette perché S. E. provocasse dal suo governo una dichiarazione categorica che non si parlerebbe più della flotta. Sir H. Layard rispose non poter assumere tale impegno sino a che la Sublime Porta non avesse dimostrato coi fatti e non con parole la sua decisa volontà di attuare le riforme e di mantenere gli impegni assunti, le fatte promesse. Sua Maestà rimproverò indi all'ambasciatore d'aver dapprima fatto opposizione a Mahmoud Neddin pascià che essa stimava come uno dei suoi più fedeli sudditi, e di cercare di guadagnarlo agli interessi inglesi ora che faceva parte del ministero. Cui S. E. replicava i precedenti di Mahmoud pascià non essere tali da ispirare confidenz!J, al governo della Regina; però aver egli trattato Sua Altezza le due sole volte che l'aveva visto, colla cortesia si doveva, in seguito al desiderio che egli esprimeva la stessa Sua Maestà. D'un altro soggetto assai delicato si toccava in quell'udienza. Alcuni giorni sono un eunuco fuggiva dal palazzo imperiale e si rifugiava all'ambasciata d'Inghilterra. I discorsi dell'eunuco essendo piuttosto strani, sir H. Layard lo faceva interrogare dal suo medico il quale asseriva aver esso perduta la ragione. Il Sultano, saputa la cosa, mandava uno specialista a visitarlo, e, dagli interrogatorii da esso raccolti, traeva l'impressione il fuggitivo essere compromesso in una cospirazione contro la sua persona. Né ho d'uopo d'aggiungere parole per rilevare quanto questo

soggetto fosse dispiacente per l'ambasciatore. Sua Maestà congedava sir Henry Layard in termini di grande freddezza.

L'udienza avuta dall'ambasciatore di Francia fu assai lunga ed amichevole. Il signor Fournier consigliò a Sua Maestà di fare al governo britannico le concessioni necessarie per evitare delle complicazioni che potrebbero riuscire oltremodo funeste all'impero; non indugiasse ad accordare le promesse riforme, ed evitasse di chiamare ad alte cariche persone invise all'Inghilterra. Il signor Fournier esprimeva pure l'avviso che fosse sciolta la questione greca in modo soddisfacente; quanto più larghe e pronte fossero le concessioni che Sua Maestà farebbe alla Grecia, tanto più riuscirebbero esse conformi agli interessi della Turchia.

L'ambasciatore di Russia consigliava parimenti a Sua Maestà di accordare le aspetate riforme, e di fare le concessioni necessarie per conciliare il governo britannico. La Maestà del Sultano colmò il principe Lobanow di cortesie; egli espresse il suo vivo desiderio che non lasciasse Costantinopoli nelle presenti congiunture, e lo invitò alla mensa imperiale per questa sera. Il principe Lobanow parte posdomani per Vienna, Berlino e Pietroburgo, e non tornerà che in gennaio per presentare le sue lettere di richiamo, e trasferirsi indi a Londra.

Già ebbi l'onore di riferire all'E. V. come l'ambasciatore germanico, in seguito ad istruzioni ricevute, desse pure a Sua Maestà consigli dt saggezza e di conciliazione.

L'ambasciatore austro-ungarico parlò a Sua Maestà di alcune pendenze rela

tive alla Bosnia ed all'Erzegovina. Dopo il quale discorso Sua Maestà entrò im

mediatamente in soggetti estranei alla politica, ed evitò di toccare con S. E. alle

questioni del giorno. L'E. V. conosce come il conte Zichy non sia tornato a questa

residenza che per aspettarvi il suo successore.

Queste notizie io trassi da fonti autentiche; ma naturalmente non potrei

garantire che altri soggetti non siano stati trattati in quei colloqui. Nè ho

bisogno di aggiungere di quanta importanza sia di poter accostare il Sovrano in

un paese ove esso esercita un potere assoluto quale da lunga pezza non si verificò

neppure in Turchia.

(l) Cfr. n. 296; il t. del 6 novembre non è pubblicato.

393

L'INCARICATO D'AFFARI A PIETROBURGO, COLLOBIANO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 439. Pietroburgo, 19 novembre 1879 (per. il 29).

Seppi oggi dal Barone Jomini che il Governo Austro-Ungarico ha invitato

il Governo Serbo ad aprire i negoziati relativi alla questione delle ferrovie austro

orientali.

La dimanda del Gabinetto di Vienna è fondata sul disposto dell'articolo 38

del Trattato di Berlino ed il Gabinetto di Belgrado non potrà esimersi d!W.l'-cn

trare in negoziati a questo proposito.

Il Barone mi disse che il Gabinetto di Belgrado si dimostra assai impen

sierito per le conseguenze che deriveranno per la Serbia dagli accordi ferroviari

che l'Austria intende stipulare con essa.

La Serbia teme che l'Austria avendo solo per mira di favorire i suoi proprii interessi proporrà il tracciato di una linea che dovrà unire le ferrovie ungheresi alle turche senza tener conto delle esigenze economiche del Principato.

S. E. nel darmi queste informazioni, mi disse che il Gabinetto di Vienna andava così estendendo in modo lento, ma sicuro, la sua influenza nei diversi Stati della Penisola Balcanica. Il Gabinetto di Pietroburgo, soggiunse egli, seguita con molta attenzione l'a2'lione del Governo Austro-Ungarico, ma finché essa si mantiene, come adesso, nei limiti stabiliti dal Trattato di Berlino, il Governo Russo si terrà lontano da qualunque ingerenza, sopratutto nelle questioni riferentisi alle relazioni economiche, ed ha trasmesso istruzioni in questo senso ai suoi Rappresentanti a Belgrado e Cettigne.

394

IL MINISTRO A MONACO DI BAVIERA, RATI-OPIZZONI. AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 261. Monaco, 19 novembre 1879.

A proposito della visita del Gran Duca Ereditario di Russia a Vienna ed a Berlino l'apprezzamento politico che sono in grado di formarmi di qui, lo convertirei in queste tesi: Dal momento in cui la Germania e l'Austria Ungheria convennero che nel loro reciproco interesse importava non solo l'esecuzione delle stipulazioni contenute nel Trattato di Berlino riguardo alla penisola Balcanica, ma che importava anzitutto di stabilirvi una tale posizione politica militare che fosse in grado di garantirvi il mantenimento della situazione che vi si voleva creare, altro più non rimaneva alla Russia che, o di perseverare nel suo isolamento, o di unirsi nel riconoscere le determinazioni concertate tra Vienna e Berlino. Se l'aver adottato questa seconda via vuole chiamarsi un rientrare della Russia nell'intelligenza Austro-Germanica non vi è nulla da obiettare. Soggiungo tosto però che in generale tutta la stampa germanica è molto désappointée per motivo di quella resipiscenza Russa, per cui nei suoi articoli si trova sempre sulla seguente nota «la Lega Austro-Tedesca ci andrebbe meno a sangue se la Russia entrasse a farne parte».

Ciò è il poco che posso scriver di qui sulla situazione attuale.

Ritornando sul colpo di scena del settembre scorso col quale il Principe Bismarck ruppe con ostentazione gli antichi legami che univano Berlino a Pietroburgo, voglio credere che in parte sia da ammettere il giudizio di coloro i quali amano fare della politica aneddottica, che cioè l'antipatia contro Gortschakoff abbia avuto molta influenza sulle determinazioni del Cancelliere Germanico. Come si dice in tedesco egli è molto personale, però non bisognerebbe esagerare questa sua propensione. Prendendo dunque per punto di partenza motivi pm seri, due differenti correnti d'apprezzamento si sono fatte strada, e benché ora diminuite ambedue, non di meno in molti continuano a perdurare.

Io so che qui nel mese scorso questa Legazione di Francia (il cui titolare parti in congedo prima del mio ritorno) era convinta che il Principe Bismarck pensasse a rinnovare coll'Austria, intervertendo i ruoli, ciò che potè realizzare con la Russia nel 1871: l'Austria in tale ipotesi dovrebbe contenere la Russia, come nel 1871 la Russia contenne l'Austria. Antivenendo a questo sospetto il Principe Bismarck volle bensì personalmente rassicurare il signor Teisserenc de Bort a Vienna, ma naturalmente i francesi che sospettano sono in diritto di pensare che il Cancelliere Germanico abbia detto solamente ciò che gli conveniva fosse saputo o creduto dal pubblico Europeo e tanto più dal francese. Debbo però aggiungere che qui nei circoli politici non si crede punto per ora ai progetti minacciosi verso la Francia.

Nei vecchi circoli Austriaci di qui, i quali sospettano sempre nel Principe Bismarck il progetto di compire la rovina dell'Austria, si persiste a supporre che questa idea è solamente aggiornata e subordinata ad altri piani. Si pretende che, impegnando l'Austria in Oriente, accrescendola di alcune provincie slave, inducendola a stendersi verso il Danubio, la imbarazzerebbe meglio, la scompaginerebbe più comodamente, la troverebbe più arrendevole dal lato della Germania. Questi circoli non riflettono che senza addossargli calcoli siffatti, il Principe Bismarck può benissimo limitarsi al calcolo seguente che cioè sarebbe sempre l'influenza dell'Impero Germanico che discenderebbe con l'autorità dell'Impero Austro-Ungarico nella valle del Danubio e verso la spiaggia del Mar Egeo. Checché sia del resto di questi sospetti di alcuni Austriaci, debbo aggiungere che qui dalla maggioranza non sono divisi. Dirò anzi, se la cosa può aver valore, che un ex diplomatico inglese, maritato ad una donna Prussiana la cui famiglia è altolocata in Berlino, mi assicurava ultimamente che per ora le Provincie Tedesche dell'Austria, nè la Boemia sono punto visate anche da lontano dal Cancelliere Germanico.

Non alterato punto dalla visita che il Principe ha fatto a Vienna ed a Berlino, l'accordo Austro-Germanico non sarebbe adunque, da quanto si giudica qui, che un accordo puramente difensivo contro le viste Russe e le mene Panslaviste. In certi dati casi questo accordo potrebbe egli diventar offensivo? È ciò che qui si ignora. Una sola cosa è manifesta e si è che da Vienna si guarda oggi l'Oriente con una sicurezza che non vi si aveva ancora l'anno scorso, sicurezza che senza dubbio la Germania vi garantisce di fronte alla Russia.

395

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1667. Costantinopoli, 20 novembre 1879 (per. il 27).

Facendo seguito al mio rapporto di ieri n. 1666 della presente serie (l) m'incombe di ragguagliare l'E. V. che l'ambasciatore ottomano a Vienna, in seguito alle istruzioni ricevute, recavasi infatti presso il barone Haymerle e gli faceva la

comunicazione relativa alla comparsa della squadra austro-ungarica a Salonicco. Cui rispondeva il ministro degli affari esteri erronea essere l'informazione pervenuta alla Sublime Porta, la squadra austro-ungarica non essere ita a Salonicco, che anzi andava a Smirne; se però nel corso delle sue evoluzioni le occorresse d'andare a Salonicco, se ne riservava la piena facoltà. Vano sarebbe ora d'indagare se, nel prendere per ora altra direzione, la squadra austro-ungarica abbia seguiti i primitivi suoi intendimenti, oppure abbia ceduto alle istanze interposte dal governo ottomano. Ma sta di fatto che la coincidenza della minaccia del ritorno della flotta ing1ese colle voci cocse dell'andata della squadra austro-ungarica a Salonicco, fece nascere presso taluni il sospetto che esistesse un accordo tra quelle due potenze. Ed il ministero della guerra ha mandato degli uffiziali a Salonicco per procedere senz'indugio alla esecuzione di opere di fortificazione dalla parte di mare e da quella di terra.

(l) Non pubblicato ma cfr. n. 390.

396

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A PIETROBURGO, COLLOBIANO

D. 463. Roma, 21 novembre 1879.

Mi pregio di segnar ricevuta alla. S. V. del Rapporto politico n. 435, in data del 10 corrente (1), non che della copia di una Nota diretta a codesta R. Ambasciata da S. E. il Barone Jomini relativa al modo di ratificare gli atti delle Commissioni, istituite dal Trattato di Berlino per la delimitazione della Serbia, della Bulgaria e della Rumelia Orientale.

La S. V. è autorizzata a significare al Governo Imperiale che noi accettiamo la proposta da esso formulata nella predetta Nota, con la quale la Conferenza degli Ambasciatori a Costantinopoli sarebbe incaricata di ratificare con la Sublime Porta gli atti delle precitate Commissioni, affin di dare a questi una sanzione definitiva ed internazionale.

Non appena mi sarà noto che tale proposta ha ottenuto il suffragio delle altre Potenze, avrò cura di munire il Conte Corti dei necessari pieni poteri.

397

L'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. R. 2433. Berlino, 21 novembre 1879 (per. il 29).

Nei precedenti rapporti di questa Serie ebbi l'onore di riferire a V. E. quale contegno serbava il governo tedesco verso la Rumania. Dai colloquii che

avevo avuto a pm riprese col facente funzioni di segretario di stato, risultava che il gabinetto di Berlino, pur non trovando che il voto delle camere rumene soddisfacesse abbastanza alle condizioni dalle quali il congresso voleva far dipendere il riconoscimento dell'indipendenza di quel principato, si asteneva tuttavia dal pronunciarsi ancora in modo assoluto, e che sembrava invece desiderare che le potenze interessate, prima di addivenire al riconoscimento, esigessero dal governo di Bucarest una dichiarazione che lo vincolasse per l'avvenire all'adempimento delle condizioni suddette.

Sino ad oggi la situazione a tal riguardo non è mutata. Ebbi però notizia indirettamente di ciò che avvenne nel frattempo, e mi fo un dovere d'informarne confidenzialmente V. E.

Questo gabinetto avrebbe voluto dal governo rumeno la promessa esplicita che si sarebbe accordata successivamente la emancipazione e la nazionalità rumena a tutti gì'israeliti indigeni del principato. La quistione fu lungamente discussa qui con l'agente rumeno, al quale riuscì però di dimostrare che al suo governo non era assolutamente possibile di prendere un simile impegno. La costituzione rumena esige infatti che la naturalizzazione di ogni singolo individuo sia votata separatamente. Come potrebbe, ciò stante, un ministero rumeno prendere in nome del governo verso le potenze estere l'impegno di procedere in modo diverso, e guarentire che in nessun caso speciale una domanda di naturaHzzazione verrà respinta? Sembra che in conclusione si starà contenti qui che il governo rumeno dichiari di voler mettere ogni impegno all'applicazione di quanto fu inserito nello statuto, in esecuzione del trattato di Berlino. La qual cosa deve sembrare un po' superflua, non potendo una simile dichiarazione legare il governo rumeno più di quello che lo vincoli il testo medesimo dell'articolo inscritto nella costituzione del principato. Ritengo che una circolare in tal senso sarà spedita da Bucarest.

Il gabinetto di Berlino, nel mentre si adopera cosi ad ottenere il massimo

delle concessioni in pro' degli israeliti rumeni, non tralascerebbe però di invi

gilare con qualche sollecitudine perché il governo del principe Carlo non vada

rotto per causa d'impopolarità e per la sua condiscendenza verso le potenze

del congresso. Vi ha chi pretende che la sorte del contratto ferroviario che

la camera rumena è ora chiamata ad approvare entri per qualche cosa in

siffatta sollecitudine. Di questa sarebbe prova il fatto seguente, che mi fu segre

tamente raccontato.

Durante le trattative che precedettero la decisione adottata ultimamente

dalla commissione di Silistria per il ponte sul Danubio, il signor Bratiano, in

dotto a credere che la commissione tecnica si sarebbe pronunciata in favore

della Russia, volle dimettersi, e ne inviò avviso agli agenti rumeni presso i

governi esteri, esprimendo l'impossibilità in cui si sarebbe trovato di mante

nersi al potere quando le aspirazioni del popolo rumeno dovessero essere in

tanti modi deluse. Questo gabinetto, informato di ciò, telegrafò immediata

mente al commissario tedesco di contenersi in modo da dissipare i timori ed

il disgusto del signor Bratiano; il quale non persistette più oltre nella sua

d2cisione di ritirarsi dal ministero.

Nel comunicare confidenzialmente questi particolari a V. E....

(l) Cfr. n. 375.

398

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 727. Roma, 22 novembre 1879, ore 11,55.

Ayant demandé à De Martino son avis au sujet des idées que le Cabinet de Vienne a soumises à M M. Blignières et Baring camme pouvant ètre le point de départ d'une négociation ultérieure, M. De Martino me répond, de concert avec M. Baravelli, dans les termes suivants que je crois utile, à toute bonne fin, de vous reproduire:

«J'ai reçu vòtre dép€che n. 310. L'institution du nouveau contròle sur attributions est un fait accompli. Le décret est un vrai traité, et difficilement les deux Puissances renonceront à cet avantage pour prendre en considération les deux eventualités de la dépèche autrichienne, il faudrait savoir si les deux Puissances consentent à traiter su l'une de ces bases; je me limite à des considérations générales.

Je crois que la première présente en pratique des grandes difficultés. J'y remarque aussi une contradiction dans le choix du troisième contròleur dan11 la commission de liquidation qui aurait un caractère temporaire; le seui avantage serait d'affermir l'union politique des trois puissances. La seconde pré·· senterait des avantages, si on change la dénomination de commission de ln liquidation temporaire, en commission financière permanente, en lui donnant des pouvoirs spéciaux pour la liquidation générale, et des pouvoirs réguliers pour une rèforme administrative pour le droit d'en surveiller l'exécution. Si le contròle doit ètre séparé de la commission de liquidation, seulement, ces attributions à une Commission financière permanente, pourraient contrebalancer les pouvoirs du contròle actuel. Si les deux Puissances refusent ces bases et veulent à elles seules la question politique, je crois que les trois Puissances dcvraient s'abstenir de prendre part à la question financière, et attendre le désaccord entre !es deux rivales et les conflits avec les tribunaux » (1).

399

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO

T. 728. Roma, 22 novembre 1879, ore 23,30.

Le capitaine Amezaga se rendant dans la mer Rouge avec la «Varese:), doit venir, ces jours-ci, vous voir au Caire pour vous faire, de ma part, une communication strictement confidentielle. Je vous prie de lui dire, à votre tour, que d'après les rapports de nòtre consul à Aden (2), un vapeur de guerre anglais a été, il y a cinq semaines, à Assab où il a adressé au Sultan du lieu, à l'égard du territoire acheté par Rubattino, une foule de questions aux quel

les le Sultan a, parait-il, répondu d'une manière tout-à-fait correcte, dlsant

qu'il se considérait comme le serviteur du Roi d'Italie. Le commandant anglais

revint à Aden, après avoir pris bonne note des réponses du Sultan.

Tout ce qui concerne le commandant Amezaga et sa mission doit rester

absolument secret.

(l) -T. 1519 del 21 novembre. (2) -R. 130 del 9 novembre, ed. in L'Italia in Africa, vol. cit., pp. 48-49.
400

L'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. R. 2434. Berlino, 22 novembre 1879 (per. il 29).

Sono ben grato a V. E. della compiacenza che ebbe di tenerml al corrente,

con i dispacci politici n. 920, 921, 922, 924, 925, 926 e 928 (1), delle diverse pro

poste che il R. Governo si trovò nel caso di esaminare e discutere a riguardo

delle quistioni attenenti all'Egitto.

Fra questi dispacci aveva uno speciale interesse quello del 12 corrente,

n. 926, riguardante la comunicazione confidenziale del Decreto che la Francia e l'Inghilterra avevano l'intenzione di far sancire dal Khedive rispetto alle attribu:zJioni dei controllori; intenzione questa che il Gabinetto di Berlino, stando alle sue informazioni, non credette dapprima esistere realmente.

Ebbi occasione di parlarne recentemente con il Signor di Radowitz, il quale riconobbe che i ragguagli confidenzialmente ricevuti da V. E. erano poi risultati conformi al vero nel loro insieme, se non in ogni particolare, come, per esempio, in quanto concerne la facoltà per i controllori di nominare e di revocare i funzionarli. Comunque sia, il Signor di Radowitz trovava che nella situazione attuale il meglio era di far sì che la Commissione internazionale fosse posta in grado di esercitare un controllo valevole a controbilanciare sino ad un certo punto l'azione degli agenti inglese e francese. Il Gabinetto di Vienna aveva trasmesso qui a tale scopo una proposta, la quale era stata ora messa allo studio. La medesima comunicazione doveva essere stata fatta a V. E. Il Signor di Radowitz ne aveva discorso a lungo con questo Ambasciatore di Francia, ed aveva trovato un terreno favorevole al comune desiderio. Egli sperava pertanto che la vertenza avrebbe un esito abbastanza soddisfacente.

Mi permisi di osservare, accennando a siffatta fiducia, che il Gabinetto di Berlino aveva già sovente dimostrato un ottimismo, che i risultati non avevano poi pienamente giustificato. Di che il Signor di Radowitz prese argomento per soggiungere alcune cose, le quali definiscono abbastanza chiaramente su quale terreno voglia tenersi questo Governo per quanto riguarda le cose d'Egitto. Egli mi fece osservare che il Gabinetto di Berlino aveva bensì esso pure qualche interesse da tutelare in Egitto, ma che, nel mentre si adoperava per lo meglio in simile intento, non voleva in nessun caso farne argomento di rotture, né tampoco di spiegazioni troppo vive, con la Francia e l'Inghilterra, dell'operato delle quali non aveva sinora, nella pratica, ragione di

dolersi. Era di più incontestato che quelle due potenze avevano in Egitto interessi di gran lunga maggiori che non gli altri Governi.

Qualunque sia il punto di vista al quale per interessi speciali e più importanti l'Italia sia obbligata di attenersi, non può essere che utile di constatare che la Germania per quanto la riguarda non vuole in questa vertenza spiegare la sua azione oltre certi limiti molto ristretti. Questa attitudine le è in ogni modo dettata, a mio parere, da considerazioni generali di molto peso. Ritengo infatti che per essa è cosa essenziale, da un lato, di non far nulla che valga ad indebolire il Gabinetto francese attuale ed a diminuire il pre5tigio di esso agli occhi della nazione, e che d'altra parte essa deve favorire, con il minor poosibile suo detrimento, un accordo che, tenendo la Francia unita con l'Inghilterra, è per ciò stesso di ostacolo ad un troppo intimo riavvicinamento ralla Russia. È chiaro del rimanente che il Governo del Re, a nessuno secondo nel desiderio di veder regnare fra tutte le Potenze relazioni che valgano al mantenimento di una pace di cui tutte abbisognano, se fa convergere ogni sforzo a tutela dei suoi interessi, è lungi dal desiderare guai e complicazioni.

(l) Non pubblicati.

401

IL CONSOLE A FIUME, REVEST, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CIFRATO 105. Fiume, 23 novembre 1879 (per. il 25).

Par une lettre d'un député qui fait part de la Commission qui a examiné la loi militaire en discussion à la Chambre Autrichienne, je viens d'apprendre que le Ministre de Guerre pour en obtenir l'approvation, a déclaré que l'Italie arme et fortifie beaucoup, tandisque il me revient de très bonne source que le Gouvernement Autrichien serait engagé vis à vis de l'Allemagne de maintenir en pied de paix deux cent quarante mille hommes sous les armes et huit cent mille en cas de guerre. C'est à cause de cela que le Ministère en fait une question de Cabinet.

402

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 732. Roma, 24 novembre 1879, ore 22,30.

Au moment où l'émotion produite en Italie par l'incident de la brochure Haymerle ne s'était pas encore entièrement calmée, j'ai cru bien faire en laissant publier par le Diritto la nouvelle transmise par V. E. que le colone! avait subì 15 jours d'arret. Le général Haymerle s'est maintenant adressé au directeur du Diritto par l'entremise d'un certain M. Appel, directeur d'une correspondance lytographique allemande qui se publie à Rome, et correspondant lui-mème de plusieurs journaux, demandant comme faveur, que le Diritto veuille bien démentir le fait des quinze jours d'arret, fait qm dit-il n'aurait jamais subsisté. Le directeur du Diritto a répondu évasivement. J'aimerais cependant à recevoir de V. E. des renseignements positifs sur cette circonstance, au sujet de laquelle il est possible qu'on revienne encore à la charge auprès du directeur du journal CD.

403

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA (2)

D.749. Roma, 24 novembre 1879.

* Siccome telegrafai a V. E. * (3) venne da me, parecchi giorni or sono, l'ambasciatore d'Inghilterra e, traendone argomento dalla notizia, comparsa anche sui giornali di Londra, di una intrapresa italiana che avrebbe per obbiettivo la baia· di Assab, mi chiese qual fosse, a questo riguardo, il vero stato delle cose. Sir Augustu<> Paget mi dichiarò che la sua era interrogazione amichevole e affatto spontanea, non essendogli pervenuta in proposito istruzione alcuna dal suo Governo, al quale però egìi avrebbe assai volentieri riferito ciò che io sarei stato per dirgli.

Non ebbi difficoltà di esporre all'ambasciatore britannico i precedenti di questo affare e gli attuali intendimenti del R. Governo circa l'affare stesso.

Come V. E. ben sa, fin dal 1870 la compagnia Rubattino, antica e benemerita società italiana di navigazione a vapore, acquistava *dal Sultano di Raheita, uno di quei* Capi indigeni, di quel tratto di costa, nel Mar Rosso, che corre tra Massaua e Zeila, il territorio che sta attorno alla baia di Assab, e in pari tempo prendeva in affitto mediante annuo canone e con facoltà di preenzione allo spirare del decennio, l'isola di Darmakiè, che chiude la baia stessa riducendola quasi a bacino opportunissimo per i bisogni della navigazione. La compagnia Rubattino fece atto di occupazione, ma pensò di differire a tempo più opportuno la piena attuazione del suo disegno, quello cioè di fondare a Assab un deposito per i suoi servizi marittimi. Dal canto suo, il Governo del Re, al quale erano pervenute dal Governo egiziano comunicazioni officiose circa la sovranità che il Governo stesso si attribuiva sopra quella contrada, non stimava necessario d'impegnarsi in una discussione la quale avrebbe mancato, in quelle circostanze, di valore pratico.

Le cose mutarono d'aspetto in questi ultimi tempi. Per una parte, la compagnia Rubattino ha notevolmente ampliato i suoi servizi marittimi verso l'estremo oriente, e nello stesso Mar Rosso ha da più mesi istituito un servizio di cabotaggio di cui si risentono i benefizi nei vari scali che ne sono toccati. D'altra parte, dopo la triste esperienza che commercianti e viaggiatori hanno fatto della via di Zeila, come adito alle regioni interne dell'Abissinia, la pubblica attenzione, in Italia, si è rivolta ad Assab, che, secondo l'opinione di persone competenti, parrebbe poter divenire, con vantaggio generale del com

merc1o, ottimo emporio per i traffichi tra l'Europa e l'altipiano abissino. Mosso da queste considerazioni, l'egregio direttore della compagnia Rubattino avrebbe in animo di ripigliare l'antico progetto e di tradurlo in atto. Il momento gli sembra tanto più propizio, in quanto che il capitano Amezaga, comandante della Varese, ha avuto istruzione di condursi nel Mar Rosso per continuarvi gli studi idrografici che fin dal 1869 eransi da noi intrapresi, e potrebbe così facilmente prestare alla compagnia quella legittima assistenza che è dovuta ai nazionali che in regioni stmniere si applichino alle industrie e ai commerci.

L'ambasciata britannica ha riprodotto la conversazione meco avuta in un rapporto di cui mi diede conoscenza. Nondimeno ho stimato utile di dirigerle il presente dispaccio, affinché l'E. V., qualora fosse interpeUata da lord Salisbury, sia ,in grado di esprimere in forma precisa il nostro pensiero.

*Qui pure acchiudo, per informazione di Lei, copia del Rapporto del R. Console in Aden di cui feci cenno in un mio telegramma e che si riferisce alla visita fatta recentemente ad Assab di un avviso della Marina Inglese, il « Seagull ». L'invio del « Seagull » ad Assab mostra come l'E. V. ben s'apponesse al vero quando nel Rapporto del 20 di questo mese, n. 436 (l) di cui Le segno ricevuta porgendole i miei ringraziamenti, Ella manifestava il pensiero che senza dubbio il Governo britannico si sarebbe preoccupato del presente argomento*.

(l) -Per la risposta cfr. n. 407. (2) -Ed. In L V 34, pp. 14-15, con data 25 novembre, ad eccezione dei brani fra asterischi. (3) -T. 729 del 22 novembre, non pubblicato.
404

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI

D. 600. Roma, 24 novembre 1879.

In una visita fattami recentemente, l'Ambasciatore di Francia, discorrendo della questione rumena, mi disse aver ragione di credere che il suo Governo, deplorando bensì la ostinazione delle Camere di Bukarest nel non voler una più completa esecuzione del trattato di Berlino, riconosceva però che la condizione degli israeliti nel principato era stata sensibilmente migliorata. Essere perciò il Signor Waddington d'avviso che se si ottenesse dal Governo rumeno una dichiarazione a termini di cui esso s'impegnasse a dare la più larga applicazione possibile al voto non ha guarì emanato dalle Camere di Revisione circa il principio della eguaglianza religiosa davanti alla legge, si potrebbe, previo accordo con le Potenze interessate procedere senza ulteriore indugio all'atto di riconoscimento.

Ho espresso al Marchese di Noailles la soddisfazione che provavo nel ricevere siffatte assicurazioni, le quali ben pongono in luce lo spirito conciliante che anima il Governo francese per cui nutriamo tanta deferenza.

Sarà dunque per noi assai grato sempre di tenerci in comunicazione col Gabinetto di Versailles intorno all'attitudine da serbarsi rispetto alla Rumania, né prenderemo mai risoluzione alcuna senza renderne il medesimo tosto partecipe.

24 -Documenti diplomatici -Serle II -Vol. XII

Ma ciò non pertanto allo stato attuale delle cose, in cui, decisa la questione di massima, l'azione di ogni singola Potenza non può più recar pregiudizio né alla causa che si sosteneva né alla posizione degli altri Gabinetti verso quello di Bukarest, noi non dissimuliamo che potrebbe anche avvenire che la pubblica opinione in Italia eserciti entro e fuori il Parlamento tale una pressione sul Governo del Re da spingerlo a non aver più per norma delle sue relazioni col Principato che la stregua dei proprii interessi.

Di quanto precede Ella potrà con la dovuta cautela tener parola al Signor Waddington. La S. V. dOVTà però aver cura che il linguaggio di Lei non venga interpretato come il sintomo di un desiderio da parte nostra di staccare! dal concerto delle altre Potenze. Ma in pari tempo è nostra intenzione di non assumere adesso alcun impegno.

(l) Non pubblicato.

405

L'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. R. 2435. Berlino, 24 novembre 1879 (per. il 29).

Dopo di aver scritto il rapporto politico del 21 corrente n. 2433 (1), mi furono comunicati in modo riservatissimo alcuni nuovi particolari, che mi fo un dovere di riferire confidenzialmente a V. E.

Nella recente visita che questo ambasciatore di Francia fece in Varzin al principe di Bismarck, si parlò della questione del riconoscimento della Rumenia. Il principe di Bismarck riconosceva le difficoltà che risultano dalla situazione nella quale il governo di Bucarest si trova di fronte alle potenze firmatarie del trattato di Berlino ed alle camere rumene.

Il cancelliere dell'impero persiste nel giudicare insufficienti allo scopo le concessioni fatte finora agli israeliti. Tuttavia, tenendo conto delle difficoltà suaccennate, egli si contenterà che il ministero rumeno dichiari in una nota officiale che egli considera ciò che fu operato come un primo passo per l'esecuzione del trattato di Berlino, e che s'impegna da parte sua ad impiegare ogni sforzo e tutta la sua influenza perché l'opera così iniziata sia progressivamente condotta a compimento.

Questa dichiarazione, che esprime chiaramente il concetto già espresso in modo generico dal signor di Radowitz all'agente di Rumania, venne tosto comunicata a quest'ultimo dall'ambasciatore di Francia, e l'agente rumeno la riferì per telegrafo al suo governo. Ciò che vi ha di più caratteristico, si è che il conte di St. Vallier dicendo di aver trattato la medesima questione con il signor Waddington durante il suo congedo prima di ritornare a Berlino, aggiungeva che il governo francese concordava pienamente con il gabinetto di Berlino nel modo di vedere espresso dal principe di Bismarck, e che quando il governo rumeno si fosse risoluto a seguire le indicazioni del cancelliere tedesco, esso poteva contare sul riconoscimento da parte delle due potenze.

Ritengo che il ministero rumeno, per quanto sieno poco omogenei gli elementi dei quali esso è composto, si deciderà a seguire la via così tracciatagli.

La dichiarazione che gli si domanda, e che credo di aver ritenuta e riferita presso a poco testualmente, può infatti essere facilmente concepita in termini tali da evitare il pericolo che incontrerebbe costituzionalmente un ministero, il quale si peritasse di vincolare in modo assoluto l'azione futura del governo. Esso può limitarsi a prendere solennemente l'impegno di dedicare ogni suo sforzo nel senso di soddisfare H voto emesso dal congresso di Berlino. Sarebbe sotto tale aspetto una semplice quistione di redazione. Il conte di St. Vallier nello stesso incontro, s'informava con molta premura dell'andamento delle pratiche relative all'approvazione del contratto di compera delle ferrovie rumene, la sorte del quale è dubbiosa in seno delle camere rumene, Ieri l'•altro ebbi l'occasione di parlare al signor di Radowitz, e di chiedergli a qual punto stavano le cose relativamente al riconoscimento della Rumania. Mi rispose che non vi era ancora nulla di deciso; sperava che anche da noi non si sarebbe proceduti da soli; e, conoscendo l'interesse che avevamo di essere tenuti al corrente su ciò che riguarda tale argomento, promise che mi avrebbe informato senza ritardo di ogni decisione che si fosse per adottare in proposito.

(l) Cfr. n. 397.

406

L'INCARICATO D'AFFARI A BERLINO, TOSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 2436. Berlino, 24 novembre 1879 (per. il 29).

Non voglio far ripartire oggi il corriere di Gabinetto senza riferire a V. E. le impressioni che raccolsi qui relativamente alla visita che il Granduca ereditario di Russia fece alle Corti di Vienna e di Berlino. Sono però costretto di far ciò con somma circospezione, perché credo di aver constatato che le persone meglio informate rimasero a tal riguardo nella massima incertezza.

Le cortesie che si scambiarono in siffatto incontro non hanno per loro stesse altro significato all'infuori del desidedo di mantenere fra le Corti quella buona armonia, che soventi contrasta con le necessità politiche le quali dettano ai Governi la condotta da tenere. E rimane naturalmente escluso che accordi politici siano stati discussi e presi fra l'Imperatore ed il Granduca. È invece degna di nota la unanimità della stampa nel porre bene in evidenza che era prima e rimane dopo il viaggio dell'erede dello Tsar, tenuta in molto conto la buona armonia della Russia con la Germania, purché la prima si conformi lealmente alla lettera ed allo spirito del Trattato di Berlino. Politica questa, che è divenuta ostensibilmente la parola d'ordine del Gabinetto di S. Pietroburgo.

Tuttavia l'impressione predominante si è che non è punto cessata l'irritazione vivissima fra i due Governi. Fra i molti sintomi di essa sono degne di nota le polemiche che di questi giorni si suscitarono fra i giornali tedeschi e russi per un preteso considerevole concentramento di truppe russe sul confine prussiano, e per il divieto di navigazione sul Niemen prussiano decretato qui in rappresaglia di ordini analoghi dati dalle autorità russe sul Niemen russo. Sono sintomi non meno significanti della situazione le premure del Gabinetto

di Berlino per il Governo che attualmente è al potere in Francia, e che non dissimulò le sue diffidenze verso la Russia.

In conclusione qui prevale l'idea che il viaggio del Granduca ereditario non ebbe altro scopo che di velare i malumori che regnano, e che per ora la Russia è costretta a dissimulare raccogliendosi in se stessa.

V. E. avrà da.altre missioni ragguagli precisi a tal riguardo, ma non volli da parte mia mancare di riferirLe ciò che se ne pensa qui.

407

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1525. Vienna, 25 novembre 1879, ore 17,27 (per. ore 18),

l

C'est le lieutenant colone! Ripp attaché militaire à Rome qui dans une visite qu'il m'a fait m'a dit en propres termes: « Tous les oftìciers savent que le colone! Haymerle a subi quinze jours d'arrèt pour sa publication ». Vu la position oftìcielle que le susdit officier couvre auprès du Gouvernement du Roi je n'ai pu mettre en doute l'information qu'il me donnait qui portait en outre un caractère d'authenticité vu qu'il la donnait sans réserve aucune à l'ambassadeur d'Italie. J'ai par conséquent cru devoir la communiquer à V. E. comme complément aux informations que je lui donnais pour atténuer la fàcheuse impression que, je ne doute pas pourrait produire sur Gouvernement d Roi promotion de Haymerle à général. Mais j'avoue que je n'aurais cru que cela aurait été publié dans le Diritto, car, quand je crois convenable une publication de ce genre, je ne manque jamais d'en soumettre la proposition à V. E. ~ Incident dont V. E. m'a informé dans son télégramme d'hier (l) est d'autant plus regrettable qu'il n'y a pas moyen de mettre le public à part de détails comme ceux sous indiqués, qui, s'ils venaient à recevoir une publicité quelconque, seraient cause d'un nouvel incident de caractère plus grave. car Ies deux Gouvernements se trouveraient mèlés directement dans une question de journal à propos d'un incident d'autant plus aigu que le frère de celui qui le provoque est ministre des affaires étrangères, et ce, dans un moment où les relations entre les deux états exigent déjà une si extrème prudence réciproque.

408

L'AMBASCIATORE A VIENNA. DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 1165. Vienna, 25 novembre 1879 (per. il 29).

Quasi ogni anno S. M. Francesco II ex Re di Napoli suole venire per alcuni giorni in Austria a visitarvi le Loro Maestà Imperiali, l'Imperatrice Maria Anna,

sua zia, che abita a Praga ed il Conte di Chambord che ordinariamente risiede a Frohsdorf, a poca distanza da Vienna. Sta però di fatto che quest'anno il suo soggiorno colla Sua Consorte si prolunga più dei consueto. Ragione di ciò dicesi essere la salute della Regina, che infatti fu per alcuni giorni indisposta e che, a quanto mi si assicura, riceve le cure di un valente Medico omeopatico. Non conviene però neppure dissimularsi che la Sua presenza, che passava quasi inosservata le altre volte, è posta quest'anno in maggiore evidenza. Sua Maestà intervenne ad un pranzo di famiglia a Corte, in occasione del soggiorno qui dei Rea!i di Danimarca e del Principe Ereditario di Russ~a, ed il giornale ufficiale nel render conto di quel pranzo, menzionò fra gli Augusti partecipanti Sua Maestà il Re delle due Sicilie, titolo ufficiale che non solevasi più dargli qui, menzionandolo semplicemente sotto il nome di Re di Napoli. In verità non avrei dato grande importanza a tutto ciò, avendo per tanti anni veduto gli onori sempre resi qui a tutti i Principi spodestati ed in particolare a S. M. Giorgio V ex Re d'Hannover, che sempre fu trattato come se ancora regnasse effettivamente. Oggi, ancora, malgrado le strettissime relazioni che corrono fra la Germania e l'Austria, il Duca di Cumberland, che non ha affatto rinunciato alle sue pretese sul trono di Hannover ed anzi continua ad affermarle, pure ha sempre nelle solenni feste a Corte lo stesso rango ufficiale che gli si dava prima. Ma in questi ultimi giorni venne a mia conoscenza essersi accreditata la voce nei circoli ufficiali e fra i miei colleghi del Corpo diplomatico, che il Principe di Bismarck nel suo ultimo soggiorno a Vienna, si sarebbe impegnato a ristabilire Francesco II sul trono, e quindi forzatamente dovetti annettere maggior portata a fatti che prima mi sembravano facilmente spiegabili in base alle abitudini tradizionali di questa Corte.

Non esito a dire che non credo alla autenticità delle parole poste in bocca del Cancelliere Germanico da persone troppo pronte a confondere i loro desideri colla realtà: ma ciò ch'io trovo sintomo grave della situazione attuale, per quanto ci riflette, si è che simili fiabe possano acquistar credito e meritare l'onore della discussione, provocando anche un va e vieni di Principi e d'importanti Personaggi attorno all'ex Re, come da molti anni più non si era veduto.

(l) Cfr. n. 402.

409

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1166. Vienna, 25 novembre 1879 (per. il 29).

Fu mio studio in questi ultimi giorni di farmi un criterio quanto più possibile esatto, intorno all'attitudine osservata dal Gabinetto di Vienna a fronte dell'azione energica spiegata a Costantinopoli dal Governo Britannico, onde costringere la Porta alla pronta attuazione delle riforme in Asia. In verità non mi riuscì facile il procurarmi informazioni in proposito, e ciò tanto più che la persistente suspicione, in cui l'Italia è tenuta qui, mi costringe, onde non dare il menomo corpo alle ombre, ad astenermi dal toccare, anche lontanamente, nelle mie conversazioni al Ministero degli Affari Esteri, a quelle questioni che in diversa maniera toccano gli interessi delle singole grandi Potenze e quindi anche quelli dell'Italia. Ad ogni modo ecco, nelle linee generali almeno, ciò che venne a risultarmi intorno all'importante argomento di cui è caso.

Il Gabinetto di Vienna, sebbene non avesse avuto preventiva informazione dell'azione che l'Inghilterra stava per intraprendere a Costantinopoli onde ottenere che l'introduzione delle riforme in Asia entrasse nel campo dei fatti, non se ne dispiacque in tesi generale. Prova ne sia che la risposta data in proposito al Ministero degli Affari Esteri a quanti ebbero a scandagliare il terreno al riguardo, fu che nessuna istruzione speciale era stata data all'Ambasciata Imperiale a Costantinopoli, ma che fra le sue istruzioni permanenti vi ha quella di sempre associare la sua voce a quella delle Potenze che insistono per l'applicazione delle riforme in qualsiasi parte dell'Impero Ottomano. Non è però men vero che se l'Austria vede senza diffidenZJa ed anZii con piacere l'Inghilterra iniziare un'azione preponderante nell'Asia Minore, attraendo di necessità colà l'attenzione della Russia, non colla stessa indifferenza vedrebbe in oggi quella potenza minaceiare Costantinopoli e poi anche stabilirvisi, prendendo in tal maniera una posizione nella Turchia d'Europa, che sarebbe un primo passo ad un sicuro ma lontano antagonismo alla sua politica d'espansione verso l'Egeo. Ad un tale ordine d'idee si annette, non v'ha dubbio per me, l'ordine che le poche navi Austriache raccolte nel Mediterraneo avevano ricevuto, di portarsi a Salonicco, precisamente nel momento in cui la Squadra Inglese accennava dover muovere da Malta per avvicinarsi al Bosforo. Trattavasi quindi di un'azione che caratterizzerò parallela e non convergente. Il Governo Britannico avendo mutato proposito e la squadra essendo quindi rimasta a Malta, le navi Austriache ebbero ordine di proseguire per Smirne e ciò prima che l'Ambasciatore Ottomano a Vienna avesse avuto campo di chiedere, a seconda degli ordini impartitigli dal suo Governo, schiarimenti sulle ragioni che motivano in un sì delicato momento l'invio di navi da guerra austriache nel porto di Salonicco, dove la loro presenza non potrebbe a meno di dar luogo ad inquietanti congetture. La risposta fatta ad Edhem Pacha (se sono ben informato) il 17 corrente, giorno in cui Egli ebbe ad adempiere all'incarico ricevuto, fu di mostrargli un telegramma del Comandante la divisione Navale in data del 15, che annunciava la sua partenza per Smirne, dove giunse infatti, essendosi, a quanto pare, soffermato soltanto poche ore a Salonicco.

Giudicando da qui gl'intendimenti del Governo Britannico non può a meno di nascere il dubbio ch'Esso sarebbe disposto ad assentire acché gli Austriaci signoreggiassero la linea Mitrowitza-Salonicco, purché a sua volta gli fosse concessa sotto qualsiasi forma la dominazione sul Bosforo.

D'altra parte però non mi pare probabile che l'Austria-Ungheria si lanci in sì arrischiata avventura, senza che la spinta determinante glie ne venga data da Berlino; fatto questo che sembrami vi siano buone ragioni per ritenere si verificherebbe nel caso che le trattative commerciali fra i due Imperi raggiungessero il risultato fino ad ora soltanto adombrato di stabilire una Lega doganale. Ma alla creazione di questo nuovo Zollverein fa recisa opposizione, per ora, la ben chiaramente manifesta ripulsione degli industriali e commercianti austriaci. Ai miei occhi quindi, i negoziati commerciali presentemente in corso a Berlino, se sono di grande momento per gli interessi economici di tutt'Europa, hanno un',importanza politica forse maggiore: le conseguenze sotto tale aspetto potendo presentare un carattere più durevole e di natura ad alterare notevolmente la reciproca situazione delle grandi Potenze.

410

IL MINISTRO A BELGRADO, TORNIELLI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1530. Belgrado, 26 novembre 1879, ore 17,50 (per. ore 18,35).

J'apprends par les journaux de Pesth reconstitution du Ministère. Je vous prie de répondre à mon télégramme du 18 (1). Mon devoir était de vous signaler le mauvais effet produit dans tous ces pays-ci par l'attitude de l'Italie vis-à-vis de la Roumanie. Je crois que les conséquences en seront regrettables au point de vue de l'intérét essentiel et prochain de l'Italie. Mais si mon point de vue n'est pas partagé par V. E. il vaudrait mieux qu'un autre fftt chargé de représenter notre Gouvernement dans ces contrées.

411

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (2)

R. CONFIDENZIALE 1674. Costantinopoli, 25-26 novembre 1879. (per. il 2 dicembre).

M'è noto da fonte autentica che il Governo austro-ungarico ha nuovamente dato al suo ambasciatore in questa residenza l'ordine d'interporre caldi umci presso la Sublime Porta onde indurla a consegnare al Montenegro, nel termine richiesto da quel principe, i territori di Plava e di Goussinje. Il conte Zichy adempiva ieri il ricevuto incarico; però non traeva dal ministro degli affari esteri che parole evasive le quali indicavano pochissima disposizione da parte della Sublime Porta di procedere alla esecuzione degli impegni assunti.

Il ministro del Montenegro dal suo canto si lamenta amaramente del Governo ottomano, e teme egli pure che l'abbondante caduta di neve già avvenuta in quelle località, rendendo dimcile e forse impossibile l'impiego della forza, sia la cagione del rifiuto della Sublime Porta di mantenere la promessa. Il signor Radonich nega recisamente che le truppe montenegrine abbiano avuto alcuno scontro con gli albanesi.

26 novembre 1879

P. S. -Mi viene ora riferito dalla medesima fonte che, in seguito alle pratiche fatte dall'ambasciatore austro-ungarico, la Sublime Porta ha ieri mandato

a Mucktar pascià l'ordine categorico d'occupare Goussinje con forze rispettabili allo scopo di procedere senza indugio alla consegna di quel territorio al Montenegro. E questi ordini furono dati per la volontà espressa di S. M. il Sultano. Credo che la Sublime Porta spedirà in pari tempo una circolare ai suoi rappresentanti presso le potenze per domandare che queste interpongano i loro uffici presso il principe Nicola affine d'indurlo a non procedere all'occupazione del territorio predetto colla forza alla data prescritta che scade domani. Ed essa sarà la terza di tal genere (1).

(l) -Cfr. n. 321. (2) -Ed. In L V 27, pp. 625-626.
412

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A TUNISI, MACCIO', AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 132. Tunisi, 26 novembre 1879.

L'E. V. mi chiedeva informazioni circa alla esistenza, o meno, di ostacoli di natura amministrativa o politica a porre mediante un cavo sottomarino la Reggenza in comunicazione coi R. R. Stati ed a proseguire la linea per terra fino a Tunisi.

Già io mi affrettai a risponderle (2), che il Governo Tunisino nelle varie convenzioni telegrafiche conchiuse colla Francia erasi riserbato il diritto di permettere ad altri governi di collocare dei cavi lungo le sue coste. Ciò stante mi sembra che non possano sollevarsi fondate obiezioni da quella parte, e da altre non vi è ragione di temerne. In quanto concerne, più precisamente un'eventuale linea terrestre di prolungamento fino a Tunisi, debbo notare dalla convenzione del 16 aprile 1861 il governo francese si assunse di stabilire una linea da Tunisi a Susa, Sfax e Gerba, ed all'articolo 8 prevedeva il caso di estenderla a Monastir, Metidia e Gabes. Queste linee ora esistono; l'amministrazione Tunisina non avendone mai avuto la volontà o i mezzi, non si curò di esercitarle e ne lascia disporre a quella francese.

Gli obblighi reciproci contratti a proposito del servizio di cui si tratta fra la Tunisia e la Francia risultano da tre atti che si sono succeduti dal 1861 in poi. Io potei or non è molto, confidenzialmente attenerli, ed a ciò devo di essere in grado di sottometterne qui unite le copie all'E.V.

Non lascerò qualunque opportunità che mi si presenti per venirne cautamente in chiaro e ne riferirò all'E.V. i risultati. Frattanto, quando le trattative colla Compagnia che si assumerebbe di immergere un cavo fra la Sicilia e la Costa Tunisina, prendano un andamento da render possibile una pronta e favorevole conchiusione, sarà bene che io venga autorizzato a preparare con opportune entrature il Bey ed il suo Ministro a quegli accordi che sono necessari, ed ai quali in un paese, e con Governi di questa specie, non si giunge se non dopo lunghi e non sempre facili negoziati.

(l) -Il contenuto di questo rapporto fu comunicato a Durando con d. 14 del 5 dicembre. (2) -Non pubblicato.
413

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 557. Parigi, 27 novembre 1879 (per. il 30).

Mi pregio segnar ricevuta all'E.V. del dispaccio n. 559 del 21 novembre (1).

Il signor Waddington mi disse ieri aver favorevolmente accolto la forma proposta dalla Russia per dare, a tempo debito, una sanzione internazionale definitiva agli atti delle Commissioni istituite dal trattato di Berlino per la delimitazione della Serbia, della Bulgaria e della Rumelia orientale.

La Francia ha risposto in questo senso al gabinetto di Pietroburgo; quindi il rappresentante francese presso la Sublime Porta è stato avvisato che questo governo è ben disposto ad incaricare la Conferenza degli ambasciatori in Costantinopoli di ratificare, insieme con la Turchia, le decisioni delle precitate Commissioni.

414

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 558. Parigi, 27 novembre 1879 (per. il 1° dicembre).

Il dispaccio che l'E. V. m'indirizzò il 6 novembre n. 591 (2) mi dava incarico di cogliere l'opportuna occasione di manifestare al Signor Waddington il pensiero del R. Governo sopra gli effetti del sistema politico, che hanno adottato in Egitto la Francia e l'Inghilterra.

Jeri nell'udienza ebdomadaria, che mi diede il Ministro degli Affari Esteri, come agli altri capi di missione, ne intrattenni S.E.; dovetti, ben inteso, entrare il primo in materia, chè il Signor Waddington, sempre riservatissimo, evita con innegabile arte di portare il discorso su quell'>argomento.

Tentai di dimostrare al Presidente del Consiglio i vantaggi di un atteggiamento Franco-Britannico meno esclusivo, e tutto il beneficio che sarebbe per ricavare l'Egitto dalla concorde protezione deU'Europa intera, esercitata contro gli avversari della civilizzazione e del riordinamento, contro quelli i quali aimant à pecher en eau trouble sapranno approfittare del riserbo stesso cui sono astretti i Governi esclusi.

«Fra la Francia e l'Inghilterra, dissi, l'Italia, alla quale certo l'E. V. non negherà l'onore di avere laboriosamente giovato al riordinamento dell'Egitto, sarebbe un elemento di unione, un trait-d'union ». «Il est si difficile de vivre à deux, esclamò sorridendo il Signor Waddington, il serait plus difficile de vivre à trois. La situation de la France et de l'Angleterre en Egypte est une garantie

pour l'Europe que personne ne s'en emparera. Je ne nie point que l'Italie n'aie eu en Egypte des hommes intelligents et capables, qui ont aidé à la réorganisation, à la réforme judiciaire, par exemple, mais au bout du compte l'Italie n'a pas soutenu de longues luttes, n'y a pas versé son sang comme nous, à la fin du siècle dernier; elle n'a jamais été maitresse du pays, elle n'a pas fait le canal de Suez! Je sais, en effet, qu'il y a là bas un parti hostile, mais je ne le crains pas beaucoup. Regardez comme nous avons su déposer le Khedive. Tout bien considéré, l'Italie a, en somme, une part privilégiée de représentation en Egypte ».

Essendosi accorto il Ministro che io stavo per replicare, facendo allusione al controllo esclusivo franco-inglese; mentre egli s'impegnava a parlare solo dei nostri interessi finanziarli, egli precorse per così dire il mio pensiero dicendo con marcata soddisfazione di amor proprio: «L'Autriche a voulu avoir un contròleur, mais nous l'avons refusé; car si nous avions accepté l'Autriche, nous aurions dft accepter toutes les autres Puissances ».

Il Signor Waddington mi disse queste cose con gran calma e speciale cortesia. Non mi dissimulò però che la Francia e l'Inghilterra intendono farsi il cerbero dell'Egitto. Avrei, non ne dubito, pronunciato parole inutili se avessi rammentato al Ministro che quel custode mitologico abbisognava di tre teste.

Per completare da esatto relatore questo rapporto sulla conversazione avuta ieri col Presidente del Consiglio, devo far nota;re il rammarico che S.E. cortesemente dimostrò di vedere che la stampa italiana persistesse à se monter sulla quistione Egiziana. Il Signor Waddington insistette due volte sulla ingiusta accusa portata contro la Francia, di aver voluto évincer l'Italie.

(l) -Cfr. n. 375, nota l. (2) -Non pubblicato, ma cfr. n. 350.
415

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1167. Vienna, 27 novembre 1879 (per. il 30).

Ho chiesto ieri al barone Haymerle quale accoglienza egli avesse fatto alla nota russa, che propone, per dare una sanzione internazionale deUnitiva agli atti delle commissioni istituite dal trattato di Berlino per la delimitazione della Serbia, della Bulgaria e della Rumelia orientale, d'incaricare la conferenza degli ambasciatori a Costantinopoli di ratificare, insieme alla Sublime Porta, le decisioni delle precitate commissioni.

S. E. risposemi anzitutto non esistere a Costantinopoli la conferenza degli ambasciatori; ma non vedere egli ostacoli a che questi si riuniscano in apposita conferenza per lo scopo sopra indicato, purché, bene inteso, sia espressamente dichiarato prima, ch'essi non avrebbero altro incarico all'infuori di quello di prendere conoscenza degli atti di cui è caso, e di sancire le decisioni che ne risultano, a mezzo di un protocollo o altro !strumento diplomatico da concertarsi.

Inoltre egli vorrebbe che quella definitiva sanzione contemplasse in modo irrevocabile la frontiera della Bulgaria colla Dobrutcha coll'annessione di Arab

Tabia alla Rumenia, questione ch'egli dicevami non sarebbe più ammissibile in oggi discutere ulteriormente (1). Egli soggiungevami poi non avere ancora risposto in proposito, ma che probabilmente sarebbe nel suindicato senso ch'egli si esprimerebbe. Avendomi poi

S. E. chiesto il mio parere sulle idee da lui svoltemi, gli risposi che mi sembravano ragionevoli e pratiche. Non essendomi stato domandato se e quale risposta il R. governo avesse fatto a quella apertura del gabinetto di Pietroburgo, non credetti necessario di dirlo, l'E. V. non avendomi affidato l'incarico di fare una comunicazione in tale senso.

Porgendo così riscontro all'ossequiato dispaccio dell'E. V. del 21 corrente,

n. 849 (2) ...

416

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1169. Vienna, 27 novembre 1879 (per. il 30).

Già più d'una volta dacchè fu votata a Bukarest la legge relativa agli Ebrei, il Barone Haymerle ebbe a chiedermi ciò ch'io pensassi della questione del riconoscimento ufficiale deHa Rumania; ma sempre mi limitai a dargli risposte evasive, non conoscendo gli intendimenti del R. Governo al riguardo nella presente fase della quistione, e temendo che le mie idee in proposito, che non ho mancato di ripetutamente manifestare a codesto Ministero, non corrispondessero neppur in oggi precisamente a quelle dell'E. V.

Ieri il Ministro Imperiale degli Affari Esteri tornò meco alla carica su quello stesso argomento, porgendomi così l'occasione d'interrogarlo a mia volta, sulla attendibilità della notizia corsa, che la Rumania si sia rivolta al Gabinetto di Vienna, richiedendolo dei suoi buoni uffici presso le Potenze, affinché non frappongano ulterior ritardo a riconoscere ufficialmente l'indipendenza del Principato.

S. E. ammise la verità de'l fatto, dicendomi essere però perplesso sul da farsi, poiché la legge sancita dalle Camere di revisione, se provvede, in qualche maniera, per gli Ebrei Rumeni, lascia però intatta la questione che era la più grave per le Potenze, quella cioè degli ebrei sudditi di altri Stati, a cui fino ad ora non è riconosciuta l'uguaglianza di posizione coi loro concittadini di altre religioni. Egli dicevami ciò essere una difficoltà grossa per tutte le Potenze, ben capire che vano sarebbe pretendere dalla Rumania qualche cosa di più di ciò che ha già fatto, poiché non se ne otterrebbe niente, ma pur sembrargli conveniente escogitare un qualche mezzo termine, che fornisca ai Governi il

Nondimeno, noi reputiamo meritevoli di considerazione le avvertenze messe dinanzi dal Governo autro-ungarico, e, qualora queste dovessero formare oggetto di uno scambio di idee fra le Potenze, l'Italia non tralascierebbe di pronunciarsi favorevolmente, parendo esse atte ad agevolare l'ottenlmento di uno scopo cui tutti concordemente miriamo».

mezzo di mostrare ai rispettivi parlamentari, che la questione non è finita così, e che la Rumania in qualche modo provvederà in seguito. Egli aggiungevami tosto, che di ciò aveva tenuto parola, ufficiosamente soltanto fin qui, col Signor Balatchano, riservandosi a dargli una risposta ufficiale, allorché gli si sarebbe presentata una soluzione soddisfacente. Non nascondevami poi, che ove la questione speciale di cui è caso venisse appianata in modo conveniente, non avrebbe rifiutato l'incarico che si era pregato di assumersi, ritenendo che l'amichevole intromissione di una terza Potenza quale è l'Austria, visto la vantaggiosa posizione in cui essa ha saputo porsi fin dal principio, in questa questione, sarebbe il mezzo migliore per arrivare alla soluzione di una pendenza, che converrebbe a tutte le Potenze malgrado gli speciali interessi che taluna fra esse può avervi in giuoco, di veder risolta.

L'indirizzo preso dalla conversazione, mi risparmiò anche questa volta l'obbligo di emettere io il mio avviso, e no! feci evitando anche mi si esprimesse il desiderio ch'io scandagliassi in proposito gl'intendimenti del R. Governo.

Unisco al presente un annesso cifrato...

ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO

Haymerle en me parlant des intéréts différents que !es Puissances ont dans la question de la reconnaissance officielle de la Roumanie, me disait: « Pour l'Allemagne, par exemple, c'est uniquement une question de chemins de fer ». Je ne saurais m'empecher cl'observer que, aujourd'hui plus que jamais, je trouverais indispensable que l'acte de la reconnaissance de la part de l'Italie les Roumains puissent constater étre accompli de notre exclusive initiative sans qu'ils aient à en étre reconnaissants à l'Autriche.

(l) Con d. 860 del 6 dicembre Cairoli comunicò a Robllant di aver avuto da Wrede una comunicazione analoga al contenuto di questo rapporto e aggiunse: « Ho risposto all'Incaricato d'affari d'Austria-Ungheria che già noi avevamo fin da principio aderito alla proposta del Governo russo, né cl pareva conveniente di ritornare spontaneamente sullo stesso argomento, tanto più che, secondo le nostre informazioni, analoga risposta già fu pure data da altri Gabinetti.

(2) Cfr. n. 375, nota l.

417

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AL MINISTRO A BELGRADO, TORNIELLI

T. 741. Roma, 28 novembre 1879, ore 23,55.

Je vous ai écrit une lettre particulière qui devrait vous parvenir le 30 courant ou le l.e' décembre. Elle vous renseignera exactement sur notre attitude dans la présente phase de la question roumaine.

Pour mon compte il est superflu que je vous renouvel!e l'assurance que je ne négligerai aucune occasion pour hàter une issue de la situation facheuse dans laquel!e nous nous trouvons. Mais si le président du Conseil ne peut pas abriter sa responsabilité devant le Parlement par le moyen terme dont je vous parle dans la dite lettre, il lui serait difficile d'abandonner la réserve qu'il a observée jusqu'ici.

Tout confirme cependant que si la question du chemin de fer est résolue, l'Allemagne ne serait plus opposée à établir des relations régulières avec la Roumanie. Nous allons aujourd'hui méme sommer le Cabinet de Berlin (l) de nous déclarer ses intentions. Enfin je crois que nous approchons de la

solution. Mais il est impossible d'en pr: ciser l'échéance malgré que tout porte à croire qu'elle sera courte.

Si après le reçu de ma lettre vous persistez dans l'idée de partir vous etes autorisé à le faire en télég·raphiant à Pansa à qui nous donnerons instructions d'aUer vous remplacer sur le champ.

(l) Cfr. n. 418.

418

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

T. 743. Roma, 28 novembre 1879, ore 23,55.

Les renseignaments que je reçois de plusieurs còtés confirment ce que vous m'avez dit vous-meme, à savoir que le cabinet de Berlin n'hésitera pas à reconnaìtre la Roumanie aussitòt aprts le règlement de la question des chemins de fer. Si la décision de l'Allemagne ne dépend plus que d'une question particulière qui ne nous concerne point, nous ne verrions pas pourquoi nous devrions, pour faciliter son jeu à Bucarest, persister dans une attitude qui nous crée des embarras soit au point de vue de notre service, soit dans nos rapports avec la Roumanie, soit peut-etre aussi vis-à-vis de nos Chambres. Je vous prie donc de demander à M. de Radowitz une réponse; c'est à dire, si, aprés le vote du projet relatif aux chemins de fer, l'Allemagne mettra encore d'autres conditions pour procéder à l'acte de reconnaissance.

419

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1046/441. Londra, 28 novembre 1879 (per. il 2 dicembre)

In conformità del dispaccio di V. E. in data del 21 corrente (Serie Politica n. 748) (1), ho chiesto ieri al marchese di Salisbury se il governo della Regina fosse disposto ad aderire alla proposta della Russia di dare Wla sanzione internazionale definitiva agli atti delle commissioni istituite dal trattato di Berlino per la delimitazione della Serbia, della Bulgaria e della Rumelia orientale, affidando la ratifica delle decisioni di dette commissioni alla conferenza degli ambasciatori in Costantinopoli, di concerto colla Porta.

Il nobile Lord mi rispose che un tale sistema gli sembrava razionale e vi avrebbe aderito volentieri; ma, anziché limitarsi per ora alla ratifica delle deliberazioni relative ai tre principati anzidetti, egli ravvisava più conveniente che le altre commissioni incaricate di delimitare il Montenegro e le provincie asiatiche dell'impero ottomano avessero ultimato i loro lavori per dare simultaneamente una sanzione generale a tutte le deliberazioni delle

commissioni. La questione di Arab-Tabia, fra altre, dissemi egli, non può

considerarsi ancora come ufficialmente sciolta, benché la maggioranza della

commissione abbia emesso in proposito pa'rere esplicito, del quale però non

si contesta il valore.

La risposta di lord Salisbury non sembrandomi del tuttto assoluta; ho

creduto conveniente di pregarlo di riflettere se non sarebbe più opportuno

di ratificare ciò che le commissioni hanno già terminato, riserbandosi di pro

cedere in ugual modo per le altre che non hanno ancora ultimato i loro

lavori. Ed a tale uopo gli rilasciai un breve pro-memoria che richiamasse la

di lui attenzione sopra l'argomento.

(l) Cfr. n. 375, nota l.

420

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 1047/442. Londra, 28 novembre 1879 (per. il 2 dicembre).

Col mio telegramma n. 365, in data del 26 novembre corrente (1), io annunziavo alla E. V. che il Conte Schouvaloff avrebbe presentato jeri le sue lettere di richiamo a S. M. la Regina. Questa presentazione ebbe effettivamente luogo e quel distinto diplomatico ch'ebbe tanta parte ne' negoziati che precedettero il trattato di Berlino abbandona l'Inghilterra dove lascia buona ricordanza di sé, a motivo de' servizi da lui resi per rimuovere le ostilità che sembravano imminenti fra i due colossi, la Russia e la Gran Bretagna, nonché a causa della amenità del suo carattere, benché non tralasciasse di spiritosamente additare -però con garbo -i difetti più spiccati della società inglese.

Durante la visita che mi fece jerlaltro, egli mi confermò quanto io telegrafava all'E. V. il 20 novembre corrente (vedi telegramma n. 362) (2) circa le condizioni dell'alleanza germano-austriaca. Quest'alleanza, di apparenza principalmente economica, è altresì difensiva; ma l'una delle due Potenze non verrà in aiuto dell'altra che si trovi in guerra con una terza se non nel caso in cui venga simultaneamente attaccata da una quarta. Questa condizione accenna evidentemente all'alleanza tempo fa minacciata tra la Francia e la Russia contro la Germania. Il Conte Schouvaloff mi disse che v'ha in Russia un partito che vorrebbe di nuovo stringere la triplice alleanza degl'Imperatori; ma un tale progetto è contrastato da molti che reputano cosa pericolosa per la Russia il vincolarsi in tale modo e ravvisano più prudente per essa di mantenere la propria indipendenza. Egli mi narrò una conversazione da lui avuta a Berlino, all'epoca del congresso, col Signor Ristié, allora Inviato della Serbia. Il Conte Schouvaloff annunziava a quest'ultimo che anche la Russia aveva dovuto cedere nell'acconsenti:re a che la Bosnia e l'Erzegovina fossero occupate dall'Austria; egli credeva che avrebbe trovato il Signor Ristié amareggiato per una tale notizia; ma tutt'al contrario questi se ne mo

strava allegro e della sua soddisfazione dava il seguente motivo: «Quei due

paesi, diceva, sono attualmente impraticabili, perché non vi sono strade E

mezzi di comunicazione; inoltre quelle popolazioni non aspirano, per il mo

mento, che a godere un poco di tranquillità; ma allorché gli Austriaci vi

avranno costrutto un sistema di strade che s·ono per loro indispensabili, allor

ché ricondotte le popolazioni all'ordine sotto il giogo militare austriaco desse

si sveglieranno al sentimento d'indipendenza nazionale, allora sarà tempo per

le altre popolazioni slave di agire, di provocare una rivoluzione armata nella

quale si spera, malgrado alcune disfatte, di finire col trionfo, mediante l'ajuto

della Russia che non vorrà abbandonare l'opera sua e potrà colle sue truppe

penetrare in Bosnia ed in Erzegovina valendosi delle comunicazioni stabilitevi

dall'Austria dalla quale si spera anche distaccare le provincie slave che ver

ranno ad unirsi colla Serbia, la Bulgaria, la Rumelia per costituire il Regno

balcanico».

Il Conte Schouvaloff domandò al Signor Ristié quando quel movimento fosse per aver luogo, questi rispose: «fra quattro o cinque anni al più tardi».

Forse simili progetti sono per ora un'utopia; ma una tale idea proferta da un uomo della importanza del Signor Ristié è un indizio del fermento che esiste tuttora nelle provincie slave e che può dare luogo ad una non lontana esplosione che le deliberazioni del Congresso di Berlino avranno ritardata, ma forse non potranno impedire.

Intanto le condizioni dell'Impero Ottomano si considerano in Inghilterra come ogni giorno più gravi. Il Marchese di Salisbury mi diceva jeri che il Governo inglese non aveva mai fatto minacce effettive alla Porta, ma le aveva dato serii avvertimenti, perché ravvisava l'introduzione di riforme in quell'amministrazione come indispensabile per evitare una catastrofe. Se queste riforme si potessero fare per mezzo dei soli sudditi del Sultano, ciò sarebbe per il meglio: ma il nobile Lord crede la cosa impossibile senza il concorso degli Europei: «Non ambiamo, diceva egli, di mettere il Governo della Turchia asiatica in mani degli Inglesi: vengano anche altri Europei ad ajutarci nel nostro intento; ne saremo lieti. Ma ciò che vogliamo evitare è un cataclisma che trascinando l'Impero ottomano in rovina, sa•rebbe il segnale in Europa di rivolgimenti de' quali nessuno può misurare le conseguenze.

P. S. -Debbo ·aggiungere che il Conte Schouvaloff mi disse che credeva che il suo richiamo fosse stato accelerato dal discorso del Marchese di Salisbury, a Manchester, le di cui parole produssero una impressione irritante in Russia.

(l) -T. 1528/365, non pubblicato. (2) -T. 1513/362, non pubbl!cato.
421

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 559. Parigi, 28 novembre 1879 (per. il 1° dicembre).

In conferma del telegramma ch'io diressi stamane all'E. V. (l) e per far seguito al mio rapporto di questa serie n. 551 Cl), in data del 20 corrente, ho l'ono

re di renderle noto che questo Signor Prefetto di Polizia mi comunicò oggi, che gl'internazionalisti italiani Cafiero e Malatesta furono espulsi dalla Francia con sentenza del 18 di questo mese, sentenza che loro fu fatta conoscere soltanto il dì 21.

Il Signor Andrieux per soddisfare alla domanda da me appositamente direttagli, aggiunse che il noto Cafiero chiese di recarsi in !svizzera per la via di Bellegarde, mentre il Malatesta decise di andare in Olanda.

Quest'ultimo, a cui fu dato un foglio di via fino alla frontiera Belga, non fu più veduto a Parigi da due giorni; è presumibile ch'egli abbia lasciato questa capitale, ma non si sa per qual paese ei sia partito.

Il Cafiero, dopo aver ricevuto dalla Polizia un passaporto valevole fino alla frontiera, partì da Parigi (Gare de Lyon) ieri l'altro, 26, col treno delle 3,12 pomeridiane.

(l) Non pubblicato.

422

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 444. Pietroburgo, 28 novembre 1879 (per. l'8 dicembre).

Giunto jeri a Pietroburgo, andai oggi a far visita al Barone Di Jomini, il quale nella assenza del principe Cancelliere e del Signor De Giers esercita la direzione del Ministero Imperiale degli Affari Esteri. Nel corso della conversazione chiesi a S. E. quale fosse la sua impressione intorno al fatto capitale di questi ultimi mesi, cioè la visita del Principe di Bismarck a Vienna, ed il riavvicinamento più intimo dell'Austria e della Germania, che ne fu la conseguenza. Il Barone Jomini mi disse, che i sentimenti ben noti d'amicizia dell'Imperatore Guglielmo verso lo Czar, ancora recentemente confermati nel convegno di Alessandrovo, toglievano al fatto in questione ogni carattere d'ostilità verso la Russia. S. E. non crede che l'Austria, dal canto suo, abbia preso impegni tali da legare definitivamente la sua azione per un lungo avvenire. Aggiunse poi che secondo le assicurazioni pervenute al Gabinetto di Pietroburgo, la nuova alleanza, se cosi vuolsi chiamare, tra l'Austria e la Germania, avrebbe uno scopo esclusivamente pacifico, fondato sulla esecuzione leale del Trattato di Berlino, e che l'accessione a questo accordo nello scopo predetto rimarrebbe aperta alle altre potenze. Questa impressione non concorda, a dir vero, col linguaggio della stampa russa, la quale vide nel riavvicinamento Austro-Germanico un segno d'ostilità più o meno diretta contro la Russia.

Senza indagare fino a qual punto le assicurazioni date al Gabinetto di Pietroburgo l'abbiano soddisfatto, si deve concludere dal linguaggio tenuto dai suoi rappresentanti ufficiali, che il Governo Russo ha dovuto contentarsene, affermando che per parte sua non si proponeva uno scopo diverso da quello che andavano dichiarando le due grandi Potenze dell'Europa centrale, cioè il consolidamento della pace sulle basi dell'eseguimento leale del Trattato di Berlino.

S. M. l'Imperatore di Russia deve giungere a Mosca il 2 dicembre (20 novembre) ed a Pietroburgo il 4 dicembre (22 novembre). Il Principe Cancelliere è atteso nella Capitale dell'Impero il 2 dicembre (20 novembre).

423

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1170. Vienna, 28 novembre 1879 (per. il 2 dicembre).

Il Barone Haymerle che io visitavo ieri l'altro, rispondendo ad una mia interpellanza intorno ai suoi apprezzamenti sulla situazione generale in Oriente. mostravami trovarla poco rassicurante. Egli dicevami, che malgrado tutte le pacifiche protestazioni della Corte e del Gabinetto di Pietroburgo, si continua a conservare nella penisola Balkanica degli Agenti, la di cui azione non è certamente in armonia con dette assicuranze, e citavami fra gli altri ad esempio il Principe Tzeretely. Facevami poi anche cenno dell'inumano procedere col quale si rende impossibile l'esistenza ai Mussulmani, in quei territori affrancati dal Trattato di Berlino dalla diretta dominazione del Sultano: non lasciando che la loro emigrazione si compia naturalmente. Parlando poi incidentalmente dell'azione spiegata recentemente dal Governo Britannico a Costantinopoli, dicevami che le spiegazioni date in proposito dal Marchese Salisbury, avevano dimostrato ch'essa non aveva avuto precisamente il carattere che i primi telegrammi e le notizie dei giornali avevano voluto attribuirgli, ed a questo proposito soggiungeva che in quanto poi all'eventuale chi:amata della squadra britannica nelle acque turche da parte del Signor Layard, ciò non sarebbe stato affatto una novità inquietante, essendo ben noto, che il diritto di ciò fare fu in ogni tempo prerogativa dell'Ambasciata Britannica a Costantinopoli; ed anzi egli mi citò in proposito parecchi antecedenti casi, in cui gli Ambasciatori della Regina sul Bosforo, avevano usato di tal loro diritto in circostanze anche di ben minor conto delle attuali.

Passando da quest'argomento a parlare della scelta a farsi di un nuovo Ambasciatore Imperiale a Costantinopoli, S. E. dicevami esserne impensierito: difficile assai essendo trovare la persona che riunisca tutte le volute qualità: l'Austria-Ungheria avendo bensì due unici scopi a raggiungere a Costantinopo:i, cioè la conservazione della Turchia, e la protezione degli interessi AustroUngarici, così esprimevasi egli; ma ciò necessitare una perfetta conoscenza delle cose d'Oriente combinata colla prudenza e l'opportuna fermezza ad un tempo; non bastando come per gli altri posti importanti, lo spirito ed il tatto. Il nome del Conte Ludolf attuale Ministro a Madrid cadde qui nella conversazione in maniera da farmi ritenere probabile che sarà lui il prescelto.

2) -n()cumrnti clipl()matlci -Serie II • Vol. XII

424

IL CONSOLE A SCUTARI, ZERBONI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 26. Scutari, 29 novembre 1879 (per. il 15 dicembre).

Nei miei rapporti ebbi frequenti volte l'occasione di accennare all'azione palese della politica austriaca per affermare ed estendere la sua influenza nell'Alta Albania, manifestatasi specialmente nella protezione accordata al culto cattolico coi sussidj, o stabili o eventuali, largheggiati alle chiese ed al clero, particolarmente secolare e cogli assegni annuali per l'intrattenimento di scuole nelle principali città: non sarà ora meno interessante di conoscere l'azione segreta, colla quale l'Austria si studia di prepararsi anche per altra parte in queste provincie un terreno favorevole per il giorno, forse non lontano, in cui essa crederà di tentarne l'occupazione. Da tutti i giornali fu ripetuto, e parmi sia stato detto anche nelle Camere dell'Austria, che il possedimento della Bosnia ed Erzegovina sarebbe stato un acquisto passivo, quando non fosse stato destinato ad essere completato colla occupazione di Salonicco. Questa opinione, che è una credenza generale in Albania, sentii io stesso risuonare sulle labbra d'ufficiali Superiori Austriaci, coi quali viaggiai allorquando da Trieste mi recava a questa residenza. Ma l'impresa di Salonicco verrebbe tentata in condizioni assai pericolose, ove la marcia dovesse compirsi lasciando entrambi i fianchi scoperti. Sì era pertanto veduto dì assai mal'occhio dall'Austria il formarsi della Lega Albanese, e con dispettosa attenzione si era tenuto dietro al viaggio in Europa dei due delegati dalla stessa Mehmet-Ali-Bey e Abdul-Bey. Le simpatiche accoglienze, che questi avevano divulgato d'avere incontrate a Roma, avevano fatto apparire più grande il pericolo, che minacciava i suoi disegni.

Trovavasi allora a Vienna il Signor Wassitch, già Console Generale Austro-Ungartco a Scutari, e questi, che ben conosceva questo paese ed il carattere dei suoi abitanti, poté fare accettare dal Conte Andrassy le sue idee sulla necessità di una più viva propaganda in Albania, impiegando grosse somme di denaro per staccare dalla Lega i membri più influenti, spargere il disordine e l'anarchia a discredito della stessa, e far penetrare negli animi anche della popolazione musulmana la persuasione sui vantaggi dell'unione all'Austria. Ed in questo senso vennero spedite istruzioni all'I. R. Consolato Generale a Scutari.

Si vuole che Hussein Pascià, allora Governatore Generale di questo Vilayet, avesse potuto lasciarsi guadagnare dal denaro austriaco. È un fatto intanto, da me stesso notato, che egli era in strettissimi rapporti col Consolato d'Austria, che più volte la settimana si recava a far visita ai Signor Lippich, rimanendo con lui lunghe ore, e che siffatte attenzioni, non usate verso altri Consolati, non potevano essere spiegate da qualità particolari di quel rappresentante. D'altronde sotto la sua amministrazione si vedevano le autorità subalterne abbandonarsi alla più sfacciata corruzione; si dice che fosse da lui impedita la repressione dei malfattori; e se si deve prestar fede a quanto mi si scrive, era generale nelle provincie la credenza che egli anzi spingesse al delitto, onde l'anarchia di queste contrade prendesse più estese proporzioni. In quel torno di tempo cominciarono ad apparire con una certa quale frequenza, e specialmente a Durazzo, persone straniere che pretendevano d'esservi venute per affari, ma che partivano senza conchiuderne alcuno. Frattando esse si profondevano in discorsi tendenti tutti ad acquistare favore e simpatie all'Austria. Senonché ignare com'erano del linguaggio del paese, la loro propaganda non dava quei risultati che si desideravano onde si pensò di ricorrere alla formazione di Comitati locali.

Abita a Durazzo un certo Anastasio Moisé, negoziante in moltissimo credito per le sue capacità. Egli non solo gode di una grande autorità presso il ceto medio tanto cristiano quanto musulmano, ma travasi altresì in intime relazioni di parentela con alcune delle principali famiglie cristiane in quelle parti, e d'amicizia con i più notabili Bey dell'Alta Albania. ,Però le sue condizioni finanziarie erano sul principio di quest'anno, cadute in pessimo stato, essendoglisi naufragato un bastimento carico di granaglie. Rimasto debitore verso l'Erario Ottomano della conside,revole somma di 150 mila piastre, che non era in grado di sborsare, doveva essere incarcerato. Per sottrarsi alla vergognosa pena, che lo minacciava, raccomandassi al Console Austriaco di Durazzo, allora il Signor Reglia, e questi per salvar'lo dalla prigionia, dietro il consenso del Console Generale di qui, nominollo Dragomanno onorario presso quel Consolato. Migliore strumento alle sue viste non poteva capitare nelle mani dell'Austria. L'Anastasio Moisé venne chiamato a Scutari dove questo Console Generale gli ottenne da Hussein Pascià, d'altronde già a lui amico, che potesse, sebbene contrariamente alla legge, pagare il suo debito verso l'Erario metà in caimé, quantunque di già aboliti, e metà in metallo ed a rate commode e lunghe. Fu in questa occasione che il Console Generale Austriaco lo iniziò alle viste del suo Governo sull'Albania, gli comparti le opportune direzioni e lo fornì di denaro col quale ritornò a Durazzo.

Prima cura dell'Anastasio Moisè fu di attirare alla causa alla quale aveva venduto i proprj servigi, Mustafà Ibrahim Bey di Cavaja, uno dei Bey più influenti d'Albania e a cui era legato da antica amicizia. Erano sette anni che l'Anastasio Moisè non vedeva più Cavaja: sequestrato un giorno da una banda di briganti ed uccisogli in quell'occasione in sugli occhi un compagno, non aveva mai più avuto l'ardire di ritentare quella strada. Per ciò gli attuali suoi frequenti viaggi ad un luogo di sì triste memoria per lui e dove del resto nessuna speculazione lo chiamava, non mancarono di fissare subito l'attenzione del pubblico sopra di lui.

Mustafà Bey appartiene ad una famiglia che un tempo poteva dirsi principesca: i suoi antenati non poche volte si ribellarono al Sultano, sostenendosi a lungo in armi. Essi non pagavano al Governo che un tributo annuo godendo sulle proprie terre di una assoluta giurisdizione signorile che si mantenne viva sino ad Ibrahim Bey padre del Bey di cui si parla. Ibrahim era un ricchissimo feudatario ed i suoi possedimenti, che comprendevano i paesi di Cavaja, Sciaco, Iuba, si estendevano sino a Berat da una parte ed a Scutari dall'altra. Quaranta anni or sono, caduto prigioniero dei soldati imperiali pres

so Monastir, ebbe le case spogliate da' suoi stessi seguaci, i vasti possessi confiscati dalla Porta e la sua persona condannata all'esilio. Cercò egli di fuggire dal luogo ove era stato confinato, ma morì sullo stesso bastimento carbonajo sul quale aveva creduto di trovare salvezza e libertà. Allora la sua famiglia recassi a Costantinopoli per ottenere la restituzione dei beni: ma solo dopo lunghe e faticose suppliche le venne concesso il palazzo di Cavaja ed un'annua pensione a titolo di sussidio. Cinque anni or sono Mustafà Bey ed un suo fratello, or morto, rinnovarono presso il Governo le pratiche per la restituzione della sostanza staggita, ma esse non approdarono a risultato migliore delle precedenti. Senonché le disfatte della Turchia nell'ultima guerra, l'occupazione della Bosnia e dell'Erzegovina per parte dell'Austria, le pretese della Grecia sulla Tessaglia e sull'Epiro, le aspirazioni degli Albanesi per la costituzione d'un principato indipendente, l'anarchia generale in cui era piombato l'Impero, rinfrescarono nell'animo di lui le speranze di ricuperare quanto già era stato posseduto da suo padre e con queste egli aperse il cuore anche alla possibilità di divenire principe dell'Albania. A raggiungere questo duplice intento invitò in sua casa a Cavaja i due Bey Mehmet Ali ed Abdul e con essi concertò quella riunione a Janina che fu la culla della Lega albanese. Egli poi provvide del proprio danaro i due Bey or ora citati onde metterli in posizione di compire il giro, che fecero in Europa, e da essi aveva ad ogni istante relazione de' successi ottenuti che a qualcuno non tenne segreti e che infondevano coraggio alle sue mire ambiziose. Come però toccò la realtà e vide che le Grandi Potenze non davano appoggio ai desideri dei Capi Alba

nesi, Mustafà Bey si trovò nella più critiche delie situazioni essendo coi sogni del potere svanito anche tutto il poco danaro che possedeva.

Fu in sì opportuno stato d'animo e di cose che a lui si presentò l'Anastasio Moisè per toglierlo alla Lega e stringerlo agli interessi austriaci. Gli mostrò egli l'impossibilità d'una Albania indipendente e l'opposizione insormontabile che un simile progetto avrebbe incontrato da parte dell'Austria, la quale vi aveva formati dei disegni per conto proprio e gli fece comprendere quanto più pratico e più vantaggioso partito sarebbe stato per lui se ne avesse favorite e promosse le mire. Ei gli promise inoltre a nome dell'Austria (e questa promessa si vuole gli sia stata rimessa per iscritto dal Console Generale di qui) oltre a favori pecuniarj, la restituzione di tutti i beni che già appartenevano alla sua famiglia e che furono dalla Porta confiscati al suo genitore, nel caso che l'Albania fosse passata nelle mani dell'Impero. Mustafà Bey annuì di buon grado alle proposizioni che gli erano state offerte ed avrebbe anche avuto subito una prova della serietà delle negoziazioni giacché, mi si rimarca, p.on è più d'un mese e mezzo ch'egli ricevè dall'Austria 2000 Napoleoni d'oro coi quali risollevò alquanto le sue depresse finanze e poté sposare la figlia del suo predefunto fratello.

La defezione di Mustafà Bey di Cavaja segna il punto della dissoluzione virtuale della Lega. Colla sua grande influenza, colle seduzioni del denaro, colla prospettiva di considerevoli vantaggi, egli attrasse a sé un numero rilevante di adepti che dapprima dividevano le idee della Lega e costituì a Durazzo e Cavaja un Comitato Generale Austriaco di cui è riconosciuto per presidente. È nella sua casa in Cavaja che si tengono le riunioni ed in questa Città formano parte del Comitato oltreché del detto Mustafà Ibrahim Bey, Suleyman Tahir Bey, Coluachi Papà Anastasio, Economo della chiesa greca orientale, Micali Economo, Costantino Gregorio, Anastasio fratelli Giuseppe soprannominati Tirana, in Durazzo Anastasio Moisè, di cui è sopra menzione,

fratelli Margheriti, Pietro Salvari, Giuseppe Tedeschini, tutte quante persone benestanti e stimate. Vi figurano pure il Padre Bernardino, parroco cattolico di Durazzo, certo Don Francesco, parroco di Iubba e Michele e fratellCl Eumci.

Strettissima amicizia da lungo tempo univa Mustafà Agà, antico rivoluzionario di Scutari con Mustafà Bey, il Presidente del Comitato Generale, e per suo mezzo questi potè stabilire il Comitato di Scutari al quale apparterrebbero il farmacista Melgusci, cognato del suindicato Giuseppe Tedeschini, Francesco Summa, Lorenzo Craja. Si pretende che anche Hodo Bey, Colonnello di Gendarmeria in questa Città, ne sia membro. Avrebbero tutti questi ricevuto il prezzo della loro adesione.

A mezzo poi delle conoscenze di Anastasio Moisè e delle aderenze di Mustafà Bey e servendosi dell'opera dei fratelli Tirana, i quali in soli sei mesi si viddero pagare tutti i debiti e comprare altresì stabili impiegando non meno di 2000 Napoleoni e che fecero frequenti viaggi ad Alessio e Croja vennero aperti Comitati anche in queste due città. Il Comitato d'Alessio sarebbe composto di Mahmud Bey Iscima, di Baldo Marco, cattolico, e del parroco cattolico: quello di Croja sarebbe rappresentato da Bectasci effendi, da Aly Bey e da Mehmet Bey.

Pare che la creazione d'un Comitato a Tirana incontrasse maggiori difficoltà poiché tanto l'Anastasio Moisè, quanto Mustafà Bey vi si dovettero trasferire in persona parecchie volte. Né poco danaro ha dovuto costare l'adesione di que' Bey, nelle mani dei quali stanno tutte le comunicazioni delle montagne e specialmente di quelle della Mirdizia. Il Comitato ivi eretto si compone di Suli Bey, di Ali Pascià, che al tempo di Abdul-Aziz vidde già l'esilio per cause politiche, di Alì Bey, di Suleyman Besciri, di Ali Agà, Capitano della Gendarmeria, del farmacista Stefano Herzek, detto Cesi, suddito austriaco, del medico Giorgio Bzila e del parroco cattolico Don Gioacchino Bri

gnone.

Nel Comitato d'Elbassan sono indicati Mahmud Bey, Isul Bey, Sciukri Bey, Anastasio Echini, Giufma, greco, Sciassivar Bey, Caramou Bey, Mustafà Effendi, segretario del Municipio. Con essi vanno contati Ali Bey di Dibra ed un certo Hassan Agà. Le informazioni che ho ricevuto, fissano la mia attenzione sull'importanza di questo Comitato per la qualità delle persone che lo costituiscono e per la somma influenza di cui esse dispongono. Le montagne di Mathia e di Dibra stanno ai loro cenni.

Perfino ad Ocrida pervenne a diramare l'azione filaustriaca Mustafà Bey, coadiuvato dall'astuto ed intraprendente Anastasio Moisè. Alla formazione del Comitato d'Ocrida molto contribuirono i fratelli Margheriti coi quali il Moisè è imparentato. I membri di esso sono il Dottor Rabbi, il farmacista MarghittiJ, ed Halil Effendi.

Anche il Comitato di Berat merita attenzione per la qualità di taluni de' suoi membri, i quali sono parenti di Mehmet-Ali, quegli che fece il viaggio politico in Europa. Sono ascritti a questo Comitato Scander Bey, stretto amico di Mustafà Bey, Omer Bey, il Vescovo della Chiesa greca ed Alì Bey.

Né Vallona manca del suo piccolo Comitato che sorse sotto gli auspicj ed è diretto dalle cure del Signor Calzavara, Vice Console Austriaco in quella città. Vi appartengono Mustafà Pascià ed il parroco cattolico.

Per tal modo tutta l'Alta Albania trovasi presa entro una rete di cospirazioni austriache dalle quali sarà difficile a scioglierla se l'azione dei Comitati non sarà in tempo neutralizzata collo spezzarne prontamente le fila. Certo l'Austria, appena s'accorgerà che le sue mene sono svelate, non mancherà di gettare, per mezzo de' suoi giornali, l'allarme sul lavorio rivoluzionario dell'Italia: ciò però che prova ad evidenza che l'Austria si maneggia a tutt'uomo e con frutto in questa parte dell'Impero turco, si è che tale suo destregg,iarsil venne da altri avvisato pure nel Vilayet di Cossovo, come ebbi altre volte a riferire e nella bassa Albania da dove non più tardi d'un mese fa mi si scrisse che colà le simpatie austriache avevano cominciato a prendere il posto, occupato già dall'Italia, nel cuore delle popolazioni cristiane non meno che musulmane.

Si sa con sicurezza che Mustafà Bey ed Anastasio Moisè sono in corrispondenza con Alì Bey di Gussigne, che questa corrispondenza ha tratto alla resistenza ad oltranza col Montenegro e che a questo riguardo l'or menzionato Alì Bey si è messo in relazione con persone austriache; dal che si deduce che l'Austria, ad onta che si mostri favorevole al Montenegro e finga d'adoperarsi perché il Principato entri senza sangue al possesso del territorio aggiudicatogli, ne spinga segretamente gli abitanti ad opporvisi e fornisca altresì a tal uopo armi, munizioni e danaro.

Comunque sia di ciò vengono dati per positivi i seguenti due fatti:

n primo di Settembre un bastimento a vela, proveniente dalla Dalmazia e partito precisamente da Metkovich, dopo aver toccato a Ragusa Vecchia, aveva appoggiato a Durazzo. Vuolsi che l'armatore ne fosse un certo Sfiloros, raguseo. II bastimento era munito delle sue carte regolari ed aveva la destinazione di Corfù. Esso gettò l'ancora in lontananza da Durazzo ne' prese pratica. Vi si fermò per tre giorni. Nel corso della notte del due furono dal medesimo sbarcate cento casse di fucili da guerra, cinquecento piccole casse di analoga munizione e cento sacchi di nitro per la fabbricazione della polvere. I fucili erano usati, portavano la marca turca incisa e furono riconosciuti esser parte di quelli che l'Austria tolse alla Turchia nella guerra di Bosnia ed Erzegovina. Tutti questi articoli bellici vennero consegnati a Mustafà Bey, presidente del Comitato generale austriaco in Durazzo e Cavaja e da costui nascosti prima nel magazzino erariale delle saline in Oavaja, delle quali egli è Direttore e quindi con cavalli spediti ad Elbassan, donde parte furono trasportati sulle montagne di Dibra e parte su quelle di Mathia e colà distribuiti ai montanari.

I tre fratelli Tirana, che sono le braccia più fidate e più audaci di Mustafà Bey ed insieme i partigiani più caldi dell'Austria, erano stati incaricati di scortare il loro trasporto da Cavaja ad Elbassan.

Alla data delle ultime mie informazioni, la quale non rimonta ad epoca più rimota del 15 andante, si aspettava di giorno in giorno l'arrivo a Cavaja di nuove armi e di nuove munizioni da guerra. Il bastimento, che avrebbe dovuto trasportarle, sarebbe appartenuto al Signor Pietro Salvari, altro dei membri del Comitato Generale di Durazzo, e comandante sarebbe stato il Capitano Cassini, (ignoro di quale nazionalità). La caricazione doveva effettuarsi nel Porto della Pescaria di Ragusa che è propriamente in città e dove esiste la dogana, o sulla spiaggia alla escita di Gravosa là ove havvi la fortezza e l'ufficio del telegrafo. Forse prima di giungere a Cavaja 'le dette armi e munizioni sarebbero state trasbordate su un legno più p1iccolo, egualmente di pertinenza del nominato Signor Pietro Salvari e ciò all'intento che si potessero avere in un punto più prossimo al1a terra. Il luogo di sbarco sarebbe stato la rada così detta di Spillà donde avrebbero dovuto essere trasferite nel feudo. là vicino, di Mustafà Bey e quindi inoltrate metà a Tirana per la destinazione della Mirdizia e l'altra metà ad Elbassan per la destinazione delle montagne di Mathia.

Io non ho creduto conveniente di richiamare l'attenzione del Governatore Generale su questi fatti prima di renderne informata l'E. V. e d'altro canto la prudenza me ne sconsiglierebbe forse, perché la mia comunicazione non potrebbe avvenire senza conoscenza pure di alcuni di quelli che la circondano, i quali, appartenendo ai Comitati, preverrebbero qualunque misura di sequestro, non raccogliendo così il Consolato che l'odiosità della rivelazione. Quello che è certo però, si è, quando le mie informazioni non siano esagerate, che nel mezzodì dell'Alta Albania alla vista di tutte queste cose si sarebbe prodotta fra gli animi una grande fermentazione: si starebbe colà in aspettazione di importanti avvenimenti al primo aprirsi della primavera; e che i timori delle persone bene pensanti si sarebbero particolarmente aumentati al vedere la nomina dei Consiglieri nuovi la quale ebbe luogo in quest'ultime settimane tanto per il Megliss Idaré quanto per il Temis Hukuc cadute in tutta l'Albania e specialmente in quelle città meridionali per la maggior parte su individui conosciuti come arruolati al partito austriaco.

Unendole un allegato in cifra...

ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO

Le rapport que j'ai eu l'honneur de transmettre a V. E. par la poste d'aujourd'hui est basé sur des indications de fait et personne qui m'ont été communiquées en caractère confidentiel par le docteur Zamputi italien demeurant à Cavaja, le meme que j'ai proposé il y a quelque temps comme notre Agent consulaire à Durazzo. Depuis bien des années il habite dans la haute Albanie et il connait parfaitement le pays, la langue et les personnes. En m'envoyant les renseignements qui sont contenus dans mon rapport, il n'a pas manqué d'indiquer aussi la source d'où ils lui venaient. Il m'écrit que tout ce qui se réfère au Consulat d'Autriche, les mesures prises par ce dernier et les communications parvenues de Vienne, lui a été révélé par une personne qui fréquente le dit Consulat, jouit de toute sa confiance et lit tous les documents officiels, personne qui se fie à lui et dont il a acheté l'amitié. Le reste il le connait de la bouche de Mustafa Bey, dont il est l'intime et qui le croit appartenir tout italien qu'il est, à son parti. Il a ajouté relativement à la correspondance entre le dit Mustafa Bey et Ali Bey de Goussinje, que celui là lui avait fait lire une lettre que le second lui venait a·envoyer par un courrier express. Cette lettre était en langue Albanaise, mais avait été rédigée en caractères latins. Comme personne à Cavaja ne connait ces caractères, Mustafa Bey avait été obligé d'avoir recours à son oeuvre. La lettre disait que Ali Bey comptait sur lui, d'après ses promesses, dans le cas de guerre contre le Monténégro, qu'il avait ouvert des négociations avec l'individu Autrichien (le nom n'en était pas mentionné) qu'il lui avait indiqué, qu'il en était content, et que tout marchait a son gré. Le Docteur Zamputi prie d'observer le secret à cet égard, car Mustafa Bey lui fit préter le serment de se taire sur ce qu'il avait su le menaçant de mort

en cas de trahison.

425

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 2438. Berlino, 1° dicembre 1879 (per. il 9).

Arrivé ici dans la nuit du 28 novembre échu, je n'ai pas voulu reprendre ma correspondance avant de m'étre un peu orienté sur la situation. D'après les premiers entretiens que j'ai eus ici avec quelques collègues des mieux informés, je ne puis que confirmer les détails déjà recueillis si consciencieusement par le Chevalier Tosi, entre autres sur la grande question à l'ordre du jour, à savoir les résultats de la dernière visite du Prince de Bismarck à Vienne.

Le protocole, signé par le Chancelier Allemand et par le Conte Andrassy, a été paraphé le 15 octobre à Baden-Baden par l'Empereur Guillaume. Il n'y a consenti qu'avec une extrème répugnance, et sous la condition que le pratocole fut communiqué à St. Pétersbourg, voulant au moins donner au Tsar l'impression qu'il tenait à l'avertir loyalement des accords pris avec l'AutricheHongrie.

En résumant des informations puisées à de bonnes sources, ces engagements comprennent les trois points suivants:

0 ) Entente pour l'exécution du Traité de Berlin du 13 juillet 1878.

2°) L'Allemagne ou l'Autriche étant attaquées, l'attaque contre l'une d'elles serait considérée comme dirigée contre l'autre, et constituerait un « casus foederis ».

3°) Les deux Puissances, voulant aussi dans le domaine des intérèts matériels donner une preuve manifeste de leurs relations amicales, ont décidé en principe de s'accorder, autant que faire se pourrait, les plus grands allègements au point de vue des rapports commerciaux.

Pour mieux se rendre compte de la véritable signification de ces résolutions,

je citerai dans quel sens elles ont été commentées dans un entretien récent

du prince de Bismarck avec un de ses visiteurs à Varzin.

Du moment où l'alliance à trois ne présentait plus la mème sécurité pour

le maintien de la paix, pour l'exécution du Traité de Berlin, il devenait indi

spensable, surtout au moment de la retraite alors imminente du Comte Andrassy, de s'assurer de l'Autriche-Hongrie. De part et d'autre on a reconnu le parallélisme de leurs intérets concernant la situation de l'Europe. Leur entente n'a qu'un but éminemment défensif contre toute agression, et sera ainsi une sauvegarde pour la conservation de la paix générale. Le Chancelier ajoutait que l'existence de la Monarchie Autrichienne était une base essentielle de la politique allemande, et cela au rpoint que le Cabinet de Berlin ne saurait permettre qu'une armée Russe se montràt sous les murs de Vienne. S.A. allait m eme plus lo in: si l'Autriche prenait l'initiative d'une attaque et qu'elle fu t valncue, l'Allemagne ne devra pas hésiter à la secourir, pour empecher l'effondrement d'une Monarchie nécessaire à l'équilibre de l'Europe.

Je ne puis garantir d'une manière absolue l'entière exactitude de ces détails mais j'ai tout lieu de croire qu'ils se rapprochent beaucoup de la vérité, et c'est à ce titre que j'ai l'honneur de les transmettre à V. E.

P. S. 2 dicembre

J'ai l'honneur de joindre ici, après l'avoir signé, le reçu des documents diplomatiques que V.E., sous la date du 26 novembre dernier, a bien voulu confier à l'Attaché Militaire, Major Osio, qui me les a remis aujourd'huj.

426

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 2439. Berlino, 1o dicembre 1879 (per. il 9).

Le joint s'étant présenté naturellement dans la visite que j'ai faite aujourd'hui à M. de Radowitz de passer en revue les événements qui ont surgi durant mon congé, j'ai dit que les combinaisons arretées à Vienne n'ont pas manqué d'appeler l'attention de mon Gouvernement. Et cela s'expliquait de soi par l'importance des deux Empires, et par leur situation centrale en Europe. Je devais constater en méme temps que chez nous soit dans les sphères officielles, soit dans l'opinion publique, le fait du rapprochement plus intime entre l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie, avait été envisagé avec beaucoup de calme. J'avais meme entendu émettre l'avis que la paix euroépenne en deviendrait plus stable. Pour ce qui nous concernait nous avions le sentiment que, dans la pensée des signataires du protocole, il n'avait pu entrer aucun pian directement hostile à l'Italie. Tout au plus pourrait on supposer que l'Autriche se sentant désormais fortement épaulée pourrait céder à la tentation d'accentuer sa politique plus qu'il ne conviendrait et plus que ne le voudrait l'Allemagne.

Le Secrétaire d'Etat par interim répondait que nous avions raison de ne pas nous émouvoir. Rien n'a été arreté qui vise spécialement l'Italie. Aucun danger extérieur ne nous menace. L'Autriche ne songe nullement à nous attaquer, et si con tre toute attente elle le faisait, elle ne serait pas soutenue par l' Allemagne. Il n'a pas besoin d'une grande dose de perspicacité pour se rendre compte de quel còté est tournée la pointe. Sous ce rapport on ne se fait en effet aucune illusion en Russie.

J'ai pris acte de ces déclarations, mais me souvenant de certaines dépèches du Comte de Robilant dont V. E. m'a permis de prendre connaissance, et sans y faire comme de raison aucune espèce d'allusion, j'ai voulu sonder le terrain d'une manière très-indirecte. J'ai dit alors que je me réjonissais d'un langage conforme aux relations que je ne cessaAs de m'appliquer à mainteni:r entre nos deux Pays. J'avais néanmoins du m'apercevoir depuis plus d'une année, que l'attitude du Cabinet de Berlin à notre égard était empreinte d'une certaine indifférence qui nuisait à nos relations.

Mon interlocuteur s'est empressé de m'assurer que cette phase n'existait plus. Elle s'était produUe quand, après avoir été d'accord au Congrès, nous faisions mine nommément dans la question de Roumanie et de Grèce de nous écarter de la ligne que prescrivait l'exécution du traité de Berlin. Mais ce sentiment d'indifférence ou plutòt de réserve avait disparu quand les deux Gouvernements s'étaient retrouvés sur la méme ligne de conduite.

Durant cette phase, ai-je répliqué, j'avais fait cette réflexion qu'en arrivant comme Ministre près cette Cour en 1859 j'avais eu à traiter avec une Prusse au plus haut dégré contraire à la Couronne de Sardaigne, et n'ayant des préférences que pour la Cour de Vienne. Après 26 ans il me semblait parfois, mutatis mutandis, étre revenu au point du départ. Durant les crises traversées dans la période de 1853 à 1859, je n'avais jamais perdu confiance attendant que les événements me donnassent raison. Fata viam invenient.

M. de Radowitz observait qu'il y avait parmi les mutatis mutandis toute la distance qui séparait le baron de Manteuffel qui dirigeait sous Frédéric Guillaume IV la politique étrangère, et le prince de Bismarck qui avait su lui donner une toute autre et bien meilleure impulsion. Cette impulsion devait nous rassurer sur la marche des choses.

J'ai laissé comprendre qu'en lui dévoilant quelle avait-été ma pensée, je n'avais voulu exprimer aucune inquiétude. Si l'Allemagne était personnifiée par la Prusse, l'Italie avait surgi, et elle est mieux en mesure que la Sardaigne de parer à des complications éventuelles. Pour mon compte je ne pouvais me représenter une Allemagne et une ItaUe désunies. Si jamais le cas se réalisait, je prierais mon Roi de m'exonérer de mes fonctions.

Je ne veu pas mettre en doute la sincérité des déclarations qui m'ont été faites au Département des Affaires Etrangères; mais ces déclarations perdent de leur valeur si l'on réfléchit que le prince de Bismarck n'a pas hésité, pour immobiliser la Russiie, et par là isoler la France, à rompre avec les traditions de la Cour de Prusse, à ne s'attacher qu'à un seui partner. Les nécessités pollques n'admettent aucun ménagement. M. de Radowitz dit que si 1'Autriche nous ataque, l'Allemagne ne la suivra pas dans cette voie. Mais d'un autre còté (voir mon rapport précédent) (l) le Chancelier laisse entendre que si l'Autriche prenait l'offensive et était battue, l'Allemagne devrait la secourir. Quels que soient donc les termes adoucissants employés pour expliquer l'état des choses, il ne faut les accepter que sous bénéf'ice d'inventaire. Le fait est que dans toute

conflit, l'Autriche aura derrière elle l'appui de l'Allemagne. C'est là une circonstance qu'il convient d'avoir bien présente à l'esprit. Le tact et la prudence sont de plus en plus indiqués. Les aspirations, quelque légitimes qu'elles soient, à une rectification de nos frontiières doivent etre sans les renier, renfermées dans le coin le plus secret de notre coeur. C'est au surplus affaire de dignité car s'il est pour des ames patriotiques une chose plus pénible que des accusations d'oubli, c'est de laisser se produire des démonstrations impuissantes, le défi qui ne sait ni se taire ni agir. Mais en meme temps ne comptons que sur nousmemes, et agissons en conséquence. Si nos finances ne nous permettent pas de porter nos troupes sur un pied équivalent ou proportionnel aux armées de nos voisins ne tardons pas davantage à exécuter les travaux de fortifications reconnus nécessaires et déjà fixés par la loi, surtout du còté de Vérone. Nous ne les avons que trop différés.

V. E. saura sans doute que soit à Paris soit à Londres, sans communiquer le texte du protocole signé à Vienne, le Cabinet de Berlin a envoyé une dépeche en indiquant le but conforme à l'exécution du traité du 13 juillet, le caractère défensrif et partant favorable à la conservation de la paix générale. J'ignore si une communication analogue a eu lieu à Rome. Au reste ce protocole n'acquerra sa véritable portée qu'à un changement de règne soit ici soit en Russie. Jusque là les rapports personnels des Souverains permettront de louvoyer de manière à éviter la tempete.

(l) Cfr. n. 425.

427

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (l)

R. 1676. Costantinopoli, 1° dicembre 1879 (per. il 9).

I plenipotenziari ottomani non hanno ancora significato a quelli della Grecia in qual giorno abbia a tenersi la decima conferenza. Né fu :fissato l'ordine del giorno delle materiJ.e da trattarsi in questa. I plenipotenziari eHenicd incominciano a comprendere vano essere di protrarre più a lungo questi negoziati. Essi hanno ora per istruzione di presentare alla prossima seduta una nuova linea di rettifìcazione che, secondo l'avviso del governo ellenico, corrisponderebbe più esattamente a quella del protocollo del congresso di Berl1no. Questa proposta consisterebbe nella riproduzione della linea già da essi presentata, togliendone il piano di Livari al nord-ovest de1I'Epiro e quello di Zagori in Tessaglia. Siffatta proposta essendo naturalmente respinta dai plendpotenziari della Turchia, quelli della Grecia romperebbero i negoziati e farebbero appello alla mediazione delle potenze. Avvicinandosi dunque per queste il momento d'intraprendere l'applicazione dell'articolo XXIV del trattato di Berlino, m'incombe di sottomettere alla seria attenzione dell'E. V. le seguenti osservaz.ioni.

Secondo gU accordi intervenuti tra le potenze, quali sono esposti nella nota del ministro degli affari esteri di Francia del 19 maggio scorso (comunicata a

questa R. Legazione per dispaccio ministeriale del 24 maggio 844) (1), la mediazione avrebbe ad esercitarsi per mezzo di conferenze private tenute dai rappresentanti di quelle presso S. M. il Sultano. E come opportunamente osservava il signor Waddington in quel documento, questi non avrebbero a far valere che i risultati delle deliberazioni che sarebbero adottate all'unanimità; imperocché il mero sospetto di divergenze tra le potenze paralizzerebbe completamente la loro azione.

Un accordo positivo sulla soluzione a darsi alla questione non essendo intervenuto tra le potenze mediatrici, queste panno rimettere ad una conferenza dei rappresentanti di esse l'incarico di trovar mezzo di stabilire siffatto accordo. Ma io stimo mio debito di dichiarare nel modo più categorico che delle conferenze, composte dei rappresentanti presso questa Corte, sarebbero le meno atte a raggiungere lo scopo.

Quale sarebbe difatto l'oggetto principale delle nostre deliberazioni? Niun altro che quello di decidere quanta parte del territorio dell'impero la Turchia avrebbe a cedere alla Grecia. Ora questi rappresentanti hanno quotidianamente a trattare colla Sublime Porta questioni che riguardano gli !interessi diretti dei rispettivi governi. Alcuni di essi, come quelli d'Inghilterra e d'Austria-Ungheria, si trovano innanzi a pendenze di grandissima importanza. Le questioni di Cipro, dell'Asia Minore, di Novi-Bazar non sono definitivamente sciolte, ed altre anche di maggior entità ponna sorgere da un momento all'altro. Ora, come ponno esercitare un'azione libera ed imparziale. rappresentanti che hanno il dovere di mettere gli interessi diretti dei rispettivi governi innanzi ad ogni altra cosa, epperò quello d'astenersi dagli atti che panno compromettere la loro posizione presso il governo a cui sono accreditati? Né può invero immaginarsi cosa più atta a paralizzare la loro influenza di addossare ad essi la responsabilità di definire siffatta questione. Basta esporre questo concetto per comprenderne tutta la entità. Ma v'ha di più. Nell'occasione delle conferenze che si tennero a Costantinopoli nel 1876-77, già s'ebbe l'esempio della viva irritazione che produceva presso questi governanti il vedere i rappresentanti delle potenze radunarsi per deliberare sulle cose dell'impero. E se tanta irritazione manifestavasi quando non si trattava che dell'introduzione di salutari riforme, quali sentimenti sarebbero suscitati dal sapere che i rappresentanti esteri si radunano per decidere sopra uno smembramento parziale dell'impero? Per le quali cose io sono fermamente d'avviso che la proposta del ministro degli affari esteri di Francia avrebbe ad emendarsi nel senso di deferire la missione in discorso alla conferenza dei rappresentanti delle potenze in altra capitale. per esempio a Parigi, a Berlino od a Londra. Quando un accordo definitivo sulla rettiflcazione a sostenersi sarebbe stabilito, questi rappresentanti farebbero il loro ufficio di appoggiarla presso la Sublime Porta. E la riuscita dei loro oflì.cii dipenderebbe in gran parte dal grado di pressione che essi sarebbero incaricati di esercitare.

(l) Ed., in L V 27, pp. 858-859.

(l) Non pubblicato.

428

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1554. Berlino, 2 dicembre 1879, ore 15,16 (per. ore 16).

Je n'ai pu rencontrer que hier Radowitz, je ne pouvais, dans mon interpellation au sujet de la reconnaissance de la Roumanie, toucher à la question des chemins de fer. Le Cabinet de Berlin ne saurait convenir d'une corrélation entre les deux questions. Radowitz s'est exprimé avec moi dans le meme sens qu'avec M. Tosi en accentuant l'importance pour les Puissances de ne pas se sépa.rer afin d'obtenir en faveur des israélites des engagements de quelque valeur au moins apparent pour l'avenir. Je ne connais pas les dispositions postérieures de l'Angleterre, mais du moment où l'Allemagne et la France attendent ces nouveaux engagements, nous ne resterons pas isolés, et nous ne nous placerons pas sans le patronnage de l'Autriche. Quant aux interpellations à la Chambre, le Ministère, il me semble, a le droit de répondre qu'il ne peut entrer dans détails de négociations en cours, mais qu'il a tout lieu d'espérer une solution prochaine et acceptable pour les signataires du traité de Berlin. Au reste, je ne puis que me référer à mes conversations à Rome avec V. E.

429

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

D. 932. Roma, 2 dicembre 1879.

Riferendomi al mio telegramma di jeri, Cl), mi pregio di qui acchiudere copia del rapporto del R. Ambasciatore in Vienna (2), in cui questi riferisce essergli stata confermata dallo stesso Ministro I. e R. degli affari esteri la notizia dell'appello fatto dal Governo rumeno ai buoni ufftcii del Governo austro-ungarico per ottenere il riconosc·imento da parte delle quattro Potenze mostratesi finora restie.

Già la nostra situazione, rispetto al presente argomento, era venuta, in questi ultimi tempi, facendosi sempre più grave. Fatta anche astrazione dal pericolo che l'azione del R. Governo possa venire in certo modo forzata da probabili manifestazioni parlamentari, che avrebbero anche il carattere di non dubbia censura, noi non possiamo dissimulare a noi stessi la pessima impressione e i deplorevoli effetti che, per l'avvenire dei nostri rapporti colla Rumania, deriverebbero dall'indugio nostro, se questo si protraesse fin dopo che la iniziativa del riconoscimento sia per esser presa dall'uno o dall'altro dei tre Gabinetti. Oramai chiaro apparisce che la Francia e l'Inghilterra si accontenterebbero della sola

dichiarazione per parte del Governo rumeno che sarà largamente interpretata la legge di revisione. La Germania che finora si è mostrata la più tenace, sembrerebbe per molti indizii che da più lati ci pervengono, voler connettere il suo riconoscimento colla questione del riscatto delle ferrovie rumene, in guisa che risoluta questa a seconda dei suoi desiderii, non solo riconoscerebbe la Rumania, ma assumerebbe altresì H patrocinio della Rumania presso le altre Potenze.

Se in questa condizione di cose, il Gabinetto austro-ungarico accettasse di farsi intermediario tra la Rumania e le Potenze, è assai probabile che l'Inghilterra, la Francia e la Germania stessa (composta che sia la questione ferroviaria) saranno ben liete d'aver modo d'uscire onorevolmente da una situazione di cui sono manifesti gli inconvenienti. Epperò l'Italia troverebbesi, a sua volta, nella alternativa, o di rimanersi in un isolamento completo, o di seguire l'esempio delle altre Potenze, inaugurando i suoi rapporti con la Rumania sotto mediocri auspici, e presentandosi a Bukarest quasi per solo effetto dell'influenza austroungarica.

Ho voluto esporle minutamente il mio pensiero, non solo per darle ragione della insistenza con cui, in questi giorni, La pregai di scandagliare gli intendimenti di codesto Gabinetto, ma altresì e sopratutto, per mettere l'E. V. in grado di giustamente apprezzare le risoluzioni che, nel presente argomento, noi potremo in breve essere indotti ad adottare. Noi stimiamo, ad ogni modo, per ciò che riflette i reciproci rapporti tra i Gabinetti di Berlino e di Roma, che non ci si potrebbe ora muovere rimprovero di fare a tutela dei nostri legittimi interessi, ciò che l'Austria-Ungheria poté fare da gran tempo a tutela dei suoi senza che la Germania ne abbia mosso censura o lamento.

(l) -T. 750, non pubblicato. (2) -Cfr. n. 4!6.

03 31

430

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

D. 960. Roma, 2 dicembre 1879.

Tra i rapporti che dalla S. V. Illustrissima mi sono in ultimo pervenuti, ha richiamato in ispecial modo la mia attenzione quello del 18 novembre, n. 1664, (l) nel quale sono riferiti i particolari di udienze che codesti Ambasciatori ebbero presso il Sultano, e di cui si valsero per raccomandare vivamente a S. M. Imperiale la adozione pronta e volenterosa delle promesse riforme.

Benché manchi alla S. V. la qualità di Ambasciatore, che, secondo la consuetudine di codesta Corte, parrebbe sola poter dare facile accesso presso la persona del Sovrano, non per questo vien meno, o si attenua, l'obbligo che incombe anche a noi circa la presente materia. L'impegno di introdurre riforme da troppo lungo tempo desiderate nelle varie provincie dell'Impero, fu assunto dalla Sublime Porta rimpetto a tutte le Potenze che apposero la loro firma al trattato di Berlino. Che se l'Inghilterra, la quale in certo modo si fece mallevadrice degli intendimenti sinceri della Turchia, sente ora la responsabilità

che l'atteggiamento da essa preso in occasione dei negoziati di Berlino fa pesare su di lei e ne trae argomento per insistere con maggiore energia, le altre Potenze, e l'Ital!ia in !specie, debbono mostrare col loro contegno, che la causa patrocinata dall'Inghilterra è causa comune, rispetto alla quale esse sono tutte solidali.

Già le istruzioni generali della S. V. Illustrissima le danno facoltà di associarsi agli uffici di cui l'Inghilterra, ha preso la iniziativa. Le ne confermo nondimeno la esplicita autorizzazione, premendoci anche dimostrare al Gabinetto di Londra il desiderio nostro di cooperare con esso per la attuazione del pensiero in cui tutte le potenze apparvero sempre concordi.

(l) Cfr. n. 392.

431

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 2440. Berlino, 2 dicembre 1879 (per. l' 8).

De Francfort à Berlin, j'ai fait route avec le Chancelier russe. Après avoir passé quatre jours ici, il vient de repartir pour St. Pétersbourg. Me prévalaint de la bienveillance qu'll m'a conservée depuis ma mission en Russie, j'al eu plusieurs entretiens avec Son Altesse.

Il s'est esprimé avec beaucoup de réserve sur les rapports actuels entre l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie d'une part et la Russie d'autre part. Il s'appliquait meme à combattre les jugements exagérés portés par la presse sur la tension des rapports entre ces Pays. Il ne s'expliquait pas tout le bruit qui s'était fait à propos d'une pubHcation contenue dans le journal le Soleil. Ce reporter avait inexactement reproduit les paroles de Son Altesse. On avait voulu, entre autres, lui faire un grlef d'avo!ir dit qu'il fallait à l'Europe une France sage et forte. C'est cependant dans des termes analogues que le Prince de Bismarck s'était prononcé, une première fois, en présence du Vicomte de Gontaut-Biron, et récemment encore dans sa visite à Vienne à M. Teisserrenc de Bort.

Le Prince Gortchacow, en parlant du Chancelier Allemand, montrait également un grand empire sur lui méme. Il ne prendrait pas la route de Varzin, mais il regrettait vivement de ne pas rencontrer ici le Prince Bismarck. Une conversation entre eux aurait beaucoup contribué à dissiper maintes préventions, si tant est qu'elles existent bien malgré lui. Au reste, si les deux Chanceliers ne se sont pas vus, ils se sont adressés mutuellement des messages arnicaux. Toutefois mon interlocuteur constatait que, en plus d'une occasion, la Prusse avait ressenti les salutaires effets d'une bonne entente avec la Russie. En 1866, l'Empereur Alexandre, par sa neutralité bienveillante, avait contribué au succès de la campagne contre l'Autriche. En 1870, il n'avait pas hésité à mettre à la disposition de l'Allemagne 300.000 hommes dans le cas où il serait nécessaire de contenir les velléités d'intervention du Cabinet de Vienne. L'ingratitude se paye tòt ou tard: l'Autriche en a fourni l'exemple en 1859, comme en 1866. Au reste, pour ce qui concerne plus spécialement l'Allemagne et la Russie, l'amitié personnelle des deux Empereurs n'a pas été atteinte par les accords de Vienne, dont le Prince Gortchacow ne connaissait pas encore le texte, mais dont l'importance avait été sans aucun doute exagérée. Il en a eu une preuve de plus dans ses conversations avec l'Empereur Guillaume, et méme avec le Prince Impérial. Le Prince Gortchacow ignorait peut-étre, ou feignait d'ignorer, que l'héritier de la Couronne s'était montré très enclin à la nouvelle politique inaugurée à Vienne.

Les Gazettes parlent de la prochaine retraite du Chancelier russe. Mais rien n'était encore décidé à cet égard. Il se soumettrait aux résolutions souveraines, sans regret et avec la conscience d'avoir toujours rempli son devoir, non sans avoir rendu de véritables services à son Pays. Il était fier entre autres des années 1863-1864 Caffaires polonaises), et 1871 Crévision des clauses relatives à la Mer Noire). Il n'acceptait pas l'entière responsabilité de la dernière guerre. Si le Mémorandum de Berlin n'avait pas été refusé par l'Angleterre, si ses conseils eussent été suivis, la situation serait toute autre. Le Prince semblait déstrer de rester au pouvoir jusqu'au 2 Mars 1880, qui est le 25.ème anniversaire de l'avènement au tròne de l'Empereur Alexandre.

Son Altesse me demandait dans quels termes je rendrais compte de son passage et de son attitude à Berlin. J'ai répondu que je ne pourrais m'empécher de signaler qu'il ne s'était pas rencontré cette fois encore avec le Chancelier d'Allemagne. Mais que je rendrais compte en méme temps de la modération de son langage et du calme de son esprit. Quant à la situation elle-méme, je ne pourrais m'empécher d'en relever la gravité, sinon pour le présent du moins pour l'avenir, et qu'on ne parviendrait à doubler le cap des tempètes qu'au prix d'une extrème prudence. Dans ces circonstances, on ne saurait trop se tenir sur ses gardes. Il faut avant tout compter sur nous mémes.

«C'est là aussi, repliquait-il, ce que je conseille à mon Souverain; mais, à vos appréciations, veuillez ajouter que ma présence dans cette capitale n'a nullement empiré la situation et l'a au contraire améliorée à certains égards. J'ai en méme temps l'espoir que la Russie et l'Italie continueront leurs rapports amicaux. Ils sont traditionnels entres les Maisons de Savoie et des Romanow, et nous y attachons le plus grand prix >>.

J'ai assuré le Prince que nous partagions les mémes sentiments.

M. d'Oubril accompagne le Prince Gortchacow à St. Pétersbourg. où il est mandé, ainsi que la plupart de ses collègues, par l'Empereur. Il s'agit, non seulement d'entendre leur avis sur l'état actuel des choses, de leur donner les instructions nécessaires sur le « modus vivendi >> le mieux approprié aux circostances, mais très probablement d'un mouvement diplomatique. Il n'est nullement prouvé que M. d'Oubril ne soit pas déplacé. Il a cessé d'étre persona grata au Prince de Bismarck, et il manifeste lui-méme un certain dégòut pour un poste aussi épineux et qui l'est rendu. davantage encore, par le smissions extraordinaires que tel ou tel autre personnage russe vient de temps à autre remplir à Berlin. Si je suis bien informé, il n'est pas question d'un changement pour

M. d'Uxkull.

432

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 2442. Berlino, 2 dicembre 1879 (per. il 6).

Le cabinet de Berlin a également reçu la communication à laquelle se réfère la dépeche que V. E. m'a fait l'honneur de m'adresser sous le n. 929 du 21 novembre échu (1). Sans s'ètre prononcé encore définitivement, il est disposé à accepter en principe la proposition russe, sous la condition que la conférence des représentants à Constantinople ne soit appelée à ratifier que les décisions des commissions de délimitations indiquées dans la note de la Russie. Leur compétence doit etre strictement limitée. Il surgit en outre la question, comment ils seront à mème de donner une sanction définitive pour ce qui concerne la frontière de la Bulgarie, puisque le tracé vers Silistrie reste en suspens, tant que les puissances ne se seront pas prononcées à la majorité des voix. La Russie semble soulever des objections sur le jugement de la commission technique; mais M. de Radowitz attendait à ce sujet des indications ultérieures.

433

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI

D. 605. Roma, 3 dicembre 1879.

La lettura del rapporto 27 novembre, n. 558, (2) in cui è riferita la conversazione da Lei avuta col Signor Waddington circa le cose egiziane, ha lasciato in me, non potrei nasconderlo, una impresisone di penosa meraviglia.

Il Ministro francese degli Affari Esteri non aveva manifestamente esatte notizie quando Le parlava della domanda che l'Austria-Ungheria avrebbe presentato per la nomina di un suo controllore, e che la Francia avrebbe respinto. Come consta dai documenti che Le furono comunicati, né trattasi di domanda presentata dal Gabinetto di Vienna per conto proprio, né consta finora che sia stata respinta. Il Gabinetto di Vienna, collocandosi da un punto di vista conforme sostanzialmente al nostro, ritiene indispensabile che anche le altre Grandi Potenze aventi interessi in Egitto, la Germania, l'Italia e l'Austria-Ungheria, abbiano parte nel controllo delle finanze egiziane, e tale scopo stima di poter raggiungere o collo attribuire funzioni di controllo alla Commissione internazionale di liquidazione, o collocando, accanto al Controllore francese e al Controllore inglese, un controllore scelto per turno dalle altre tre potenze.

26 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. XII

Il Signor Waddington mostra, del pari, di conoscere assai imperfettamente lo stato reale delle cose quando egli giudica poco rilevanti, in confronto degli interessi francesi, gli interessi italiani in Egitto. Gli interessi italiani nel Vicereame, se non figurano per grosse partite, secondoché avviene degli interessi francesi ed inglesi, sono però cosi numerosi che la loro somma deve necessariamente essere presa in considerazione da chi voglia seriamente provvedere ad un durevole assetto della amministrazione vicereale.

Non è animo nostro di impegnarci colla Francia in una discussione da cui purtroppo non possiamo aspettarci un pratico effetto. Noi preferiamo, invece, di attendere i risultati del negoziato che il Gabinetto di Vienna ha intrapreso, intorno a questo stesso soggetto, coi Gabinetti di Parigi e di Londra. Però noi abbiamo così profondo il convincimento dell'errore che la Francia e l'Inghiltlerra commettono col perseverare in un metodo da cui già si ebbero frutti ben tristi, che, a liberarci da ogni responsabilità di ciò che sarà per accadere, noi non tralasceremo mai di ripetere cosa già più volte dichiarata, che, cioè, nulla di stabile né di duraturo si farà in Egitto fino a che non sarà lasciata una parte giusta e proporzionata a tutte le influenze legittime che ivi si fondano sopra interessi reali e positivi. Non è questione di tepidezza o di mal volere da parte nostra. Sibbene, nel caso in cui l'atteggiamento della Francia e dell'Inghilterra fosse per obbligarci a riassumere in Egitto un atteggiamento di riserbo, per la forza stessa delle cose riuscirà sempre sterile l'opera che emani da due sole Potenze e che apparisca, dato pure che nol sia, intenta a tutelarne le ragioni esclusive.

Questa è l'opinione nostra, la quale, come tale, e senza che accorrano più esplicite proteste, Ella vorrà manifestare, in ogni opportuna occasione, al Ministro francese degli Affari Esteri.

(l) -Cfr. n. 375, nota l. (2) -Cfr. n. 414.
434

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

T. 761. Roma, 4 dicembre 1879, ore 17,30.

Je n'ai pas changé d'opinion, depuis nos conversations de Rome, sur le fond de l'affaire roumaine; mais je ne saurais pas non plus ne pas tenir compte des cireonstances majÉmres qui s'imposent aujourd'hui à nos résolutions. La situation parlementaire est, à cet égard, telle que je vous l'ai indiquée. Inutile d'espérerr qu'on se contente d'une réponse évasive. Le danger d'une médiation autrichienne est d'ailleurs tout-à fait réel. C'est probablement le Cabinet de Vienne qui va etre, auprès des Puissances l'organe des assurances en présence desquelles celles-ci reconnaitront la Principauté. En ce cas, ou bien nous devrons etre les seuls à persister dans notre refus, ou bien nous devrons mettre l'Autriche-Hongrie en mesure d'annoncer à Bukarest que c'est grace à son entremise que la reconnaissance de l'Italie, aussi bien que celle des autres Puissances a été obtenue.

L'effet d'une pareille éventualité serait des plus facheux, soit auprès de l'opinion publique chez nous soit au point de vue de notre situation future en Roumanie, où notre influence serait à jamais perdue.

Tout ceci est grave, et je prie V. E. de vouloir bien y réfléchir. Naturellement, nous ne nous proposons pas de reconnaitre purement et simplement la Roumanie. Notre intention est de provoquer d'abord des déclarations rassurantes conformément à ce que la France, l'Angleterre et l'A1lemagne elle-mème paraissent vouloir f,aire. Mais nous tenons à garder notre liberté de décision, et à ne pas nous engager pour une méthode qui, tout en aboutissant, en fait, au mème résultat servirait, en attendant, à des intérèts qui sont bien loin d'ètre les nòtres.

435

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 560. Parigi, 4 dicembre 1879 (per. l' 8).

L'impressione che conservo del mio colloquio di jeri col Signor Waddington conferma la mia opinione che S. E. è molto indecisa sul corso da seguire rispetto al riconoscimento della Rumania; né credo che il mio linguaggio, dettato dal pregiato dispaccio dell'E. V. (n. 600 dei 24 novembre) (1), abbia contribuito a scemare il suo imbarazzo. Dalle risposte esitanti del Ministro m'è permesso concludere che mentr'egli si rendeva esatto conto delle intenzioni concilianti del

R. Governo, allo stesso tempo non voleva pronunciarsi né per né contro quella libertà di movimenti che V. E. preferisce serbare.

In effetti il Signor Waddington osservò, ma di volo, come avrebbe amato meglio che le potenze s'intendano per riconoscere con simultaneo accordo, e dichiarò pertanto convenire coll'E. V. che «sia tempo di finirla».

La riserva dell'Inghilterra e della Germania è, lo credo, la principale preoccupazione del Ministro Francese, poco partigiano, secondo l'espressione da lui usata di « faire une course au clocher ».

S. E. mi parlò incidentemente però e come di un progetto, se non abbandonato, almeno in sospeso, della dichiarazione che aveva immaginata per dare la più larga possibile applicazione alla legge che consacra nel Principato il principio della uguaglianza religiosa; fu del mio parere quando gli esposi giusta la mia umile opinione, la difficoltà di ottenere da un Governo indipendente una simile dichiarazione, e di farsi controllore di tutti gli intrighi, e dei chantages che ne sarebbero l'inevitabile conseguenza.

All'Agenzia Rumena mi fu in modo positivo e confidenzialmente assicurato che i Gabinetti di Berlino e di Bucarest son d'accordo che il Principe di Rumania non darà la sua sanzione sovrana alla legge pel riscatto deUe strade ferrate che quando avrà in mani l'atto di riconoscimento per parte della Germania.

(l) Cfr. n. 404.

436

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

T. 765. Roma, 5 dicembre 1879, ore 14,35.

L'ambassadeur d'Angleterre étant venu ce matin me demander, au nom de son Gouvernement, des éclaircissements au sujet de l'affaire d'Assab, je lui ai répété mes déclarations antérieures, que V. E. connait par ma dépèche du 24 novembre (1). J'ai ajouté que pour écarter toute apparence d'expédition militaire nous avions remplacé le <<Varese» par un simple aviso, «l'Esploratore». Sir A. Paget m'a paru satisfait de ces explications.

437

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A LONDRA, MENABREA, A PIETROBURGO, NIGRA, E A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, E ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA

T. 766. Roma, 5 dicembre 1879, ore 17,45.

L'agent de Roumanie avec lequel j'ai eu ces derniers jours des pourparlers officieux, m'a remis aujourd'hui, en forme officielle, une note verbale dont je vous transmets ici le texte:

« L'artide 7 de la constitution roumaine, sanctionnant le principe de l'art. 44 du traité de Berlin, a ouvert aux israélites l'accès au droit de cité et abrogé toutes les lois existantes contraires à ce principe.

L'observation du nouveau principe continuera sincère et loyale. Les pouvoirs organiques s'appliqueront à en assurer le respect et à en poursuivre l'application pour arriver. camme conséquence, à une assimilation de plus en plus complète des israélites. ainsi qu'à la suppression du régime restrictif qu'on vient d'établir à l'égard des étrangers pour la propriété rurale».

En attendant, tous les israélites résidant dans le pays auront, au point de vue du droit civil privé, une position juridique assurée, sans avoir à craindre d'ètre sujets à des mesures administratives arbitraires, ou à des lois exceptionnelles pour cause de confession ou de religion.

Il est bien entendu que tous les étrangers appartenant à une nationalité déterminée auront pleine égalité de traitement, sans aucune distinction à raison de leur religion particulière.

Après ces déclarations qui témoignent des bonnes dispositions du Gouvernement princier et qui nous paraissent donner pleine satisfaction aux desiderata dont l'Allemagne, la France et l'Angleterre faisaient désormais dépendre, selon

nos renseignements, leur acte de reconnaissance, nous avons cru qu'il n'y avait plus, de notre part, lieu à hésiter en présence surtout de notre situation parlementaire. Des lettres de créance vont dane étre expédiées au comte Tornielli, afin que celui-ci se transférant de Belgrade à Bukarest, puisse inaugurer, sous la nouvelle forme prévue par le traité de Berlin. les rapports diplomatiques entre l'Itaiie et la Roumanie (1).

(Solo per Bucarest). -Je m'empresse de vous informer de ce qui précède pour votre gouverne et pour que vous puissiez confirmer la communication que

M. Esarca s'est chargé de faire parvenir à cet égard à son Gouvernement. Veuillez en méme temps demander pour le choix du comte Tornielli l'agrément d'usage (2).

(Solo per Parigi, Londra, Berlino). -Attachant un prix tout particulier à nous maintenir jusqu'au bout en communication avec les autres trois Puissances qui ont partagé notre manière de voir dans cette question, je vous prie de vouloir bien porter immédiatement ce qui précède à la connaissance du Gouvernement auprès duquel vous etes accrédité. Veuillez insister su cette double circonstance, à savoir que nous étions désormais tous d'accord à admettre soit l'impossibilité d'obtenir de la Roumanie un nouveau travail de révision constitutionnelle, soit la nécessité de se contenter d'une déclaration dont le sens ne saurait d'ailleurs essentiellement différer de celle que nous avons obtenue (3).

(l) Cfr. n. 403.

438

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1564. Berlino, 5 dicembre 1879, ore 18,30 (per. ore 23,35).

Ne pourrait-on pas tourner les difficultés en adoptant mode suivant? Médiation autrichienne sera très probablement retardée par le fait signalé dans mon rapport n. 2441 du 2 décembre (4). Nous pourrions pour ce qui nous concerne devancer cette médiation en chargeant notre consul général de provoquer des déclarations rassurantes adressées à l'Italie. Quand l'Autriche feralt sa démarche, nous lui répondrions que sans attendre ses bons offices, nous nous etions entendus directement avec la Roumanie et que nous nous sommes déjà engagés vis-à-vis d'elle à la reconnaitre en méme temps que l'Allemagne, l'Angleterre et la France, du moment où la Principauté auraiL fourni les déclarations qu'elle nous avait déjà transmises; nous éviterions par là toute apparence de patronnage autrichien. Il me semble qu'il ne faut accepter que sous bénéfice l'inventaire ce que Haymerle nous annonce, touchant une demande de bons offices. Il est sans doute instruit de notre empressement à devancer les autres Cabinets dans la question de la reconnaissance. L'Autriche a un intérét à rendre Allemagne tou

(lJ Con t. 764 pari data Tornielli venne informato della decisione di riconoscere la Romania

e del prossimo invio delle credenziali.

(-2) Per la risposta cfr. n. 443. (-3) Per le risposte cfr. nn. 410, -145 c 459.

jours plus indifférente à notre égard, en nous poussant à un acte isolé qui serait ici fort mal vu. Il ne nous convient pas de tomber dans le piège; nous devons au contraire nous tenir d'accord quand mème avec l'Allemagne en mème temps qu'avec l'Angleterre et la France: notre influence en Roumanie ne sera pas perdue, pour autant la Principauté ne se jette dans les bras ni de la Russie ni de l'Autriche, ni de l'Allemagne, l'allié du Cabinet autrichien par la force des choses. Son Gouvernement devra chercher un contrepoids chez les Puissances camme nous, plus intéressés à son indépendance. Quant aux interpellations à la Chambre, le Ministère seui est juge compétent de la mesure dans laquelle il convient de répondre, et à moins de laisser passer le Gouyernement entre les mains du Parlement, celui-ci devrait se contenter de la réponse qui lui serait faite. C'est déjà une preuve de déférence que de ne pas se refuser, camme on aurait le droit de le faire, aux demandes sur des négociations en cours, et quant à l'opinion publique, lorsqu'elle s'égare, mieux vaut la remettre sur le droit chemin que céder à ses fluctuations. La politique étrangère de l'Italie, camme de tout autre Etat, serait sacrifiée du moment où on la subordonnerait à des influences parlementaires. Le confiance que V. E. me témoigne m'engage à lui parler, en laissant libre cours à ma pensée.

(4) -Non pubblicato.
439

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO AD ATENE, CURTOPASSI

D. 4. Roma, 5 dicembre 1879.

Ho letto con ispeciale interesse H rapporto n. 14 in data del 19 scorso novembre (1), col quale Ella mi .riferiva il tenore di un colloquio, che ebbe testè con codesto Ministro degli Affari Esteri.

Dal linguaggio di quest'ultimo la S. V. Illustrissima ha creduto di poter argomentare che il pensiero riposto del Signor Delyannis sarebbe di rivolgersi alle Potenze ed invocarne la mediazione, non sì tosto che i Plenipotenziarii rinnovassero il loro diniego a indicare una linea di frontiera da concedersi alla Grecia.

Intorno a questo punto reputo di porgerle qui alcune indicazioni che serviranno a dichiarare più distintamente il concetto, che informar deve il nostro contegno per rispetto alla attuale fase della vertenza turco-greca.

Al pari di tutte le altre Potenze, l'Italia bramerebbe certamente che i negoziati diretti, tuttavia in corso, fra la Grecia e la Turchia, non fossero interrotti. Ma questo nostro voto non deve farci dimenticare che noi insieme con la Francia ci siamo proposti di sostenere l'attuazione del Programma che emerge dal 13° protocollo del Congresso di Berlino, che per ora non ci consta punto essere stato abbandonato dalla Francia.

Per la qual cosa importa grandemente che il nostro linguaggio verso il Governo ellenico sia molto cauto, sempre che accadrà di discorrere intorno siffatta delicata questione.

Fummo noi i primi a riconoscere le gravi difficoltà, che si frappongono alla scrupolosa attuazione del programma tracciato dal Protocollo 13°, ed in tale previsione, come Ella non l'ignora, noi proponemmo persino, in via confidenziale, alla Francia l'adozione di taluni espedienti che, secondo noi, avrebbero potuto agevolare nell'interesse di tutti una equa e soddisfacente soluzione.

Che se i nostri suggerimenti non ebbero finora pratico effetto per vari motivi, che qui non vale rammentare, che se inoltre l'Europa non sembra in oggi molto sollecita di favorire il compimento delle aspirazioni elleniche, ciò non è, agli occhi nostri, ragione sufficiente, la quale ci possa far riputare come probabile o come imminente una modificazione del programma da noi adottato fin qui per rispetto alla vertenza turco-ellenica.

Noi non ci dissimuliamo per altro che lo svolgersi degli eventi potrebbe forse più tardi additare l'opportunità di alcuna modificazione del primitivo programma. Sorgerà allora soltanto per il Governo del Re il compito di vedere quale contegno sia da osservare di fronte alle mutate condizioni.

Fino a tanto dunque che ciò non si avveri, a noi importa sovra ogni cosa di attestare continuamente tutte le nostre simpatie alla Grecia; e nostra special cura dovrà esser pure di non far nascere in codesto Governo infondati sospetti.

(l) Non pubblicato.

440

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1568. Berlino, 6 dicembre 1879, ore 4,15 (per. ore 6,30).

Je viens de recevoir télégramme de V. E. (1). Je ferai aujourd'hui samedi communication qui m'est prescrite. Je prévois que si nous allons, en cette circonstance avant isolément, nous réveillerons ici une irritation, que dans d'autres circonstances nous pourrions avoir à regretter. Je pense en tout cas, puisque le Gouvernement du Roi attache un prix tout particulier à se maintenir jusqu'au bout en communication avec les autres Puissances, qu'il est indiqué d'attendre d'abord de recevoir réponse de Berlin, Pads et Londres. Notre communication devrait en effet etre envisagée comme une invitation, à l'Allemagne nommément, de se joindre à nous. Veuillez bien me répondre immédiatement (2), car pour autant que je connais la situation, cette démarche me donnerait des préoccupations sérieuses. Bismarck n'oubliera pas, s'il se croit contrecarré ou joué; et pour mon compte je ne puis à moins de réfléchir à certaine dépéche de Robilant.

(l) -Cfr. n. 437. (2) -Per la risposta cfr. n. 442.
441

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO A BELGRADO, TORNIELLI

T. 768. Roma, 6 dicembre 1879, ore 13,20.

Notre décision au sujet de la Roumanie est prise et nous ne la faisons point dépendre des réponses qui nous arriveront des autres Cabinets. Désirant, cependant, éviter l'apparence d'une résolution précipitée, je vous serais bien reconnaissant de vouloir différer de quelques jours votre départ pour Bukarest. Je vous télégraphie ceci d'accord avec mon collègue Depretis.

442

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

T. 769. Roma, 6 dicembre 1879, ore 13,25.

J'ai reçu vos deux télégrammes (l) et je vous en remercie. Je me bome, pour le moment, au plus pressé, me réservant de mieux développer plus tard ma pensée. Notre reconnaissance va naturellement s'effectuer au moyen de la remise, par le comte Tornielli, de ses nouvelles lettres de créance. Ceci comporte déjà le retard d'environ une semaine. Je vais méme télégraphier (2) à Tornielli, qui est encore à Belgrade, de ne pas trop se presser. Vous pouvez donc annoncer notre reconnaissance comme un événement prochain, comme une conséquence nécessaire des déclarations que le représentant roumain nous a faites, et qui coincidant avec celles que les autres Cabinets paraissaient désormais considérer comme suffìsantes, ne pouvaient évidemment pas étre repoussées par nous. Vous pourriez ajouter que nous espérons de voir l'Allemagne se joindre à nous pour procéder à la reconnaissance. Mais ce que nous devons absolument éviter, c'est l'apparence méme de vouloir faire dépendre notre résolution de la réponse qui nous sera faite. Veuillez seulement refléchir à l'impasse où nous nous trouverions si la réponse de l'Allemagne était négative. Ne pouvant plus reculer vis-à-vis de la Roumanie, nous serions obligés de passer outre malgré l'opposition de l'Allemagne, ce qui serait bien plus grave car maintenant M. de Bismarck peut, à. cause de ses desseins particuliers, étre plus ou moins désappointé, mais il doit convenir que nous avons exactement suivi la voie que les dernières communications du Cabinet de Berlin nous traçaient.

(l) -Cfr. nn. 438 e 440. (2) -Cfr. n. 441.
443

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1575. Bucarest, 6 dicembre 1879, ore 18,.10 (per. ore 22,10).

Choix du comte Tornielli (l) est parfaitement agréé par le Prince de Roumanie et son Gouvernement, qui sont très reconnaissants et se félicitent de voir l'Italie avec laquelle ils veulent entretenir les relations les plus intimes, etre la première des quatre Puissances à reconnaitre la Roumanie. Je prie

V. E. de m'envoyer lettres de rappel pour le Prince.

444

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1572. Berlino, 6 dicembre 1879, ore 18,35 (per. ore 20,40).

J'ai reçu votre dépeche (2) en ce moment, à une heure où il n'est pas possible de me rendre au Ministère des Affaires Etrangères. L'agent roumain a fait ici la meme démarche qu'à Rome, et pour le moment il n'aura pas de réponse officielle. Les impressions que j'ai recueillies aujourd'hui confirment entièrement ma conviction qu'un acte isolé de notre part provoquerait chez Bismarck une irritation des plus nuisibles à nos rapports avec l'Allemagne, et meme aux vèritables intérets de la Roumanie. Je vois bien que nous nous trouvons dans une impasse, mais toute issue n'est pas fermée. Il me parait que nous pouvons dire au Gouvernement roumain qu'à notre avis sa déclaration est suffisante et que nous tàcherons de faire partager cette manière de voir aux autres Cabinets, afin qu'on procède à la reconnaissance d'un commun accord. C'est dans ce meme sens que V. E. devrait m'autoriser à parler ici. Selon moi toute autre considération doit absolument céder à la nécessité pour nous de ne pas fournir ici des raisons ou des prétextes d'accentuer à notre égard une indifférence qui, selon moi, pourrait trés facilement se changer en hostilité et amener les conséquences mentionnées dans les dépeches confidentielles de Robilant (3). C'est au fond une situation que l'Autriche saurait exploiter pour ses propres convenance:;. Nous allons à l'encontre d'un danger réel pour l'Italie et toute considération de ménagement pour la Roumanie doit entièrement disparaitre. Il faut coùte que coùte changer de voie et télégraphier à Tornielli de suspendre remise des lettres de créance et de rester jusqu'à nouvel ordre à Belgrade. C'est mon devoir de m'exprimer sans détours. Je prie V. E. de me fare connaitre sa réponse par télégraphe (4), demain, dimanche, avant m idi.

(-2) Cfr. n. 442. (-4) Per la risposta cfr. n. 447.
(l) -Cfr. n. 437. (3) -Cfr. nn. 152 e 416.
445

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1573. Parigi, 6 dicembre 1879, ore 18,45 (per. ore 20,45).

Je viens de porter à la connaissance de M. Waddington le contenu du télégramme de V. E. du 5 (1). Il m'a dit en riant que nous avons été un peu vite en besogne et il s'obstine à espérer encore que la résolution de V. E. n'est pas absolument définitive et demande qu'indépendamment de cette résolution V. E. veuille bien lui communiquer le texte de la note verbale roumaine afin de la comparer avec celle qu'il a reçu lui-méme et qui à son avis n'est guère satisfaisante. Comme il prévoit tiraillements de la part de l'Allemagne et de l'Angleterre, il voudrait pouvoir dire à ces Puissances: voici le minimuro dont s'est contentée l'Italie, car il penche pour reconnaitre aussi.

Je dois prévenir V. E. que méme avec son assentiment, je n'oserais, communiquer à Waddington le texte de la note susdite, d'après le télégramme chiffré qui est arrivé en retard avec plusieurs erreurs dues au télégraphe.

446

IL MINISTRO DELL'INTERNO, DEPRETIS, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

N. R. 7561. Roma, 6 dicembre 1879 (per. il 7).

Questo Ministero venne informato che sul cadere dello scorso Novembre circolavano a Venezia ed a Milano delle voci secondo le quali l'Austria stava mettendo sul piede di guerra tutta la sua flotta e fortificando con attività straordinaria il Trentino.

Richieste informazioni sulla esattezza di quelle voci, il Prefetto di Verona ha ora riferito che né a lui, né al Generale Pianell constava di quella straordinaria attività messa dagli Austriaci ad armare, e che anzi le indagini fatte in proposito esclusero che vi siano straordinari lavori ed armamenti navali e che anzi nel Trentino, attesa la stagione delle nevi si sono pel momento rallentate le opere nelle fortificazioni.

Soggiunge però lo stesso Prefetto che, sebbene apparisca infondata ogni soverchia e subita apprensione, è sempre sussistente il fatto che l'Austria si è fortificata assai nel Tirolo e continua a fortificarsi, e non v'ha dubbio che pone altrettanta cura nel tenere allestiti gli armamenti navali e nel migliorarli e che, senza assumere un'apparenza provocante verso l'Italia è però pronta fin d'ora ad una eventuale azione immediata.

Le autorità austriache lungo il confine si mostrano sempre preoccupate dei pretesi possibili attentati per parte di volontari italiani, quantunque, ad

avviso del Prefetto, tali timori debbano ritenersi in gran parte artificiosi e riferirsi alla ripugnanza che all'antico funzionario austriaco inspira l'Italia. Credo opportuno rendere di quanto sopra informato cotesto Ministero e

quello della Guerra per intelligenza.

(l) Cfr. n. 437.

447

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

T. 779. Roma, 7 dicembre 1879, ore 10,15.

Je ne saurais assez vous dire la pénible impression que votre télégramme d'hier soir (l) nous fait éprouver. Il s'agit d'une question à laquelle, en ce qui concerne les oopports entre l'Italie et la Roumanie, l'Allemagne est entiìèrement étrangère. Il s'agit d'une résolution que l'Autriche a pu prendre, depuis une année, sans s'etre attiré de Berlin une remarque quelconque. Malgré cela, nous avons eu à coeur de nous maintenir jusqu'au bout en communication avec l'Allemagne. Nous avons exactement suivi Ia voie que celle-ci paraissait nous indiquer. Nous avons, ainsi, abouti, par des pourparlers officieux, à une déclaration roumaine dont il est impossible de contester l'e!llcacité, et que M. de Keudell lui-mtìme, avec lequel j'ai eu hier une longue et cordiale conversation, considérait comme étant au dessus de ce qu'on pouvait espérer dans la situation actuelle des choses. Tout cela n'aurait donc aucune valeur. Tout devooit ceder devant une volonté qui ne se soucie mtìme pas de se justifier. J'en suis vivement attristé. Voulant toutefois déférer à vos conseils, que le patriotisme inspire, et ménager, autant que possible les susceptibilités du prince de Bismarck, je vous autorise à faire votre communication dans les termes suivants. V. E. pourra annoncer que nos pou:rparlers officieux avec l'agent de Roumanie ont abouti, de la pa.rt de ce dernier, à une déclaration que nous nous empressons de communiquer au Cabinet de Berlin. Ayant, de notre còté, trouvé que cette déclaration est entièrement satisfaisante, nous avons fait connaitre à Bukarest notre opinion ainsi que notre décision de faire prochainement présenter par le comte Tornielli ses lettres de créance. On ne pourrait évidemment prétendre que la Roumanie nous délivrait une déclaration écrite qui l'engage d'une manière formeUe, si celle-ci devait uniquement former l'objet d'un examen ultérieur.

Nous nous tlattant cependant de l'espoir que les autres trois Puissances, l'Allemagne nommément, partageront à l'égard de la déclaration roumaine, notre mamere ae vo1r, nous consentons à différer cette formalité afin de leur laisser le temps de prendre une résolution identique (2).

V. E. qui connait notre situation à l'intérieur et au dehors, aura sans doute, soin de faire bien comp:rendre, en vue surtout de la communication déjà faite à Bukarest, que notre résolution est définitive et qu'elle ne saurait dépendre des autres Cabinets (3).

(l) -Cfr. n. 444. (2) -Con t. 777 e 778 pari data le ambasciate a Londra e Parigi vennero avvertite della decisione di differire la presentazione delle credenziali. (3) -Cfr. n. 450.
448

AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1578. Costantinopoli, 7 dicembre 1879, ore 11,50 (per. ore 13,25).

Prince de Monténégro a fait signifier à la Porte que !es albanais ayant attaqué corps monténégrin, ont été repoussés et que si Gussinje n'est pas livré pour le 12 courant, les troupes du Monténégro s'en empareront par la force. Sublime Porte a donné les plus amples assurances que !es engagements seraient exécutés.

449

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

T. 782. Roma, 7 dicembre 1879, ore 17,30.

D'aprés une dépéchc Havas qui nous arrive à l'instant, le ministre des Clffaires étrangéres de Roumanie aurait annoncé à la Chambre que l'Italic a reconnu la Principauté. Si le résumé du télégraphe est exact, le langage de

M. Boeresco n'aurait pas été entièrement correct. Vous savez que nous avons pris la résolution de reconnaitre la Roumanie et que nous en avons fait part soit au Gouvernement princier soit aux autres Cabinets. Mais l'acte forme! de reconnaissance ne sera accompli que moyennant la remise, par le comte Tornielli, de ses lettres de créance. Vous connaissez également les instructions que pour faire chose agréable aux autres Cabinets nous avons données à ce dcrnier. J'ajouterai de plus que le comtc Tornielli, étant parti ce matin de Be!grade, où un plus long sejour l'aurait exposé au danger de ne plus pouvoir en sortir, je lui ai télégraphié de se rendre à Budapest et d'y attendre nos instructions ultérieures.

450

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1581. Berlino, 7 dicembre 1879, ore 17,58 (per. ore 18,50).

Je viens de donner lecture à Radowitz d'un télégramme que j'ai rédigé conformément à vos dernières instructions (1). Je l'ai terminé par ces mots:

<< Attachant un prix tout particulier à r;Jus maintenir jusqu'au bout en communication avec les autres Cabinets, et nommément avec l'Allemagne, je vous invite à informer immédiatement Cabinet de Berlin de ce qui précède, et d'ajouter que nous différons présentation des lettres de créance de notre ministre dans l'espoir que dans l'intervalle Gouvernement prussien aura de son còté jugé le moment venu d'adopter une résolution identique ».

Radowitz ne pouvait se prononcer sur la déclaration roumaine, car, disait-il. ce n'était qu'aujourd'hui par moi, qu'il en avait connu le texte dont il m'a prié de lui donner copie. Il transmettra ma communication à Bismarck. Le chancelier impérial devait au surplus savoir que la reconnaissance était virtuellement faite, puisque le ministre des affaires étrangères l'avait annoncé aux Chambres roumaines en attendant, Radowitz regrettait vivement que l'Italie, malgré l'engagement pris entre l3s différents Cabinets de marcher d'accord, eut adopté décision, sans entente préalable. Il le regrettait d'autant plus qu'il ne s'agissait plus que d'un court intervalle de temps pour toucher ensemble au but. Je n'ai pas manqué de faire remarquer que l'Italie s'était réservée sa liberté d'action et d'ajouter que sa résolution en faveur de la Roumanie, n'était pas de nature à altérer nos bons rapports. Radowitz a exprimé la meme conviction. Tel est le résultat de mon entretien avec Radowitz. Reste à savoir quel sera l'accueil que Bismarck fera à cette communication. Je vous écris par la poste.

(l) Cfr. n. ·1·17.

451

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1582. Berlino, 7 dicembre 1879, ore 22 (per. ore 23,20).

J'ai reçu à l'instant votre télégramme (1). D'après ce que j'ai été chargé de dire aujourd'hui à Radowitz, il faudra absolument que la remise des lettres de créance soit retardée. V. E. est-elle sure que son télégramme rejoigne Tornielli en route? (2). Vous aurez surement prévu toutes les éventualités et envoyé vos instructions à Bukarest (3). Je me permets d'appeler votre attention sur un autre point. Il faudra en tout cas ne pas accomplir acte de reconnaissance sans le subordonner à la condiction que les italiens en Roumanie en attendant qu'on ait conclu traité de commerce entre les deux Pays jouiront du traitement de la nation la plus favorisée pour la propriété rurale, entre autres, comme l'Autriche en jouit déjà. J'ai des raisons de croire que si nous l'exigerons, ou nous l'accordera (4).

t. -786 dell'B. non pubblicato.
(l) -Cfr. n. 449. (2) -Per la risposta cfr. n. 457. (3) -Le istruzioni di ritardare la presentazione delle credenziali furono inviate a Bucarest con (4) -Per la risposta cfr. n. 455.
452

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

D. 761. Roma, 7 dicembre 1879.

Venne oggi da me l'Ambasciatore di Inghilterra, e per incarico del suo Governo mi tenne parola delle cose egiziane. Senza addentrarsi nei particolari della controversia che attualmente si sta dibattendo circa il miglior modo di procedere alla liquidazione e al futuro assetto delle finanze del Vicereame, Sir Augustus Paget insisteva sopratutto in questi concetti. Essersi puramente e semplicemente ristabilito in Egitto il controllo che, a termini dei decreti del Novembre 1876, già fu in vigore fino al giorno in cui si volle tentare l'esperimento di un Ministero Europeo; essere oramai indispensabile ed urgente che si provveda ad una giusta liquidazione, le proposte formulate a questo riguardo, di comune accordo tra la Francia e l'Inghilterra, porgere ogni desiderabile guarentigia, essere quindi a deplorare che l'Italia, associandosi alla resistenza dell'Austria-Ungheria, della Germania, contrasti all'attuazione del progetto e renda inevitabile la continuazione di uno stato di cose manifestamente nocivo a tutti gli interessi.

Ho risposto all'Ambasciatore d'Inghilterra facendogli schiettamente conoscere il nostro pensiero. Nostro convincimento è sempre stato che non si possa negare all'Italia quello stesso titolo di intervenire nelle cose egiziane che la Francia e l'Inghilterra rivendicano per sé. Gli interessi italiani, nel vicereame, seppure non si concretano, secondoché accade dell'Inghilterra e della Francia, in grosse partite, sono però tanto numerosi da costituire, nel loro insieme, una somma assai considerevole e degna di tenersi in conto. Indi l'obbligo per il R. Governo di esercitare vigile ed efficace tutela; indi il suo diritto di intervenire, a tale oggetto, in quei modi che siano più efficaci. Per noi è questione di responsabilità verso gli interessati, verso noi stessi, verso la rappresentanza nazionale, in seno alla quale furono frequenti, senza distinzione di parte, gli eccitamenti all'energia. Del resto, che veramente il buon diritto ci assista fu riconosciuto dallo stesso Governo britannico quando, nell'autunno del 1878, Lord Salisbury ammetteva il fondamento della nostra istanza di partecipare al Ministero europeo che si voleva creare in Egitto, e anche quando, in occasione di recenti incidenti, il Segretario di Stato per gli affari esteri confermava quelle sue buone disposizioni. Dovendosi ora procedere in Egitto ad un regolamento generale della situazione finanziaria, ed essendo desiderato il nostro intervento nell'opera della liquidazione, noi non possiamo trattenerci dal volere che la nostra partecipazione abbia luogo in giusta misura ed abbia quel pratico valore che solo può risultare da un controllo che si eserciti sopra la gestione finanziaria dopoché questa avrà avuto, mercé la liquidazione, uno stabile assetto.

In questi concetti ormai ci trovammo consenzienti coi Governi di AustriaUngheria e di Germania. E poiché da Vienna ci fu data notizia dello scambio di idee iniziato coi Gabinetti di Londra e di Parigi, era naturale che da parte nostra fosse manifestata una opinione sostanzialmente identica a quella che sembrava prevalere presso il Governo Imperiale e Reale. Certo, non è animo nostro, disse l'Ambasciatore Britannico di fare opposizione a progetti che si stimino utili agli interessi generali; ma noi non possiamo rinunciare a ragioni che noi crediamo spettarci, e neppure possiamo negare il nostro favore alle pratiche di altro Governo, mentre queste si ispirano alle stesse idee e mirano agli stessi intenti.

Queste furono le spiegazioni che io fornii a Sir Augustus Paget. Non avendo questi, per quanto ebbi a giudicarne, più precisa istruzione, il nostro colloquio si contenne nella sfera di queste reciproche dichiarazioni d'ordine generale. Mi parve nondimeno utile di riferire quanto precede alla E. V. affinché, accorrendone il caso, Ella possa tenere linguaggio consono al mio (1).

453

L'AMBASCIATORE A VIENNNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1174. Vienna, 7 dicembre 1879 (per. l'11).

II Pester Lloyd del 5 corrente pubblicava una pretesa corrispondenza da Roma, in cui dicevasi esser questione nei nostri circoli politici del richiamo dell'Ambasciatore Russo Barone di Uxktill che verrebbe surrogato dal Generale Ignatiew; ed accompagnava quella notizia da poco benevole considerazioni per l'Italia s'intende. La maggior parte dei giornali di Vienna riproduceva ieri quell'articolo che tosto divenne il tema di tutte le conversazioni nei circoli politici di questa capitale, e diede origine a commenti ed apprezzamenti per parte della stampa Viennese di cui l'E. V. troverà un saggio negli estratti di giornali che qui compiego. Stamani la Deutsche Zeitung ha un telegramma da Roma che smentisce la notiz,ia a sensazione del Pester Lloyd e lo stesso giornale contiene un inciso nelle sue notizie estere del giorno, che mi piace segnalare all'attenzione dell'E. V. poiché a mio avviso quel foglio a noi cosi ostile, ha molto probabilmente colto nel segno nell'apprezzare gli intendimenti di chi ebbe ad ispirare il Pester Lloyd nell'attuale circostanza. Il giornale chiama la notizia di cui è caso una tromba d'allarme, ed osservando che le relazioni fra l'Austria e l'Italia sono indubbiamente non soddisfacenti, accenna però al dubbio che quell'informazione data dall'ufficioso giornale di Pest sia «tendenziosa» ed abbia Io scopo di procurare voti in favore della Legge militare che sta attualmente in discussione presso i due Parlamenti. Ritengo che di tutto quel rumore nulla o ben poco ne resterà domani, ma ad ogni modo parmi sia meritevole di seria considerazione da parte nostra il fatto, che qualsiasi anche infondatissima voce che a taluno possa convenire porre in circolazione che anche indirettamente tocchi alle relazioni dell'Italia coll'Austria è immediatamente accolta dalla stampa austriaca, e gli serve di pretesto ad

eccitare i sempre malsopiti rancori che qui perdurano contro di noi. Piacemi in verità constatare qui che le nostre relazioni ufficiali coll'Austria-Ungheria subirono un notevole miglioramento dacché S. E. il Barone Haymerle ebbe ad assumere la direzione della politica estera dell'Impero; ma con tutto ciò il fatto ci prova quanto il terreno qui continui ad essere poco propizio pel mantenimento di fiùuciose cordiali relazioni fra i due Paesi.

(l) Copia di questo dispaccio venne inviata 1"8 dicembre a De Martino.

454

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AGLI AMBASCIATORI A LONDRA, MENABREA, A PIETROBURGO, NIGRA, A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO AD ATENE, CURTOPASSI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, E ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO

T. 789. Roma, 8 dicembre 1879, ore 17.

La Grèce persiste à refuser son adhésion au décret concernant l'emprunt Rothschild, si la France ne garantit pas une égalité de traitement, à l'occasion de l'emploi du salde de cet emprunt, entre les créanciers hellènes et les créanciers français. De son còté la France ne veut pas assumer à elle-seule une pareille garantie, bien que celle-ci résulte de l'intention commune de toutes les parties. Dans cette situation le Cabinet français s'adresse à nous, ainsi qu'aux autres Cabinets, leur demandant s'ils sont disposés à assumer, avec la France la garantie réclamée par la Grèce. J'ai répondu à l'ambassadeur de France que nous n'avions pas de difficulté de déférer au désir de son Gouvernement.

(Solo per Cairo e Atene). -Je vous autorise donc à vous joindre à vos collègues pour les démarches qui devraient etre faites à ce sujet, auprès des Gouvernement vice royal (ou hellénique).

(Per gli altri). -Des instructions conçues en ce sens ont été immédiatement adressées par le télégraphe à nos représentants au Caire et à Athènes.

455

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

T. 790. Roma, 8 dicembre 1879, ore 18 (1).

Nos rapports avec la Roumanie, en matière de commerce et de navigation sont déjà réglés sur la base du traitement de la nation la plus favorisée. Pour ce qui concerne la propriété rurale, je ne sais vraiment pas si, après le

vote des Chambres de révision, le Gouvernement roumain serait encore disposé à nous accorder le régime autrichien. Mais, en toute hypothèse, nous ne saurions certainement pas réclamer ce régime, établissant entre chrétiens et non chrétiens une distinction que nous ne croyons pas compatible avec nos principes et avec l'esprit méme de notre statut. C'est, comme V. E. s'en souvient, l'impossibilité pour nous d'admettre un pareil régime, qui nous a fait en 1878 écarter de notre traité de commerce avec la Roumanie tout ce qui concerne l'établissement des nationaux respectifs dans l'autre pays.

(l) Risponde al n. 451.

456

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A LONDRA, MENABREA, A PIETROBURGO, NIGRA, E A VIENNA, DI ROBILANT, ALL'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, E ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE A BUCAREST, FAVA

T. 792. Roma, 8 dicembre 1879, ore 18,10.

Aujourd'hui à la Chambre, M. Maurigi m'ayant adressé l'interpellation concernant la question roumaine qu'il avait annoncée depuis quelques jours, je lui ai répondu que nos pourparlers avec le représentant de la Principauté avaient abouti à une déclaration dont j'ai lu le texte que vous connaissez. Cette déclaration nous ayant paru satisfaisante, nous avons cru, conformément aux intentions que nous avions dans le temps exposées à la Chambre et que celle-ci avait agréé que le moment était venu de procéder à la reconnaissance. Notre résolution a été notifiée, soit au Gouvernement roumain, soit aux autres Cabinets avec lesquels nous nous étions maintenus en communication à cet égard.

(Per tutti meno Bucarest) l'acte formel de reconnaissance n'est pas encore accompli; il le sera ensuite moyennant la remise (Per Bucarest) l'acte formel de reconnaissance sera accompli moyennant la remise

(Per tutti) par le comte Tornielli de ses lettres de créance. La Chambre, sans distinction de partis, a accueilli avec une approbation très accentuée ma communication dont M. Maurigi s'est déclaré entièrement satisfait.

457

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

T. 793. Roma, 8 dicembre 1879, ore 22,50.

Mon télégramme en clair (1) vous a rendu compte de ce qui s'est passé aujourd'hui à la Chambre. Je tiens à ajouter que la communication a été

27 -Documenti diplomatici -Serle II -Vol. XII

accueillie de tous les còtés de la Chambre avec une approbation des plus marquées. S'il y avait eu lieu de procéder en cette circonstance à un vote, ce vote aurait sans doute été unanime. Sans parler des amis du Cabinet, plusieurs députés de droite, entre autres M. Visconti Venosta, sont venus me féliciter de notre résolution. Je vous préviens à toute bonne fin que Tornielli est arrivé à Pesth, où il attend mes instructions ultérieures.

(l) Cfr. n. 456.

458

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 2445. Berlino, 8 dicembre 1879 (per. il 14).

A l'heure où je me présentais aujourd'hui au Département Impérial des Affaires Etrangères dans le but de rectifier, dans le sens du télégramme de

V. E. en date d'hier Cl), le langage qu'une dépeche de l'Agence Havas attribue à M. Boeresc() lorsqu'il annonçait à la Chambre Roumaine que nous avions reconnu la Principauté, M. de Radowitz avait déjà quitté le bureau.

Mais il avait eu dans la journée un entretien avec M. Liteano, dont celui ci a bien voulu me rendre compte confidentiellement. Il avait communiqué un télégramme de Bucarest, analogue à celui dont V. E. vient de me transmettre un résumé télégraphique (2). Ce document constatait l'excellente impression produite par les nouvelles de Rome, qui avaient entre autre fortifié la majorité pour l'adoption du projet de loi sur le rachat des chemins de fer. M. de Radowitz, sans trahir aucune amertume en suite de notre résolution, a cependant dit que la France et l'Angleterre continueraient à se tenir dans le meme alignement et ne se sépareraient pas de l'Allemagne. L'Agent Roumain pourrait s'en convaincre en interpellant Lord Odo Russell et le Comte de St. Vallier.

M. de Radowitz laissait entendre que le Cabinet de Berlin ne consentirait à procéder à l'acte de reconnaissance que lorsque la question du rachat des chemins de fer serait résolue. En la trainant en longueur le Gouvernement Princier avait peut-etre pensé à obtenir de meilleures conditions, en travaillant à faire naitre des incidents tels que celui de rompre les rangs dans le groupe des Puissances, qui jusqu'ici s'étaient engagées à marcher d'accord. Mais, si l'Italie s'est détachée de ce groupe, les deux autres Etats resteront aux còtés de l'Allemagne. Quant à l'heureuse influence qui depuis la décision de l'Italie se manifesterait à la chambre des députés pour le rachat des chemins de fer, le Cabinet Impérial ne pourrait que s'en féliciter: mais après ce premier vote, il faudra encore obtenir celui du Sénat. Une dizaine de jours s'écouleront au moins avant que les pouvoirs législatifs aient terminé leur oeuvre.

M. Liteano se montrait très-péniblement ému de semblables suspicions contre la conduite de son Gouvernement. Il s'était flatté jusqu'ici que le Cabinet

de Berlin passerait outre, sans attendre la votation du Sénat. Il devait maintenant renoncer à cet espoir.

Je rapporte fidèlement les impressions de cet Agent diplomatique. Elles viennent à l'appui d'une de mes observations, sur un certain dépit qu'on ressentirait ici de se voir distancés, dépit qui se reporte maintenant contre la Roumanie. Le service que nous lui avons rendu n'est donc pas sans épines pour elle, malgré nos meilleures intentions. En attendant, lorsque nous cheminions de conserve avec l'Allemagne, l'Autriche et l'Angleterre, pour des motifs se rattachant moins aux affaires de la Principauté qu'à l'ensemble de la situation en Europe, nous avions une réponse toute faite à qui nous reprochait un prétendu isolement. Personne ne nous a suivi dans notre évolution, et nous passons en apparence du còté de la Russie et de l'Autriche. La première, dans les circonstances présentes, ne saurait ètre notre alliée, et la seconde a tout intéret à nous aliéner l'Allemagne, la France et l'Angleterre.

Je forme des voeux pour que cette situation se modifie le plus tòt possible.

Maintenant que nous avons virtuellement reconnu la Roumanie, que notre résolution a été annoncée comme irrévocablement p'l"ise, il me semble que l'accomplissement de la dernière formalité, quelque nécessaire qu'elle soit, peut-etre différé sans inconvénient. Avant la fin de l'année, les retardataires se seront mis en règle. Il ne saurait plus s'agir, pour ce qui nous regarde, d'un patronnage quelconque de l'Autriche, si nous consentions de notre plein gré à ce que la formalité précitée ne fil.t remplie que lorsque les trois autres Cabinets auront adopté une résolution analogue à la notre.

Je remercie V. E. du télégramme (l) en clair sur l'approbation unanime donnée par la Chambre à Votre réponse à l'interpellation de M. le député Maurigi.

(l) -Cfr. n. 449. (2) -Con t. 788, non pubbllcato.
459

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1071/449. Londra, 9 dicembre 1879 (per. il 13).

Confermando il mio telegramma n. 368 in data d'oggi (2), mi pregio d'informare l'E. V. che ieri ho potuto incontrare il marchese di Salisbury a cui comunicai il contenuto dei telegrammi dell'E. V. (3) relativi al riconoscimento, per parte del R. governo, dell'indipendenza della Rumania, in base al trattato di Berlino, ed all'invio a Bucarest del conte Tornielll per presentare le lettere che l'accreditano come ministro d'Italia presso quel governo.

Informai, ad un tempo, il marchese di Salisbury che la presentazione, per parte del conte Tornielli, delle sue credenziali, non avrebbe luogo immediatamente, per lasciare alle altre potenze il tempo di prendere, ove lo credano, una determinazione consimile.

Il nobile Lord, ch'era già informato, dai telegrammi pubblicati nei giornali, di tale determinazione, mi disse di apprezzare le ragioni che avevamo per non maggiormente differire quell'atto di riconoscimento ch'egli vorrebbe egualmente compiere il più presto possibile; ma che avendo in questa quistione tlnora agito cogli alleati dell'Inghilterra (questa è la frase da lui più volte usata), cioè colla Germania e colla Francia, egli aveva immediatamente telegrafato a lord Odo Russell ed a lord Lyons affinché interpellassero, rispettivamente, in proposito, i gabinetti di Berlino e di Parigi.

Intanto, egli si mostrò grato della deferenza usata da V. E. verso le potenze, col differire, di qualche tempo, la consegna, per parte del conte Tornielli, delle sue credenziali.

Posteriormente alla mia conversazione con lord Salisbury, ricevei il telegramma, in data di ieri (1), col quale l'E. V. mi partecipa ch'Ella essendo stata dal deputato Maurigi interpellata sul contegno del nostro governo rispetto alla Rumania, la camera aveva accolto, con segni unanimi d'approvazione, l'annuncio dato del riconoscimento dì quel principato.

Io porgo le mie congratulazioni sincere all'E. V. per l'adesione che ha incontrato nel parlamento quell'atto di buona politica; e l'iniziativa presa dal nostro governo, nonché il voto della camera, varranno a vincere gli indugi che le altre potenze mettono tutt'ora a dichiararsi, per porre fine ad uno stato di cose che non può più durare a lungo. Con questa opportunità io accuso ricevimento a V. E. dei dispacci politici n. 757 e n. 758 (2) in data del 5 corrente che confermano il telegramma ministeriale anzi citato della medesima data.

(l) -Cfr. n. 456. (2) -T. 1593/368, non pubblicato. (3) -Cfr. n. 437 e 447, nota 2.
460

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 1073/451. Londra, 9 dicembre 1879 (per. il 13).

Nel colloquio d'ieri ch'io ebbi col Marchese di Salisbury, lo informai, a mente del Dispaccio di V. E. del 2 corrente, (Serie Politica n. 756), delle istruzioni impartite da codesto Ministero al Conte Corti a Costantinopoli (3), per confermargli l'esplicita autorizzazione di associarsi all'Inghilterra per la pronta attuazione delle riforme promesse dalla Sublime Porta.

Il Nobile Lord m'incaricò di ringraziare l'E. V. di questo concorso, dichiarando, nuovamente, che l'Inghilterra, nell'insistere a quel riguardo, non ha nulla affatto in vista di popolare di sudditi Britannici le amministrazioni Turche, come si suppone, né altri interessi suoi particolari, ma desidera, soltanto, di fare il possibile per evitare una catastrofe minacciosa, che egli sembra considerare come purtroppo difficile ad impedire, atteso il disordine che regna nel Governo Ottomano.

(-3) Cfr. n. 430.

Però, dissemi il Marchese di Salisbury, sembra che la Porta si mostri un poco più arrendevole per regolare la quistione delle frontiere Turco-Elleniche. Sta ora alla Grecia di essere alquanto condiscendente.

Il Nobile Lord mi espresse, di nuovo, l'opinione, che già mi aveva manifestato altra volta, circa la linea da seguire per la delimitazione di quella frontiera. Egli dà la preferenza al primitivo progetto Italiano, com'egli lo chiama, imperocché questo gli pare più atto ad evitare dei conflitti. Egli sembra temere assai la resistenza degli Albanesi che, col loro recente attacco contro i Montenegrini, dimostrarono di essere gente difficile a domare (1).

(l) -Cfr. n. 456. (2) -Non pubblicati.
461

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 561. Parigi, 9 dicembre 1879 (per. il 13).

Il pregiato dispaccio n. 605 del 3 Dicembre (2) non mi lasciò dubbi sull'opportunità di controllare presso l'Ambasciatore d'Austria, con ogni dovuta cautela, il linguaggio del Signor Waddington che avevo con cura e ad arte riferito testualmente nel mio rapporto N. 558 (3) ond'evitare il rischio di erronei apprezzamenti che son sempre da temersi quando, desiderando di battere un argomento, l'interlocutore invece ne vuole assolutamente eludere la discussione. Nella mia conversazione di jeri col Conte di Beust, stimai superfluo di ricercare se, come le parole del Signor Waddington lo lasciavano invero supporre, l'Austria avesse fatto in questi ultimi tempi o più in addietro, qualche tentativo per ottenere la nomina di un suo controllore nelle cose Egiziane, poiché probabilmente l'Ambasciatore non me lo avrebbe confessato, ma volli sapere se e come riuscisse il negoziato intrapreso dal Gabinetto di Vienna per riservare all'Italia, all'Austria e alla Germania una parte nel controllo delle Finanze Egiziane.

Il Signor di Beust mi disse che quanto al collocare accanto al controllore francese e all'inglese un controllore scelto per turno dalle altre tre Potenze, il Signor Waddington finora si era mostrato intrattabile, giacché tanto la Francia che l'Inghilterra e forse più ancora quest'ultima capivano che il peso di un terzo controllore nella bilancia, anziché stabilire l'equilibrio, la farebbe costantemente oscillare ovvero inclinare da un lato.

«Essayez de lui en parler, soggiunse l'Ambasciatore, il vous arrétera court c'est comme si vous lui demandiez la lune et là il ne s'agit pas plus de l'Italie que de l'Autriche ou de l'Allemagne c'est pour tous ceux qui voudraient s'ingérer dans les affaires d'Egypte ».

Quanto all'altra alternativa quella cioè, che consisterebbe nell'attribuire funzioni di controllo alla Commissione Internazionale di liquidazione, il Signor Waddington si mostra pure alieno dal consentirla.

«Mi batto i fianchi, disse il Conte di Beust, per arrivare a qualche risultato pratico ma mi si oppone sempre questo ragionamento: il carattere del controllo è permanente e per conseguenza mal compatibile con quello della liquidazione che è transitorio'>.

S. E. soggiunse che i suoi sforzi pel momento tendono alla ricerca d'un modus vivendi fra il controllo franco-britannico e la Commissione Internazionale di liquidazione, ma sopra queste basi il negoziato par non abbia fatto progressi tali da poter essere specificati per utile informazione dell'E. V.

(l) -Del contenuto di questo rapporto venne data notizia a Corti con d. 969 del 16 dicembre. (2) -Cfr. n. 433. (3) -Cfr. n. 414.
462

IL MINISTRO AD ATENE, CURTOPASSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1598. Atene, 10 dicembre 1879, ore 16,50 (per. ore 17,20).

Aucun de mes collègues n'ayant reçu des instructions aussi explicites que les miennes (1), nous sommes tombés d'accord sur rédaction suivante que Gouvernement grec est disposé à accepter: « Mon Gouvernement s'associe à la déclaration du Gouvernement de Son Altesse le Vice-Roi qui garantit l'égalité de traitement réclamée par le Gouvernement grec en faveur des sujets grecs porteurs d'inscdptions hypothécaires postérieures à l'emprunt Rothschild etc. Toutefois avant de faire une communication, nous attendons que Cabinet français et autrichien aient approuvé la rédaction ci-dessus (2). Représentant anglais n'a reçu aucune instruction sur l'affaire en question (3).

463

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 563. Parigi, 10 dicembre 1879 (per. il 13).

L'opinione generalmente invalsa è che il voto del 4 Dicembre, voto di tolleranza piuttosto che di fiducia non ha consolidato per un lungo periodo di tempo l'attuale Gabinetto; quantunque l'impegno preso di revocare i funzionarj ostili alla Repubblica fosse quello che meglio poteva accontentare la maggioranza dei deputati legati da promesse fatte durante le vacanze al

loro elettori. Per il momento, difatti, la politica interna si confonde colla distribuzione d'impieghi e questa necessità è tale che si vuol sopprimere anche l'inamovibilità della Magistratura.

In simili condizioni è impossibile guarentire o prevedere la durata di esistenza di qualsiasi Gabinetto, ma il prestigio del Signor Gambetta e per conseguenza la ricerca del suo personale interesse possono fornire dati utili per giudicare la situazione.

È più che probabile che il Signor Gambetta, in Gennajo, sarà rieletto Presidente della Camera, benché, secondo alcuni, con una maggioranza meno imponente di quella ch'egli riunì al principio di quest'anno. Ora se il Gabinetto Waddington fosse caduto il 4 Dicembre, è probabile pure che il Signor Grévy e la Camera stessa avrebbero designato il Signor Gambetta per la Presidenza del Consiglio, essendo appunto per scadere il suo mandato di Presidente della Camera.

Ognuno crede che il Signor Gambetta intenda evitare ad ogni costo questa eventualità e preferisce governare dietro le quinte senza arrischiare la perdita del suo innegabile prestigio; la frase del suo discorso all'apertura della Camera ave disse di voler restare «scrupuleusement renfermé dans les devoirs spéciaux de la charge dont vous m'avez revètu... » fu accolta quindi con un sorriso di incredulità.

Ciò premesso, facilmente si viene alla conclusione che se il Ministero è destinato a cadere, cadrà dopo l'elezione del Signor Gambetta a Presidente della Camera, avendo così egli una eccellente ragione per rifiutare il potere.

In ogni caso egli non vuol governare coll'attuale Camera (il di cui mandato spira come lo sa V. E. nell'ottobre 1881), e lo dice francamente.

Secondo quanto mi ha asserito il Principe di Hohenlohe, Ambasciatore di Germania, una nuova Camera eletta a scrutinio di lista darà secondo le previsioni del Signor Gambetta uomini più capaci e meglio scelti.

Un altro effetto presumibile di tale riforma elettorale sarebbe la elezione a deputato del Signor Gambetta in molti dipartimenti come avvenne al Signor Thiers; se ciò accadesse, i più credono che la posizione del Signor Grévy sarebbe fortemente scossa dalla popolarità palese del Signor Gambetta, giacché l'agitazione febbrile che s'è impadronita degli animi non permette di supporre che l'attuale Presidente della Repubblica rimanga sette anni all'Eliseo.

Seguendo questo ragionamento nasce la quistione: Che farà il Signor Gambetta quando al potere, poiché un uomo della sua tempra non può restare inattivo? La guerra? No! perché se disastrosa, sarebbe cacciato e se vittoriosa egli creerebbe la gloria d'un generale, come recentemente me lo diceva il Principe Hohenlohe, il quale non crede alle velleità di rivincita del Signor Gambetta, benché ognuno sappia che il Presidente della Camera adula l'esercito e ha istituito al Palais Bourbon un « Cabinet Militaire » di facile e forse di utile accesso per gli ufficiali di ogni grado.

Lo spirito pacifico della Nazione francese sembrami essere pure una potente garanzia di tranquillità. L'esercito francese considerato complessivamente non è più, mercé le nuove leggi militari, quello d'altra volta che sognava battaglia e avanzamento; la

creazione della «territoriale » lo ha più strettamente legato agli interessi della Nazione e nel numero delle buone ragioni che militano per la pace non credo che quest'ultima sia senza valore.

(l) -Cfr. n. 454. (2) -Con t. 1607 del 12 dicembre Curtopassi comunicò che avendo l Governi francese ed austriaco approvato la redazione la nota Identica era stata Inviata al Governo greco. (3) -Menar-rea comunicò In proposito con r. 1094/455 del 17 dicembre: <<Il Marchese di Sallsbury riconosceva essere giusto che l crediti greci fossero conside1·atl come quelli delle altre Potenze, ma disse ch'egli non era disposto a dare alcuna garanzia consimile a quella assicurata dalla Francia, non volendo lnvolvere il suo Governo In qualsiasi Impegno del quale non scorgeva tutta l'estensione e le conseguenze ».
464

IL DIRETTORE GENERALE DEGLI AFFARI POLITICI, MALVANO, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 864. Roma, 11 dicembre 1879.

L'Onorevole mio collega della Guerra mi ha testè trasmesso un ufficio del Comandante il IIT Corpo d'Armata, contenente alcune informazioni relative a preparativi militari dell'Austria-Ungheria, nelle provincie limitrofe alla nostra frontiera.

Essendo, parmi, importante che l'E. V. conosca, quali siano, in proposito, gli apprezzamenti del Comandante dianzi citato, mi fo sollecito di inviar copia del detto ufficio, ad ogni buon fine, a codesta R. Ambasciata, e ciò tanto più, che l'E. V. curando sempre, con tanta premura, che il Governo del Re sia messo a cognizione di tutto quanto lo interessi, in siffatti argomenti potrà ben giudicare, sia della attendibilità delle particolari informazioni ricevute in proposito dal Ministero dell'Interno, che della opinione espressa al riguardo dal Generale Pianell.

ALLEGATO

PIANELL A BONELLI

N.R. 1334. Verona, 2 dicembre 1879.

Il Ministro dell'Interno scriveva son tre giorni al Prefetto di questa Provincia risultargli da informazioni, che si stessero facendo preparativi militari di qualche entità nelle limitrofe provincie austriache, e lo invitava a darne contezza a questo Comando.

Ora io credo conveniente di esporre all'E. V. su tale proposito quanto segue.

Per quanto a me consta, da recenti e sicure notizie, l'Austria in quest'ultimo tempo non ha fatto altro nei paesi che confinano coll'Italia se non che proseguire alacremente, sino a che la stagione lo ha permesso, cioè sino al principio del novembre, i lavori alle nuove fortificazioni nel Trentine, singolarmente a quelle di Matarello, le quali, avendovi adoperato gran quantità di lavoratori, sono state portate pressochè a compimento, tanto all'esterno quanto all'interno, cosicché alla massima parte dei ricoveri, magazzini etc. non manca più altro che la copertura.

Non mi risulta sinora che altre opere siano state intraprese oltre quelle che già si conoscevano, né che siano avvenuti movimenti di truppe od altri apparecchi in proporzioni tali da richiamare l'attenzione.

Del resto giova ricordare come l'Austria abbia approfittato della occasione che le offrivano le militari operazioni della Bosnia ed Erzegovina, per mettersi in tale assetto, anche nelle sue provincie a noi più vicine, da non aver bisogno più d'altro che del

tempo strettamente necessario per la mobilitazione del suo Esercito, secondo i precisi calcoli del suo stato maggiore; per lo che parmi si possa ritenere che, nel presente stato delle cose, il Governo Austriaco, qualunque possano essere le intenzioni sue, si limiti ad osservare ciò che da parte nostra si fa e prendere nota di quanto agli occhi suoi può avere aspetto di inimicizia e provocazione. Che se poi volesse trovarsi prestc, ad azione più risoluta, io stimo che vi sarebbe assai ben preparato sin d'ora.

465

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILAN'I'

D. 866. Roma, 11 dicembre 1879.

L'Incaricato d'Affari Austro-Ungarico mi aveva comunicato, a titolo strettamente confidenziale, copia del Memorandum Britannico di cui anche la E. V., secondoché mi significa, col rapporto dru 2 di questo mese, N. 1171, (l) di questa serie, ha avuto riservata comunicazione.

In quel documento il Gabinetto di Londra imprende ad esaminare il Memorandum nel quale il Governo Austro-Ungarico aveva esposto i suoi concetti circa la liquidazione ed il controllo delle finanze egiziane.

Intorno allo stesso soggetto essendomi pervenuto un Rapporto (in data del 25 Novembre) (l) del R. Agente e Console Generale in Egitto, stimo opportuno di qui acchiuderne copia, affinché l'E. V. possa scorgere come, mentre a Londra le proposizioni austro-ungariche sono considerate come eccessive, il Comm. De Martino, collocandosi al punto di vista degli interessi italiani, le giudica, a sua volta, come insufficienti.

La questione agitandosi presentemente tra i Gabinetti di Vienna e di Londra, e la intromissione nostra essendo limitata a quel tanto per cui l'uno e l'altro Gabinetto mostrano desiderio di conoscere la nostra impressione, non è animo mio di impegnarmi in una formrule confutazione degli argomenti svolti nel Memorandum inglese. Però, come dalle cose a Lei dette dal Barone Haymerle, e ripetute a noi dal Principe Wrede, si rileva abbastanza che l'atteggiamento ulteriore di codesto Gabinetto dipende, almeno in parte, dal giudizio che noi rechiamo intorno alla controversia, così come ora è posta, assai volontieri mi farò a manifestarle le nostre impressioni.

Anzitutto, e segnatamente dopo l'opinione emessa dallo stesso Comm. De Martino, non è dubbio che l'una delle due proposte di codesto Gabinetto, quella consistente nel far sedere, accanto al Controllore inglese e francese un terzo controllore scelto per turno dalle altre potenze non ha un carattere sufficientemente pratico. Mancherebbe infatti a questo terzo controllore, in confronto dei suoi Colleghi, l'autorità nascente dalla permanenza in ufficio, dall'esperienza assidua degli affari, dall'unità dell'impulso e dalla tradizione.

Rimarrebbe, quindi, l'altra proposizione, quella consistente nello attribuire poteri di controllo a quella stessa Commissione di mera liquidazione.

A questo riguardo, il Memorandum britannico non contiene conclusioni esplicite e tassative. L'autore del Memorandum anziché esaminare la proposizione austro-ungarica la quale, per verità, ci sembrava abbastanza chiara e precisa, si diffonde a combattere la supposta intenzione di volere conferire alla Commissione di liquidazione poteri amministrativi, ovvero facoltà ampia e di nuova indole rispetto alla riforma giudiziaria. Noi stimiamo di avere rettamente interpretato il pensiero del Governo di Vienna ritenendo che entrambe queste supposizioni non hanno fondamento nel fatto. Noi reputiamo invece che il Gabinetto di Vienna, seguendo la via tracciata fin da principio dal suo Commissario presso la Cassa del Debito pubblico, Signor Kremer, voglia una cosa sola, la quale anche a noi è sempre parsa equa e ragionevole; che cioè, le altre Potenze non abbiano in Egitto un compito limitato alla mera liquidazione, sibbene, in una forma a determinarsi, abbiano que·l controllo ulteriore e permanente che, secondo l'avviso dei più competenti, può solo guarentire l'efficacia e la imparzialità del nuovo assetto finanziario, e che la Francia e l'Inghilterra vorrebbero a sé sole riserbare.

Non è a dissimularsi che la situazione si è fatta, a questo riguardo, più difficile dopo che la Francia e l'Inghilterra hanno in loro favore un fatto compiuto: il decreto vicereale che testé restaurava, con più estesi poteri, la carica dei due controllori. Ma, per noi, trattasi sopratutto di una questione di responsabilità, né possiamo in conseguenza abbandonare la tutela delle ragioni nostre per quanto possano sembrare avverse le circostanze. Il Comm. De Martino addita nel suo Rapporto le considerazioni per le quali egli crede che la giusta opposizione delle Potenze alle pretese esclusive della Francia e dell'Inghilterra non sarà senza effetto. Senza pregiudicare le definitive nostre risoluzioni, le quali torneranno opportune soltanto quando ci troveremo di fronte ad una formale proposta o del Governo Vicereale o dei due Governi di Francia e d'Inghilterra, noi sentiamo, fin d'ora, l'obbligo di non tacere al Governo aus'tro-ungarico l'indirizzo delle nostre idee. É naturale, infatti, dappoiché uno scambio di comunicazioni si è francamente iniziato tra i due Gabinetti, che noi facciamo conoscere a Vienna il terreno in cui stimiamo di dover rimanere, e nel quale l'Austria-Ungheria, salvo quei particolari d'esecuzione di cui potrebbe trattarsi più tardi, sa di avere il concorso amichevole dell'Italia (1).

A tal mia interpellanza S.E. rispose con una certa esitanza ch'lo attribuisco al non aver egli In quel momento ben presente il preciso tenore del dispaccio, che disseml aver diretto al riguardo alcuni giorni prima all'ambasciatore Imperiale a Londra. Ciò malgrado lo gli chiesi ancora, se In quel dispaccio avesse maggiormente precisato l suoi desideri intorno al poteri a darsi alla commissione di liquidazione. A questa mia seconda domanda il barone Haymerleebbe a r!spondermi che Infatti era entrato In qualche particolare a quel riguardo, senza peròsviluppare un progetto completo; ed a mo' d'esempio mi citò, di aver posto in rilievo la necessità che la commissione di liquidazione sia posta in grado di sindacare i budget del vari dicasteri, onde formarsi l necessari criteri da cui la liquidazione deve dipendere».

(l) Non pubblicato.

(l) Copia di questo dispaccio venne inviata in pari data a De Martino. Con r. 1176 del 16 dicembre Robilant comunicò di aver diretto ad Haymerle una nota confidenziale che riassumeva il contenuto di questo dispaccio e di avergli chiesto: «se avesse fatto pervenire al marchese di Sallsbury una qualche risposta a quel tal memorandum, che precisamente accennava al desiderio di maggiori schlarimentl da parte del governo austro-ungarico, intorno alle sue vedute sul poteri da conferirsi alla commissione di liquidazione.

466

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 2446. Berlino, 11 dicembre 1879 (per. il 18).

Sans que je l'eusse recherché, M. de Radowitz a désiré avoir aujourd'hui avec moi un entretien, dont j'ai aussiti'Jt transmis un résumé télégraphlque a V. E. (1).

Il lui importait de me tenir au courant de ce qui se passait en Roumanie depuis que nous avions pris et annoncé notre résolution de reconnaitre la Principauté. Il est fficheux, disait-il, que les prévisions (rapport n. 2443) (2) sur le bon effet que produirait probablement notre résolution sur la marche des affaires ne se soient pas réalisées, et que le vote de la Chambre roumaine qui modifie d'une manière inacceptable l'artide 28 de la convention pour le rachat des chemins de fer coincide avec notre reconnaissance, ou l'alt suivi de très près. Le Gouvernement princier ayant appris que l'Italie se séparait du groupe des Puissances qui se tenaient encore sur la réserve, et espérant peutetre, quoiqu'à tort, que l'Angleterre suivrait l'exemple, a spéculé stir cette situation pour en tirer profit, en ne se montrant plus aussi favorable aux accords paraphés par ses mandataires avec la société des chemins de fer roumains résidant à Berlin. Ceux-ci de méme que M. Bratiano et Boeresco avalent cependant donné les assurances les plus formelles qu'ils feraient de l'acceptation de ces accords dans leur parlement une question de cabinet. Ils ne reculeraient méme pas au besoin devant une dissolution. Le 8 Décembre leur agent dlplomatique ne laissait aucun doute sur leurs intentions et le 9, très vraisemblablement en suite d'un mot d'ordre parti du Ministère, la majorité apportait à la convention un changement qui ne sera pas admis ici parcequ'il est inadmissible pour les raisons indiquées dans un des entrefiletes de la Norddeutsche Allgemeine Zeitung de ce jour n. 540. Néanmoins M. Stourdza, le Ministre des Finances, l'un des négociateurs, déclarait à la Chambre qu'il tacherait de faire accepter ici un pareil amendement. Or il devait savoir qu'il promettait l'impossible. Au reste le Gouvernement Impérial s'est empressé de detromper le Cabinet de Bucarest. Si cet amendement est maintenu par le Sénat, cela équivaudra à un rejet de la convention.

M. de Radowitz ajoutait que le Prince de Bismarck, encore trop malade à Varzin pour s'occuper des affaires, 'avait eu cependant déjà l'occasion d'exprimer son très vif regret de notre résolution. M. de Radowitz me disait en outre combien il serait désirable dans ces circonstances de suspendre la remise des lettres de créance de notre Ministre désigné pour le poste de Bucarest et d'agir de notre còté aussi pour que le Cabinet Princier s'absttnt d'irriter les questions et se hatat de remplir les obligations positives qu'il a prlses pour le rachat des chemins de fer. Il ne doit pas se livrer à l'illusion qu'il peut impunément braver l'Allemagne. Il semble croire en effet que la reconnaissance

de l'Italie entrainera d'autres Puissances et qu'il pourra dès lors faire fi des promesses faites à l'Allemagne. Or celle-ci n'est pas à bout de ressources et pourra lui susciter de graves embarras sur plus d'un point, pour ne citer que le réglement des frontières vers Silistrie.

J'ai répondu à M. de Radowitz que le Cabinet de Berlin ne pouvait douter de nos sentiments amicaux et que je télégraphierai et écrirai sans retard à

V. E. dans le sens qu'il désirait. Je ne doutais pas que mon Gouvernement, pour autant qu'il pourrait dépendre de lui, et dans la mesure voulue, emploierait ses bons offices pour aplanir les difficultés qui nous étaient signalées. Quant à mes prévisions sur l'influence favorable qu'exercerait peut-etre notre décision de nouer des rapports diplomatiques avec la Principauté, elles étaient dictées, ai-je dit à M. de Radowitz, par le bon sens et la raison dont la Roumanie n'aurait pas manqué de prendre conseil. Je regrettais de m'etre trompé. D'après l'avis de M. de Radowitz, et il parlait, assurait-il, en parfaite connaissance de cause, ayant habité le pays, les règles de la logique n'y sont pas de mise, et cela vient d'etre prouvé une fois de plus.

Dans son dernier télégramme (l) V. E. a bien voulu m'informer de la réponse qui avait été faite par Lord Salisbury au Génèral Menabrea (2) chargé de l'entretenir de notre décision. Je n'ai pas manqué d'interpeller à ce sujet mon collègue Britannique. Et ce que j'ai appris confidentiellement caractérise assez bien la situation. En suite de notre reconnaissance, Lord Odo Russell avait eu l'instruction de sonder le Cabinet de Berlin sur ses dispositions et si on ne croyait pas le moment venu d'adopter une résolution conforme à la nòtre. Il avait dù constater qu'au contraire on tenait ici à rester encore sur la réserve. Le Gouvernement de la Reine voulant faire chose agréable à l'Allemagne n'a pas insistè. Voici donc comment la situation se dessine aux yeux du Prince de Bismarck: d'une part l' Allemagne se trouve en présence aujourd'hui de deux Puissances qui voulant au moins indirectement lui venir en aide pour sauvegarder des intéréts financiers considérables, qu'elle voit péricliter, font abstraction de toute autre considération quant à l'affaire Roumaine en elle meme, et s'abstiennent encore de reconnaitre la Principauté: d'autre part l'Allemagne voit l'Italie suivre une ligne de conduite opposée en subordonnant aux intérets et aux sympathies roumaines les intérets et les sympathies allemandes.

(1) -Con t. 1604, non pubblicato. (2) -Non pubblicato.
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IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

T. 903. Roma, 12 dicembre 1879, ore 13.

Ce que V. E. nous suggère (3) est, à l'état actuel des choses, absolument impossible. Les déclarations de la Roumanie ayant été acceptées par nous

comme satisfaisantes et ayant nous meme annoncé à Bucarest notre résolution, en vue de ces déclarations, de reconnaitre la Principauté, l'acte formel de reconnaissance est devenu une nécessité politique à laquelle nous ne saurions désormais nous soustraire. Si un doute pouvait encore subsister à cet égard, l'attUude unamime de la Chambre, dans la séance de lundi, a prouvé que nous n'avons fait qu'obtempérer, en cette conjoncture, à la volonté expresse de la représentation nationale. Une interrogation ayant été déposée depuis quelques jours notre hésitation ultérieure nous aurait infailliblement fait infliger un blame unanime par l'Assemblée. Nous avons laissé s'écouler entre la note roumaine du 5 de ce mois et la remise par le comte Tornielli, de ses lettres de créance, un intervalle qui ne sera pas moindre de dix jours. C'est, envers les Puissances, un acte de déférence que lord Salisbury, d'après un télégramme du général Menabrea, (l) a hautement apprécié. Mais dimanche matin nous allons télégraphier au comte Tornielli qui est toujours à Buda Pesth de se rendre à Bucarest. Si le retard devait encore se prolonger, non seulement nous nous mettrions dans une fausse situation vis-à-vis de la Roumanie, et risquerions de perdre tout l'avantage politique de notre initiative, mais nous nous exposerions encore à nous trouver envers notre Chambre elle-meme, dans une position des plus délicates. Devrions-nous, si on nous interrogeait, ce qui serait tout-à fait inévitable, devrions-nous, pour nous justifier, dévoiler Je motif tout spécial qui retient l'Allemagne et qui lui fait désirer une attitude semblable de la part des autres Puissances?

Je prie V. E. de vouloir bien réfléchir sur tout ceci. Elle ne peut ne pas se convaincre que notre voie est toute tracée, et que, si nous l'abandonnions, notre faiblesse, sans profiter à l'Allemagne nuirait irréparablement à nos intérets les plus vitaux. Ce que nous pouvons et ne manquerons pas de faire pour rendre service à l'Allemagne c'est de .faire comprendre à la Roumanie qu'elle a tout intérèt à ne pas la froisser dans les détails d'une question dont la solution s'impose à la Principauté par la force des circonstances.

Nous avons déjà autre fois spontanément rempli cette tàche auprès de M. Esarco. Nous allons ètre en mesure de la continuer avec bien plus d'efficacité maintenant qu'un .représentant officiel de l'Italie pourra se faire, auprés du Cabinet de Bucarest, l'interprète autorisé de nos idées.

(l) -T. 1593 del 9, non pubblicato. (2) -Cfr. n. 459. (3) -Con t. 1604, dell'll dicembre (non pubblicato ma cfr. n. 466) De Launay aveva comunicato la richiesta di Radowitz di sospendere il riconoscimento ufficiale della Romania.
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IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

T. 904. Roma, 12 dicembre 1879, ore 14,30.

Je viens d'avoir, au sujet de l'affaire roumaine, une conversation avec l'ambassadeur d'Allemagne. Celui-ci qui a évidemment reçu des instructions télégraphiques de son Gouvernement ne nous a pas demandé de différer la remise, par le Comte Tornielli, de ses lettres de créance. Il s'est borné à des remarques rétrospectives. D'après M. de Keudell, il aurait été de notre part, plus conforme

aux précédents de la question de ne pas mettre l'Allemagne en face d'un fait accompli, et de lui faire connaitre notre résolution, en vue de la déclaration roumaine, de reconnaitre la Principauté, avant d'en donner connaissance à Bucarest et de nous engager ainsi d'une manière définitive. Je répondis en constatant d'abord que nous avions toujours dans cette question marché d'accord avec l'Allemagne et qu'au fond nous n'avions fait, en procédant à un acte de reconnaissance en vue d'une déclaration satisfaisante que persévérer dans la meme voie; mais que, d'autre part, il n'existait aucun engagement mutuel de faire dépendre nos résolutions respectives d'une entente préalable. Une réponse dilatoire était, d'ailleurs impossible car l'agent roumain, amené peu à peu à donner à sa déclaration une portée conforme à nos désirs, n'aurait jamais consenti à l'énoncer sous une forme quelconque, si elle n'avait dù servir que camme base de pourparlers ultérieurs entre les Puissances. Ce qui était, de notre part faisable, a été fait par l'ordre donné au comte Tornielli, d'ajourner la remise des lettres de créance, qui seule constitue l'acte de reconnaissance prématurément annoncé par M. Boeresco aux Chambres roumaines. Maintenant un plus long délai serait inexplicable. M. de Keudell lui-meme a dù convenir de l'unanimité de notre Chambre dans cette question, de son attitude résolue dans la séance de lundi, et de l'impossibilité pour nous de nous opposer à ce courant. Pour ce qui concerne le rachat des chemins de fer, l'ambassadeur d'Allemagne n'a fait qu'une allusion en passant à la fàcheuse coincidence entre notre reconnaissance et de nouvelles dlfficultés qui viennent de surgir à l'égard de cette question. J'ai répondu que le Gouvernement princier avait fait à cet égard ici et à Berlin des déclarations dans un sens tout-à fait différent et que d'ailleurs il ne saurait évidemment y avoir de connexité entre les deux événements Après ma conversation avec Keudell, il n'y a plus à hésiter, et je vous confirme mon intention de falre partir le comte Tornlelli dimanche prochain pour Bucarest.

(l) Non pubblicato.

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IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A LONDRA, MENABREA, A PIETROBURGO, NIGRA, E A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, E AGLI INCARICATI D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, E IN MONTENEGRO, DURANDO

T. 905. Roma, 12 dicembre 1879, ore 18,15.

La Russie propose aux Puissances démarche collective énergique à Constantinople pour sommer la Porte de forcer à Goussinjé l'exécution du traité de Berlin, ou si elle est impuissante, de retirer immédiatement ses troupes. Alors envoi de délégués européens pourrait prévenir conflit.

(Per Parigi, Londra, Vienna, Berlino). -Tàchez de me dire, le plus tòt possible, l'accueil que fait à cette proposition le Cablnet auprès duquel vous etes accrédlté (1).

(Per Pietroburgo e Costantinopoli). -Je me suis réservé d'examiner cette proposition à l'égard de laquelle je viens de demander l'avis des autres Cabinets. (Per Gravosa). -Veuillez me dire par télégraphe ce que vous pensez d'une pareille proposition (1).

(l) Per le risposte cfr. nn. 470, 475, 478 e 487.

470

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1609. Parigi, 13 dicembre 1879, ore 14,07 (per. ore 16,45).

D'après ce que me déclare le chef de Cabinet de Waddington, le Cabinet de Paris s'est rallié sans hésitation à la proposition russe de faire une démarche collective pressante pour demander l'exécution du traité de Berlin, en ce qui concerne Goussinjé. Des instructions dans ce sens ont été envoyées à Fournier. Le Cabinet français peu désireux de risquer de nouvelles complications et la vie des délégués, semble avoir évité de se prononcer sur la seconde altemative de la proposition russe.

471

L'INCARICATO D'AFFARI IN MONTENEGRO, DURANDO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1612. Gravosa, 13 dicembre 1879, ore 19,40 (per. ore 20,30).

Proposition envoi de délégués européens à Goussinjé pour prévenir conflit (2), ne me parait pas utile; car, si camme la Russie et les monténégrins affirment, c'est la Turquie qui aide Goussinjé à la résistance par envoi volontaires et munitions, on empècherait à tout prix aux délégués d'entrer à Goussinjé, de crainte que la vérité des faits ne soit constatée. Si c'est la population seule qui veut résister, sauvage camme elle est, les délégués ne seront pas écoutés. Dans l'un et l'autre cas, il pourrait arriver probablement que les délégués solent reçus à coups de fusil, ce qui compliqueralt la chose.

472

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 2448. Berlino, 13 dicembre 1879 (per. il 17)

Dans l'appréhension de me laisser influencer par mes propres idées, et de ne pàs rendre avec assez d'exactitude les explications contenues dans les deux

télégrammes de V. E. du 12 décembre (1), j'ai jugé préférable d'en donner lecture aujourd'hui à M. de Radowitz. C'était d'ailleurs la réponse au message, dont, en voie officieuse, 1l m'avait prié avant hier de me charger. II l'avait fait, vient il de me le dire, parce qu'en ce qui concerne la demande de retarder la remise des lettres de créance à Bucarest, mieux valait éviter une démarche de l'Ambassade Impériale. Un refus en pareil cas aurait eu un caractère des plus fàcheux. Il est donc parfaitement exact que M. de Keudell n'avait pas reçu l'instruction de nous adresser lui-mème la demande dont il s'agissait. Les télégrammes précités prouvaient qu'on avait eu raison ici de procéder de la sorte, parce que nous n'avons pas cru possible de condescendre sur ce point au désir du Cabinet de Berlin. Dans toute cette affaire, M. de Radowitz persistait à regretter notre attitude. Si l'Italie s'était trouvée dans des circonstances analogues, I'Allemagne ne l'aurait certainement pas abandonnée. Quant au Gouvernement Impérial, voici quelle est la situation. Le Cabinet princier avait pris à Berlin des engagements formels, et au dernier moment il les a violés. Singulière conduite que celle d'un Etat qui aspire à prendre rang dans la Famille Européenne, et qui manque à sa parole en s'abritant derrière un vote de la Chambre des députés, que il n'a pas mème essayé de combattre! L'Allemagne est décidée à ne pas céder, et réserve ses moyens d'action. Il reste à savoir si le Sénat ne rétablira pas la rédaction de ,l'article 28 de la convention pour le rachat des chemins de fer. Le Cabinet de Berlin espère que dans les phases ultérieures nos bons offices ne lui feront pas défaut, et il s'empresse de prendre acte de nos bonnes dispositions. Lord Odo Russell sortait du Ministère, et n'avait pas hésité à déclarer que si la Roumanie s'était permis envers le Gouvernement de la Reine un tel procédé, des canonnières anglaises se seraient déjà présentées aux embouchures du Danube. Tel a été le langage de M. de Radowitz.

Je me suis appliqué une fols encore, en me prévalant des instructions de

V. E., à tacher de faire apprécier les motifs qui nous avaient obligés, en suite de la note roumaine du 5 de ce mois, à passer outre, « mais non sans faire acte de déférence envers les Puissances en lalssant s'écouler, entre la communication de cette note et la remise par le Comte Tornielli de ses lettres de créance, un intervalle qui ne sera pas moindre de dix jotWs ».

II ne me reste plus qu'à former les voeux les plus sincères pour que l'avenir démontre que le tort a été de mon còté en me prononçant d'une manilère si peremptoire contre une résolution dont je redoutais les conséquences. En attendant, mes appréciations sur les dangers et inconvénients de la ligne de conduite que nous avons adoptée en cette eirconstance n'ont pas varié, quelque incertain et réservé qu'ait été avec V. E. le langage officiel du représentant de I'Allemagne. Je n'ai pas la prétention d'avoir chez nous raison contre tout le monde; mais mon devoir est de manifester, au risque de déplaire, ce que je crois le vrai et le plus profitable au Roi et au Pays. C'est la conduite que j'ni constamment suivie dans mes quarante ans de carrière, et dont je ne me dé partirai jamais.

(l) -Per la rlspoata cfr. n. 471. (2) -Cfr. n. 469.

(l) Cfr. nn. 467 e 468.

473

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

T. 908. Roma, 14 dicembre 1879, ore 13,20.

Je vous remercie de votre télégramme d'hier soir (1). Ainsi que je vous l'avais annoncé, je viens de donner au comte Tornielli l'ordre de se rendre à Bucarest et de remettre au Prince de Roumanie ses lettres de créance. Je prie

V. E. de répéter à M. de Radovitz que nous ne demandons pas mieux, dans la nouvelle position que nous allons avoir à Bucarest, que d'employer nos bons offices pour amener entre l'Allemagne et la Roumanie une entente dans la question des chemins de fer. Des détails sur les points controversés nous seraient, à cet effet, d'une utilité évidente.

474

L'INCARICATO D'AFFARI IN MONTENEGRO, DURANDO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1616. Gravosa, 14 dicembre 1879, ore 15 (per. ore 18).

Comme suite à mon télégramme d'hier (2), j'ai l'honneur d'aujouter; ~la semaine passée, les albanais ont attaqué quatre bataillons monténégrins, campés sur la frontière du district Goussinjé. D'apres version monténégrine, les assaillants au nombre de huit mille ont été repoussées avec perte de trois cents hommes, armes et trompettes en usage dans l'infanterie. On assure que parmi les assaillants, il y avait des soldats tures. L'envoyé extraordinaire monténégrin à Constantinople télégraphie que Mouktar pacha a averti la Sublime Porte de ne pouvoir marcher en avant à cause de la résistance et crainte défection de ses troupes aux insurgés. L'envoyé extraordinaire ajoute que la Sublime Porte lui a dit encore que le Sultan ne veut pas que ses troupes se battent contre les musulnrans. D'après ce qui précède, toute action morale européenne tant sur les insurgés que sur le Gouvernement turc, parait ètre presqu'inutile.

475

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1617. Vienna, 14 dicembre 1879, ore 16,40 (per. ore 21).

Le Cabinet autrichien a répondu à Nowiko.ff que proposition russe relativement à Goussinjé (3), si mème entente entre toutes les Puissances s'établissait,

28 -Documenti diplomatici -Serle Il -Vol. XII

ce qui n'est pas probable, trainerait en longueur. Il trouve préférable action énergique immédiate de chacune des puissances à Constantinople pour persuader la Porte à remplir engagements pris par le traité de Berlin qu'elle a plusieurs fois promis de vouloir tenir, et lui faire en meme tems comprendre danger auquel elle s'expose provoquant conftit dont les proportions excèderaient importance des deux districts, et qui exciteraient les passions déjà trop allumées en Albanie. Instructions en ce sens ont été envoyées par télégramme au chargé d'affaires impérial à Constantinople. Haymerle espère que le Gouvernement du Roi voudra bien agir dans le meme sens, contribuant ainsi à exercer une action plus prompte et plus efficace que celle proposée par la Russie. Je me permets pour mon compte d'appuyer vivement ce désir auprès de V. E. Haymerle m'a puis ajouté que de toute manière il aurait décliné envoi délégué, vu que l'on a bien assez des différentes commissions qui ont fonctionné jusqu'ici.

(l) -T. 1610 non pubblicato ma cfr. n. 472. (2) -Cfr. n. 471. (3) -Cfr. n. 469.
476

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A LONDRA, MENABREA, A PIETROBURGO, NIGRA, A VIENNA, DI ROBILANT, E AGLI INCARICATI D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, E IN MONTENEGRO, DURANDO

T. 914. Roma, 15 dicembre 1879, ore 23,55.

Je viens d'expédier au ministre du Roi à Constantinople le télégramme suivant (l): «Des deux propositions russes, la première consistant à faire, auprès de la Sublime Porte, démarches énergiques immédiates, pour l'exécution du traité de Berlin à l'égard du district de Goussinjé ayant .seule probabilité d'etre acceptée par toutes les Puissances, et quelques-unes de celles-ci ayant déjà donné instructions en ce sens à leurs représentants à Constantinople, je voUB autorise à associer, à cet effet, votre action à celle de vos collègues ~.

477

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 2449. Berlino, 15 dicembre 1879 (per. il 19)

J'ai communiqué aujourd'hui à M. de Radowitz le télégramme de V. E. en date d'hier (2). Voici comment il s'est exprimé. Personne ne sera mieux à meme que

M. de Keudell de vous fournir tous les renseignements propres à éclairer le Gou

vernement du Roi, et à le mettre ainsi à meme de réaliser les bonnes dispositions qu'il manifeste pour amener une entente dans l'affaire du rachat des chemins de fer roumains (1). Tout récemment ce diplomate a reçu par courrier les détails nécessaires. Ils démontrent amplement et en toute vérité en quoi git la controverse, et nous nous exposerions à faire fausse route si nous voulions chercher nos informations dans un centre comme Bucarest d'où l'on ne manquerait pas d'endoctriner notre Consulat Général à l'effet de nous induire en erreur. Les nouvelles parvenues au Département Impérial des rélations extérieures, prouveraient de plus en plus que c'est ensuite de notre reconnaissance que la Roumanie a cru pouvoir braver l'Allemagne. On entendait affirmer à Bucarest que l'accord de l'Italie, de la France et de l'Angleterre devenait vacillant. Notre exemple ne tarderait pas à etre suivi à Londres et surtout à Paris, où M. Gambetta et le parti des rouges, qui a de nombreuses ramifications, finirait par triompher des hésitations du Cabinet Waddtngton. Les antécédents de M. Bratiana et d'autres notabilités révolutionnaires en Roumanie et leurs accointances sont parfaitement connues ici. Ils étaient dans leur ròle en faisant jouer tous les ressorts possibles pour brouiller les cartes. Il est on ne peut plus facheux qu'à notre insu nous ayons facilité ce jeu. En mettant moins de précipitation dans nos procédés, en donnant avis ne fut ce que huit jours à l'avance de nos intentions au Cabinet de Berlin au Ueu d'annoncer une résolution irrévocable, l'entente aurait peut-etre pu se maintenir, et dans tous les cas nous évitions du moins un facheux concours de circonstances, la coincidence ou presque coincidence entre une reconnaissance virtuellement faite et le vote de la Chambre roumaine sur les chemins de fer.

Ainsi qu'il était à prévoir, ajoutait M. de Radowitz, le Chancelier Impérial regrettait profondément notre décision. Ce regret a encore été confirmé par notre résolution de ne pas retarder davantage la remise des lettres de créance. Le Prince de Bismarck trouvait que notre procédé était décourageant pour ses sentiments à l'égat~d de l'Italie.

Je voue tous me soins à opposer raisonnements à raisonnements. Je conforme scrupuleusement mon langage aux instructions de V. E., en ajoutant toutes les raisons qui me semblent les meilleures, soit pour rectifier soit pour faire envisager avec calme l'état de choses. Je suis désolé d-a voir que je ne parviens pas à effacer la pénible impression que, sans le vouloir et sans le prévoir, nous avons causée ici. Il eut miex valu tenir compte de mes avertissements, de me consulter avant d'aller de l'avant. C'eut été de ma part peut-etre trop prétendre, mais il me semble, que, sans sortir de mon ròle modeste, je pouvais me flatter, après un si long séjour en Allemagne, de mieux connaitre que bien d'autres les hommes et les choses de ce pays, et d'émettre par conséquent un parere plus approprié aux réalités de la politique. Au lieu de cela, il a été procédé avec une hate telle, que de propos délibéré on semblait vouloir se couper toute retraite. Si le Cabinet de Berlin est instruit de mon opposition aux vues du Gouvernement du Roi dans cette circonstance, mon insuccès lui donnera une bien faible opinion de l'infiuencede l' Ambassadeur de Sa Majesté dans nos cercles officiels.

Autant vaudrait me rappeler, si ma manière de voir pour ce qui concerne nos intéréts en Allemagne devait continuer à avoir le dessous.

Vous aurez remarqué, M. le Ministre, ce que M. de Radowitz m'a dit sur le découragement que notre procédé provoquait dans l'esprit du Prince de Bismarck. Je me l'explique ainsi. Le Chancelier estime très-vraisemblablement que ses sentimens ont été mis à une trop rude épreuve. Quelle garantl.e peut-il trouver en Italie dans des combinaisons à venir, si nous l'abandonnons sans meme crier gare? Nous avions, il est vrai, réservé notre liberté d'action, on savait notre impatience de sortir de l'alignement, mais nous avons agi de manière à mettre les apparences contre nous.

J'oubliais de mentionner que le Prince de Bismarck n'a nullement saisi ~a portée des arguments tirés des nécessités parlementaires. Il se place au dessus de ces considérations, quand d'après son avis elles contrecarrent la liberté des mouvements de la politique étrangère.

En me référant à mon télégramme d'aujourd'hui (1).•.

(l) -T. 913, pari data. (2) -Cfr. n. 473.

(l) Con t. 912 pari data, non pubbllcato Calroll informò Launay d! un colloquio avuto !n proposito con Keudell.

478

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (2)

R. 2450. Berlino, 15 dicembre 1879 (per. il 19).

En suite du télégramme de V. E. en date du 12 décembre (3), je n'ai pas manqué d'interpeller une première fois M. de Radowitz sur l'accueil fait par le Gouvernement impérial à la proposition de la Russie relativement à la remise de Goussigné au Monténégro. M. de Radowitz se réservait de me répondre après avoir sondé le terrain auprès des autres Cabinets.

Ayant renouvelé aujourd'hui mon interpellation, il m'a dit que le Gouvernement impérial avait insistè, soit auprès du représentant de la Sublime Porte à Berlin, soit à Constantinople, pour un prompt règlement de cette question et de manière à prévenir un conflit. Il s'agit d'ailleurs de l'exécution d'une des clauses du traité de Berlin. L'ambassade d'Allemagne près le Sultan a l'insruction d'user, d'accord avec les autres missions, de ses bons om.ces à cet effet, dans l'espoir que tout se terminera d'une manière satisfaisante, sans qu'il soit nécessaire de recourir à une démarche collective.

Je sais par mon collègue de Turquie que Moukhtar pacha a donné l'ordre aux autorités d'évacuer Goussigné, et que les troupes ottomanes ont été concentrées à peu de distance de cette place, de manière à étre en mesure de faciliter, autant qu'il dépend d'elles, la cession du territoire assigné au Monténégro.

J'ai l'honneur d'accuser réception des dépéches Politiques, nn. 934, 935, 936, 937, 938 et 939 (l) et de retourner ci-jointe après l'avoir signée, la feuille qui accompagnait les documents diplomatiques que V. E. a bien voulu me transmettre sous la date du 9 courant.

En me référant à mon télégramme d'aujourd'hui (2) concernant l'affaire de Goussigné...

(l) -T. 1620, non pubblicato. (2) -Ed., ad eccezione del brano fra asterischi, in L V 27, p. 635. (3) -Cfr. n. 469.
479

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

L. P. Vienna, 15 dicembre 1879.

Trovandomi ieri dal Barone Haymerle S. E. dissemi: che seguendo il sistema meco convenuto per reciproco accordo, di spiegarci sempre francamente su tutto ciò che in qualsiasi maniera potrebbe nuocere alle buone relazioni fra i due Stati, ch'Egli si sforzerà sempre di viemmaggiormente consolidare, non poteva nascondermi un fatto che gli riusciva particolarmente increscioso. S. E. dicevami allora essere pervenuto a sua conoscenza da varie parti, ed essenzialmente per comunicazioni fattegli fare da Esteri Governi, che il Conte Tornielli durante il suo soggiorno a Belgrado avrebbe costantemente spiegato la sua azione in senso ostile all'Austria, ponendo sotto gli occhi del Governo Serbo i pericoli di cui il Principato è minacciato dall'occupazione Austriaca nella Bosnia e nell'Erzegovina, e caldeggiando inoltre l'idea della Lega Balkanica. Il Barone Haymerle soggiungeva che il Conte Tornielli dovendosi ora recare a Bucharest sarebbe sommamente desiderabile non spiegasse colà del pari la sua azione in modo ugualmente ostile all'Austria-Ungheria, creando così imbarazzi al Governo Imperiale. Egli pregavami di ciò riferire all'E. V. in via particolare, ben persuaso ch'Ella vorrà dare precise istruzioni a quel R. Inviato, affinché Egli non abbia a mettersi di bel nuovo, in un Paese dove il Gabinetto di Vienna ha tanti interessi politici, su di una via sì contraria agl'intendimenti amichevoli per l'Austria-Ungheria ripetutamente espressi da V. E.

Avendo lasciato parlare il mio interlocutore sino al fine senza interromperlo, presi allora la parola, e dissi: ciò che egli etsprimevami meravigliavami assai, tanto più dopo le dichiarazioni a quel riguardo che già spontaneamente l'E. V. mi aveva incaricato alcun tempo fa di fargli; che del resto le accuse mosse al Conte Tornielli mi sembravano ben poco attendibili, quell'egregio diplomatico essendo dotato di troppo perspicace ingegno per essersi lasciato andare ad esprimersi in un senso così poco in armonia cogl'intendimenti a Lui ben noti del R. Governo. Avendo poi qualche sospetto che le comunicazioni di cui mi parlava il Ministro Imperiale avessero il loro punto di partenza alla Agenzia Germanica a Belgrado, ne feci cenno, spiegandone anche le ragioni da me supposte; ma S. E. risposemi con vivacità, nessuno dei Gabinetti del Nord avergli fatto pervenire informazioni in tal senso, che invece gli erano state comunicate dai Gabinetti Occidentali. Egli aggiunsemi ancora di

essere stato ragguagliato in proposito con tanta concordante precisione di dati, da non poter menomamente dubitare della veracità delle cose dettegli; e quindi nuovamente pregavami di volerne informare l'E. V. persuaso ch'Ella provvederebbe in maniera da rimuovere i pericoli che potrebbero nascere dalla continuazione di un simile stato di cose. Parmi però acconcio far notare qui che nel linguaggio tenutomi dal Barone Haymerle trapelava l'espressione di quei sentimenti poco benevoli a riguardo del Conte Tornielli di cui tanto il Conte Andrassy quanto l'antico Ambasciatore a Roma non fecero mai mistero, circostanza questa che mi spiega come al Bali Platz abbiano trovato facile ascolto quei diplomatici Austriaci ed Esteri che per particolari scopi credettero opportuno rivolgere accuse probabilmente poco fondate contro il R. Rappresentante a Belgrado.

Ad ogni modo facendo astrazione dai miei apprezzamenti non potevo rifiutarmi a soddisfare l'espressomi desiderio, tanto più a fronte dell'importanza ch'io constatai vi annetteva il Ministro Imperiale degli Affari Esteri; e ciò anche onde evitare che un mio diniego promovesse un passo in diversa maniera, di natura quindi a darvi maggior peso e gravità, e ciò tanto più che il Barone Haymerle m'insinuava che su quel fatto altri gabinetti avrebbero anche tenuto a Roma analogo linguaggio. Ho quindi creduto più opportuno permettermi di rivolgere in proposito all'E. V. la presente lettera particolare.

Nel pregarla Eccellentissimo Signor Ministro a volermi far conoscere ciò che in questo grave argomento dovrò dire in Suo nome al Barone Haymerle ...

(l) -Non pubblicati. (2) -Non pubblicato.
480

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIR.OLI, AL MINISTRO A BUCAREST, TORNIELLI

T. 917. Roma, 16 dicembre 1879, ore 23.

Nous nous trouvons, vis-à-vis de l'Allemagne, dans une situation des plus délicates. A Berlin on accuse les ministres Boerescu et Stourdza d'avoir manqué à l'engagement forme! qu'ils avaient pris de soutenir telle quelle devant la Chambre, en posant meme si cela était nécessaire, la question de Cabinet, la convention pour les chemins de fer. Le Gouvernement princier, malgré cet engagement aurait accepté, avant que la Chambre ne passàt à la votation, nommément par l'organe de M. Bratiano et Boerescu, un amendement qui fait maintenant repousser à Berlin la convention toute entière. Le prince de Bismark, est, à tort ou à raison, sous l'impression que la majorité et le Ministère ont pris le courage de braver l'Allemagne, dans l'annonce de notre reconnaissance. Il est inutile de chercher à combattre ou à atténuer cette impression, qui se traduit par une irritation des plus accentuées à notre endroit. M. de Keudell me tient, à cet égard, un langage qui nous donne une vive préoccupation. Il ne formule pas des griefs contre nous; mais il dit que, n'ayant pas été lui-méme en mesure d'empécher ou au moins de retarder de notre part, un acte qui a complètement déconcerté les plans de son Gouvernement, il pourrait si l'affaire des chemins de fer, ne s'arrange pas, se

trouver dans la pénible nécessité de demander un congé, pour sortir d'une fausse position. Le départ de l'ambassadeur d'Allemagne aurait, dans lels circonstances présentes, une portée des plus facheuses. Dans une pareille situation, il serait oiseux de se demander si le mécontentement de l'Allemagne, est ou non légitime. Nous ne devons rien épargner pour faciliter une entente entre Bucarest et Berlin. Nous avons donné à la Roumanie, par notre initiative et en résistant aux instances qui nous étaient faites de plusieurs còtés, la mesure de l'intéret que noUIS portons à son avenir. Nous ne pensons pas qu'il lui convienne ni d'inaugurer ses rapports avec nous par une rupture avec l'Allemagne, ni d'ajourner indéfiniment la reconnaissance de la France et de l'Angleterre, ces deux Puissances étant fermement résolues à ne pas se séparer de l'Allemagne. Si des engagements ont été pris envers le Cabinet allemand dans la question des chemins de fer, il faut à tout prix qu'ils soient maintenus. Si, au contraire, l'alfirmation de l'Allemagne se fonde sur un ma;lentendu, il est toujours pour la Roumanie, acte de bonne politique que de ne pas se brouiller avec cette Puissance qui a, au surplus, deux autres de son bord. Votre langage ne saurait etre, à cet égard, assez énergique dans le cas surtout où accusations du Cabinet de Berlin étaient entièrement réelles. Si notre franchise ne s'expliquait pas assez par une amitié qui vient de s'atnrmer d'une manière si éclatante, nous pourrions invoquer, pour justifier notre démarche, le fait que le Cabinet de Bucarest lui-méme a établi, entre la question des chemins de fer et notre reconnaissance, une connexité naturelle en faisant déclarer à Berlin et à Rome, que l'annonce de notre reconnaissance avait affermi la majorité gouvernementale favorable à l'adoption du projet. Si nous n'aboutissons pas à une solution satisfaisante, je prévois que nous allons nous trouver, la Roumanie comme l'Italie, dans un très grave embarras. J'ajoute pour votre règle, que le prince de Bismarck est toujours convaincu qu'il suffit pour faire rétablir le texte primitif de la convention de faire exercer par le Gouvernement princier une pression sur le Sénat. Nous avons, en un mot, absolument besoin d'un succès pour prouver à l'Allemagne que notre présence officielle à Bucarest est loin d'avoir nui à ses intéréts. Je compte d'une manière particulière sur votre zèle et sur toute votre habileté.

481

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 1685. Costantinopoli, 16 dicembre 1879 (per. il 23).

Mi è riferito da fonte attendibile che ta;luni a palazzo ed alla Sublime Porta vagheggiano l'idea di accordare agli Albanesi un'autonomia del genere di quella che fu conceSISa all'isola di Creta. Questo progetto non ha formato finora il soggetto di deliberazioni nel consiglio dei ministri, ma se n'è trattato sopratutto a Palazzo e se ne parla sommessamente nei circoli politici. M'è noto altresì che fu domandato ravviso in proposito ad alcuni vescovi ortodossi

quali avrebbero fatto risposte non isfavorevoli, ed interpellati sulla scelta

della capitale, risposero Monastir essere di gran lunga preferibile a Giannina. Di queste pratiche ebbe contezza eziandio l'ambasciata austro-ungarica la quale se ne è grandemente preoccupata; però quel governo non ha finora manifestata all'ambasciata la sua opinione sopra di esse.

Lo scopo di questi intendimenti non è difficile a comprendersi e sarebbe quello di risvegliare le simpatie degli Albanesi verso la dominazione di S. M. il Sultano. Senonché è permesso di dubitare che si tratti piuttosto di vane promesse che di reali propositi.

482

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (l)

R. 1687. Costantinopoli, 16 dicembre 1879 (per. il 23).

Stamane ricevetti il telegramma che l'E. V. mi faceva l'onore di rivolgermi iersera relativamente alla questione turco-ellenica (2). Per esso significavami l'E. V., il signor Waddington desiderare che i Turchi convertissero in proposizione formale la versione della linea del congresso, che essi avevano messa innanzi in modo accademico; esercitassi la mia azione in questo senso; però procurassi primieramente di sapere di quali pratiche fosse incaricato il signor Fournier riguardo alla materia.

Non indugiai a trasferirmi presso l'ambasciatore di Francia il quale mi ragguagliava, in seguito ad uno scambio di comunicazioni colla Sublime Porta, le quali non avevano avuto per risultato che di provare le poco buone disposizioni di questa, il signor Waddington gli aveva dato per istruzione di astenersi da ogni pratica in proposito, e di preparare i plenipotenziari greci a venire a poco a poco alla sospensione dei negoziati diretti la cui sterilità non lasciava più alcun dubbio. E m'era già noto che il signor Waddington stava in questi giorni scambiando delle idee coi governi di Germania e d'AustriaUngheria affine di venire ad un accordo con essi. Il telegramma di V. E. mi prova che questo scambio d'idee seguiva in pari tempo col R. governo.

Non mancherò tuttavia dal mio canto di cogliere le propizie occasioni per

suggerire ai ministri del Sultano di formulare una proposta conforme alla

versione precitata. Ma non debbo celare all'E. V. che non ho alcuna speranza

di riuscire nell'intento tanto più che, dai concetti messi innanzi in recenti

colloqui, risultava la Sublime Porta persistere nell'intendimento di voler con

servare un accesso in ambo i golfi di Arta e di Volo.

Dalle quali cose puossi trarre l'impressione che i negoziati diretti non

dureranno più a lungo, e la questione sarà per entrare nella fase della media

zione. L'E. V. conosce appieno, pe' miei precedenti rapporti, quali sieno le

mie opinioni in ordine alla mediazione. Essa non potrà mai approdare fino

a che le potenze non abbiano stabilito un accordo tra di esse circa la solu

zione a darsi alla pendenza. Sino a che tutti questi rappresentanti non avranno

lstruzioni uniformi, nulla si potrà ottenere dalla Sublime Porta. Perfino il silenzio d'uno di essi basterebbe ad incoraggiare questa a persistere nel rifiuto. Coloro che desiderano una pronta soluzione della questione debbono adunque adoperarsi allo scopo di condurre tutte le potenze, compresa sopratutto l'Inghilterra, ad un accordo positivo sia sulla linea da sostenersi, sia sul modo di farla accettare dalle parti interessate.

Delle notizie e considerazioni che precedono io diedi avviso a V. E. col mio secondo telegramma d'oggi (1). Il mio (2) trattava della comunicazione che mi fu indirizzata iersera da questa legazione di Grecia. Essa consiste nella copia d'una nota che il signor Condouriotis indirizzava, anche a nome dei suoi colleghi, al ministro degli affari esteri, e di un memorandum sulla questione della linea. La decima conferenza, dopo varii aggiornamenti era infatti stata fissata pel 13 del presente. Senonché la mattina stessa Sawas pascià faceva conoscere ai plenipotenziari greci che la seduta era rimessa di 8 giorni per ragioni personali. Colla nota in discorso questi dichiaravano quindi che se la conferenza fosse nuovamente differita, o se alla prossima i plenipotenziari turchi non presentassero una formale proposta di linea, essi esporrebbero al loro governo l'inutilità di procedere coi negoziati diretti, ed aspetterebbero le relative istruzioni. Essi proponevano intanto, col memorrundum annesso, un'attenuante della linea già proposta avente per iscopo di meglio conformarla a quella che, a loro avviso, risponderebbe al tracciato del XIII protocollo del congresso di Berlino. Unisco copia della nota ellenica insieme agli allegati (3).

(l) -Ed. in L V 27, pp. 860-861. (2) -T. 916, non pubblicato.
483

IL MINISTRO AD ATENE, CURTOPASSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1628. Atene, 17 dicembre 1879, ore 11,30 (per. ore 13,35).

Le Gouvernement grec vient de notifier aux différents représentants son adhésion au décret du Vice-Roi, après avoir pris acte de nos assurances. Je transmettrai vendredi copie de cette communication.

484

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO A BUCAREST, TORNIELLI

T. 922. Roma, 17 dicembre 1879, ore 2,45.

Je viens d'ètre informé que l'Autriche a décliné la médiation invoquée par la Roumanie pour aplanir son différend avec l'Allemagne. Ceci fait espérer

que le Gouvernement princier se persuadera de la gravité de la situation. Il est positif que la reconnaissance de l'Europe dépend aujourd'hui de la question des chemins de fer. Afin de pouvoir exercer toute la pression possible, veuillez chercher prétexte pour suspendre la formalité de la présentation de vos lettres et répondez d'abord à mon dernier télégramme Cl).

Keudell vient de me répéter par écrit que si l'affaire ne s'arrange pas, il sera forcé de donner sa démission.

(l) -T. 1624, non pubblicato. (2) -T. 1623, non pubblicato. (3) -Non si pubblicano.
485

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL COMANDANTE DE AMEZAGA (2)

T. 924. Roma, 17 dicembre 1879, ore 13,15.

Ambasciatore d'Inghilterra ha comunicato un dispaccio con cui suo Governo prende atto con compiacimento della nostra dichiarazione di non volere in questo momento procedere a occupazione militare in Assab. Prego telegrafarmi al più presto possibile come avrà trovato colà lo stato delle cose.

486

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 2451. Berlino, 17 dicembre 1879 (per. il 21).

J'ai donné lecture à M. de Radowitz des télégrammes que V. E. m'a fait l'honneur de m'adresser en date des 15 et 17 de ce mais (3).

Tout en se disant reconnaissant des instructions pressantes transmises à notre Mission à Bucharest pour une démarche énergique auprès du Gouvernement Princier, M. de Radowitz persistait à afftrmer que, lors mème que ce ne f11t certes pas dans notre pensée, nous avions indirectement encouragé la Roumanie à faire opposition à l'Allemagne. Il était difficile d'en fournir des preuves matérielles, mais la conviction morale résultait d'une ensemble de circonstances et de renseignements puisés à bonne source. Quant au langage qui nous avait été tenu, qu'il fallait avant de reconnaitre la Roumanie, exiger, en outre du vote des chambres de révision, une déclaration qui garantit mieux l'application du principe sanctionné par l'article 44 du Traité de Berlin, ce langage nous a été en effet tenu. Mais nous avons été invariablement engagés à procéder d'un commun accord. Il restait à savoir si la promesse contenue dans la note verbale qui nous a été remise était d'une nature satisfaisante. Pour

son compte, le Gouvernement Impérial ne s'est pas encore prononcé à cet égard. Il peut maintenant se demander si le Ministère Princier, après avoir pris ici des engagements formels relativement au rachat des chemins de fer engagements qu'il a rompus, en cédant à la Chambre des députés sans résistance sérieuse, mérite qu'on ajoute fDi à ses déclarations. La répDnse ne saurait etre que négative. Et c'est en cela et pas autrement qu'il existe ici une certaine connexité entre la question de la reconnaissance et l'affaire des chemins de fer.

Pour ne pas m'exposer à des redites, je m'abstiens de reproduire le rei.::;te de notre entretien, dans lequel j'ai fait de mon mieux, sans trop y réussir, je l'avoue, pour effacer toute pénible impression.

J'ai fait une allusion au discours récent de M. Waddington en réponse à une interpellation sur la reconnaissance de l'indépendance de la Roumanie, discours très bien accueilli à la Chambre parce qu'il exprimait les sentimens les plus amicaux envers la Principauté. M. de Radowitz m'a laissé entendre qu'il avait, su d'avance dans quel sens le ministre des affaires étrangères de la République se prononcerait. Il a entre autres déclaré que toutes les questions qui sont nées du traité de Berlin doivent etre poursuivies et résolues d'accord avec les signataires de ce traité. C'était sous pareille réserve que M. Waddington émettait l'espoir que la reconnaissance de la Roumanie se ferait dans un avenir prochain.

(l) -Cfr. n. 480. (2) -Trasmesso tramite il viceconsolato a Suez. ed. in L'Italia in Africa, vol. cit., p. 54. (3) -T. 912 non pubbllcato e t. 920 non pubblicato, col quale venivano comunicate a Launay le istruzioni date a Tornielli col n. 480.
487

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1092/453. Londra, 17 dicembre 1879 (per. il 21).

* A conferma del mio telegramma d'ieri (l) ho l'onore d'informare l'E. V. che il Marchese di Salisbury essendo venuto in quel giorno stesso a Londra per assistere al Consiglio de' Ministri, io potei, dopo, avere con lui un colloquio nel quale ho trattato diversi argomenti in relazione coi dispacci di codesto Ministero e che saranno oggetto di alcuni miei successivi rapporti.

Anzitutto, in seguito ai telegrammi di V. E. del 12 e 16 corrente (2), informai il nobile Lord ch'Ella si era determinata ad accedere alla :proposta della Russia di fare alla Porta una dichiarazione energica collettiva per la pronta cessione al Montenegro del distretto di Goussinje, sulla considerazione che questa proposta Le pareva la più facile ad essere accolta da tutte le Potenze ed atta ad un tempo a raggiungere lo scopo di compiere gli obblighi del Trattato di Berlino, evitando tra i Montenegrini e gli Albanesi ostilità che con un maggiore indugio potrebbero diventare minacciose. Avendo espresso al Marchese di Salisbury il desiderio di conoscere le intenzioni del Governo della Regina a quel riguardo, egli mi rispose d'aver luogo di credere che la

Sublime Porta stava per prendere le misure opportune per una pronta cessione del territorio anzidetto; che l'Ambasciatore britannico a Costantinopoli aveva ricevuto per istruzione di far presso la Porta le più vive premure affinché quella questione fosse sciolta senza ritardo; ma che il Governo Inglese non poteva associarsi ad una dichiarazione energica collettiva, imperocché un tale atto assumerebbe un carattere comminatorio che sarebbe di natura a condurre per parte delle Potenze ad una azione coercitiva alla quale l'Inghilterra non vorrebbe prestarsi* (1).

Dal complesso della mia conversazione col Marchese di Salisbury si scorge che l'Inghilterra non vuole in questo momento prendere alcun nuovo impegno, imperocché abbastanza sono le difficoltà che dessa ha per ora da sciogliere rispetto ai propri affari e non è disposta a crearsene delle altre.

A proposito degli Albanesi il nobile Lord mi parlò dello spirito turbolento e bellicoso di quene popolazioni, per cui, se la nuova delimitazione della frontiera greco-turca si facesse secondo la precisa indicazione del trattato di Berlino, egli paventerebbe che la Grecia non fosse in grado di resistere all'agitazione che verrebbe suscitata nel Regno ellenico dai suoi nuovi sudditi albanesi, coadiuvati dagli altri della stessa razza rimasti all'infuori dell'annessione, mentre, diss'egli, adottando il primo progetto di delimitazione -che chiamò italiano -col quale si comprende la Tessaglia sino alla linea de' monti Olimpici, la Grecia avrebbe il vantaggio di unirsi a popolazioni di razza ellenica e di costituire in tal modo uno Stato più omogeneo ed autonomo che non coll'annessione di una gran parte dell'Albania.

In questa medesima occasione il Marchese di Salisbury mi parlò del riconoscimento della Rumania per parte dell'Italia e mi disse che la Germania sperava che il nostro Governo avrebbe tardato ancora a compiere quell'atto. Io risposi al nobile Lord che le intenzioni del nostro Governo erano da qualche tempo bene conosciute; che avremmo desiderato che altre Potenze avessero, assieme a noi proceduto a quel riconoscimento; ma ch'esse avevano indugiato e che dopo la dichiarazione fatta da V. E. alla Camera ed accoltà con unanime approvazione: che cioè il Governo del Re riconosceva l'indipendenza della Rumania, quest'atto può considerarsi come compiuto per parte nostra e la consegna delle credenziali non è che una formalità che sarebbe anch'essa fra pochi giorni effettuata, imperocché il Conte Tornielli, Ministro designato per rappresentare il Re a Bukarest, aveva ricevuto l'ordine di recarsi al suo posto per assumervi le sue nuove funzioni. Il Marchese di Salisbury non fece osservazioni di sorta in proposito, anzi mi sembrò anch'egli desideroso di poterla finire con quella quistione della Rumania.

Nel Times di questa mattina vedo che l'indugio della Germania a riconoscere la Rumania è attribuito alla pressione che vuolsi fare su quel principato per costringerlo ad accettare le condizioni de' proprietarj tedeschi di quelle ferrovie. Se ciò è vero, sarebbe il caso di aggiungere un nuovo proverbio a quello ben noto circa le cause degli avvenimenti umani: cercate o lo speculatore, o la speculazione.

Da quel medesimo giornale, il Times, io vedo che il Conte Tornielli è già giunto a Bukarest ed avrà quest'oggi una udienza dal Principe per presentare le sue credenziali.

P. S. Ricevo in questo momento il dispaccio di Serie Politica 767 che V. E. m'indirizzò il 13 corrente (l) e che contiene copia del di Lei dispaccio al Cav. Nigra riproducente la proposta fattale dal Governo Russo circa 'la cessione del distretto Goussinje-Plava al Montenegro.

(l) -T. 1625/370, non pubblicato. (2) -Cfr. nn. 469 e 476.

(l) Il brano fra asterischi è edito in L V 27. p. 637.

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L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1093/454. Londra, 17 dicembre 1879 (per. il 21).

In seguito ai dispacci di V. E. del 7 e dell'll corr., Serie politica N. 761 (2) e 765 (3), ho studiato di rendermi esatto conto delle proposte dell'Austria relative alla commissione di liquidazione del debito egizio, alle quali codesto Ministero dichiara di accostarsi, non che delle obbiezioni che vi furono fatte dal memorandum inglese e che furono oggetto di una conversazione tra l'E. V. e Sir Augustus Paget.

Colla scorta di quei documenti, io potei jeri intrattenere il Marchese di Salisbury di quell'argomento e sviluppare le ragioni che inducono il nostro Governo a non desistere dal proprio punto di vista, malgrado le istanze del Governo Inglese.

La commissione di liquidazione che dovrebbe concorrere al futuro assetto delle finanze egiziane, è considerata in modi ben diversi dai controllori francese ed inglese da una parte, e dai Governi austriaco ed italiano dall'altra. I primi, cioè i Signori de Blignières e Baring stimano che, quando la detta commissione avrà riconosciuto e classificato i crediti, debba cessare qualsiasi suo intervento neH'amministrazione finanziaria egiziana la di cui sorveglianza spetterebbe da quell'ora unicamente ai due controllori anzi accennati.

I Governi austriaco ed italiano al contrario credono che la loro azione nelle cose egiziane non debba cessare col finire dell'operazione sovra indicata, imperocché gl'interessi che quelle due Potenze hanno nelle finanze egizie sono permanenti, si rinnovano per così dire quotidianamente a motivo de' loro nazionali, specialmente degl'italiani che continuano ad esercitare industrie e condurre affari coll'amministrazione egiziana. Per cui i loro rispettivi Governi non possono astenersi del tutto dal sorvegliare l'andamento di una tale amministrazione e non devono consentire a che dessa rimanga sotto la tutela assoluta di due funzionari, l'uno francese, l'altro inglese, che rappresentano interessi esclusivi de' rispettivi paesi, il che ben si scorge ancora dal loro

recente rapporto al Khedive in data dell'll novembre p. p., già pubblicato ne' giornali, fra i quali nel Débats del 13 corrente.

I Governi austriaco ed italiano hanno di conseguenza il diritto di richiedere quale parte di vigilanza sugli affari d'Egitto sarà loro lasciata, allorché la Commissione di liquidazione avrà dato termine al compito presente, lasciando, ove d'uopo, a questa commissione medesima la cura di tutelare indefinitamente interessi altri che quelli rappresentati da' Signori de Blignières e Baring.

Tali sono in succinto le ragioni che sviluppai al Marchese di Salisbury. Egli si limitò a rispondermi che la Commissione di liquidazione essendo una «macchina a liquidare» -quando quest'operazione sarebbe ultimata, essa non avrebbe più ragione d'esistere; che se poi le altre Potenze non volevano servirsi in quel modo della Commissione, la liquidazione sarebbe probabilmente fatta ad arbitrio dal Governo Khedivale ed egli non poteva rispondere degli sconci che ne potesse-ro derivare.

Non potendo però acquietarmi alle ragioni esposte dal Marchese di Salisbury io dissi che i veri Governanti essendo oramai i due controllori, sovra di essi e quelli ch'essi rappresentano incombeva la responsabilità degl'inconvenienti che potevano derivare dal diniego fatto d'accogliere le giuste pretese de' nostri Governi, ed in conseguenza io finii col pregare il nobile Lord di voler ancora esaminare la questione affine di trovare una soluzione atta a dare soddisfazione a tutte le esigenze.

A dir vero non faccio grande assegnamento sulla di lui iniziativa al riguardo, avendo esso ben altre questioni più gravi da sciogliere. Ma non dubito che, ove fosse accennato un qualche modus vivendi ragionevole, egli lo prenda in considerazione.

(l) -Non pubblicato. (2) -Cfr. n. 452. (3) -Sl tratta della comunicazione a Londra del n. 465.
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L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 2000/458 (1). Londra, 17 dicembre 1879 (per. il 23).

Nel convegno che jeri ebbi col Marchese di Salisbury gli esposi le condizioni della amministrazione finanziaria della Reggenza di Tunisi quali sono delineate nel dispaccio di V. E. in data dell'll corrente (Politico n. 764) (2) e nel rapporto, annesso al medesimo, del Console Generale Cav. Macciò.

Non mancai di accennargli l'opportunità di una azione comune fra i Governi inglese, francese ed italiano per dare alla Commissione internazionale finanziaria tunisina una autorità sufficiente per esercitare un efficace controllo su quell'amministrazione.

Il nobile Lord mi disse che avrebbe bensì dato all'Agente britannico istruzioni affinché facesse le istanze occorrenti per procurare d'introdurvi un poco d'ordine, ma che non poteva fare di più; che abbandonava il Governo del

Bardo a se stesso, come avrebbe abbandonato quello del Khedive, se non fosse connessa coll'Egitto la vitale questione per l'Inghilterra della comunicazione colle Indie.

Egli dispera dell'avvenire dei Governi «a base turca'>: essi a suo parere hanno vizi radicali di origine che li conducono fatalmente a rovina.

(l) -Sic ma il numero dl protocollo generale dell'ambasciata a Londra passa per un evi dente errore dal n. 1099 al n. 2000. (2) -Non pubblicato.
490

IL MINISTRO A BUCAREST, TORNIELLI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1634. Bucarest, 18 dicembre 1879, ore 1 (per. ore 2,25).

J'ai eu aujourd'hui une très longue audience privée du Prince. Contrairement à toute étiquette, j'ai abordé la question qui met en émoi le Cabinet de Berlin et j'espère avoir fait quelque brèche dans son esprit. Son Altesse avait reçu à cet égard sollicitations personnelles de l'Empereur d'Allemagne. Elle avait désiré me recevoir dans cette forme aujourd'hui et elle m'a annoncé elleméme que demain matin jeudi à onze heures elle me recevra en audience solennelle. Il ne m'est dane plus possible de me refuser à aller demain à l'audience (l) et aucun prétexte n'excuserait ce qui ne serait plus qu'un manque inoui de toute convenance de ma part envers un Prince appartenant à la famille impériale d'Allemagne. * J'ai été [accoutumé] depuis l'arrivée de Keudell en Italie à le voir trembler devant les boutades de Bismarck notamment quand celui-ci voulait nous imposer le rappel du comte de Launay qu'il n'avait plus dans ses bonnes graces *. J'aborderai très franchement et très sérieusement la question des chemins de fer avec les ministres roumains, et si je ne puis vous répondre du succès, je puis vous donner l'assurance que tous mes efforts seront dirigés à l'obtenir. Je comprends toute l'importance pour nous que l'on sache à Berlin que nous n'avons pas été inactifs dans cette circonstance.

* Mais la question parait compromise devant la Chambre des députés. Il ne sera pas facile d'y porter remède devant Sénat. V. E. peut etre persuadée que je m'inspire uniquement, à cet égard, des hauts intérets qui sont en jeu, et du sentiment de dignité qui en est inséparable. Je suis sur d'interpreter ainsl fìdèlement les intentions de V. E.* (2).

491

IL MINISTRO A BUCAREST, TORNIELLI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1636. Bucarest, 18 dicembre 1879, ore 16,35 (per. ore 18,40).

Extrait de mon discours au Prince: « les liens d'une amitié répondant si bien aux intérets des deux états, trouveront sans doute dans l'acte que j'ai

l'honneur de remplir aujourd'hui un nouvel affermissement, car grace à la sagesse du Gouvernement éclairé et libéral de la Roumanie, l'initiative prise par l'Italie ne sera certainement pas destinée à rester stérile ». J'ai ensuite parlé de mes instructions m'enjoignant de ne rien négliger pour que ce résultat soit obtenu. Après ma conversation intime d'hier avec Son Altesse (1), mes paroles avaient un sens qui a été parfaitement saisi par le Prince et par son ministre, qui assistait à l'audience.

(l) -Cfr. n. 484. (2) -Questo telegramma fu rltrasmesso, ad eccezione del brani fra asterischi, a de Launay con t. 927 del 18 dicembre.
492

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT (2)

L. P. Roma, 18 dicembre 1879.

Salto a pié pari ogni specie di preambolo, giacché se mi mettessi su tale strada, con quel po' di risposte che ti devo, non la finirei più. Ti ripeto però che il difetto di occasioni sicure, e quando queste vi erano, altre impreteribili occupazioni, furono la causa sola e unica del mio silenzio. Nel letterone che oggi mi accingo a scriverti, procurerò di compendiare il più brevemente possibile le materie, e ti prego di usarmi venia per lo stile laconico, dirò quasi telegrafico, che mi sarà forza usare.

Feci la più grande attenzione all'inconveniente da te citatomi delle indiscrezioni commesse, e che portarono all'orecchio di Wrede più d'una cosa che sarebbe stato urgente tener segreta.

In questi ultimi tempi non è solo a benefizio della Cancelleria AustroUngarica che siffatte indiscrezioni ebbero a verificarsi: a onor del vero debbo dire che non credo se ne possa addebitar la colpa agl'impiegati di questo Ministero, ma piuttosto al numero stragrande di persone addette all'ufficio della Presidenza, che, come sai, ha sede alla Consulta, e in tal guisa nacquero gl'inconvenienti da te lagnati. Per quanto possibile ho cercato di porvi riparo.

Mi addentrerò adesso nel soggetto delle nostre relazioni coll'Austria. Grazie a te, mio buon amico, mi par che le cose, francamente, camminino per benino. Dal canto mio procuro di assecondarti con ogni sforzo, e debbo dichiarare che, sebbene Wrede appartenga a quella classe di Austriaci che ci sono naturalmente ostili e per casta e per tradizioni, tuttavia siamo sopra un tal piede da poter trattare amichevolmente i soggetti più delicati.

Senza dubbio che moltissimo rimarrebbe a compiere per portarci a quel

punto di cordialità che gl'interessi di entrambi i paesi esigerebbero, anche

per la realizzazione di quei progetti di miglioramenti di frontiera che stanno

sempre fra l'Austria e l'Italia come una minaccia. Ma però tutto ben consi

derato credo si possa affermare essere da lungo tempo che i nostri rapporti

con Vienna non sono stati di un carattere regolare e soddisfacente come adesso.

Se si avrà la fortuna di andare avanti cosi per qualche tempo ancora, senza che insorgano repentine quanto imprevedibili procelle, questo stato di cose non potrà che migliorare vieppiù maggiormente.

Anzi io ti dirò schiettamente che, ove non fossevi in Europa tutta un'aura si poco propizia, non dispererei di avere col Governo Austro-Ungarico, allorché venisse sul tappeto la mediazione pelle frontiere greche, quelle leali spiegazioni che l'Italia purtroppo abbisognerebbe non già intorno alla ulteriore espansione dell'Austria nella penisola dei Balcani, ma circa la temuta sua comparsa sulle coste Albanesi dell'Adriatico.

Mi rammento una frase di Haymerle da te citata in uno dei tuoi primi rapporti dopo la venuta di lui al potere, cioè che, sapendo egli esser nostro desiderio che l'Austria non esca dai limiti assegnatile dal trattato di Berlino, l'unica cosa che a noi chiedeva era appunto di assecondare il Gabinetto di Vienna in tutte le questioni che dal trattato stesso emergevano e che aspettavano tuttora una soluzione.

Non mancai, quando tu ciò scrivevi, di intrattenerne tosto il Wrede, cui dichiarai che all'Italia altrettanto che all'Austria premeva la fedele esecuzione dei patti di Berlino, e, forse più che a qualunque altra potenza, la loro osservanza. Che perciò poteva assicurare il Barone Haymerle della nostra ferma intenzione di non scostarci da quel programma, e conchiusi ~ortandolo a non lasciarsi mettere timore dallo spauracchio delle nostre pre.tese simpatie russe. Wrede prese atto con compiacimento di tutto questo, e mi comunicò poco appresso un dispaccio in cui il Barone Haymerle esprimeva la sua soddisfazione. Fino ad ora abbiamo provato coi fatti che desideriamo mantenere questo accordo, e io quasi mi lusingo che allorquando la mediazione per la Grecia ne offrirà la opportunità, tu possa,. mercé uno sforzo di abilità diplomatica cercar di combinare col Barone Haymerle una entente cordiale anche per la questione Ellenica. Tutto il progetto di cui tu eri stato accuratamente posto a giorno sin da principio, cadde nell'acqua, o poco ci manca. Sarebbe stato follia l'ostinarsi a propugnarlo nelle mutate condizioni della politica Europea. Il Marchese di Noailles però giorni sono dicevami ancora che forse, in una foggia attenuata, si potrebbe nei concerti finali da stipularsi per la Grecia trovare una formola che rispondesse alle nostre .idee. So bene che le azioni della Grecia son molto basse e che pochi si preoccupano di quanto colà sarà per accadere. Ciò non pertanto, ammesso che un giorno la questione venga ad agitarsi, se si potrà fare qualche tentativo nel senso da noi desiderato, non bisognerà lasciar sfuggire l'occasione.

Ti ringrazio infinitamente di quanto mi dici di lusinghiero per me intorno all'effetto prodotto in codeste sfere circa la mia continuazione nel Ministero dopo il recente rimpasto. D'una cosa puoi esser certo. Cioè che son troppo penetrato della necessità di tenere! in buoni rapporti coll'Austria per negligentare checchessia che possa contribuir ad assicurare quel risultato. Con Wimpffen che conosco da quando esordii nella carriera a Napoli e con cui passai più anni a Londra, spero che il mio compito non sarà difficile.

29 -Documenti diplomatici -Serle II -Vol. XII

Suppongo ch'egli verrà con istruzione di insistere per il ricupero della dote spettante alla madre dell'ex Re di Napoli, siccome del resto Haymerle da prima e Wrede di poi han fatto. Anche su ciò mi adopererò quanto potrò, essendo mio particolare convincimento che oltre a una questione di giustizia vi sia per noi un'alta ragione di convenienza e di onore a soddisfare un cotal reclamo.

Mi pare che il tuo protetto Terzaghi si possa chiamare soddisfatto per la destinazione che, mercé l'influente tuo patrocinio, egli riuscì a ottenere. Non avrà forse il più facile dei capi. Ma Bukarest è positivamente un posto importante e gradito. E nella impossibilità di andare in una delle sedi che mi erano state da te designate, credo ch'egli debba, ti ri:peto, essere contento. Questo mi porta a dirti due parole sulla Rumenia. La Germania è irritatissima contro di noi per aver riconosciuto il Principato prima che fosse risoluta la questione delle ferrovie. Anzi pretende che la prematura risoluzione nostra ha imbaldanzito al punto il Parlamento Rumeno, da fargli adottare un emendamento contrario alle condizioni stabilite in comune accordo con Stourdza a Berlino. L'insussistenza di quest':imputazione è palese. Ma tuttavia De Launay ne è impressionatissimo e addolorato.

Dal canto nostro, non potendo assolutamente indietreggiare, tutto ciò che cerchiamo ottenere è che i Rumeni la finiscano una buona volta, e che, anche con un sagrificio materiale, rimuovano gl'ostacoli che soli ora impediscono il loro completo riconoscimento.

Finché questo risultato non sia raggiunto, a Berlino ci terranno il broncio. Quanto il Principe di Bismarck sia buono per noi, tu alle proprie spese e cori rara abnegazione imparasti nella scorsa state! La tua condotta fu in quella circostanza quale si era in grado di ~ttendere da un gentiluomo e da un patriota della tua tempra. Ah! il non esser forti è un gran brutto difetto! Raccoglimento ci vuole, e raccoglimento per molto tempo, se l'Italà.a desidera far qualche cosa di buono. Non so se l'articolane qui acchiuso abbia colpito la tua attenzione. Dovendo rispondere a molti capi d'accusa, esso divenne lungo per forza, e poi già è noto che qualunque scritto appena entra nelle colonne del Diritto diventa pesante come un mattone, colla sua veste partigiana di sinistra, che necessariamente deve avere. Ma con tutto ciò, i concetti svolti in quell'articolane sulla nostra politica estera, furono dettati dal tuo umile servo, il quale sarebbe ben lieto di sapere da te che li approvi.

Raccoglimento all'estero e concordia all'interno. Ecco ciò che ci vorrebbe. Circa questo secondo punto un po' di terreno si è guadagnato. Se non sopravviene qualche turbine improvviso, io credo che tutte le frazioni di sinistra son concordi nel non muover guerra al Ministero, affine di abborracciare una legge di riforma elettorale qualunque, e poi vedere cosa uscirà dalle urne.

Se dunque un po' di fortuna aiuta il Ministero, potrebbe giungere fino all'estate e fare poi le elezioni nell'autunno. Ma quanti pericoli e peripezie sogliano in Italia attraversar la V'ia di un Governo nel breve spazio di sei mesi!

L'invio di Lanza deve esserti stato gradito. Il Ministero della Guerra oltre al proprio desiderio di avere un addetto militare costà, credeva francamente che anche tu lo bramassi. A Lanza spiegai le ragioni per cui reputo che l'arresto finto o reale che avrebbe subito il Generale Haymerle prima della sua promozione fosse anzi una misura fatta a posta per ricevere pubblicità, amne di gettare un po' di polvere negU occhi degl'inev~tabili gonzi. D'altronde l'invito agro dolce fatto al Direttore del Diritto di smentire tale notizia non ebbe seguito di sorta, nè credo che ne av,rà. Ma sta pur persuaso che sarò sempre molto cauto per qualunque cosa ci venga da te segnalata.

Nessuna decisione è stata finora presa per rimpiazzare il Generale Cialdini a Parigi. Non ho affatto idea quale risoluzione finirà per essere adottata. Ma è tempo di dirti addio. Comandami ogni volta che hai bisogno di

me, ...

P. S. Circa l'Egitto non scorgo altra alternativa per noi, all'infuori di un perfetto accordo coll'Austria, visto che essa stessa fino a un certo punto, s'incarica di tirare dal fuoco dei marroni che scotterebbero ben bene le nostre deboli dita. Raccomando alla tua attenzione i dati sul nostro decadimento coloniale in Egitto e a Tunisi, che contiene racchiuso articolo del Diritto. Essi sono ricavati da interessantissimi rapporti ufficiali pervenutici. Ed io posso aggiungere che purtroppo gl'Italiani moderni son buoni a gridar contro il Governo e accusarlo di non far nulla. Ma quando si tratta di spendere capitale ed energia privata come fanno l Francesi e gl'Inglesi, tutti spariscono e nessuno vuoi dare un bajocco: questa è la triste verità che non è abbastanza conosciuta.

(l) -Cfr. n. 490. (2) -Da Carte Robllant.
493

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 569. Parigi, 18 dicembre 1879 (per. il 22).

Nel colloquio ch'ebbi jeri col Signor Waddington, S. E. prese nota del desiderio espresso dall'E. V. di veder esaminata la quistione delle Finanze Tunisine nel senso enunC'iato dal pregiato dispaccio n. 611 dell'H Dicembre (1).

Conformemente alle istruzioni ricevute, chiamai l'attenzione del Ministro sull'opportunità di constatare se, a guarentigia dell'obbligo assunto dal Bey di supplire con certe entrate all'insufficienza dei redditi assegnati al servizio del Debito Pubblico, spetti alla Commissione finanziaria il diritto di esercitare un controllo sul bilancio.

Il Signor Waddington non poté negare che la situazione finanziaria della Reggenza meritasse speciale attenzione, ora massime che si tratta di pagare il semestre della rendita Tunisina. Tuttavia non potei ottenere che egli pronunciasse un qualsiasi parere sul modo suggerito per rimediare all'attuale stato di cose; io insistetti perché il Ministro ammettesse fin d'ora 1n principio la convenienza di uno scambio d'idee fra i Gabinetti di Roma, di Parigi, e di

Londra, ma S. E. anzi tutto vuole com'era da prevedersi raccogliere informazioni a Tunisi. Le parole poi di elogio che credette di dedicare proprio in quella conversazione al Signor Depienne mentre diceva dubitare molto che i presenti membri componenti la Commissione finanziaria siano personaggi atti a discutere i bilancj, mi permettono di supporre che quell'ispettore avrà influente voce in capitolo e purtroppo il rapporto del Cavaliere Macciò lo dipinge quale ostile alla proposta innovazione o meglio definizione di attribuzioni.

Intanto, com'ebbi l'onore di telegrafarlo all'E. V. (1), il Signor Waddington mi disse che fra una quindicina di giorni, egli mi potrebbe con più conoscenza di causa intrattenere di quell'argomento.

(l) Non pubbllcato.

494

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1179. Vienna, 18 dicembre 1879 (per. il 24).

La ringrazio per la datami comunicazione dell'uiDcio del Comandante il III Corpo d'Armata contenente informazioni relative ai preparativi militari dell'Austria nel Tirolo del Sud (1).

Tutto ciò che l'illustre Generale scrive in proposito io sarei pronto a sottoscriverlo del pari, essendo ogni cosa ch'Egli dice pienamente conforme a quanto a me risulta.

Coi mezzi fornitigli dalle somme accordategli per la spedizione in Bosnia, il Governo Imperiale ha provveduto alle spese occorrenti anche per la difesa del Tirolo, e ciò che ancora gli resta a fare è si può dire di nessuna importanza.

La conferma di questo fatto rilevasi nel Bilancio del Ministero della Guerra p~esentato ieri alle Delegazioni. Infatti nella parte che riflette le spese straordinarie, due sole posizioni vi si trovano che abbiano tratto al Tirolo.

Colla prima viene preventivata una spesa di fiorini 5.600 per la costruzione di un Magazzino per polvere da guerra e munizioni in Nago (Tirolo meridionale).

Colla seconda, si preventivano fiorini 100.000 per «Fortifikatorische KriegsVorbereitungen » che noi chiameressimo fortificazioni di sbarramento alle frontiere dello Stato, in Transilvania, Przemyst (Gallizia), e Tirolo meridionale. Somma talmente insignificante, tanto più stante il riporto che se ne deve fare su tre zone di frontiera, da non essere meritevole d'attenzione.

Nella relazione Ministeriale che accompagna il Bilancio è però da notarsi starvi scritto: che i Tedeschi, i Francesi, i Russi e gli Italiani, sono premurosamente curanti di assicurare le loro frontiere colla cos.truzione di fortificazioni permanenti, esempio che nelle presenti circostanze l'Austria-Ungheria non ha la possibilità d'imitare: ed· è quindi perciò che si intende soltanto

di erigere fortificazioni campali di sbarramento; e parlando del Tirolo accennasi

a Trento e Riva, che permettano in caso di guerra la mobilitazione e la

marcia alla frontiera dell'Esercito, senza essere inquietati in tali operazioni.

Omisi di notare, che dalla relazione di cui è caso rilevasi, che coi precitati 100.000 fiorini (250.000 Lire) dovrà anche provvedersi alla ricostruzione in modo provvisorio dell'opera X presso Olmuz. Come l'E. V. ben vede sarà così assai diffl.cile si abbia a spendere pel Tirolo una somma eccedente 30 mila fiorini colla quale 'in verità si muove poca terra.

Ma come benissimo disse il Generale Pianelli ed io confermo, tutto il

da farsi per mettersi al sicuro di un'improvvisa aggressione è già compiuto,

e più non si tratta che di perfezionarlo.

Ove l'E. V. non vi scorgesse inconvenienti, crederei utile che 11 Comandante

il III Corpo d'Armata avesse conoscenza di questa mia risposta.

(l) -T. 1630 del 17 dicembre, non pubbllcato. (2) -Cfr. n. 464.
495

IL MINISTRO A BUCAREST, TORNIELLI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1644. Bucarest, 19 dicembre 1879, ore 22 (per. ore 23,30).

De mon entretien avec Bratiano il ressort que le Gouvernement roumain a ouvert des pourparlers avec les banquiers de Berlin et qu'il en espère un bon résultat. Bratiano ne m'a pas dit le parti auquel il s'arrèterait si ces négociations échouent. Mais en me témoignant toute sa gratitude pour l'Italie et sa déférence pour les conseils du Gouvernement du Roi, il s'est montré persuadé de la nécessité politique d'une solution donnant satisfaction à l'Allemagne. Le gérant d'affaires allemand ma dit qu'il apprécie beaucoup mon action conciliante car l'Italie a toujours été écoutée volontiers par les roumains.

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L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 572. Parigi, 19 dicembre 1879 (per. il 23).

Com'ebbi l'onore di farlo sapere all'E. V. (1), non ho avuto occasione prima di mercoledì scorso di vedere il Signor Waddington per potergli partecipare la risoluzione presa dal R. Governo di riconoscere l'indipendenza della Rumania e la partenza per Bucharest del Signor Conte Tornielli.

Avevo però nel frattempo avuto cura d'informame il suo Capo di Gabinetto pregandolo di comunicare queste notizie al Ministro e di farsi interprete delle varie considerazioni che indussero l'Italia a compiere quell'atto.

Appena ebbi espresso il mio pensiero al Signor Waddington, giusta le di Lei istruzioni, egli mi disse testualmente «On vous en veut beaucoup à Londres et à Berlin! A nous au fond cela nous est assez égal. Il reste encore cette question des chemins de fer; on trouve que vous aurlez dO. attendre ».

Alla mia osservazione che quella questione sembrava estranea alla esecuzione del Trattato di Berlino, il Ministro replicò che la legge a favore degli Israeliti non vien applicata in modo soddisfacente, e che finora la sola categoria dei militari era stata emancipata.

Feci allusione alle ditncoltà di controllare l'equa applicazione della legge a ciascun caso individuale aggiungendo che, volendolo fare, la presenza d'un rappresentante francese a Bucharest potrebbe anzi facili:tare una simile sorveglianza. S. E. riconobbe la esattezza dell'osservazione e finalmente confessò che in sostanza non desiderava che una «entrata in scena», un principio di esecuzione della nuova legislazione mentre sopratutto lo interessa ora la soluzione della questione ferroviaria, giacché questa non è unicamente personale alla Germania, importando difatti molto alla Francia che lo Stato Rumeno possegga le strade ferrate del Principato piuttosto che un nucleo di capitalisti Tedeschi aventi sede sociale a Berlino.

Certo il valore di quell'argomento esiste, a ben ponderare l'interesse francese. Ma il Signor Waddlngton dovette convenire di non aver mal presentato la questione del riconoscimento da quel punto di vista e invero difficilmente lo poteva.

Del resto, siccome è oramai palese che la quistione Israelita serve di passatempo aJ Governo Francese nel mentre che la Germania discute quella delle ferrovie, io non credetti di dover prolungare la conversazione su quel tema, massime che il Ministro attenuò alquanto la forza dei suoi argomenti col rammentarml che il fratello del Principe Hohenlohe, Ambasciatore di Germania a Parigi è per somme considerevoli interessato alla sistemazione dell'affare industriale.

In conclusione io credo che qui, il nostro riconoscimento dell'indipendenza Rumena sia stato accolto piuttosto con indifferenza.

(l) R. 566 del 14 dicembre, non pubblicato.

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IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, -AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1690. Costantinopoli, 19 dicembre 1879.

Jeri ebbi col Ministro degli Affari Esteri un lungo colloquio riguardo alla questione Turco-Ellenica. S. E. incominciava dall'esprimere il vivo dispiacere che avea provato per l'ultima comunicazione dei plenipotenziarii della Grecia,

1 quali, alla sua preghiera di rimettere la seduta di otto giorni come favore personale, avevano risposto in termini sl poco benevoli. Egli aggiungeva tuttavia la vera ragione del ritardo essere che gli studii della topografia di tante valli e di tanti monti esigevano assai tempo. Senonché, fu a me riferito d'altm parte il motivo dell'indugio essere venuto di fatto, da ciò che i plenipotenziarii ottomani non volevano procedere nelle trattative senza avere ultel"iori istruzioni da S. M. il Sultano, e Sua Maestà non si decide ad impartirle. Domandai allo.ra a S. E. quali fossero attualmente gli intendimenti della Sublime Porta, cui rispondeva, i Plenipotenziarii ellenici avendo ora proposto una nuova linea, egli risponderebbe alla nota Greca abbLsognargli ora qualche tempo per prendere in seria considerazione la nuova proposta, e farne rapporto a S. M. il Sultano.

Chiesi indi a S. E. se i plenipotenziari non intendevano far conoscere la linea che sarebbero disposti ad accordare alla Grecia, e se, per esempio, non potrebbero convertire in formale proposta quella linea delle alture meridionali che avevano messo innanzi come interpretazione della deliberazione del Congresso di Berlino. Avendo S. E. fatto una risposta eV'asiva, insistetti alquanto allegando che un tale procedimento da loro parte potrebbe servire di base alle Potenze quando si venisse alla mediazione. Sawas Pascià replicò i plenipotenziarii ottomani avere fatto .menzione di quella linea per rettificare l'impressione erronea che esisteva riguardo agli intendimenti del Congresso: se la discussione si fosse impegnata nella Conferenza sopra quella base, egli avrebbe proposto ai Greci uno scambio dando un'estensione di territorio al centro in compenso pe'r altrettante a destra ed a sinistra, in modo da lasciare alla Turchia uno sbocco sui due golfi. S. E. riveniva di fatto al triangolo di Prevesa o poco di più.

Mi è noto in pari tempo che il Signor Ministro degli Affari Esteri disse ad uno dei miei colleghi essere persuaso che le Potenze non riusciranno mai a venire ad un accordo fra di esse quando si addiverrà alla mediazione, nel qual caso la questione non potrà essere sciolta che pei buoni u!Ilzii di una di esse, per quelli della Russia per esempio o dell'Inghilterra, nel qual caso questa ne avrebbe la soddisfazione e la gloria. L'E. V. conosce come sembrasse veramente in questi ultimi tempi che la Francia tendesse a fare questa parte, la mediazione non potendo riuscire che limitando grandemente le concessioni a farsi alla Grecia, quel Governo preferisca di procedere d'accordo con quelli delle altre Potenze.

È eziandio venuto a conoscenza da fonte attendibile che nell'occasione di un colloquio seguito in questi giorni fra S. M. il Sultano ed un alto personaggio, Sua Maestà disse che non si deciderebbe mai a cedere spontaneamente del territorio alla Grecia, però si crederebbe in dovere di piegare il suo volere innanzi alla decisione unanime dell'Europa.

Dalle quali cose risulta che i negoziati diretti non presentano più alcuna probabilità di riuscita; nè credo improbabile che i Plenipotenziari Ellenici facciano in modo di romperli in seguito alla comunicazione che stanno per ricevere dalla Sublime Porta.

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IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 1691. Costantinopoli, 20 dicembre 1879 (per. il 30).

Il R. Console a Scutari debbe avere ragguagliata l'E. V. delle notizie da esso raccolte, circa i procedimenti dei comitati e degli agenti che si suppone operino nell'interesse delle pretese aspirazioni Austriache in Albania (1). In ordine ra queste notizie mi parve opportuno di scandaglriare le disposizioni della Sublime Porta, epperò, nell'occasione dell'ultima conferenza da me avuta col Signor Ministro degli Affari Esteri feci cadere H discorso sulle cose di quella provincia.

Sawas Pascià dicevami, il Governo Imperiale avere notizie del lavoro degli Agenti Austro-Ungarici nella Macedonia; quanto alle mene che seguirebbero nell'Albania non possederne avvisi ufficiali, ma averne inteso indirettamente. Domandavami S. E. quale fosse la mia opinione in proposito sopratutto in seguito alle osservazioni che avevo potuto fare al Congresso di Berlino. Risposi i Plenipotenziari Austro-Ungarici avevano infatti spiegata, in quella congiuntura, una grande attività affine di promuovere gli interessi commerciali dell'Impero nella direzione di Salonicco; essi si mostravano sopratutto ansiosi di trarre nelle loro mani quelle ferrovie; allora non trattavasi apparentemente che di interessi commerciali, ma è noto ad ognuno come gli interessi commerciali si colleghino necessariamente coi politici. Imperocché spingendo lo sguardo in un possibile avvenire, sarebbe, per esempio, supponibile che l'Austria s'accontentasse di possedere due paja di rotaje da Mitrovitza a Salonicco senza assicurarS'i i fianchi? S. E. soggiunse la Sublime Porta preoccuparsi seriamente dell'agitazione che gli Agenti Austro-Ungarici mantenevano nella Macedonia dove sembrava tendessero a dar la mano agli Slavi della Bulgaria, nonché di quanto occorreva nell'Albania; non credeva tuttavia che il Governo AustroUngarico avesse attualmente l'intenzione di suscitare complicazioni, nella quale impressione era raffermato dalla condotta tenuta da esso nell'occasione delle trattative per la convenzione, chè, sebbene pel trattato di Berlino avesse il diritto di tenere guarnigione fino a Mitrovitza, pure aveva acconsentito a sottomettere ad ulteriori accordi l'occupazione del passaggio di Rogosuo, che domina le comunicazioni tra la Bosnia e Mitrovitza. Nasceva indi il dubbio se gli atti degli Agenti in discorso fossero l'opera dei Comitati Slavi di Trieste, Ragusa od altri, oppure procedessero sotto l'alta direzione di Autorità residenti a Vienna, nel qual caso s'avrebbe ancora a vedere se si tratti di alte influenze extra-governative oppure dei Ministri di S. M. l'Imperatore. Sopra tali questioni Sawas Pascià non aveva un'opinione definita, però gli interessava di conoscere il vero, imperocché, come diceva egli, affine di guarire il male conviene di conoscere l'origine.

Appare adunque dalle consriderazioni esposte dal Signor Ministro degli Affari Esteri che la Sublime Porta nutre gravi sospetti circa gli intendimenti

dell'Austria-Ungheria riguardo all'Albania e più ancora alla Macedonia, e sl tiene all'erta. Però essa non crede il pericolo imminente nè tale da consigliarle speciali misure. L'avvenire poi dipende eziandio dalle condizioni generali d'Europa, chè, se avessero a sorgere gravi complicazioni, non v'ha dubbio che il Governo Austro-Ungarico agirebbe nel modo che gli sembrerebbe più conveniente allo scopo di dare sviluppo ai piani che sta maturando (1).

(l) Cfr. n. 424.

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IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT (2)

L. P. Roma, 21 dicembre 1879.

Non saprei nasconderle che io provai, nel leggere la gentilissima Sua del 15 di questo mese (3), un sentimento di penosa meraviglia.

Certo dobbiamo essere gmti all'egregio uomo che, dopo avere rappresentato fra noi l'Austria Ungheria, regge ora la politica estera della Monarchia, dello averci egli fornito, con la schiettezza delle sue confidenze, il modo di dissipare, fin dal primo suo nascere, una spiacevole preoccupazione. Però ci duole non poco che questa abbia potuto suscitarsi e che S. E. il Barone di Haymerle abbia dovuto impensierirsene.

Anzi tutto mi sarebbe grave il pensare che, ad eliminare qualsivoglia ombra di dubbio, occorra la riconferma di nuove ed esplicite dichiarazioni. Il Barone di Haymerle mi conosce personalmente e sa che mi ripugna tutto ciò che menomamente si scosti dalla aperta sincerità dei propositi. Noi vogliamo vivere, col vicino Impero nei termini di una cordiale amicizia e ci è sempre sembra;to che il comune desiderio, anzi il comune bisogno di pace, fosse la migliore guarentigia delle nostre reciproche intenzioni. Non saremo certo noi che provocheremo, a danno dell'Austria Ungheria, impacci e complicazioni che, se possono nuocere al nostro vicino, possono altresì arrecare a noi stessi grave jattura. Vorrei che V. E. avesse modo di infondere, a questo riguardo, nell'animo di codesto Signor Ministro degli Affari Esteri, una sicura fiducia, che non sia mai scossa per fallaci apparenze o per travisamento di fatti.

Vengo ora a parlarle del Conte TornieHi, rispetto al quale e alle opinioni

sue si potrà bensì recare giudizii diversi, però tutti debbono consentire nel

riconoscere che, funzionario oramai provetto, venuto su dai primi gradi della

carriera, avvezzo a professare, per sé e per gli altri, la rigida osservanza della

disciplina, non potrà mai fallire per leggerezza di atti o per vaghezza di una

sua politica personale. Il mio convincimento su questo capitolo è così asso

luto che una sola preghiera vorrei rivolgere al Barone di Haymerle, che cioè gli piaccia indicarmi, tostoché n'abbia notizia, alcun fatto preciso circa il quale sia possibile un'indagine. Imperocché io sono ben sicuro che, o non si potrà mai formulare una doglianza ben determinata, oppure questa si fonderà su qualche equivoco.

E poiché questa lettera ha carattere confidenziale aggiungerò ancora un particolare di cui V. E. potrà liberamente valersi presso S. E. il Barone di Haymerle. Nei primi giorni di Novembre l'Ambasciatore d'Inghilterra (cito la fonte perché potrebbe fornire l'indizio donde emanino le voci attuali) richiamava la mia attenzione sulla parte che si attribuiva al Conte Tornielli. In quel tempo, difatti, la notizia dei due innocenti accordi che egli stava stipulando col Principato, per la estradizione e per la materia consolare, aveva servito a parecchi giornali di pretesto a non so quali macchinazioni italo-serbe. Non già che io prestassi credenza a tali fiabe, o che mi preoccupassi delle comunicazioni di Sir A. Paget. Nondimeno credetti opportuno di porgere, ad ogni buon fine, un avvertimento al Conte Tornielli. E questi tosto rispose: «Non ebbi occasione di dare consigli, non essendone stato richiesto. Ben lungi dall'aver bisogno di essere spinto, questo paese ha bisogno di essere trattenuto. Il mio linguaggio fu sempre in questo senso». Di fronte a così franca e recisa dichiarazione, non mi regge l'animo di dubitare ancora.

Queste sono le spiegazioni che io bramerei di veder date da V. E. al Barone di Haymerle, ·al quale Ella vorrà pur dire quanto grato ricordo io serbi della sua persona e delle amichevoli parole con cui ci accomiatammo a Milano.

Intanto sono lieto che la presente opportunità mi abbia fatto imprendere con V. E. un carteggio intimo, che vorrei potesse essere frequente e continuato. Purtroppo le molte occupazioni e preoccupazioni che io questi ultimi tempi si sono fatte più gravi e moleste, mi tolgono quasi totalmente la soddisfazione di intrattenermi in colloquio epistolare con quelle persone, e V. E è del numero, per le quali professo più singolare deferenza.

(l) -Del contenuto di questo rapporto venne informato Robllant con d. 881 del 3 gennaio 1880. (2) -Da Carte Robilant. In ASMAE esiste la minuta di questa lettera che presenta alcune leggere varianti. (3) -Cfr. n. 479.
500

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT (l)

L. P. Roma, 21 dicembre 1879.

Rlpiglio la penna per segnalare alla tua attenzione un rapporto del R. Console a Scutari (2), contenente informazioni sul lavorio dell'Austria in tutti i paesi albanesi, che, se esatte, mal si accorderebbero colla assicurazione datati da Haymerle, che cioè il Gabinetto di Vienna vuole l'esecuzione del trattato di Berlino, nulla meno, nulla più. È un pezzo che queste cose son conosciute.

Tuttavia l'animo si faceva sempre illusione che molta parte dovesse essere assegnata alla esagerazione. Secondo il Zerboni, non vi sarebbe ormai più campo ad albergar dubbio alcuno.

Siffatto stato di cose o rende più necessario che mai lo avere una spiegazione con Haymerle, oppure è giuoco forza riconoscere che bisogna smetterne per sempre il pensiero, e rassegnarci a tutto.

Dato, ma non concesso, che la mediazione, che pare imminente nella questione Greca, provochi una opportunità, per lieve che sia, di entrare in materia, è bene che aggiunga ancora alcuni particolari alla mia antecedente lettera (1).

Ti acchiudo anzi tutto l'ultima comunicazione che diressi al Generale Menabrea (2), e che non credo ti sia stata spedita ancora, sebbene in essa si faccia frequente e importante allusione a te. Sia comunque, mi risponderai adesso ciò che pensi. Inoltre ti manda un estratto del passo finale d'un'altra mia lettera a Menabrea del 19 settembre (3), già in tua mano, e ti partecipo che di questo estratto ho rimesso una copia al Marchese di Noailles, in seguito a una lunga conversazione avuta con lui, nel corso della quale ei mi disse che forse all'ultima ora poteva insorgere qualche incidente nel tracciare le nuove frontiere Elleniche, da permettere di ottenere la presa in considerazione di un temperamento qualsiasi, che s'accosti alle idee da noi propugnate. In tale estratto le parole sottolineate in rosso contengono i modi di soluzione, molto attenuati come tu vedi, di cui si potrebbe pramcamente ricercar l'applicazione, a detta stessa del Marchese di Noailles, il quale mi assicurò che, ridotta la questione a quei termini, egli credeva il suo governo non avrebbe avuto difficoltà a spiegare anche esso la sua Influenza nel medesimo senso.

Ecco a qual punto stanno le cose.

La tua lettera particolare a Cairoli sulle lagnanze che ti furono mosse riguardo a Tornielli (4) fece qui molta impressione. La risposta autografa di Cairoli (5) è stata scritta in modo da permetterti di porla tu stesso di moto spontaneo sotto gli occhi di Haymerle, se lo giudichi opportuno.

Sebbene io creda che vi sia della esagerazione nelle imputazioni fatte a Tornielli, tuttavia non ho dubbio che un gran fondo di verità in esse purtroppo esista.

Io avrei voluto che a lui si mandasse copia della lettera tua. Ma codesto avviso non prevalse e fu deciso che io privatamente lo informassi dell'accaduto mettendolo in guardia; ciò infatti io compio con questo medesimo corriere.

P. S. È Cairoli stesso che m'•incaricò dirti quanto si riferisce alla convenienza che tu faccia leggere la lettera di lui ad Haymerle, ben inteso sempre quando lo ritieni opportuno.

(l) -Da Carte Robllant.. (2) -Cfr. n. 424. (l) -Cfr. n. 492. (2) -Cfr. n. 341. (3) -Non pubblicata. (4) -Cfr. n. 479. (5) -Cfr. n. 499.
501

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 2453. Berlino, 22 dicembre 1879 (per. il 26).

J'ai l'honneur d'accuser réception des deux télégrammes de V. E. en date des 18 (l) et 20 Décembre (2). Je me suis empressé de me prévaloir de leur contenu pour bien mettre en évidence que, conformément à Vos instructions, le Comte Tornielli voue tous ses soins, soit après du Prince de Roumanie, soit auprès des Ministres de Son Altesse, à l'effet d'amener une solution satisfaisante de la question en litige entre l'Allemagne et la Principauté. Tout en témoignant sa gratitude pour nos bons procédés, M. de Radowitz me disait que la France et l'Angleterre agissaient de meme et que cette dernière le faisait avec ardeur. L'une et· l'autre n'avaient pas hésité à déclarer à Bucharest qu'elles ne se sépareraient pas de l'Allemagne, déclaration venue fort à propos pour détruire l'illusion qui gagnait du terrain, à savoir, que notre reconnaissance entrainerait celle des deux puissances Occidentales.

Ce serait V. E. elle-meme qui se serait expr.imée dans ces termes, dans un entretien avec l'Agent diplomatique princier près notre Cour. Il devait y avoir là évidemment un malentendu de sa part, mais l'effet devait s'en faire sentir. Si M. le Comte Tornielli a pu constater que la résistance contre le texte originaire de la convention s'était produite dans les réunions de la majorité des députés bien avant l'avis officiel de notre reconnaissance, il n'est pas moins vrai que notre résolution, ainsi commentée bien qu'à tort, a fortifié cet esprit de résistance. On calculait que l'Allemagne, par le fait de son isolement prochain, se résignerait bon gré mal gré à admettre les nouvelles conditions posées par la Roumanie pour le rachat de ses chemins de fer.

M. de Radowitz se louait aussi beaucoup du concours de l'Autriche.

J'ai répondu que puisque l'Angleterre, la France et l'Autriche faisaient, comme nous, des démarches pressantes et énergiques dans le meme but, il y avait tout lieu d'espérer que la Roumanie se rendrait compte de la nécessité politique d'une solution donnant satisfaction à l'Allemagne.

M. de Radowitz, en me confiant le détail précité sur le prétendu langage de V. E., a bien insisté sur ce qu'ici personne n'a admis sur ce point l'exactitude des rapports de l'agent roumain. C'était sans aucun doute une méprùse commise du còté de ce dernier. Le Cabinet de Berlin connait trop le caractère loyal de V. E. pour supposer un seui instant qu'Elle ait cherché soit directement soit indirectement à 1nduire en erreur le Gouvernement Roumain sur les dispositions de la France et de l'Angleterre dans la question de la reconnaissance.

J'a·i ,l'honneur d'accuser réception des dépeches politiques n. 940, 941 et 942 du 13 courant (3).

(1) -Cfr. n. 490, nota 2. (2) -T. 930, non pubbl!cato, riproduceva la sostanza dei nn. 491 e 495. (3) -Non pubbl!catl.
502

IL SEGRETARIO GENERALF AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 878. Roma, 23 dicembre 1879.

Riferendomi al pregiato rapporto di Lei, in data del 16 dicembre N. 1176 (1), pel quale Le porgo speciali ringraziamenti, mi occorre di avvertirla che finora non ebbi da questa Ambasciata austro-ungarica comunicazione alcuna intorno alla replica che codesto Gabinetto fece pervenire a Londra rispetto al Memorandum di Lord Salisbury relativo alla questione egiziana. Intanto mi è pervenuto dal R. Ambasciatore in Londra un Rapporto (2) dal quale si desume che il pensiero del Gabinetto Britannico non sarebbe a questo riguardo cosi reciso come poteva apparire dal Memorandum comunicatoci da codesto Governo. Ed invero il Generale Menabrea, dopo avere riferito la conversazione che egli ebbe in proposito con Lord Salisbury, conchiuse il suo rapporto dicendo che, qualora fosse presentato al Gabinetto britannico un qualche modus vivendi ragionevole che assicuri la partecipazione anche delle altre Potenze, oltre la Francia e l'Inghilterra, al controllo sulle finanze egiziane. Lord Salisbury senza dubbio lo prenderebbe in considerazione.

In tale stato di cose ci sembra importante che codesto Gabinetto, nel trattare della presente materia col Gabinetto Britannico, si mantenga fermo nei concetti in cui noi ci troviamo con esso consenzienti, e si studii di concretarli in tale forma che possa trovare a Londra favorevole accoglimento.

1

e parziali che si mantennero e sorsero giornalmente in Oriente.

Non avrei d'uopo di ripeterle qui giacché troppe volte ebbi ad esprimere il mio modo di vedere sulla politka che a mio avviso sarebbe stata l'unica veramente appropriata ai nostri veri interessi. L'Italia doveva nel modo il più assoluto evitare di dare appiglio qualsiasi alle accuse che gli si dirigono per le sue aspirazioni annessioniste, impedendo energicamente qualsiasi manifestazione in tal senso, non dando quindi mai appiglio a reclamazione qualunque su tale argomento, e mostrando anzi all'Europa che il Governo coll'appoggdo del Parlamento fa la politica che crede più confacente agl'interessi d'Italia, senoo lasciarsi sviare dalla strada che intende seguire. Ove noi avessimo applicato questo sistema fino allo scrupolo, noi potremmo seguire negli affari d'Oriente quella linea di condotta riservata sì, ma sempre indipendente, che non ci leghi le mani per l'avvenire e ci ponga in grado di appigliarci al momento opportuno a quel partito che ci parrà più conforme ai nostri veri interessi, assicurandoci intanto la considerazione dell'Europa.

Ben apprezzo le difficili circostanze interne che abbiamo dovuto traversare in questi ultimi anni, ma trovandoci fin d'oggi su di un'assai migliore via, è mio fondato convincimento che ancora siamo in tempo di seguire quella via di condotta da me cindicata, e che ìo ritengo la meglio atta a guarantirci contro i pericoli dell'avvenire, la sola che possa porci in grado di far sentire la nostra voce, e di attenergli ascolto il giorno in cui l'Austria trascinata dallo sdrucciolo sul quale si è posta si accingerà a muovere quei nuovi decisivi passi, cui tutto accenna sarà trascinata, probabilmente con suo danno, ma che ad ogni modo recherebbero insanabile ferita ai nostri legittimi interessi. Non potrei dire che il Barone Haymerle sia fautore della politica a nostro riguardo che sopra ho tracciato, e tanto meno di quelle avventure cui accenno; ancora una volta recentemente ripetevami « nous ne voulons que ce que le Traité de Berlin nous a donné, et rien de p.lus » al che io rispondeva «che ne prendevo atto» parole alle quali l'egregio interlocutore replicava, sorridendo, facessi pure questa volta come le altre che g·ià avevami detto lo stesso.

Ma in ogg1 il pdmo Ministro Imperiale non è ancora affatto padrone della situazione nell'Impero, ed è assai problematico se riuscirà a divenirlo; dobbiamo dunque regolare! nelle nostre relazioni coll'Austria in maniera da poter fare astrazione dai personali sentimenti di chi pro tempore ne regge i destini, tenendo ·invece l'occhio fisso sempre al naturale svolgimento della sua politica che seguirà il suo corso chiunque sia chiamato a dirigerla.

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L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1186. Vienna, 24 dicembre 1879 (per. il 30).

Parlando levi col Barone Haymerle delle questioni pendenti relative alla Romania, S. E. dicevami che l'Italia avendo delle simpatie per quel Paese, come anche recentemente ebbe a dame prova, non potrebbe più emcacemente dimostrarglielo coi fatti, che coll'appoggiare a Bukarest l'azione influente ed amichevole che l'Inviato Austro-Ungarico è chiamato ad esercitare presso quel Governo.

Infatti dicevami Egli, la Romania ha da temere un sol nemico ed è questo la Russia, contro la quale l'Austria sola può essere per la sua vicinanza e posizione geografica in grado di proteggerla; nulla vi ha quindi di più naturale e di più tutelare per quello Stato, che la preponderanza nell'azione diplomatica colà dell'Austria-Ungheria.

Il discutere questa teoria di cui assai facile è l'intendere la portata, parvemi per lo meno inopportuno e me ne astenni, limitandomi a dire qualche scherzevole parola sulla portata e le conseguenze dell'azione che il Gabinetto di Vienna intende di esercitare su quel giovane Stato. A ciò risposemi ridendo del pari, che l'Austria più volte avrebbe potuto annettersi i già Principati Danubiani, ma che sempre aveva rifiutato gl'inviti fattigli in proposito, e che non aveva oggi maggior volontà che in passato di accrescere in quella direzione il suo territorio; ma che non potrebbe ammettere si sviluppassero in Romania idee di natura a creare dei pericoli per la Monarchia.

Tutto ciò mi parve abbastanza chiaro, da non rendere necessario ch'io chiedessi maggiori spiegazioni, e dal dispensarmi anche dall'aggiungere qui apprezzamenti che emergono naturalmente da quanto ebbi l'<more di riferire all'E. V.

Il Barone Haymerle infatti non mi disse più altro su quell'argomento; ritenendo evidentemente, malgrado io non mostrassi di annettere importanza alle sue parole, che a buon intenditor esse eran sufficienti.

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IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A LONDRA, MENABREA, A PIETROBURGO, NIGRA, A VIENNA, DI ROBILANT, AI MINISTRI AD ATENE, CURTOPASSI, E A COSTANTINOPOLI, CORTI, E ALL'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI

T. 931. Roma, 25 dicembre 1879, ore . .. (1).

L'ambassadeur de France m'a fait, d'ordre de son Gouvernement, une communication concemant la question de la frontière hellénique. La France

pense que la négociation directe est épuissée, à Constantinople, entre les plénipotentiaires de la Turquie et de la Grèce, et que le moment approche, pour les Puissances, d'assumer d'une manière formelle le ròle de la médiation. En vue de faciliter l'oeuvre des Puissances et d'en assurer autant que possible le succès, le Cabinet de VersaUles soumet à l'approbation préliminaire des autres Cabinets, le projet d'une ligne de frontière, qui devrait, selon lui, etre le minimum des concessions à faire en faveur de la Grèce. Cette ligne suivrait, en Epire, la limite méridionale du bassin du Calamas, laissant à la Turquie le district de Janina, mais aboutissant au mont Zigos, elle accorderait à la Grèce le point stratégique de Metzovo. Entrant de Metzovo en Thessalie, la ligne projetée embrasserait les monts Kassion et le bassin septentrional du Salambria supérieur avec Tricala; rejoindrait ensuite, un peu à l'ouest de Tournovo, la rlvlère de Xeragi, s'éléveralt au nord en enfermant tous les petlts affluents du Salambria, et aboutlrait enfin à la mer, à Kara Derbend. Le marquis de NoaHles ayant demandé, à l'égard de cette propositlon, l'avis du Gouvernement du Rol, je lui ai répondu que, la considérant alnsi qu'elle était caracté~ risée par le Cabinet français lui meme, comme un minimum devant servir de point de départ pour la négociatlon ultérieure, nous n'hésitions pas à l'accepter, et que nous étions prets, si cela était nécessaire, à nous associer à la France, pour la recommander aux autres Cabinets.

(l) Il telegramma venne inviato a Berlino, Parigi, Vienna e Costantinopoli alle ore 1,30 e a Londra, Pietroburgo ed Atene alle ore 14.

506

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1654. Pietroburgo, 25 dicembre 1879, ore 20 (per. ore 22,20).

M. de Giers m'a remis aujourd'hui une notice sur l'affaire de Goussinjé. Gouvernement russe signale dans ce document les manoeuvres de la Porte tendant à amener la diplomatie européenne à la conviction de 'l.'impossibHité de la remise de cette localité et à une solution de l'affaire par voie de compensation dans un sens défavorable au Monténégro. J'enverrai cette notice à V. E. par la poste de demain (1).

507

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

T. 932. Roma, 26 dicembre 1879, ore 23,45.

Je reçois votre rapport du 22 de ce mois n. 2453 (2). Vous pouvez conftrmer que je n'ai jamais promis mon appui à la Roumanie pour lui facUiter

30 -Documenti diplomatici -Serle II -Vol. XII

la reeonnaissance de la part des autres Puissances. Aucune démarche en ce sens n'a été, d'allleurs, faite ni à Paris, ni à Londres. Tout ce que j'ai dit à l'agent roumain au moment où je lui annonçais notre résolution est ceei, à savoir que je souhaitais à la Roumanie d'ètre bientòt en mesure d'ètre reconnue par les tro:ls autres Puissances.

(l) -Cfr. In LV 27, pp. 641-642, Il r. 456 d! Nigra del 26 dicembre. (2) -Cfr. n. 501.
508

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (l)

R. 2454. Berlino, 26 dicembre 1879 (per. il 31).

Je me suis empressé de faire connaitre à M. de Radowitz l'avis que le gouvernement du Roi vient d'émettre sur la communication que nous avons reçue de la part du cabinet de Paris relativement à la question des frontières helléniques (télégramme de V. E. en date d'hier) (2).

M. de Radowitz m'a dit que cette communica1lion répondait aussi aux vues du cabinet de Berlin. Après l'avoir examinée point par point, il l'avait entièrement approuvée, notamment en ce qui concerne la proposition du tracé des frontières présenté comme le minimum des concessions à faire en faveur de la Grèce.

Un tel langage était à prév01ir, vu l'entente qui, depuis le congrès de l'année dernière, n'a jamais cessé d'exister entre Paris et Londres au sujet de la Grèce. Au reste, le distri:ct de Janina n'étant pas compris dans le nouveau tracé, il y a maintenant des chances d'obtenir le concours de l'Angleterre, et dès lors l'accord sera moins difficile à établir entre les puissances. Il serait temps de faire faire à cette question un pas dans un chemin qui aboutlsse, au lieu de lalsser le négociations directes entre la Turquie et la Grèce suivre une voie qui tourne sur elle-mème, comme un labyrinthe sans issue.

En me référant à mon télégramme de ce jour (3) et en accusant réception des dépéches politiques n. 943 e 944 des 17 et 20 courant (4)...

509

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (5)

L. P. Vienna, 26 dicembre 1879.

Ho creduto bene di lasciar leggere al Barone Haymerle la pregiata lettera che l'E. V. si compiaceva rivolgermi in data 21 corrente (6) in risposta alla

mia relativa al Conte Tornielli; e non posso che applaudirmi di aver ciO fatto. Il Ministro Imperiale provò molto piacere a quella lettera, e nel finirla dissemi queste precise parole «Je reconnais bien là toute la loyauté de M. Cairoli, ainsi ai-je dit à Wimpfen de s'y adresser toujours dans les questions difllciles, avec une pleine confiance ». S. E. mi pregò ripetutamente di manifestarle tutta la sua gratitudine per l'accoglienza ch'Ella ebbe a fare a quanto mi aveva pregato di farle conoscere in via assolutamente particolare ed amichevole. Aggiungevami essere EgLi persuaso che se il Conte Tornielli avesse conoscenza della lettera da Lei inviatJami, eviterebbe col suo ben noto ingegno di dar occasione alle voci corse sul di lui conto. Dissemi poi non poter precisare a seconda del desiderio espressone dall'E. V., fatti a card.co del precitato R. Inviato, poiché trattavasi più della sua attitudine nelle linee generali ostile all'Austria, che di fatti concreti. Volle poi ancora farmi notare che aveva scelto il momento per parlar di ciò, che iJ Conte Tornielli non fosse più a Belgrado e non ancora a Bukarest, ripugnandole di mostrarsi diffidente verso un Rappresentante del R. Governo nell'esercizio delle sue funzioni. Nel corso della conversazione potei constatare che le informazioni in proposito, il governo Imperiale le ebbe anZJitutto dal Governo Inglese, ma anche dal Francese.

Parmi cosi l'incidente sii stato eliminato prima si può dire del suo nascere. Non mi resta quindi Eccellentissimo Signor Cavaliere se non ringraziarla nel modo veramente più sentito e più cordiale per le cosi gentili espressioni a mio riguardo ch'Ella si compiacque rivolgermi in quest'occasione. La lettera ch'Ella mi fece l'onore di dirigermi non poté se non aumentare ancora quei sentimenti che da lungo tempo le professo, e che se m'astengo dall'enunciar qui si è, perché ciò non si conviene al dipendente verso il suo Capo. EHa mi apre la porta a scriverle particolarmente, ed io ne la ringrazio vivamente, assicurandola però che non profitterò della di lei permissione che nei casi in cui lo riputassi assolutamente necessario.

(l) -Ed. in LV 27, pp. 871-872. (2) -Cfr. n. 505. (3) -T. 1656 non pubblicato. (4) -Non pubblicati. (5) -Da Carte Cairoli. (6) -Cfr. n. 499.
510

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI (l)

L. P. Vienna, 26 dicembre 1879.

Rispondo alla tua lettera particolare (2) relativa essenzialmente alla questione albanese. Ciò ch'io pensi della politica austriaca nella penisola dei Balcani emerge chiaramente dai miei rapporti ufllciali, che con questa stessa spedizione trasmetto al Ministero e che d'altronde non sono che la conferma di quanto ho sempre scritto senza reticenze non facendomi illusioni di sorta.

Tutti siamo d'accordo sulla soluzione della questione greco-albanese che sarebbe di nostra convenienza, ma dal desiderare una cosa a poterla realizzare vi ha un tratto grande.

Non vi ha chi non vede prossima la dissoluzione completa dell'Impero turco in Europa; il creare quindi oggi una specie di autonomia albanese sotto la dominazione ottomana, vuoi dunque dire porre il germe dell'indipendenza di quel paese allorché la signoria della Porta scomparirà. Or bene, a mio avviso, a questa soluzione l'Austria non si piegherà, il risultato dovendo esserne una continua lotta per la Monarchia Austro-Ungarica in avvenire.

Tu trovi essere più necessario che «mai lo avere una spiegazione con Haymerle, oppure essere giuoco forza riconoscere che bisogna smettere il pensiero per sempre, e rassegnarsi a tutto>>. Non nego il fatto, ma a parer mio non è guarì questione di alternativa, poiché il ,chiarire il nostro pensiero al Gabinetto di Vienna a nulla approderà se non a far constatare la nostra impotenza a farlo prevalere. La Francia e l'Inghilterra che, non ho il minimo dubbio, già hanno tenuto a giorno l'Austria delle nostre pratiche confidenziali su quell'argomento, ci lasceranno perfettamente in asso al momento venuto, e qui ci... rideranno in faccia.

Se H Governo me lo ordina, io farò i passi che mi saranno indicati, e li compirò nel migliore modo che mi sarà possibile; ma è dover mio porre sin d'ora sotto i tuoi occhi il risultato della cosa. Più d'un passo falso noi abbiamo fatto da che scoppiò la questione d'Oriente ma le recriminazioni sono tanto più inutili che anche ove avessimo seguito una linea di condotta perfettamente giusta, non ci troveremmo oggi guari in migliore condizione; l'Italia sarebbe ad ogni modo sempre stata troppo giovane, troppo debole, per affrontare con buon successo una burrasca simile.

Per cavarsela alla meno peggio non conosco altro mezzo che di esercitare una vigilanza continua, mantenere un'attitudine sempre correttissima, e aspettare il momento in cui la nuova opportunità ci si pres·enterà di entrare in scena. È mio fermo ·convincimento che l'Austria si è posta su di uno sdrucciolo dei più partA.colari, il momento può venire in cui avrà bisogno di noi; se sapremo aspettarlo, la nostra situazione sarà mutata; se invece ci avventuriamo fuori tempo, rovineremo la nostra posizione e proprio per sempre. Quando Haymerle come già Andrassy, dice che l'Austria vuole l'esecuzione del trattato di Berlino, niente di più niente ·di meno, è evidente che ciò non si riferisce che al momento presente. Que,l Congresso nulla ha creato di stabile; l'avvenire dunque resta aperto ad ogni possibile soluzione. Tutte le potenze quindi e l'Austria come le altre, aspettano l'occasione per trame quel maggiore profitto che ognuna di esse crede di sua maggiore convenienza. Dal cozzo di tanti contrari interessi non può a meno di uscirne una grande lotta, a cui noi dobbiamo prepararci indefessamente, ecco quale deve essere, a mio avviso, tutto il compito nostro. Pel momento non vi è grandi soddisfazioni pel nostro amor proprio a raccogliere, ma anzitutto ci conviene essere prudenti, se non vogliamo romperei irreparabilmente il collo.

Ho detto tutto il mio pensiero, pronto sempre a obbedire agli ordini che mi si potrebbero dare.

(l) -Da Carte Rob!lant (2) -Cfr. n. 500.
511

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1657. Vienna, 27 dicembre 1879, ore 14,25 (per. ore 16,40).

Cabinet autrichien adhère à la proposition du Cabinet français au sujet de question de frontière grecque (1). Haymerle m'a ajouté «C'est du reste ce que vous avez fait; puis vous savez que dans cette question nous suivons ce que fait France». Il m'a du reste semblé prendre la chose avec beaucoup de tiédeur. Lui ayant touché un mot de la dernière démarche énergique de Layard à Constantinople, il m'a dit trouver regrettable qu'on secoue ainsi, à tout moment, la Turquie.

512

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1658. Parigi, 27 dicembre 1879, ore 17 (per. ore 18,25).

Ypsilanti arrivé de Vienne d.l y a quelques jours, cherche avec inrostance à découvrir si Waddington, après la proposition française de médiation m'a entretenu de la question des frontières helléniques. Ypsilanti m'a parlé à deux reprises d'un projet encore à l'état de pourparlers et qui consiste à conférer à la France le soin de mettre d'accoro d1rectement la Grèce et la Turquie, après que les Puissances signataires du traité de Berlin se seraient prononcées d'une façon académique, suivant son expression, sur le tracé proposé par la France. Il prétend que cette combinaison aurait des chances de succès à Vienne et compte qu'elle flatterait l'amour propre de Waddington. Il m'a recommandé de ne pas le nommer. Il n'a pas su ou voulu me démontrer l'avantage d'une: semblable combinaison, mais camme il est accrédité à Vienne et à Paris, elle mérite bien certainement d'etre signalée à l'attention de V. E. Ypsilanti n'a pas approché depuis dix jours Waddington, complètement absorbé par la crise ministérielle.

513

IL MINISTRO AD ATENE, CURTOPASSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1659. Atene, 27 dicembre 1879, ore 18 (per. ore 18,50).

Ministre de France a reçu de son Gouvernement communication identique à la mienne (l) concernant la question de la frontière grecque, avec recom

mandation d'observer le plus profond silence, tant que la proposition ne sera acceptée par toutes les Puissances et en état d'ètre présentée aux deux parties. J'ai cependant douté qu'un pareil langage ne soit dicté par la crainte que Gouvernement du Roi ne veuille exercer une action à moitié avec la France. Dans cette circonstance m'est avis que si l'on tient à ce que l'Italie eftt à garder une certaine influence en Grèce, on ne devrait point laisser échapper une occasion dans laquelle un beau ròle nous serait réservé. Je demande bien pardon à V. E. pour la liberté que j'ai prise, mais elle m'est dictée par l'influence envahissante de la France. Je dois ajouter que je n'ai fait aucun usage du télégramme d'avant hier.

(l) Cfr. n. 505.

514

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1662. Pietroburgo, 27 dicembre 1879, ore 21,30 (per. ore 22,45).

J'ai fait connattre à M. de Giers réponse de V. E. à la proposition française concernant la question de la frontière hellénique (1). Gouvernement russe avait reçu une communication identique. Il a répondu qu'il s'associera toujours aux proposltions les plus favorables à la Grèce et que quant à la médlation, n attendait connaitre les résolutlons des autres Cabinets. M. de Glers m'a dit que connaissant malntenant l'adhésion de la plupart des autres Puissances, le Cablnet de St. Pétersbourg acceptera lui aussi proposition française.

515

L'INCARICATO D'AFFARI IN MONTENEGRO, DURANDO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1668. Gravosa, 29 dicembre 1879, ore 18/)5 (per. ore 19,35).

Gouvernement monténégrin vient de me remettre dépèche circulaire en date du 26 du courant avec memorandum sur la question de Goussinjé, par lequel il se réserve dorénavant liberté d'action, rend responsable Sublime Porte des dépenses faltes pour l'entretien des troupes d'expéditlon dans le district, se montant à deux millions de francs. En attendant comme gage de ce payement, il séquestre tous les biens des musulmans émigrés. Par prochain courrier je m'empresse d'envoyer dépèche et mémorandum.

(l) Cfr. n. 505.

516

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT (l)

L. P. Berlino, 29 dicembre 1879.

Votre demière lettre m'est parvenue peu avant mon départ en congé. Depuis lors les occasions m'ont manqué pour vous écrire. Je profite de celle de M. le Major Maggia qui retourne en Italie après s'étre occupé ici de questions se rattaehant à la mesure d'un are du méridien.

Vous savez que j'avais été appelé à Rome.

Le Président du Conseil désirait m'entendre sur la situation générale. Elle était dominée par le fait des arrangements concertés à Vienne entre le Prince de Bismarck et le Comte Andràssy. J'ignorais alors s'il s'agissait d'un traité formel, d'un memorandum ou d'un protoco1e. Mais, forme à part, il était évident que le noeud de l'amitié ou de l'alliance avait été serré d'autant plus fort qu'il fallait remplir le vide laissé par la Russie. Au reste que l'on e1lt signé un Protocole, un memorandum ou un traité, peu importait en ce sens que cela devenait presque secondaire, quand l'alliance existait dejà virtuellement dans la situation. L'Allemagne prenait ses précautions contre la France, en méme temps que contre la Russie, et l'Autriche contre la Russie. Au point de vue de la conservation de la paix générale, c'était un bien, mais cela deviendrait pour nous un mal, si nous n'imposions pas silence au parti de l'<< Italia irredenta » lequel ne trouvant pas qui le remette chez nous à l'ordre. tend à se constituer un Etat dans l'Etat malgré la minorité de ses membres. Plus que jamais il convenait d'user de sagesse et de prudence, et ne pas perdre de vue que nos attaques directes ou indirectes contre l'Autriche trouveraient l'Allemagne derrière elle pour la défendre. D'un autre còté quand je parlais de garantie de paix, c'était plutòt d'une tréve dont le terme expirerait peut-étre à un changement de règne ici ou à Pétersbourg. Il fallait donc nous tenir préts à toutes les éventualités: mettre ordre à nos finances, nous consolider à l'intérieur, et pousser aux armements autant que faire se pourrait dans les conditions des nécessités budgétaires. Mais il était un point que nous devions surtout nous hàter de régler, à savoir nos fortifications du còté de l'Autriche. Les avoir retardées jusqu'à ce jour équivalait presque à un crime de lèse nationalité.

M. Cairoli m'a dit qu'il partageait ces idées, et que notamment on éviteralt de préter le flanc à l'Autriche. J'ai eu le plaisir de prendre connaissance de plusieurs de vos rapports, de ceux entre autres que vous engagiez le Minlstère à me faire lire. Ces derniers contenaient des détails que, pour me servir de vos propres expressions, vous teniez da tonte attendibilissima. Tout cela était très grave et préoccupait beaucoup l'esprit de nos gouvernants. Cela venalt en meme temps à l'appui de l'attitude de prudence et de modération que je me permettais de conseiller. Vous seul qui connaissez la source de tels renseignements, pouvez juger de leur prix, et s'ils ne vous ont pas été foumis, en toute bonne

foi, par une personne jouant sans s'en douter le jeu de l'Autriche intéressée à nous laisser croire qu'en dehors d'elle il n'y avait pas de salut pour nous. Au reste rien ne m'étonne de la part du Prince de Bismarck qui sacrifie tout à ce qu'il croit méme un intérèt passager, précisément parce qu'il se sent de force à se dérober à ses engagements lorsqu'il le jugera à propos. Il fallalt gagner à tout prix l'Autriche, donc se montrer indifférent sur l'intégrité de notre territoire. Il lui convient d'amadouer le Pape, donc lui laisser entrevoir la perspective du rétablissement du pouvoir temporel. Ne voulant faire aucune concession essentielle de ce qui appartient à l'Allemagne, il est commode de mettre des tiers en avant pour les faire servir d'objet de compensation.

Quol qu'il en solt, la morale à tirer de tout ceol, c'est que nous devons nous mettre en mesure de compter sur nous mèmes, tout en usant, avec dignité, de ménagements envers autrui.

Sous ce dernler rapport, j'ai été fort mécontent de la manière dont nous avons conduit l'affaire de la reconnaissance de la Roumanie. A peine celle-ci nous a-t-elle remis la note verbale par laquelle elle s'engageait à poursuivre l'application de l'article 44 du Traité du 13 Juillet nous nous sommes empressés d'annoncer notre résolution immuable de nouer les rélations dipiomatiques sans nous consulter une fois encore avec les autres Puissances retardataires, pour vérifier si comme nous elles trouvaient suffisantes les promesses du Cabinet Princier. Nous nous faisions peut-ètre l'illusion de croire que la France ou l'Angleterre suivraient notre exemple. On aurait dù au moins les sonder à l'avance, et on n'aurait pas tardé à se convaincre que ni l'une ni l'autre ne se sépareraient du Cabinet de Berlin.

Elles seront peut-ètre d'avis que la Principauté a rempli tant bien que mal les prescriptions du Congrés; mais elles savent que l'Allemagne a de grands intérèts engagés dans l'affaire du rachat des chemins de fer, et elles ne voudralent pas avoir l'air de contribuer à les compromettre en lalssant cP.tte Puissance 1'eul~ de son bord.

J'admets parfaitement que là dessous il y a quelques tripotages des Juifs de Berlin qui veulent faire plèce aux Juifs de Bucharest. Les premiers représentent ici d'hautes influences, et défendent -quoique non sans se faire probablement graisser la patte -un capitai énorme d'actionnaires allemands ou débiteurs d'obligations. Ils sont soutenus par le Gouvernement Impérial qui se fait un devoir d'honneur et de conscience à les faire rentrer dans leurs fonds. Bref, à Paris et à Londres on a pesé dans la balance les avantages de complaire à la Roumanie ou à l'Allemagne. Le poids devait l'emporter en faveur de cette dernière qui dans d'autres questions plus importantes pourrait rendre à son tour des services. Je regrette d'avoir preché à Rome dans le désert, et que surtout nous n'ayons pas mis plus de courtoisie dans le procédé. Icl on en a été très mécontents et je crains fort qu'on nous le revaudra.

J'ai vu le Roi à Monza. Il m'a parlé avec beaucoup de bon senl<l; mais ne trouvez-vous pas comme moi qu'il prend trop à la lettre la maxime qui jusqu'ici n'avai.t été de mise chez aucun Souverain de la Maison de Savoie? Cette maxime prise à la lettre n'est pas soutenable, et le Roi Victor Emmanuel tant constitutionnel qu'il fùt, non seulement régnait, mais gouvernait quand

ses Ministres se trouvaient dans l'embarras. Si nous continuons à marcher de la sorte, la Dynastie perdra de son prestige dans les masses, et le parlementarisme en profitera pour se développer toujours plus et nous condulre à l'anarchie. Quod Deus avertat.

P. S. Bientòt vous aurez comme collègue M. d'Oubril. C'est un diplomate très consciencieux, d'un commerce agréable et sur. Je le connais depuis nombre d'années, et je le vois partir avec un vif regret.

(l) Da Carte Robllant.

517

IL CONSOLE GENERALE A TRIESTE, BRUNO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE S. N. Trieste 30 dicembre 1879 (per. il 2 gennaio 1880).

Da persona che fu in Pola or sono pochi giorni mi è stato confermato che non si procede presentemente a qualsiasi lavoro straordinario di armamento

o di altro in quell'Arsenale, e che a nessuno consta che siano colà state costrutte delle Cannoniere suscettibili di essere smontate.

La stessa persona mi ha dato una notizia che reputo opportuno di comunicare a V. E. e questa è che quanto prima verranno ritirati tutti i vecchi cannoni esistenti nei forti e nei ridotti di Pola, e che questi saranno surrogati da altrettanti cannoni del nuovo sistema (forse Ucactius). Finora però i nuovi cannoni non sono ancora arrivati a Pola.

Un'altra notizia che mi fu riferita, ma di cui non si può verificare l'itnportanza è quella che nei Circoli degli Ufficiali della Marina Austro-Ungarica in Pola si parla apertamente di una prossima guerra, nella quale l'Austria e l'Italia si troverebbero in campo diverso. Io non ho i mezzi per constatare se questa notizia sia fondata, non devo però nasconderle che nello scorso Novembre io venni avvisato che fra gli Uffiziali dei Reggimenti che sono di Guarnigione in Trieste ed a Gorizia si tenevano discorsi di eguale natura. Io però non ho data qualsiasi importanza a questa diceria, che ho attribuito ai mali umori nati dalla pubblicazione del Res Italicae di Haymerle e dal pro patria de-l Comitato per la Italia Irredenta, e solo ora ne faccio cenno all'E. V. poiché ho l'occasione di rifevirle quanto mi è stato narrato sulle voci che corrono a Pola.

518

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 2456. Berlino, 31 dicembre 1879 (per. il 6 gennaio 1880).

Lcs nouvelles de Paris sur la constitution du nouveau Cabinet (l) ne pouvaient manquer de produire, ici surtout, une vive impression. Il ne s'agit pas

seulement des conditions intérieures de la France, mais aussi de ses rapports avec l'étranger. La république conservatrice, telle que la définissait M. Thiers, marche vers le radicalisme, ensuite des erreurs commises par des Ministres, qui n'ont pas eu le courage de leur opinion, le sentiment du devoir de résister aux exigences non conformes aux intérets généraux du Pays. Leur manque de fermeté, une déviation successive du programme primitif n'ont fait que enhardir les adversaires et entrainer la chute de l'Administration présidée par M. Waddington. Cet homme d'Etat a cherché trop tard à réagir contre le courant qui l'emportait. Il représentait avec M. Leon Say l'élément modéré. Leur présence au pouvoir offrait certaines garanties qu'on ne trouve plus au meme degré chez les successeurs. A cet égard ils doivent encore !aire leurs preuves, car si quelques uns d'entre eux devaient etre jugés par Ieur passé, on serait peu rassuré. En 1871 Us appartenaient au parti qui organisait la défense nationaie, insultaient M. Thiers et Favre lorsque ceux-ci négociaient la paix avec l'Allemagne, et qui voulait la revanche au risque de conduire le pays à une ruine irréparable. Aujourd'hui, comme alors, le mot d'ordre part de M. Gambetta. Sous le masque de l'opportunisme, ce parti a conservé !es memes tendances. Il n'est pas à dire pour autant que le Cabinet Impérial fera mauvais accueil aux déclarations de M. de Freycinet que les relations de la France à l'extérieur, nommément avec l'Allemagne, ne seront en rien modifiées par le changement de Ministère. Mais ce que l'on salt sur les antécédents de quelques uns des Membres de ce Ministère ne doit, pour le moment, inspirer qu'une confiance assez limitée.

Si je suis bien informé, le Cabinet de Berlin ayant fait exprimer par le Prince de Hohenlohe le désir que le Comte de S. Vallier filt conservé à son poste, M. de Freycinet s'est empreSISé de répondre qu'on ne négligerait rien pour engager ce diplomate à retirer sa demande de mise en disponibilité. C'est peut-etre en faisant allusion à cet empressement du Gouvernement français de tàcher de ma,intenir son Ambassadeur à Berlin, et sous l'impression de la circulaire attendue ou déjà reçue du nouveau Ministre des Affaires Etrangères, que M. de Radowitz me laissait entendre aujourd'hui que dans ses premiers procédés envers l'Allemagne, rien ne justifiait encore les préoccupations auxquelles pouvait donner lieu la retraite d'un homme d'Etat aussi avantageusement connu que M. Waddington. Mais M. de Radowitz n'hésitait pas à admettre que la nouvelle combinaison ministérielle en France était un pas en avant sur une pente périlleuse.

Il est de fait qu'en suivant cette voie, il a été tenu compte bien plus de considérations personnelles et passagères, que des principes fermes et fixes. De là l'instabilité, et le danger de glisser toujours plus vers la démagogie.

Dans ces conjonctures, il est peut-etre permis de supposer que le Prince de Bismarck secondera les efforts de ceux qui travaillent à amener de meilleurs rapports entre Pétersbourg et Berlin. Le terrain a sans doute été préparré à Varzin par le Comte Schouvalow. Le remplacement ici de M. d'Oubril par M. Sabourow, est un autre pas dans cette voie. Lorsque le Prince Gortchakow, ce qui ne saurait pas beaucoup tarder ne serait-ce qu'à raison de son age avancé, prendra sa retraite, il disparaitra avec lui une des causes principales de la

tension des rapports entre les deux Gouvernements. Ce ne sont pas là des signes avant coureurs du rétablissement de l'ancienne alliance entre les trois Empereurs. Pour me servir des expressions du Comte Schouwalow, « cette alliance a fait son temps. Elle n'a point profité à la Russie qui d'allleurs ne voudrait pas y rentrer par la porte des dupes. Mais rien n'empèche, si l'Allemagne comprend bien sa position soit du còté de l'Autriche, soit surtout du còté de la France, que l'on ne doive souhaiter à Berlin de se ménager éventuellement l'amitié de la Russie l>.

(l) Freycinet aveva sostituito Waddington alla presidenza del Consiglio ed al Ministero degli Esteri.

519

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 2. Costantinopoli, 1° gennaio 1880, ore 23,40 (per. ore 24).

Par un nouvel ajournement de la conférence, les plénlpotentialres grecs viennent d'adresser au ministre des affaires étrangères une note portant qu'lls vont soumettre à leur Gouvernement l'inutilité de continuer les négoclations. La nouvelle de la suspension des relations entre l'ambassade d'Angleterre et la Sublime Porte n'a aucun fondement. Au contraire l'incident est en voie d'arrangement (1).

520

IL MINISTRO AD ATENE, CURTOPASSI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 24. Atene, 1° gennaio 1880 (per. il 6).

In un colloquio avuto ieri col signor Delyanni, potei constatare avere già questo ministro contezza, sia da Parigi, sia da Roma, dell'ultima iniziativa presa dal gabinetto francese in ordine al conflitto greco-turco ond'è cenno nel pregiato telegramma del 25 dicembre ultimo (2). Senonchè i termini della proposta fattaci sono fin'oggi assolutamente ignorati, a tal segno che il mio interlocutore ebbe ad interpellarmi a più riprese circa la portata di quella, se aggirasi cioè sulla modalità da darsi ad una mediazione delle potenze, ovvero se trattasi già d'un territorio con confini definiti.

Non avevo, ripeto, alcun motivo per dubitare della sincerità del signor Delyanni, ma in ogni modo ho creduto prudente tacergli quanto m'era stato comunicato dall'E. V., tanto più che il mio collega di Francia ha serbato anch'egli il più assoluto silenzio sull'argomento.

Essendo avanti ieri occorsa una interpellanza prima della chiusura della discussione dell'indirizzo sull'atteggiamento che avrebbe assunto il ministro ove mai si fosse proposto alla Grecia un ingrandimento non conforme alle aspirazioni nazionali ed alle indicazioni del trattato di Berlino, il signor Delyanni rifiutò di dare qualsiasi spiegazione, le trattative ancora pendenti a Costantinopoli non ammettendone la convenienza. Presi occasione da ciò per interrogare nell'istesso senso il mio interlocutore, e ne ebbi in risposta che mai s'era discussa nei consigli della corona l'eventualità di dover accettare o meno una nuova frontiera non corrispondente esattamente ai termini del trattato del 13 luglio. Essere egli convinto che governo e paese non potrebbero uniformarsi in principio ad un'attenuazione considerevole delle terre più o meno promesse, e sperare che l'Europa terrebbe conto dei sacrifici sopportati dalla Grecia nonché delle sue aspirazioni, diventate ormai condizioni essenzialissime di vitalità e d'ordine.

Queste sono le frasi di cui su per giù si fa buon mercato dagli uomini al potere e con le quali si crede satollare Parlamento e Rappresentanti Esteri; si mostri poi domani l'Europa unanime nell'imporre alla Turchia la cessione di territori progettata dalla Francia anche in proporzioni minori, e si vedrà la Grecia, malgrado le dichiarazioni contrarie, pronta ad accettarla. L'annessione del paese descritto nel telegramma dell'E. V., oltre all'assicurare a questo Regno una frontiera meglio guarentita ed un incremento non indifferente di forza, dovrebbe senza dubbio contribuire emcacemente ad equilibrare le sdrucite finanze dello Stato. Le tristi condizioni economiche essendo ragione principale di tutti i mali che si lamentano in Grecia, qualsiasi mezzo ed occasione che valga ad alleviarle sarà con tacita soddisfazione accolto.

Le ultime notizie telegrafiche di Costantinopoli recano che i negoziatori ottomani abbiano insistito vivamente presso i loro colleghi di Grecia per ottenere una nuova dilazione; essi adducono come ragione la di!Il.coltà d'indurre il sultano a firmare l'Iradé che deve indicare la nuova linea di frontiera tra i due Stati. Quale sia il merito del nuovo espediente l'E. V. è certamente in grado di discernere meglio di me, cui pare che la probabilità d'un accordo tra le Potenze dopo il passo iniziato dal Gabinetto di Parigi abbia indotto la Sublime Porta a mutare consiglio e far mostra di porre anche essa innanzi un progetto concreto.

Qui non si fa assegnamento alcuno sulle disposizioni concilianti del Governo ottomano; non s'invoca che un Santo protettore " la Francia "; tutti han fede in essa, governanti e governati, essa da sola difenderà strenuamente la causa ellenica, mentre le altre Potenze si limiteranno a non rinnegare le proprie firme. Non è mio compito al certo quello di scemare l'influenza francese in questo Paese; inspirando mi nullameno alle istruzioni dell'E. V. ed alla dignità del Governo del Re, non ho mai esitato d'accennare all'azione esercitata a Berlino dai Plenipotenziari Italiani in pro' dell'Ellenismo, azione che qui sembra quasi obliata. Avverandosi dunque, come sembra probabile, la mediazione delle Potenze, di sommo valore sarebbe indubbiamente per la nostra influenza in queste contrade la partecipazione dell'Italia alla proposta che la Francia sarà per fare e che l'E. V. offri già al Marchese di Noailles.

Oso sperare tutta la sua benevola indulgenza per la libertà di linguaggio del mio telegramma dei 27 dicembre (1), ma la tema di veder qui trionfare il prestigio francese a scapito del nostro m'indusse a farle palese tutto il pensier mio.

(l) -Notizie in proposito erano state richieste da Cairoli con t. 2, pari data, ore 17. L'incidente cui si fa riferimento era stato provocato dall'arresto di un missionario inglese. (2) -Cfr. n. 505.
521

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CIFRATO 577. Parigi, 2 gennaio 1880 (per. il 5).

Je viens d'apprendre d'une source digne de foi, que l'Ambassadeur de France à Berlin insiste pour donner sa démission, parcequ'il se considère solidaire des engagements formels que Waddington a pris à Berlin, dans ce qui concerne la politique intérrieure de la France. Il me parait donc possible que l'Allemagne elle-meme cherche a maintenir l'homme pour maintenir les principes. Je sais aussi que l'Ambassadeur d'Allemagne a soulevé de sérieuses objections à l'entrée de M. Spuller au Ministère des Affaires Etrangères comme Sous-Secrétaire d'Etat. V. E. sait qu'il est le bras droit de M. Gambetta. Le système d'épuration gagne complètement le Ministère des Affaires Etrangères qui jusqu'à présent avait été épargné. Waddington avait en portefeullle depuis un mois la démission de M. Fournier en prévision de sa propre retraite, mais il n'a pas cru devoir la présenter à M. Grévy sans nouvel avis. Il parait que l'Ambassadeur de France à Londres désire conserver son poste, quoiqu'll ait été positivement offert à M. Waddington.

Si V. E. me le permet je désignerai M. de Freycinet par le chiffre « 6028 ».

522

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 4. Roma, 3 gennaio 1880, ore 22,30.

M. Imbriani a publié une brochure concernant ce qui s'est passé à l'occasion des funérailles du Général Avezzana. Cette brochure, attribuant aux ministres Depretis et Miceli, ainsi qu'au secrétaire général Bonacci, des propos compromettants envers l'Autriche-Hongrie, un démenti forme! a été jugé indispensable. La Gazette otticielle de ce soir publie le communiqué suivant;

« Hier fut publié à Rome une brochure avec ce titre «La vérité sur les funérailles du Président de l'Association pour l'« Italia Irredenta ». Il est superflu de déclarer que toutes les allégations contenues dans la dite brochure relativement aux discours, qui auraient été prononcés par des ministres ou des fonctionnaires de l'Etat, sont absolument fausses ». Je tàcherai de vous envoyer demain matin une copie de la brochure.

(l) Cfr. n. 513.

523

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AL CONSOLE A SCUTARI, ZERBONI

D. CONFIDENZIALE S. N. Roma, 3 gennaio 1880.

Il R. Ambasciatore in Vienna al quale comunicai, in modo confidenziale, il contenuto del rapporto della S. V. n. 26, in data del 29 decorso novembre (1), mi ha fatto tenere (2) in proposito alcune sue conS'iderazioni, che io stimo opportuno di trasmetterle qui unito in cifra per particolare notizia di Lei.

ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO

Les informations que Vous avez été à mème de me fournir au sujet de la propagande autrichienne dans la Haute Albanie sont jugées exactes par le Comte de Robilant. Ce dernier a toutefois de la peine à croire que l' Autriche veuille, dans lea conditions où elle se trouve maintenant, se livrer à des annexions albanaises. Ce sereit là une faute que l'Autriche ne semble pas, pour le moment du moins, disposée à commettre. Mais il est certain, d'autre part, qu'à l'heure qu'il est, elle cherche et cherchera toujours de plus en plus d'étendre son influence prépondérante, voire meme exclusive, dans toute la péninsule des Balkans.

Il est probable que les moyens que le Cabinet de Vienhe emploie à cet effet pourront l'entrainer au délà des limites qu'il s'est imposé aujourd'hui. Mais pour le moment du moins, le Cabinet de Vienne ne saurait avoir l'intention de les franchir. En cet état de choses, votre règle de conduite se trouve toute tracée: éviter avec le plus grand soln ce qui pourrait donner de l'ombrage à l'Autriche, mais suivre en mème temps, avec l'attention la plus soutenue les mouvements et les agissements de ses agents en Albanie.

524

IL COMANDANTE DE AMEZAGA AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (3)

R.R. l. Aden, 3 gennaio 1880 (per. il 28).

Per evitare il pericolo di gravi avarie nelle ruote dell'« Esploratore» a cagione del forte monsone da Sud, che incontrai sul parallelo di Gedda, il giorno 19 p. p. mi decisi di allontanarmi dalla mediana del Mar Rosso in cerca di relativa bonaccia sulla costa Africana e precisamente sui banchi meridionali di Soakin. Potei infatti da questa località scendere facilmente a mezzogiorno e penetrare nel canale di Massaua in condizioni di mare e di vento ottime.

Massaua, base delle operazioni militari dell'Egitto, in Abissinia, nel mar Rosso, è troppo importante, perché passando ad essa vicino non sentissi di

doverla visitare; d'altronde colà meglio che altrove avrei attinte informazioni utili relativamente alla spedizione del professore Beccari.

Conseguentemente ancoravo nelle ore pomeridiane del 22 Decembre nel porto di Massaua, l'indomani appunto della partenza per Suez di Gordon Pascià, reduce dal Tigré, ove, affermavasi, era andata fallita la di lui missione presso Re Joannes.

Res1denti in Massaua sonvi quattro o cinque italiani, fra cui i Signori Cuzzi e Tagliabue, Agenti di Rubattino e della Società Geografica commerciale di Milano, i quali mi fecero visita.

Seppi da loro che circolava da parecchi giorni, in paese, la voce dell'invio di navi da guerra italiane in Assab, per prenderne ufficiale possesso, e dal Signor Tagliabue, particolarmente, che Gordon Pascià, di lui amico, nel disapprovare l'ingerenza dell'Italia in Assab, manifestava il desiderio, che il Governo Italiano, previo accordo col Governo Egiziano, occupasse il territorio di Zula, limitrofo di quello di Massaua. Non mi farei qui eco di così strana proposizione, se il Vice Console di Francia, in Massaua, Signor Raffray, non mi avesse confermate le asserzioni del Signor Tagliabue.

Gordon Pascià, dicevami il prelodato funzionario Francese, fu accolto da Re Joannes con modi estremamente alteri e segni manifesti dell'odio ch'Egli nutre per gli egiziani.

Codesto sentimento del Re Abissinese non è da porsi in dubbio, essendo fatto notorio com'Egli costringa le popolazioni musulmane, da lui soggiogate, nella presente guerra, a farsi cristiane oppure ad emigrare.

Il Signor Raffray suggiungeva, correre voce che un corpo di 40.000 abissinesi armati, concentratosi ad Asmara, si apparecchiava ad attaccare Massaua, da cui dista, ad occidente, tre giorni di marcia, ma ritenere esagerata la cosa, e tanto da poter declinare la mia offerta di rimanere coll'« Esploratore» in Massaua, per proteggere, all'evenienza, gli europei, finché perdurava il pericolo di repentino attacco degli Abissinesi.

Monsignor Massaja, prigioniero in quest'ultimi tempi del Negus di Abissinia, secondo il sullodato Signor Raffray, era riuscito a varcare la frontiera Nord Abissinese e porsi in salvo a Kassala nel Gasc, territorio egiziano.

Debbo ora, poiché sono a parlare dell'Abissinia, esprimere l'opinione, che, in vista deile attuali circostanze, sia opportuno differire la spedizione del Prof. Beccari.

Oggi potrebbe facilmente sorgere il sospetto che tale spedizione veli l'intendimento del Governo di Sua Maestà d'intervenire attivamente nel conflitto esistente fra l'Egitto e l'Abissinia, ledendo interessi di altre nazioni europee. Inoltre, Re Joannes, divenuto assai diffidente verso gli Europei, in genere, lo sarebbe forse, in particolare, verso gl'Italiani, per le recenti cortesie usate al suo antico rivale ed ora vassallo Re Menelik, e le promesse non mantenute da' rappresentanti della Società Geografica Commerciale di Milano, che visitarono ultimamente il Tigré. Osservasi che il Signor Matteucci, il quale ha cessato di essere membro di codesta società, essendone stato il rappresentante presso Re Giovanni, avesse preso impegno, con esso Sovrano, ed in nome della società stessa, di acquistare, in Italia, diamanti, per una Corona Reale, del valore di mezzo milione.

Ma V. E. vorrà degnarsi vagliare tutto ciò e farmi noto se approva o

no il differimento della ripetuta spedizione Beccari.

Partiva il 23 Dicembre da Massaua, e, preso il canale Sud, gettava l'an

cora, con vento forte, nella rada di Buja (Assab) il 25, in vicinanza del Piro

scafo <<Messina» della Società Rubattino, che mi aveva preceduto, di due

giorni, in Assab.

Nessun'altra nave all'ancoraggio.

La mattina del 26 fu messo mano alle operazioni di ·sbarco del materiale

d'impianto dello stabilimento commerciale italiano di Assab.

I Professori Signori Sapeto e Beccari recavansi lo stesso giorno a Margableh, residenza dell'ex sultano di Assab, ed erano da lui cordialmente accolti. Il 27 m'incontrava a terra coll'ora detto .capo di tribù, che, per mezzo del Professore Sapeto, mi dichiarava, professare amicizia per la nazione italiana, a cui aveva venduto la sovranità e proprietà di Assab; contare sulla costante protezione del nostro Governo contro le eventuali scorrerie degli egiziani, fieri nemic'i della razza dunkali; ed essere disposto a fornire viveri agli italiani di Assab ed ogni altra cosa sua, della quale potessero avere bisogno. Mi narrò di una nave a vapore, che, tempo fa, dato fondo nella rada di Buja, gli aveva inviato una persona, per interrogarlo sulla vendita di Assab all'Italia, e che era bastata, ad appagare i desiderj di essa persona, la presentazione del contratto di tale vendita. Non poteva, il sultano di Margableh, precisare la nazionalità della nave in quistione. Prendendo da me commiato accettava di buon grado il dono di un piccolo manto di stoffa rossa.

Parte del materiale trasportato in Assab era di già a terra, e l'« Esploratore» aveva g'ià ricevuto dalla «Messina» 190 tonnellate di carbon fossile, per suo uso, quando mi giunse un messo del Cav. Rolph, nostro Console in Aden, coi telegrammi del 27 Decembre di V. E. e di S. E. il Ministro della Marina (l) concernenti i voleri del Governo del Re in ordine ad Assab.

Codesti telegrammi mi consigliavano d'i comunicare sollecitamente con Roma, ed io risolvetti di assentarmi da Assab invitando il Comandante del Piroscafo «Messina» a ·proseguire, durante la mia assenza, nelle operazioni di scarico, ed ordinando al Tenente di Vascello Signor Martiri, di rimanere al comando di una lancia dell'« Esploratore», armata di 17 uomini, nella rada di Buja, per prestare protezione ed assistenza al «Messina». (Vedi allegato

n. l, istruzioni al Tenente di Vascello Signor Martiri) (2).

Muovevo il 29 Decembre, alle 6 a. m. per dirigere sull'ancoraggio di RasDomeira, porto di Raheita, e colà far sistemare col sultano, prima del mio arrivo in Aden, definitivamente, ogni pendenza riguardante il pagamento delle isole Omm-el-Bachare, Ras-er-Raml della rada di Assab.

A Ras-Domeira ancorava verso le 2 p. m.

Il sultano di Raheita, nominato Berehan, che è il proprietario ed n sovrano indipendente della costiera africana del mar Rosso da Ras-Domeira a Ras-Bailul, non appena fu prevenuto della nostra presenza in porto, notificò che sarebbe venuto al più presto da Raheita alla marina, affine di abboccarsi

col suo vecchio e caro amico il Professore Sapeto. Alle 8 a. m. del 30 il Sultano Berehan, scortato da una ventina di guerrieri, appariva sulla spiaggia, e poco dopo i Signori Sapeto, Doria e Beccari scendevano per andargli incontro.

Durò l'abboccamento fino alle 2 p. m. con reciproca soddisfazione.

n Sultano di Raheita non aveva esitato a firmare l'atto di cessione e vendita definitiva della proprietà e sovranità delle isole suddette, nonché delle rimanenti isole del gruppo Darmachie, a' patti convenuti dieci anni sono, esprimendo, spontaneamente al pari del sultano di Margableh, sentimenti di devozione e simpatia per S. M. il Re d'Italia e la nazione italiana, da cui Egli spera tutela ed aiuto contro i possibili soprusi e violenze dell'Egitto. (Vedi allegato n. 2, copia della ricevuta di pagamento).

Giova osservare che l'intero gruppo Darmachie non figurava nel contratto di vendita del 70, e che fu grazie all'amichevole arrendevolezza del prefato Sultano di Raheita verso il Professar Sapeto, che si poté attenerne la cessione, senza alcun onere maggiore. (Vedi allegato n. 3, lucido della Rada di Assab).

Il sultano Berehan aveva firmato bensì l'atto di pagamento, ma non riscosso il denaro, preferendo farlo rit~rare a notte fatta, dal suo Segretario, il nominato Otsman, noto al Professore Sapeto, per risparmiarsi noje da' cortigiani.

Nel separarsi da' sullodati Signori prometteva di recarsi, a giorni, in Assab, per farmi visita ed esortarmi a stabilire rapporti di buon vicinato coll'Anjari di Aussa, mercé l'invio di una piccola ambasciata, della di cui sicurezza, Egli Berehan, si sarebbe reso garante.

Anjari è il titolo del sultano di Aussa, riconosciuto da tutti i sultani danakil, quale capo supremo della loro razza con autorità, più che altro, morale. Que' sultani non pagarono all'Anjari tributo di sorta, tranne in guerra, somministrandogli uomini armati, ed hanno sul proprio territorio assoluta sovranità.

Colla nascente colonia di Assab s'impone la necessità di amichevoli rapporti tra noi e tutte le tribù danakil, conseguentemente, tra noi ed il loro Capo supremo, e l'idea dell'invio d'italiani all'Anjari, con doni in segno di amicizia, merita d'essere coltivata, siccome un mezzo, l'unico forse, per poter esercitare gradatamente sulle popolazioni circostanti ad Assab autorevole influenza a beneficio dello sviluppo economico della colonia.

Certo, occorrerà ponderare molto la cosa, essere sufilcientemente circospetti, organizzarsi bene, evitare di dare un carattere ufilciale alla spedizione; ed è ciò che sarà fatto.

Grande assegnamento io fo sull'esperienza del Professar Sapeto, sulla abilità del Professar Beccari e del Marchese Doria, per condurre a buon fine codesta faccenda, ed ottenere cosi risultati importanti sotto il punto di vista commerciale, scientifico e politico.

Gli egiziani sbarcati, in passato, a Tegiurah, crudeli come furono verso

i poveri danakil, provocarono atroci rappresaglie: il Pascià Munzinger fu ucciso

barbaramente dal figlio dell'attuale Anjari. A noi, di dimostrare che gli ita

31 -Documenti diplomatici -Serle II -Vol. XII

liani hanno l'animo mite, e che intendono essere gli amici di queste popolazioni.

Alle 81,6 p. m. del 30 Decembre, avendo il succitato Otsman ritirato, in nome del suo sultano Berehan, la somma a questi dovuta, io salpava da Ras Domeira e faceva rotta per Aden, ove dava fondo la mattina del 31 dicembre.

Ancorati nel porto di Aden eranvi due guns vessels inglesi: il «Seagull » ed il «Rifleman », il solito vaporetto del governo di Bombay, e l'incrociatore francese «Clochetterie », diretto a Madagascar. Salutai la città col cannone, saluto cui fu risposto colpo per colpo: ricevei e feci le visite d'uso.

Nella mia visita al Governatore di Aden, Generale Brigadiere Francis Loch, ebbi a dirgli dello scopo della mia venuta in Aden, della mia provenienza, della mia missione nel Mar Rosso. Gli esposi, senza ambagi, come il Governo di Sua Maestà, prescrivendomi stazionare nella rada di Assab, avesse risoluto di proteggere ed assistere la Società Rubattino, acquistatrice di quella baja e ·costa circostante, nello impianto e svolgimento di una fattoria commerciale, ad esclusione, per ora, dell'idea di un'occupazione militare della località; e tentai fargli comprendere, come il concetto informatore della fondazione di una fattoria italiana, in Assab, si era di allargare il campo dell'operosità nazionale, con un centro di attrazione sul continente africano, il quale, congiunto a quello che è rappresentato da Aden sul continente asiatico, potesse giovare al traffico mondiale, e di contribuire all'incivilimento delle popolazioni di queste regioni.

Nulla Egli repUcò e profittai del silenzio, per chiedergli, in via affatto privata, quanto vi fosse di vero nella notizia sparsasi del recente invio del «Seagull » ad Assab, onde ottenere dall'ex sultano informazioni relative all'acquisto della società Rubattino. Mi rispose giungergli nuovo codesto incidente: il Comandante del «Seagull >>, che vidi poi, dichiarò infondata la notizia.

A V. E., e per economia di spesa, a S. E. il Ministro della Marina, in un medesimo telegramma, annunciava, al mio arrivo in Aden, lo stato delle cose intorno alla mia missione, accennando al bisogno di stabilire, in Assab, un ufficio di sanità marittima (1).

Tutti i porti del Mar Rosso, stante i pellegrinaggi alla Mecca, fomiti sempre d'infezione, trovansi assoggettati ad una speciale sorveglianza sanitaria internazionale, per cui le navi approdanti in que' porti, non munite di regolare patente di sanità, si espongono a lunghe quarantene. La sola enunciazione del fatto basta per porre in rilievo l'isolamento, nel quale cadrebbe Assab, sprovvisto di un ufficio sanitario, e mostrare chiaramente la conseguente entità del danno.

Io potrò invitare il rappresentante della Società Rubattino ad affidare a persona intelligente ed onesta -anche indigena -il servizio della sanità nella baja, sotto il controllo del medico di bordo, ma perché cotal servizio funzioni con efficacia, occorre che il Governo di Sua Maestà dia partecipazione della cosa alle Potenze interessate.

La creazione di codest'ufficio -di delegazione di sanità marittima -derivante da un interesse pubblico rilevantissimo, lascierà intatta la quistione

di presa di possesso ufficiale, mentre è condizione sine qua non di vita per la fattoria di Assab.

Il Prof. Sapeto, che ho trasportato in Aden, sta acquistando materiali per le prime costruzioni, ed accaparra indigeni per eseguirle. Ogget1li e persone saranno da lui spediti ad Assab con apposite barche arabe.

Ma il denaro corre e detratti i duemila talleri del Sultano Berehan, la somma rimasta, per ulteriori spese, è ben lieve, anzi così lieve, che mi fo a chiedere caldamente al R. Governo l'autorizzazione di comperare in piazza altri sei mila talleri, affinché si possa riuscire ad alcunché di meno monco.

In Aden, fra Arabi e Somali, destò entusiasmo, che dura, la notizia dell'impianto di uno stabilimento commerciale italiano in Assab, e proposte varie ed attendibili, nel senso di ese,rcitare colà commercio, furono da parecchi di codesti indigeni avanzate al R. Console Cav. Rolph.

Forse quell'entusiasmo è effetto della naturale impressione che suscita la novità allettante, ma potrebb'essere anche indizio del bisogno, che fortemente sente il commercio, d'affrancarsi dalle strettoje, in cui è tenuto oppresso, in questi paesi, dal Governo delle Indie, nonché dal Governo egiziano.

Non so però farmi alcuna illusione sulle difficoltà dell'impresa, né mi illudo sul tempo, convinto come sono, che molti ostacoli dovranno superarsi, lente e molteplici resistenze dovranno vincersi innanzi che Assab sia capace di resultati corrispondenti a' sacrifici fatti, ed assuma aspetto di reale prosperità. Le comunicazioni coll'interno, fondamenta, in gran parte, del commercio di Assab, non s'improvvisano, quindi non è dall'oggi alla dimane che, il traffico, malgrado il prepotente tornaconto, rinunzia alle antiche vie per le nuove. Ma se non è dato far sorgere e funzionare la fattoria di Assab per incanto, è possibile invece in due o tre mesi assLcurarne l'avvenire e porla in grado di diventare, per espansione, una vera colonia commerciale.

In Italia, sventuratamente, lo spirito d'iniziativa è oltremodo depresso, ed ogni grande impresa, per nascere e fiorire, vuole ricevere impulso del Governo, sicché, nel caso presente, il successo deve riposare anzitutto sull'opera indefessa del Governo stesso. D'altronde, conviene dirlo, il Governo del Re, cooperando validamente alla fondazione dello stabilimento di Assab, si mantiene nel vero campo delle proprie attribuzioni, imperocché essa implica un fatto eminentemente politico e di somma importanza.

Una colonia italiana, scevra da soggezione straniera, nel mar Rosso, significa la cessazione del monopolio morale e materiale dell'Inghilterra in que' mari, significa che la chiave del canale di Suez può aver più dd un solo padrone.

In altri termini, mentre Assab è destinato a diventare un centro d'influenza politica, nonché una base di operazioni commerciali, sotto l'azione combinata del governo e de' privati, gli sforzi del primo debbono precedere quelli de' secondi e quasi suscitarli.

Così posta la quistione, sono di avviso, che per risolverla, occorra la sollecita organizzazione di un servizio regolare di navigazione a vapore, promossa dal Governo italiano, la quale allacci tra di loro i principali approdi di traffico del Mar Rosso, sull'una e l'altra sponda, facendo capo ad Assab, e sia capace di paralizzare la concorreaza di similari servizi stranieri, in particolar modo, quella del servizio del Lloyd Austriaco e della società del Kedivie.

Il citato servizio marittimo esigerebbe, in Assab, una piccola officina metallurgica per riparazioni navali, alcuni galleggianti per trasbordi, alcuni ponti sporgenti, alcune tettoje per merci, un faro, un complesso cioè di mezzi, che, offerto immediatamente al pubblico, quale dimostrazione palpabile della serietà e stabilità delle cose, avrà potere d'ispirare fiducia al marino ed al commerciante fin dai primordj.

Sull'argomento de' mezzi occorrenti in Assab, perché Assab stesso diventi capolinea di un regolare servizio marittimo nel Mar Rosso, debbo dire che gli ora mentovati mezzi sono necessarj al commercio, indipendentemente da quel servizio, ed indispensabili poi ad una stazione navale, per piccola che la sia.

Premetto che non si sarebbe potuto scegliere, nella baja di Assab, rada migliore, sott'ogni rapporto, della rada di Buja, una delle più belle e sicure ch'io mi conosca, ma coi venti del Sud che soffiano fortissimi, nell'inverno, il mare rompe sulla spiaggia in guisa da rendere talvolta difficile lo sbarco ed imbarco a terra; or bene, finché uno studio accurato del giuoco delle correnti e delle onde nell'estuario o baja di Assab non suggerisca l'erezione di alcune opere idrauliche, il costrurre sulla spiaggia medesima qualche ponte sporgente è cosa assolutamente indispensabile.

Rispetto all'officina metallurgica, la convenienza di averne una in Assab, prescindendo da ogni altra considerazione, resulterebbe, d.n difetto d'altre prove, dall'esperienza da me fatta in quest'ultimo viaggio e di cui faccio menzione:

Ruppi da Suez ad Assab parecchi raggi delle ruote e stante il modo pessimo di lavorare il ferro, in Aden, sarò costretto di chiedere l'invio del loro ricambio dall'Italia.

Per analoghe riparazioni avevo speso a Zante, un tre mila lire; altrettante ne spenderò adesso. Diecimila lire potrebbero essere sufficienti per dotare Assab di una officina metallurgica appropriata ai bisogni ordinari della marina militare e mercantile a vapore.

Trasmetto all'uopo, al Ministero della Marina, una nota del macchinario e relativo materiale di consumo, che gli arsenali nostri, senza alcun aggravio per l'Erario, possono fornire.

In questo punto mi riassumo: 1° Gordon Pascià, personificazione degli interessi inglesi in Egitto, è ostile alla fondazione di uno stabilimento italiano in Assab. 2° È vivo, in questi paesi, fra gl'indigeni, il desiderio di scuotere il

giogo egiziano ed inglese. 3° L'Italia gode della simpatia di queste popolazioni. 4° La fattoria di Assab sarà il germe di una ragguardevole colonia com

merciale italiana, ass:ieme al perno di un centro di grande influenza politica.

5° L'avvenire di Assab è esclusivamente subordinato all'azione accorta, attiva e sostenuta del Governo di Sua Maestà.

Nel chiudere ho il debito di dichiarare a V. E. che l'assistenza che mi è prestata, nell'adempimento della mia missione, dal Prof. Sapeto, dal Marchese Doria, dal Prof. Beccari e dal Cav. Rolph, nostro Console in Aden, è superiore ad ogni encomio.

(l) -Cfr. n. 424. (2) -Con r. 1184 del 24 dicembre, non pubblicato. (3) -Ed. in L'Italia in Africa, vol. cit., pp. 58-63.

(l) Cfr. L'Italia in Africa, vol. clt., p. 54.

(2) Glt allegati non si pubblicano.

(l) T. 1674 del 31 dicembre, ed. in L'Italia in Africa, vol. c!t., p. 57.

525

IL MINISTRO A BUCAREST, TORNIELLI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 8. Bucarest, 5 gennaio 1880, ore 12,40 (per. ore 15).

Gouvernement princier demande à V. E. agrément du Roi pour le choix de M. Cretzulesco, ancien président du conseil, actuellement ministre de l'instruction et des cultes, camme envoyé extraord1na,ire et ministre plénipotentiaire à Rome. Cretzulesco appartient à la fraction libérale modérée 0). La discussion du Sénat à Tétabli texte convention chemins de fer dans toutes les parties sur lesquelles un accord n'a pas pu étre établi entre le Gouvernement roumain et les contractants de Berlin. La procédure parlementaire n'admettant pas que le projet puisse étre de nouveau amendé par la Chambre, on considère question camme résolue, car la majorité ministérielle est assez solide pour écarter tout danger de rejet total de la loi, le seul qui soit encore à craindre. Vacances Noel retarderont cependant jusqu'au neuf, ancien régime, la solution définitive de cette affaire. Attitude de l'Italie, tout en contribuant etficacement au résultat obtenu, n'a pas affaibli sympathies sur lesquelles nous avons droit de compter (2).

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IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A PIETROBURGO, NIGRA, A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, E AGLI INCARICATI D'AFFARI A LONDRA, RESSMAN, A PARIGI, MAROCHETTI, E IN MONTENEGRO, DURANDO

T. 6. Roma, 5 gennaio 1880, ore 18.

Le ministre de Turquie nous communique ·nouvelle proclamation que la Sublime Porte vient d'adresser aux habitants de Goussinjé Plava les engageant à se soumettre et offrant des facilités à ceux qui préféreraient émigrer.

La Sublime Porte envoie en outre sur la frontière un offi:cier supérieur chargé de se mettre en communication avec commissaire monténégrin et de procéder avec celui-ci à la signature et échange de deux actes, concernant respectivement l'abandon de Goussinjé Plava par les autorités civiles et militaires ottomanes, et l'évacuation de Kuchi Kraina par les autorités civiles et militaires monténégrines.

(Per Ragusa). -Je vous prie de me faire connaitre le plus tòt possibJe l'accueil que le Gouvernement princier fait à ces propositions, dont la teneur coYncide, au fond, avec les stipulations de Berlin.

(Per Pietroburgo). -Je vous prie de me faire connaitre le plus tòt possible comment le Gouvernement impérial envisage ces propositions dont la teneur coYncide, au fond, avec les stipulations de Berlin.

(Per Vienna, Berlino, Londra, Parigi). -J'aimerais à connaitre l'impression du Cabinet auprès duquel vous etes accrédité au sujet de ces propositions dont la teneur coYncide, au fond, avec Ies stipulations de Berlin (1).

(l) -Con t. 14 dell'8 gennaio Maffei comunicò il gradimento del Re alla nomina di Cretzulescu. (2) -Del contenuto di questo telegramma venne data notizia a Berlino con t. 7 pari data, ore 22,50 che terminava così: << Nous espérons qu'on rendra justice à Berlln, à nos bons o!flces et à l'énergie avec laquelle le Comte Tornielll, se conformant aux instructions ministérielles, s'est interposé dans cette affaire ».
527

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 11. Vienna, 6 gennaio 1880, ore 16,25 (per. ore 17,47).

J'ai le regret de devoir dire à V. E. que l'ensemble des incidents ,relatifs à l'enterrement Avezzana a produit sur le Gouvernement austro-hongrois la plus facheuse impression. Haymerle s'est exprimé avec moi hier au soir à ce sujet avec plus de forme que n'en aurait employé son prédécésseur, mais très nettement. Cependant il s'est montré indifférent au démenti inséré dans le Journal Ofjiciel (2), ainsi qu'à la lettre de Maffei qui le communiquait à Wrede. Il m'a dit que ce qui s'est passé à Varano n'avait pas une grande importance à ses yeux. Mais il a donné une gravité extrème au fait rapporté par les journaux que les cordons du char auraient été portés, conjointement avec deux membres du Cabinet, par Imbrri.ani. Il m'a dit que c'était là une reconnaissance de la part du Gouvernement italien de la société «Italia Irredenta ». J'ai répondu mettant en doute l'exactitude de ce fait. J'ai ajouté que si meme il était vrai il avait dO. s'accomplir sans préalable accord avec le Gouvernement, qui probablement l'aurait toléré sur piace, pour éviter un scandale. J'ai épud.sé tous les arguments possibles pour prouver que l'attitude du Gouvernement aurait été pleinement correcte dans toutes les phases de ce déplorable incident, mais je regrette de devoir dire que cela a été sans fruit. Haymerle m'a dit que l'Europe avait droit de s'étonner que l'Autriche supporte en silence cette continuité de démonstrations hostiles. Il m'a laissé entendre que d'autres Cabinets s'exprimeront dans le meme sens à Rome. Il est de mon devoir de ne pas ,Jaisser ignorer à V. E. que ceci nous a fait perdre

le terrain que nous commencions à gagner à Vienne, et nous crée une situation qui, à mon avis, ne tient plus qu'à un fil. Ma position ici en est tellement ébranlée qu'un nouvel incident pourrait la rendre impossible.

(l) -Per le risposte cfr. nn. 528, 529, 531, 533, 534 e 540, nota 3. (2) -Cfr. n. 522.
528

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 10. Vienna, 6 gennaio 1880, ore 16,45 (per. ore 17,30).

Le Cabinet impérial approuve complètement proclamation adressée par la Sublime Porte aux habitants de Goussinjé Plava (1), ainsi que dispositions qui y font suite, mais n'admet pas ce qui a trait à l'évacuation de Kuchi Kraina. A son avis première questJion est mùre et doit etre résolue sans retard. La seconde, au contraire, ne l'est pas, les Hmites du district de Kuchi Kraina n'étant pas encore fixés. Il trouve par conséquent imprudent de soulever maintenant cette question, qui pourra etre résolue plus tard. Haymerle, qui m'a fait cette réponse à ma demande à ce sujet, s'est exprimé très nettement en ce sens à Constanti:nople d'accord avec l'Allemagne.

529

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 12. Berlino, 6 gennaio 1880, ore 17,34 (per. ore 17,50).

Le Cabinet 1mpérial qui à plusieurs reprises a déjà fait de son còté démarches à Constantinople pour règlement de la question relative à la frontière du Montenegro a reçu avec satisfaction la communication de la proclamation turque (l) que, comme nous, il trouve conforme aux décisions du Congrès et il souhaite vivement qu'elle <>btienne te résultat désiré. Radowitz me dit que les rapports de Bucarest confirment le fait des bons offices employés par notre envoyé et le Gouvernement impérial nous en est reconnaissant.

530

L'INCARICATO D'AFFARI A LONDRA, RESSMAN, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 15/375. Londra, 6 gennaio 1880, ore 17,35 (per. ore 23,30).

Je viens de voir Salisbury et de le prier de me faire connaitre comment il a accueilli la proposition de M. Waddington concernant la frontière grecque.

Il m'a dit qu'elle lui avait produit l'effet d'une proposition qu'on fait, sachant d'avance qu'elle ne sera acceptée par personne. Elle lui a paru fort défectueuse, aucun considérant n'ayant été donné à l'appui du tracé projeté par la France et il n'a pas non plus pu considérer le tracé comme définitif, puisqu'iJ n'a pas été indiqué autrement que comme un minimum de concessions à faire à la Grèce. D'ailleurs Salisbury ne pense pas que la négociation directe soit épuisée, et il est plutòt d'avis qu'il convient de laisser encore aux parties intéressées le temps de s'entendre. Une médiatlon qui, d'après les déclarations faites à Berlin, ne peut pas aller jusqu'à la coercition lui paraissant dangereuse il m'a laissé comprendre que la ligne de frontière par laquelle le projet français dédommagerait la Grèce de Janina laissé aux tures, lui paraissait une compensation un peu large. Il attend de connaitre les idées de M. Freycinet plus mathématicien et dès lors peut-ètre moins philhellène, dit-il, que M. Waddington. Bismarck lui-mème, bien que favorable également aux grecs, lui parait peu disposé à une médiation. La proposition française exigeant de toute façon un long examen, il l'a prise ad referendum disant qu'il consulterait ses collègues. D'après ce qui précède, je ne puis douter que Salisbury n'y est point favorable.

(l) Cfr. n. 526.

531

L'INCARICATO D'AFFARI A LONDRA, RESSMAN, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 14/376. Londra, 6 gennaio 1880, ore 19,49 (per. ore 23,30).

Marquis de Salisbury ne pense pas qu'il y aU lieu de soulever des objections contre la manière d'agir de la Porte pour l'échange des actes concernant l'abandon de Goussinjé Flava par les autorités ottomanes et l'évacuation de Kuchi Kraina par les monténégrins (1). Il est pour sa part fort désintéressé dans la question de la simultanéité de ces deux évacuations comme en général, m'a-t-il dit, de tout ce qui concerne le Monténégro, qu'il préfère laisser s'entendre directement avec la Turquie.

532

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO (2)

D. 318. Roma, 6 gennaio 1880.

Il piroscafo Messina, della società Rubattino, ha sbarcato, in questi ultimi giorni, ad Assab gli uomini ed il materiale per l'impianto dello stabilimento

commerciale e di deposito che quella società aveva da gran tempo iniziato, e che essa stima ora opportuno di tradurre in atto. Credo quindi che sia essenziale, anzi urgente, di bene spiegarle il nostro pensiero intorno alla questione di Assab, e di fornirle, in termini prec1s1, quelle istruzioni di cui Ella stessa esprimeva il desiderio coi rapporti del 24 dicembre nn. 655 e 656 di questa Serie (1).

Affinché la situazione, in diritto e in fatto, apparisca più chiara, ho raccolto nell'acchiuso fascicolo i carteggi che, circa l'affare di Assab, furono scambiati tra il R. Governo e il Governo vicereale negli anni 1870 e 1871. Quel documenti mettono in sodo questi punti:

lo che la occupazione di Assab fu opera della società Rubattino, la quale però, mentre procedeva a quell'atto per iscopi speciali di suo interesse, intendeva altresì, in conformità dei principii generali di diritto pubblico, e reputando di avere negoziato l'acquisto con chi possedeva la sovranità territoriale, di avere, con quell'atto stesso, trasferito siffatta sovranità al Governo li.taliano;

2° che il Governo del Re, dal canto suo, poteva, e, nell'interesse dei suoi nazionali, doveva accettare, per quanto concerne la sovranità territoriale sul territorio di Assab, le conseguenze giuridiche della occupazione compiuta dalla società Rubattino;

3° che la tesi dell'acquisita sovranità italiana fu costantemente propugnata dal Governo del Re; né mai fu fatto atto alcuno, o emessa alcuna dichiarazione che la infirmasse, anche quando la società Rubattino credette, nel 1871, di sospendere la effettuazione della sua intrapresa;

4° che, né dal Governo egiziano, né dalla Sublime Porta fu mai addotto alcun titolo che mostrasse la pretesa sovranità ottomana sopra il territorio di cui si tratta;

5° che infine gli stessi carteggi diplomatici britannici (Blue Book del 1868, Abyssinia 1846-1868) dimostrano infondata tale pretesa.

Tale essendo, anche in oggi, lo stato della quistione, non è animo nostro di complicarla con alcun nuovo atto od ufficio del R. Governo, che, mentre per una parte, sarebbe superfluo a confermare diritti già esistenti, potrebbe, d'altra parte, suscitare inesatte interpretazioni. Ciò che noi desideriamo è questo solo: che la questione si lasci impregiudicata, e si permetta, intanto, allo stabilimento creato dalla società Rubattino di svolgersi liberamente e di mirare all'ottenimento di scopi eminentemente pratici, rispetto ai quali l'interesse particolare della società coincide perfettamente cogli interessi generali del commercio. Imperocché la società Rubattino altro non si propone che di fondare ad Assab un deposito sicuro per i suoi servizi marittimi, e di attrarvi, in quanto le condizioni dei luoghi lo consentano, parte di quella corrente di traffichi che si vorrebbe attivare tra l'Europa e l'altipiano abissinico. Né possiamo presumere che un Gove·rno illuminato, qual'è il Governo egiziano, voglia fare contrasto ad intrapresa che, senza la menoma ombra di intenti esclusivi, si prefigge il conseguimento di benefizi di cui a ciascuno sarà libero di avere la propria parte.

Le istruzioni del comandante il R. avviso Esploratore, che, anche per altri scopi d'indole scientifica, si trova attualmente nel Mar Rosso, sono concepite in conformità dei concetti qui sopra espressi. Il comandante Amezaga, quante volte avrà a sostare nei paraggi di Assab, dovrà limitarsi a prestare assistenza e protezione alla nascente fattoria, senza compiere atti che abbiano il carattere di una occupazione militare propriamente detta, o che possano far supporre, nel R. Governo, l'intenzione di fondare ad Assab ciò che suole chiamarsi uno stabilimento navale. Ma noi facciamo pure assegnamento sulla lealtà e sull'amicizia del Governo vicereale, acciò non intervenga, dal canto suo, fatto alcuno che possa turbare le condizioni di possesso nel territorio di Assab. Locché punto non esclude che egli possa, nella via diplomatica, o in nome proprio,

o in nome della Sublime Porta, addurre tutti quei titoli che, a suo avviso, dimostrino infondata la opinione in cui persistiamo, vale a dire che la compagnia Rubattino ha acquistato il territorio di Assab (con l'attigua isola Darmakiè) da chi aveva sul medesimo, non solo un diritto di proprietà privata, ma altresì un diritto di pubblica sovranità.

Noi confidiamo che il Governo vicereale vorrà apprezzare le considerazioni che qui ho svolte, e che La prego di volergli presentare in forma amichevole. Il procedimento segnato nel presente dispaccio è infatti, a parer nostro, il solo che possa conciliare ogni legittima ragione dei due Governi con i bisogni di cui la compagnia Rubattìno si è proposto, con la sua ardita iniziativa, il soddisf acimen to.

(l) -Cfr. n. 526. (2) -Ed. in LV 34 pp. 17-19.

(l) Non pubblicati.

533

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 16. Pietroburgo, 7 gennaio 1880, ore 16,20 (per. ore 18).

Ayant communiqué à M. de Giers contenu de votre télégramme concernant communication de la Turquie (l) au sujet de la question de Goussinjé Plava, S. E. m'a répondu ce qui suit: << Gouvernement russe est d'avis que les mesures annoncées par la Porte sont bonnes, mais pour qu'elles soient efficaces, il faudrait que les autorités turques empechent les albanais, qui ne font pas partie du territoire cédé au Monténégro, de venir en armes s'opposer à l'annexion. D'après les informations parvenues au Gouvernement russe, toute la difficulté est là. Cabinet de Pétersbourg pense que la Porte devrait placer un cordon militaire à Diakowo et à Ypek, pour empècher les albanais de pénétrer dans les districts cédés au Monténégro.

(l) Cfr. n. 526.

534

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 18. Parigi, 7 gennaio 1880, ore 18,30 (per. ore 19,50).

J'ai reçu le télégramme de V. E. (l) au sujet de la proclamation turque et de l'envoi d'un officier chargé de procéder d'accord avec le commissaire monténégrin. Le ministre des affaires étrangères m'a dit qu'à son avis on ne peut guère exiger plus de la Turquie, et qu'il faut attendre les événements en espérant qu'ils répondront à ce témoignage apparent de bonne disposition. Le ministre des affaires étrangères m'a dit que l'ambassadeur d'Autriche l'avait entretenu de la question égyptienne, mais il avoue n'étre pas encore assez au courant. Quant à la question grecque le ministre dit qu'il a pressé aujourd'hui l'ambassadeur d'Angleterre d'obtenir de son Gouvernement une réponse au sujet du dernier tracé proposé par Waddington. Il a ajouté qu'on semble s'accorder à considérer ce tracé comme une proposition ferme et non pas comme un minimum. C'est également dans ce sens que le chargé d'affaires de Grèce s'est exprimé avec moi.

535

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 11. Roma, 8 gennaio 1880, ore 0,15.

Voic:i. bien nettement ce qui s'est passé à l'occasion des funérailles du Général Avezzana. Celui-ci étant député et lieutenant général, le caractère officiel de la cérémonie n'a eu rien d'insolite. Les cordons du char funebre devaient etre huit, tous assignés à des représentants officiels, sauf un réservé à la famille. Ce dernier, qu'on supposait devoir etre tenu par le député Romano, gendre du défunt, a été cédé par celui-ci à un certain avocat Salmone, secrétaire particulier du général. C'est au moment où le convoi se mettait en marche que des individus étrangers à la cérémonie, M. Imbriani entre autres, se sont approchés du char, et, après s'étre d'abord accrochés aux pans du drap qui couvrait le cercueil, se sont ensuite emparés des cordons au fur et à mesure que les personnages officiels voulant éviter un scandale, et ne voulant pas, d'autre part, accepter une pareille promiscuité, ont cru devoir les abandonner. Toute représentation officielle avait cessé, au tiers du chemin, de figurer autour du cercueil. Les dispositions prises par le Gouvernement, avant, pendant et après la cérémonie, ont été on ne peut plus énergiques, minutieuses, précises. Le Gouvernement déclara d'une manière péremptoire qu'il ne tolérerait ni drapeaux, ni couronne, ni inscriptions, ni actes quelconques pouvant provo

quer l'ombre d'une plainte de la part d'une Puissance arnie, avec laquelle nous voulons maintenir les rapports meilleurs et les plus cordiaux. Cette att1tude du Gouvernement a reçu, je me plais à le constater, l'approbation unanime du pays. Il n'est plus douteux, après l'incident actuel, qu'aucun acte pouvant froisser les susceptibilités de l'Autriche ne saurait désormais étre l'objet d'une tentative de la part de ceux qui se disent les partisans de l'« Ita-. lia Irredenta ». Vous pouvez, à cet égard, ètre avec Haymerle aussi explicite que nous nous proposons de l'ètre avec Wimpffen, arrivé aujourd'hui à Rome. C'est là un résuJ.tat dont le Gouverncment austro-hongrois devrait nous tenir compte.

(l) Cfr. n. 526.

536

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 25. Costantinopoli, 9 gennaio 1880, ore 16,12 (per. ore 16,25).

Des nouvelles provenant de Vienne et de Cettinje portent que quelques milliers d'albanais ont attaqué hier monténégrins qui ont reculé. La Porte dit que ces nouvelles sont exagérées, elle a expédié des pressantes et nouvelles instructions à Mouktar pacha dans le but de rappeler les albanais à l'ordre; impression ici est que le Gouvernement est impuissant à dominer agitation qui s'est produite en Albanie.

537

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 18. Roma, 9 gennaio 1880, ore 22,45.

Rentré aujourd'hui à Rome j'ai eu longue et cordiale entrevue avec Wimpffen, qui est venu me faire sa première visite particulière, n'ayant pas encore présenté ses lettres de créance. J'ai abordé spontanément le sujet des funérailles Avezzana, lui fournissant franchement les détails que V. E. connait. Je lui ai dit que nous avons à coeur de maintenir avec l'Autriche-Hongrie les meilleurs rapports et que les mesures énergiques prises à l'occasion de l'incident actuel, sont un témoignage irrécusable de nos intentions, ainsi que le prouvent le., griefs f.ormulés contre nous par les organes des partis extrèmes, qui nous accusent d'avoir fait, en cette circonstance, ce que nos devanciers n'avaient jamais osé. J'ai l'impression que nos déclarations ont été justement appréciées par le comte de Wimpffen, qui m'a dit de ne pas avoir instruction de me parler des faits regrettables des jours derniers. Le fait est qu'en présence de l'attitude énergique du Gouvernement, les émigrés de Trente et de Trieste ont publiquement déclaré qu'ils renonçaient, à l'occasion de l'anniversaire de la mort du Roi Victor Emmanuel, à faire une manifestation quelconque, ainsi que par le passé ils en avaient eu, en toutes circonstances, l'habitude.

538

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

Roma 9 gennaio 1880, ore 22,45.

T. 19.

Wimpffen m'a dit que Wrede avait instruction de nous parler du drapeau portant l'inscription «Italia Irredenta », qui a été déployé au cimetière. Je lui ai répondu, sur ce point, qu'une enquéte était ouverte pour constater la négligence de l'agent qui avait ordre positif de ne laisser passer que les drapeaux n'ayant aucun signe hostile pour les puissances amies.

539

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A LONDRA, RESSMAN (l)

D. 781. Roma, 9 gennaio 1880.

L'ambasciatore d'Inghilterra venne, in questi giorni, a comunicarmi parecchie notizie telegrafiche che da Aden erano giunte al suo Governo circa l'affare di Assab. Alcune di tali notizie, come ad esempio quella secondo la quale due trasporti di truppe della reale marina da guerra sarebbero in procinto di approdare ad Assab per operarvi uno sbarco, erano già per se stesse, siffattamente inverosimili, che non ebbi difficoltà a dimostrarne la assoluta insussistenza.

L'occasione mi parve intanto propizia per meglio spiegare, ora che la società Rubattino ha effettivamente creduto di ripigliare il suo progetto di uno stabilimento ad Assab, quali siano i precisi intendimenti e quali i concetti del R. Governo intorno alla presente questione. Il che io feci tenendo a sir A. Paget un linguaggio conforme al dispaccio che, in questi giorni appunto, ebbi a dirigere in proposito al R. agente e console generale in Egitto, e di cui qui acchiudo copia (2), affinché Ella possa, eventualmente, esprimersi nello stesso senso con lord Salisbury. Imperocché a noi preme di usare la massima schiettezza con l'Inghilterra, per guisa che questa non sia indotta per deficienza di esatte informazioni, a concepire dubbi o sospetti che certo non gioverebbero al successo dell'intrapresa cui la compagnia Rubattino si è accinta.

Chi legga spassionatamente quanto fu scritto al commendatore De Martino

non può non convincersi che, da parte nostra, non poteva tenersi linea di con

dotta più cauta e più corretta. In sostanza noi non facemmo che quello che era

stretto debito nostro: accettare, cioè, nell'interesse di una benemerita società

nazionale, e di quegli altri che vorrebbero seguirne l'esempio, le conseguenze

giuridiche dei contratti d'acquisto che la società Rubattino ha fatto con per

sone le quali, fino a dimostrazione contraria, si debbono considerare come aventi

avuto, sul territorio d'Assab, non solo un diritto di proprietà privata, ma altresì un dominio sovrano. E, per non suscitare complicazioni, mentre dichiariamo affatto alieno dai nostri propositi il pensiero di creare ad Assab un centro di forza militare, od un vero stabilimento navale italiano, chiediamo intanto all'Egitto che non si turbino le condizioni attuali di possesso, e si lasci liberamente svolgere la fattoria di cui la compagnia Rubattino prese l'iniziativa.

Però non basta a noi che l'Inghilterra sia persuasa del nostro buon diritto. Bensì noi annettiamo molto pregio a che essa vegga di buon occhio il tentativo che, con un intento puramente commerciale, si vuol fare dalla compagnia Rubattino, e che, riuscendo a maggior sviluppo, tornerà certo a comune vantaggio di quanti mirano a contrarre relazioni di traffico con le regioni che stanno dietro la costa occidentale del Mar Rosso. Noi non possiamo presumere che l'Inghilterra voglia far contrasto a codesta intrapresa, la quale, mentre punto non nuoce ai suoi giganteschi interessi, corrisponde a due scopi entrambi legittimi e degni di favore: agevolare, con un deposito intermedio, i servizi marittimi che la società Rubattino ha assunto verso l'estremo oriente, aprire uno sbocco ai prodotti di contrada che, per le incerte comunicazioni, non potè finora essere sfruttata, secondoché, per unanime consenso, ne sarebbe ampiamente suscettibile.

Mi sarebbe grato che la S. V. avesse sollecita opportunità di manifestare queste nostre idee a lord Salisbury, del quale ben conosciamo l'animo imparziale e la simpatia costantemente dimostrataci.

(l) -Ed. in L V 34, pp. 19-20. (2) -Cfr. n. 532.
540

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI (l)

D. 976. Roma, 9 gennaio 1880.

Con dispaccio del 5 di questo mese n. 975 (2) Le comunicai copia del telegramma, comunicatomi dal ministro di Turchia, nel quale erano indicati i modi e i provvedimenti proposti dalla Sublime Porta per rendere possibile la consegna del distretto di Goussinje-Plava al Montenegro. La Sublime Porta, dopo avere indirizzato un secondo proclama agli abitanti del distretto per diffidarli formalmente degli effetti cui li esporrebbe la loro renitenza alla già avvenuta cessione, suggeriva la stipulazione di due atti solenni di consegna da firmarsi per opera dei delegati dei due Governi, e riflettenti l'uno il distretto di GoussinjePlava, e l'altro il distretto di Kucha-Kraina, H quale, tuttora occupato dalle forze montenegrine, dovrebbe, secondo il tenore letterale del trattato di Berlino, rimanere nei dominii del Sultano.

Un telegramma del R. incaricato d'affari nel Montenegro (3) ci fa ora conoscere l'accoglienza che la proposta ottomana avrebbe trovato a Cettinje. Per desiderio di conciliazione, il Principe consente a firmare un nuovo atto

di consegna per lo sgombro di Goussinje-Plava. Ma, rispetto alla Kucha-Kraina, egli fa notare che la questione dovrebbe essere riservata alla Commissione di delimitazione che già se ne è occupata nella estate scorsa. Sopratutto, poi, il Principe fa viva e perentoria istanza perché la Sublime Porta liberi il distretto di Goussinje da quella massa di musulmani, sudditi del Sultano, che ivi sono accorsi dalle finitime contrade, e che costituiscono oramai un nerbo di ben 16,000 uomini armati. Nella presenza di costoro sta il nodo della questione, e non già nelle disposizioni d'animo degli abitanti del distretto, a cui si rivolge il proclama del Sultano. Il Principe spera che le Potenze vorranno adoperarsi, presso la Subrime Porta, amnché i legittimi suoi desiderii sieno prontamente soddisfatti.

Non è dubbio che, secondo il trattato di Berlino, la Kucha-Kraina dovrebbe rimanere alla Turchia. Sta però in fatto che la Commissione di delimitazione non potè dissimulare a se stessa i gravi inconvenienti che deriverebbero dal distaccare i Kuci della Kraina dai Kuci Drekalovic, di cui fu pattuita, a Berlino, l'annessione al Principato. Qui acchiudo, per migliore informazione di Lei, un estratto del rapporto del R commissario per la delimitazione del Montenegro (1), nel quale la questione è trattata con molta chiarezza ed imparzialità di giudizio. Vedrà la S. V. come la Commissione di delimitazione sia stata, sostanzialmente, unanime nel raccomandare una linea di frontiera che includerebbe la Kucha-Kraina nel Principato. In favore di questa linea votarono esplicitamente i commissari d'Austria-Ungheria, d'Inghilterra, di Francia e d'Italia; a fortiori debbonsi considerare averla accettata i commissari di Russia e del Montenegro, che riservarono il loro voto, aspirando ad una linea ancora più ampia; ed assenziente sarebbe del parti la Germania, il commissario della quale, in difetto di istruzioni, stimò pure di riservare il proprio voto. Fu adunque opponente, in seno alla Commissione di delimitazione, la sola Turchia. Laonde si comprende che il Principato di Montenegro non voglia, con l'atto di consegna proposto dalla Sublime Porta, pregiudicare il verdetto della Commissione europea e delle Potenze, che, tenuto conto della specialità delle circostanze, potrebbe benissimo, malgrado la lettera del trattato di Berlino, confermare, a beneficio del Montenegro, il mantenimento dello statu qua attuale nella Kucha-Kraina.

Per quanto, poi, concerne lo sgombro del distretto di Goussinje-Plava, la domanda del Principe di Montenegro ci sembra di così evidente legittimità che certo la Sublime Porta non vorrà contrastarne l'esaudimento. Non basta, infatti, che la Sublime Porta faccia formale consegna del distretto, ne ritiri le sue autorità civili e militari, e minacci di togliere ogni ulteriore agevolezza a quei musulmani di Goussinje-Plava che vogliono rimanere nel distretto per resistere al nuovo loro Sovrano. Ma, poiché tanta massa di uomini armati ha potuto accorrere dalle finitime contrade albanesi a Goussinje-Plava, la Sublime Porta non può, in virtù dei principii stessi del diritto delle genti, sottrarsi all'obbligo suo di sgombrare il distretto da quella gente avventizia e turbolenta che è venuta ad aggiungersi alla popolazione locale. Dopo l'attacco di Velika, avvenuto il 5 dicembre scorso, e dopo la sanguinosa aggressione di cui, secondo un re

cente telegramma (l) sarebbero state vittime le truppe montenegrine nel giorno di ieri l'altro, la Sublime Porta si assume responsabilità gravissima lasciando perdurare uno stato di cose che potrebbe provocare complicazioni ancor maggiori.

Non è nostra consuetudine pigliare isolatamente l'iniziativa di uffici quando si tratti di scopi rispetto ai quali siena egualmente interessate tutte le Potenze. Però, come a noi sta soprattutto a cuore il mantenimento della quiete nelle regioni che col trattato di Berlino si vollero pacificare, non ho esitato ad impartirle, col telegramma di stamane (2) l'istruzione di associarsi a quelli tra i suoi colleghi, che fossero autorizzati a fare dei passi presso la Sublime Porta per indurla a provvedere colla prontezza e colla energia che sono manifestamente richieste da tanta urgenza e gravità di casi (3).

(l) -Ed. !n LV 27, pp. 654-656. (2) -Non pubbl!cato ma cfr. n. 526. (3) -T. 23 dell'8, non pubblicato.

(l) Non si pubblica.

541

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AL REGGENTE L'AGENZIA E CONSOLATO GENERALE A SOFIA, SQUITTI

D. 20. Roma, 10 gennaio 1880.

Sin dalle pr~me rimostranze fatte dalla Sublime Porta in prò dei Mussulmani della Bulgaria, noi ci preoccupammo di conoscere il vero stato delle cose per essere in grado di raccomandare, in giusta misura, al Governo del Principe i necessari! provvedimenti. Dalle notizie da Lei forniteci in proposito emergeva, che secondo le dichiarazioni del Governo principesco, trattavasi non già di massacri, bensì di isolati atti di violenza, che pur meritavano di attirare l'attenzione di codesto Governo. Più tardi quando ci pervennero altre doglianze dalla Sublime Porta, specialmente per i profughi mussulmani ai quali non si voleva permettere il ritorno alle loro antiche sedi in Bulgaria ebbi cura di impartire, in data del 27 dicembre scorso (4), precise istruzioni nell'intento di veder cessato l'arbitrario trattamento, che per opera dell'Autorità Bulgara, facevasi subire a quei mussulmani.

Ora ricevo dal Rappresentante ottomano, qui residente, comunicazione di un telegramma direttogli dal suo Governo ove sono specificati gli atti di violenza che si commettono tuttavia contro i mussulmani dalla popolazione Bulgara e financo dai funzionari! dello Stato. Come Ella vedrà dal tenore del telegramma precitato, che qui unisco in copia (2), i distretti di Pravadi e di Silistria sarebbero i luoghi ove seguirono le violenze e le atrocità lamentate.

Di fronte a tale situazione di cose, che rivela una permanente infrazione dei principi! di giustizia e di umanità che a Berlino si vollero solennemente proclamati, io non posso se non confermare le istruzioni da me impartite alla

S. -V. col mio precedente dispaccio, e La esorto a voler insistere presso il Governo del Principe perché sia posto, al più presto, un termine alle persecuzioni di cui sarebbero vittima i Mussulmani sudditi del principe di Bulgaria.
(l) -Cfr. n. 536. (2) -Non pubblicato. (3) -Copia di questo dispaccio venne inviata in pari data a Parigi, Londra, Berlino, Vlenna, (4) -D. 19, non pubblicato.
542

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 582. Parigi, 10 gennaio 1880 (per. il 16).

La persona che mi diede, sulla possibilità di vedere il Signor de St. Vallier confermato nelle sue funzioni, le esatte notizie ch'ebbi l'onore di riferire all'E. V. col mio rapporto n. 577 dei 2 gennajo (1), mi dice ch'egli conserva provvisoriamente il posto di Berlino. Il Signor Waddington ha, anche lui, messo in opera la sua influenza personale sull'Ambasciatore per ottenere quel risultato.

Le dimostrazioni di simpatia di cui si fu ad arte prodigo a Berlino verso il Signor di St. Vallier e sopra tutto le assicurazioni date a Parigi all'Ambasciatore Germanico sull'indirizzo della politica francese esterna ed interna fecero sì che il ritiro di quel diplomatico finì per mancare di senso politico e non ebbe più ragione d'essere.

L'dncidente però è certo degno di nota ed istruisce sulle relazioni esistenti fra i due Paesi.

Il Principe di Hohenlohe ha frequenti abboccamenti col Signor Gambetta e qui s'adopera abilmente a moderare le tendenze radicali nella sfera governativa.

Allo stesso tempo, la sua tattica consiste nel mettere in vivissima luce i timori che il Signor Gambetta ispira al Principe di Bismarck.

543

L'INCARICATO D'AFFARI A LONDRA, RESSMAN, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 90/379. Londra, 12 gennaio 1880, ore 17,04 (per. ore 20).

Dans la conversation qu'il a eue avant hier avec l'ambassadeur de France, Salisbury ne lui a pas encore donné de réponse au sujet de la proposition française concernant la frontière grecque. L'ambassadeur a demandé à cette occasion si le Foreign Offlce avait reçu des nouvelles sur la prétendue concentration de troupes russes en Pologne. Salisbury lui a répondu que le Gouvernement russe avait l'habitude d'envoyer en cette saison beaucoup de cavalerie en Pologne, la dépense pour son entretien y étant moindre, tout en donnant une ressource aux provinces polonaises qui en ont besoin.

32 -Documenti diplomatici -Serle II -Vol. XII

(l) Cfr. n. 521.

544

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 32. Pietroburgo, 13 gennaio 1880, ore 15,40 (per. ore 18,10).

Aujourd'hui après une interruption de deux ans, il y a eu au Palais réception et cercle diplomatique à l'occasion du jour de l'an russe. L'Empereur après s'etre informé de la santé du Roi et de la Reine me dit: «Faites savoir au Roi que j'espère que nous serons toujours d'accord dans les principales questions et que je me félicite de nos bons rapports que je souhaite de voir se continuer sur le meme pied de cordialité et faites lui parvenir mes voeux de bonne année ».

J'ai remercié l'Empereur en l'assurant que je ferai parvenir à Sa Majesté l'expression des sentiments qu'il venait de témoigner, et que pour notre part nous conhlnuerions à maintenir et à consolider les excellentes relations qui existent entre les deux Pays.

545

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (l)

R. 1707. Costantinopoli, 13 gennaio 1880 (per. il 20).

Ho regolarmente ricevuto il telegramma che l'E. V. mi faceva l'onore di dirigermi il 9 del presente (2) per impartirmi idonee istruzioni sulle comunicazioni a farsi alla Sublime Porta in ordine alle questioni territoriali pendenti fra la Turchia ed il Montenegro.

Già ebbi l'onore di riferire all'E. V. come il rappresentante dell'AustriaUngheria non cessasse di sollecitare dal Governo ottomano la cessione al Montenegro dei territori di Plava e di Goussinje. Ed egli aveva pure ricevuto l'ordine di opporsi al progetto di far dipendere la questione di Goussinje da quella di Kucha-Kraina. L'incaricato d'affari di Rus:>ia faceva analoghi offl.ci. E quello di Germania aveva parimenti ricevuto l'ordine di associarsi a quei suoi colleghi. Non credethl quindi dover frapporre indugio a dare esecuzione alle istruzioni dell'E. V.

Mi trasferii ieri a tale effetto presso il signor ministro degli affari esteri e gli esposi tutti gli argomenti che militavano sia in favore della pronta consegna di Plava e di Goussinje, sia contro l'intendimento di confondere questa questione con quella di Kucha-Kraina, la quale non aveva potuto essere definita dalla Commissione di delimitazione, epperò era tuttavia aperta. Mi allargai sopratutto sui pericoli che potrebbero venire dal lasciare impegnare un con

flitto in quelle regioni, chè nelle pres:)nti condizioni dell'impero poca scintilla può secondare grave [ncendio. S. E. rispose il Governo ottomano fare ogni possa per ottenere la pacifica cessione di Plava-Goussinje al Montenegro, aver dato severe istruzioni a Mouchtar pascià di non !asciarvi passare gli Albanesi delle vicine provincie, aver fatto grandi sacrifizi per guadagnarsi i capi di quelle tribù, sperare che fra breve riuscirebbe ad ottenere l'allontanamento da Goussinje di Alì pascià, il quale era l'anima di quella resistenza; se le truppe montenegrine si allontanassero da quei luoghi e cessasse per tal modo l'eccitamento cagionato dalla presenza di esse, egli nutriva fondata speranza che la cessione dei territori potrebbe effettuarsi senza ulteriori difficoltà. S. E. si mostrava però assai fermo nel non voler separare le questioni di Plava-Goussinje e di KuchaKraina, allegando non esistere ragioni perché, quando si addivenisse alla cessione legale del primo territorio, non si adempisse la stessa condizione pel secondo, tanto più che il territorio di Plava-Goussinje non era nominato nel trattato di Berlino, mentre quello di Kucha-Kraina vi era specificato.

Replicai la frontiera di quello di Goussinje-Plava essere indicata si chiaramente nel relativo articolo del trattato che non poteva nascere dubbio alcuno riguardo ad esso. Di più i commissari di delimitaz.ione non avevano potuto trasferirsi in quel territorio, poiché l'autorità ottomana, allegando che esso era già evacuato dalle sue forze, erasi rifiutata a fornire la scorta. Invece la frontiera di Kucha-Kraina era incerta e difficile a determinarsi.

S. E. replicava conoscere le difficoltà esistenti, epperò egli aveva proposto al Montenegro di addivenire ad uno scambio che gli sembrava assai conveniente per le due parti. Esso consisteva nel cedere al Montenegro quello di Kucha-Kraina, prendendo per delimitazione da quella parte il fiume Zem, più la parte di quel di Goussinje che travasi al di là del Lim, dimodoché Plava e Goussinje rimarrebbero alla Turchia. Aveva inoltre proposto di dare al Montenegro il Vassovik inferiore, che dappr.ima sembrò dover essere accettato, ma poco appresso, per ragioni di altro ordine, era stato recisamente rifiutato. Conchiudeva S. E., che in ogni caso s'accontenterebbe di una vaga espressione riguardo ai diritti del Governo ottomano sul Kucha-Kraina. Questo è il riassunto di un colloquio che durò più di un'ora.

Non v'ha dubbio che la questione di Goussinje ha non poca gravità per le complicazioni che ne ponno derivare ed avrebbe ad essere composta al più presto. Il Governo ottomano teme evidentemente che lo scopo del principe Nikita sia di ottenere ora la consegna di Plava e Goussinje e di conservare poscia eziandio la Kucha-Kraina. Esso non crede giusto di lasciare al Montenegro un territorio che nel trattato di Berlino è spiegato come appartenente alla Turchia, senza un equo compenso. Nè la Sublime Porta intende di usare contro i propri sudditi le forze che forse farebbero causa comune con essi per difendere la dominazione ottomana.

D'altra parte si scorge come gli Albanesi abbiano profittato degli indugi frapposti all'esecuzione del trattato per organizzare la resistenza. Ed ora cl troviamo innanzi ad una situazione complicata e dalla quale il Governo ottomano si mostra impotente ad uscire. Le Potenze avranno a deliberare sul modo pratico di far fronte alle difficoltà del presente ed ai pericoli dell'avvenire.

(l) -Ed. in L V 27, pp. 663-665. (2) -T. 16 non pubblicato, ma cfr. n. 540.
546

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA

T. 22. Roma, 14 gennaio 1880, ore 22,55.

J'ai placé le télégramme de V. E. (l) sous les yeux du Roi. Sa Majesté s'est montrée très sensible aux déclarations amicales du Tzar; approuvant entièrement votre langage, Elle vous prie de réitérer, en son nom, auprès de Sa Majesté Impériale, l'expression de ses sentiments de cordiale réciprocité. Des télégrammes affectueux ont été directement échangés, entre le Roi et le Tzar, à l'occasion du nouvel an.

547

L'INCARICATO D'AFFARI A LONDRA, RESSMAN, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 40/470. Londra, 14 gennaio 1880 (per. il 18).

In una recente conversazione ch'ebbi coll'Ambasciatore di Francia, S. E. mi tenne lungamente discorso della situazione attuale delle varie Potenze d'Europa, delle prevedibili eventualità d'un prossimo avvenire e delle particolari condizioni della Francia, rimpetto alle tendenze od ai progetti degli altri Governi europei.

Le parole del Vice Ammiraglio Pothuau, da pochi giorni soltanto reduce da Parigi, mi parvero sì chiaramente riflettere il pensiero del suo Governo e le istruzioni in conformità delle quali egli, d'ora innanzi, si studierà a parlare e ad agire presso questo Gabinetto, che non vorrei negligere di riferirne, a titolo di confidenziale informazione, la sostanza all'E. V., sebbene Ella già non ignori le vedute e le preoccupazioni che attualmente possono guidare la politica estera della Repubblica Francese.

Secondo l'opinione del Vice Ammiraglio Pothuau, conviene che, sino da ora, l'Inghilterra consideri seriamente le conseguenze dell'alleanza che il Principe di Bismarck andò a stringere, nello scorso autunno, a Vienna, e si renda bene conto della situazione che a lei stessa, ed a tutte le altre Potenze europee, sarebbe fatta il giorno, forse non più lontano, in cui un'azione comune fra i due Imperi consacrasse i loro accordi. Egli ammette che, come generalmente si crede, i personali legami tra l'Imperatore Guglielmo e l'Imperatore Alessandro impediranno che il persistente e crescente malumore fra i due Governi si traduca in atti.

Ma è già grave l'età dell'Imperatore germanico; prevedere ch'ei manchi da un'ora all'altra non è prevedere cosa troppo inverosimile. Dopo gli ultimi fili tessuti dal Principe di Bismarck, come non credere ch'egli voglia almeno allora continuare l'esecuzione dei vasti disegni suoi? Col mirabile istrumento

militare ch'è nelle sue mani, coll'alleanza dell'Austria-Ungheria, ogni maggiore temerità gl:i sarà facile. E se, in una guerra fortunata contro la Russia, gli riuscisse d'annettere all'Impero germanico le provincie tedesche del Baltico, chi allora lo arresterebbe e farebbe ostacolo al compimento d'un programma che tutti sospettano quale sia verso il nol'd-ovest e verso il mezzogiorno, e di cui nulla più gli consiglierebbe di differire la intiera esecuzione? Avverandosi tale ipotesi, la potenza della Germania in Europa diverrebbe formidabile, invincibile; invece di ravvisare nell'alleata sua un antemurale contro la Russia in Or.iente, gli uomini di Stato inglesi potrebbero deplorare di aver las'Ciato troppo spingere l'Austria-Ungheria verso Costantinopoli. La Francia non chiede che di vivere in buon'armonia con tutti, di potersi raccogliere e di poter completare il suo armamento, a solo scopo di forte difesa in casa propria, ma, a suo giudizio, l'Inghilterra dovrebbe forse considerare, con minore animosità verso la Russia, gli eventi che sembrano prepararsi.

È facile di dedurre, da questi apprezzamenti del Vice Ammiraglio Pothuau, quale sia la linea di condotta ch'egli qui intende seguire.

Nel suo discorso, accennò anch'egli alle previsioni di non lontana rovina dell'Impero turco, che ora non ristà dall'esprimere talvolta il Marchese di Salisbury, e, a tale proposito, manifestò il sospetto che forse l'Inghilterra, se accadessero avvenimenti simili a quelli cui aveva fatto allusione, con piacere ne profitterebbe per .impadronirsi questa volta sia dd Costantinopoli sia dell'Egitto. La quale apprensione, espressa da un Rappresentante della Potenza che gelosamente stringesi all'Inghilterra nella propria azione in Egitto, non tradisce invero un eccesso di reciproca fiducia tra i due associati.

Si aspetta qui, fra non molti giorni, il nuovo Ambasciatore di Russia, principe di Lobanow, ch'è preceduto dalla fama d'abilissimo diplomatico. Da quanto riferii risulterebbe che non gli sarà difficile di trovare nel suo collega di Francia simpatie politiche forse non inefficaci.

(l) Cfr. n. 544.

548

L'INCARICATO D'AFFARI A LONDRA, RESSMAN, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 40/383. Londra, 15 gennaio 1880, ore 21,56 (per. ore 1,15 del 16).

J'ai entretenu aujourd'hui Salisbury de l'affaire d'Assab en stricte conformité aux instructions contenues dans la dépeche de V. E. datée du 9 courant (1), en réclamant sa sympathie pour l'essai tenté dans un but purement commerciai par une compagnie italienne, et profitable à tout le monde s'di réussit. Salisbury m'a répondu: «Certes s'il s'agit d'une entreprise commerciale, nous la verrons avec sympathie, mais nous tenons à ce qu'elle n'alt rien de politique. La mer Rouge est notre vaie de communication avec les Indes, c'est notre corde sensible. Nous ne voulons pas d'un second Alabama. Je ne vous dis pas ceci pour le

Livre Vert, mais il faut qu'il n'y ait pas de méprise. S'il ne s'agit que de commerce, la compagnie Rubattino pourra s'entendre avec le Gouvernement égyptien ~. Salisbury m'a parlé avec autant de courtoisie que de fermeté, et a tout particulièrement accentué déclaration quant à l'intérèt spécial de l'Angleterre dans la mer Rouge. Il ne faut pas se faire illusion; on est en éveil ici et on ne perdra pas de vue nos mouvements à Assab. Je me suis naturellement abstenu de provoquer le premier une discussion sur la question de droit de l'acquisition et me suis borné à insister avec la mesure nécessaire sur les déclarations faites par V. E. à Paget.

(l) Cfr. n. 539.

549

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A LONDRA, RESSMAN (l)

D. 786. Roma, 15 gennaio 1880.

Intorno all'affare di Assab ci furono ancora fatte, in questi ultimi giorni, nuove comunicazioni ufficiose dall'ambasciatore d'Inghilterra, al quale premeva soprattutto di rassicurare il suo Governo circa alcune voci inesatte che da Aden eransi diffuse a tale riguardo.

Le comunicazioni di sir A. Paget nulla ebbero di notevole, e che meriti di esserle riferito, tranne un punto solo: lord Salisbury dichiara che qualunque opinione abbia potuto essere professata, circa la sovranità di Assab, prima del 1870, la sua opinione attuale è che Assab appartiene ai domini! egiziani.

Veramente è singolare che, non essendo sopravvenuto dal 1870 in poi alcun fatto nuovo e atto a modificare la situazione di diritto, il Gabinetto britannico opini ora in senso diametralmente opposto a quello che emerge dai documenti diplomatlcQ pubblicati nel Blue Book del 1868. Ad ogni modo, però, non può trattarsi da parte del Governo della Regina, che di una mera opinione *non essendovi ragione alcuna per cui debba intromettersi in una controversia che si agita esclusivamente tra il Governo italiano e il Governo egiziano qual~ rappresentante i diritti della Sublime Porta*.

Non tacqui all'ambasciatore britannico questo nostro apprezzamento, che è

di elementare evidenza. Nel tempo stesso gli ripetei ciò che già pdù volte gli

avevo detto a questo proposito. Attualmente ci preme soprattutto che non si

modifichino, per opera del Governo egiziano o di chicchessia, le condizioni di

possesso. Per quanto concerne la questione di diritto, mentre noi persistiamo a

ritenere che Assab è divenuto territorio italiano, in forza dei principii del diritto

delle genti, per il fatto dell'acquisto stipulato da una compagnia italiana con chi

ne aveva, a nostro avviso, anche il dominio sovrano, noi non ci rifiutiamo punto

a prendere in esame quei titoli che ci fossero esibiti dal Governo egiziano o dal

Governo ottomano per dimostrare che Assab apparteneva, invece, ai dominii del

Sultano, e non poté quindi, per effetto dell'acquisto operato dalla compagnia

Rubattino, passare alla sovranità italiana.

In questi termina stessi Ella potrebbe esprimersi qualora, nei suoi colloqui col segretario di Stato della Regina per gli affari esteri, il discorso cadesse su questo argomento.

(l) Ed., ad eccezione del brano fra asterischi, In LV 34, pp. 20-21.

550

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'ONOREVOLE RUBATTINO

L. Roma, 16 gennaio 1880.

Le sono grato di avermi comunicato con lettera del 12 di questo mese (1), la lettera con cui l'Agente della Compagnia in Suez, Le ha riferito i termini di una proposta fatta da Gordon pascià per l'acquisto del porto di Zula, in luogo della baja di Assab che dovrebbe essere dalla Compagnia aobandonata.

Io credo che la S. V. farà cosa prudente dando istruzione al Signor Bernard (beninteso per il caso soltanto in cui gli si facesse nuova sollecitazione per una risposta), di dichiarare, in nome della Compagnia, che questa non è in grado di pronunciarsi in fino a che l'esperimento, che ora si sta facendo, abbia ben dimostrato quali siano, dal punto di vista commerciale e marittimo, i pregii e gli inconvenienti della baja di Assab.

551

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1190. Vienna, 16 gennaio 1880 (per. il 19).

Nella seduta di ieri della delegazione austriaca il delegato von Plener interpellò il ministro degli affari esteri intorno ai tre seguenti punti:

lo quale sia l'attitudine del governo imperiale riguardo della cessione dei distretti di Plava, Gussinje al Montenegro: e se ritenga conforme al trattato di Berlino che quella prescrizione venga forzatamente compiuta anche contro la volontà degli Albanesi?

2° quale sia lo stato dei negoziati riguardo la rettificazione di frontiera greco-turca; e se il governo imperiale si trovi nella circostanza di dover impiegare la mediazione contemplata dall'art. 24 del trattato di Berlino?

3° quale sia lo stato dei negoziati colla Serbia relativamente all'applicazione della convenzione ferroviaria e commerciale stipulata in Berlino 1'8 luglio 1878?

Alla prima questione il barone Haymerle rispose che sempre con grande franchezza darebbe quelle spiegazioni che gli saranno richieste, ben inteso, entro quei limiti oltre ai quali comincia il segreto di altri. Pose quindi in sodo che il trattato di Berlino aveva notevolmente diminuito i confini assegnati al

Montenegro da quello di S. Stefano, lo che imponeva il dovere alle potenze di far in modo che ciò che da quello gli era stato concesso gli venisse effettivamente dato. A lunghi tratti accennò ai lavori della commissione di delimitazione ed ai negoziati che ne conseguirono colla Porta e pose in sodo non esistervi nessun'ostilità contro una qualche speciale razza nel fatto che il governo imperiale, d'accordo colle altre grandi potenze, cerca l'adempimento di una prescrizione di un trattato, ed aggiungeva ancora che il governo I. e R. non potrebbe ammettere che alle tante non ancora risolte quistioni in Oriente se ne aggiunga una nuova della natura di quella cui ebbe a far cenno il delegato Plener. Conseguentemente, colla massima decisione si manterrà fermo acché anche nell'interesse della Porta, a cui ogni sanguinoso conflitto non può avere se non conseguenze dissolventi, si addivenga ad un pronto e pacifico risultato. Dal resoconto dei giornali non apparisce se il ministro abbia più direttamente toccato il fatto della resistenza albanese su cui aveva messo il dito il delegato Plener.

Sulla seconda questione, il barone Haymerle espose cronologicamente le varie fasi per le quali ebbe a passare la vertenza turco-ellenica; parlò della proposta francese dicendo che il cambiamento di ministero avvenuto a Parigi ne aveva interrotto il corso. Si scusò poi di non estendersi maggiormente al riguardo trattandosi di negoziati pendenti; conchiuse però dicendo che ad ogni modo il governo imperiale è pronto a procedere alla mediazione colle altre potenze, tostoché gliene verrà fatta formale richiesta.

Intorno alla terza questione diede risposte analoghe a quelle già fatte in seno al comitato e da me precedentemente riferite.

Rispondendo poi al delegato Kuranda, il ministro imperiale diede, a quanto risulta dal resoconto, esplicite assicurazioni che amichevoli relazioni esistono fra la monarchia e tutti gli altri stati; parlò poi, come di ragione, lungamente dei rapporti colla Germania e della venuta del principe di Bismarck a Vienna, senza dire granché di nuovo s'intende. Disse, come sempre, che l'accordo intervenuto fra le due potenze è una garanzia di pace per l'Europa, che non minaccia nessuno e costituisce un nocciuolo a cui si possono attaccare tutte quelle potenze che seguono le stesse tendenze di pace e di tranquillizzazione degli spiriti. Aggiunse poi che l'intervenuto accordo racchiude in sé tal forza e durata che formali parole scritte non potrebbero dargli maggiore. Esso poggia sull'amicizia dei Sovrani e sulle simpatie delle popolazioni.

Ad un'interpellanza del delegato Gross sulla durata dell'occupazione della Bosnia e dell'Erzegovina presa in vista dal governo imperiale e sulla posizione in diritto di stato presa a fronte di quelle provincie, il barone Haymerle rispose poggiandosi sulla convenzione di maggio, ed aggiunse che la Russia e la Porta sole non hanno il diritto di chiedere il termine dell'occupazione ma che questo essendo una conseguenza di una prescrizione del trattato di Berlino adottata come tutte le altre all'unanimità, nessuno ha il diritto in Europa di prendere ingerenza verso l'Austria intorno a quelle stipulazioni del trattato. Risposta che i giornali d'oggi spiegano nella seguente maniera: l'Austria trovandosi in Bosnia ed Erzegovina per decisione di tutte le potenze, compresa l'Austria, la cessazione dell'occupazione non può venir posta sul tappeto, a meno che tutte le potenze, compresa l'Austria, vi consentano.

Parlando poi dell'occupazione del sangiaccato di Novi Bazar, fece risultare ch'essa si limitò all'occupazione di alcuni punti, e che ebbe per iscopo essenzialmente di assicurarsi di potervi procedere in ogni tempo. In quanto alla presentazione della convenzione di maggio colla Turchia, non ammise l'obbligo del governo di presentarla essendo essa una naturale conseguenza del trattato di Berlino già accettato dai due parlamenti; aderì però a consegnarne un esemplare al presidente del comitato affinché i membri di esso possano eventualmente prenderne conoscenza.

Il ministro porse poi ancora particolareggiate spiegazioni intorno alla questione della regolazione del Danubio alle Porte di ferro, di cui parmi inutile far cenno qui, siccome di minor interesse per l'Italia.

(l) Non pubblicata.

552

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

T. 26. Roma, 17 gennaio 1880, ore 13,35.

Turkhan bey m'a communiqué un télégramme de la Sublime Porte, proposant que l'oeuvre des commissions de délimitation pour la Serbie, la Bulgarie et la Roumélie orientale soit ratifiée moyennant des notes circulaires que chacune des sept puissances adresserait à ses représentants et dont ceux'-ci laisseraient copie aux Cabinets auprès desquels ils sont accrédités. Nous avions, comme vous le savez, déjà accepté proposition russe consistant à faire donner la ratification par une conférence des représentants à Constantinople, mais nous acceptons également la méthode suggérée par la Sublime Porte, si elle est agréée par les autres Puissances. Seulement nous croyons que l'Autriche-Hongrie n'avait pas tort en faisant remarquer, en vue de la proposition russe, qu'il fallai t, avant tout, régler définitivement la question de la frontière bulgare du còté de Silistrie. C'est en ce sens que j'ai répondu au ministre de Turquie (1).

553

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO

D. 319. Roma, 17 gennaio 1880.

Stimo utile di comunicarle copia di una lettera pervenutami dal Commendatore Rubattino e della mia risposta (2).

La proposta di Gordon Pascià, ha una certa importanza, non già per il suo valore intrinseco, sebbene come indizio della situazione. Per una parte essa mostra come, lo stesso Gordon Pascià non stimi potersi esigere dalla Compagnia Rubattino l'abbandono puro e semplice della baja di Assab. D'altra parte, abbiamo ora, mercè la comunicazione fattaci dal Signor Rubattino, la spiegazione di un ambiguo telegramma che l'Agenzia Stefani aveva ricevuto, parecchi giorni or sono, da Cairo, e secondo il quale il Consiglio dei Ministri del Vicerè avrebbe respinto un progetto di Gordon Pascià tendente a suscitare un conflitto di interessi tra l'Italia e l'Abissinia. Zula sta di faccia a Massaua, è anzi inclusa in certo modo nel suo raggio di efficienza economica. L'Abissinia, che ha delle aspirazioni sopra Massaua, non vedrebbe certo di buon occhio insediarsi a Zula l'influenza italiana.

I patti speciali suggeriti da Gordon Pascià, sono del resto, foggiati per l'appunto in guisa da creare un inevitabile contrasto tra i rispettivi possessori di Massaua e di Zula. Le proposte fatte all'Agente della Compagnia Rubattino costituiscono adunque, secondo ogni verosomiglianza, il progetto che, a tenore del telegramma di Cairo, Gordon Pascià aveva concepito e che i Ministri del Vicerè hanno respinto. Se veramente così stanno le cose, noi possiamo attingervi utile norma per la nostra condotta.

(l) -Il contenuto di questo telegramma venne comunicato alle ambasciate a Berlino, Vienna, Londra, Parigi e Pietroburgo con t. 27, pari data, ore 14,30. (2) -Cfr. n. 550 e 550, nota l.
554

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1191. Vienna, 17 gennaio 1880 (per. il 20).

Nella tornata di ieri della Commissione finanziaria della Delegazione austriaca la discussione si svolse sulle spese per la diplomazia. Ad una interpellanza del Deputato Sturm diretta ad ottenere schiarimenti sullo stato attuale della questione degli israeliti in Rumenia il Barone Haymerle rispose che il Governo I e R. si era già adoperato al congresso di Berlino per ottenere l'eguaglianza delle confessioni in Oriente; egli accentuò la necessità di un Ministro accreditato in Rumenia in causa di 100.000 sudditi austro-ungarici che vi dimorano; finisce il suo dire scusando il Governo Rumeno di non potere per la forza delle cose porre in atto immediatamente una legislazione di eguaglianza perfetta e crede che eziandio le altre Potenze riconosceranno la Rumenia in base allo statu qua chiedendo solamente la promessa che il principio d'eguaglianza ottenga poscia un pieno eseguimento. Il Delegato Kuranda, membro dell'alleanza israelita, tentò è vero di dimostrare che l'attuale legislazione rumena ha peggiorato lo stato degli israeliti in confronto della precedente, e che il Governo I. e R. deve adoperarsi per l'eseguimento del trattato di Berlino, anche ad onta dell'atteggiamento del Governo Italiano in questa faccenda; ma

questi apprezzamenti non trovarono eco nel consesso e le dichiarazioni ministeriali furono benevolmente accolte dalla maggiorità (1). ·Il Delegato tedesco liberale Dottor Gross interpellò poscia sulla possibilità di abolire l'ambasciata presso la Santa Sede.

Il Barone Haymerle si oppose con vivacità a questa proposta. Disse che i riguardi dovuti al Predecessore dell'attuale Pontefice furono una delle cause, certamente però non la sola del mantenimento dell'ambasciata; non meritare minore considerazione il Papa vivente che si acquistò le simpatie generali dell'Europa col suo atteggiamento conciliante. Il Ministro continuò accentuando che eziandio l'Italia riconosce il diritto di sovranità della Santa Sede, la potenza della quale non è limitata ad estensione di territorio, fini affermando che egli non potrebbe, in niun caso, consigliare l'abolizione di questo posto.

Le dichiarazioni furono accolte con favore dalla grande maggiorità, lo stesso deputato liberale tedesco Russi si espresse contro l'abolizione, segnatamente perché «ciò renderebbe più difficili le relazioni politiche coll'Italia '>. Traduco questa frase dal resoconto dell'ufficiale Wiener Zeitung senza poterne afferrare il senso esatto.

Alla fine della tornata fu discusso il mantenimento dei Consolati I. e R. nella Bosnia e nell'Erzegovina, fu deciso di conservarli momentaneamente nello straordinario.

Dai resoconti ufficiali non emerge sino ad ora si sia discorso nelle Delegazioni delle relazioni coll'Italia, ma ciò non esclude, in niun modo, che queste relazioni siano state largamente discusse; imperocché mi consta che la parte confidenziale delle discussioni fu molto più ampia di quella resa di pubblica ragione, il silenzio verso il pubblico sarebbe in tale caso molto significativo.

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L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1194. Vienna, 18 gennaio 1880 (per. il 21).

Nella tornata di ieri della Delegazione plenaria ungherese il relatore Dottor Falk tenne un discorso, che merita attenzione segnatamente nella parte concernente la Serbia e in quella che ha per oggetto le relazioni commerciali colla Germania.

Il discorso del relatore è durissimo per la Serbia, dichiara che la grande maggioranza degli Ungheresi era d'avviso che l'occupazione della Serbia avrebbe assicurato l'influenza della Monarchia in Oriente in modo più celere e più perfetto che non l'occupazione della Bosnia e dell'Erzegovina. Questa opinione non fu divisa dal Conte Andrassy e dal Barone Haymerle, compagno del primo al congresso di Berlino, affermando essi che l'occupazione della Bosnia e dell'Erzegovina avrebbe avuto come conseguenza naturale di condurre la Serbia nell'orbita di potenza della Monarchia, spetta quindi ora al Ministro degli Affari Esteri di provare la verità del suo asserto, ciò che si spera avverrà nei prossimi tempi segnatamente per ciò che concerne la Serbia.

Queste dichiarazioni accolte con favore dalle Delegazioni, paionmi rilevanti, esse dimostrano una volta di più che almeno in Ungheria l'idea dell'occupazione della Serbia ha gettato un germe che non è ancora spento.

Il Dottor Falk inneggiò poi alle intime relazioni colla Germania, iniziate da Beust, ma in allora mancanti di fiducia e di « fede » e poi confermate e consolidate da Andrassy, ma soggiunse che la prova più vera dei buoni rapporti politici sarà l'accordo sugli interessi materiali. Ammette che per esercitare una pressione efficace sulla Germania è necessario anzitutto l'accordo tra le due parti della Monarchia, rimpetto al quale la Germania esiterebbe ad intraprendere una lotta economica.

Il Delegato Szillagyi appoggiò le opinioni svolte dall'oratore; la discussione delle quistioni commerciali non potersi in verità fare nelle Delegazioni, ma attendere dal Ministro degli Affari Esteri che adopererà l'energia necessaria quando l'accordo tra le due parti della Monarchia sarà compiuto.

Il Conte Andrassy alla sua volta sorse per dimostrare che l'influenza dell'Austria è in fatto di molto cresciuta dopo il trattato di Berlino e difese la convenzione colla Serbia in data degli 8 Luglio 1878 che contiene obblighi precisi pel Principato e gli impone anche pesi di una certa gravità.

(l) Cfr. quanto comunicò Robilant con r. 1193 del 18 gennaio: <<Nel mio rapporto di ieri riferendo sommariamente quanto era stato detto nella Delegazione Austriaca relativamente alla questione Rumeno-Israelit!ca, ho dovuto limitarmi ad accennare quanto risultavami dal resoconto ufficiale. Avendo poi trovato un'analisi un pò più completa di quella Seduta nei giornali Ungheresi, credo opportuno far rilevare quanto ebbe a dire a riguardo dell'Italia il Delegato Dr. Kuranda. Egli pose in rilievo che la comunicazione fattaci dal Governo Rumeno altro non era che una Nota verbale, forma di documento diplomatico a cui quell'oratoretolse ogni qualsiasi valore; e conchiuse il suo dire osservando che, se l'Italia ha riconosciuto la Rumania. ciò avvenne per motivi affatto speciali, ed aggiunse inoltre: «Lo spirito che contro di noi domina al Quirinale è ben conosciuto; quindi in esso deve essenzialmente cercarsi il movente che spinse il Governo Italiano ad andar incontro alle stlpulazioni del Trattato di Berlino». Ho creduto opportuno far rilevare queste parole onde porre in sodo l sentimenti d! cui sono animati a nostro riguardo anche l Deputati Austriaci che siedono sui più alti banchi di Sinistra della Camera di Vienna ».

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L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 2464. Berlino, 19 gennaio 1880 (per. il 25J.

A l'occasion du renouvellement de l'année on a entendu de différentes parts bien des déclarations explicites pour le maintien de la paix. Il était du devoir de chaque Gouvernement de chercher à calmer les inquiétudes de l'opinion publique dans ces derniers mais, camme si l'état latent ne répondait pas aux apparences. Nul doute sur la sincérité de maintes assurances. Mais les faits sontils entièrement d'accord avec les paroles, avec la situation générale? Ne s'agit-il que de désirs que chaque Gouvernement se plait à partager sans étre trop convaincu de leur réalisation?

Ici du moins, tout en se montrant résolument pacifique, on se met en mesure de parer à toutes les éventualités. Il faut, dit-on, compter avant tout sur ses propres forces. Lors méme qu'il ne semble pas y avoir de danger à courte échéance, le Cabinet de Berlin ne perd pas un instant de vue l'augmentation de ses forces militaires, et cela sans trop calculer sur un appui éventuel de l'Autriche-Hongrie, vu ses embarras intérieurs, et vu surtout l'état de ses finances lequel lui permettrait difficilement de tenir sur pied un effectif de 800.000 hommes, tel qu'il a été fixé par une loi prorogée pour une période de dix années. Aussi, dans un prochain projet de budget, demandera-t-on les fonds nécessaires l0 ) pour accroitre l'artillerie de campagne d'une vingtaine de batteries afin de porter cette arme à un nombre, si non supérieur, au moins égal à celui de la France; 2°) pour la formation de trois nouveaux régimens d'infanterie de la ligne. En outre, on vise à prolonger pour sept années la loi d'organisation votée le 2 Mai 1874 et dont le terme échoit en 1881. C'est qu'on a toujours le regard tourné vers la France et la Russie.

Le Ministère de M. de Freycinet ne serait qu'une halte, le paravent de

M. Gambetta qui arrivera un jour, peut-ètre très-prochain, au pouvoir. Parviendra-t-il à s'y maintenir sans faire des concessions désastreuses? Derrière lui n'a-t-il pas le parti plus avancé des Clémenceau, des Deléscluze etc., c'est-à-dire le désordre de l'anarchie? Quand le volcan sera en ébullition, on ne sait trop de quel còté la lave se déversera.

Quant à la Russie, V. E. me mande par sa dépèche n. 952 (l) que cette Puissance s'emploie activement pour rétablir l'alliance des trois Empires. Je l'admets dans une certaine mesure, mais les froissemens provoqués surtout par les accords conclus à Vienne durant l'automne dernier, sont trop vifs encore pour que ces efforts promettent d'aboutir de si tòt à une entente intime comme par le passé. Les intentions du Tsar sont certainement les meilleures. Le rappel de M. d'Oubril, son remplacement par M. Sabourow, le passage dans cette capitale du Comte Schouvalow et du Prince Lobanow reçus en audience par l'Empereur Guillaume, en portent témoignage. Mais nous savons que l'Empereur Alexandre, bon gré mal gré, doit tenir compte d'autres courants rien moins que sympathiques à l'Allemagne, et très-contraires à l'Autriche, depuis que celle-ci se met au travers de l'influence exercée par la Russie dans la péninsule des Balkans. Quoi qu'il en soit, les suspicions continuent ici à se faire jour au moins dans les hautes sphères de l'armée.

Pas plus tard qu'hier, le Comte de Moltke m'avouait qu'il convenait de se tenir sur ses gardes. Il ne croyait pas à des armenens extraord1naires ni au delà du Rhin ni au delà de la Vistule; mais le fait est, remarquait-il, que dans ces deux directions et à trop grande proximité des frontières allemandes, le nombre des troupes et les positions qu'elles occupent ne sont pas entièrement en rapport avec l'état norma!. Pourquoi ne les éloigne-t-on pas, ajoutait-il, si on veut se conduire comme il sied à de tranquilles voisins?

L'attitude de l'Autriche cadre-t-elle avec des perspectives vraiment dégagées de toute appréhension? On ne devrait pas l'induire du langage tenu par le Baron de Haymerle dans le comité de la délègation cisleithane. En effet il déclare que, pour des raisons qu'il est impossible d'exposer, la confiance en la paix que permettait d'espérer le traité de Berlin n'a pu ètre établie. L'AutricheHongrie se sent-elle aujourd'hui suffisamment abritée par le Cabinet de Ber

lin depuis une entente avec celui-ci sur les grandes questions et dans toutes leurs conséquences possibles? Il me semble plutot que pareil langage trahit quelque inquiétude, et qu'il cache méme quelque arrière-pensée que le Comte de Robilant a dévoilé en partie dans ses rapports.

Raison de plus, en ce qui nous concerne, d'user de la plus grande circonspection et de ne pas donner prise à nos adversaires qui calculent ou sur l'appui ou sur le laisser-faire de l'Allemagne à notre égard. Dans cet ordre d'idées, l'incident aux funérailles du Général Avezzana a été des plus regrettables. Heureusement que le Gouvernement du Roi a coupé court aux commentaires par un démenti catégorique opposé dans le journal officiel. La simple apparence de s'écarter d'une politique de sagesse n'a l'air de rien; mais ce peut-étre aussi le malheureux coup d'aviron donné à la barque et qui la faisant dévier de quelques centimètres suffit à l'entrainer hors de sa route, et à l'exposer à se briser contre un écueil. Les excitations auxquelles les obsèques du Général Avezzana ont servi de prétexte, sont absolument anti-patriotiques, et minent le principe d'autorité sans lequel la liberté dégénère en licence.

Il me revient de très-bonne source que le parti radica! en France se flatte, quand il aura la haute main, de nous entrainer vers la république. A qui me donnait cette indication, je me suis borné à répondre qu'il ne saurait y avoir chez nous de discussion sur la forme de Gouvernement. Il y avait seulement, camme dans tout régime régulier et constitutionnel, des déplacements de majorité selon le degré de temperature dans le thermomètre politique, mais le tout sans toucher à la forme monarchique dans un pays d'ailleurs plus libre que la république française. Agir autrement ce serait détruire l'unité de l'Italie qui ne saurait exister sans la Dynast,ie et le Souverain qui en sont la personnification.

Il n'est pas moins le cas de constater une fois de plus quels sont les plans des radicaux français.

De l'ensemble de ce rapport, il résulte que, sans étre pessimiste, il est permis de conseiller de lever la herse et de crier: « sentinelles, prenez garde à vous! ». C'est assez dire que je ne partage pas l'avis exprimé dans le Diritto du 13 courant. «Abbiamo la fiducia di poterli (punti neri sull'orizzonte di Europa) ancora per molti anni guardare coi telescopi».

(l) Non pubblicato.

557

L'INCARICATO D'AFFARI IN MONTENEGRO, DURANDO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 30. Gravosa, 19 gennaio 1880 (per. il 25).

Dalla R. legazione in Serbia sarà già stato per certo riferito a V. E. l'antagonismo che da parecchio tempo si afforza tra Serbi e Croati. Cotesto antagonismo di cui la genesi sembrava derivare esclusivamente dalla differenza del culto religioso tra le due famiglie jugoslave, va ora più decisamente esplicandosi nel dissidio di indirizzo nazionale.

Vivendo il principe Michele di Belgrado, tra questi e il partito di Agram capitanato dal vescovo Strossmayer si era tentato di instradare presso Serbi e Croati un'aspirazione dell'unità nazionale ponendo a base la reciproca tolleranza e libertà di culto; ossia libere chiese in libero stato. Ma morto assassinato l'infelice principe Michele, il tentativo non ebbe seguito. Del resto l'idea generosa era forse più poetica che politica; avvegnaché tanto il vescovo Strossmayer che il principe Michele non si fossero resi conto né dell'immaturità dei tempi, né soprattutto della radicale differenza dei vicendevoli interessi croati e serbi: poi per parte del vescovo sarebbe stato necessario pensare ad attribuire l'egemonia jugoslava al principato di Serbia, e di lavorare al distacco della Croazia dall'Austria.

Sopravvenuta l'ultima insurrezione bosna-erzegovese, i Croati s'impensierirono della parte che vi presero non solo i Serbi dei due principati, Serbia e Montenegro, ma anche quelli d'Austria; e tennero il broncio rifiutando di concorrere ad aiutare quell'insurrezione. Se non che per essere state la Bosnia e l'Erzegovina semi-annesse all'impero austriaco, gli sforzi dei Serbi furono quasi per intero frustrati; e ne ebbero profitto per mezzo dell'Austria i Croati che nulla avevano fatto. Costoro riusciti a fare entrare nella nuova amministrazione di quelle due provincie molti dei loro, cominciarono a farvi allontanare ogni ortodosso e serbo, e pei giornali e nelle Diete promuovere agitazione per l'unione della Dalmazia, Bosnia ed Erzegovina alla Croazia.

Gli ortodossi dalmati, che sè dicono essere Serbi, si alzarono contro l'idea croata, massime contro l'unione della Dalmazia. I Dalmato-Croati sostennero che in Dalmazia non vi erano Serbi, e che solamente il partito italianizzante e gli intriganti italiani potevano opporsi ad un'idea tanto nazionale. I Dalmato-Serbi risposero che gli italianizzanti e gl'intriganti italiani erano un ritrovato dei Dalmato-Croati, onde entrare nelle grazie del governo di Vienna, ed ottenere che fosse schiacciato chi non era dei loro.

Organo dei Dalmato-Croati è il periodico di Zara Narodni List: dei DalmatoSerbi il Glas çrnogorça di Cettigne. I giornali di Agram appoggiano quelli con veemenza; ed il periodico la Zastava di Novisad CVoivodina Serbo-austriaca) gli altri.

I Croati e i Dalmati-Croati persistono ad affermare non esistere Serbi in Dalmazia, e a scagliarsi contro gli Italiani. I Dalmato-Serbi d'ogni luogo si unirono a sottoscrivere indirizzi dove assicurarono la loro propria esistenza e il loro numero; e cotesti indirizzi furono pubblicati nel giornale di Cettigne. In quanto alle villanie dei Dalmato-Croati contro gli Italiani, la Zastava di Novisad CNeusatz) in un suo recente numero le censurava severamente, ed osservava che se vi era coltura in Dalmazia, dovevasene essere grati alla civiltà italiana: nulla avere i Serbi in generale e i Dalmati in particolare ad imparare dai Croati, gli antichi strumenti della tirannia austriaca in Italia: dover anzi 1 Dalmati e Serbi onorare e imitare gli Italiani che seppero e vollero costituirsi in nazione.

Mi fu detto che trattasi al momento di fondare in Zara un giornale serbo per opporsi alle intemperanze della stampa dalmato-croata, e propugnare gli interessi serbi. Pare che il governo austriaco vi faccia difficoltà. Esso certamente non può vedere di buon occhio la manifestazione dei Serbi; e lo provò recentemente chiudendo in Cattaro la loro citaonica (gabinetto di lettura).

Il contrasto, che per sommi tratti vengo di accennare, tra le due famiglie jugoslave, di cui una ha l'appoggio a Vienna e l'altra tende alla indipendente unificazione, può concretizzarsi in un non lontano avvenire in seria questione. Il campo del dissidio è in paesi che per così dire stanno quasi a confine coll'Italia. È sembrato a me che il dovere imponesse anche per parte mia di richiamare l'attenzione del governo del Re su questa nuova fase del movimento jugoslavo.

558

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. R. 1195. Vienna, 20 gennaio 1880.

Col mio rapporto del 18 corrente n. 1192 (l) segnalavo all'attenzione dell'E. V. l'ufficioso comunicato del Pester Lloyd, in cui si faceva cenno delle osservazioni presentate dal Barone Haymerle nel Comitato della Delegazione Ungherese onde evitare gli venisse fatta nel plenum una interpellanza relativamente all'agitazione per l'Italia irredenta. Pare ora che la persona che fu incaricata di compilare quel comunicato non abbia rettamente interpretato il senso delle dichiarazioni del Ministro evidentemente molto più estese di quanto ne venne riferito. Infatti il Pester Lloyd di ieri ha un nuovo comunicato in cui ritornando sullo stesso argomento dice che da un testimonio di piena fiducia gli risulta il Barone Haymerle non aver detto che l'agitazione dell'Italia irredenta sia unicamente una questione interna Italiana locché non è il punto di vista del Ministro, ma bensì ch'egli ebbe a dire « quell'agitazione può farsi molto più pericolosa nei rapporti interni Italiani che non per la nostra Monarchia».

Probabilmente questa versione sarà la giusta poiché essa riproduce esattamente parole già dette in più occasioni ed a diverse persone dal Barone Haymerle.

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IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (2)

R. CONFIDENZIALE 1716. Costantinopoli, 20 gennaio 1880 (per. il 27).

Ebbi l'onore di ricevere il dispaccio che l'E. V. si compiaceva rivolgermi li 9 del presente n. 976 (3) circa le ulteriori pratiche fatte dal Principe di Montenegro in ordine alle questioni pendenti fra di esso e la Sublime Porta.

Vista l'importanza del soggetto, mi trasferii ieri alla Sublime Porta affine dì conferire nuovamente col signor ministro degli affari esteri. Dissi a S. E. essere urgente di sciogliere una questione la quale, rimanendo aperta, poteva dare occasione a complicazioni fatali per l'impero; la Turchia ed il Montenegro avere supremo interesse d'intendersi* poiché ad entrambi sovrastava un comune

pericolo; la Sublime Porta agirebbe in conformità dei suoi manifesti interessi facendo al Montenegro le concessioni necessarie per renderselo amico ed alleato.*

S. E. rispose essere penetrata dell'importanza di stabilire amichevoli e solide relazioni col Principato, la Sublime Porta essere disposta a fare ogni sforzo per raggiungere siffatto scopo; questo suo desiderio essere reso più vivo da recenti notizie le quali ispiravano alla Sublime Porta serie inquietudini riguardo ad eventualità possibili, essere quindi della massima importanza di impedire conflitti che potrebbero essere causa di gravi complicazioni. Le ultime corrispondenze di Mucktar pascià lasciavano sperare che gli Albanesi di Goussinjé sarebbero per rassegnarsi alla nuova dominazione e la Sublime Porta aveva fatto grandi sforzi per giungere a quel risultato. Ma se le pratiche intromesse dagli agenti del Governo non riuscivano efficaci, come potevano le Potenze pretendere che S. M. il Sultano impiegasse la forza per sottrarre i suoi sudditi al proprio regime ed imporre ad essi un gioco aborrito? Non sarebbe più conveniente per ambo le parti intendersi sopra uno scambio che avesse per effetto di annettere regioni che per razza e per religione erano consenzienti a vivere unite?

S. E. mi confidava Edem pascià avergli telegrafato tenere da un autorevole collega che il principe di Montenegro sarebbe ora disposto a scambiare quel di Flava e Goussinjé pel Kutcha-Kraina, però essa prestava poca fede a questa notizia, né veramente la medesima mi sembra verosimile. Ma sopra quella base si potrebbe tuttavia aprire trattative, ché, escludendo le cessioni da quella parte, si potrebbe forse trovare una transazione accettabile. La Sublime Porta aveva eziandio fatto eseguire diligenti ricerche per vedere se fosse possibile di cedere al Montenegro il territorio di Dulcigno; ma si era trovato che quelle popolazioni erano pure albanesi (turche), e la cessione di esse al Montenegro avrebbe senza dubbio prodotto conflitti analoghi a quelli che si erano verificati in quel di Goussinjé. S. M. il Sultano aveva quindi ordinato se ne abbandonasse il pensiero. Continuava S. E., la Sublime Porta avrebbe d'uopo che qualche Governo amico facesse intendere al principe di Montenegro quanto essa sia ansiosa di accontentare il Montenegro e quanto grande sia il comune interesse di vivere uniti e di evitare i conflitti che potrebbero avere per entrambi le più funeste conseguenze, e Sua Altezza avrebbe quindi a prestarsi ad ogni componimento sulle difficoltà pendenti. Il rappresentante della Turchia a Cettinje ha testè significato alla Sublime Porta che le truppe del Montenegro stavano ritirandosi dalle vicinanze di Flava e per due mesi ogni effusione di sangue sarebbe probabilmente evitata. Conveniva profittare di questi due mesi di tregua per venire ad accordi atti a prevenire ogni pericolo di complicazioni per la primavera.

S. E. conchiudeva pregandomi caldamente interponessi i miei uffici onde ottenere che l'E. V. si compiacesse far pratiche nel senso predetto presso il principe di Montenegro, esprimendo anticipatamente la riconoscenza che gliene professerebbero S. M. il Sultano ed il suo Governo. Ed aggiungeva farebbe intanto diligenti studi affine di determinare le maggiori concessioni che si potrebbero fare al Montenegro.

Non volli naturalmente assumere alcun impegno, però risposi a S. E. riferirei il colloquio avuto all'E. V. la quale farà quello che nella sua saggezza crederà opportuno nell'interesse d'Italia e della pace europea.

33 -Documenti diplomatici -Serle II -Vol. XII

(l) -Non pubblicato. (2) -Ed., con alcune varianti e ad eccezione del brano fra asterischi, In L V 27, pp. 673-674. (3) -Cfr. n. 540.
560

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 31. Roma, 21 gennaio 1880, ore 23,55.

Ls hypothèques antérieures au deux février 1879 ayant été régulièrement rayées, le Gouvernement égyptien nous demande assentiment télégraphique à ce que ce qui reste de l'emprunt Rothschild soit d'abord consacré au payment intégral du tribut arriéré ainsi que des pensions au dessous de mille piastres. Cet emploi serait, nous dit-on, conforme à l'avis de l'ancienne commission d'enquète, et, pour les pensions, aussi aux arrèts rendus par les tribunaux. J'ai. avant de répondre, demandé par le télégraphe sur ce point une affirmation explicite de M. M. De Martino et Baravelli (1). Dans le cas où celle-ci m'arriverait, je serais enclin à adhérer à la requète du Gouvernement égyptien. Mais camme nous tenons à procéder, dans cette question, d'accord avec le Cabinet de Vienne, je vous prie d'interroger à cet égard M. de Haymerle (2).

561

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A PIETROBURGO, NIGRA, A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, E AGLI INCARICATI D'AFFARI A LONDRA, RESSMAN, A PARIGI, MAROCHETTI, E IN MONTENEGRO, DURANDO

T. 33. Roma, 21 gennaio 1880, ore 23,55.

Le ministre de Turquie me communique nouvelle circulaire télégraphique justifiant Sublime Porte contre accusation n'avoir pas empèché albanais de pénétrer dans le district de Goussinjé, insistant pour qu'on fasse acte de cession aussi pour Kucha-Kraina et protestant contre séquestre mis par Monténégro sur Ies biens des musulmans. Notre conviction est que le Monténégro et la Turquie ont égal intéret à écarter, par un prompt arrangement, le danger de complications plus grandes. Nous ne pouvons donc que renouveler à Cettigne aussi bien qu'à Constantinople les plus vives exhortations pour qu'on se mette sérieusement en mesure de faire cesser à l'égard de Goussinjé Plava un état de choses qui, à l'approche surtout du printemps pourrait devenir des plus inquiétants.

(Per Costantinopoli e Gravosa). C'est en ce sens que vous devez vous exprimer avec le ministre des affaires étrangères.

(Per gli altri). C'est en ce sens que nos représentants à Constantinople et à Cettigne ont instruction de s'exprimer.

(l) -T. 32, pari data. non pubblicato. (2) -Cfr. n. 572.
562

IL DIRETTORE GENERALE DEGLI AFFARI POLITICI, MALVANO, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 895. Roma, 21 gennaio 1880.

Credo utile di comunicare all'E. V. copia di un rapporto direttomi testé dal

R. Agente al Cairo (1), e relativo alla nomina di una Commissione incaricata di riordinare l'imposta fondiaria ed il catasto in Egitto. Ella scorgerà che, ad esclusione degli altri stranieri, soltanto i commissari inglese e francese furono chiamati, insieme all'elemento indigeno, a far parte della predetta commissione.

Il R. Agente al Cairo che non sarebbe stato alieno dal presentare, col concorso degli altri suoi colleghi, a Riaz Pascià le nostre giuste rimostranze contro siffatta esclusione, ha dovuto astenersene poiché, fra gli altri, il Signor Schaeffer ha dichiarato ancora una volta che l'Austria in Egitto non ha che interessi economici da tutelare.

Noi non possiamo trattenere! dal deplorare che l'Austria-Ungheria persista tuttavia a sostenere siffatta tesi, che codesto Ministro Imperiale degli affari esteri ha del resto sempre professato nei suoi colloqui con l'E. V.; e ci giova rammentare che lo stesso commissario austro-ungarico presso la Cassa del Debito pubblico dissente su questo punto dal proprio governo.

I corollari pratici di cosifatta determinazione si fanno ora manifesti. Mentre da un lato vien sanzionata un'esclusione che può ridondare a danno comune dell'Italia e dell'Austria-Ungheria, e certo nuoce al loro prestigio in Egitto, dall'altro ci viene a mancare il miglior mezzo per farci ascoltare dal Governo egiziano, poiché ogni rimostranza non potrebbe evidentemente ripromettersi quell'accoglimento che noi desidereremmo.

563

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 52. Costantinopoli, 22 gennaio 1880, ore 14,12 (per. ore 14,40).

J'avais déjà tenu à la Sublime Porte langage conforme au télégramme de

V. E. de cette nuit (2); hier j'ai envoyé un rapport (3) contenant prière du ministre des affaires étrangères d'interposer les bons offices de V. E. auprès du Prince de Monténégro pour obtenir échange. Au lieu de Goussinjé, afin d'éviter des conflits, le Gouvernement ottoman accorderait dans ce but une ligne qui, partant du golfe Kastrati, suivrait les crétes des montagnes Hotti, joindrait la rivière Zem près de Serci, et suivrait ensuite le Zem. Je crois que mes col

lègues d'Angleterre et de France ont écrit dans le mème sens à leurs Gouvernements. Un accord sur cette question résoudrait toutes les questions pendantes entre les deux Etats.

(l) -Non pubblicato. (2) -Cfr. n. 561. (3) -R. confidenziale 1717, non pubblicato.
564

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'INCARICATO D'AFFARI IN MONTENEGRO, DURANDO

T. 39. Roma, 22 gennaio 1880, ore 22,50.

Le ministre ottoman des affaires étrangères nous prie confidentiellement de sonder, comme pour notre propre compte, les dispositions du Prince de Monténégro qui, d'après ses informations, ne serait pas en ce moment personnellement contraire à l'idée de régler la question de Goussinjé par un échange. La Sublime Porte offrirait, comme compensation une ligne de frontière qui partant du golfe de Kastrati suivrait les crètes des montagnes des Hotti, joindrait la rivière Zem près de Serci et la suivrait ensuite. Notre impression est que la Sublime Porte est bien réellement impuissante à faire sortir par des mesures morales, de Goussinjé, les albanais qui ont organisé dans ce district une résistance qui n'est pas facile à vaincre. D'autre part elle nous déclare ne pouvoir rien céder, à titre d'échange, ni du còté de la Bojana, ni du coté de Wassoievich. L'idée d'un échange sur la base suggérée par la Sublime Porte se présente donc toute naturelle. Cependant, tout en vous autorisant à faire parvenir à ce sujet au Prince une interpellation très confidentielle, je subordonne cette autorisation à la condition expresse que votre pleine connaissance des hommes et de la situation, au Monténégro, ne vous ferait voir, dans une pareille démarche, un inconvénient quelconque. Ainsi, vous devriez, entre autres, vous en abstenir, si vous aviez la conviction qu'une réponse négative est inévitable (l).

565

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

T. 40. Roma, 22 gennaio 1880, ore 22,50.

Merci de votre télégramme (2). Le ministre de Turquie m'a fait communication conftdentielle sur le mème sujet. Cependant Sawas pacha nous fait, pour le moment, demander seulement de sonder, comme pour notre propre compte, les dispositions du Prince qu'il suppose devoir étre personnellement favorable à l'échange projeté.

C'est en ce sens que je vais télégraphier à Durando (3) dont je vous ferai connaitre la réponse.

(-2) Cfr. n. 563.
(1) -Con t. 38 pari data, venne data comunicazione all'ambasciata a V!enna del contenuto d! questo telegramma. (3) -Cfr. n. 564.
566

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 588. Parigi, 22 gennaio 1880 (per. il 26).

Jeri, nella visita che feci al Signor de Freycinet, gli domandai a che punto fossero giunti i negoziati che si riferiscono alle proposte del Governo AustroUngarico circa la liquidazione ed il controllo del1e Finanze Egiziane.

Il Ministro mi disse aver avuto in proposito una recente conversazione coll'Ambasciatore d'Inghilterra, dalla quale credeva di poter arguire che il Gabinetto Inglese accetterebbe una combinazione la quale permettesse alla Commissione di liquidazione di prolungare la sua esistenza «pendant le délai mora! nécessaire pour assurer l'exécution de ses travaux de liquidation proprement dite».

Ebbi cura nel formulare le mie interrogazioni sullo stato attuale delle cose di ispirarmi ai concetti che l'E. V. esprimeva nel suo dispaccio all'Ambasciatore del Re in Vienna (11 Dicembre) (l) affine di meglio ragguagliarLa sui punti che principalmente La interessano.

Il negoziato intavolato sulla base sovra indicata non pare abbia preso una forma ben definita né accontenti completamente il Conte di Beust, ciò non di meno il Signor de Freycinet stima di poter arrivare per quella via ad una soluzione.

Se ho ben capito il Ministro, le potenze non avrebbero dunque in Egitto un compito limitato alla mera liquidazione; in una forma che resta, credo, ancora da determinarsi, esse conserverebbero, non oso dire, un controllo, perché il Signor de Freycinet ributta questa parola, ma una sorveglianza finanziaria ulteriore.

Cercai prudentemente e senza insistenza di scandagliare se alla durata di questo délai moral fosse per essere prefisso un termine qualunque, onde sapere se nella presente combinazione sarebbe ammissibile quella permanenza del controllo (o della sorveglianza) che, secondo l'avviso dell'E. V., può solo garantire l'efficacia e l'imparzialità del nuovo assetto finanziarlo e che la Francia e l'Inghilterra vorrebbero a se sole riservare.

Ma la risposta del Ministro fu molto vaga, forse perché la deliberazione è tuttora in corso fra i Gabinetti, forse perché appunto quel délai moral non sarebbe accettabile per parte dell'Austria se fosse con maggior precisione definito, se mancasse dell'attrattiva di poter essere prolungato con una certa elasticità.

La nostra conversazione del resto si limitò a termini generali.

«Oltre il mio desiderio di dar soddisfazione all'Italia e all'Austria in questa circostanza, osservò il Signor de Freycinet, vorrei provare all'Egitto che l'accordo esiste fra le potenze, altrimenti l'Egitto approfitterebbe del disaccordo per resistere ».

Colsi l'occasione e dissi quanto gradivo questa dichiarazione che corrisponde interamente ai concetti tante volte emessi dal R. Governo nell'interesse dell'Egitto e delle potenze stesse.

Il Ministro allora mi parlò in termini di grande simpatia per noi dicendo considerare l'Italia come l'amica non come la rivale della Francia nel Mediterraneo, où il y a place pour les 2 puissances.

(l) Cfr. n. 465.

567

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 467. Pietroburgo, 22 gennaio 1880 (per. il 28).

La stampa tedesca e l'austriaca pubblicavano in questi ultimi tempi telegrammi ed articoli sopra pretesi armamenti della Russia sulla frontiera occidentale dell'Impero. Fu persino questione nelle colonne d'alcuni giornali tedeschi d'un conflitto che si sarebbe prodotto a Kalisch fra Ufficiali russi e prussianl. La ripetizione di queste notizie preoccupò il Gabinetto di Pietroburgo il quale ha creduto necessario di doverle fare smentire in modo categorico. A questo fine il giornale semi-ufficiale l'Invalido Russo pubblicò due articoli successivi, nei quali le notizie sopra citate sono recisamente smentite. Secondo il giornale Russo nessun preparativo militare fu fatto, né si sta facendo dalla Russia sulle frontiere austro-germaniche od altrove, né alcun con1Utto si produsse in nessun punto tra Ufficiali Russi e Prussiani. Le mie particolari informazioni confermano le affermazioni dell'Invalido Russo. Mi pregio intanto di inviare qui uniti all'E. V. i due articoli di questo ultimo giornale tradotti in francese e pubblicati nell'Agenzia Russa (1), la quale, come l'E. V. non ignora, riceve le sue ispirazioni dal Ministero Imperiale degli Affari Esteri.

568

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A LONDRA, RESSMAN (2)

D. 795. Roma, 23 gennaio 1880.

Con rapporto del 15 di questo mese n. 473 (3), la S. V. mi ha riferito il colloquio avuto, in quel giorno stesso, con lord Salisbury circa l'affare di Assab, e mi ha cosi posto in grado di meglio conoscere quale sia, a questo riguardo, l'intimo pensiero del primo segretario della Regina per gli affari esteri. Si è appunto il tenore delle dichiarazioni enunciate da lord Salisbury che mi sembra rendere necessaria, da parte nostra, una più chiara spiegazione dei nostri intendimenti.

Che l'Inghilterra sia oltremodo sollecita di quanto si connette, direttamente

-o indirettamente, con l'avvenire dei suoi dominii indiani, è cosa notissima e che facilmente si comprende. Epperò si concepirebbe che il Governo britannico non fosse disposto a vedere di buon occhio la fondazione, sulla costa del mar Rosso, di uno stabilimento che, per l'indole sua, e per le circostanze in cui lo si volesse creare, potesse costituire quasi una minaccia per la libertà e sicurezza della via alle Indie. Ma questo non è punto il carattere dello stabilimento di Assab, ove, come abbiamo ripetutamente dichiarato, gli scopi sono esclusivamente commerciali, e dove non fu, né sarà mai, animo nostro di procurare! una stazione militare. Dopo queste nostre recise e spontanee assicurazioni, noi non vediamo, per verità, quale altro argomento di preoccupazione possa ancora sussistere presso il Foreign Office. Imperocché, per una parte, l'assenza, attuale e futura, di qualsivoglia apprestamento militare, prescindendo anche dall'amicizia che noi professiamo per l'Inghilterra, porge guarentigia assoluta contro ogni ombra di pericolo a danno delle comunicazioni indiane; né, d'altra parte, possiamo seriamente presumere che i commerci britannici, di gran lunga predominanti nei mari che stanno oltre il canale di Suez, possano impensierirsi di un modesto nostro tentativo, inteso a trarre alcun frutto da contrade che non si seppero -o non si poterono finora fare entrare nella cerchia regolare dei traffici europei. Sotto questo aspetto, la cosa si presenta con tanta efficacia di evidenza, che saremmo grandemente meravigliati di dover continuare ancora, col Gabinetto britannico, una discussione che ci pareva oramai esaurita mercé le nostre positive e reiterate affermazioni.

Senonché lord Salisbury trae, a nostro avviso, la quistione sopra terreno in cui non possiamo seguirlo, quando, dal fatto che qui trattasi, e non può trattarsi, che d'impresa commerciale, egli deduce la conseguenza che la compagnia Rubattino debba intendersi col Governo egiziano. Nel fatto, e dopo i tristi esperimenti che si vengono facendo negli scali egiziani di Zeila, Berbera e Tugiurra, il consiglio sarebbe, da quanti hanno conoscenza della materia, considerato come non opportuno. Ma, anche in diritto, né la compagnia Rubattino, né lo stesso Governo del Re, potrebbero acconciarvisi. La compagnia Rubattino ha stipulato il contratto di acquisto con tali che, fino a dimostrazione contraria, debbonsi riguardare come aventi avuto, sul territorio d'Assab, diritti di proprietà e diritti di sovranità. Secondo il gius delle genti, costantemente praticato dallo stesso Governo britannico, quel territorio è quindi passato ormai alla sovranità italiana. Né la compagnia Rubattino vorrà rinunciare alle conseguenze, per essa favorevoli, derivanti da un simile fatto; né il Governo del Re vorrebbe, dal canto suo, venir meno al suo dovere di esercitare, a beneficio dei suoi connazionali, diritti sovrani cui non si può abdicare. La sola ipotesi in cui il Governo del Re potrebbe abbandonare ogni pretesa di sovranità, è quella in cui l'Egitto

o la Sublime Porta adducessero prove o titoli dimostranti che il territorio di Assab appartiene ai dominii ottomani.

*Noi non possiamo, a questo riguardo, supporre che il Governo britannico, di cui conosciamo i sentimenti amichevoli, voglia impedire che la controversia liberamente si svolga, tra il Governo Italiano e i Governi d'Egitto e di Turchia, in quei termini di pacata discussione che si addicono a simili argomenti. Tanto meno, poi, possiamo supporre che l'Inghilterra voglia con atti indicanti, da

parte sua, ostilità o malevolenza, contrastare i progressi di intrapresa la quale, qualunque sia per essere la soluzione della questione di sovranità territoriale, ha intenti lodevoli e di utilità generale, per cui ha titolo incontrastabile al favore di quanti amano di vedere allargati i confini della civiltà e dei pacifici trafilci.*

II nostro buon diritto è, nella presente questione, così manifesto, e, d'altro lato, l'intromissione dell'Inghilterra in questo affare è di così delicata natura, che non crederei conveniente, da parte nostra, una nuova iniziativa di discorso sopra il presente argomento. Ma, se l'occasione si presentasse propizia, amerei che Ella dichiarasse francamente il nostro animo, e soprattutto facesse in modo che non s'insinui nel Gabinetto inglese l'erronea opinione che noi siamo disposti ad abbandonare leggermente una posizione che, a tenore dei principii generali del diritto delle genti, indubbiamente ci spetta.

(l) -Non si pubbUcano. (2) -Ed., ad eccezione del brano fra asterischi, in L V 34, pp. 22-23. (3) -Non pubblicato ma cfr. n. 548.
569

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, E AL REGGENTE L'AGENZIA E CONSOLATO GENERALE A SOFIA, SQUITTI

T. 46. Roma, 24 gennaio 1880, ore 12,15.

La Sublime Porte nous fait prier par Turl{han bey d'user de notre influence auprès du Gouvernement bulgare pour qu'il laisse immédiatement rentrer les émigrés musulmans mourant de froid et de faim sur la frontière dont on leur refuse le passage. La question du rapatriement définitif pourra etre traitée séparément entre les deux Gouvernements.

(Per Costantinopoli). -J'ai autorisé Squittì à faire, d'accord avec ses collègues, demande en ce sens leur proposant d'utiliser. à cet effet. une commission qui vient d'etre constituée entre eux en vue précisément d'aviser au sort des émigrés musulmans rentrant dans la Principauté.

(Per Sofia). -Je vous autorise à faire, d'accord avec vos collègues, demande en ce sens. Ne pourrait-on pas utiliser, à cet effet la commission mixte consulaire qui vient de se constituer?

570

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. CONFIDENZIALE 898. Roma, 24 gennaio 1880.

A maggiore spiegazione di ciò che Le feci conoscere col mio telegramma di jeri l'altro (l) circa la questione di Gussinje-Plava, mi pregio di qui acchiudere, a titolo confidenziale, copia del dispaccio che a questo proposito diressi al R. Ministro a Costantinopoli (2) per dargli precisa ragione, così della suggestione venutaci da Turkhan Bey, come delle istruzioni che, per aderire, in giu

sta misura, al desiderio della Sublime Porta, abbiamo impartite al R. Incaricato d'Affari presso il Principe di Montenegro 0).

Purtroppo la questione di Gussinje-Plava è una di quelle rispetto alle quali ci riesce difficile di mantenerci in intimo e continuato accordo col Gabinetto di Vienna.

Già l'E. V. ebbe a raccogliere parecchi indizi degli intendimenti speciali a cui mira cotesto Governo nella trattazione di tale questione, mentre, dal canto nostro, noi non abbiamo altro obbiettivo all'infuori della pacificazione di quella travagliata contrada -ma anche da altro lato ci consta che l'Austria Ungheria con l'apparenza di voler letteralmente rispettato il Trattato di Berlino, amerebbe di veder continuato nel Montenegro uno stato di cose che non sarà e non potrà mai essere vera quiete. Infine, quando mancassero altri sintomi delle disposizioni prevalenti a Vienna circa il presente argomento, basterà notare la reticenza con la quale la Sublime Porta spiega la propria riluttanza a fare una concessione qualsiasi dalla parte del Lim: ivi infatti il Montenegro allargandosi, si protenderebbe verso la stretta di Novi Bazar, che è, agli occhi del Gabinetto di Vienna, punto importantissimo per il futuro svolgimento della sua politica nella penisola.

Queste considerazioni non valevano certamente a distoglierci dall'assecondare una richiesta atta ad agevolare forse il componimento di controversia, la quale, da un momento all'altro, diverrebbe, protraendosi, minacciosa anche per gli stessi nostri interessi.

Però esse ci consigliavano la massima prudenza nel tradurre in formula precisa le istruzioni da impartirsi al Cav. Durando.

V. E. ne conosce ora i termini esatti; qualora da Cettinje venisse riferito a Vienna alcun cenno intorno alla nostra azione presso il principe, Ella sarebbe in grado di ridurre le cose alla loro modesta realtà; imperocché noi non facciamo che scandagliare, a richiesta della Sublime Porta, le attuali disposizioni del Principe circa il divisato scambio. Anzi, in seguito a telegramma testé giunto dal R. Incaricato d'Affari, posso oggi aggiungere, a complemento del mio telegramma d'ieri l'altro che il Cav. Durando giovandosi de' suoi famigliari rapporti col Principe si propone di sottomettergli il quesito, come per suo conto particolare, e quasi per impulso dell'interesse che egli stesso personalmente porta all'avvenire del Principato (2).

Riservandomi di farle conoscere a suo tempo il seguito ulteriore della presente vertenza ....

(l) -Cfr. n. 564, nota l. (2) -Non pubblicato ma cfr. n. 565.
571

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT (3)

L. P. Roma, 24 gennaio 188U.

Sebbene non abbia che pochi istanti di libertà, non voglio lasciar partir l'odierno corriere senza mandarti qualche riga. L'increscioso incidente sollevato

dalla presenza dello Imbriani e altri dello stesso conio fra i rappresentanti ufficiali ai funerali Avezzana, parmi destinato a non aver altro seguito, tranne quello di fornir occasione al Governo di fare, a suo tempo, in Parlamento qualche dichiarazione netta e precisa che non potrà a meno di produrre del bene.

Del resto, credilo pure, la versione datati che fu una sorpresa, non è se non la schietta verità. È stata una vera tegola che ci cadde sul capo. Peccato che siffatte tegole ci piovano addosso con troppa frequenza, ed è quanto scherzando dissi a Wimpffen. Ma, per quanto mi concerne, non lascerò nulla intentato per evitarle. Del resto ciò non è ignorato a Vienna, e lo dichiarò a me lo stesso Wrede. Né questi né Wimpffen fecero la menoma allusione ai fatti precitati, nelle loro visite alla Consulta e fummo noi che spontaneamente e schiettamente ne parlammo. Falsissimo poi che altre potenze, e segnatamente la Germania, siccome afferma la Neue Freie Presse nel suo velenosissimo articolo del 21 corrente, ci abbian mosso rimostranze. Tutto quell'articolo è di una flagrante ingiustizia pel partito che oggi è in Italia al Governo. Lo spirito di parte non mi acceca al punto di sostenere che tutto andò per lo meglio, nella politica estera della sinistra. Sgraziatamente l'attitudine di chi fu mio predecessore ci ha fatto e ci fa tuttavia molto male. Ma l'apologia che quell'articolo tesse della Destra a detrimento della Sinistra, è un assurdo.

Il giornale viennese dimentica che in tutta la sua esistenza la Destra non si trovò mai davanti a un fatto come quello dell'ingrandimento toccato alla Austria per la occupazione di Bosnia ed Erzegovina. Esso dimentica del pari l'appoggio leale che al Congresso di Berlino l'Italia diede a quella occupazione, che esser dovea il segnale di una agitazione che più d'una volta ha già potuto esserci funesta. Uomini imparziali di tutti i partiti dichiararono sempre che, senza la popolarità del nome di Cairoli, qualunque altro Governo avesse in quel fatale istante retto l'Italia, si sarebbe trovato esposto al più duro cimento. In una cosa sola il giornale viennese è giusto, colà ove dice che l'Italia era altre volte l'entant glité dell'Europa, e fu fortuna della Destra di trovarsi allora al potere. Ma bisognava bene che l'Italia fosse a quel momento un grande entant glité perché l'Austria non dicesse nulla delle dimostrazioni irredentiste che, facevansi da un capo all'altro della Penisola con uomini come i Cairoli e tanti altri che oggi seggono sui banchi ministeriali. Tutto ciò è stato dimenticato con più o meno buona fede, e non si vuole ammettere che si è mille volte più esigenti pel Gabinetto Cairoli, di quanto si fosse per quelli consorteschi, mentre non si riflette che il fatto stesso del passaggio di Cairoli e degli amici suoi al potere, e la trasformazione che le loro idee han necessariamente dovuto subire dietro a ciò, offrono all'Austria la più salda delle guarentigie.

Infine l'Austria, alcuni anni or sono, era debole ed isolata. Oggi è forte e non è più sola. Che meraviglia dunque se, di sommessa, si è fatta d'un tratto audace e tracotante?

Gli Austriaci di buona fede, se esistono, queste cose le sanno a menadito, e malgrado le loro spavalderie ci penserebbero sempre le cento volte prima di provocare una rottura con noi. Ma ciò non toglie che il mio programma rimanga immutato. Cioè ottimi rapporti col vicino Impero, attitudine correttissima verso il medesimo, raccoglimento, e armamenti. Sgraziatamente quest'ultimo punto, per l'abolizione del macinato, dovrà esser negletto. D'altra parte però è deplorevole come in Italia si faccia di una gretta questione di pareggio, il cardine di tùtta la nostra politica. Volere o non volere il macinato è oggi una tassa colpita a morte. Alleviandone il paese, questo sopporterà più facilmente i sacrifici, e molte delle sue risorse, finora improduttive, si svilupperanno, mentre poi anche un leggiero spareggio per aumenti delle spese militari, non costituirebbe in capo a qualche anno un eccessivo aggravio per una nazione come la nostra, le cui finanze non ponno che progredire, come fecero effettivamente insino ad ora.

Essendomi dilungato su questo argomento più che non avrei voluto, bisogna che mi restringa su quanto mi rimane ancora a dirti. In seguito alle tue ultime lettere mi sono completamente edificato sulla poca probabilità di successo che avrebbe qualunque apertura nostra a Vienna, intorno allo stato dell'Albania. Si deponga dunque ogni pensiero di farci fare delle dichiarazioni dall'Austria, atte a rassicurare! sulla sorte di quella contrada tanto interessante per noi, e rassegnamoci ad aspettare che il vespajo in cui Casa d'Asburgo si caccerà nella penisola Balcanica, offra anche a noi l'opportunità di accomodare le cose nostre. Prima di abbandonare definitivamente questo soggetto, voglio pregarti di uno schiarimento. A più riprese accennasti vagamente essere tua impressione che dei negoziati confidenzialissimi da noi intavolati a Parigi sulla predetta questione albanese, fosse trapelato alcun che. A me questo non consta, e francamente mi stupirebbe. Però, siccome tutto è possibile, solo per mia norma, amerei che tu mi precisassi su qual fatto o fatti tu fondi simile opinione. Da Nigra ricevo una lettera particolare da cui estraggo il brano seguente:

«Sopra un punto mi permetto chiamare la di Lei attenzione, cioè sugli sforzi che si stanno facendo dalla Russia sì a Berlino che a Vienna per un riavvicinamento dei tre imperi. So che questo tentativo si va facendo, ma ignoro con qual esito. Ella avrà modo di saperlo prima di me da Berlino e da Vienna, fors'anche da Londra ove si vigila e si sta in sospetto>>.

Ne sai tu qualche cosa? Da Berlino non abbiamo avuto nulla. Però è là che la politica moscovita è tenuta d'occhio colla massima attenzione, e là pure le alte sfere si preoccupano delle nostre supposte velleità russofile. Questa preoccupazione era visibile in Keudell allorché tornò dal suo congedo lo scorso autunno, e tuttoché dichiarandomi di non aver avuto incarico di scandagliare il terreno, chiedevami ansiosamente se esistessero da parte nostra degl'impegni con Pietroburga. Sulla mia recisa assicurazione che nulla vi era di fondato in tali congetture, l'Ambasciatore alemanno avea l'aspetto d'un uomo che si sente a levare un gran peso dagli omeri. Anche Paget ogni tanto si palesa inquieto per simili ipotetiche nostre predilezioni, e non ultimo infine il Principe Wrede mi esternava li stessi timori in più d'uno de' suoi colloqui autunnali.

Mai si potrebbe, a mio avviso, aver abbastanza cura di dissipare siffatte elucubrazioni fantastiche mantenute vive poi anche da quella velenosissima stampa di Vienna, e dai non meno velenosi corrispondenti viennesi dei giornali europei.

V'ha un partito da noi che vedrebbe con piacere un'alleanza dell'Italia colla Francia e colla Russia, in previsione di gravi eventi che, secondo taluni, non tarderanno a scoppiare. Ma quel partito non è il mio, e siccome dissi più in alto e tu ben sai, io son fautore per ora del più completo raccoglimento.

Ti ringrazio di averci reso consapevoli del desiderio che ha codesto Moniteur Universel di essere provveduto di un corrispondente romano. Stiamo occupandoci di ciò, e appena avremo trovato una persona adatta, te lo faremo conoscere.

Sarai contento di sapere che abbiamo stabilito di mandarti regolarmente dei corrieri quindicinali. Questo sistema sarà di gran vantaggio pel servizio. Destinandoti il giovane Sella, abbiam pensato darti un addetto onorario degno di figurare in una Ambasciata come la tua. Te lo raccomando adunque e come nipote di Quintino Sella e come figlio di ottimi amici miei. Io stesso conosco da molti anni il tuo futuro subordinato, che feci entrare nel celebre collegio di Eton, quando ero in Inghilterra. Allora prometteva molto, e in ogni caso è un bravo ragazzo, bene educato, e son certo che sotto la tua vigilanza e guida egli farà buona riuscita. Di nuovo caldamente invoco la tua benevolenza sopra di lui.

Ho avuto in questi giorni una lunga conversazione col Prefetto di Udine che ebbi campo a conoscere fin dall'anno scorso quando fu mandato in poco felice missione a Tunisi. Egli non è però sprovveduto d'ingegno e di buon senso, ed è conseguentemente persuaso della necessità di non negligentare alcuna precauzione per evitar torbidi e complicazioni alla frontiera. Naturalmente ho battuto su quel tasto con tutta l'insistenza che puoi supporre, ed egli mi ha solennemente promesso che nulla avrebbe tralasciato per spiegar la più oculata sorveglianza. Quanto alla questione di allontanare i più turbolenti fra gli emigrati, mi disse che, come già sai, ciò era stato fatto da assai tempo e che lo rifarebbe alla chetichella, qualora se ne sentisse nuovamente il bisogno. Di modo che, se non avviene qualche colpo imprevisto, mi par che non vi sia nulla a temere. Ma si vive in tali momenti che di siffatti scoppi repentini sempre ne succedono. Allorquando ebber luogo i funerali di Avezzana, io feci quanto potei per distogliere il Presidente del Consiglio dall'andarvi. La mia voce non fu però ascoltata, e fu sventura. Del resto dopo quel fatto l'opinione pubblica in Italia si è manifestata sì contraria agli irredentisti, che, siccome ti abbiam telegrafato, per adesso non v'ha timore di nuove scene.

Il mio letterone oggi ha preso enormi proporzioni. Spero ti sia leggiero...

P.S. Fava dev'essere giunto oggi, ma non l'ho ancora veduto.

(l) -Cfr. n. 564. (2) -T. 57 del 23, non pubblicato. (3) -Da Carte Robilant.
572

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (l)

T. 66. Vienna, 25 gennaio 1880, ore 14,15 (per ore 15,15).

Ministre des affaires étrangères m'informe qu'il vient de recevoir de san agent circulaire du Gouvernement égyptien du 15; et qu'il est pret à adhérer sans réserve à la demande faite pour ce qui regarde versement des pensions. Quant au payement du tribut arriéré, il croit devoir subordonner son adhésion à la conditlon que la majorité des Puissances y accède également. Instructions en ce sens ont été envoyées par télégraphe à l'agent au Caire.

(l) Risponde al n. 560.

573

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 67. Cairo, 25 gennaio 1880, ore 15,10 (per. ore 16).

Commission d'enquete, tribunaux n'ont pas reconnu droit de priorité au tribut; au contrarre la commission d'enquéte qui a fixé au premier soixante dix neuf point de séparation entre passé, avenir, a demandé cession propriété ViceRoi pour payement passé, c'est à dire, dette flottante, et a porté tribut dans le budget ordinaire.

Gouvernement ayant disposé différemment et l'arriéré tribut étant de cette année, il serait peut-etre injuste de lui donner priorité sur la dette flottante antérieure qui a acquis droit par le décret de 15 novembre.

Gouvernement soutient étre son obligation principale. Gouvernement anglais doit pousser payement qui garantit emprunt turc contracté en Angleterre. De nòtre coté nous considérons grave opposition isolée, avant de s'y résoudre, n faut résoudre question légale compliquée, sur laquelle nous ne pouvons pas donner avis (l).

574

L'INCARICATO D'AFFARI IN MONTENEGRO, DURANDO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 31. Gravosa, 25 gennaio 1880 (per. il 2 febbraio).

Il linguaggio che V. E. mi ordinò di tenere al governo montenegrino col primo telegramma del 22 corrente (2), non fece buona impressione.

Il ministro per gli affari esteri del principato amichevolmente mi fece capire che egli e tutti quanti in Montenegro erano convinti che perdurando la questione di Gussinjé nello stato in cui si trova, era certo il pericolo di un serio conflitto nella prossima primavera, ma che però non al Montenegro dovevansi indirizzare le esortazioni a porvi rimedio, sibbene alla Sublime Porta, la sola colpevole di tanta jattura. Aggiunse che alla fin fine n Montenegro non domandava che n poco stralciatogli dalle stipulazioni di San Stefano; e che per questo poco avendo le potenze sentenziato siccome arbitre al congresso, erano per cosi dire moralmente tenute ad assicurargliene l'immissione in possesso. Si dice, mi fu ancora osservato, che la Sublime Porta è impotente a impedire agli Albanesi di accorrere a guerreggiare in Gussinjé. Ciò essere inesatto; perché in Albania le autorità turche funzionano regolarmente, ed il paese è occupato dalle truppe imperiali e vi stanno pacifiche. Se la Turchia volesse ciò che dichiara, non avrebbe punto bisogno di impiegare la forza: basterebbe che con una parte

soltanto delle truppe stanziate in Albania impedisse ai suoi sudditi accorsi in Gussinje l'approvvigionamento dei viveri e munizioni. In meno di cinque giorni, non solo quelli, ma anche i pochi Gussiniotti in armi abbandonerebbero la partita; e la questione sarebbe sciolta nel miglior modo pacifico.

Io posso essere in errore, ma dai fatti che sono a mia cognizione e che ebbi l'onore di riferire replicatamente nei precedenti rapporti, io credo non esservi a dubitare sulla giustezza di questo ragionare. Aggiungerò che nella scorsa settimana una persona della legazione ottomana in Cettigne, volendo scusare l'appoggio che la Sublime Porta dà alla resistenza di Gussinje, disse ad un collega: «noi faremo il possibile per impedire al Montenegro il possesso di Gussinje. È vero, noi abbiamo firmato, ci osservate, il trattato di Berlino che stipula la cessione di quel distretto, ma quel trattato firmammo col piede alla gola: dirimpetto al Montenegro noi siamo i più forti; e non cederemo».

Riguardo al progetto dello scambio territoriale di cui tratta particolarmente il secondo telegramma di V. E. del 22 corrente (l), per ora nulla posso ancora riferire. Già dalla scorsa primavera la Sublime Porta aveva fatto pervenire proposte generali su questo abbietto. Ma il Montenegro non le aveva accolte perché non concrete né adeguate; e perché il possesso del distretto di Gussinje, per quanto di niun valore economico, è di peculiare importanza politica. Ebbi l'onore di esporre i motivi di cotesta importanza nel mio rapporto del 27 maggio

u.s. n. 3 di questa serie: (2), motivi che interessano in contrario la Sublime Porta e l'Austria stessa nelle sue mire di scendere in Oriente.

Egli è da ciò che in Cettigne, e da quanto sono particolarmente informato, anche altrove, si ritiene che segreto consigliere alla resistenza in Gussinje sia il governo di Vienna, sebbene questi ufficialmente dichiari e dimostri il contrario.

Non è molto tempo che discorrendo con un generale austriaco sulla stipulazione di Berlino per riguardo a Gussinje e sulle attuali difficoltà di eseguirla, il Generale mi disse: «l'annessione di Gussinje al Montenegro fu un grande errore per parte dei nostri Diplomatici».

In rapporto a codesto ordine di idee mi fu detto in Roma avanti la mia partenza pel Montenegro (e la ragione stessa parmi confortarlo) che interesse Italiano è di insistere per l'esecuzione del trattato in ciò che tocca Gussinje. Il piccolo Montenegro non è certamente solido riparo a contenere il progetto austriaco di avanzarsi per la vecchia Serbia in Oriente, ma è pur sempre già un ostacolo che richiede tempo a vincer lo; ed il tempo è vantaggio.

In conseguenza di tal vista, a parte la legittimità che ha l'Italia d'insistere per l'esecuzione di un trattato che porta la sua firma, havvi pure un grande motivo di preveggenza a fare avanzare il Montenegro alla parte della vecchia Serbia.

È solamente nel caso dell'impossibilità di ciò che nel mio rapporto del 15 di settembre u.s. n. 25 di questa Serie (2) mi peritai a suggerire potersi fare compenso del Distretto di Gussinje col territorio che ultimamente la Sublime Porta propone di cedere dalla parte del lago di Scutari, e col Distretto di Dulcigno.

Relativamente a questo Distretto forse quand'anche la Sublime Porta fosse disposta a cederlo, vi sarebbe contraria l'Austria per causa del litorale. Io credo che in prospettiva di questa eventualità, l'Austria si deciderebbe a preferire d'incontrare piuttosto il Montenegro sulla strada degli agognati ingrandimenti orientali che di vedergli accrescere il littorale per tema che il Principato possa annodare maggiori rapporti coll'Italia; e forse l'Austria saprebbe in breve tempo imporre alla Sublime Porta la soluzione dell'affare di Gussinje.

(l) -Per le lstruzlonl dl Calroll cfr. n. 575. (2) -Cfr. n. 561. (l) -Cfr. n. 564. (2) -Non pubblicato.
575

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO

T. 48. Roma, 26 gennaio 1880, ore 16,45.

Veuillez dire au ministère des affaires étrangères que s'il s'agissait seulement des petits appointements et pensions, nous n'hésiterions pas à donner notre assentiment, mais que s'agissant aussi du tribut, que la commission d'enquete de 1878 avait proposé d'inserire au budget ordinaire et qui, l'arriéré étant d'une seule année, ne paraìt pas pouvoir etre compris dans la véritable dette flottante, nous avons besoin de mieux étudier la question avant de nous prononcer.

576

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A PIETROBURGO, NIGRA, E AGLI INCARICATI D'AFFARI A LONDRA, RESSMAN, E A PARIGI, MAROCHETTI

T. 49. Roma, 26 gennaio 1880, ore 19.

Les hypothèques antérieures au 2 février ayant été payées, le Gouvernement égyptien demande aux Puissances de consentir à ce que la salde de l'emprunt rothschild soit d'abord employé pour payer intégralement l'arriéré au dessous de mille piastres. A la suite des renseignements que notre agent au Caire et M. Baravelli nous ont fourni, et tenant compte surtout du fait que les tribunaux avaient recommandé le prompt payement des pensions et appointements j'ai télégraphié camme sui t au commandeur De Martino (l).

J'aimerais à connaitre la réponse faite par le Cabinet auprès duquel vous etes accrédité (2). La circulaire égyptienne demandait une réponse télégraphique.

(l) -Cfr. n. 575. (2) -Cfr. nn. 578, 579, 581 e 591.
577

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 50. Roma, 26 gennaio 1880, ore 19.

Merci de votre télégramme concernant l'emploi du salde de l'emprunt Rothschild (1). A la suite des renseignements que notre agent au Caire et M. Baravelli nous ont fourni à cet égard, nous venons de télégraphier camme suit à

M. De Martino (2). Au fond notre réponse s'approche assez de celle donnée par le Cabinet de Vienne. J'ajoute confidentiellement que l'Angleterre parait le plus insister pour que l'Egypte se sert de l'emprunt Rothschild pour payer le tribut de Constantinople sur lequel un emprunt ottoman intéressant particuliérement le marché anglais se trouve garanti. Devant probablement céder nous aussi sur ce point, nous préférerions avoir l'air de faire une concession à l'Angleterre pour nous en prévaloir dans nos pourparlers concernant soit la question d'Assab, soit la question égyptienne elle-mème.

578

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 72. Parigi, 27 gennaio 1880, ore 16,45 (per. ore 19,45).

On vient de me dire au ministère des affaires étrangères que le Cabinet français n'a pas encore décidé la teneur de la réponse à la circulaire égyptienne dont traite le télégramme de V. E. de hier (3), et que les changements apportés à la direction politique avaient empèché d'étudier la question. Je serai informé en son temps.

579

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 74. Pietroburgo, 27 gennaio 1880, ore 20,25 (per. ore 22,15).

J'ai demandé à Giers quelle réponse Gouvernement russe avait faite à la demande du Gouvernement égyptien sur l'emploi du solde de l'emprunt Rothschild (3). S. E. m'a dit que le Cabinet de Pétersbourg n'avait pas encore communication de la demande du Gouvernement égyptien et ajouté que du reste la Russie est à peu près désintéressée dans la question.

(l) -Cfr. n. 572. (2) -Cfr. n. 575. (3) -Cfr. n. 576.
580

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A LONDRA, RESSMAN

T. 52. Roma, 27 gennaio 1880, ore 22,25.

L'ambassadeur d'Angleterre a reçu communication d'un télégramme de sir

H. Layard, dans lequel celui-ci annonce à son Gouvernement la orooosition du ministre des affaires étrangéres ottoman à l'égard de l'échange de GoussinjéPlava contre un autre territoire. Sir H. Layard sans émettre son avis sur cette proposition, se borne à citer que le comte Corti trouve qu'elle servirait à éviter de graves embarras et une effusion de sang. J'ai dit à sir A. Paget, que le ministre de Turquie était venu aussi me demander de tater le terrain auprès du prince du Monténégro, pour savoir si un pareil échange aurait quelque chance d'étre accueilli, et j'ai expliqué en quels terms prudents et réservés nous nous prétons à ce désir. J'ai en méme temps ajouté que notre seul but étant d'aplanir les difficultés toujours grandissantes qui se soulèvent sur les frontières du Monténégro, nous attacherions beaucoup de prix à connaitre l'opinion du Gouvernement britannique à ce sujet.

581

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 2469. Berlino, 27 gennaio 1880 (per. il 1° febbraio).

Le Cabinet de Berlin n'a encore donné aucune réponse à la circulaire par laquelle le gouvernement égyptien, après radiation des inscriptions hypothécaires antérieures au 2 février 1879, demande aux puissances de consentir à ce que le solde de l'emprunt contracté en octobre 1878 par les soins de MM. Rothschild de Londres et de Paris, soit d'abord affecté au payement intégral de l'arriéré du tribut en faveur de la Turquie, ainsi que des appointements et pensions au dessous de 1000 piastres.

Avant de se prononcer, le gouvernement impérial désire, lui aussi, connaitre la manière de voir des autres cabinets, et il tient comme nous, à étudier mùrement la question. Il convient d'élucider, entre autres, les points suivants: quel est le montant du trJbut précité, des appointemens et pensions inférieures à 1000 piastres; que restera-t-il en caisse si ces versemens sont aussi prelevés sur l'emprunt domanial? D'ailleurs il ne résulte pas qu'il ai t été fait droit à toutes les créances des sujets allemands. Ce sont là des points sur lesquels on veut étre fixé, afin de bien se rendre compte s'il y a lieu ou non de condescendre à la requéte du gouvernement égyptien.

C'est dans ce sens que M. de Radowitz vient de s'exprimer, lorsque je lui ai donné lecture du télégramme que V. E. m'a adressé en date de hier soir (1).

(!) Cfr. n. 576.

34 -Documenti diplomatici -Serle II -Vol. XII

Dans ces derniers temps l'Italie, l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie procédaient d'un commun accord dans les questions financières de l'Egypte, et il avait pleine confiance que cette entente se maintiendrait à l'avenir.

En accusant réception des dépeches politiques n. 958 et 959 du 22 courant, et de la dépeche politique s. n. du 24 courant (1)...

582

IL RBGGENTE L'AGENZIA E CONSOLATO GENERALE A SOFIA, SQUITTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 77. Sofia, 28 gennaio 1880, ore 8,10 (per. ore 14,50).

Par suite de démarches faites par mes collègues et par moi dans l'intéret des réfugiés musulmans, le Gouvernement bulgare a décidé de nommer un commissaire spécial proposant à la Sublime Porte d'en nommer un autre. Les deux devraient se rendre à la frontière et prendre d'accord les mesures nécéssaires pour la rentrée des émigrés qui s'y trouvent. Les agents étrangers ici se sont déclarés contents de cette proposition. La Porte n'a pas encore répondu.

583

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

T. 54. Roma, 28 gennaio 1880, ore 18,15.

L'agent de Roumanie en venant m'annoncer le résultat de la votation qui a eu lieu à Bucarest pour le rachat des chemins de fer, m'a déclaré d'ordre de son Gouvernement, que cette solution satisfaisante pour l'Allemagne est due en grande partie aux bons offices de l'Italie. Nous tiendrions beaucoup que le Cabinet de Berlin en fut persuadé (2).

584

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1199. Vienna, 28 gennaio 1880 (per. il 31).

Nella seduta plenaria della Delegazione Austriaca tenutasi ieri il Delegato Fux, Deputato della Moravia, ascritto nella Camera al Fortschritt-club, e noto infatti come uno dei membri più liberali del Parlamento, toccò in un suo di

(-2) Cfr. n. 602.

scorso intorno alla Relazione sul Bilancio degli Affari Esteri, la questione delle

relazioni dell'Austria coll'Italia.

L'ufficiale Wiener Zeitung limitasi in proposito a riferLre le seguenti parole del Delegato Fux: «Col Regno d'Italia le esistenti buone relazioni non furono disturbate, ed io do a ciò il valore che anche in seguito si manterranno tali. Non posso però far tacere il mio profondo rincrescimento pel provocatorio modo di procedere dell'" Italia irredenta" nonché per l'attitudine, che confina coll'ambiguità, del Governo Italiano ~-Queste e non più sono le parole di quel Delegato che trovo riferite nel resoconto che si può chiamare ufficiale. Ma, scorrendo 1 resoconti degli altri giornali, si vede che meno laconico fu il linguaggio di quell'oratore su quei varii argomenti. Mi limiterò a riportare qui la versione che trovo per quanto riguarda l'Italia, nel Tag-blatt osservando che le parole messe in bocca da quel giornale al precitato oratore sono tutte ripetute del pari da parecchi altri giornali di vario colore. Ecco quindi come egli si sarebbe espresso:

«Il Delegato Fux riconosce la precisione della Relazione della Commissione, desidera però sapere dal Governo se le nostre fortificazioni contro la Russia siano assicurate. Col Regno d'Italia le nostre buone relazioni non furono disturbate, ma manca nella Relazione la constatazione di questo stato di cose. Io desidero che anche in avvenire nessun disturbo si produca. Non posso per altro far tacere il mio profondo rincrescimento per l'attitudine provocatrice dell"' Italia Irredenta ", e per la mancanza d'energia, anzi l'attitudine ambigua del Governo Italiano; io ricordo soltanto quanto successe nell'occorrenza del trasporto funebre di Avezzana. Ma coi sentimenti non si può litigare, e quindi io non voglio andar più oltre al riguardo. Una cosa sola però voglio mettere in rilievo, ed è che noi tutti siamo uniti in ciò che non la larghezza d'un piede del Paese Austriaco potrà osarsi dar via ~ (Emozione, Applausi).

Una cosa poi abbastanza curiosa si è che, mentre i giornali di stamane riferiscono abbastanza estesamente il discorso pronunciato in quella seduta dal Barone Haymerle in risposta alle domande ed osservazioni direttegli dai Delegati Htibner e Plener, non dicono molto su quanto pare probabile Egli avrà risposto relativamente alle relazioni coll'Italia al Delegato Fux. Su di ciò silenzio assoluto su tutta la linea. Pel momento dunque, ufficialmente dobbiamo ritenere che il Ministro Imperiale degli Affari Esteri non ebbe a dare risposta qualsiasi su quell'argomento.

(l) -Non pubbi!catl.
585

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (l)

R. 1722. Costantinopoli, 28 gennaio 1880 (per. il 3 febbraio).

Ieri venne a vedermi l'incaricato d'affari del Montenegro allo scopo di domandare ragguagli sullo stato delle cose. Gli tenni, mutatis mutandis, presso a poco il linguaggio che avevo tenuto colla Sublime Porta: manifesto essere l'in

teresse che il Montenegro e la Turchia avevano di stare uniti; essere quindi urgente per essi di comporre le seguenti difficoltà; l'una e l'altra parte avrebbero a fare le concessioni necessarie per tale scopo. M'erano giunte nell'intervallo delle notizie che aggravavano vieppiù la situazione. Secondo quelle notizie, a Goussinje si troverebbero già riuniti oltre a cento mila fucili. Quando si aprisse la lotta, gli Albanesi accorrerebbero da tutte le parti, ed in breve si avrebbero quaranta o cinquanta mila uomini in arme e s'accenderebbe un fuoco che difficilmente potrebbe essere estinto. Quali potrebbero esserne le conseguenze? V'era forse esagerazione in queste notizie, ma era da prevedersi che gli Albanesi, dopo tanti eccitamenti venuti da varie parti, sarebbero per sostenere con ardore la loro causa. Né alcuno ignora gli effetti illusori che possono aspettarsi da cordoni militari posti in simili circostanze. Anche il Montenegro, malgrado l'indomito valore dei suoi soldati, potrebbe trovarsi innanzi a gravi pericoli. La visita che il signor Voukovich mi faceva nelle presenti congiunture, evidentemente per istruzione ricevuta dal signor Radonich, che dirige attualmente la politica estera del Principato, mi faceva l'impressione che il presentimento dei pericoli sovrastanti fosse penetrato a Cettinje. Egli si mostrava infatti assai desideroso di conoscere quali concessioni potrebbero aspettarsi dalla Sublime Porta in cambio di Plava e di Goussinje. S'entrò quindi a parlare accademicamente dei vari piani possibili; poiché io gli dichiaravo essere privo di istruzioni in proposito, né poter entrare in alcun formale negoziato. Il signor Voukovich conosce assai bene quelle località, e mi significava che il principe di Montenegro darebbe grandissima importanza a possedere la frontiera già da me descritta; la quale, partendo dal golfo di Kastrati, seguirebbe la cresta dei monti di Hotti e raggiungerebbe il fiume Zem verso Serci; ed alla biforcazione di questo sarebbe indifferente di seguire il braccio nord, poiché non si tratta che di aride rocce. Si potrebbe indi segnar la frontiera in modo da dividere il territorio di Goussinje, !asciandone la parte settentrionale, non che quella situata al di là del Lim al Montenegro. Plava-Goussinje e gli altri villaggi albanesi resterebbero quindi alla Turchia. Senonché il signor Voukovich affermava siffatte concessioni non costituire un sufficiente compenso; e veniva a parlare della regione di Dulcigno, i cui abitanti avevano pure vissuto pacificamente per un anno intero sotto il regime del Montenegro. Ma V. E. conosce la ferma opposizione che la Sublime Porta solleva contro siffatta cessione. Il signor Voukovich faceva indi menzione del Vassoevich, che per ragioni di razza, di religione e di storia, era legato al Montenegro * ma all'annessione di quel territorio s'opponeva il Governo AustroUngarico, perché fa parte del distretto di Novi Bazar; una parte del Vassoevich inferiore potrebbe tuttavia entrare nel compenso*. Naturalmente non si venne ad alcuna conclusione, ma si preparò il terreno per quelle trattative che le parti interessate e le Potenze credessero per avventura opportuno d'intavolare sulla materia. Io congedai il mio interlocutore ripetendogli quanto sarebbe desiderabile che il principe di Montenegro e la Turchia s'intendessero fra di essi. Le Potenze avrebbero, dal loro canto, a deliberare se non sia opportuno di procedere alla modificazione delle relative clausole del trattato di Berlino, le quali furono evidentemente stipulate senza sufficiente conoscenza delle località. Ed una riunione ad hoc dei rappresentanti delle Potenze in qualche residenza, cui s'aggiungerebbero quelli della Turchia e del Montenegro sarebbe forse il mezzo più pratico di

venire ad una soluzione. In ogni caso, è della massima importanza di fare in modo di non trovarsi alla primavera, innanzi ad una lotta che potrebbe far riaprire la questione d'Oriente in circostanze assai più gravi che pel passato.

* Segno ricevuta all'E. V. dei dispacci di questa serie dal n. 980 in data 17 corrente al n. 983 stessa data (1). *

(l) Ed., ad eccezione dei brani fra asterischi, !n LV 27, pp. 679-680.

586

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, E AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

T. 56. Roma, 29 gennaio 1880, ore 19.

Voici le résumé de la réponse que le prince de Monténégro a faite au chevalier Durando (2): «Le prince accepte en principe l'idée d'un échange territorial, mais avec les modifications et réserves suivantes:

1°. Le tracé de frontière devra suivre, du còté de Podgoritza, la ligne du partage des eaux des monts de Kastrati.

2°. Les villages chrétiens, au nord, dans le district de Goussinjé, faisant aujourd'hui, déjà, cause commune avec le Monténégro, resteront à la Principauté.

3°. Le tracé de la frontière entre la mer et le lac de Scutari sera arrété d'après les propositions russo-monténégrines. 4°. La Sublime Porte devrait prendre à sa charge d'indemniser les musulmans émigrés dont les biens viennent d'étre séquestrés.

5°. Le Monténégro ne faisant aucune offre d'échange et désirant, pour son compte, l'exécution pure et simple du traité de Berlin, l'Europe devrait se charger de s'entendre d'abord avec la Sublime Porte, et assumer, vis-à-vis du Monténégro, la garantie de la réalisation de l'arrangement projeté.

6°. L'arrangement devrait étre rapidement conclu ».

Faisant part de ce qui précède au ministre de Turquie je lui ai dit que c'est maintenant à la Sublime Porte de considérer, dans sa sagesse, ce que son intérét lui suggère. Le prince déclare, de son còté que les territoires qu'il demande en échange sont bien loin de constituer comme étendue et comme richesse, une compensatioh de ceux auxquels il renonce. Quant au modus procedendi, nous pensons que la Sublime Porte doit formuler auprès cWs Puissances une proposition que celles-ci seraient priées de soumettre à l'acceptation du Prince ».

<Per Vienna). -Tout ceci est pour votre information confidentielle et pour le cas où on vous parlerait du sujet. (Per Costantinopoli). -Je vous prie de tenir langage analogue au ministère des affaires étrangères {1).

(l) -Non pubblicati. Copia di questo rapporto venne inviata a Durando con d. 23 del 6 febbraio. (2) -Comunicata da Durando con t. 73 del 27 gennaio.
587

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

T. 59. Roma, 29 gennaio 1880, ore 23,15.

L'expression «ligne de partage des eaux des monts Kastrati » (2) n'ayant paru au chevalier Durando assez claire, il a obtenu explication suivante: << ligne frontière partirait de Gorica Topal. traverserait le lac, passerait au milieu du golfe de Kastrati et Hotti, suiverait crete des montagnes plus élevées des Hotti et rejoindrait la rivière Zem à trois kilomètres en amont de Serci » (3). Je m'empresse de vous communiquer cette formule dont j'ai également fait part à Turkhan bey.

588

L'INCARICATO D'AFFARI IN MONTENEGRO, DURANDO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 83. Gravosa, 30 gennaio 1880, ore 15 (per. ore 18).

Autriche vient de faire mémes propositions à Son Altesse, de la part de Turquie, que celles de V. E. Prince de Monténégro répondit dans le méme sens de mes deux télégrammes précédents (4), en ajoutant éclaircissements suivants: « Du còté nord de Goussinjé, frontière sera Mokra, Greben, Velika, Visitor, Lipovic; à l'est, ligne directe de la rivi è re Zem à sa source. So n Altesse me dit que l'Autriche appulera ses propositions (5).

589

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1203. Vienna, 30 gennaio 1880 (per. il 2 febbraio).

Nel riferire col mio Rapporto del 28 corrente n. 1199 (6) le parole relative all'Italia pronunciate dal Delegato Fux nella seduta in cui venne in trattazione

i68

nel Plenum della Delegazione austriaca il Bilancio degli Affari Esteri, lasciavo nel dubbio se in qualche maniera il Ministro degli Affari Esteri, od altro oratore, avesse rilevato quella semiinterpellanza, porgendovi risposta. Sono ora in grado di dire, che se i giornali tacquero in proposito, si è perché effettivamente quell'incidente non ebbe seguito di sorta, il silenzio fu la sola risposta che il delegato Fux ebbe.

Convienmi però ritornare sulle discussioni che ebbero luogo in quella seduta, poiché in essa furono pronunciati due importanti discorsi: uno dal Barone Hilbner, l'altro dal Barone Haymerle.

L'antico Ambasciatore presso S.M. l'Imperatore Napoleone III prima della guerra del 1859 pronunciò ciò che si suoi chiamare un discorso Ministro; egli infatti è in petto suo, e per non pochi amici anche, il candidato al Ministero degli Affari Esteri, il giorno in cui verrà al potere ciò che qui si chiama la vera Destra, cioè il partito federalista feodale-clericale.

Il Barone Hilbner tenne quindi a svolgere un intero programma di politica estera, ed il fece con quell'eleganza di forma di conoscenza della storia e della scienza diplomatica che tanto distingue quel chiarissimo ingegno. Le personali sue antipatie e la passione di parte il trassero però a parlare in modo assai inopportuno del sistema di Governo attualmente vigente in Francia, mostrando ch'esso non può se non condurre quel paese all'abisso, da cui per salvarsi esso dovrà ricorrere ad una guerra all'estero. A questo proposito fece cenno della facile espansione delle idee francesi nei due vicini paesi di razza latina, ed essenzialmente in Italia, e conchiuse dicendo: «È questo dunque un pericolo, e noi vogliamo sperare che il Governo Italiano impedirà energicamente pericolose agitazioni, pericolose principalmente per l'Italia>>. Facendo poi di necessità virtù parlò in modo simpatico dell'alleanza Austro-Germanica, dicendo che la Germania può essere un buon amico ed una salvaguardia per l'Austria nei giorni di calma, ed un confederato nei giorni del pericolo, ripetendo ciò che è ormai la nota ufficiale intorno a quell'alleanza, cioè ch'essa costitui~ce una guarentigia di pace nel centro dell'Europa. Inneggiò all'alleanza coll'Inghilterra poggiandosi sugli antecedenti storici. Colla Russia pure egli vuole amicizia sincera, e dice dover essere uno dei più importanti scopi del Ministro degli Affari Esteri quello di conservare e migliorare sempre le relazioni con quel vicino Impero. Parlando della politica dell'Austria in Oriente disse che ogni Stato grande o piccolo, vecchio o giovane deve seguire una politica che poggi su principi saldi ed immutabili: per l'Austria questo principio fondamentale dev'essere che la penisola dei Balkani non abbia mai a cadere nella sfera di potenza di una terza grande Potenza «noi non pretendiamo signoreggiare la penisola dei Balkani 1> egli disse « ma non possiamo permettere che ciò avvenga da parte di un'altra Potenza sia essa la Russia

o l'Inghilterra 1>,

Parlando della Bosnia disse che l'Austria vi andò per difendere la Monarchia contro eventuali pericoli, che potevano comprometterne l'esistenza, lasciò però intendere, a mio avviso, che in fondo quell'occupazione non gli fu simpatica. Il fine del suo discorso relativo alle questioni di nazionalità che più che mai travagliano l'Impero in questo momento, e che egli vorrebbe lasciar risolvere dall'Imperatore personalmente come arbitro supremo, non hanno grande importanza per l'Estero e quindi m'astengo dal riassumerle.

Il Barone Haymerle sebbene parecchi oratori e di peso anche avessero discorso sulla politica estera si limitò a rispondere al Barone Hiibner, respingendo anzi tutto l'idea che il regime attuale vigente in Francia possa essere un pericolo per l'Europa «la guecrra o la pace io credo e spero », disse egli «è indipendente dalla forma di governo che regge la Francia». Pose poi d'altronde in luce il sommo desiderio e bisogno di pace che tutti in Francia sentono. Parlando della alleanza germano-austriaca, ripeté che in nessuna maniera essa minaccia la Francia, locché colà ben si sa, né nessun altro Stato, e soggiunse che allorquando tutti si saranno persuasi delle tendenze che informano la politica dei due Stati, potrà venire il momento di lanciare l'idea di diminuire gli armamenti a seconda del voto espresso dal Delegato Fux, cosa in cui però non toccherà all'Austria dar l'esempio, poiché relativamente è meno armata delle altre Potenze.

Si mostrò concorde col Barone Hiibner nel dire essere una tradizione della Austria il badare acché nessuna terza Potenza abbia a dominare nella penisola Balkanica, e facendo rilevare che un altro Delegato il Conte Demel aveva detto, che all'infuori dell'influenza Austro-Ungarica nessun'altra doveva dominare nella penisola dei Balkani, disse associarsi nelle linee generali alla formala espressa dal Barone Hiibner «poiché noi non cerchiamo », disse egli, «l'eccessiva dominazione o la preponderante influenza Austriaca, ma cerchiamo invece la comune azione delle Potenze Europee nel circolo comune delle quali noi vogliamo prendere e rappresentare la posizione che legalmente ci è dovuta siccome ad una delle Potenze più interessate per la sua vicinanza coll'Oriente».

A questo proposito toccò delle pendenti quistioni colla Serbia, impiegando un linguaggio che mostrò l'intendimento di procedere a riguardo di quel paese colla massima energia, onde esso si attenga agli impegni contratti a Berlino.

A meglio caratterizzare poi la politica che egli intende seguire in Oriente, il Barone Haymerle finì il suo discorso dicendo, che fino a quando egli avrà l'onore di dirigere l'azione del Governo, egli avrà sempre per principio quello espresso in una citazione riportata dal suo personale amico Gregorovius che cioè: «il grande insegnamento della storia del mondo per gli uomini di Stato si è la moderazione».

Il discorso del Ministro Imperiale fu accolto con applausi, e non esito a dire produsse un sentimento di generale soddisfazione in quell'Alta Assemblea. Il bilancio del Ministero degli Affari Esteri, venne votato tal quale il Ministro lo aveva presentato.

(l) -Analogo telegramma venne Inviato In pari data a Londra, Parigi, Berlino c Pletroburgo col n. 57. (2) -Cfr. n. 586. (3) -R. 80, pari data. (4) -Cfr. nn. 586 e 587. (5) -Rltrasmesso a Costantinopoli con t. 62, pari data, ore 18,50. (6) -Cfr. n. 584.
590

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1205. Vienna, 1° febbraio 1880 (per. il10).

Non ho mancato di trasmettere successivamente all'E. V. tutti quegli articoli dei giornali austriaci degli scorsi giorni che mi capitarono sotto occhio, contenenti apprezzamenti intorno ai deplorabili incidenti occasionati dalla sepoltura del Deputato Avezzana. Mi lusingo di chiudere la serie di quegli invii, compiegando al presente un articolo dell'Osservatore Triestino {l) che ho fondate ragioni per ritenere fosse una semi ufficiale emanazione della Cancelleria Imperiale.

Com'è detto in quella corrispondenza, diplomaticamente l'incidente è esaurito, vorrei anzi rettificare quest'asserzione nel senso che un incidente diplomatico non c'è stato, attenendosi allo stretto senso che suolsi attribuire a quella locuzione.

Non è però men vero che l'accaduto non sarà dimenticato a Vienna, e che se per ragioni diverse di cui tutte non mi sono ancora ben chiare in oggi, non si volle qui dare corpo in questa circostanza ad un vero incidente diplomatico fra i due Stati, allorché si presenterà quella circostanza che il Gabinetto Imperiale crederà opportuna, la sepoltura del deputato Avezzana ritornerà sul tappeto.

Assai più grave però sarebbe, ove non avesse così termine quella serie di incidenti tanto fatale alle nostre regolari relazioni coll'Austria-Ungheria, poiché nuovi fatti dello stesso genere già tante volte lamentati, produrrebbero inevitabilmente a mio avviso conseguenze, che combinate colla situazione dell'Europa potrebbero precipitare gli avvenimenti, ed essere per noi causa di gravi jatture.

591

L'INCARICATO D'AFFARI A LONDRA, RESSMAN, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 90/387. Londra, 2 febbraio 1880, ore 19,10 (per. ore 23,35).

Salisbury qui est en convalescence n'est pas encore revenu à Londres. J'ai appris aujourd'hui au Foreign Office qu'il a adhéré à la demande du Gouvernement égyptien (2) aussi bien pour le payement du tribut que pour celui des pensions sur le solde de l'emprunt Rothschild.

592

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1206. Vienna, 2 febbraio 1880 (per. il 10).

Rìng,razio l'E. V. per la comunicazione datami col suo dispaccio del 20 corrente n. 894 (3), dell'interessante rapporto del R. Incaricato d'Affari a Belgrado relativo alla vertenza Austro-Serba intorno alla questione ferroviaria, che mentre è di vitale importanza per la Serbia, è anche di grande momento per altre Potenze e per l'Italia in particolare.

Il negoziatore serbo Signor Marich è qui giunto e già ebbero principio i negoziati intorno ai quali però è assai diiDcile sapere qualche cosa con precisione, tanto più che dopo la morte del Signor Zuckitch non vi ha più a Vienna altro Rappresentante della Serbia all'infuori di un Agente che non si è posto ìn relazione col Corpo diplomatico.

Tutto lascia però presumere che il Governo Principesco finirà per cedere interamente ai voleri del suo potente vicino, a meno che la Russia desideri un conflitto coll'Austria, e scelga la presente questione per farlo scoppiare. Salvo pochi oratori Czechi, tutti gli altri membri delle due Delegazioni accentuarono la necessità per l'Austria-Ungheria di procedere in questa vertenza verso la Serbia con quell'energia che si conviene ad una grande Potenza verso uno Stato piccolo (!) Il Barone Haymerle stesso malgrado avesse conchiuso il suo discorso colla parola «moderazione», dopo d'aver detto che la Monarchia desiderava il maggior bene dei piccoli Stati della penisola Ball~:anica, non mancò neppure lui di esprimersi in maniera assai viva sul conto della Serbia, prendendo ben si può dire l'impegno dinanzi alla Rappresentanza della Nazione di costringere quel Governo ad attenersi scrupolosamente a ciò che qui si vuole, siasi impegnato a Berlino prima, e nei negoziati poi col Generale Alimpich. A far entrare la Serbia nella sfera della azione politica dell'Austria-Ungheria il Gabinetto di Vienna provvederà mano mano a seconda delle circostanze, andando fino ad annettersi quel Principato se l'opportunità se ne presenterà; ma per intanto non s'indietreggerà qui dinanzi alcun mezzo, perché senza ritardo entri nella sfera dell'azione commerciale della Monarchia, essendo questo un primo passo atto a preparare il conseguimento del primo precitato scopo, che a mio avviso poco saviamente si desidera qui raggiungere.

(l) -Non rinvenuto. (2) -Cfr. n. 576. (3) -Non pubblicato.
593

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 471. Pietroburgo, 3 febbraio 1880 (per. il 13).

Nel bilancio del Ministero Imperiale Russo della Guerra per l'esercizio dell'anno 1880 figura una riduzione di 36.000 uomini nell'esercito attivo. Fo parte all'E.V. di questo provvedimento con sincera e viva soddisfazione. La cifra surriferita può parer tenue in confronto della cifra totale dell'esercito russo, essa potrebbe anche da giudici troppo parziali essere contestata. Ma il fatto solo dello annunzio ufficiale di una riduzione nell'effettivo dell'esercito Russo è un indizio importante e di lieto augurio pel mantenimento della pace, almeno per quanto dipende dalla Russia; ed è tanto più degno di considerazione, quanto maggiori sono in altri paesi le preoccupazioni e gli sforzi per mantenere in grandi proporzioni e per aumentare le forze militari.

594

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 1207. Vienna, 3 febbraio 1880 (per. il 10).

L'aumento nell'effettivo militare Germanico testè comunicato dal Governo Imperiale Tedesco produsse assai cattiva impressione sull'opinione pubblica in Austria, non solo perché il bisogno non ne riesce facilmente spiegabile coi due milioni d'uomini su cui già può fare assegno l'alleanza Germano-Austriaca, ma ancora e forse di più in causa del timore che ciò desta, che il Governo centrale Austro-Ungarico trascinato da quel lamentevole esempio si faccia a richiedere a sua volta nuovi sacrifici al Paese che proprio crede aver raggiunto in tal ordine di sfere l'estremo limite del conciliabile colle circostanze economiche e finanziarie in cui già si dibatte. Le persone le più autorizzate si studiavano negli scorsi giorni di persuadere che il Governo Imperiale era affatto alieno da simili idee; ma tali loro assicurazioni, venivano gravemente indebolite da un recente articolo del Pester Lloyd, che veniva fuori coll'idea già posta innanzi altre volte di fortificare Vienna adducendo ad esempio Parigi e Roma anche. Quell'articolo fece assai cattiva impressione, ritenendosi sia per lo meno ciò che si chiama un ballon d'essai, e tutta la stampa se ne occupa, per combattere sin dal suo nascere qualsiasi progetto di tal natura.

Avendo avuto ieri sera propizia occasione di conversare assai a lungo con un alto Personaggio colsi il destro ch'egli mi parlava delle economie d'ogni genere che si fanno nell'amministrazione della Guerra, per provvedere coll'esiguo bilancio approvato a tutte le esigenze dell'esercito, credetti potergli far cenno delle voci poste in giro sulle ingenti grosse spese che si starebbe meditando. Tal mia entratura si ebbe una risposta molto recisamente negativa delle succitate dicerie. Si cominciò col dirmi che non s'intendeva affatto seguire in ciò l'esempio dei Tedeschi, anzi tutto perché ove l'Austria si ponesse essa pure sulla via di accrescere le spese militari, gli altri Stati avrebbero seguito il suo esempio, ed oltre ciò anche, perché assolutamente le condizioni economiche e finanziarie della Monarchia noi permetterebbero. Dopo ciò mi si volle spiegare che un preciso aumento della Ior forza militare non era neppur stato fatto dai Tedeschi, poiché in fin dei conti non creavano nessun Corpo d'Esercito nuovo, ma solo provvedevano alla regolare formazione dei Corpi dell'Alsazia e della Lorena, composti fino ad ora di truppe distaccate da altri Corpi. Non saprei dire se il mio alto interlocutore fosse lui stesso ben persuaso del valore dei ragionamenti che evidentemente furono posti innanzi dal Gabinetto di Berlino, e che egli mi ripeteva, ma mostmndosene egli soddisfatto, non credetti discuterli, e così finì la conversazione su quell'argomento.

Poco dopo avendo incontrato il Barone Haymerle gli raccontai ciò che mi era stato detto poco prima, aprendogli così l'adito a chiarirmi a sua volta quale impo-rtanza sia a darsi al succitato articolo del Pester Lloyd. S. E. non potendosi esimere dal rispondermi dissemi, che, quella notizia non aveva fondamento serio, e mi aggiunse, essere già cosa vecchia che i militari si preoccupano della convenienza di guarentire la capitale con un sistema qualsiasi di fortificazione, essere quindi ciò una idea che ogni anno torna in scena, ma che in questo momento non si pensa a niente di simile, le somme assegnate in già proprio minima proporzione per fortificazioni, essendo unicamente impiegate ai lavori indispensabili a farsi alla piazza di Pola ed a coprire con fortilizi di nessuna importanza i passi del Tirolo.

Come l'E. V. vede tutte queste dichiarazioni, ed anzi tutte quelle che ebbe a farmi il prementovato alto Personaggio, farebbero ritenere che proprio il bilancio della Guerra verrà mantenuto nei limiti assegnatigli testé da un voto dei due Parlamenti, per dieci anni. Ma a mio avviso ciò non esclude che un bel giorno.

s1 venga fuori con qualche, anche non lieve proposta d'aumento, da comprendersi nella parte straordinaria del Bilancio, e francamente è mia impressione, che ciò sotto una forma qualunque non tarderà troppo ad avvenire, malgrado sia del pari mio convincimento che tanto il Sovrano quanto i suoi ministri desidererebbero vivamente non porre il piede su quella via.

595

IL COMANDANTE DE AMEZAGA AL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI (l)

L. P. Aden, 3 febbraio 1880 (per. il 20).

Sono ormai à bout de ressources! Quanto era umanamente possibile di fare, in Assab, fu fatto da me e da' miei cooperatori: spetta adesso agli altri di completare quest'opera portandola sopra un terreno veramente pratico.

Non bisogna cullarsi d'illusioni; questa prima fase della quistione ha già compiuta l'intera sua evoluzione e a volerla di bel nuovo rimaneggiare egli è lo stesso che volere creare resistenze inutili, forse negative.

Non c'è più da esitare, chè il momento di procedere all'occupazione militare di Assab è giunto, ed è giunto assai più presto di quello che si poteva supporre, grazie ad un concorso di favorevoli circostanze sorte dall'intemperanza degli italiani e dall'inabilità degli stranieri.

Le indiscrezioni della stampa promuovendo uno sfogo prematuro delle impressioni del pubblico, in Italia e fuori, tolsero alla quistione di Assab tutto ciò che vi sarebbe stato di acre in una presa di possesso clandestina; e la intempestiva opposizione de' funzionarj inglesi, in Aden, nonché l'indelicato loro modo di procedere verso il Governo italiano offersero ragionevolissimo pretesto, perch'egli lasci da banda ogni riguardo.

Pertanto, se il Governo del Re ha in animo di proteggere con efficacia, gl'italiani di Assab, Egli non può evitare lo sbarco, a terra, di gente armata, e per conseguenza di occupare militarmente la località. Ed io ho dovuto precisamente fare così, per non vedere turbata la tranquillità fra i lavoratori ed impedire sorprese dalle tribù ostili e circostanti.

Creda pure, l'Inghilterra sa benissimo ciò che vogliamo, e sa altresì di essere impotente contro la nostra volontà ferma e decisa, ma conta sui dubbj nostri. sulle nostre esitazioni, sulle nostre infantili paure.

In quella guisa medesima che, buon grado mal grado, si è dovuto fare questa spedizione di Assab, dacché la spingeva una forza prepotente e fatale, così, si dovrà, spontaneamente o no, addivenire alla famosa presa di possesso ufficiale.

Capisco come si possa temporeggiare ancora, per uno o due mesi, cioè fintantoché i lavori iniziati non sieno compiuti, ma temporeggiando si darà causa agli avversarj di suscitare nuove difficoltà e si comprometterà in un coll'avvenire commerciale di Assab la nostra giusta influenza in questi mari.

Chiesi a varie riprese, in quest'ultimi tempi, al governo un'altro po' di denaro, voglia Ella ne La prego farmelo tenere; il diniego porrebbe gli italiani in

una posizione umiliante, agli occhi degli inglesi e degli indigeni, dacché produrrebbe la sospensione quasi immediata de' lavori in corso.

Continuo a stare sulla breccia, Le confesso però, che questa lotta di tutti i giorni, che combatto, mi logora infinitamente. Sento poi che mi manca, nel mio paese, quell'universale appoggio, di cui avrei assoluto bisogno; ché, in fin de' conti, non è per me che mi torturo cervello ed animo, bensì per uno scopo di sommo interesse nazionale.

Temo di non avere le simpatie della marina, la quale ha tanto da guadagnare, in prestigio, considerazione, importanza, proteggendo la spedizione di Assab.

Dall'epoca in cui lasciai l'Italia, per recarmi nel Mar Rosso, le due uniche lettere inviatemi dal Ministero della Marina sono lettere di rimprovero. Ho la coscienza di non essermi meritato un trattamento siffatto.

Nulla chiedo: la mia fu ed è opera, individualmente, disinteressata. Anzi, debbo soggiungere che, indispensabile fosse la mia povera persona, prima dell'arrivo dell'« Esploratore» ad Assab, attualmente non lo è più, e che, potrei essere vantaggiosamente surrogato da qualsiasi altro ufficiale o funzionario governativo.

Partirò domani, se il tempo lo permetterà, per far ritorno in Assab, dopo di avere visitato i porti di Berbera, Zeila, e Teggiureh, ove l'apparizione della nostra bandiera può giovare ai nostri rapporti colle popolazioni di questi paesi.

(l) Ed., in L'Italia in Africa, vol. clt., pp. 75-76.

596

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 97. Vienna, 4 febbraio 1880, ore 14,40 (per. ore 16).

La Politische Correspondenz publie la nouvelle suivante: « On nous annonce de Constantinople que l'ambassadeur d'Italie Corti a offert à la Porte les bons offices de son Gouvernement dans la question de Goussinjé. La médiation italienne est basée sur un échange éventuel du territoire de Kuchi Krai:na contre Goussinjé. Bien que Sublime Porte ne s'y montre pas contraire, il y a cependant peu de probabilité qu'ils mènent à conséquence ».

597

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 69. Roma, 4 febbraio 1880, ore 22,15.

Merci de votre télégramme (1). Camme nous savons d'une manière positive (2) que l'Autriche-Hongrie a fait à Cettinje exactement les mèmes démar

ches et a eu une réponse identique. il est évident que la nouvelle publiée par la Politische Correspondenz a une intention peu amicale que j'ai cherché, de mon còté à neutraliser en faisant paraitre dans le Diritto de ce soir l'entrefilet suivant: «Grace à l'entremise officieuse d es Cabinets de Rome et de Vienne, un échange d'idées vient d'avoir lieu entre Constantinople et Cettinje au sujet de la question de Goussinjé-Plava. On attend maintenant que la Sublime Porte présente aux Puissances une proposition formelle et on croit que sur la base de compensations territoriales, il est probable de réaliser un arrangement qui assure le maintien de la tranquillité dans les régions limitrophes au Monténégro ».

(l) -Cfr. n. 596. (2) -Cfr. n. 588.
598

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

T. 70. Roma, 4 febbraio 1880, ore 10,30.

Je reçois votre rapport du 28 janvier n. 1722 (l) et je vous en remercie. M. Durando mande qu'il a fallu, de sa part, bien des efforts pour amener prince à limiter ses contre-propositions. La majorité des voYvodes et des hommes marquants au Monténégro, est contraire à toute transaction. On se prépare à une lutte sérieuse. Deux millions de cartouches sont arrivés et on attend encore autres envois, toujours bien entendu par le port de Cattaro.

M. Durando dont vous connaissez l'esprit calme et impartial, pense qu'une décision immédiate est d'une importance extréme, et que la Sublime Porte, pour s'épargner des malheurs et des sacrifices bien plus graves, devrait s'empresser de prendre au mot le prince de Monténégro.

599

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'INCARICATO D'AFFARI IN MONTENEGRO, DURANDO

T. 71. Roma, 4 febbraio 1880, ore 23.

Je reçois votre rapport du 29 janvier (2). De son còté le comte Corti mande que, d'après les nouvelles arrivées à Constantinople plus de cent mille fusils seraient déjà réunis à Goussinjé et que le jour où la lutte éclaterait, le Monténégro pourrait se trouver en face de quarante ou cinquante mille albanais armés. Le chargé d'affaires du Monténégro a tenu au comte Corti un langage indiquant que le sentiment de la situation se fait jour à Cettinje. Il est bien sùr qu'il faut arriver à tout prix à un arrangement avamt le printemps. Aucune proposition formelle n'a été faite jusqu'ici par la Sublime Porte aux puissances. J'ai télégraphié au comte Corti (3) lui signalant l'urgence d'une décision.

(l) -Cfr. n. 585. (2) -Non pubblicato. (3) -Cfr. n. 598.
600

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 1725. Costantinopoli, 4 febbraio 1880 (per. il 10).

Ebbi a suo tempo l'onore di riferire al R. Ministero come due anni or sono il Barone Hirsch, mercè l'appoggio di questa Ambasciata Austro-Ungarica, ottenesse di poter trasformare in amministrazione Austro-Ungarica l'amministrazione delle strade ferrate Ottomane che fino allora figurava come Francese. Sia per le difficoltà inerenti all'operazione in discorso, sia per altre ragioni, non si fu che ultimamente che il Barone Hirsch profittava della autorizzazione in allora ricevuta. Senonché mi è ora riferito da buona fonte che il Governo Ottomano frappone delle obbiezioni alla attuazione del progetto nelle presenti congiunture. A queste obbiezioni avrebbe risposto H Governo Austro-Ungarico in termini oltremodo vivi, andando fino a minacciare di spingere le sue forze fino a Novi Bazar se la Sublime Porta ritirava ora la concessione già fatta al Barone Hirsch. Avrò cura di dare all'E. V. contezza degli ulteriori ragguagli che potrò raccogliere in proposito.

601

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (l)

R. 1729. Costantinopoli, 4 febbraio 1880 (per. il 10).

Li 30 gennaio ultimo scorso comparvero i due telegrammi (2), pei quali l'E. V. mi faceva l'onore di comunicarmi la risposta fatta dal principe di Montenegro alle pratiche interposte dal R. Governo in ordine allo scambio da convenirsi pel territorio di Flava e Goussinje. Io indirizzava senza indugio un biglietto al signor ministro degli affari esteri esprimendogli il desiderio di vederlo, e poco appresso S. E. si trasferiva a questa residenza. Essa mi ragguagliava avere già ricevuto analoga comunicazione da Turkhan bey, però non aveva compreso l'articolo terzo relativo alla frontiera fra il mare ed il lago, ed aveva domandato spiegazioni per telegrafo. Le dissi essere io in grado di fornirle siffatte informazioni, le mostrai la carta sulla quale erano disegnate, la linea votata dalla maggioranza e quella proposta dai russi e montenegrini, dissi la curva situata verso l'Adriatico avere per iscopo di non dividere in due parti la comunità di Mrkovic, inconveniente che evidentemente proveniva dall'errore commesso dalla carta austriaca di segnare Mrkovic come borgata invece di comune, ed aggiunsi le altre considerazioni che potevano facilitare l'accettazione delle condizioni proposte dal principe Nikita. D'una sola naturalmente Sawas pascià non vuole intendere parlare ed è quella d'imporre alla Sublime Porta di indennizzare i musulmani i cui beni sono stati sequestrati. Egli considera questa misura come una flagrante ingiustizia, né ammette che si possa domandarne la riparazione al Governo ottomano. Non dubito che il principe di Montenegro sarà per intender ragione a questo riguardo.

E quanto alla garanzia s'intenderebbe che essa sarebbe implicata nell'adesione che le potenze avrebbero a dare alla relativa modif,icazione del trattato di Berlino. La frontiera tra il lago ed il limite orientale era dunque quella che era già stata convenuta nelle trattative preliminari passate tra il ministro degli affari esteri e me, poiché l'E. V. avrà rilevato dai miei precedenti rapporti che Sawas pascià si mostrava disposto a concedere al Montenegro la parte settentrionale di quel di Goussinje, nonché quella che è al di là del Lim, raggiungendo indi la frontiera del Congresso di Berlino. Si domandava inoltre l'accettazione della linea-russo-montenegrina dal mare al lago che io dimostravo a S. E. costituire una il"ettificazione conforme allo spirito del trattato di Berlino. Ed il ministro degli affari esteri conchiudeva sembrargli che la controversia potrebbe essere composta sopra questa base, ne conferirebbe colle autorità militari nonché coi suoi colleghi, e mi farebbe indi conoscere il risultato della deliberazione. Dal mio canto gli esposi nuovamente le gravi ragioni per le quali conveniva al Governo ottomano non solo d'accettare le condizioni proposte, ma eziandio di condurre i relativi negoziati colla massima rapidità. Del senso di questo colloquio che durò un'ora e mezza, diedi il giorno stesso avviso telegrafico all'E. V. (1).

L'indomani, 31, venne a mie mani il telegramma che l'E. V. si compiaceva rivolgermi (2) per significarmi l'Austria avere fatto a Cettinje una comunicazione analoga alla nostra, il principe di Montenegro avere risposto nel medesimo senso, aggiungendo che la frontiera al nord di Goussinje avrebbe ad essere Kragretschn (?) Velika, Visitor, Lipovic (?), all'est la linea diretta del fiume Zem fino alla sua sorgente. Due di quei nomi non si trovarono né sulla carta austriaca né su quella di Kiepert, il primo significa forse Mokra e Pakleu, però se farà d'uopo si domanderanno ulteriori ragguagli in proposito.

Io ringrazio l'E. V. di questa comunicazione, né mi meraviglio che il Governo austro-ungarico *avendo probabilmente raccolto da qualche parte che trattavasi di questo scambio* abbia giudicato opportuno di entrare senz'altro in questa via. E ieri l'ambasciatore d'Inghilterra veniva a dirmi il suo Governo approvare parimenti l'idea dello scambio, mettere solo per condizione che esso fosse accettato dall'una e dall'altra delle parti interessate. Egli era pure stato informato che l'Austria appoggiava il progetto, avendo solo fatto qualche osservazione riguardo alla presenza dei cattolici nei distretti a cedersi. Mi permisi osservare a S. E. che quanto all'accettazione dell'una e dell'altra delle parti interessate, era precisamente quello di cui stavasi trattando. E la presenza di qualche parrocchia cattolica in quelle regioni, non poteva far mancare un piano che era di tanta importanza pel mantenimento della pace europea. L'ambasciatore di Francia quantunque non avesse alcuna istruzione dal suo Governo, pure sosteneva in termini generali il progetto di scambio.

Gli incaricati d'affari di Germania e di Russia non potevano esservi contrari, la Germania non potendo che seguire la linea adottata dall'Austria, la Russia avendo ad essere soddisfatta quando lo fosse il Montenegro. Ne risultava che tutte le potenze sembravano trovarsi d'accordo sulla tesi generale, e che era di grande importanza per la riuscita delle trattative.

Il primo febbraio Sawas pascià ritornava alla R. legazione e mi riferiva avere conferito il giorno innanzi con due autorità militari specialmente versate nella materia, e l'indomani sarebbe tenuto un Consiglio al serraschierato, per deliberare sulle domande del Montenegro; quei due ufficiali gli avevano frattanto fatto alcune osservazioni di cui desiderava intrattenermi. Alcune di esse concernevano la linea verso Flava e Goussinje, né avevano alcuna importanza.

S. E. mi diceva indi, per la frontiera dell'Adriatico al lago di Scutari, oltre le due linee da me menzionate, esservene una terza, proposta dai commissari che sembravagli essere stata appoggiata dagli inglesi. Non compresi primieramente di che intendesse parlare, e risposi non esistere altra linea sulle carte redatte dalla Commissione. Senonché avendomi S. E. indicata una curva sul nord verso il lago di Scutari, compresi si trattava dell'antica controversia di Gorica-Topal. Ebbi ad entrare in lunghi dettagli per spiegargli quella questione, e conchiusi le autorità militari consultate non avere evidentemente compreso l'oggetto di cui si trattava; non aversi a cercare la linea più conveniente alla Turchia, ancor meno a rivenire ad assurde ,interpretazioni del trattato di Berlino che nessun commissario, l'inglese non più degli altri, aveva mai ammesse, bensì di esaminare se non conveniva alla Turchia di accettare le proposte del Montenegro, come compenso per la conservazione del territorio di Flava e Goussinje. Cercai inoltre di far intendere a Sawas pascià come non fosse il caso di suscitare nuove difficoltà ma si dovesse piuttosto accettare prontamente le proposte affine di evitare le gravi complicazioni cui s'andrebbe incontro lasciando aperta la controversia. S. E. sembrò convinta dagli argomenti citati; ma compresi che arduo sarebbe di superare gli ostacoli che sarebbero frapposti dall'ele>:-nento militare. Insistetti quindi presso S. E. affinché facesse comprendere al'te autorità militari l'importanza politica dei presenti negoziati; cui esso rispose farebbe in modo di assistere per tale scopo al Consiglio che doveva tenersi al serraschierato.

Il 2 febbraio, essendo il giorno di ricevimento del corpo diplomatico, mi trasferii alla Sublime Porta ed ebbi una conferenza col signor ministro degli affari ~steri. La riunione del Consiglio militare non era ancora seguita, e S. E. disse mi farebbe tosto conoscere il risultato della relativa deliberazione.

Fino ad ora Sawas pascià non mi fece alcuna ulteriore comunicazione, il che mi conferma nel sospetto che il progetto incontri gravi difficoltà presso l'elemento militare. In ogni modo se il Gove,rno ottomano accetta le modificazioni proposte dal principe di Montenegro alla linea previamente concertata colla Sublime Porta, la questione potrà considerarsi come composta, poiché quale potenza che non desideri la guerra rifiuterebbe di acconciarvisi? Se esso fa una controproposta, io la riferirò all'E. V. ma non assumerò neppure l'impegno di farla pervenire fino a Cettinje, imperocché il R. Governo s'incaricò bensì, nell'interesse della pace, ed in seguito al desiderio espresso dalla Sublime Porta, di scandagliare le disposizioni del principe di Montenegro riguardo allo scambio, ma non ha finora inteso di interporre un'azione mediatrice. Ed in quella eventualità l'E. V. giudicherà nella sua saggezza quello che sia da farsi. * Mi è regolarmente pervenuta la corrispondenza che piacque all'E. V. di rivolgermi dal 22 al 27 gennaio u. p n. 984-990 (l) e ne La ringrazio.*

3S -Documenti diplomatici -Serle II -Vol. XII

(l) -Ed., ad eccezione del brani tra asterischi, In LV 27, pp. 683-685. (2) -Cfr. nn. 586 e 587. (l) -Con t. 84, non pubblicato. (2) -Cfr n. 588, nota 5.

(l) Non pubblicati.

602

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 2472. Berlino, 5 febbraio 1880.

Depuis son retour à Berlin, le Chancelier ne se rend, pas plus que par le passé, abordable au Corps diplomatique. Ce n'est donc que d'une manière indirecte et dans une mesure très restreinte qu'il est possible de recueillir quelques données sur la situation telle que Son Altesse l'envisage, ou telle du moins qu'il lui convient de la faire représenter.

D'après le mot d'ordre toujours suivi à la lettre, ses intimes nous laissent entendre qu'il se montre rassuré sur le maintien de la paix. Les rapports reçus de Pétersbourg portent à croire que la Russie ne veut de conflit avec personne. Elle tient nommément à vivre en de bons ter.mes avec l'Autriche et l'Angleterre. Elle déclare hautement qu'elle travaille et continuera à vouer ses efforts à la stricte exécution du traité de Berlin. Les nouveaux Ambassadeurs ici, à Vienne et à Londres sont instruits dans ce sens, et ont l'ordre forme! de faire preuve du plus grand esprit de conciliation. De leur coté, l' Angleterre et l' Autriche se disent animées des mémes dispositions. La France fait chorus: elle ne manifeste d'ailleurs aucun projet de revanche. Sans doute le Ministère Freycinet n'est pas très viable, et joue le role d'une marionnette dont M. Gambetta tient les fils. Ce Gouvernement occulte trouve néanmoins un certain contre poids dans la personne de M. Grevy fort peu enclin à céder la piace au Président de la République in partibus. Pour ce qui concerne l'Italie, je n'ai pas réussi jusqu'ici à savoir autre chose, si non que Je Prince de Bismarck était informé que notre Gouvernement, de méme que l'Autriche et l'Angleterre, avait pesé de toute son influence à Bucarest dans la question des chemins de fer, et que San Altesse s'en montrait satisfaite, tout en regrettant notre résolution de reconnaitre prématurément la Roumanie.

Après avoir semé l'inquiétude en Europe par le projet de loi militaire qui vient d'étre soumis au Conseil fédéral, et après avoir obtenu la certitude qu'une majorité lui sera acquise au Reichstag, il est assez nature! qu'on cherche à rassurer l'opinion publique soit à l'intérieur soit à l'étranger. Les armements dont il s'agit n'auraient point pour but de renforcer l'armée en vue d'un danger de guerre hic et nunc. Ce ne serait qu'une simple mesure de prévoyance pour un avenir éloigné. Au reste la loi ne sera E:xécutoire qu'au ter avril 1881. Il n'est pas moins vrai que le Parlement convoqué pour le 12 courant, sera saisi de la quesstion de fournir de nouveaux impots à l'effet de faire face aux augmentations prévues dans le budget de la guerre. Il s'agirait, entre autres, de prélever une taxe sur chaque individu non appelé sous les drapeaux, méme si l'exemption provenait de défauts corporels. Cette taxe, exigible durant les douze années du service réglementaire, serait chaque année de 4 marks pour les revenus au dessous de 1000 marks, pour les revenus supérieurs on fixerait un tant pour cent additionnel.

L'Allemagne vise évidemment à rester en possession de sa suprématie militaire pour garder la position d'arbitre en Europe. Elle voudrait se mettre en mesure d'imposer au besoin à ses voisins une paix qui lui est nécessaire pour le

succés de ses réformes économiques, pour développer sa production, pour ac

croitre ainsi ses ressources. Il faut donc admettre qu'elle est sincère dans ses

intentions pacifiques; elle peut mème jusqu'à un certain point se montrer con

fiante pour l'avenir. Et cela surtout lorsqu'on est armé jusqu'aux dents, lorsque

toutes les mesures sont prises pour parer aux éventualités. Dans ces conditions,

il est mème permis d'affecter un certain optimisme.

A en juger d'après le dernier discours du Baron de Haymerle, en réponse au Baro n de Hubner, l' Autriche se donne les mèmes apparences de sécurité.

Le fait est que le bénéfice de la paix ne repose sur aucune garantie sérieuse, autre que celle de la force, sur aucun principe d'ordre universel. C'est la paix d'un continent troublé qui a de la peine à reprendre son équilibre, une paix qui dépend forcément de mille circonstances, de bien des volontés mystérieuses. En un mot cette situation européenne, telle qu'elle apparait aujourd'hui, reste à la fois pacifique par un courant visible d'intérets ou de désirs, et incertaine pour tout ce qu'il y a de difficultés dans la reconstitution d'un état régulier à l'Orient, dans l'incohérence des rapports publics à l'Occident.

La position notamment de l'Autriche dans la Bosnie et l'Herzégovine n'est

elle pas à certains égards un peu analogue à celle de l'Allemagne dans l'Alsace

Lorraine? Ces provinces sont occupées ou possédées pour des motifs stratégiques

par des Puissances prètes, le cas échéant, à passer de la défensive à l'offensive.

Ces positions ne pourront ètre maintenues qu'aussi longtemps que les circonstances et les forces relatives sous lesquelles ces territoires ont été acquis resteront les mèmes. La possession et le maintien de provinces précitées trace aux deux Puissances une direction particulière à leur politique. Celle-ci ne pouvait dès lors plus s'accorder avec les vues de la Russie jalouse de se voir disputer son influence dans les Balkans. Cette Puissance, à défaut de l'Allemagne, cherchera tòt ou tard à se captiver la France avec laquelle il existe un casus joederis, celui de regagner l'une et l'autre le terrain perdu.

Voilà une des raisons pour lesquelles feu l'alliance des trois Empires pour le maintien de la paix est devenue l'alliance des deux Empires. Espérons que ce sera dans le mème but. Le programme n'a pas changé, seulement au lieu d'ètre appliqué à trois il ne le sera qu'à deux. Le ménage s'est simplifié. L'Allemagne travaillait avant cela à maintenir la concorde entre l'Autriche et la Russie. C'est au contraire sur un désaccord persistent entre ces deux Pays que repose son nouveau système de pacification. La seconde combinaison a certes moins de chances de réussite que la première. Que se passe-t-il d'ailleurs dans la tète du Prince de Bismarck? Ne nous ménage-t-il pas de nouvelles surprises? Il ne dépend que de lui de trouver le moyen de brouiller définitivement les cartes entre les deux Puissances. On allègue qu'il rencontrerait, dans les sentimens d'amitié bien connus de l'Empereur Guillaume pour le Tsar, un obstacle insurmontable à une telle conduite. Mais si le Chancelier avec son habilité hors ligne parvenait à provoquer le conflit, les accords pris en octobre dernier à Vienne lui fourni:raient l'argument de vaincre les répugnances de son Souverain engagé, par sa signature, à prèter son appui à l'Autriche.

Il existe aussi un autre danger dans le système des armemens poussés en Allemagne à l'extrème, et qui obligent les autres États à se mettre à un niveau

égal ou proportionnel. Camme il n'est pas possible d'augmenter constamment et indéfinitivement ses propres forces, il deviendra nécessaire de travailler à diminuer celles des autres.

Ces observations corroborent ce que j'ai mandé dans mes dernières dépéches sur la nécessité que nous ne négligions rien pour nous mettre en état de parer à toutes les éventualités. Si l'Europe est calme pour le moment, les nuages montent cependant à l'horizon. Soyons plus soucieux que jamais de ce qui se passe dehors de l'Italie, où il n'est que trop de personnes disposées à ne voir la politique étrangère qu'à travers le prisme dont elles-mémes ont taillé les facettes. Il me semble que le jeu des partis à l'intérieur, les luttes parlementaires nous absorbent trop, et créent une confusion et une masse d'embarras qui nuisent à nos institutions. C'est un état anormal qui épuise, paralyse notre action, et retarde le progrès de notre organisation.

Je lis dans les journaux que l'Autriche élève des fortifications vers nos frontières. Ce serait un motif de plus pour agir de méme. Mais jusqu'ici nous la laissons faire avec cette méme insouciance d'un Maréchal français auquel on reprochait de permettre sous ses yeux à l'ennemi de construire un fort «Nous nous en emparerons quand les travaux seront achévés >> répondait-il. C'était là un propos des plus risqués. Pourquoi, objecterait-on, nous engager dans des dépenses considérables vers les frontières de territoires que l'avenir nous réserve? Cela rappelle un peu certains diplomates qui ne s'établissent nulle part dans l'espoir d'obtenir un meilleur poste. Aussi longtemps que Vérone ne sera pas mise en état de résister au moins à un coup de main, nous n'avons de ce còté aucune sécurité.

Il est une autre considération sur la quelle je ne cesserai d'insister. Dans les temps que nous traversons, l'armée d'un pays constitue sa seule sécurité, et sa seule garantie de paix. Pour la conservation de celle-ci le boudget militaire est une prime d'assurance. Tout peuple qui veut vivre a le devoir, quand la force prime le droit, d'organiser autour de lui une défense matérielle pour sauvegarder son existence, se faire respecter et, au besoin, rechercher dans les futures combinaisons politiques. Ce n'est pas là certainement le dernier mot de la civilisation, mais cette conduite découle de la situation actuelle de l'Europe, telle que l'ont faite les derniers événemens.

603

L'INCARICATO D'AFFARI A LONDRA, RESSMAN, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 91/480. Londra, 5 febbraio 1880 (per. il 9).

Sebbene in minor grado che sul continente, pure l'opinione pubblica si commosse anche in Inghilterra all'annunzio che il Principe di Bismarck chiedeva un aumento delle forze militari dell'Impero Germanico e ch'egli motivava la domanda collo stato numerico presente degli eserciti di Francia e di Russia, accennando apertamente alla necessità di mettere l'Impero in uno stato d'armamento sufficiente nel caso d'una possibile simultanea guerra da più lati. Qui, come altrove, si vide, dietro questa cautela, il perdurante sospetto di una progettata o, per lo meno, non impossibile alleanza franco-russa, già da tempo appalesato dalle polemiche della stampa tedesca. Meno viva però che in altri Stati del Continente si manifesta qui l'apprensione che la guerra debba essere fra poco la conseguenza necessaria, inevitabile del nuovo provvedimento militare domandato dal Cancelliere germanico. Non senza apparente logica, qualche giornale all'estero giudica che il dado è già da quest'ora tratto. La Francia, così da taluni si ragiona, non solo non vuole, né, per pura necessità di difesa, potrebbe disarmare, ma il mantenersi in uno stato di fortissimo, di ecce:::sivo armamento è per lei, quantunque una lenta, pure la più sicura delle rivincite. Prospere, fiorenti come sono le sue condizioni finanziarie, è relativamente lieve per lei un sagrifizio che invece pel suo vincitore, costretto a non lasciare cadere le proprie forze sotto quelle del vinto, ogni dì s'aggrava, impoverendo un paese ch'è ben lungi dal poter rivaleggiare colla ricchezza della Francia, ed alienando dal Governo ogni dì un numero maggiore di animi per ciò stesso, e per la necessità di sempre accrescere oneri già ora smisurati e sopportati con riluttanza. Epperò, per non soccombere fra pochi anni nella sterile gara degli armamenti, l'Impero Germanico deve costringere la Francia ad un secondo e definitivo cimento.

In Inghilterra sembra prevalere invece una maggiore fede nelle dichiarazioni pacifiche della Germania, né v'ha chi creda che la Russia o la Francia voglia considerare come una provocazione la recente proposta del Cancelliere, o che la una o l'altra abbia, o possa attualmente nutrire intenzioni aggressive. Senza dissimularsi che lo stato d'armamento esagerato di tutta Europa rinchiuda in sé un costante pericolo, gli organi dell'opinione pubblica in Inghilterra esprimono nella maggior parte il parere che sia oramai sì grande il rischio d'una guerra offensiva, così impossibile la previsione dell'esito, così enorme il danno in caso di disfatta, che gli unì e gli altri ristaranno dall'intrap.renderla. E si deducono ragioni per rassicurarsi anche dalla data prefissa all'esecuzione del nuovo progetto di legge germanico, ch'è il 1° aprile 1881, e dalla considerazione essere, per buona ventura, il Principe di Bismarck troppo avveduto per fondare piani sul problematico calcolo di ciò che potrà accadere dopo più d'un anno. Più unanime che circa tali previsioni. mostrasi tuttavia qui finora l'opinione intorno al suggerimento fatto da due noti giornali tedeschi, e dovuto, credesi, ad un'Ispirazione ufficiale, che, cioè, per preservare la pace europea ed allontanare ogni pericolo di un'azione concertata tra la Russia e la Francia contro il loro vicino, il Gabinetto Inglese dovrebbe indurre il Parlamento a dichiararsi determinato a proteggere la neutralità del Belgio, del Lussemburgo e della Svizzera, e a domandare che sia proclamata la neutralità del Mare del Nord e del Baltico in caso di guerra. Pure compiacendosi di vedere reso un omaggio all'influenza inglese, il senso pratico di questa nazione rifugge da anticipati impegni simili, i quali d'altronde muterebbero immediatamente la natura dei suoi rapporti colla Francia e potrebbero, da parte della Russia, suscitarle per rappresaglia nuovi e maggiori imbarazzi nella sua politica in Asia.

È a presumersi che fra poco questo Governo farà conoscere i proprii apprezzamenti della situazione al Parlamento di cui oggi stesso la Regina inaugura la nuova Sessione. Sarà questa Sessione l'ultima della presente legislatura, né finora prevedesi quale ne sarà la durata che, a giudizio di alcuni, il Governo potrà vedersi indotto ad abbreviare. È certo che la situazione del Gabinetto vi sarà meno solida e più scabrosa che nella sessione precedente, dopo la attivissima campagna fatta da Gladstone e dagli altri capi dell'opposizione negli ultimi mesi, in presenza della sempre poco favorevole condizione economica del paese, col prolungarsi della guerra nell'Afganistan, colla miseria e colla agitazione perduranti in Irlanda, colla minaccia degli Obstructionists di suscitare nuovi imbarazzi nel Parlamento, in presenza della necessità di chiedere provvedimenti per coprire un deficit, cresciuto oramai a 10 milioni di sterline, e con un'opposizione necessariamente animata dalla tendenza di sfruttare questa sessione a prò del proprio partito in vista delle prossime elezioni. Epperò, la stampa moderata moltiplica gli appelli al patriottismo, e, come in altri Stati del continente, raccomanda ai ministeriali e agli opponenti di dare uniti alacremente mano al disbrigo degli affari pubblici, questo essendo il miglior mezzo dl combattere la tattica degli obstructionists. Lord Ramsay, il candidato liberale ad un'importante e molto disputata elezione che fra pochi giorni avrà luogo a Liverpool, s'impegnò davanti ai suoi elettori, a chiedere al Parlamento una commissione d'inchiesta pel Home Rule. Occorre appena dire quale tempesta una simile mozione scatenerebbe.

604

L'INCARICATO D'AFFARI IN MONTENEGRO, DURANDO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 108. Gravosa, 6 febbraio 1880, ore 15,12 (per. ore 17).

En réponse au télégramme de V. E. en date du 5 courant (l), voici !es paroles textuelles du ministre des affaires étrangères de Son Altesse:

«Par votre communication je ne puis bien saisir la portée du langage de notre chargé d'affaires au ministre du Roi à Constantinople. Je vais lui demander des explications; aussitòt reçues, je m'empresserai de vous en faire part. Quant aux bruits d'une réunion de 100.000 fusils à Goussinjé et du ressemblement d'albanais, ils sont faux. Ces gens ne pourraient pas atteindre nombre de quarante à cinquante mille, à moins que Sublime Porte n'entre ouvertement en guerre. Ces nouvelles ont pour but de dérouter !es efforts de la diplomatie et de l'intimider. Quant à la question de Goussinjé, nous avons adhéré en principe à l'idée d'un échange, ainsi que vous savez, précisant la compensation que nous serions disposés à accepter. Gouvernement de Son Altesse continuera à persister dans !es mémes dispositions, mais il lui serait impossible changer quoi que ce soit aux conditions que vous connaissez. Nous vous prions d'insister dans ce sens auprès du Gouvernement du Roi ».

(!) Cfr. n. 599.

605

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1208. Vienna, 6 febbraio 1880 (per. il 9).

* Ringrazio l'E. V. per le informazioni fornitemi coi suoi telegrammi del 22 e 29 gennaio e dispacci del 24 e 29 stesso mese n. 898 e 901 (l) e intorno ai passi fatti dal R. Governo a Cettinje adesivamente al desiderio espresso dalla Sublime Porta, di conoscere se il Principe di Montenegro sarebbe disposto ad addivenire sulla base di una compensazione territoriale ad un equo e pacifico componimento della questione di Goussinje-Plava.

Tali notizie essendomi state trasmesse esclusivamente per informazione personale mia e soprattutto per il caso in cui alcuna interrogazione mi ponesse nella necessità di dover ristabilire le cose nella loro vera realtà, come è esplicitamente detto nel secondo dei succitati dispacci, credetti dovermi tenere in somma riserva su quell'argomento, evitando di dover dare spiegazioni non esplicitamente richiestemi * (2).

La convenienza di una tale attitudine mi fu vieppiù consigliata avendo rilevata nella stampa ufficiosa austriaca una marcata tendenza a mettere in rilievo un'iniziativa mediatrice dell'Italia in questa questione che indubbiamente il Gabinetto di Vienna sa non esser conforme alla realtà. In base al mio telegramma (3) col quale comunicavo l'entrefilet della Politsche Correspondenz concepito in tal tendenzioso senso, rispondeva il Diritto con un altro entreftlet, comunicatomi dall'E. V. col suo telegramma della notte dal 4 al 5 corrente (4), in cui si ristabilivano i fatti nella loro genuina realtà, ponendo pure in sodo che un'azione identica a quella del Governo Italiano era parimenti stata spiegata dal Gabinetto di Vienna a Cettigne. I giornali di Vienna di ieri sera pubblicavano un telegramma del «Correspondenz Bureau» in cui riportavasi per intero l'entrefilet del Diritto senza far menzione che esso fosse comparso nel Diritto ed omettendo interamente le parole che accennavano all'azione del Gabinetto di Vienna! (5).

Non mi è dato di constatare se quell'omissione sia dovuta all'Agenzia Stefani od a chi ha a Vienna l'alta direzione del «Correspondenz Bureau», ma certo si è che in ogni maniera il fatto è stranissimo.

Non avendo ricevuto ordine di uscire dall'impostami riserva, cioè di parlare senza essere interrogato, mi astenni anche dal recarmi al Ministero, ravvisando inopportuno il dar adito a spiegazioni inutili, il vero stato delle cose essendo noto tanto a Vienna quanto a Roma. Oggi poi trovo nel Fremden Blatt un articolo che è evidentemente un comunicato ufficiale e che qui accludo (6). In esso le cose vengono poste nelle linee generali almeno sotto la loro vera ~uce, sempre però senza far cenno di una qualsiasi azione analoga a quella dell'Italia da

(-3) Cfr. n. 596.

parte dell'Austria e si conchiude dicendo che, mentre il Gabinetto Imperiale manterrà ferme le decisioni del Congresso di Berlino ciò non di meno non rifiuterà la sua approvazione ad un componimento ove tutte le Potenze siano d'accordo, e questo sia di natura a non ledere nessun interesse Austro-Ungarico.

(1) -Cfr. nn. 564 nota l, 570 e 586; il d. 901 non è pubblicato. (2) -Il brano fra asterischi è edito in LV 28, p. 682. (4) -Cfr. n. 597. (5) -La notizia era stata comunicata da Robilant con t. 102 del 5 febbraio, non pubblicato. (6) -Non si pubblica.
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L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT (l)

L. P. Berlino, 7 febbraio 1880.

Je vois par votre dernière lettre combien sont grandes vos préoccupations. Les miennes sont aussi sombres que les vòtres, et je ne distingue pas encore le fil conducteur qui nous aidera à sortir du dédale où nous nous trouvons. Comme vous je suis parfois tenté de jeter le manche après la coignée. Vous aurez pu l'induire de la lecture du dernier document diplomatique; j'avais clairement laissé entendre que si les conseils, les données fournies par l'ambassadeur à Berlin continuaient à étre considérés comme lettre morte, mieux vaudrait lui donner un successeur. Dans mon expédition de ce jour, je m'exprime une fois de plus sans détour sur les dangers de la situation, et j'insiste pour que faisant trève aux luttes intérieures des partis, nous nous occupions plus sérieusement de la politique étrangère. Les conditions de l'Europe sont trop incertaines, le contrefort posé par le Congrès pour soutenir la vieille baraque de l'Empire Ottoman, est trop faible pour l'empécher de tomber en ruines. L'alliance de l'Allemagne et de l'Autriche présente moins de garanties pour la conservation de la paix, que feu l'alliance à trois qui elle-méme n'avait réussi à écarter la guerre. Ici le projet de la loi pour une augmentation des armements, en dit assez. Il est vrai, maintenant qu'on a acquis la certitude de son acceptation par le Reichstag, qu'on cherche à nous représenter ces mesures sous la forme la plus anodine. De tous còtés, de Vienne, de Pétersbourg, de Paris, de Londres pleuvent des déclarations prétendues rassurantes. Si on parle tellement de la paix c'est qu'au fond des esprits la confiance est des plus médiocres. J'ai dévéloppé ces idées dans mes dépéches à Rome, et j'en ai tiré l'induction qu'il fallait plus que jamais nous mettre en état de parer à toutes les éventualités, et ne pas reculer devant les sacrifices nécessaires à notre sécurité. Le budget de la guerre disposant des ressources requises, c'est le prime d'assurance pour la paix; il est indispensable d'organiser autour de sa vie une défense matérielle assez forte pour la sauvegarder. J'ai rappelé Vérone qui comme vous le dites justement n'est pas méme à l'abri d'un coup de main.

Je n'ai nullement révoqué en doute l'exactitude de vos renseignements sur ce qui s'est passé à Vienne. Lors m eme que le prince de B. [ismarck] excelle à menager des surprises, il avait fallu tout le prix que j'attache à vos informations pour admettre qu'il eùt manifesté une telle indifférence à notre égard. Elle allait en effet jusqu'à faire bon marché de notre intégrité territoriale. Quelle sera la durée du ménage à deux? Nigra mande que la Russie travaille

à rétablir le trio, Y réussira-t-elle? Je suis plutòt disposé à croire le contraire. Elle ne saurait y rentrer par la porte des dupes, et devrait !ormuler des conditions que l'Autriche épaulée par l'Allemagne, ne se soucierait nullement de souscrire. Pour le moment, cette dernière est solidement liée à l'Autriche. L'une et l'autre se donnent la main pour prévenir les conséquences qui dériveraient si la Russie parvenait à se coaliser avec la France. Le casus foederis serait de regagner, celle-ci le terrain perdu dans l'Alsace-Lorraine, celle-là dans la position que lui a faite dans les Balkans le Traité du 13 Julllet. L'Empereur Guillaume, le Prince Impérial, et l'opinion publique ici sont entièrement gagnés à la politique du Chancelier. Tout porte dane à admettre que cette ligne de conduite sera maintenue dans les circonstances présentes. Si ces circonstances se modifient, et que le prince de B. y trouve profit il n'hésitera pas avec sa désinvolture habituelle à mettre d'autres cordes à son are.

En attendant il nous convient de gagner du temps, et de nous conduire en prenant très au sérieux cette alliance austro-allemande. Les agissements de l'irredenta sont criminels, et la tolérance au moins apparente de z:otre Gouvernement nous expose à ce que le Cabinet de Vienne nous demande satisfaction. Bien souvent je pense à vous, et je bénis le ciel que nous ayons à Vienne un ambassadeur qui par sa position personnelle et par son attitude ne compromette pas une situation si tendue. Cela n'empflche pas que vous ne soyez sur des épines. Au reste moi je ne suis pas sur un lit de roses. Je ne m'aperçois que trop que l'on ne compte guère avec nous. Comment en serait-il autrement quand nous changeons chaque six mais de Ministère, quand on sait que des partis conscients ou inconscients nous poussent vers le radicalisme. On va mème jusqu'à prétendre que Gambetta est derrière les coulisses non seulement de la France, mais aussi de l'Italie.

Je désirerais beaucoup que le Prince Impérial s'abouchat avec notre Roi à Rome. Le Prince ne demanderait pas mieux; il reviendra ici vers le 10 mars et repartira pour Pegli vers le 23 du mème mois. Ce ne sera qu'alors qu'une résolution sera prise sur les plans de voyage. Voir le Pap.e avant qu'un modus vivendi soit établi entre Berlin et le Vatican, ou du moins tant que les bases d'un accord ne soient pas arrètées, ce n'est guère faisable; ne pas visiter le Pape, signifierait que toute chance d'entente a disparu. Dans ces conJonctures on s'abstient d'aUer à Rome. Il ne m'est nullement prouvé que d'ici au mois de mars ou d'avril les négociations auront abouti.

Je vous serre cordialement la main. Tachons, aussi longtemps que notre conscience et notre dévouement au Roi nous le permettent, de prendre patience dans les temps diftìciles que nous traversons.

(l) Da Carte Robilant.

607

L'INCARICATO D'AFFARI A LONDRA, RESSMAN, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 114/390. Londra, 8 febbraio 1880, ore 18,35 (per. ore 23,20).

Les négociations continuent entre l'ambassadeur de France et le marquis de Salisbury au sujet de la question des frontières grecques. Le premier demande que la commission internationale de délimitation, proposée par le Gouvernement anglais, prenne pour base de ses discussions la ligne de frontière projetée par

M. Waddington, puisque elle a été admise en principe par les autres Puissances, ou du moins les principaux points de cette ligne. Salisbury, de son còté, voudrait que le point de départ de la commission fut l'indication générale des limites données par le congrès de Berlin.

608

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 112. Vienna, 8 febbraio 1880, ore 19,20 (per. ore 21).

A la fin de la conversation que j'ai eu aujourd'hui avec Haymerle, il a dit vouloir me parler, uniquement à titre officieux, des inquiétudes qu'excitent en Autriche les agissements de l'Italia Irredenta, qui, à son dire est maintenant organisée vis-à-vis de l'Italie, sur une large échelle, disposant de beaucoup d'armes. Il m'a cité existence de plusieurs bataillons organisés de carabiniers italiens à Génes, la propagande faite sur une vaste échelle; il a parlé des bruits que ce parti fait courir d'une prochaine entrée de bandes armées en Tyrol, il a aussi fait allusion à l'appui que Gouvernement du Roi donnerait à candidature colonel Pays comme un des chefs de ce parti. Il m'a dit ne pas douter que Gouvernement du Roi fera tout ce qui dépendra de lui, pour empecher passage bandes armées sur territoire autrichien, mais cependant prudence exige que Gouvernement austro-hongrois, de son còté prenne des précautions; que c'est donc dans ce but que trois ou quatre bataillons, qui étaient déjà en Tyrol avant la campagne de Bosnie sont renvoyés dans le Tyrol sud pour augmenter garde frontière, que pour la meme raison on y érigera quelques fortifications de campagne. Il m'a répété que ce n'était pas une déclaration qu'il me faisait, mais uniquement un avis particulier qu'il donne pour le cas où je voulais en faire part à mon Gouvernement et prévenir ainsi fausse interprétation qu'on aurait pu donner en Italie à des mesures de simple précaution. J'ai dit ce que j'ai su pour combattre les impressions du Cabinet impérial au sujet des agissements de l'« Italia Irredenta », mais sans succès, car évidemment Autriche a une police très active en Italie qui tient surtout à exagérer les faits. Je n'ai pas caché fàcheuse impression que j'éprouvais et qu'on ressentirait en Italie de l'envoi de troupes à notre frontière, et j'ai fait pressentir que cela nous amènerait forcément à prendre des mesures analogues, peu rassurantes pour l'état d es esprits déjà si inquiets en Europe; j'ai e n outre ajouté que la présence de nouveaux bataillons à la frontière, rendrait plus difficile au Gouvernement de prendre les mesures aptes à empécher que les craintes dont il me parlait puissent se faire jour en Autriche; mais le tout a été sans fruit, car évidemment la chose a été combinée, il y a une quinzaine de jours, quand le général Thun était ici. J'écris par le courrier qui partira demain soir Cl).

(l) Cfr. n. 612.

609

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 116. Parigi, 9 febbraio 1880, ore 21,10 (per. ore 23,55).

Jai l'honneur de me réfèrer au télégramme de V. E. du 26 janvier (1). Le Cabinet de Paris n'a pas encore répondu définitivement à la circulaire égyptienne du 15 janvier; cependant le directeur politique déclare dès aujourd'hui que le Cabinet français n'y fera aucune objection et donnera son assentiment. Il part du principe que le tribut constitue le caractère essentiel de l'individualité politique de l'Egypte et devrait en principe tout primer. Il est nature!, selon lui, que le tribut soit inscrit, au budget ordinaire, mais que les arriérés en soient inclus dans la dette non consolidée.

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IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 80. Roma, 9 febbraio 1880, ore 23,30.

Je ne dois pas vous cacher que j'ai éprouvé, en lisant votre télégramme de hier au soir (2), la plus pénible surprise. Si l'envoi de troupes dans le Tyrol du sud et la construction de fortifications de campagne en proximité de la frontière sont bien réellement des résolutions irrévocables, nous ne saurions assez les déplorer. Nous chercherons sans doute à faire accepter par l'opinion publique en Italie, la version d'un simple retour de garnisons, et d'une continuation de travaux défensifs. Mais, je le crains, de pareilles nouvelles vont exciter une agitation dont il n'y a pas en ce moment, chez nous, la moindre trace. On nous parle sans cesse de menées irrédentistes. Le fait est que, gràce à l'attitude énergique du gouvernement, grace à la désapprobation aussi éclatante que générale à laquelle un incident récent a fourni l'occaslon, les velléités irrédentistes sont condamnées à une impuissance complète. Nous n'aurons certainement pas besoin de déployer une rigueur à laquelle nous sommes, d'ailleurs, parfaitement résolus si les lois ou les égards dus à une Puissance arnie étaient violés. Les carabiniers génois, quatre cent en tout, et non pas plusieurs bataillons, ont toujours existé, et ils n'ont rien à faire ave c l'« !talie Irredenta ». Ils se rattachent à l'institution des tirs à la cible qui est devenue populaire presque partout en Europe, et qui, malgré l'autorité d'une loi de 1862, n'a pas réussi jusqu'ici à se généraliser chez nous, et tend au contraire à disparaitre. Quant à la candidature Pais, voici ma réponse: non seulement le Ministère, qui s'est imposé l'abstention comme règle générale, ne l'appuie point, mais un des ministres,

M. Baccarini, s'est trouvé, presque sans le vouloir, engagé en faveur de l'autre

compétiteur, M. Berti, et cette dernière candidature est en outre recommandée par l'association progressiste de Bologne dont je suis le président honoraire.

Certes si la discussion devait rester sur le terrain des faits, je n'aurais, pour ma part, aucune appréhension, et je me bornerais à regretter que le Gouvernement d'une Puissance arnie soit exposé à se former, de ce qui se passe chez nous, une appréciation erronée. Mais ce qui me donne de la préoccupation, c'est que plusieurs indices nous forcent à penser qu'il existe à cet égard, dans certaines régions à Vienne, une intention arretée devant laquelle nous nous efforcerions en pure perte d'etre corrects et de prouver que nous le sommes. Les journaux d'Angleterre et d'Allemagne ne cessent de recevoir, à l'endroit de l'Italle, des télégrammes méchants et tendencieux, qui, nous avons rtout Ueu de le craindre, se forgent dans le press-bureau de Vienne.

Aujourd'hui encore, le Standard annonce que des expéditions irrédentistes se préparent et que le Gouvernement du Roi lui meme en a donné avis au gouvernement autrichien. Nous sommes et serons toujours prets à accepter toute entière la responsabilité de nos actes et de nos intentions. Mais nous devrons renoncer à lutter contre un parti pris de provocation systématique en face duquel nous nous sentons désarmés. Je vous prie d'avoir, sur ce sujet, une franche explication avec le baron Haymerle. Je me refuse à croire que ce dernier, dont je me rappelle avec plaisir les assurances amicales, veuille contribuer à laisser se créer entre les deux Pays une situation factice, il est vrai, mais dont les funestes conséquences ne seraient que trop réelles.

(l) -Cfr. n. 576. (2) -Cfr. n. 608.
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L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1209. Vienna, 9 febbraio 1880 (per. il 13).

A conferma e maggiore spiegazione dei miei telegrammi del 7 ed 8 corrente (l) pregiomi riferirle quanto segue.

Avendo incontrato il Barone Haymerle in una serata, S. E. mi accostò chiedendomi se non trovavo come Lui alquanto ottimista il linguaggio di Lord Salisbury che parlando delle questioni del Montenegro e della Grecia, erasi espresso come se già fossero risolte le difficoltà che ancora le tengono in sospeso, e tosto dopo entrò a parlarmi dell'iniziata soluzione della questione vertente fra la Porta ed il Montenegro per la cessione a questo Principato del distretto di Gussinje Plava, esprimendosi come se fosse cosa in cui l'ItaJia avesse presa un'iniziativa. Ma io l'interruppi tosto osservandogli risultarmi che intorno a quella faccenda il Gabinetto di Vienna è altrettanto bene informato quanto può esserlo il Gabinetto Italiano, il quale d'altronde, se ha creduto di non rifiutarsi ad indagare gl'intendimenti del Principe di Montenegro, non intende poi affatto assumersi l'ufficio di mediatore fra Lui ed il Sultano. A queste mie osservazioni S. E. rispose tosto, sapere perfettamente il vero stato delle cose.

e quindi conoscere pienamente che l'Italia non ha, se non aderito al desiderio espressogli dalla Porta, e tosto aggiunse ancora, non essere affatto suo intendimento trovare a ridire intorno a ciò, tanto più ch'Egli non meno di noi, desidererebbe veder pacificamente composta quella questione, che prolungandosi potrebbe avere pericolose conseguenze. Soggiunse però des,iderare parlare meco un po' più a lungo su quell'argomento onde farmi conoscere i limiti della soluzione a cui 11 Governo Imperiale potrebbe accostarsi. Prendemmo un appuntamento per ieri alla una, e mi onoro riferire qui alla E. V. l'andamento della nostra conversazione, di cui già ebbi a dargli un sommario cenno telegraficamente.

S. E. cominciò col dirmi, non conoscere se non imperfettamente il vero stato della questione, poiché le sole informazioni al riguardo che Egli aveva avute, provenivano dal Gabinetto Inglese che lo aveva pregato di far appoggiare a Costantinopoli i passi che colà ha ordine di fare Sir H. Layard, affinché il componimento si effettui.

Il Barone Haymerle avendomi fatto intendere che sarebbe stato atto amichevole da parte nostra dargli tosto conoscenza del desiderio espressoci dalla Porta, ed il tenerlo in seguito al corrente delle varie fasi di quel negoziato, visto l'interesse principalissimo che l'Austria ha in quella questione; gli risposi ripetendogli con precisione quale è la vera situazione in cui l'Italia ha inteso porsi in quella faccenda, ed osservandogli che uno scambio d'idee da parte nostra su quell'argomento nel primo stadio della nostra azione, ci avrebbe fatto uscire da quel quadro che ci avevano tracciato e che precisamente rendeva il nostro operato perfettamente corretto. Dopo queste mie parole più non si parlò di ciò, e si entrò invece nel vivo della questione.

Il Ministro mostrando di non conoscere con precisione i termini di ciò che si può chiamare la proposta turca, io credetti opportuno di chiarirgliela con esattezza, quale almeno mi risulta dal dispaccio dell'E. V. al Conte Corti in data 29 gennaio, comunicatomi col dispaccio dello stesso giorno, n. 901 (1). Così pure precisai che le informazioni che gli davo erano unicamente particolari, poiché sempre per la ragione suesposta, il momento non mi sembrava ancor giunto di addivenire ad uno scambio di idee. Gli diedi poi parimenti contezza sommaria della controproposta Montenegrina. Finalmente a meglio porre in sodo la portata che l'E. V. aveva inteso dare alla sua azione, compiacentemente lndagatrice, e nient'affatto mediatrice, gli lessi ,la conclusione del già rammentato dispaccio dell'E. V. al Conte Corti, che mi era in previdenza trascritto su di un foglio di carta pensando di valermene. Quella lettura fece ottima impressione sull'animo del Barone Haymerle, non essendovi infatti prova più convincente del retto modo di procedere del R. Governo in quella faccenda. Egli dissemi trovare il modus procedendi indicato dall'E. V. très correct, non poter per ora pronunciarsi sui termini del compromesso indicato dalla proposta Turca, e dalla poco dissimile controproposta Montenegrina, pel momento non esistere per lui che il Trattato di Berlino, ma ove una proposta concreta venga fatta dalla Porta nel senso preaccennato, Egli sarà sempre disposto ad accoglierla con favore, non avendo miglior desiderio che di prevenire ulteriori peri

colose complicazioni su di un territorio la cui pacificazione tanto interessa l'Austria-Ungheria. Unicamente poi a mo' di conversazione particolare, entrò a discorrere della controproposta Montenegrina, che d'altronde Egli conosceva prima di parlar meco; e locché emerge da un telegramma del Conte Dubsky di cui gentilmente mi diede lettura, ciò che del resto fece del pari a riguardo delle istruzioni trasmesse sull'argomento alle varie Ambasciate e svolte precisamente nel senso della precitata dichiarazione a me fatta. Notò come il 1° punto sia abbastanza conforme alla proposta Turca. Intorno al 2° dissemi, la Porta consentire anch'essa. Sul 3° riservò il suo giudizio sino a più precise informazioni, mostrandomi sulla carta e sui processi verbali delle commissioni di delimitazioni, che allo stato delle cose non si poteva ben chiaramente intendere ciò che il Montenegro pretendesse, in base generale però non mostrassi intenzionato a sollevare difficoltà su quella questione, purché ben inteso non venga variato il punto d'incontro della frontiera col mare, che chiaramente è precisato nel Trattato di Berlino. A riguardo del n. 4 Egli pronunciassi recisamente contrario, dicendo che la questione del sequestro sulle proprietà dei Mussulmani era già stata definita a Berlino, e che d'altronde la pretesa del Montenegro è troppo contraria ad ogni principio di giustizia onde poterla prendere in considerazione. In quanto al n. 5 disse che l'Austria sarebbe disposta a guarantire la stipulazione dell'accordo ove questo si conchiudesse, ma che non intenderebbe con ciò di guarentirne l'esecuzione. Sul 6° non fece osservazioni.

In conclusione, la mia impressione si è: che l'Austria ammesso che la Porta ed il Montenegro si mettano d'accordo sulle accennate basi, non farà difficoltà ad accettare per conto suo quella variante alle stipulazioni di Berlino. A me pare poi che onde non eccitare diffidenti gelosi la nostra isolata intromissione in questa faccenda dovrebbe avere qui termine, riservandoci a prender parte agli ulteriori scambi d'idee ed accordi, che potranno intervenire fra tutte le Potenze firmatarie del Trattato di Berlino.

(l) T. 110 del 7 febbraio e 113 dell'8 non pubblicati.

(1) Non pubblicato ma cfr. n. 586.

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L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1210. Vienna, 9 febbraio 1880 (per. il 13).

Dopo l'assai lunga conversazione ch'ebbi ieri col Barone Haymerle relativamente alla vertenza Turco-Montenegrina (l), scambiammo qualche apprezzamento sulla situazione generale d'Europa, ch'io dicevo poco rassicurante per l'avvenire, e che il Ministro Imperiale invece mostravami non trovar inquietante, Umitandosi a considerar la Russia come solo punto nero all'orizzonte. Tutto ad un tratto poi S. E. dissemi desiderare intrattenermi con quella franchezza ch'egli aveva fatto regola costante del suo conversare con me; v'è una

questione ch'egli desiderava io apprezzassi al punto di vista leale ed amichevole a cui Egli si ispirava nel tenermene parola in via del tutto particolare. Egli cominciò allora a dirmi che gl'animi in Austria erano non poco impressionati dall'azione attiva e sempre crescente esercitata dall'Associazione dell'Itasionati dall'azione attiva e sempre crescente esercitata dall'Associazione dell"'Italia Irredenta". «lo non dubito affatto >> diceva egli << che il governo Italiano saprà impedire che bande arruolate da quel partito varchino la frontiera per gettarsi in Tirolo, ma ad ogni modo il pericolo che ciò venga tentato esiste, quindi noi dobbiamo premunirei contro ogni pur possibile eventualità. Avendo io voluto dimostrare che quel partito non ha la forza e l'importanza che gli si vuol dare in Austria, Egli mi fece una particolareggiata esposizione di fatti, che provano per lo meno essere numerosi ed attivi gl'Agenti Austriaci che sorvegliano in Italia gli affari nostri. Mi parlò infatti dell'organizzazione dei comitati dell"'Italia Irredenta" entrando in minuti particolari (mostrandomi anche i fogli del Giornale dell'Associazione che ne fanno cenno). Dissemi esservi in molti punti d'Italia depositi d'armi. A Genova essere notorio che più battaglioni di cosi detti Carabinieri Italiani, milizia di quel sodalizio sono organizzati, si riuniscono, e manovrano talvolta assieme pubblicamente. Morto l'Avezzana subito Egli si ebbe un successore nella Presidenza della Società, e questa acquistò vita più rigogliosa. Poco velatamente mi fece l'insinuazione, che un certo Colonnello Pais noto fautore dell'"Italia Irredenta", è candidato alla Deputazione coll'appoggio del Governo. Parlò di propaganda che si fa nelle provincie limitrofe all'Italia con opuscoli sovversivi sparsi in larga scala. Disse che !'"Italia Irredenta" sparge perfino monete da L. 2 coniate col motto "Italia Irredenta" (?) Finalmente disse che in ogni occasione il Generale Garibaldi e tutti i principali fautori del partito, annunciano per la primavera il compimento dell'impresa. Come conclusione poi dissemi, che per pronunciarsi contro ogni evento ed anche per tranquillizzare gli animi, il Governo Imperiale ha dovuto provvedere alla costruzione di fortilizi di campagna in alcuni punti in prossimità del confine, e disporre che i corpi che già si trovavano in Tirolo e che furono tolti per la campagna della Bosnia, vi facciano ritorno e vadano prendere stanza nel Tirolo del Sud. «Non trattasi » dissemi Egli «che di tre o quattro battaglioni sul piede di pace, pochissima cosa quindi « Ce n'est point une déclaration que je vous fais là» dissemi finalmente << ni des explications que je vous donne, il ne s'agit pas de ça, c'est uniquement des éclaircissements tout à fait particuliers pour vous, dont vous pouvez faire l'usage que vous croirez, mais qui n'a pas d'autre but que d'empecher qu'un fait, fort naturel, donne lieu à de fausses interprétations ». Come di ragione a fronte di quegli « éclaircissements » serbai un'attitudine molto seria; oppugnai come meglio seppi le asserzioni poste innanzi dal mio egregio interlocutore, con scarsità d'argomenti a dir il vero, poiché vivendo all'estero, i criteri per giudicare di fatti di cui parecchi mi sono anche perfettamente sconosciuti, mi facevano difetto. Mi appigliai però seriamente a combattere la conclusione osservando che le misure che l'Austria prenderebbe verso la nostra frontiera ci obbligherebbero molto probabilmente a prenderne delle analoghe da parte nostra, con poco vantaggio per quella rassicurazione degli spiriti, che deve premere ad ambe le parti. Gli dissi che da assai tempo sapevo che si faceva ricerca di località

per stanziare truppe nel Tirolo Meridionale in prossimità della nostra frontiera, ma che avevo sempre riferito al mio Governo, essere mia impressione non trattarsi che di quei tali studi per ogni evenienza che i militari sogliano fare, non certamente di preparare una traslocazione di nuove maggiori forze in vicinanza del nostro confine, misura quella che l'Austria ben sa non essere né conveniente né necessaria. «Dovrò in oggi disdirmi, dissegli, e me ne duole». Aggiunsi poi ancora, che un altro grave inconveniente nella misura a cui il Governo Imperiale intendeva appigliarsi, e si è che ciò evidentemente impediva al R. Governo di proseguire in quei già intrapresi provvedimenti atti a rimuovere quelle apprensioni di cui Egli parlavami.

Il Barone Haymerle replicò alle mie osservazioni dicendomi, non capire come io trovassi straordinario l'invio di qualche battaglione in più alla nostra frontiera, mentre l'Italia tiene il grosso del suo Esercito nel Lombardo-Veneto ed ha inoltre « ce qui est un fait anormal » costituito delle Compagnie Alpine che sono costantemente sul piede di guerra, «e vanno talvolta manovrare proprio all'estremo limite del territorio Italiano ponendosi anche nel caso di varcarlo ». Parlommi del quadrilatero, e di non so che cosa d'altro ancora, per mostrare che i pericoli non potevano esistere che per l'Austria e non per l'Italia. Mi studiai di sostenere quella spiacevolissima discussione con quella calma maggiore che è sacro dovere di chi ha mandato di mantenere buone relazioni e non di precipitarle nelle complicazioni d'incognita uscita. Dissi volermi astenere dal riferire per ora la nostra conversazione a V. E. sperando un ritorno a più ponderati consigli; ma m'accorsi del nessun successo di tali mie parole, la decisione in proposito essendo evidentemente stata presa nei Consigli militari tenutisi allorché il Conte Thun, Comandante militare in Tirolo, venne a Vienna or saranno venti giorni. Dobbiamo quindi attenderci non solo all'effettuazione delle misure annunciatemi, ma ancora al loro accompagnamento a suon di tromba dal giornalismo Austriaco, ed anche Estero. Assai grave quindi è la situazione in cui stiamo per trovarci, il difficile stava nel cominciare, ai tre o quattro Battaglioni altri vi terranno dietro. Dal canto nostro dovremo probabilmente prendere parallelamente provvedimenti di precauzioni e francamente mentre ho fatto tutto ciò che da me dipendeva per impedire che capitassimo a questo mal passo, non sarò io a sconsigliare ciò che la nostra dignità e sicurezza potrà costringerci a fare. Quando da una parte e dall'altra Stati che si trovano nelle relazioni in cui noi siamo in oggi coll'Austria, avvicinano truppe al rispettivo confine, difficile assai si è poi il ritirarle; ed il più lieve incidente assume tosto gravi proporzioni, le di cui conseguenze, è inutile illudersi, ci sarebbero fatali! Intanto non è da porre in dubbio, che il discorso tenutomi, ed il fatto che lo promuoveva, ci pone da oggi in relazioni coll'Austria assai diverse da quelle in cui fin qui ci trovammo, poiché se la sostanza di esse non è a dir vero cambiata, la forma non può a meno di subirne notevole alterazione. Potevamo fin qui mostrare di credere di trovarci in cordiali relazioni coll'Austria-Ungheria, e quindi procedere seco lei in comunanza d'accordo in molte delle questioni Europee; da oggi la cosa si è !atta assai difficile, noi ci troviamo nelle relazioni coll'Austria allo stesso livello della Russia, colla differenza però, che all'andar in Russia poco vi pensano gli Austriaci, mentre che discendere in Italia non è idea nuova per gli Austro-Ungheresi, e l'idea può anche essere accettata dal Cance1liere

Germanico, che come già ebbi a suo tempo a riferire, nella sua visita a Viennà non ebbe per lo meno a mostrarsi contrario a quell'idea. Ma più grave è l'impressione che io provo di tutto ciò. Infatti è ben noto a codesto Ministero, quanto a Berlino si preoccupino, o per lo meno mostrino preoccuparsi della possibilità di un'alleanza Franco-Italo-Russa.. È questo un fantasma che dalle rive della Sprea non si cessa di far balenare dinanzi agli occhi Austriaci, onde sempre più fortemente far intendere a Vienna, la necessità di stringersi baldamente a Berlino. Ammesso che il Cancelliere Germanico voglia arrivare ad un conflitto colla Francia o colla Russia, e più probabilmente con quella che non con questa, non vi è da meravigliarsi se prima di tutto cercherà di levar l'Italia dal giuoco. Se dunque sta nella mente di Bismarck, di venirne al gran ballo, è di tutta sua convenienza che l'Italia sia per la prima e da sola, invitata alla danza! Ogni studio dobbiamo quindi porre, acché questo calcolo ove effettivamente fosse fatto, non riesca. Più che mai dunque, è per noi suprema necessità di evitare in Jòlodo assoluto, che i Tedeschi, siano essi quelli dell'Impero Germanico, o quelli dell'Austria, trovino ancora una volta uno di quei pretesti che sì difficilmente fanno loro difetto, quando sono intenzionati a trovarli. Parmi siamo ancora in tempo oggi a scansare la burrasca, ma forse nol saremo più domani. È assoluto dovere per me il richiamare tutta l'attenzione dell'E. V. su si grave stato di cose, ed io mi lusingo di trovare quell'ascolto che non esito a dichiarare essermi indispensabile, affinché la mia coscienza mi sorregga nel grave compito, che la fiducia del Re e quella del suo Governo, che fino ad ora credo non mi venne mai meno, mi fu affidato di disimpegnare qui. Voglia Signor Ministro rassicurarmi in proposito, e tracciarmi al tempo stesso la linea di condotta che intende io abbia a seguire, a fronte di una situazione così abbastanza essenzialmente mutata.

(l) Cfr. n. 611.

613

L'INCARICATO D'AFFARI A TANGERI, FOSSATI REYNERI, -~L PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 258. Tangeri, 9 febbraio 1880.

Mi affretto a trasmettere all'E. V. copia debitamente voltata in lingua italiana dall'idioma arabo, di una lettera circolare (l) trasmessa per ordine di

S. M. Sceriffiana a tutti i Rappresentanti delle Potenze Cristiane in Tangeri, col tramite di Sid Mohamed Bargach, Ministro per gli Affari Esteri della prefata Maestà nella quale, deplorati i pregiudizi dei quali sono causa le naturalizzazioni di sudditi locali, israeliti od arabi, informa i Rappresentanti, che il Sultano è determinato di diramare ordini, affinché non si abbiano più a riconoscere per l'avvenire le naturalizzazioni in discorso, e conseguentemente tutti quei Documenti, patenti, passaporti, e simili comprovanti la qualità di sudditi naturalizzati esteri.

36 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. XII

La questione delle naturalizzazioni, dibattutasi, come è noto all'E. V., nelle conferenze che ebbero luogo in Tangeri sull'argomento delle << Protezioni » fra i Rappresentanti delle estere Potenze ed il Ministro Sid Mohamed Bargach, Delegato dal Sultano, non venne per anco definita, che anzi di comune consenso col Governo Sceriffiano, si decise, di soprassedere a prendere qualsiasi risoluzione al riguardo, prima della riunione di un Congresso, ne'l quale avrebbero preso parte i Delegati all'uopo delle Potenze Cristiane e di S. M. Sceriffiana, per cui, la misura che il Governo Marocchino si propone ora di adottare, sarebbe non solo intempestiva, ma rivestirebbe ad un tempo il carattere di gravità non dubbia.

Dietro tali considerazioni, dopo aver risposto al Ministro degli Affari Esteri in Tangeri, che non avrei mancato di trasmettere la circolare inviatami daJ Governo del Re ed attenderei le istruzioni in proposito, in un colloquio con quel Funzionario avuto, non gli dissimulai l'arrischiatezza del passo che il suo Governo stava per fare, osservandogli nel tempo istesso che tutta la responsabilità e le conseguenze di un atto arbitrario commesso in odio o damno di un naturalizzato Italiano, od il rifiuto delle Autorità del paese di riconoscere i documenti comprovanti la naturalizzazione del medesimo, regolarmente ottenuta, ricadrebbe sul suo Governo.

In uguali ed analoghi termini si espressero per quanto è a mia notizia, i Rappresentanti di Francia, Portogallo e Stati Uniti d'America.

Nel pregare quindi l'E. V. di volersi degnare d'impartirmi quelle istruzioni, le quali nell'alta sua saggezza e prudenza stimerà opportuno, nella fiducia di aver incontrata l'approvazione sua per l'operato ...

(l) Non si pubblica.

614

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 118. Costantinopoli, 10 febbraio 1880, ore 16,08 (per. ore 24).

La situation ici demeure la méme. Les autorités militaires continuent à faire des objections à certains points nécessaires à l'échange. Ministre des affaires étrangères espère les surmonter. Les ambassadeurs d'Angleterre et de France, par suite de nouvelles instructions venues de leurs Gouvernements, ont fait encore hier des démarches auprès de la Sublime Porte pour appuyer les contrepropositions du Monténégro. Il me revient que le Gouvernement austro-hongrois enverra des instructions dans le meme sens à son ministre ici. Nul doute que le Gouvernement allemand le suivra. La Russie approuve également le projet, mais se tient sur la réserve, ce qui est pour le mieux. Evidemment toute l'Europe désire la réussite de ces négociations. De mon còté je fais ce que je peux auprès du ministre des affaires étrangères et de mes coUègues pour amener ce résultat.

615

L'INCARICATO D'AFFARI A LONDRA, RESSMAN, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T.121/391 (1). Londra, 11 febbraio 1880, ore 19,25 (per. ore 21,30).

Déchiffrez Vous-meme.

M. Santilliana est arrivé. Il m'a fait connaitre ses instructions et la voie qu'il se propose de suivre. Après la conversation que nous avons eue, il a exprimé l'avis qu'il serait à plusieurs points de vue convenable de mettre le baron Heath au courant de ses démarches, soit pour obtenir de lui en premier lieu toutes les indications utiles, soit pour s'en faire un auxiliaire, soit enfin pour ne pas le froisser au cas où il aurait indirectement connaissance de ces nouvelles négociations. Il y a en effet lieu de se rappeler que dans l'opération projétée d'abord la société présidée par M. Heath aurait eu un intéret direct; cependant ne voulant pas en parler au baron Heath sans que le Gouvernement du Roi le sache et y consente, M. Santillana prie V. E. de lui donner de promptes instructions à ce sujet (2).

616

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 124 (3). Parigi, 11 febbraio 1880, ore 22,20 (per. ore 23,43).

Ministre des affaires étrangères vient de me dire que le Gouvernement français accueille la proposition de l'Angleterre (4) de confier à une commission spéciale le règlement de la question de délimitation des frontières helléniques; l'ambassadeur de France à Londres va etre charge d'annoncer que la France enverra deux délégués, un diplomate qui ne sera pas envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire, mais au courant du còté politique de la question, et un officier d'état major. Le Cabinet français considère comme essentiel que la commission procède vite, à grands traits et sans s'arreter à des détails, et que ses résolutions soient prises à la majorité des voix. J'ai demandé au ministre si le tracé Waddington serait adopté comme base d'étude: «J'ai imaginé, m'a dit S. E., qu'on remontera tout simplement au traité de Berlin ». Le ministre a ajouté qu'il croit Salisbury et Beaconsfield pénétrés maintenant du désir d'en finir.

(l) -Sul registro dei telegrammi in arrivo a questo telegramma è dato il n. 121 ma esso non è trascritto ed è invece inserita la seguente annotazione « Il telegramma n. 391 non fu registrato essendo di carattere privato>>. Analoga procedura fu adottata per gli altri telegrammi da Londra su questa questione il eu! testo è stato rinvenuto nell'Archivio di Gabinetto. (2) -Per la risposta cfr. n. 621. (3) -Comunicato a Berlino, Londra, Pietroburgo, Vienna e Costantinopoli con t. 87 del 13 febbraio. (4) -Cfr. n. 607.
617

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 125. Parigi, 11 febbraio 1880, ore 22,20 (per. ore 23,45).

M. de Freycinet m'a dit qu'il s'était mis d'accord aujourd'hui avec les ambassadeurs d'Allemagne et d'Angleterre, et que les trois Puissances reconnaitraient la Roumanie avant la fin du mois.

618

L'INCARICATO D'AFFARI A LONDRA, RESSMAN, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (l)

R. 115/489. Londra, 11 febbraio 1880 (per. il 15).

Com'ebbi l'onore di riferirlo all'E. V. col mio telegramma del 2 corrente, e col Rapporto di questa Serie n. 479 in data del 3 dello stesso mese (2), il Sottosegretario di Stato, Sir Julian Pauncefote, da me interpellato sull'opinione del Governo britannico circa lo scambio territoriale progettato tra la Turchia e il Montenegro, mi dichiarò che nessuna abbiezione sarebbe da esso sollevata contro lo scambio, sempreché vi fosse pieno accordo tra le due parti direttamente interessate.

Tornando spontaneamente su quella dichiarazione, in un colloquio che ieri ebbi con esso al Foreign Office, Sir Julian Pauncefote mi disse che Lord Salisbury era stato interpellato sullo stesso oggetto dall'Ambasciatore di Francia e che gli aveva fatto rispondere (il Capo del l<,oreign Office essendo ancora sempre ammalato a Hatfield), che il Gabinetto Inglese avrebbe in quella questione subordinato il proprio assenso a quello del Governo Austro-Ungarico. Siccome ora nel frattempo venuto a mia notizia che l'Ambasciatore di Austria-Ungheria aveva presentato qui delle osservaziOni circa lo scambio proposto, io pregai il Sottosegretario di Stato di farmi conoscere in termini precisi l'attuale intenzione di Lord Salisbury intorno al medesimo. Ho difatti ricevuto oggi una lettera ufficiale del Foreign Office in cui è detto che il Governo della Regina riconosce essere il Governo Austro-Ungarico sì da vicino interessato nella questione di quello scambio che il suo concorso è d'importanza essenziale. Se dunque l'Austria-Ungheria consentirà all'accomodamento proposto, il Governo Inglese lo sosterrà volentieri.

Ho telegrafato oggi in tale senso all'E. V. (3).

(l) -Ed. in LV 27, pp. 686-687. (2) -Non pubblicati. (3) -T. 122/392, non pubblicato.
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L'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 669. Cairo, 11 febbraio 1880 (per. il 17).

Mi è pervenuto il dispaccio dell'E. V. del 26 scorso gennaio di n. 321 (l) e tutti i documenti concernenti la questione di Assab.

Ho provata non lieve soddisfazione nel leggere l'importante rapporto del

R. ambasciatore a Londra diretto a V. E. il 27 settembre dell'anno scorso (2), scorgendo che l'onorevole generale Menabrea ne espresse un giudizio conforme alle opinioni che ebbi l'onore di sottomettere all'E. V. con il mio rapporto del 18 scorso dicembre di n. 655 (1). Essere il possesso di Assab certamente utile per l'Italia sotto il punto di vista commerciale e forse anche per evenienze politiche: non aver l'Egitto, o almeno assai problematici, dei diritti di sovranità su quel territorio, certe le apprensioni dell'Inghilterra, e probabile una qualche opposizione per l'intrapresa italiana nel mar Rosso.

Contemporaneamente al carteggio dell'E. V., giunsero qui il marchese Doria, il prof. Beccari, ed il R. console in Aden, signor Rolph, i quali mi hanno rimessa una lettera del comandante de Amezaga, e mi hanno dato tali, sì utili e sicure informazioni su i fatti compiuti ad Assab, sulle condizioni attuali ed avvenire della località, e sull'atmosfera che domina ad Aden, relativamente a questa quistione, che mi sento, forse troppo presuntuosamente, padrone della posizione, e mi permetto, ardito per quella benevolenza con la quale l'E. V. accoglie le mie opinioni, di ritornare su questo soggetto.

Non è permesso presumere che l'Inghilterra voglia fare una opposizione di prepotenza e di forza. Dalla discussione del diritto, la ragione deve prevalere. Il governo britannico non si è mai molto preoccupato delle conseguenze che potessero derivare, rispetto alle altre potenze, dalle occupazioni da esso fatte in Oriente. Ha sempre incominciato con fatti compiuti, e senza ricercare in un passato lontano, le occupazioni di Persia e di Cipro stabiliscono indubitatamente questo principio. Né l'Italia, né le altre potenze potrebbero ammettere che questa prerogativa debba appartenere alla sola Inghilterra.

Per Assab parrebbe che l'Inghilterra volesse mettere innanzi, come obiezione, la convenzione con l'Egitto, in virtù della quale è inibito al Kedive di cedere ad altre potenze territorii sul litorale orientale del mar Rosso; ma è fuor di dubbio che l'Egitto non ha potuto obbligarsi che per ciò che gli appartiene, ed è ampiamente provato che Assab non è proprietà del governo egiziano. È inutile ripetere gli argomenti che sono in nostro favore contro ogni pretesa egiziana. Quindi cade da sè ogni osservazione inglese a questo riguardo.

La Turchia potrebbe forse vantare un qualche diritto di sovranità, più per principio religioso che politico. Ma la stessa Inghilterra ha ben provato quanto possa valutarsi il diritto di sovranità religiosa del Sultano su i paesi musulmani. E la sovranità politica su di Assab, se è assai contestabile di fatto, dalla

stessa Sublime Porta è stata riconosciuta effimera ed insussistente, allorché fece cessione all'Egitto dei suoi diritti specificatamente sulle province di Suakin e Massaua, e sulla cità di Zeila. Prova patente di non averne sul territorio tra Massaua e Zeila.

Si vuoi pur riconoscere che il governo britannico debba preoccuparsi per la sicurezza della gran via orientale per le Indie che gli ha aperto il canale di Suez. Questa giusta apprensione, prima che dall'Italia gli sarebbe già stata riconosciuta dalla Francia. Allorché il maresciallo Mac-Mahon aveva in animo l'occupazione della Tunisia, lo stesso lord Salisbury dichiarò al R. ambasciatore che l'Inghilterra non poteva opporvisi, e che l'unica condizione che avrebbe pretesa, sarebbe stata che Biserta non fosse resa un porto militare. Questa stessa concessione potrebbe fare l'Italia per l'occupazione di Assab.

Non credo che l'Italia potrebbe aver mai il più remoto pensiero di far d'Assab una stazione di guerra. Una leale dichiarazione in questo senso è, a parer mio, tutto ciò che l'Inghilterra possa pretendere e qualsiasi altra concessione, o continuazione a mascherare i diritti del R. Governo sul territorio d'Assab come proprietà italiana e le nostre vere intenzioni su quella occupazione, ne metterebbe in grandissimo pericolo e Io scopo, e l'esistenza.

Ma più che un'opposizione manifesta e diretta, che non potrebbe sostenersi col diritto, io temo maggiormente una guerra sorda di intrighi e di segreti maneggi, e l'Inghilterra ha mezzi per suscita.rli, e certamente volontà di metterll tutti in opera se il R. Governo non li tronca alla radice con attività ed energia apponendovi fatti compiuti.

Nel mio piccolo modo di vedere i fatti da rendersi compiuti a cui alludo sarebbero i seguenti:

1° Trasferimento per cessione del Signor Rubattino al R. Governo di tutti i diritti acquisiti. Ritengo ciò essenzialissimo ed urgente e per constatare i diritti di sovranità che derivano naturalmente al R. Governo su di un territorio che è proprietà di un italiano -e per togliere ogni sospetto sul vero pensiero che dirige l'occupazione di Assab, pensiero che non ha altro scopo che creare un centro di commercio con l'interno africano. Dei vantaggi politici tralascio di parlarne che per ora rimangono ancora nel campo di remote eventualità. E l'E. V. mi permetta di dirlo con franchezza, nessuno crede che il Signor Rubattino sia il reale promotore ed esecutore dell'impresa. Questo dubbio basta per eccitare il sospetto di altre Potenze, e particolarmente dell'Inghilterra, che è nostro interesse di non suscitare, e che si eviterebbe dichiarando apertamente l'opera del R. Governo, e le sue intenzioni.

2° Compra immediata di tutta la baja d'Assab e progressivamente anche di territorio interno. Esiziale pericolo sarebbe se l'Inghilterra, o anche l'Egitto, da essa spinto, occupassero un qualche punto della baja, comprandolo dagli indigeni. Saremmo chiusi, circoscritti, ed inabilitati assolutamente a conseguire lo scopo della nostra occupazione. Ne sarebbe inevitabile conseguenza di dover abbandonare per sempre l'intrapresa d'Assab. Si tratterebbe di poche migliaia di franchi per scongiurare un grave pericolo, ed un insuccesso che ci coprirebbe di ridicolo, e che porterebbe un colpo mortale alla nostra posizione in Oriente. Ormai si è troppo avanzati pe'r retrocedere, e con tutta quella forza che possa

avere la mia debole voce supplico l'E. V. di prendere in seria considerazione quanto precede.

3° Trasferiti al R. Governo i diritti del Signor Rubattino, installamento immediato di una amministrazione governativa. Qui debbo alquanto allontanarmi dall'opinione del Comandante de Amezaga. Secondo me l'Amministrazione dev'essere civile, onde togliere ogni apparenza che possa far nascere sospetto sulle nostre leali intenzioni. Una amministrazione semplice, anche modesta, ma governativa, è questione vitale per dare un andamento regolare all'occupazione, per procedere con ordine e legalità anche verso gl'indigeni, per dare al commercio, alla navigazione, e nazionale e straniera, quelle ga;ranzie che solo possono attirarli ad Assab.

È inoltre urgente stabilire a qualunque costo amichevoli relazioni con l'Anfari d'Aussa, Sultano da cui dipendono gli Dantrani. Delle negoziazioni intavolate da un privato non riescirebbero, ed i Signori Doria, Beccari e Rolph affermano che dalle relazioni con quel Sultano dipende interamente il buon successo della nostra occupazione.

4° Difesa militare. Questa dipendente dalla Autorità civile, non deve avere altro scopo che far comprendere agli indigeni che Assab non appartiene ad un privato, ma all'Italia: incutere loro rispetto e garantire la sicurezza della Colonia, e degli interessi nazionali e stranieri che il commercio vi attiverà. Una sola nave stazionaria può bastare a questo servizio, non però della categoria dell'« Esploratore», ma una nave per esempio come la «Varese». L'Inghilterra non potrebbe certamente considerare quel bastimento come una minaccia, e ne dovrebbe comprendere il vero scopo.

5° Conchiuderò con il più importante, donde avrei dovuto incominciare, essendo la forza principale per la riuscita di ogni impresa, il danaro.

L'Inghilterra ne spenderebbe, e forse ne spenderà molti, soltanto per contrariarci. Non dobbiamo esitare noi a spenderne relativamente pochissimi per assicurarci un successo. Non si ottiene un vantaggio senza preliminari sacrifici, e certamente sobbarcandoci nell'impresa di Assab non si è certamente pensato che si potesse riescire senza accettare sacrifici di tal natura. I Signori Doria e Beccari mi hanno fatto modificar di molto le mie idee sull'entità della somma che io reputavo necessaria per compiere lo scopo prefisso. Essi ritengono che per spese di amministrazioni, e di lavori, il R. Governo non avrebbe a stanziare per Assab, e per tempo limitato, che una somma annua di 200.000 franchi. E si tratterebbe di un sacrificio momentaneo. Sarebbe grave errore pensare fin da ora ad un compenso con stabilire misure fiscali sul commercio, e interno ed estero, e gravare tasse sulla navigazione. È d'uopo incominciare col dare larghi vantaggi ed all'uno ed all'altro per condurli ad Assab, e mezzo principale per attirare le carovane dell'interno e prender quella via, è certamente d'iniziare un sistema opposto a ciò che subiscono a Massaua ed a Zeila. Assicurata la posizione, con tasse relativamente modiche sulle carovane, con diritti doganali sul commercio, con tasse sulla navigazione, con la vendita di terreni, i sacrifici della Madre Patria anderebbero ad estinguersi, potendosi perfino prevedere, con largo compenso.

Prego l'E. V. di volermi perdonare se l'abnegazione per il R. Servizio, mi abbia spinto ad esprimere opinioni non richieste su questioni che non entrano nei limiti di mia competenza.

(l) -Non pubblicato. (2) -Non rinvenuto.
620

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1211. Vienna, 11 febbraio 1880 (per. il 14).

Tosto pervenutomi il telegramma dell'E. V. del nove corrente ore 11,55 di sera (1), ho annunziato al Barone Haymerle il desiderio di seco lui conferire. Egli m'assegnò l'ora delle quattro e mezzo per oggi, e non mancai di recarmi al fissato convegno. Cominciai il mio discorso col dirgli, che non avevo errato nel prevedere l'impressione che il R. Governo proverebbe nel prendere conoscenza della comunicazione da lui fattami sulle disposizioni militari adottate dal Governo Imperiale nel Tirolo del Sud; ed a conferma di ciò dissegli che commettevo l'indiscrezione di leggergli in extensum il telegramma in proposito direttomi dall'E. V. Ciò infatti io feci senza ometterne neppure una parola. Di tal mio operato chiedo venia, Signor Ministro, ma credo di aver fatto bene, poiché era il miglior mezzo di spiegarsi colla necessaria franchezza.

Il Minìst.ro Imperiale ascoltò la mia lettura sino alla fine senza mterrompermi, poscia mi riconfermò che il Governo Imperiale aveva precise informazioni intorno all'intendimento dell'"Italia Irredenta" di tentare un colpo di mano sul Trentina alla primavera, lasciommi capire ciò risultare da corrispondenze provenienti dai capi agitatori che risiedono in Italia, che furono sequestrate a Trieste fra le carte d'individui colà arrestati per trame politiche; dissemi essere persuaso che il R. Governo nulla tralascierà per impedire che un simile tentativo ave si producesse potesse aver compimento, ma il successo al riguardo dell'azione governativa dipendere intieramente dal più o meno d'oculatezza d'un pubblico funzionario; il Governo Austriaco non potersi dunque rimettere a cosi incerta guarentigia. Negò recisamente ogni partecipazione del Governo all'attitudine della stampa Austriaca in questa faccenda, disse che il linguaggio che essa tiene, altro non è se non l'eco dell'inquietudine dell'opinione pubblica. In quanto alla stampa estera osservò, che i suoi corrispondenti non possono del pari far altro se non ripetere ciò che sentono dire da tutti. Io non mancai di osservargli, essere per lo meno stranissimo che un simile fulmine proprio a ciel sereno, scoppii precisamente nel momento in cui senza che un incidente qualsiasi fosse nato egli facevami la comunicazione di cui è caso.

Il Barone Haymerle mi ripeté che non quattrocento ma circa settemila sono i carabinieri genovesi i quali se devono la loro origine all'istituzione dei tiri nazionali è però (egli affermava) notorio, che sono la forza di cui l"'Irredenta" sa di poter disporre, prova ne sia che Garibaldi s'indirizzò ai carabinieri genovesi

per affermare le sue dichiarazioni irredentiste. Mostrassi incresciuto che avessl fatto cenno all'E. V. di ciò che egli m'aveva detto sulla candidatura Pais, osservandomi ciò essere una questione del tutto interna nostra, a cui non aveva toccato che come conversazione affatto particolare con me. Mi osservò che le disposizioni militari ordinate non sono per niente dirette contro il Governo italiano, che quindi non era assolutamente il caso ch'egli me ne desse spiegazione e mi facesse delle dichiarazioni in proposito, dissemi che se me ne aveva toccata parola era unicamente onde prevenire che venendo esse a conoscenza del pubblico il R. Governo potesse interpretarle meno rettamente. Insistette nel dire che si trattava esclusivamente di portare di nuovo la forza delle truppe in Tirolo su quel piede in cui si trovavano prima della campagna della Bosnia, incidentalmente si lasciò sfuggire che un reggimento da Innsbruck già si era mosso per occupare le nuove stanze assegnategli nei punti più esposti della frontiera. In quanto alle fortificazioni, avendo io chiesto con più precisione cosa si trattava di fare, risposemi doversi unicamente riattare e armare alcune antiche opere a Trento ed in qualche altro punto, lavori la di cui spesa fu contemplata nel bilancio presentato alle delegazioni.

Il suo linguaggio si mantenne sempre cortese e corretto ma nulla più. Egli mi osservò che nessun altro Stato avrebbe così a lungo sopportato pazientemente i continui attacchi che da alcuni anni in ogni maniera si fanno giorno contro l'Austria in Italia; protestò però del suo vivo desiderio che le buone relazioni abbiano a rimanere inalterate. Io non esitai a dirgli, che pari era il mio desiderio e quello del R. Governo, nonché dell'immensa maggioranza degli Italiani; ma che purtroppo non osava più sperarlo poiché non conservava dubbio sull'infelicissima impressione che in tutt'Italia avrebbe prodotto la decisione presa dal Governo Imperiale senza che una palese ragione qualsiasi la motivi. Gli feci chiaramente intendere, che le conseguenze di quell'atto nello stato d'inquietudine degli spiriti nei due paesi ed in Europa tutta, potrebbero facilmente oltrepassare lo scopo che il Governo Imperiale si propone.

Egli dissemi che deplorerebbe vivamente se da tutto ciò avesse a nascere un raffreddamento nelle relazioni, ma l'eccitazione degli animi in Austria-Ungheria presso tutti i partiti, ed il sacro dovere del Governo di assicurarsi in modo assoluto contro ogni anche folle tentativo atto a disturbare la quiete di una provincia, ed a compromettere gioventù sconsigliata, rendeva indispensabile l'attuazione di quelle misure di sicurezza. La discussione si mantenne costantemente calma ed in termini corretti; ma acquistai la conferma del mio convincimento che l'Austria trova essere questo il momento opportuno per costringerci ad impiegare a riguardo dell'associazione che insidia all'integrità della Monarchia Austro-Ungarica, tutti quei mezzi necessari onde la sua azione abbia prontamente e definitivamente a cessare. L'opinione pubblica in Austria-Ungheria è su questo fatto unanimamente consenziente cogl'intendimenti del Governo senza distinzione di nazionalità e di partito. Il Barone Haymerle quindi non consiglierà di indietreggiare nelle prese determinazioni, ed ove queste non raggiungessero ancora lo scopo sono persuaso che altre terrebbero loro dietro.

Peii' conto mio non ho suggerimenti a dare al R. Governo, poiché al punto in cui ci troviamo, l'attitudine dell'Italia deve dipendere dal ponderato calcolo che dobbiamo fare delle nostre forze d'ogni genere, il cui apprezzamento pog

gia su fattori di diversa natura, sui quali mi mancano i dati per portarne fondato giudizio.

Intanto pel momento mi pare sia inutile continuare col Governo Austriaco una conversazione che non può approdare a nessun pratico risultato, e potrebbe invece complicare la situazione.

(l) Cfr. n. 610.

621

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A LONDRA, RESSMAN

T. Roma, 12 febbraio 1880, ore 10.

Je ne vois pas difficulté à ce que Heath soit mis au courant des démarches de M. Santillana (l). Mais il est essentiel qu'il figure, meme aux yeux de

M. Heath, comme mandaitaire direct et exclusif de M. Rubattino. Je pense en outre que l'abstention absolue de M. Heath dans la nouvelle phase de la négociation pourrait aider au succès, car si notre consul général à Londres reparait sur la scène, la société tunisienne va immédiatement s'apercevoir que les propositions qu'on lui fait maintenant viennent du Gouvernement italien.

622

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 127. Parigi, 12 febbraio 1880, ore 10,33 (per. ore 12,21).

L'agent de Roumanie a complété mes informations de hier (2). Les trois Puissances reconnaitront le 20, et par note identique. Elles expriment le regret que les réformes n'aient pas été plus complètes, et l'espoir que la loi d'émancipation aura sa plus large application (3).

623

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL VICE CONSOLE A SUEZ, VITTO

T. 84. Roma, 12 febbraio 1880, ore 14,30.

Autorizzo procurare Amezaga trentamila franchi, spiccando cambiali sopra Ministero Marina. Faccia giungere a Amezaga il più presto possibile seguente telegramma cifrato: «Autorizzai Vice Console Suez procurarLe immediatamente

trentamila franchi. Avverto però sarebbe affatto impossibile invio ulteriore somma. Avverto inoltre in seguito scambio confidenziali comunicazioni con Inghilterra, essere assolutamente indispensabile Ella si astenga scrupolosamente da tutto ciò che possa avere apparenza esercizio sovranità, bastando atti anteriori a tutela del nostro diritto, ed essendo ora importantissimo evitare sul fatto quanto possa suscitare premature pericolose complicazioni. Faccio ass,egnamento sopra puntuale osservanza delle presenti istruzioni. È perciò strettamente necessario che quanto facciamo in questi momenti non oltrepassi i limiti dello stabilimento apparentemente inaugurato dalla Compagnia Rubattino. In tali condizioni è naturalmente impossibile pensare a un ufficio sani,tario né ad una officina metallurgica».

(l) -Cfr. n. 615. (2) -Cfr. n. 617. (3) -Il contenuto di questo telegramma venne comunicato a Berlino. Londra, Vienna e Bucarest con t. 88 del 13 febbraio.
624

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLL CORTI

T. 85. Roma, 12 febbraio 1880, ore 15.

Nous recevons de tous les còtés assurance que transaction projétée pour Goussinjé serait agréée par les Puissances. Il serait donc d'autant plus regrettable que le résultat fut compromis par une résistance de l'élément militaire (1), qui nous semble n'avoir rien à voir dans une question éminemment politique, ou par des retards qui pourraient amener à Cettinje un changement des dispositions. Veuillez faire comprendre combien est lourde la responsabilité que les ministres du Sultan s'assument en exposant l'Empire à des complications, dont il est impossible de mesurer la gravité.

625

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 133. Vienna, 13 febbraio 1880, ore 15,26 (per. ore 17,30).

Correspondance politique, édition française de hier soir publie communiqué évidemment officiel sui v ant: « Les bruits colportés dans un certain nombre de journaux par rapport à des concentrations de troupes autrichiennes à la frontière italienne se réduisent suivant une information puisée à bonne source au fait que dans les localités situées à la frontière du Tyrol méridional, les garnisons à l'occasion du déplacement de troupes au printemps ont été portées à l'effectif de paix augmenté, qu'elles avaient avant la campagne de Bosnie. Ces mesures qui ont été motivées par les agissements et les menaces de l'« Italia Irredenta » et par lesquels le Gouvernement Austro-Hongrois veut satisfaire à ses devoirs tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, ont été communiquées spontanément par lui au Gouvernement italien; hàtons-nous d'ajouter que par là, les

relations officielles entre les deux Etats n'ont pas été, cela va sans dire, nullement altérées, et continuent à etre aussi exceilentes qu'auparavant ». Je serais d'avis de faire reproduire cet article dans le Diritto en ajoutant à peu près ce qui suit: « Nou pouvons difficilement croire que ces informations aient été puissées à bonne source, car le Gouvernement austro-hongrois a trop de moyens d'etre bien informé de ce qui se passe en Italie, pour pouvoir nourrir les idées que le susdit article se plait à lui preter. Nous n'avons pas besoin de dire que nous nous associons de grand coeur à la conclusion qui contient assurances de la continuation d'cxcellents rapports existant entre les deux Etats. C'est là un état de choses qui répond au désir de l'immense majorité de tous les vrais patriotes italiens ». Cela fait, je trouve qu'il n'y a plus rien à faire, plus que jamais observer une attitude correcte jusqu'au scrupule, ne donnant aucune prise à une querelle d'allemand, et en conservant tous les dehors d'une parfaite courtoisie avec Gouvernement austro-hongrois. N'entrons plus avec lui dans aucune discussion, cessons tout échange d'idées sur n'importe quelle question et attendons les événements. Une conduite aussi digne que réservée en imposera plus que toute autre au Gouvernement impérial et nous donnera ainsi l'avantage d'attendre que les événements se déroulent.

(l) Cfr. n. 614.

626

IL MINISTRO A BUCAREST, TORNIELLI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 135. Bucarest, 13 febbraio 1880, ore 17,45 (per. ore 18,50).

Je remercie V. E. des informations contenues dans son télégramme (l). On sait ici qu'une note identique a été expédiée aux représentants des trois Puissances qui n'ont pas encore fait acte formel de reconnaissance. Dans les cercles du Gouvernement on di:t ignorer le sens et les conclusions de cette note. On affecte de déclarer à tout propos que des nouvelles demandes ne pourraient pas etre acceptées. La gratitude de la R.oumanie envers l'Autriche pour ses bons offices en cette occasion, aura beaucoup moins d'importance pratique que n'aurait pu avoir l'arrivée du parti conservateur au pouvoir, dans le cas où par suite de nouvelles prétentions de la part des Puissances, la position du Cabinet actuel devint intenable.

627

IL MINISTR.O AD ATENE, CUR.TOPASSI, AL PR.ESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTR.O DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 137. Atene, 14 febbraio 1880, ore 19,20 (per. ore 19,50).

Gouvernement grec a été mis au courant par son agent à Paris de la proposition anglaise ainsi que de l'accueil et de la réponse de la France (2). Mini

stre des affaires étrangères français ne doute pas des bonnes dispositions des autres Puissances et conseille à la Grèce d'attendre avec calme et de n'apporter aucune entrave aux décisions des Puissances. Gouvernement grec se réjouit de ce que les délibérations commission devront étre prises à la majorité et non pas à l'unanimité des voix.

(l) -Cfr. n. 622, nota 3. (2) -Cfr. nn. 607 e 616.
628

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 90. Roma, 14 febbraio 1880, ore 22.

J'ai reçu télégramme et rapport du 11 ainsi que télégramme d'hier soir (l). Je vous en remercie vivement. J'approuve entièrement votre langage, me réservant de vous écrire en détail le plus tòt possible. Le Diritto de ce soir reproduit note de la Correspondance et ajoute ce qui suit: «Il nous est bien difficile de croire que de pareilles informations ont été puisées à bonne source. Pour nous qui voyons les choses de près, ce qu'on veut bien appeler menées et menaces de l' " Italia Irredenta " n'a aucune importance. Tout le monde sait d'ailleurs que le Gouvernement italien, fort de l'appui de l'immense majorité du pays, saurait empécher tout acte qui put compromettre nos relations internationales. Quant à la conclusion de l'article de la Correspondance affirmant la continuation des excellents rapports existant entre les deux Etats, nous sommes heureux de nous associer complètement à cette déclaration qui répond au voeux et aux intéréts des deux pays ».

629

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (2)

R. 2481. Berlino, 14 febbraio 1880 (per. il 18).

Dans l'entretien que j'ai eu avec lui aujourd'hui, M. de Radowitz faisait une allusion à l'attitude de l'Italie relativement au projet d'échange territorial entre la Turquie et le Monténégro.

Comme certains journaux avaient fourni là-dessus des indications inexactes, j'ai cru devoir, en profitant des instructions éventuelles contenues dans la dépéche de V. E. n. 962 (3), rétablir la vérité des faits notamment en ce qui concerne l'interposition de nos bons offices.

M. de Radowitz désirait vivement, en présence des difficultés surgies pour la remise de Goussigne-Plava, qu'on réussit à faire prévaloir toute combinaison de nature à donner autant que possible satisfaction aux intéréts en jeu. Il avait

lieu de croire que les obstacles provenaient maintenant de quelques unes des conditions ou réserves mises en avant par le Mohténégro.

Je me suis appliqué à faire ressortir dans quelles limites nous avions rempli un ròle tout-à-fait conciliant et conforme d'ailleurs à l'esprit du traité de Berlin. *C'était là une réponse à qui voudrait voir dans notre politique des arrière-pensées que des adversaires nous prétent, peut-étre pour mieux cacher les leurs *.

(l) -Cfr. nn. 620 e 625, il telegramma dell'H non è pubblicato perché analogo al rapporto. (2) -Ed., ad eccezione del brano fra asterischi, in L V 27. p. 689. (3) -Non pubblicato.
630

IL MINISTRO A MADRID, GREPPI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, ·CAIROLI (l)

R. 369. Madrid, 14 febbraio 1880 (per. il 20).

Il signor di Carvajal, deputato appartenente al partito progressista mosse nella seduta di jeri del Congresso, una domanda al presidente del Consiglio e ad un tempo ministro di Stato, circa il diritto di protezione della Spagna nel Marocco, domanda ch'egli basava sopra una pretesa circolare che dicevasi diretta dal signor Diosdado, rappresentante di Spagna a Tangeri ai consoli e vice-consoli da lui dipendenti, nella quale sarebbesi annunziato che il Governo pensava di rinunziare a questo diritto, che in oggi più che mai interessa di conservare. Colse l'inte,rpellante l'opportunità per dimostrare le grandi simpatie che la Spagna tiene nel Marocco, come lo provava l'essersi presentati in Malaga alcuni capi di cabiglie nell'intento di porsi sotto la protezione di Spagna.

Il signor Canovas del Castillo nella sua risposta espose la situazione delle cose, il pensiero del Governo, ed i doveri che gli erano imposti dal presente stato della Spagna, dell'Europa e del Marocco. Asserì che il Governo spagnuolo non pensa di rinunzia,re al diritto di protezione che gli danno i trattati, tanto meno quando questo stesso diritto lo tengono la Francia, l'Inghilterra e l'Italia.

*E riguardo l'Italia così si espresse: «L'Italia istessa unificata, sviluppata nel suo spirito e nelle sue istituzioni militari mira già alla vicina costa d'Africa, non so con propositi, giacché lo ignoro però al certo con una deliberata attenzione e procura porsi in situazione di poter disputare colà l'influenza, per lo meno in certa parte importantissima di quelle regioni di chi le sta più vicina*.

Passando ad esaminare il diritto di protezione, affermò che questo prese una estensione che può considerarsi come abusiva e che non sia solamente fondata sulle simpatie più o meno accentuate che i mori o gl'israeliti hanno per questa

-o queUa nazionalità, ma semplicemente sul desiderio di esimersi da ogni sorta di contribuzioni personali e territoriali. In allora se si potesse acconsentire con tanta facilità ad un cambio di nazionalità, solo dettato dalla speranza di sottrarsi al pagamento delle imposte, non soltanto il Marocco, ma ben altri Stati rimarrebbero deserti di sudditi. La quistione della indipendenza e dell'integrità dell'impero del Marocco è di competenza di tutte le nazioni, quindi tutto ciò che riguarda altre nazioni dev'essere trattato e ·risoluto non da una sola fra esse, ma bensì da una conferenza a cui partecipino i rappresentanti delle

nazioni interessate, conferenza sulla quale si stanno appunto facendo gli opportuni studi preparatorii e che probabilmente verrà tenuta in Madrid.

In quanto poi alla petizione presentata da alcune cabiglie confinanti a Melilla, in mira di aggregare il loro territorio a quello spagnuolo, il ministro di Stato ricorda gli eterni principii di diritto, e manifesta che anche nel caso la Spagna si trovasse onnipossente, sinché la indipendenza e la integrità del Marocco sarebbero riconosciute e finché i trattati fossero osservati, come lo sono ora rigorosamente dal Governo sceriftlano, la Spagna non abuserebbe della sua forza contro il diritto. Confessa poi l'oratore che la Spagna non essendo onnipotente, anzi essendo debole rispetto ad altre nazioni europee, sarebbe follia proclamare il diritto della forza che un di potrebbe invocarsi contro di lei.

Queste dichiarazioni del signor Canovas del Castillo, dettate da assennata ritenutezza, produssero il miglior effetto, tanto nel Parlamento, che nei circoli politici e diplomatici della capitale.

* Allo scopo che l'E. V. possa ancora meglio capacitarsi delle cose esposte dal Presidente del Consiglio, ho l'onore di qui unire l'estratto officiale (l) della seduta di jeri in cui è riportata l'interpellanza del Signor Carvajal e la risposta del Signor Canovas del Castillo. *

(l) -Ed.. ad eccezione dei brani fra asterischi, in L V 28, pp. 6-7.
631

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A LONDRA, RESSMAN

T. Roma, 15 febbraio 1880, ore 0,30.

Il serait important pour nous que vous nous donniez d'abord l'assurance que meme en cas d'achat la combinaison aurait pour base le délai d'option, indiqué dans le projet de compromis dont vous ètes porteur; c'est à dire que meme après etre tombés d'accord sur le prix et les autres conditions nous aurions toujours un sursis de quelques mois pour nous engager d'une manière définitive.

Vous savez que ce délai nous est nécessaire pour obtenir dans l'intervalle l'approbation du Parlement. Dès que vous nous aurez renseigné d'une manière positive à ce sujet, nous vous donne,rons instructions définitives.

632

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 139. Vienna, 15 febbraio 1880, ore 15,50 (per. ore 16,45).

L'article du Diritto que V. E. a bien voulu me communiquer par son télégramme d'hier au soir (2), est parfait. Si le Gouvernement du Roi approuve

la ligne de conduite que je me suis permis de soumettre, et la suivra scrupuleusement, je crois pouvoir répondre que nous traverserons cette crise, qui n'est pas sans gravité, sans que la dignité du pays en souffre atteinte, sauf cependant que de Berlin on souffle sur le feu ici, pour des considérations d'autre ordre. C'est là le còté le plus grave de la question à mes yeux, et sur lequel les données me manquent jusqu'à présent.

(l) -Non pubblicato. (2) -Cfr. n. 628.
633

IL CONSOLE A FIUME, REVEST, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CIFRATO 107. Fiume, 15 febbraio 1880 (per. il 17).

Camme un mot d'ordre, s'est répandu ici le bruit d'une invasion des révolutionnaires italiens dans le Tyrol; évidemment pour provoquer une agitation contre l'Italie. Il y a des personnes meme sérieuses qui ont l'air d'etre convaincues que tout est préparé d'accord avec notre Gouvernement. On dit que dans cette ville aussi, existe un. comité qui est en relation avec le révolutionnaire italien Imbriani, dont le nom est déjà très-connu. En attendant on m'assure que Ie Gouvernement Autrichien a effectivement envoyé des troupes dans le Tyrol.

634

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 142. Costantinopoli, 17 febbraio 1880, ore 11,42 (per. ore 23,40).

Un proposition portant quelques modifications à celle du prince de Monténégro, a été adoptée par le Conseil des ministres et devait aller hier au Palais. Je vous en transmettrai la teneur aussitòt qu'elle aura été approuvée par Sa Majesté.

635

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A PIETROBURGO, NIGRA, A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, E AGLI INCARICATI D'AFFARI A LONDRA, RESSMAN, E A PARIGI, MAROCHETTI

T. 93. Roma, 17 febbraio 1880, ore 11,50.

Le Roi a inauguré la session des Chambres. La Reine et les Princes assistaient à la cérémonie. Leurs Majestés et Leurs Altesses ont été accompagnées le long du parcours et saluées à leur entrée à Montecitorio par les acciamations les plus chaleureuses. Le discours a été vivement applaudi. Voici le passage concernant la politique étrangère: « Les bonnes relations d'amitié que nous cultivons avec toutes les Puissances, et dont nous sommes payés de retour nous confirment dans la conviction que l'impartialité et la loyauté des Gouvernements sont les moyens les plus surs pour maintenir l'entente entre les peuples. La conservation de la paix est pour l'Italie un vif désir et un haut intérét. Aussi est-il nature!, pour elle, d'observer scrupuleusement le traité de Berlin, et il est, pour elle, également facile de remplir la promesse, faite au monde, que, son unité reconquise, elle serait un élément de concorde et de progrès.

636

L'INCARICATO D'AFFARI A LONDRA, RESSMAN, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 143/394 (1). Londra, 17 febbraio 1880, ore 20,52 (per. ore 23).

Déchiffrez vous méme.

M. Santillana télégraphie à V. E. « J'ai vu de nouveau M. Hodges hier et aujourd'hui; le résultat de nos entretiens se résume ainsi: La compagnie accepterait en principe combinaison d'un double contrat dont un préliminaire portant délai de quatre vingt dix jours pour accepter ou dénoncer le contrat; mais moyennant quatre mille livres sterlings d'indemnité, en cas de résiliation. Contrat définitif à discuter en prenant comme point de départ livres sterlings quatre vingt cinq mille pour la ligne, plus valeur des approvisionnements et du matériel au dire d'experts. Pour le payement valeur des approvisionnements la compagnie accorderait délai d'un et méme de deux ans avec intérét de six pour cent. Quant à l'occupation de la ligne, compagnie consentirait à échelonner les payements sur le versement première quotité de cinquante six mille livres sterlings. On nous livrerait les obligations actives compagnie et pour le reste, les intéréts en compte courant à six pour cent pour un an; tout cela cependant n'est que officieux, n'engage nullement la compagnie et ne peut assumer un caractère officiel que si M. Rubattino écrit à la compagnie en proposant ces bases et en l'invitant envoyer un agent à Génes. Les conditions ci-dessus pourront, je crois, difficilement étre réduites. Quant au fonds, nous pourrions peut-étre obtenir plus grande facilité pour mode payement, mais seulement au moment des négociations officielles. La compagnie n'est pas pressée de vendre car elle compte sur la concurrence française quand la ligne algérienne sera finie.

Je prie V. E. de déterminer avec précision ce que je dois faire en dernier lieu (2.)

37 -Documenti diplomatici -Serle II -Vol. XII

(l) -Cfr. n. 615, nota l. (2) -Per la risposta cfr. n. 648.
637

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 146. Pietroburgo, 18 febbraio 1880, ore 10,25 (per. ore 15,20).

Messager Officiel publie aujourd'hui 5 février après 6 heures soir une explosion a eu lieu dans les sous-sols du palais d'hiver au dessous du grand corps de garde; explosion a tué 8 soldats et blessé 45; plancher du corps de garde et plusieurs tuyaux de gaz sont brisés; une enquéte est ouverte pour rechercher les causes de l'explosion.

638

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA

T. 94. Roma, 18 febbraio 1880, ore 13,45.

Nous apprenons avec horreur épouvantable forfait dont la férocité est sans exemple (1). Gette fois encore les Augustes Personnes ont été, Dieu merci, heureusement épargnées. Je prie V. E. d'étre, auprès du Gouvernement impérial, l'interprète de l'émotion que la nation toute entière partage avec le Gouvernement du Roi (2).

639

L'INCARICATO D'AFFARI A LONDRA, RESSMAN, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 134/495. Londra, 18 gennaio 1880 (per. il 22).

Il conte di Granville interpellò ieri nella camera dei lords il primo lord della tesoreria per chiedere se il trattato tripartito del 1856, col quale la Gran Brettagna, l'Austria e la Francia guarentiscono insieme e separatamente l'integrità e l'indipendenza dell'impero ottomano, era ancora in vigore. La stessa interpellanza era stata fatta nella camera dei comuni il 18 corrente da sir William Harcourt, il quale, alludendo ad un recente discorso di un membro del governo, lord George Hamilton, domandò se il gabinetto dividesse il parere da questi espresso, che il trattato di Berlino e la convenzione anglo-turca avessero annullate tutte le guarentigie del trattato di Parigi e del trattato tripartito.

Nigra rispose con t. 153 del 20 febbraio: «Gortschacoff m'informe que l'Empereur l'a chargé de me prier d'ètre interprète de sa reconnaissance ».

L'Attorney generai aveva risposto a sir W. Harcourt che il trattato tripartito e il trattato di Parigi dovevano considerarsi come legalmente obbligatorii, sebbene essi fossero stati messi nell'ombra dal trattato di Berlino. Il cancelliere dello scacchiere, dal suo lato, rispose che in pratica il governo accettava la dottrina di lord George Hamilton, ma che il trattato tripartito non essendo stato mai abrogato, né rinnovato, sarebbe da esaminarsi a tempo e luogo quale forza esso in certe circostanze possa avere.

La dichiarazione fatta da lord Beaconsfield fu la seguente:

<< Egli è certamente alquanto difficile di sostenere che un trattato, il quale non fu annullato o abrogato, sia estinto, come fu detto. Dall'altro lato non v'ha dubbio che varii cambiamenti avvennero nello stato delle cose cui si riferiscono le previsioni del trattato tripartito, e che niuna delle potenze contraenti significò ai cofirmatarii di prendere notizia di tali cambiamenti. Non v'é neppure dubbio che la guarentig-ia circa l'integrità e l'indipendenza dell'impero turco contemplata nel trattato tripartito, non può ora essere assicurata in presenza delle circostanze occorse, e che sorgerà la questione se esista ancora il trattato di cui è impossibile di raggiungere lo scopo, oppure se, d'altra parte, non si possa interpretarlo in modo da venire a conseguenze d'un carattere contrario. Il fatto è, sebbene l'analogia non sia completa, che trattati di tale genere sono simili a signorie o titoli giacenti (peerages in abeyance). Non sono visibili, eppure vivono; sono in uno stato di animazione sospesa; ma nondimeno niuno pretenderebbe che il titolo non esista... Se consideriamo la questione praticamente -il solo modo in cui uomini responsabili degli affari pubblici debbono considerarla -lo stato delle cose sarebbe questo; io stesso non sono in alcuna guisa preparato a pronunciare che il trattato tripartito cessò d'esistere; ma se il paese fosse chiamato dai cofirmatarii del trattato ad agire secondo le previsioni dello stesso, io prenderei in considerazione due circostanze:

« 1° i cambiamenti nell'impero, che fu il principale oggetto del trattato; 2° la natura dei fatti in presenza dei quali si trovò il governo di Sua Maestà».

(l) -Cfr. n. 637. (2) -Con t. 95 pari data Cairoli comunicò a Nigra che l! Re aveva telegrafato direttamente allo Zar.
640

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI,

R. 1215. Vienna, 18 febbraio 1880.

Credo opportuno segnalare all'attenzione dell'E. V. il qui unito articolo (l) del giornale Die Presse, uno dei più noti organi ufficiosi del Governo I.R.

In quell'articolo da capo a fondo sommamente ostile al Governo Italiano, si è inteso confutare l'asserzione del Diritto che «le mene e le minaccie dell'Italia irredenta non hanno alcuna importanza »; e si fa anzi risultare in precisa

maniera il contrario. L'articolo conchiude insistendo sulla necessità che il Governo Imperiale si spieghi chiaramente in proposito col Gabinetto di Roma. A me pare che quell'articolo sii un sintomo dell'ulteriore svolgimento degli

avvenimenti, e quindi ho creduto opportuno porlo sotto gli occhi dell'E. V.

(l) Non si pubblica.

641

IL MINISTRO A BUCAREST, TORNIELLI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 151. Bucarest, 20 febbraio 1880, ore 19,20 (per. ore 19,55).

Aujourd'hui agents d'Allemagne, France et Angleterre ont présenté simultanément note identique annonçant reconnaissance indépendance Roumanie. Ce document n'est remarquable ni pour le fond ni pour la forme. Le Gouvernement du Roi a de plus en plus lieu de se féliciter d'avoir, par son attitude, grandement augmenté prestige de son autorité dans ces contrées. Agent anglais a présenté dans la journée ses lettres de créance comme envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire. L'impatience de sortir d'une fausse situation ne pouvait etre mieux démontrée.

642

L'AMBASCATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 2483. Berlino, 20 febbraio 1880 (per. il 28).

Depuis quelque temps la presse allemande, sauf la National Zeitung fait écho à la presse autrichienne en ce qui concerne des nouvelles à sensation sur les agissemens de l'Italia irredenta. Un journal de Milan La Perseveranza affirme que le Cabinet de Vienne, préoccupé de l'avenir, aurait interpellé l'Allemagne sur ses dispositions à notre égard, et que d'ici il aurait été répondu qu'aucune opposition ne serait faite si l'Autriche-Hongrie se trouvait dans la nécessité de recourir à des mesures énergiques pour la défense et la sureté de la monarchie. Si le fait est exact, il viendrait à l'appui de ce que mandait le Comte de Robilant sur les entrevues du Prince de Bismarck et du Comte Andrassy durant l'automne dernier. Dans le meme ordre d'idées, le bruit court que le Cabinet de Vienne aurait recherché l'approbation de son allié à propos des armemens dans le Trentin, armemens de simple précaution et n'impliquant pas une rupture avec l'Italie. Les rapports officiels ne sauraient en etre affectés. Il désire conserver avec nous des relations de bon voisinage, mais en meme temps la prudence lui diete de se mettre à couvert de toute surprise du coté du parti dont les intentions manifestes semblent trouver chez nous un champ ouvert.

Il serait assez malaisé de vérifier si la démarche a eu lieu et si une réponse explicite a été faite. Mais il est évident qu'implicitement du moins on approuve lei l'attitude de l'Autriche-Hongrie. En attendant de recueillir des données plus positives, je suis à meme d'informer dès-à-présent V. E. que le langage qu'on tient ici sur notre compte dans les régions officielles laisse beaucoup à désirer. Nous sommes en butte au soupçon d'exercer une grande tolérance envers les agissemens d'un parti chargé de tenir en éveil la fibre nationale, et de guetter le moment où surgiraient des complications européennes, pour nous ménager de meilleures frontières (l). Or l'Autriche est en ce moment l'arnie préférée et nécessaire de l'Allemagne, tout ce qui tend à affaiblir ou à paralyser l'action de la première de ces Puissances créerait de graves embarras à la seconde. Et cela surtout si ceux qui travailleraient d'une manière consciente ou inconsciente à nous pousser dans les bras de la France, finissaient par avoir gain de cause.

Le collègue étranger qui me communiquait ces détails confidentiels ajoutait -cela lui résultait des rapports officiels de son Gouvernement -que le Baron de Haymerle s'employait de la manière la plus conciliante pour combattre bien des jugements erronés qui avaient cours a Vienne sur notre politique.

Quoi qu'il en soit, je ne puis que me référer à mes dépeches précédentes sur la nécessité d'user de la plus grande circonspection. Dans les critiques de la presse allemande, de celle surtout aux attaches officieuses, je fais la part d'une réclame pour obtenir une majorité au projet de la loi militaire. Il faut représenter la situation de l'Europe sous des couleurs moins pacifiques que ne la dessinent les discours tenus par les Souverains à l'ouverture des Parlemens. Mais il n'est pas moins vrai que les agitations de l'Italia irredenta produisent ici l'impression la plus fàcheuse. Dans l'état actuel des choses on n'a aucun intéret en Allemagne à rechercher si l'on n'est pas en présence d'exagérations alimentées par des arrière pensées. C'est là une agitation qui en tout cas a pour effet de rejeter toujours plus l'Autriche dans le giron de l'Allemagne. Au reste dans le groupement des Puissances, tel surtout qu'il s'est formé depuis le Traité de Berlin, l'Italie se trouve dans une position qui impose à tout patriote italien une ligne de conduite en dehors d'aspirations meme les plus légitimes. C'~st la question d'opportunité qui doit forcément primer. Il ne s'agit plus de discuter si le but et les moyens de tel ou tel parti sont louables ou blamables en eux-memes. Il est devenu avant tout nécessaire de faire disparaitre des griefs réels ou apparents qui donnent à nos adversaires le moyen des conditions toutes à notre désavantage.

Ce point de vue est à mon avis indiscutable dans la phase que l'Europe traverse. Quelle sera la durée de cette situatdon? Il n'est pas possible humainement de le prévoir. Elle pourra un jour se modifier à notre avantage, si nous nous appliquons dès-à-présent à ne fournir à nos voisins aucun prétexte de nous nuire. Nous arriverons tòt ou tard au second acte du Congrès de Berlin. J'ai été moi-meme dans le cas de sentir tous les inconvéniens de se voir isolés à un moment aussi décisif. Je n'ai eu que le triste sentiment de l'avoir prédit en subissant dès lors le sort d'une sentinelle perdue. Il ne faudrait pas

que l'Italie s'exposat une seconde fois à s1eger dans un Congrès où les autres Puissances se seraient partagées à l'avance les ròles et les profits.

Dissiper les suspicions amoncelées autour de nous, chercher à nous assurer quand meme les sympathies de l'Allemagne, et mettre nos armamens sur un pied respectable, tels sont les points les plus essentiels de notre politique. On a généralement remarqué une lacune dans les discours d'ouverture du Reichstag, qui ne contenait aucune allusion à l'intimité des rapports entre Vienne et Berlin. Il m'a été assuré qu'une phrase en ce sens avait été d'abord insérée dans le discours. Mais l'Empereur Guillaume a préférée de la voir éliminée, ne voulant d'aucune manière froisser les sentimens du Tsar. Le Prince de Bismarck trouvera sùrement l'occasion d'y suppléer dans les discussions du parlement.

(l) Con d. confidenziale 968 del 28 febbraio che risponde a questo rapporto Cairoli comunicò a De Launay: «mi sono pervenuti indizli vari da cui risulta che veramente la Germania va più oltre dell'Austria-Ungheria nel sospettare di noi e dei nostri intendimenti... Noi proviamo vivissimo rincrescimento nel raccogliere da più Iati simili manfestazioni di erronei e ingiusti giudizi dei rappresentanti dell'Impero Germanico>>.

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L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A TUNISI, MACCIO', AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 149. Tunisi, 20 febbraio 1880.

Secondo che io riferii all'E. V. con rapporto del 4 di questo mese n. 145 (1), il Bey mi aveva detto pochi giorni prima non essere vero che gli fosse stata fatta la domanda di concedere ad una Compagnia francese la costruzione del porto della Goletta. Non passò una settimana che giunse qui il Signor Géry, Presidente del Consiglio di Amministrazione della ferrovia Algerina cogli ingegneri Signori Lemaire e Duportal per chiedere appunto quella concessione. Intanto che veniva rimesso al Ministro il relativo progetto, di cui non si conoscono i particolari, perché vi si lavora negli uffici onde tradurla in Arabo, si stanno facendo pubblicamente da quei Signori, senza averne chiesto alcun permesso, degli scandagli e delle misurazioni nel canale della Goletta e nella rada; quindi il pubblico ne deduce che siano venuti col fermo proponimento di conseguire lo scopo, e colla certezza di essere in ogni evento energicamente appoggiati dal governo francese.

Se si considera la questione dal lato della convenienza del commercio non vi ha dubbio che la creazione di comodità delle quali oggi esso manca, sarebbe un benefizio per tutti. Ma d'altro canto la entità del movimento marittimo e delle tasse pagate, è così poca, da non offrire nessuna speranza di guadagno a chi assuma la considerevole spesa necessaria a fare un porto. Non è nemmeno presumibile che colla sua costruzione le 154 mila tonnellate annue a cui oggi ascende aumenteranno, poiché la strada ferrata servirà a far prendere a molti dei prodotti del Paese la direzione dell'Algeria, e la Goletta vi scapiterà piuttosto che guadagnarvi. Come intrapresa industriale, il progetto del Signor Géry non ha dunque nessun valore; quindi è ragionevole il supporre che la Compagnia la quale verrebbe a gettar i suoi capitali in un'opera di tal fatta, colla certezza di perderli, deve essersi anticipatamente assicurata la promessa di un conveniente sussidio che il governo di Francia le darebbe per servire alle sue mire politiche.

Questa probabilità attribuisce una speciale importanza alla proP<>sta del Signor Géry, ed io perciò desidererei di conoscere in qual senso dovrei esprimermi se il governo del Bey stretto dalle di lui insistenze, si trovasse poi di fronte ad una formale pressione del Console della Repubblica per obbligarlo a c::edere.

La stessa domanda è stata fatta al suo governo dal mio Collega d'Inghilterra, il quale pure ravvisa nel progetto del Signor Géry un affare esclusivamente politico.

Le preoccupazioni che a questo riguardo si hanno al Bardo sono assai evidenti, il Primo Ministro è il solo che si mostra meno impressionato. Sua Altezza dal quale mi occorse recarmi il dì 16 per alcuni affari, aveva ricevuto poco prima il Signor Roustan e lasciava trasparire sulla sua fisionomia il dispiacere e la collera. Essendosi toccato alla sfuggita l'argomento del porto, ebbi opportunità di osservare al Bey quanto meglio sarebbe stato per lui se avesse a suo tempo accolto l'idea di cedere all'industria privata l'arsenale e la Darsena con obbligo di fare certi lavori necessari a migliorare l'ancoraggio della Goletta; con ciò, come io gli feci riflettere anche altra volta, avrebbe tolto ogni pretesto a domande le quali dopo la negata concessione del Porto di Cartagine non dovevano tardare a riprodursi sotto altra forma. Nello stato delle cose, io gli aggiunsi che convenivagli usare molta prudenza, per non trovarsi di fronte a complicazioni internazionali, nulla compromettere con precipitate risoluzioni, e pensare inoltre come tutti gli Stati fossero interessati nella questione per gli oneri a cui le rispettive marine andrebbero sottoposte in favore dei concessionari. Sua Altezza con un sentimento di profonda ansietà mi assicurò, che nulla deciderebbe se non previo il più maturo esame; ed io che stimai non convenisse allora di intrattenermi troppo su questo tema, cercai di abbreviare la conversazione e presi commiato. Veduto in un altro giorno Mustafa Ben Ismail potei rilevare da alcune sue parole, che la presentazione del progetto erasi fatta dal Signor Géry in guisa da sollecitare nella stessa seduta una promessa se non altro generica, che la concessione del porto gli verrebbe accordata, salvo a discutere successivamente le condizioni. Attesa la repugnanza del Bey ad aderirvi, gli sarebbe stato risposto che ciò non era per ora possibile, e tutto deve aggiornarsi a quando uno studio accurato del progetto avrà posto il Governo in grado di pronunciarsi con conoscenza di causa.

(l) Non pubblicato.

644

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1216. Vienna, 21 febbraio 1880 (per. il 24).

D discorso pronunciato dall'augusto nostro Sovrano nell'occasione in cui inaugurava la III sessione della XIII legislatura (1), non diede luogo a molti commenti da parte della stampa austriaca. I giornali a tendenze libe.rali non si mostrano malcontenti delle parole Reali, ma neppure credettero ragionarvi

sopra a lungo. I giornali ufficiosi invece mal nascosero il malumore provato nel non aver trovato nel discorso di Sua Maestà esplicite dichiarazioni sull'argomento che fu in questi ultimi tempi causa d'assai viva polemica fra la stampa dei due Paesi. Tra questi il Pester Lloyd è quello che più diffusamente analizza il discorso della Corona, e certo nol fa in modo simpatico per l'Italia, ad ogni buon fine unisco al presente l'articolo di cui è caso (1). L'ufficiale Wiener Abendpost si limita a riportare le considerazioni svolte in proposito dai seguenti giornali Opinione, Gazzetta di Venezia, Capitale, e Riforma astenendosi da apprezzamenti proprii.

Devo poi finalmente riferire all'E. V. che il Barone Haymerle che io vidi ripetutamente in società in questi ultimi giorni, ed anche in casa mia non mi fece cenno di sorta della solenne apertura del Parlamento testé avvenuta in Roma; come di ragione mi astenni dal canto mio d'in vi tarlo a rompere quel silenzio troppo chiaramente premeditato.

Credo poi opportuno anche compiegare al presente un primo articolo del Fremden blatt (l) d'oggi, indubbiamente inspirato dalla Cancelleria di Stato, che risponde agli apprezzamenti fatti della stampa Italiana di Destra e di Sinistm intorno alle misure militari adottate dall'Austria in Tirolo. Il linguaggio di quel giornale ofilcioso non ha bisogno di commenti, e conferma quanto in proposito io ebbi ripetutamente a riferire all'E. V. sull'irremovibile proposito del Governo Imperiale di costringerci a porre fine alle manifestazioni, per quanto insignificanti possono essere, dell'« Italia irredenta ».

(l) Cfr. n. 635.

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L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI (2)

L. P. Vienna, 21 febbraio 1880.

Ti ringrazio per la comunicazione che autorizzasti Galvagna a darmi della tua lettera, che conteneva. notizie assai interessanti.

Vedo cosi che sei già un pochino a giorno della fase che le nostre relazioni coll'Austria stanno traversando; essa è a mio avviso assai grave. Certamente nulla ho tralasciato da parte mia onde evitare che le cose giungessero al punto in cui oggi sono, ed ancora attualmente mi studio di aprir gli occhi ai nostri governanti, onde chiarir loro che assolutamente conviene finirla con quell'« Italia irredenta » se non vogliamo andare incontro a complicazioni di imprevedibile uscita. Ma aprir gli occhi ai ciechi a nulla serve. Devo poi anche dire che il Gabinetto di Vienna se l'è presa male per finir quella questione o perlomeno ha scelto il momento poco opportuno visto che attualmente l'« Italia irredenta » non faceva parlar di sé. Siccome però una vera gaucherie mi par poco probabile, così devo ritenere qualche altra ragione sii stato il movente della sua azione e questa abbia a cercarsi più sulla Sprea che non sul Danubio. Il Principe di Bismarck avrà voluto sbarazzarsi dell'Italia prima di Intraprendere un'azione contro la Russia o la Francia o contro tutte due assieme e quindi affidò all'Austria il mandato di metterei a dovere fin d'ora. Ma da noi nulla si

vede, nulla si vuol vedere. Tutto è niente a fronte del partito che ad ogni costo deve mantenersi al potere anche a malgrado una generale dégringolade. Ad ogni modo se il Governo saprà e vorrà seguire la linea di condotta che gli ho indicata, e che implica la assoluta prevenzione di qualsiasi dimostrazione ostile all'Austria, potremo evitare di dare qui occasione ad un pretesto da Allemand e un cavarcela meno male che possibile, aspettando che si cessi dall'esercitar su di noi una pressione, onde poter allora senza sacrificio della nostra dignità provvedere efficacemente acché pericoli simili più non si rinnovino. Intanto sta di fatto che mentre in apparenza le nostre relazioni coll'Austria si mantengono corrette, in realtà esse sono da alcuni giorni assai tese.

Avrei lungo a dirvi su questi argomenti, ma nol posso fare valendomi della posta e quindi mi riservo per altra volta.

(l) -Non si pubblica. (2) -Da Carte Robilant.
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L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 2484. Berlino, 22 febbraio 1880 (per. il 27).

Je sais par le Secrétaire d'Etat intérimaire, auquel j'ai fait visite hier, que le discours royal d'ouverture de notre Parlement (l) a produit ici une impression favorable. J'avais eu soin d'en signale·r le passage relatif à la politique étrangère, en disant que les sages déclarations de Sa Majesté témoignaient, une fois de plus et sous la forme la plus solennelle, de nos efforts constants pour le maintien de la paix, et en conséquence pour l'exécution scrupuleuse du Traité de Berlin. Sous ce rapport, l'Italie partage les vues indiquées avec non moins de netteté dans le discours prononcé au Reichstag, au nom de l'Empereur Guillaume.

Les deux pays cherchent dane à atteindre le meme but, et se placent ainsi naturellement et &pontanément dans la catégorie des Puissances gleichgesimten, pour me servir de l'expression contenue dans ce dernier document. Je ne m'expliquais pas dès lors la polémique irritante des gazettes autrichiennes, et moins encore de certains organes de la presse allemande, qui se trompent à tel point sur nos sentimens et nos intentions, en croyant ou feignant de croire à un péril imaginaire.

M. de Radowitz ne savait trop à quels journaux je faisais allusion. Je lui citai, entre autres, la Kol'!"ische et la N.D. Allgemeine Zeitung. Il estimait s'il en était ainsi, qu'en critiquant les agitations de l'Italia irredenta, notamment en suite de l'incident au Campo Verano, ces journaux n'étaient mlls que par un sentiment d'intéret à notre égard. Ils pensaient que nous nous mettrions sur une voie des plus facheuses en usant de trop de tolérance envers de semblables agissemens. Le principe monarchique lui -méme n'a certes rien gagné à cette agitation, qui couvre peut -etre bien des arrière -pensées. Les républicains et les opportunistes n'espèrent-ils pas, en provoquant des bouleversements, travaille·r avec plus de chances de succès au triomphe de

leurs idées. Or, en Allemagne les masses sont dévouées au principe monarchique. Bien loin de l'affaiblir, on voudrait le fortifier comme une des sauvegardes de la société. Les Maisons de Savoie et de Hohenzollern ont acquis partout les meilleurs titres au respect et à l'affection. Notre Dynastie, nos Augustes Souverains jouissent d'une popularité bien méritée et on s'émeut, méme à l'étranger, quand on croit s'apercevoir que de certains còtés se dressent des obstacles autour de notre Roi et de son Gouvernement. La presse se rend donc l'interprete fidèle de l'opinion publique en signalant le piège et le danger.

J'ai répondu à M. de Radowitz qu'ancien serviteur de la Maison de Savoie et après un séjour de tant d'années à Berlin, je pouvais m'associer avec une profonde conviction à son jugement sur nos Dynasties régnantes. Le prestige réel qui les entoure, l'amour de leurs peuples et leurs traditions, leur viendraient puissamment en aide pour préserver, au besoin, de toute attente l'oeuvre qui de part et d'autre Elles ont glorieusement entreprise et accomplie. Tout homme sensé n'hésite pas à reconnaitre que la Monarchie est une condition indispensable de notre nationalité et de notre indépendance. Pour ce qui nous concerne, le Souverain a dit franchement et clairement dans quelle direction doit se mouvoir la politique de son pays. Sa parole royale engagée, de plein accord avec le Gouvernement, sera maintenue. Les soupçons qui se font jour à l'étranger viennent à l'encontre de la sagesse de nos vues et de la loyauté de nos actes. Notre fibre nationale s'en ressent. C'est là aussi un danger dont chacun devrait se rendre compte avant de se porter à exagérer certaines manifestations à l'intérieur que, de notre propre gré, nous saurion réprimer si elles avaient vraiment le caractère sérieux qu'on se plait à leur attribuer.

Il m'a paru de quelque intérét de mentionner les explications de M. de Radowitz sur le langage d'une partie de la presse allemande à notre endroit; il a laissé hors de cause ce qui se passe en Autriche.

En accusant réception de la Dépèche politique n. 946 du 14 courant (1)...

(l) Cfr. n. 635.

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IL REGGENTE L'AGENZIA E CONSOLATO GENERALE A SOFIA, SQUITTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 81. Sofia, 22 febbraio 1880 (per. il 2 marzo).

In conformità di quanto mi onorai di esporre all'E. V. col mio rapporto del 5 corrente (1), ho cercato per una parte di sapere quali istruzioni avessero dai loro rispettivi governi gli agenti esteri in Sofia intorno alla quistione dei maltrattamenti subiti dai musulmani in Bulgaria, per un'altra se fossero realmente avvenute delle atrocità nei distretti di Pravadi e di Silistria. Dalle informazioni qui prese, pare che infatti la popolazione bulgara ed alcuni pubblici funzionarii si sian resi colpevoli dell'incendio e saccheggio di certi villaggi nel territorio di Pravadi, e dell'atroce tortura del fuoco inflitta a due turchi in quel di Silistria; ma esatte notizie su tali iniquità non si son mai potute avere, ed

i.o aspetto ragguagli al proposito del R. vice-console in Rusciuk, che, per la

maggior vicinanza dei luoghi e facilità di comunicazioni, è in grado di darne pur facilmente con maggiore esattezza.

Riguardo poi al contegno dei rappresentanti stranieri in Bulgaria, debbo informare l'E. V. che hanno preso poco a cuore gl'interessi musulmani nel principato. Malgrado l'uguaglianza civile proclamata dal trattato di Berlino, è loro quasi unanime credenza che i Turchi son destinati ad abbandonare queste contrade, che la loro pacifica convivenza coi Bulgari è impossibile, ch'è quindi inutile sognare di trattenerli nel paese, spegnere un odio di razza inconciliabile e profondo. I gabinetti delle potenze firmatarie del Trattato hanno bensì trasmesso a questi loro agenti i reclami della Porta, che l'E. V. si benignò di spedire anche a me, ma non mandarono insiememente istruzioni precise e categoriche, perché si obbligasse il governo bulgaro alla più stretta legalità verso i musulmani. Vi furono quindi esortazioni e raccomandazioni, non energiche proteste da parte dei governi europei, e senza di queste ultime i Bulgari faranno assai poco per uscire dalla via che si batte fin dal giorno che i Russi ne occuparono il territorio. Non dico che i Turchi siano oggi trattati come durante l'occupazione russa; v'è maggior ritegno nelle persecuzioni: ma sono ben lungi dalla perfetta uguaglianza coi loro compatriotti bulgari.

A me è perso rilevare da parecchi dispacci, che l'E. V. si compiacque spedirmi su questo argomento, un interesse speciale che il R. governo prende per il possibile trionfo dei principii di giustizia e di umanità a favore dei sudditi musulmani di questo Stato; onde, sempre che l'occasione si è presentata, non ho mancato d'insistere presso queste autorità per la garentia dei diritti degli oppressi. Credo però che sia nelle intenzioni del R. governo di non separarsi dagli altri nella trattazione di questo affare, anzi l'E. V. mi ha esplicitamente ordinato di agire di accordo cogli altri agenti; laonde mi sono finora limitato ad esortare e raccomandare come loro, quantunque più di frequente. Che se il governo di Sua Maestà avesse l'idea di prendere in tal vertenza una iniziativa, e volesse da solo costringere i Bulgari governanti al rispetto dell'uguaglianza, dovrebbe degnarsi allora di darmene esplicite istruzioni, fissando il limite fin dove una pressione morale sarebbe da esercitarsi. In simile caso gli ordini di V. E. non mancherebbero di essere con zelo e prontezza precisamente eseguiti.

Apprendo all'istante dall'agente austriaco che la Porta consentì a nominare un commissario speciale, che, insieme ad un altro nominato dalla Bulgaria, si occuperà di regolare l'ammissione in patria di quei profughi che trovansi già sulle frontiere.

(l) Non pubblicato.

648

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A LONDRA, RESSMAN

T. (1). Roma, 23 febbraio 1880, ore 15,10.

Veuillez dire à Santillana qu'il recevra bientòt une lettre de M. Rubattino acceptant en principe, et comme point de départ d'une négociation les vues échangées avec le secrétaire de la société tunisienne et engageant celle-ci à

envoyer un agent spécial pour traiter à Rome où M. Rubattino doit très prochainement venir. Veuillez ajouter que, M. Rubattino étant attendu de jour en jour, cette circonstance a fait différer ma présente réponse.

(l) Non riportato nel registro dei telegrammi in partenza.

649

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1217. Vienna, 23 febbraio 1880 (per. il 1° marzo).

La Montags Revue organo ufficiosissimo del Governo Austriaco (parte Cisleytana), che contiene nel suo numero di ieri un resoconto di un opuscolo testé comparso no nso in verità dove, che porta il titolo: « 1931 pel 50° anniversario della battaglia di Varsavia ». L'anonimo autore fa in esso la relazione di una immaginaria campagna intrapresa dalla Germania alleata coll'Austria contro la Russia e la Francia neg.li anni 1880-1881. Il risultato di tal fantastica guerra sarebbe, che la Russia consentirebbe a perdere tutti i paesi a ponente della Vistola e della Narewa fino a Loncza e da colà fino a Grarjewo. La Francia riconfermerebbe la sua rinuncia all'Alsazia-Lorena, pagherebbe 12 miliardi d'indennità di guerra e si impegnerebbe ad accettare pel 1881 il generale patto di disarmo universale. L'Italia che da principio erasi mantenuta neutrale avendo finito per scendere in campo anch'essa contro gli alleati Austro-Germanici, battuta come la Russia e la Francia, cederebbe all'Austria la Venezia sino all'Adige! La Montags Revue dopo d'aver consacrato sei colonne ad analizzare quello scritto, vuol lasciar vedere che la costellazione Europea non è quale se l'immagina il militare che ne è l'autore, conchiude però dicendo che: «se nel consiglio degli Dei fosse diversamente disposto, e Marte dovesse nuovamente essere il reggente dell'anno, allora speriamo che la profezia dell'anonimo profeta a sensazione si verificherà pienamente ed intieramente ».

In verità sembrerebbe ozioso l'occuparsi di simili elucubrazioni se non fosse della loro origine, e dell'insistenza colla quale si riproducono in questi ultimi giorni. La reintegrazione della Venezia sotto il dominio Austriaco sembra essere al giorno d'oggi parola d'ordine del giornalismo ufficioso Austro-Germanico, naturalmente la cosa viene connessa a f8.tti, che altamente si dichiara desiderar vivamente non abbiano a prodursi, ma intanto l'idea vien lanciata, e poco a poco si finirà per costituirne un articolo del credo austro-germanico.

Tre anni fa il Conte Andrassy dichiaravami non voler l'annessione alla Monarchia della Bosnia e dell'Erzegovina, ed avvalorava la sua assicuranza colle note parole «nous avons déjà assez de rochers et assez de sauvages pour ne plus en vouloir d'autres ». Ma intanto si destreggiò così bene, che gli AustroUngheresi finiscono per persuadersi non potervi esser pace per l'Impero senza l'annessione di quelle due Provincie, che in oggi ben si può dire formano parte integrante della Monarchia. La stessa considerazione di sicurezza pubblica sta del pari facendosi strada riguardo al ricupero del Veneto, e quindi le conseguenze potrebbero essere non dissimili da quelle precitate. Questo storico insegnamento parmi abbia ad essere per noi più convincente che le più precise assicurazioni dei Ministri Imperiali. Io credo seriamente al pericolo che ci minaccia ed ancora una volta non so trattenermi dall'insistere vivamente affinché il R. Governo voglia prenderlo in considerazione con tutta la voluta attenzione, scongiurandolo quindi con tutti i mezzi che ancora oggi possiamo impiegare a quello scopo, ma a cui si ricorrerebbe invano più tardi.

650

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 159. Vienna, 24 febbraio 1880, ore 16,38 (per. ore 16,45) (l).

Ici on croit, ou on veut croire à une prochaine guerre provoquée par le parti radica! en France, et en Italie et par la Russie pour créer une diversion à ses maux intérieurs. Haymerle avec qui j'ai eu longue conversation hier au soir à une soirée chez moi, m'a tout le temps parlé de menaces à la paix de l'Europe, causées par le parti radica!. Il s'est du reste avec affectation abstenu entièrement de parler de l'Italie, mais chacune de ses paroles était une allusion directe à nous. Esprit public ici est très monté contre nous et il suffirait de bien peu pour que l'Autriche, poussée par l'Allemagne, qui, j'en ai la conviction, veut la guerre, nous mette dans une bien sérieuse position. Je crains qu'on ne se rend pas compte en Italie de la gravité de la situation. L'ambassadeur d'Allemagne m'a tenu un langage analogue à celui d'Haymerle, seulement qu'il ne s'est pas fait défaut d'indiquer, comme le plus imminent danger pour la paix, le parti radica! italien. Son langage était identique à celui d'Haymerle, sauf qu'il s'applìque directement à l'Italie que l'autre passait sous silence avec moi. Je ne saurais assez recommander une extreme prudence, je suis d'avis qu'il vaut mieux cesser, de notre part, polémique des journaux qui ne peut qu'aggraver situation.

651

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 2485. Berlino, 24 febbraio 1880 (per. il 29).

Le Secrétaire d'Etat ad interim me confirmait, le 21 courant, la nouvelle que la reconnaissance officielle de l'indépendance de la Roumanie par l'Allemagne, la France et l'Angleterre avait eu lieu un jour auparavant, et sous la forme concertée entre les trois Puissances. M. de Radowitz se montrait très satisfait qu'une des clauses importantes du traité de Berlin se trouvat exécutée, et il espérait que le Gouvernement princier saurait donner tout le développement nécessaire au principe de l'égalité civile et religieuse.

Il ne m'est pas encore prouvé que le fait d'etre deux mois plus tòt en relations diplomatiques avec la Principauté, ait valu à l'Italie quelques avantages de nature à compenser les inconvénients d'une attitude qui a soulevé ici et ailleurs plus d'une critique.

Le Comte de Wesdehlen est appelé à représenter l'Allemagne à Bucharest.

D'après des rapports parvenus ici, les protestations pacifiques que font entendre de différents points de l'Europe les bouches les plus autorisées, n'ont pas le don de rassurer le Pays qui a été jugé digne de prendre une piace honorable parmi les nations civilisées.

Son Gouvernement se montre très préoccupé des appréhensions vagues dont l'Europe est depuis quelque temps obsédée au sujet du maintien de la paix. Il croit que l'horizon politique, loin de se rasséréner, continue à s'assombrir. D'une part, la Russie se livrerait à des menées très-actives pour créer un parti favorable à sa cause, et pousserait meme jusqu'à l'abdication du Prince Charles. D'autre part, le Cabinet Austro-Hongrois viserait à renverser le Prince Milan, s'il ne se résignait pas à entrer dans ce qu'on appelle à Vienne «la sphère des intérets autrichiens ». Il y aurait du còté de la Serbie surtout ampie matière à conflit entre les Puissances rivales. C'est ainsi qu'on envisage la situation à Bucharest. Aussi a-t-on hàte d'augmenter l'armée en la portant à 150/m. hommes. A cet effet il faudrait un terme de deux années. « Pourvu qu'on nous en laisse le temps » disait le Prince Charles à un haut fonctionnaire.

J'ai lieu de croire que bientòt le Prince de Roumanie visitera la Cour de Prusse. Dans de telles conditions, ce ne serait pas une visite de simple courtoisie. Dans ces derniers temps, lorsque l'entente n'était pas encore établie dans les questions du rachat des chemins de fer et de l'émancipation des Israélites, M. Bratiano avait manifesté le désir de venir nouvellement à Berlin. Le Prince de Bismark lui avait fait donner le conseil d'ajourner son départ jusqu'à ce que ces questions fussent résolues. Ils pourraient alors l'un et l'autre « parler utilement des intérets des deux Pays >>. Nul doute que l'Allemagne serait en mesure de jouer dans ces contrées un ròle des plus importants, soit par une action pacifique et désintéressée, soit par des préférences en faveur de l'Autriche-Hongrie. Tout porte à supposer que le Cabinet de Berlin penchera de ce dernier còté.

(l) Sic, nel registro del telegrammi in arriv o.

652

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI. ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

T. 103. Roma, 25 febbraio 1880, ore 14.

La Nord Deutsche Allgemeine Zeitung du 21 nous arrive ce matin avec un article cherchant, entre autres, à justifier les armemens de l'Autriche-Hongrie par les menaces de «l'Italia Irredenta ». Que certains organes, à Vienne, cherchent à exploiter, au profit de leur cause, des appréhensions dont la sincérité est pour le moins douteuse, c'est une chose assez naturelle. Mais nous sommes surpris et attristés de voir de pareilles erreurs accréditées par les aiD.rmations de l'organe officieux d'une Puissance tierce et qui se dit notre arnie. Je prie V. E. de ne pas cacher la pénible impression que nous en avons éprouvée.

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IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, E A VIENNA, DI ROBILANT, AGLI INCARICATI D'AFFARI A LONDRA, RESSMAN, E A PARIGI, MAROCHETTI, E ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO

T. 104. Roma, 25 febbraio 1880, ore 16,15.

L'ambassadeur de France m'a communiqué projets de déclaration et de décret pour l'institution d'une commission de liquidation. Celle-ci serait composée de deux membres chacune pour la France et l'Angleterre et d'un membre pour l'Italie, l'Autriche-Hongrie et l'Allemagne. Elle procèderait à une liquidation compléte de la dette consolidée et non consolidée et une fois sa tàche accomplie, elle pourrait ,rester en charge pendant trois mois encore, pour surveiller l'exécution de son pian. La combinaison actuelle n'est au fond que la reproduction pure et simple du projet que les deux contròleurs avaient présenté à Vienne. Aussi nos objections subsistent-elles toujours dans leur intégrité.

(Per Parigi, Londra e Cairo). -Cependant avant de nous prononcer nous attendrons de connaitre l'impression des Cabinets de Vienne et de Berlin.

(Per Berlino e Vienna). -Je désirerais, cependant, connaitre le plus tòt possible l'impression du Cabinet de Vienne (de Berlin) sur la nouvelle proposition française (l).

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IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 105. Roma, 25 febbraio 1880, ore 23,15.

Je remercie V. E. de ses télégrammes sur la situation actuelle (2) dont je ne me dissimule point la gravité. L:) Gouvernement du Roi compte sur la vigilance et sur ,le dévouement de V. E., et de notre còté nous ne négligerons aucune occasion pour déjouer les manoeuvres de nos ennemis par l'attitude la plus correcte et par la résolution la plus ferme d'agir avec vigueur contre toute tentative de manifestation de la part de l'« Italia Irredenta ». Cette association qui existe depuis plusieurs années dèpend camme toutes les autres en Italie du pouvoir judiciaire, qui en cas de dissolution devrait entamer un procès avec toute chance d'insuccès, gràce à l'intervention du jury; et le Gou

vernement s'exposerait à ètre accusé d'un acte arbitraire inspiré par la peur, sans parler qu'on blesserait l'amour propre nationale entièrement au profìt de l'« Italia Irredenta », qui gagnerait en prestige au moment de sa plus grande impuissance. Une pareille mesure tardive équivaudrait en outre à la confession d'un tort de notre part. Nous sommes sur nos gardes et bien décidés à ne pas tomber dans les embllches que l'on voudrait nous tendre. Je vais tacher de hater la discussion à la Chambre sur la politique étrangère afìn d'avoir l'occasion de faire les plus amples déclarations sur les tendances pacifìques du Gouvernement du Roi et sur son intention bien arretée de ne pas se laisser forcer la main par une poignée d'agitateurs, dont peut-etre le Gouvernement autrichein est celui qui est le plus à meme d'apprécier la faiblesse.

(l) -Cfr. nn. 656 e 657. (2) -Cfr. n. 650.
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L'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 166. Cairo, 26 febbraio 1880, ore 16,40 (per. ore 18,22).

Projet présenté par l'ambassadeur de France tend toujours à ce que Italie, Autriche et Allemagne se joignent à l'Angleterre et à la France pour aplanir les difficultés de la position et les laisser ensuite maitres libres et tranquilles de l'Egypte. Nous ne devons pas transiger. Désormais on reconnait que sans une commission de liquidation il n'est pas possible de sauver la position. Les complications augmentent tous les jours, le Gouvernement est déjà actionné devant les tribunaux pour le remboursement du solde des coupons de l'année dernière. Sur le terrain légal le Gouvernement succombera pour tous ses actes. Nos prévisions ne font que s'avérer et le moment est venu où les trois Puissances ne devraient faire des concessions, mais exiger des conditions d'égalité, surtout pour le contrale.

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L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 165. Vienna, 26 febbraio 1880, ore 17 (per. ore 18,40).

Baron de Calice vient de me dire que quoique la nouvelle proposition française (l) ne diffère pas au fond de celle présentée jadis, il y a cependant lieu de reconnaitre certaines modifìcations qui en conseillent l'acceptation. Ces modifìcations consistent dans la faculté donnée à la commission de prendre connaissance du budget de l'année courante et de ceux des années antérieures

et de surveiller pendant trois mois l'cxécution de son plan. Le Gouvernement austro-hongrois persuadé qu'on ne pourrait rien obtenir de plus, a résolu d'accéder à la proposition française. Une communication dans ce sens a dt1 déjà etre faite à V. E. et aux autres Cabinets intéressés. Le Gouvernement allemand a également décidé d'y adhérer.

(l) Cfr. n. 653.

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L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 167. Berlino, 26 febbraio 1880, ore 18,20 (per. ore 19,05).

Cabinet de Berlin ainsi que celui de Vienne a donné son adhésion au projet auquel se rapporte votre télégramme d'hier (l) au sujet de l'Egypte. Les deux Cabinets n'ont pu faire à moins, car ils ont pu se convaincre de l'impossibilité de modifier e n rien les vues de la France et de l' Angleterre.

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IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AL MINISTRO A MADRID, GREPPI (2)

D. 112. Roma, 26 febbraio 1880.

Ringrazio la S. V. Illustrissima di avere chiamato la mia atttenzione, col suo rapporto del 14 Febbraio corrente, N. 369 di questa serie (3), sul discorso pronunciato dal Ministro Canovas del Castillo in ordine al concetto direttivo che tntende far prevalere il Governo spagnuolo nelle sue relazioni col Marocco segnatamente rispetto al regolamento della quistione delle protezioni straniere in quell'impero.

Mentre ci accostiamo interamente al parere del Ministro spagnuolo per quanto riguarda il rispetto della indipendenza marocchina, non possiamo non rilevare nel suo discorso alcune affermazioni esagerate *in cui vuolsi forse ravvisare un riflesso delle ben note opinioni del Signor Diosdado rappresentante di Spagna al Marocco*. A noi riesce infatti difficile di ammettere che 1 sudditi del Sultano si inducano a chiedere la protezione straniera esclusiva~ mente per godere l'esenzione dai tributi. In molti di essi cristiani e israeliti tale desiderio sarebbe piuttosto da attribuire alle ingiustizie e persecuzioni subite per opera dei marocchini mussulmani e delle autorità sceTiffiane, e contro le quali il Governo del Sulta;no sembra impotente a proteggerli.

Il Ministro Canovas aggiungeva, nel suo discorso, essersi proceduto senza misura nell'accordare protezioni a sudditi locali. Pure è accertato dalle ultime lndagini non superare tutti i protetti delle potenze estere il numero di 500. Non conviene dimenticare che il Governo marocchino trova spesso impedimento nelle

(-3) Cfr. n. 630.

33 -Documenti diplomatici -Serle II -Vol. XII

stesse leggi mussulmane ad esercitare giustizia imparziale verso i suoi sudditi di altre religioni. E così è da citarsi la legge che esime da responsabilità penale il mussulmano, sia esso libero o schiavo, che si renda reo d'omicidio di persona non mussulmana. L'emozione che suscitano simili casi di barbare uccisioni nell'opinione pubblica, l'intervento eventuale di qualche rappresentante estero, spingono talvolta il Governo Marocchino a misure d'arresto temporaneo dei colpevoli, ma, passata quell'emozione, i rei vengono posti in libertà.

Non è infine fuor di luogo ricordare per quanto ci concerne, che noi non abbiamo mai contrastato l'opportunità di alcune riforme circa il regime delle protezioni. Così quando fu riunita a Tangeri una conferenza dei rappresentanti delle potenze interessate per occuparsi della questione, il R. Ministro fece notare in seno della stessa la convenienza di procedere col maggior riserbo al regolamento del diritto di protezione, ed ammise altresì che sarebbe stato più vantaggioso ai protetti stessi di farli soggiacere ai tributi al pari degli altri sudditi locali, anziché ritirar loro la protezione esponendoli ai pericoli ed alle vessazioni delle autorità e popolazioni marocchine.

Di questi concetti Ella potrebbe, Signor Ministro, acconciamente valersi qualora il discorso col Ministro degli Affari esteri e coi colleghi venisse a cadere sul presente argomento.

(l) -Cfr. n. 653. (2) -Ed., ad eccezione del brano fra asterischi, in LV 28, pp. 7-8.
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L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 2488. Berlino, 26 febbraio 1880 (per. il 3 marzo).

V. E. aura vu par mon rapport n. 2484 (l) que j'avais déjà appelé l'attentlon du Secrétaire d'Etat ad interim sur le langage de la presse Allemande à notre égard. Le joint était donc tout trouvé pour revenir sur ce sujet et notamment sur l'article de la Norddeutsche Allgemeine Zeitung qui a paru le soir méme de mon entretien avec M. de Radowitz.

Ainsi que je viens de le télégraphier (2), je me suis empressé dès aujourd'hul de lui donner lecture du télégramme que Vous avez bien voulu, M. le Ministre, m'adresser hier dans l'après-midi (3). En me référant à notre entretien précédent, je ne pouvais que réproduire les mèmes argumens, mais avec plus d'autorité, puisqu'ils rentraient dans le sens général des instructions de mon Gouvernement.

Il m'a été répondu que le Cabinet de Berlin ne recconnait aucun caractère omcieux à la Norddeutsche Allgemeine Zeitung. Pour s'en convaincre, il sumt d'ailleurs de lire l'article inséré dans son numero de ce matin, pour se démentir en quelque sorte, ou du moins pour affaiblir la portée de ses assertions sur des intentions belliqueuses de la Russie contre l'Allemagne. En méme temps, le journal s'applique à établir une fois de plus qu'il n'a d'attaches omcielles, ou omcieuses, nl à l'intérieur ni à l'étranger. Si la presse allemande est unanime

dans ses appréciations sur les agissemens de l'« Italia irredenta », c'est un écho fidèle de l'opinion publique qui se prononce nettement contre tout projet d'agression de ce parti contre l'Autriche-Hongrie. A qui la faute si telle est la disposition des esprits? Il est vraiment regrettable que cette question, qui semblait assoupie, ait été réveillée lors des funérailles du Général Avezzana, et, par certains incidents qui s'y sont produits, non sans causer, au moins pour l'apparence, une facheuse impression.

J'ai fait observer à mon tour que s'il y avait là matière à discussion entre nous et le Cabinet de Vienne, nous ne pouvions que déplorer que des organes sérieux chez une nation arnie de l'Italie se donnent pour ainsi dire le mot pour souffler sur le feu, et pour attribuer un semblant de vie, une importance factice, à un parti qui chez nous n'exerce aucune influence, et dont personne ne se préoccupe. Le Baron de Haymerle doit savoir à quoi s'en tenir, et s'il ne parvient pas à modérer certains courants à Vienne, on serait presque tenté de croire à des arrière-pensées. Est-ce que le Cabinet Austro-Hongrois se sentant épaulé par l'Allemagne se laisserait entrainer vers un conflit avec l'Italie? Ceux qui voudraient le pousser dans cette voie sont les ennemis de l'Allemagne aussi bien que les notres. On doit le savoir à Berlin.

M. de Radowitz, en relevant mon allusion, disait qu'à Vienne on n'ignorait pas que l'amitié de l'Allemagne n'allait point jusqu'à soutenir l'Autriche dans une guerre agressive contre l'Italie. Au reste, l' Allemagne ne prend conseil que de ses propres intérets.

Malgré les observations de M. de Radowitz, je n'ai pas moins insisté pour que, si cela était faisable, il employat son influence à l'effet de modifier les allures de certains journaux qui soutiennent le Gouvernement, et qui dès lors passent pour recevoir ses inspirations. Je rappelais à ce propos que, déjà lors de la publication de la brochure du Colone! Haymerle, j'avais diì signaler ici que la Norddeutsche Allgemeine Zeitung prenant ex abrupto fait et cause contre nous, s'était montrée plus autrichienne que les autrichiens.

Le Secrétaire d'Etat ad interim remarquait un fait que j'ai pur moi meme constater, à savoir que ce journal publie les lettres de son correspondant de Rome, dont le contenu contraste avec les appreciations pessimistes dont nous sommes l'objet dans maintes articles redigès ici.

Malgré le caractère amicai des explications ainsi échangées, il est une impression dont je n'ai pu me défendre, et que V. E. partagera certainement avec moi. Tandisque nous contestons en !tali!:) toute importance, aux agitations « irredentiste », il s'est formé à l'étranger une opinion contraire que de malheureux incidents n'ont fait que raffermir. L'Europe, à tort ou à raison, croit avoir beaucoup fait pour nous, et elle témoigne une certaine lassitude, un véritable mécontentement qui frise l'irritation, de n'entendre que les continuelles clameurs des non-satisfaits. On s'accoutume peu à peu, nos ennemis aidant, à nous considérer camme un danger pour la tranquillité générale. Quand on pense qu'il ne s'agit au fond que d'une minorité, qui veut tout sacrifier pour ne pas savoir attendre, il est vraiment à regretter que la loi ne fournisse pas des moyens suffisants pour faire au plus tòt rentrer chacun dans son ròle. Si en effet ces moyens font défaut, c'est au Gouvernement, responsable de notre avenir, qu'il appartient de les demander au pouvoir législatif.

(l) -Cfr. n. 646. (2) -T. 168, pari data, non pubblicato. (3) -Cfr. n. 652.
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L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1219. Vienna, 26 febbraio 1880 (per. il 1° marzo).

Parecchi giornali Italiani commentando in questi ultimi giorni alcuni articoli della Neue Freie Presse di Vienna, in cui viene fatto eccitamento all'Italia di accostarsi all'alleanza Austro-Germanica, qualificano quel giornale viennese, organo ufficioso del Governo Austro-Ungarico. Credo quindi opportuno a scanso di equivoci, di assicurare l'E. V., che quel giornale non solo non ha al giorno d'oggi legami di sorta col Governo Imperiale, ma ne è anzi osteggiato in modo assoluto. Prova ne sia che il Barole Haymerle nel parlare meco delle relazioni del Governo colla stampa periodica dicevami, che oltre alle speciali comunicazioni che si fanno ad alcuni giornali più amici del Governo, a tutti si suole dare quelle notizie atte ad illuminarli sugli intendimenti del Gabinetto intorno alle questioni del momento; tosto poi soggiungevami esservi una sola eccezione, e questa riguardare la Neue Freie Presse, a cui, egli diceva che per preciso suo ordine, non veniva più fatta comunicazione di sorta anche indifferentissima, visto l'attitudine così spiccatamente ostile che quel giornale ebbe ad assumere contro il Ministero Taaffe.

Nell'attitudine quindi relativamente benevola per l'Italia assunta in questi ultimi tempi dalla Neue Freie Presse devesi 'ravvisare l'espressione dei sentimenti del partito liberale Austriaco, che non ha influenza di sorta oggi sullo indirizzo governativo, e che agisce essenzialmente per scopi di politica interna; e non è affatto da credersi ad influenti ispirazioni, di cui quel giornale possa anche accidentalmente rendersi interprete nel momento attuale.

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IL MINISTRO A BUCAREST, TORNIELLI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 16. Bucarest, 26 febbraio 1880 (per. l' 8 marzo).

Ho l'onore di trasmettere qui unito un articolo in cifra.

ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO

Après un séjour de quatre mois dans les Etats Danubiens, V. E. attend probablement de moi un rapport sur l'attitude que ces Gouvernements pourraient prendre dans certaines circostances vis-à-vis d'une Puissance qui ne cache plus ses tendances à chercher dans sa suprématie sur la Péninsule des Balkans la base de son avenir et peut-étre méme de son existence politique. Il est toujours malaisé d'émettre à ce sujet un avis, lors méme que les événements permettent des prévisions prochaines; je ne voudrais pas induire mon Gouvernement en erreur, soit par une appréciation trop optimiste, soit par un jugement qui n'est encore que l'effet des premières impressions;

je crois toutefois pouvoir établir dés à présent comme un fait acquis, qu'il y a dans le sentiment public de la Roumanie et de la Serbie des profondes différences, dont il sera sage de tenir compte en certaines éventualités. En Servie le sentiment public pousse à la revendication des droits nationaux des populations serbes, sous quelque souveraineté qu'elles se trouvent. En Roumanie ce sentiment n'est pas aussi fortement enraiciné et il ne serait pas prudent de se prononcer à cet égard [d'après] des impressions qui pourraient bien étrc fallacieuses. Le parti progressiste actuellement au pouvoir accentue les principes qu'il professe sans toutefois que cela ait une influence sur la direction de la politique étrangère du pays. Il accuse hautement parti conservateur de nourrir le projet de soumettre le pays à l'influence et méme à la domination étrangère. Je crois qu'il faut faire de ces accusations le cas que méritent dans tous les pays les invectives injurieuses et bien souvent mensongères que se lancent réciproquement les personnalités trop passionnées que tous les partis politiques ont dans leurs rangs; mais il ressort cependant de l'ensemble de la situation que l'arrivée au pouvoir des hommes qui constituent ici le parti conservateur, donnerait à une évolution, vers laquelle nous devons nous mémes tenir oeil ouvert, la sécurité que celle-ci ne croira jamais avoir, tant que le pouvoir restera entre les mains de la gauche. A ce point de vue, le succès qu'a obtenu par la reconnaissance des Puissances doit étre considérée comme un événement d'une certaine valeur aussi dans l'equilibre général de notre situation politique actuelle.

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IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 172. Costantinopoli, 27 febbraio 1880, ore 14,45 (per. ore 15,45).

Je viens d'avoir un entretien avec le ministre des affaires étrangères au sujet de la question de Goussinjé. L'iradé n'en est pas encore venu du Palais. Le langage du ministre des affaires étrangères ne m'a pas laissé grand espoir de terminer l'affaire; cela constituerait de la part de la Sublime Porte une rétractation de la proposition qu'elle nous avait fait faire au prince de Monténégro. Je laisse juger à V. E. de ce procédé. Pour ma part. j'ai cru devoir déclarer au ministre des affaires étrangères que l'action de l'Italie ne peut pas se prolonger pour une telle méthode, et que le moment approche où elle devrait cesser. La position du présent Ministère se trouve ébranlée par d'autres raisons.

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L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 173. Vienna, 27 febbraio 1880, ore 16 (per. ore 17,57).

Je comprends la position très délicate dans laquelle Gouvernement du Roi se trouve vis-à-vis de l'association «Italia Irredenta ». J'ai dit dès le premier

moment à Haymerle que l'attitude prise par le Gouvernement austro-hongrois et presse autrichienne ne permettait plus au Gouvernement de Sa Majesté de prendre les mesures qu'il aurait sans doute prises, si la situation s'était présentée autrement. Je crois aussi plus que probable que le jury acquitterait membres des Comités, mais c'est là une considération dont nous ne pouvons pas nous servir vis-à-vis du Cabinet impérial, car cela lui donnerait de dire que l'« Italia Irredenta » non seulement n'est pas impuissante, mais a pour elle appui de l'opinion publique. Vu qu'il est trop tard pour couper le mal à la racine, j'espère au moins que le Gouvernement, comme V. E. veut bien m'en donner l'assurance, pourra toujours empecher toute tentative de manifestation hostile à l'Autriche, qui serait aussitòt exploitée par Berlin, comme les articles de la presse officieuse allemande le prouvent. J'avoue que je crains discussion à la Chambre politique étrangère, car dans les circonstances actuelles si le Gouvernement n'est pas dans le cas de stigmatiser formellement «Italia Irredenta », en la nommant explicitement, toute forme de déclaration pacifique serait impuissante à obtenir en ce moment résultat que V. E. se propose et pourrait empirer la situation. Je ne suis nullement partisan de l'alliance de l'Italie avec l'Allemagne et l'Autriche dans les conditions actuelles. Je vous engage à nous maintenir libres de tout engagement, mais pour conserver cette complète indépendance et liberté d'action nous devons etre irréprochables au point de vue des relations internationales envers tout le monde, prouver à l'Europe que nous sommes complètement maitres de la situation à l'intérieur, et, cela va sans dire, ne rien négliger au point de vue défensif de ce qui peut, en cas de nécessité, nous mettre en mesure de parer aux événements.

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IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A PIETROBURGO, NIGRA, A VIENNA, DI ROBILANT, AI MINISTRI A COSTANTINOPOLI, CORTI, E A BUCAREST, TORNIELLI, E AGLI INCARICATI D'AFF'ARI A LONDRA, RESSMAN, E A PARIGI, MAROCHETTI

T. 109. Roma, 27 febbraio 1880, ore 18,30.

Le ministre de Roumanie m'a communiqué un télégramme de son Gouvernement signalant l'urgence de résoudre la question d'Arab Tabia. J'ai répondu qu'après les délibérations réitérée de deux commissions, l'une militaire et l'autre technique, sur cette question, nos bonnes dispositions étaient acquises à la Roumanie dans l'intéret d'une prompte solution. Mais nous devions naturellement, avant de faire une démarche quelconque, nous mettre en communication avec les autres Puissances.

(Per tutti eccetto Bucarest). Je vous prie de me faire connaitre l'accueil que le Cabinet ... a fait à la demande du Gouvernement princier (l).

(l) Cfr. nn. 670, 676, 682 e 685.

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IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL REGGENTE L'AGENZIA E CONSOLATO GENERALE A SOFIA, SQUITTI

T. 111. Roma, 27 febbraio 1880, ore 22,45.

Gouvernement ottoman demande que, tout en réservant à un accord ultérieur entre la Principauté et la Porte ,le rapatriement des émigrés musulmans qui ne se sont pas encore mis en route, on admette en attendant sans délai ni restriction ceux qui se meurent de faim et de froid à la frontière. Je vous autorise à vous joindre aux-démarches qui seraient faites à cet effet par les représentants des Puissances auprès du Gouvernement princier.

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L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 111. Roma, 27 febbraio 1880, ore 22,45.

Andai jeri a vedere l'Ambasciatore d'Austria. S. E. mi confermò di avere a nome del suo Governo aderito come la Germania al progetto di decreto Vicereale per istituire una Commissione di liquidazione affine di sistemare la situazione delle finanze Egiziane.

«Ho pure accettato per parte mia la relativa dichiarazione dei cinque Governi, soggiunse il Conte di Beust, però mi è venuto un dubbio! Quel documento è redatto in modo singolare e, secondo me, la firma del decreto dovrebbe precedere quella della dichiarazione. Aspetto una risposta in proposito dal Signor di Freycinet e vi prometto di comunicarvela».

Benché non si trattasse in apparenza che di una ouic;tionP. cii forma ne informai immediatamente l'E. V. (l) nel pensiero che questa abbiezione forse ne dissimulasse un'altra più importante e ciò tanto più che il Conte di Beust cominciò a deplorare vivamente il risultato ottenuto. Anzi disse che gli ripugnava assai di apporre la sua firma ad una simile soluzione dopo tanti e tanti suoi sforzi. Mi spiegò intanto come l'ostinazione dell'Inghilterra e specialmente di Lord Salisbury, da lui del resto ben nota, avesse resi impossibili i negoziati, massime che all'occorrenza la Francia ne aveva saputo approfittare per mascherare il proprio giuoco. Soggiunse che bisogna ormai rassegnarsi. Purtroppo fu per me evidente che il Conte di Beust si era affatto disgustato con questa questione, che una continua lotta, «contro muri», come egli diceva, lo aveva stancato, e che aveva finito per ammettere che l'Inghilterra e la Francia hanno in Egitto diritti speciali ben superiori a quelli delle altre Potenze « au fond, disse, ils ont les neuf dixièmes des intéréts ».

Oggi poi S. E. mi avvisò il Signor di Freycinet avergli dimostrato che la firma della dichiarazione poteva precedere quella del decreto e che quindi egli aveva telegrafato a Vienna per avere i pieni poteri necessari giacché, Lord Salisbury essendo ammalato, quell'atto sarebbe firmato a Parigi.

So che questo Governo attribuisce anzi una speciale importanza al fatto di firmare prima di tutto la dichiarazione perch'essa consacra una volta di più quel principio d'autorità sulle risoluzioni Vicereali che il Gabinetto Francese è certo lungi dal voler trascurare.

(l) T. 164 del 26 febbraio, non pubblicato.

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GIOVANNI DE FRANCESCO AL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI

PROMEMORIA. Roma, 27 febbraio 1880.

Lieto di poter secondare il suo desiderio, mi accingo a riassumere la nostra recente conversazione sulle condizioni politiche ed economiche della Reggenza di Tunisi, e mi propongo di aggiungere riflessioni e suggerimenti, che sono in diretto rapporto con una serie di fatti non appieno noti al Governo del Re.

Superfluo è fare disquisizioni sulla importanza che deve annettere l'Italia alla inalterazione dello statu quo nella Tunisia. Ormai quelli perfino che si rivelavano indifferenti ad ogni più radicale metamorfosi nell'Africa settentrionale, sono convinti che alla sicurezza ed incolumità della patria importa in alto grado che l'attuale stato di cose non crolli e che, se crollar dovrà, come non a torto si presente, il nostro paese abbia a concorrere efficacemente nel determinare l'uso che vorrà farsi delle macerie.

Alle considerazioni ispirate dall'interesse nazionale tengono immediatamente dietro quelle d'indole diverso; le considerazioni di partito. Esse impongono che non si verifichi, durante il governo della Sinistra, la catastrofe preparata, all'ombra della Destra, or tollerante, ora acquiescente, sotto gli auspici di una triade non disinteressata, il commendatore Aghemo, cioè, la contessa di Mirafiori, un colonnello Vandoni. E il giorno della catastrofe non è a credersi che sia fissato a lunga scadenza. Allacciata Begia alla ferrovia Sukaras-Guelma-Bona, molte questioni latenti domanderanno una soluzione, quella anzitutto del pagamento del .tagliando del debito pubblico, e pria che spiri 11 1880, frattanto che dal palazzo della Consulta si scriverà agli ambasciatori in Londra e Parigi per avere da quei gabinetti spiegazioni e proporre ed indagare accordi, le più strane previsioni passeranno allo stato di fatti compiuti. Al danno seguiranno le beffe, e Dio sa che altro, perché i partiti estremi soltanto il terreno della politica estera e della dignità nazionale possono rinvenire propizio per combattere le liberali istituzioni che ci reggono.

Fondasi la ragione della politica assorbente della Francia sul cumulo ed en

tità degli interessi che vi va creando ed ampliando il capitale nazionale garan

tito dal Governo della Repubblica. A Parigi si opina, si crede anzi ciecamente,

che il diritto all'esercizio della influenza ne' paesi musulmani non si può al

trimenti desumere che dalla misura de' capitali apportativi. La cifra de' coloni

non conta per nulla; la nostra diplomazia ne ha avuto una prova solenne nei non remoti eventi d'Egitto. Divien chiaro che, ond'essere a paro della Francia, non è dato prescindere dall'allettare, come non ha mancato di fare coi mezzi più acconci il Governo della Repubblica, il capitale paesano, che quand'anca in proporzioni inferiori di quello transalpino, moltiplicherebbe i nostri interessi e renderebbeli evidenti, preponderanti grazie alla favorevole circostanza d'una numerosa colonia la quale compendia tutta la vita sociale.

Si è sperimentato che il capitale nazionale, il cui reddito è assoggettato alla imposta del 13,20 %. finora è stato restio a trasferirsi in quella regione, ove cospicui sono i benefici ed è esente da ogni tassa. Sarebbe errore il supporre esserne causa la larghezza dei guadagni che realizza in patria. Riposa essa, invece, nella differenza notevole che si presenta nel baratto della carta fiduciaria contro l'oro e nella scarsa confidenza che ispira il governo circa il patrocinio che da esso si attendono i nostri connazionali residenti all'estero, mentre quello di Francia con impareggiabile ardore imprende a difendere si le buone che le cattive cause. Né devesi considerare come estraneo alla timidità de' principali capitalisti la passione partigiana, che mal tollera l'inaugurazione d'una politica in tutto dissimile da quella seguita da' valentuomini di Destra. Infine giova notare che le nostre principali case bancarie, comprese quelle capitanate dal Comm. Balduino, in ogni operazione prendono la parola d'ordine da quel vasto mercato del danaro che è Parigi, ove certamente, anziché farsi buon viso alle proposte italiane, si creano tutti gli ostacoli possibili alla loro adozione, nella quale alla bella prima ravvisano una barriera ai disegni francesi.

Se egli è vero che il presente Gabinetto ha in animo di rinvigorire le numerose forze che l'Italia possiede colà e fecondarvi il lavoro dei connazionali, non v'è d'uopo che un oscuro cittadino come me suggerisca ove e come rintracciare i capitali e farli convergere all'obbiettivo vagheggiato.

Non dispero, per altro, che riesca nello intento. Quali intraprese tentare per controbilanciare la influenza francese che si allarga prodigiosamente?

Si nutre tutt'ora la speranza di ottenere concessioni dal Governo beilicale, facendo assegnamento sui sentimenti che in questo deve avere suscitato la equanimità italiana. Vana speranza. Mustafa Ben Ismail è cortese verso chi non gli turba i sonni, ma non cede che a colui che può nuocergli. Egli è convinto che il solo rappresentante di Francia oserebbe rovesciarlo dal potere. Non disdegna le mance, per toccar le quali ha ambito il potere, ma non prende quelle che glielo fanno perdere. L'Elias Mussalli gli è stato messo al fianco appunto per sorvegliarlo nell'interesse francese. Ond'è che il Sig. Roustan. quotidianamente è informato d'ogni detto od atto del primo ministro. Esprimere il desiderio di cooperare al miglioramento economico è lo stesso che solleticare l'emulazione francese. Fra non rari esempi si può citare la concesssione delle saline, domandata da italiani, quasi accordata e poi niegata villanamente, perché desiderata da francesi i quali erano stati spronati da nostri connazionali, invidi e cupidi.

È indubitato che, se la ferrovia Goletta-Tunisi, Goletta-Marsa, Tunisi-Bardo, Tunisi-Marsa, potesse cadere nelle mani d'Italia, si compirebbe un atto importantissimo. Oltre che il nostro prestigio si rialzerebbe rapidamente, ne andrebbe sconcertato il precipuo disegno dei nostri rivali, ch'è quello di impadronirsi della strada che congiunge il porto alla metropoli, strada privilegiata, giacché nel decreto di concessione che la riguarda è esplicitamente dichiarato che 11 Governo s'impegna di non concedere altre costruzioni che a quella facciano concorrenza.

Non sarebbe malagevole dimostrare che simile acquisto non sarebbe fonte di passività, e quindi commendevole sotto l'aspetto finanziario. Ma reputo es~enziale porne in rilievo il valore politico. Dei disegni della Francia pretendesl scoprire il segreto esclusivamente nei rapporti vergati dal Maresciallo Mac-Mahon allorché era Governatore dell'Algeria, e nelle opinioni dal medesimo espresse e negli incoraggiamenti dati mentre era a capo della Repubblica. A mio avviso si previene, invece, a sorprendere il pensiero dirigente la politica francese degli ultimi quattro anni ne' dispacci ordinari e confidenziali del generale Chanzy, de' quali il senso è arrivato a qualche paziente ricercatore. L'ex-Governatore dell'Algeria suggeriva di attrarre in Algeria il commercio, già deviato, del Sudan e faceva svariate proposte per conseguire lo intento, più politico che commerciale, siccome attestano i documenti trasmessi al Palazzo Qual d'Orsay.

Gli è tanto ciò vero, che or sono cinque anni io inviavo sull'argomento una particolareggiata relazione al Sig. Rubattino esortandolo ad intraprendere un servizio regolare di navigazione tra Tunisi-Tripoli e Malta e così prevenire i Francesi che in qualsivoglia maniera si prefiggevano di attrarre a' loro porti le provenienze del Sudan. Il Sig. Rubattino, il cui patriottismo è molto superiore alla sua sostanza, accoglieva favorevolmente la mia idea e indi a pochi mesi inaugurava a suo rischio quel servizio, nel quale in questo anno la bandiera francese, largamente rimunerata dallo Stato, lmprenderà a fargli la concorrenza e riporterà facile vittoria, non potendosi predire che alla marina nazionale vogliasi accordare una seria importanza dopo che nessun sintomo si è avvertito del valore che nelle alte sfere dovrebbesi attribuire al bel rapporto del vice console di Porto Said, apparso nel Bollettino consolare del settembre 1879.

La creazione d'un mare interno al sud della Reggenza di Tunisi è una idea che discende dal piano generale del Generale Chanzy. Prima di abbandonarla (perché di quasi impossibile attuazione) si pensa alla ferrovia transahariana e, frattanto che si lascia ingenuamente discutere mezzo mondo sulla preferenza da accordarsi al progetto di Duponchel che dirige il tracciato sul meridiano d'Grano od a quello del Sig. Beau de Rochas che lo dirige sul meridiano di Costantino, chetamente si aspettano alcuni avvenimenti politici, che permetteranno di spingere il binario da Tunisi alla costa di Tripoli per farlo divergere al lago di Tchad, la via più breve dal Mediterraneo al Sudan. Tunisi dovrebbe essere l'entrepot dei prodotti provenienti dal Sudan e delle merci europee riser

vate a quel nuovo mercato.

Quando si è padroni della ferrovia Goletta-Tunisi e s'incoraggia lealmente il Bey a non conferire alla Francia esclusivamente la facoltà di costrurre un porto in un punto qualunque del Golfo di Tunisi, si può affermare con sicurezza che si è impedita o ritardata di molti anni l'asfissia del nostro commercio. Avanti che scorrano molti anni sono possibili eventi che dissiperanno del tutto un pericolo grave che oggi ci è dato allontanare!

Se i lavori iniziati coraggiosamente da una patriottica società italiana nella miniera di Gibel Arsas, prenderanno, come ognuno si augura, il massimo sviluppo, indubbiamente entro due o tre anni si vedrà sorgere un piccolo Comune italiano, che attrarrà nella sua orbita, per dominarlo, l'elemento arabo del vicinato; ma non per questo, in alcune date eventualità, si potrà ottenere vittoria in una discussione col governo francese. Esso avendo bel giuoco in mano, avrà sempre facile modo di sostenere che gl'interessi privati è dato tacitare con equi compensi ed indennità; non così quelli d'un grande Stato che ha impegnato il suo bilancio a garanzia delle imprese affrontate dai connazionali ed in contemplazione degli eventi politici prevedibili nell'Africa settentrionale.

All'importanza speciale, però, che vanta la Francia dei suoi interessi, potrebbesi contrapporre, sì nell'ordine tecnico che pratico, quella che si desume da una vasta estensione territoriale posseduta, coltivata, abitata da italiani. Uno degli articoli segreti addizionali al trattato di commercio italo-tunisino attribuisce all'Italia la facoltà d'intraprendere su vasta scala la piantagione de' tabacchi. Qui non si tratta di concessioni da chiedere, ma di richiamo all'osservanza d'una stipulazione, la cui durata non è peranco estinta. Grave errore sarebbe ricordare al Governo del Bey l'articolo in discorso e fargli indovinare il pensiero di volerne curare l'esplicazione, senza aver prima acquistato i terreni necessari, che, nelle attuali condizioni, hanno un minimo valore. Se altrimenti si procedesse dovrebbesi rinunziare a quella prerogativa, perché gli accaparratori ne farebbero elevare il prezzo ad una cifra favolosa. E se noi facessero gli accaparratori indigeni, non mancherebbero di farlo gli agenti francesi, de' quali il più sagace, attivo ed intelligente è l'italiano Mangano, cavaliere di SS. Maurizio e Lazzaro, e molto verosimilmente lo stesso primo ministro. Laonde va riconosciuta l'imperiosa necessità di tenere, avanti tutto, il danaro in mano e di procedere agli acquisti per mezzo del Consolato. La vanità e la cupidigia sono le piaghe che logorano il corpo sociale della Tunisia. Fa mestieri difendersi contro l'una e l'altra; giacché la prima genera la loquacità, il più grande pericolo che si possa correre in affari cotanto delicati; e la seconda rende possibile ogni sorta d'intrighi e stuzzica gl'istinti degl'innumerevoli sensali di alto ed umile grado, i quali onde realizzare un beneficio qualunque, sovente procurano le più sgradevoli sorprese. Non è la prima volta che abbiamo offerto a capitalisti francesi, per impegnare la gara e così aumentare il prezzo e la misura della senseria dovuta dal venditore e dal compratore, proprietà che gl'italiani erano in procinto di acquistare. Guai se la bisogna non fosse condotta dal rappresentante del Re!

Siccome io ho profondo convincimento, facile a formarsi quando si è a cognizioni di fatti non palesi a tutti, ma pur sempre certi, che la quistione del debito pubblico sarà quella che, in un giorno, cui la Francia saprà scegliere, dovrà precipitare gli avvenimenti, è naturale che suggerisca che il governo di Roma dolcemente imponga ai principali istituti di credito di comprare un po' di rendita tunisina, che non presenta l'alea disastrosa della turca, giacché è l'elemento europeo che, sotto la sorveglianza delle potenze garanti, amministra le rendite concedute, il cui ammontare rimunera, nelle annate più scarse, del 5 % il capitale effettivo che s'impiega. Possiamo noi autorevolmente contraddire le capziose sottigliezze francesi quando ci si dimostrerà che minima parte de' titoli tunisini è posseduta da noi e che invece il mercato francese ne rigurgita? Possiamo noi, senza serii argomenti, sventare la trama del protettorato che si ha la fiducia di far trionfare nell'estate vegnente? Leggasi l'Economista di Malta, che compiego, e la cui risurrezione presenta troppo evidentemente il carattere di circostanza.

Devesi considerare d'altronde che, per potere efficacemente pretendere, come se ne ha il diritto, d'intervenire, mediante l'esame preventivo, nella formazione del bilancio tunisino, ragione consiglia di premunirsi di quelle stesse armi che gli oppositori brandiscono. E non è ozioso prevedere che, allorquando per sottrarre la Commissione finanziaria al giogo imposto dall'Ispettore francese, si vorrà invocare l'articolo 11, del Decreto del Bey 5 Luglio 1869, il rappresentante britannico, sia perché i maltesi posseggono titoli tunisini in proporzioni modeste, sia perché glielo impone la politica del Foreign Office iniziata a rigmlirdo della Francia dopo il Congresso di Berlino, non caldeggerà, nel campo teorico, le rimostranze italiane. E qui cade acconcio sottomettere al governo del Re nuove riflessioni. Invano si lusinga la nostra diplomazia che quella inglese la secondi nella politica equilibrista che vorrebbe veder rispettata nella Tunisia. L'egoismo inglese volentieri vedrebbe sparire Francia ed Italia. Se non che al governo della Regina ed agl'interessi del Regno Unito deve tornare meno fastidioso che la Francia arrivi al Golfo di Gabes, anziché l'Italia s'impadronisca di Capo Bon, il cui possesso, in una conflagrazione europea, permetterebbe alle nostre squadre di barricare il Mediterraneo. Una usurpazione francese nell'Africa settentrionale è per la Gran Bretagna una specie di garanzia che l'Italia, indispettita, non acconsentirebbe mai a prestare il suo concorso nella preclusione della via delle Indie. Le considerazioni politiche, il ricordo amaro dell'infruttuoso pellegrinaggio del marchese Salisbury, il proposito di ostentare di far cosa grata alla Francia, la gelosia che suscitano i Duilio e i Dandolo, determinano è vero, la sospettosa condotta del gabinetto britannico a riguardo d'Italia, ma contribuisce ad accentuarla l'ingerenza femminile. Il principe di Galles non disdegna le grazie dell'americana Ronalds, e la ricambia di generosità e condiscendenza. La affascinante donna, vittima del Sancy, il quale col pretesto di associarla nella impresa di Sidi Tabet per l'allevamento dei cavalli arabi, ne dissipò la modesta sostanza e le pingui sovvenzioni datele da' Tiffany, drudi mascherati da cugini, è tratta a secondare il suo spoliatore, ravvisando nel trionfo francese la possibilità di rifiorimento della fortuna del Sancy, e quindi di ricupero del proprio avere. È dessa che aggravava nel 1879 la situazione del Console Generale inglese Sir Richard Wood e sguinzagliava la Pall Mall Gazette, caso nuovo, contro un rappresentante del governo della Regina e ne accelerava la caduta, che indi a poco veniva considerata come un trofeo della politica svolgentesi nella Tunisia per opera di dissoluti, avventurieri e cortigiane.

L'Italia è in grado di crearsi una posizione privilegiata. Allah è invocato dall'Arabo perché lo assista nei suoi bisogni. Il bisogno precipuo dell'agricoltore africano è l'acqua che irrighi i campi nella stagione propizia. Raro è che le pioggie, le quali copiosissime cadono durante l'inverno, inatnno il territorio tunisino nell'aprile. Le oscillazioni nella borsa di Tunisi avvengono in ragione della serenità dell'orizzonte o delle nubi che vi si addensano, imperciocché dalla sicurezza del raccolto dipende il pagamento integrale della rendita semestrale. Colui, che possa dare all'arabo l'acqua nell'aprile e nel maggio, rappresenta ai suoi occhi la potenza divina. Comprando, con estrema circospezione, le gole dei monti sovrastanti alle principali vallate e costruendo serbatoi capaci di contenere le abbondanti pioggie invernali, le quali oggidì corrono anarchicamente al mare, avrà reso sua creatura l'arabo. Una impresa simile, il cui vantaggio è permanente sì per lo indigeno che per chi l'assume, scemerebbe straordinariamente l'importanza delle opere ferroviarie francesi, alle quali mediocremente si interessano i sudditi del Bey e che da essi vengono anzi considerate come nocive, perché rendono inutile il trasporto delle derrate per mezzo dei cammelli.

A tradurre in atto simile idea, la quale si consocia mirabilmente con l'altra riflettente la coltivazione dei tabacchi, prudenza suggerisce di non fare assegnamento su tecnici e capitalisti locali, giacché l'esperienza ha dimostrato che colà, per ragione di clima, la fibra umana diviene floscia. Narra Paolo Giovio che le agguerrite e ardimentose schiere di Carlo Quinto, nella marcia dalla Goletta a Tunisi, si arrestarono a metà strada e, infiacchite, si rifiutarono di andare oltre, e che si decisero poscia a riprendere il cammino sol quando il potente imperatore, sceso da cavallo, si pose in testa all'avanguardia.

Nelle alte nostre sfere si dubita che il patriottismo degli italiani siasi affievolito, e negli strati inferiori si accoglie il dubbio che il buon senso dei governanti siasi offuscato. Teme il Governo che il Parlamento non gli presti fiducia in atti che valgano a ripristinare e consolidare l'antica influenza ed a preservare la patria da pericoli gravissimi. L'esitanza del Governo è scambiata dai parlamentari per inattitudine. Probabilmente, e faccio voti che non sia un errore il mio, evvi esagerazione da tutte le parti. Certo è però che il presente Gabinetto ha la responsabilità dell'oggi e dell'avvenire. Gli auguro che il suo buon volere assicuri le sorti della patria.

Nel prendere commiato da V. S. mentre mi metto a disposizione del Governo nazionale per porgere tutti quegli schiarimenti che possano rendere necessari alcuni punti non bene trasparenti di questo mio scritto, dichiaro che può ritenersi come acquisita alla causa nazionale l'opera mia gratuita, tutte le volte la si giudicherà non inutile.

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IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'INCARICATO D'AFF'ARI A LONDRA, RESSMAN

T. 114. Roma, 28 febbraio 1880, ore 16.

M. Macciò nous avertit (l) que le bruit d'une nouvelle négociation pour l'achat du chemin de fer est arrivé à Tunis grace à l'indiscrétion d'un employé de la société tunisienne. Il devient donc urgent d'arriver à une conclusion. Veuillez en prévenir M. Santillana pour sa règle.

(l) Con t. 176 del 27 febbraio, non pubblicato.

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L'INCARICATO D'AFFARI A LONDRA, RESSMAN, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 179/397 (l). Londra, 28 febbraio 1880, ore 16,40.

Déchiffrez vous-méme.

M. Santillana télégraphie à V. E.: «J'ai reçu le 26 au soir la lettre de M. Rubattino du 23 demandant envoi agent compagnie tunisienne à Rome. Hier j'ai envoyé sous le couvert du Ministère la réponse de la compagnie à M. Rubattino. La compagnie se déclare prete à envoyer un fondé de pouvoir, mais elle demande avec insistance que Rubattino lui fasse d'abord une offre raisonnable qui puissa faire espérer que l'on arrivera à une entente, elle attend une réponse télégraphique. La lettre de Rubattino a produit excellente impression en donnant à la Compagnie certitude qu'il s'agit d'une proposition sérieuse. Le Ministère remarquera qu'elle n'insiste pas sur le prétentions primitives et laisse à Rubattino pleine liberté de fixer lui-méme une somme comme point de départ des négociations. Je crois que l'an devrait maintenant éviter tout marchandage et dire nettement et une fois pour toutes, ce que l'on entend donner soit pour la ligne seule, soit pour la ligne avec le matériel et les approvisionnements pris en bloc. Cette offre devrait étre accompagnée de la déclaration formelle que c'est là notre dernier mot, et d'une demande pour l'envoi d'un agent en Italie. Selon mon impression personnelle, en offrant quatre vingt mille livres sterlings on (gagne) la position!

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L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 177. Parigi, 28 febbraio 1880, ore 16,50 (per. ore 18,30).

Le Cabinet français n'a pas encore été saisi de la question d'Arab Tabia par l'agent diplomatique de Roumanie. Sa réponse serait à l'occasion tout-à-fait conforme à celle que me communique V. E. par son télégramme d'hier (2) et subordonnée à l'entente des Cabinets.

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L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 182. Pietroburgo, 28 febbraio 1880, ore 23,10 (per. ore 0,35 del 29).

M. de Giers a répondu à la communication roumaine (2) qu'il allait s'informer de l'avis des autres Puissances, mais que son opinion était conforme à celle du délégué technique russe d'après laquelle il était parfaitement possible de construire un pont en dehors et en avant d'Arab Tabia.

(l) -Cfr. n. 615, nota l. (2) -Cfr. n. 664.
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IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

D. P. CONFIDENZIALISSIMO S.N. Roma, 28 febbraio 1880.

Mi valgo del corriere per farle pervenire, a titolo confidenziale, copia di due rapporti, non ha guarì pervenutimi dal R. Ambasciatore a Vienna.

Essi rivelano una situazione a mio avviso gravissima, gravissima non tanto per ciò che forma oggetto deUe querimonie e delle recriminazioni del Ministro austro-ungarico per gli affari esteri, quanto per i sintomi che ne emer~ono di più vaste e più complesse combinazioni.

Il discorso del barone di Haymerle, nei colloqui riferitimi dal generale di Robilant, si è esclusivamente aggirato attorno al tema dell'Italia irredenta. Afferma il Ministro austro-ungarico che l'Italia irredenta ha nella penisola estese e profonde ramificazioni e possiede anzi quasi i quadri di una milizia pronta ad attuarne i disegni; che la polizia imperiale e reale ha in mano le prove di pericolosi maneggi, che una aggressione a mano armata contro il Tirolo meridionale è annunciata per la prossima primavera; che, pur non dubitandosi della lealtà e del buon volere del Governo italiano, un debito di prudenza impone al Governo austro-ungarico delle misure di precauzione, che sono, sostanzialmente, di reciproco interesse, e non possono, in conseguenza, menomamente alterare i buoni rapporti fra i due Stati vicini... Tale è in riassunto il linguaggio del Barone di Haymerle; e la conclusione pratica divulgata tosto ai quattro venti dal giornalismo officioso viennese, già apparisce nel concentramento di un discreto nerbo di forze lungo la zona meridionale del Tirolo.

Certo se il nodo vero della questione fosse là dove lo addita, con le sue parole, il barone di Haymerle, non avremmo guarì ragione di seriamente preoccuparcene. Al Governo austro-ungarico piace di supporre che l'Italia irredenta abbia elementi di azione efficace e volontà di passare dal campo del pensiero ::t quello dei fatti. Questi, ben lo sappiamo, sono sogni, ma non per questo e neppure per le precauzioni militari prese dall'Austria-Ungheria, avremmo motivo alcuno di adombrarci o di impersierirci. Imperocché il tempo che corregge ogni storto giudizio, non tarderebbe a dimostrare, anche al Gabinetto di Vienna, che l suoi timori sono affatto insussistenti, e che poteva benissimo risparmiarsi la spesa e la molestia di inutili apprestamenti militari. L'Italia irredenta è nulla più di un fantasma. Il mio collega, Ministro dell'Interno, volendo averne, come suolsi dire, il cuor netto, diramò testé una circolare telegrafica ai prefetti per conoscere, nelle singole provincie, l'effettivo e l'organismo di quella tenebrosa associazione. Ecco il sunto delle risposte: tutto riducesi a poche persone, l'Imbriani, il Bovio, lo Zuppetta ed altri, non aventi seguito alcuno all'infuori di corrispondenti ~ndividuali, destituiti di ogni mezzo e d'ogni influenza. Si fa gran caso all'estero e soprattutto nel giornalismo austro-germanico di un foglio intitolato c l'Italia degli italiani», che sarebbe l'organo ufficiale dell'associazione. Fu un tempo in cui questo bollettino usciva tutti i giorni; poi divenne ebdomadario; indi mensile; ed ora viene fuora, irregolarmente, quando la potente associazione è in grado di mettere assieme le poche decine di lire che occorrono per soddisfare l'anonimo editore.

V'a taluno che, a questo punto, ammette bensì le meschine e insignificanti proporzioni dell'« Italia irredenta », ma vorrebbe nondimeno che dal Governo si procedesse ad un atto di scioglimento, non foss'altro per accentuare la disapprovazione nostra per una cosi sconveniente agitazione. Chi ragiona a questo modo non conosce né le condizioni di fatto, né le condizioni di diritto della questione.

Come si potrebbe anzitutto procedere ad uno scioglimento di associazione che non ha effettiva organizzazione ed è quasi impalpabile? Ed, in secondo luogo, quale sarebbe il titolo in base al quale lo scioglimento si pronuncierebbe?

Secondo la nostra giurisprudenza costituzionale,concordemente professata anche dai più eminenti uomini del partito moderato, quali il Ricasoli, il Boncompagni ed il Jacini, le associazioni stanno esclusivamente sotto la sanzione del potere gudiziario. Se, in virtù del suo ufficio di tutrice dell'ordine pubblico interviene l'autorità amministrativa contro un'associazione o contro i singoli suoi componenti, è obbligo suo di tosto deferire i presunti colpevoli al magistrato competente. Di guisa che dato pure che lo scioglimento dell'associazione irredentista fosse cosa possibile nel fatto, sarebbe mestieri di tosto iniziare un procedimento, di cui (in difetto di atti esteriori) l'esito sarebbe indubbamente favorevole agli imputati. Effetto pratico sarebbe adunque questo: ricostituzione immediata dell'associazione sotto la duplice egida della legge e della sentenza assolutoria, -l'aureola del martirio conferita a chi è attualmente privo di ogni autorità o considerazione. Di più (e questo sarebbe grave assai) il Governo si farebbe ora suo proprio accusatore, mostrando che avrebbe potuto già da più anni far ciò a cui ora si risolve sotto la pressione del minaccioso linguaggio di un'estera potenza.

Sotto qualsiasi aspetto si esamini questo, che è problema essenzialmente giuridico, la conclusione è sempre una sola. Il Governo non può e non deve procedere spontaneamente ad atti coattivi contro la cosidetta associazione dell'Italia irredenta; invece, può, deve e vuole spiegare inesorabile rigore, quante volte gli atti o le manifestazioni dell'associazione o dei suoi componenti fossero per costituire un'offesa alle leggi, ovvero un pericolo, sia per l'ordine pubblico interno, sia per i rapporti esteriori.

Senonché qui non consiste, come in principio le dissi, il nodo della situazione. L'Austria-Ungheria che, malgrado il linguaggio dei suoi Ministri e dei suoi organi ufficiosi non teme e non può temere le cosiddette minaccie della Italia irredenta, obbedisce evidentemente, nella presente fase delle vicende europee, ad un piano politico militare d'ordine più generale, che suscita, a buon diritto, le nostre più vive preoccupazioni. Gli apprestamenti austro-ungarici nel Trentina si connettono evidentemente con il nuovo ordinamento testé approvato dalle Camere di Vienna e di Budapest per l'esercizio della Monarchia, e si connettono altresì con la recente legge militare di Germania. Per l'osservatore attento ed imparziale si fa oggi di più manifesto che Germania ed AustriaUngheria seguono attualmente una determinata linea di condotta, la direzione della quale, prestabilita nello scorso autunno in occasione del convegno di Vienna, starebbe tuttora nelle mani del Principe di Bismarck. Ciò che a noi

importa di conoscere non è tanto, in conseguenza, ciò che a Vienna in realtà si pensi di una controversia che, in sé stessa considerata, non ha valore alcuno, quanto ciò che si mediti a Berlino, e soprattutto la parte che, nello svolgimento ulteriore del piano comune sarebbe assegnata all'Austria Ungheria.

Quando noi rifletttamo ai sacrifici di denaro e di sangue di cui il possesso del Lombardo Veneto è stato cagione alla Monarchia, alla permanente debolezza che la politica del Governo di Vienna ne ha in ogni tempo ritratto, alla sincera soddisfazione con cui l'opinione pubblica in Austria-Ungheria salutò l'abbandono dei possedimenti italiani, alla manifestazione costante dello stesso pensiero dopoché nel 1866 fu suggellata la pace fra i due Stati, noi non possiamo indurci a credere che il Governo imperiale voglia di sua propria iniziativa impegnarsi in una guerra di rivendicazione. L'ipotesi che, pur troppo, si vien facendo ogni dì più verosimile (e ben mi costa il dirlo) è invece questa: che la Germania, nella previsione di una simultane,a aggressione da parte della Francia e della Russia, né avendo suftìciente fiducia nella nostra neutralità, voglia, per mezzo dell'Austria-Ungheria, sua alleata, ridurci all'impotenza prima ancora che sia per scoppiare la temuta conflagrazione europea. L'Austria-Ungheria non sarebbe che strumento dei disegni altrui, guadagnato alla causa comune mercé le passioni che covano tuttora in certe regioni auliche e militari di Vienna, e mercé la irritazione abilmente mantenuta nelle stesse sfere liberali dell'Impero contro i supposti procedimenti dell'Italia.

Questa è ben triste conclusione ed ha veramente tutta l'amarezza del più crudele disinganno pel partito liberale italiano, avvezzo a scorgere, nell'identità dei permanenti interessi dell'uno e dell'altro paese, la più sicura, la più preziosa guarentigia dell'avvenire. Questa, per noi che da quattro anni venimmo al potere, fu ed era tuttora, quasi, direi, pochi giorni or sono, fede sacra ed inconcussa. Imperocché, anche quando il favore palese della Germania verso l'Austria-Ungheria difficilmente spiegavasi colla sola politica della spinta verso l'Oriente, e quando da Berlino giungevano frequenti gli indizi di freddezza pur sempre ci riconfortava il pensiero che le due nazioni non si sarebbero trovate discordi nel giorno di una generale conflagrazione che ponesse tn pericolo l'intero edificio europeo. Invece, quella che ora sembra prepararsi, per un più

o meno remoto avvenire è bensì generale conflagrazione, ma colui che regge i destini della Germania non solo in certo modo ci risospinge nel campo nemico, ma già ci designa come i primi a subir l'urto della coalizione da lui vagheggiata.

In questi che possono essere istanti ben gravi, sento profondamente quello che, a mio avviso, è debito nostro. È mestieri che il Principe Cancelliere oda la dichiarazione solenne del nostro desiderio di pace, del nostro fermo proposito di rispettare tutte le ragioni altrui, della nostra fiducia serbatasi fino ad ora illesa, di potere, assieme con la Germania, servire con eftìcacia ogni legittima causa. Questo è debito nostro verso la Germania. Ma è, in ogni modo, nostro debito verso noi stessi, di chiedere al Principe Cancelliere quali siano i suoi pensieri, i suoi disegni a nostro riguardo.

Per l'uno e per l'altro intento è evidentemente, indispensabile che V: E., secondoché Le ne conferisce il diritto la qualità sua d'Ambasciatore di Sua Maestà, abbia un colloquio con S.A. il Principe di Bismarck. Desidero che si esprima, in tale occasione, con la più intera franchezza, in guisa da lasciare,

39 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. XII

nel Principe, la impressione (corrispondente del resto alla stretta verità) che il linguaggio di Lei esprime sinceramente gli intendimenti nostri eminentemente pacifici ed ispirati da un sentimento di antica e fedele amicizia per la Germania.

Non aggiungo parola per raccomandarle in modo speciale l'argomento di questa mia lettera. La importanza ne è troppa manifesta; e della cura di Lei nello sdebitarsi dell'arduo incarico mi sono guarentigia la lunga esperienza e l'illuminato suo patriottismo. Starò con fiducia, ma con impazienza attendendo l'effetto degli uffici che le sono commessi (l).

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IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI

D. 644. Roma, 28 febbraio 1880.

Secondoché ebbi, jeri sera, a telegrafarle (2) ci è giunta da Berlino e da Vienna la riconferma di ciò che Ella stessa mi aveva annunziato ieri (3); che, cioè, quei due Gabinetti hanno ora dichiarato di essere disposti ad accettare la nuova proposta della Francia per la istituzione in Egitto di una Commissione di liquidazione. I termini di questa proposta appariscono dai documenti annessi al mio dispaccio del 25 di questo mese, n. 641 (4).

Questo mutamento d'opinione da parte del Governo di Germania e d'Austria-Ungheria non può manifestamente spiegarsi che con la poca rilevanza degli interessi concreti che quelle due Potenze hanno nel Vicereame, essendo anzi quasi nulli quelli della Germania. Imperocché, se la questione vuole in sé stessa considerare all'infuori delle ragioni d'altro ordine che possono avere influito sull'atteggiamento dei Gabinetti di Berlino e di Vienna, certo non apparisce perché si abbia ad accettare l'attuale proposta che era stata enunciata e vivamente raccomandata, durante la loro permanenza in Vienna, dai signori Baring e da Blignières, in allora avviati alla volta di Egitto per ripigliarvi le funzioni di controllori generali.

Facciasi pure minuto raffronto dell'uno con l'altro progetto; non si troverà altra diffferenza tranne queste due: Io: che nel progetto attuale è fatta esplicita menzione della facoltà attribuita alla Commissione di liquidazione potrà rimanere in carica per un termine non superiore ai tre mesi, all'oggetto di esercitare una sorveglianza sopra le esecuzioni del piano finanziario che sarà opera sua. Ora non è chi non veda come queste due modificazioni abbiano ben mediocre valore. Per quanto concerne la prima, è chiaro non essere punto necessaria una esplicita dichiarazione per conferire alla Commissione di liquidazione il diritto di farsi comunicare i bilanci, senza la conoscenza dei quali non sarebbe certo in grado di compiere il suo lavoro; né, d'altra parte, una semplice comunicazione di bilanci implica, per la Commissione di liquidazione, una influenza qualsiasi sopra l'assetto dell'amministrazione egiziana. E per

quanto concerne la seconda aggiunta, non sappiamo davvero quanta efficacia possa avere la sorveglianza della Commissione di Liquidazione sopra l'esecuzione del suo proprio piano finanziario, dal momento che tali poteri di sorveglianza sono pattuiti in forma facoltativa (il progetto di decreto dice pourront etre prorogés) e non avranno, in alcun caso, durata maggiore di tre mesi. Lasciamo giudicare, da chiunque abbia solo superficiale esperienza di simile materia, se in tre mesi si possa dare sicuro e giusto indirizzo ad una così complessa gestione quale sarà quella delle finanze egiziane dopo la radicale riforma cui senza dubbio dovrà assoggettarla la Commissione di liquidazione.

Posto, per tal guisa, in sodo che la nuova proposta della Francia sussiste deve necessariamente suscitare, da parte nostra, sempre le stesse obbiezioni, non per questo vogliamo prendere sopra di noi la responsabilità di un reciso ed assoluto rifiuto. Riconosciamo, infatti, che la Commissione di liquidazione, qualunque sia il modo della sua composizione, potrà, qualora si ispiri a criterii esatti ed imparziali, rendere, agli interessi di ogni nazionalità che sono impegnati in Egitto, inestimabile servizio riconducendo l'ordine e la guarentigia di buona amministrazione nella intricata materia delle finanze vicereali. Come abbiamo costantemente dichiarato, la domanda nostra di un uguale trattamento tra le potenze più interessate non muoveva punto da un vano sentimento d'amor proprio, sibbene dal convincimento che la equità della procedura avrebbe avuto per conseguenza la imparzialità delle conclusioni. Epperò posto che la Germania e l'Austria-Ungheria, per ragioni che non ci spetta di sindacare, hanno creduto di cedere alle istanze della Francia e dell'Inghilterra, anche noi ci indurremo ad accettare, in massima, la istituzione della Commissione, e il metodo che questa avrebbe a seguire nella esecuzione del suo mandato.

Però il sentimento della nostra responsabilità, la quale è grave assai e di imprescindibile carattere verso i numerosi ed importanti interessi nazionali che sono impegnati in Egitto, ci impone di chiedere il duplice emendamento cui accennai nel mio telegramma di jeri sera.

Il progetto di dichiarazione, così come attualmente è concepito, importerebbe per le Potenze sottoscrittrici l'obbligo di accettare fin d'ora, in anticipazione, e senza riserva alcuna, il lavoro, qualunque esso sia per essere, della Commissione di liquidazione; l'obbligo di accettarlo non solo, ma di farlo altresì accettare dalle altre Potenze che non sono rappresentate nella Commissione di liquidazione. Niuno è che non veda quanto v'abbia di insolitamento onesto in un simile patto. Noi non vogliamo certo presumere, nel lavoro della Commissione di liquidazione, l'errore o la parzialità per determinate categorie di interessi. Ma il fatto incontrastabile che questi interessi non identici, né egualmente ripartiti tra le varie Potenze, e la circostanza stessa della varia proporzione numerica dei voti attribuiti in seno alla Commissione, alle singole Potenze, rendono, a nostro avviso, indispensabile che, anche in questa occasione l'obbligo dei Governi sia subordinato alla riserva, consueta sempre in simili casi di un ulteriore e diretto esame del lavoro della Commissione. Né vediamo come possa obiettarsi alla nostra domanda; imperocché certo non si vorrà presumere che esaurito il compito della Commissione il Regio Governo non voglia, senza giusto motivo, accettarne le conclusioni che fossero eque ed imparziali. Se la domanda non fosse ammessa, assai più favorevole sarebbe la condizione delle Potenze non rappresentate nella Commissione, le quali non prenderanno bensl parte al lavoro ma avranno il ben più importante vantaggio di poter impedire, col ricusare il loro consenso, la attuazione di un piano di riordinamento che ad esse apparisse lesivo dei loro speciali interessi.

L'altra modificazione che noi chiediamo ha in sé stessa, dopo quello che dissi più innanzi, la sua giustificazione. Certo non era una sorveglianza per il termine di tre mesi, e dipendente dal beneplacito del Vicerè, quella che l'Austria-Ungheria, Germania e Italia volevano attribuire alla Commissione, quando insistevano perché questa avesse una facoltà di controllo. Secondo il nostro pensiero, avrebbe dovuto trattarsi di poteri normali e permanenti. Però ammesso anche, per animo di conciliazione, il metodo in cui la Francia e l'Inghilterra persistono, vale a dire la riserva del controllo ai due controllori generali, è naturale, anzi è in massima consentito dalla stessa proposta francese, che la Commissione di liquidazione possa sorvegliare, almeno nei primordii, l'esercizio del suo piano. Ma questa sorveglianza deve avere carattere pratico e serio. È mestieri che essa sia pattuita fin d'ora, e non già subordinata ad ulteriore accordo tra il Viceré e le Potenze; è mestieri, soprattutto, che abbia durata non minore del tempo che è strettamente necessario per fare l'esperimento del nuovo piano, e che noi stimiamo dover essere di un anno almeno.

Questi concetti ho riassunto nel mio telegramma di jeri sera; e qui li volli svolgere più ampiamente per mettere la S. V. Illustrissima in grado di esserne più efficace interprete. Le due modificazioni che noi chiediamo non alterano punto, sostanzialmente, il sistema di riforma finanziaria, in Egitto, che è patrocinato dal Governo francese; esse non vietano punto che la Commissione tosto si istituisca e ponga mano al suo lavoro. Si tratta di due guarentigie che noi reputiamo indispensabili a tutela della nostra responsabilità, sia verso gli interessati, sia verso il nostro Parlamento, che già più volte ebbe a significare, in forma solenne, la sua volontà di vedere scrupolosamente rispettate le ragioni dei nostri nazionali in Egitto.

Ci siamo astenuti per desiderio di più spedita trattazione, dal fare ufficii presso gli altri Gabinetti. Ma noi facciamo pieno assegnamento sopra l'equità e l'amicizia del Governo Francese, il quale non può certo disconoscere la condiscendenza di cui facciamo prova da parte nostra, né volere che la ripulsa delle nostre legittime domande renda impossibile un accordo oramai conseguito dopo non breve e ben difficile negoziato.

(l) -Copia di questo dispaccio venne inviata in pari data a Robllant. (2) -T. 110, non pubblicato. (3) -T. 175, non pubblicato. (4) -Non pubblicato.
674

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 485. Pietroburgo, 28 febbraio 1880 (per. il 6 marzo).

L'istituzione di una Commissione esecutiva (l) suprema trae la sua principale importanza e la sua efficacia dalla personalità eminente che deve presie

derla e dirigerla con ampii poteri. Qui, forse, più che altrove, le istituzioni valgono quanto valgono le persone chiamate a metterle in funzione. La nomina del generale Conte Loris Melikow ha incontrato un'approvazione generale, ed ha contribuito a diminuire le inquietudini del pubblico, che erano diventate gravissime dopo l'attentato del 17/5 corrente. Diffatti in questi ultimi giorni correvano per la città le dicerie le più strane e le più esagerate. La città doveva essere incendiata, parecchie caserme minate, il basso popolo doveva insorgere; le case private dovevano essere incendiate e derubate; questi non erano certamente che fantasmi creati da immaginazioni atterrite. Ma erano di per se stessi un male grave perché ingeneravano timore ed inquietudini ed inciampavano il corso della vita regolare del paese. L'istituzione della commissione esecutiva suprema e la nomina a capo di essa del Generale Loris Melikow non hanno ancora, a dir vero, fatto scomparire questi timori e queste inquietudini, ma le hanno diminuite di molto, e si vede ora venire con minore trepidanza la fatale scadenza del 19 febbraio (2 marzo), 25° anniversario dell'avvenimento al trono dell'Imperatore Alessandro. In ogni caso, se sventuratamente è pressoché impossibile il prevedere e l'impedire nuovi attentati di fanatici isolati, d'altra parte è pressoché certo che H partito sovversivo, sentendosi poco iJ,umeroso e non avendo radice nella massa della popolazione non oserà tentare alcun atto di forza, che sarebbe immediatamente represso.

Il Generale Loris Melikow che è messo alla testa della nuova Commissione è armeno di nascita, e congiunge alla sagacia nativa della sua razza, un coraggio calmo, una grande fermezza e molto giudizio. Egli fu che prese d'assalto la fortezza di Kars durante l'ultima guerra. Quando scoppiò la peste sulle bocche del Volga, fu mandato colà a prendere quei provvedimenti che in breve limitarono l'epidemia, poi l'estinsero, e che ebbero per effetto immediato di rassicurare la pubblica opinione, anche allora atterrita ed inquieta. Poco dopo il Principe Krapotkine, Governatore di Kharkow, era assassinato, e la setta rivoluzionaria russa non esitava ad attribuirsi quell'assassinio in un proclama stampato che fu largamente distribuito anche a Pietroburgo, e del quale ebbi cura di mandare a suo tempo la traduzione all'E. V. Al posto pericoloso lasciato vacante per l'assassinio del principe Krapotkine fu chiamato il Conte Loris Melikow, con maggiori poteri ed attribuzioni più estese. Durante il di lui governo nessun attentato fu commesso a Kharkow e l'amministrazione vi procedette con ordine. Tutti questi precedenti danno fiducia che il nuovo capo della Commissione esecutiva suprema riuscirà a ricondurre quella tranquillità pubblica senza la quale non è possibile il cercare rimedii radicali al male.

Intanto il primo suo atto è un procl::tma agli abitanti di Pietrobnr;c>;o. ehs p::,rta la data di ieri l'altro, ma che è pubblicato soltanto oggi. Questo proclama è dettato nello scopo di rassicurare gli abitanti della capitale, e fa appello alla loro calma ed alla loro fermezza. Esso farà senza dubbio buon effetto sulla popolazione. L'E. V. lo troverà qui unito nella traduzione francese data dall'odierno numero del giornale di Pietroburgo.

(l) Con t. 171 del 27 febbraio Nigra aveva dato notizia dell'istituzione di una commissione esecutiva sup,·cma incaricata di assicurare l'ordine pubblico nell'Impero.

675

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 184. Costantinopoli, 29 febbraio 1880, ore 11,40 (per. ore ...).

Il y a plus d'un mois que je redouble d'efforts auprès des ministres pour faire avancer les négociations. Elles sont maintenant complètement épuisées. J'avais déjà insinué l'idée de conférer l'annonciade au Sultan. La délibération du Conseil des ministres se trouve au palais depuis onze jours. Quoique la proposition offerte au Monténégro par notre entremise ait été réduite à des proportions absurdes et inacceptables, Sa Majesté ne prend aucune décision. D'ailleurs le projet a déjà été fort compromis par ce délai. Gouvernement du Roi doit aviser à sauvegarder sa dignité et à éviter de se rendre solidaire d'une politique de tergiversations et de subterfuges qui pourra avoir les conséquences les plus funestes. Grande serait la responsabilité qu'il assumerait de la sorte vis-à-vis du Monténégro qui a accueilli nos démarches avec tant de modération et de déférence. De plus, une rupture éclatante de nos offices serait peut-etre le seul moyen de secouer cette fatale apathie. J'attends les instructions de V. E.

676

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI. CAIROLI

T. 186. Berlino, 29 febbraio 1880, ore 14,46 (per. ore 16,10).

Démarche signalée dans le télégramme de V. E. d'avant hier (l) n'a pas encore été faite à Berlin. Si le Gouverncment impérial avait été interpellé, il aurait répondu, tout en reconnaissant l'urgence de résoudre la question, qu'il conviendrait d'attendre le résultat des pourparlers entre Vienne et Pétersbourg, à l'effet d'accorder à la Bulgarie une légère compensation territoriale, en échange d'une extension de frontière jusqu'à Arab Tabia, en faveur de la Roumanie.

677

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO

T. 116. Roma, 29 febbraio 1880, ore 15,40.

L'Allemagne et l'Autriche-Hongrie ont accepté la proposition française. Ne voulant pas prendre sur nous de faire échouer une combinaison qui pourrait, au fond, ètre avantageuse aux intéressés, nous avons déclaré, à Paris, que

nous étions prets à donner notre assentiment sau! double modificatlon: d'après la proposition française, les quatre Puissances s'engagent dès aujourd'hui à accepter le travail de la commission et à le faire accepter par les autres Puissances; nous demandons que cet engagement so i t subordonné à la réserve d'un examen direct du travail après que celui-ci sera achevé.

Nous demandons en outre que la prorogation de la commission pour la surveillance à exercer sur l'exécution de son plan soit d'un an et non pas de trois mois seulement. Notre double demande rencontre à Paris résistance grave. Veuillez, après consultation avec Baravelli, me dire si dans le cas où la France refuserait toute modification, il est préférable pour nous de céder ou bien de tenir ferme, meme dans le cas où la commission se réunirait sans nòtre participation (l).

(l) Cfr. n. 664.

678

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI

T. 120. Roma, 29 febbraio 1880, ore 19,30.

Vous recevrez mardi matin dépeche écrite développant nos idées sur affaire égyptienne (2). Je vous prie de voir encore, après réception de ma dépéche,

M. de Freycinet. Faites lui remarquer que, d'après le régime de la réforme, tel que les Puissances sont unanimes à l'interpréter, le Vice-Roi n'est libre de changer les conditions faites à ses créanciers. L'institution d'une commission et l'assentiment des Puissances ont précisément pour objet de donner au nouveau plan financier un force légale et obligatoire devant les tribunaux. Ce que nous demandons, du moment que les différents éléments ne sont pas représentés d'une manière égale dans la commission, est de pouvoir examiner son travail après qu'il sera achevé et de différer jusque là notre assentiment formel. Ceci nous parait d'une équité tout-à-fait élémentaire, et c'est précisément ce qu'on va accorder, mème d'après la proposition française, aux Puissances non répresentées dans la commission. Celles-ci, en effet, seront toujours libres d'en accepter ou de ne pas en accepter les conclusions, lors meme que les quatre Puissances auraient assumé au préalable l'engagement absolu de les accepter et de les faire accepter. M. de Freycint parle des satisfactions que l'Italie a déjà obtenues. Nous rendons hommage au sentiment amicai qui inspire son langage. Mais nous ne saurions voir une concession à notre profit ni dans une commission où la prépondérance est assuré à deux Puissances seules, ni dans un droit de surveillance expirant avant la première échéance sémestrielle du coupon. Les Puissances ont hàte d'arriver à une conclusion. Nous reconnaissons avec elles qu'il y a urgence, mais après avoir preché depuis deux ans l'adoption d'un système coupant court aux abus, et faisant une part équitable à tous les intéréts en cause, nous ne saurions aujourd'hui compromettre ceux dont la sauvegarde nous est confiée.

(l) -Cfr. n. 681. (2) -Cfr. n. 673.
679

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT (l)

L.P.R. Roma, 28-29 febbraio 1880.

Nella difficilissima pos1z10ne in cui siamo, poco ho da aggiungere al telegramma che ti fu mandato la sera del 25 (2), intorno al nostro fermo proposito di non !asciarci forzar la mano dagl'Irredentisti, spiegandoti però le ragioni che impediscono che ci accingiamo a sciogliere i Comitati dei medesimi.

Le tue lettere importantissime delli 7 e 9 corrente produssero una profonda impressione. Ne diedi lettura al Presidente a S. E. Depretis e ad alcuni pochissimi altri, non !imitandomi ai soli due primi, perché qui, come tu ben osservi, nessuno si rende un conto esatto della situazione. A vero dire ciò proviene pur anco dal fatto che giammai l'Italia è stata in più profonda calma, giammai i partiti sovversivi hanno avuto meno forza, giammai l'opinione pubblica del paese è stata più favorevole a una politica di pace e di neutralità.

Ciò non pertanto non mi dissimulo punto il gravissimo pericolo in cui versiamo, e sono addolorato oltre ogni dire allo spettacolo della piega che prendono gli avvenimenti.

Io sono il solo, mio buon amico, che capisca i tuoi impicci, che comprenda tutto quel che da tanto tempo vai predicando, e solissimo poi ad avere il coraggio di palesare le verità anco più dure, tanto che temo di esser già preso in uggia. Con la terribile alternativa che ci sta davanti, spesso vorrei vedermi lontano le mille miglia dalla Consulta. Ma le mie relazioni personali con Cairoli non mi permettono di prender una risoluzione estrema e quindi mi trattiene il pensiero che forse chi mi succederebbe non avrebbe il coraggio di pronunciarsi come lo faccio io, e neppure quel grado di intimità con questi signori che rende possibile di favellare con intera franchezza. Ma ti assicuro che la mia vita qui è triste assai.

Intanto è bene che sappi che tranne lo scioglimento dei Comitati, almen per ora, tutto ciò che dovrà essere fatto per prevenire e reprimere, verrà eseguito con energia, e puoi riposar tranquillo che un'alzata di scudi irredentista non succederà. Depretis è risoluto ad agire con mano di ferro, io spingo lui solo a non fornir pretesti che farebbero esattamente il gioco dell'Austria, e ho organizzato una pressione diplomatica da parte di alcuni degli Ambasciatori qui accreditati per ottenere lo stesso scopo.

Il mio piano è il seguente. Essendo ormai evidente che la Germania, siccome tu predicevi con avvedutezza fino dall'autunno, vorrebbe la guerra, ho intrapreso una vera crociata affine di evitare una tale calamità, oppure se ciò fosse impossibile, in seguito al disegno fermamente arrestato nella mente de' nostri nemici di trovare un pretesto a qualunque costo, guadagnar tempo

almeno affine di non esser colti sprovveduti di tutto, come sarebbe adesso il caso, e assicurarci inoltre l'immenso vantaggio di rendere evidente agli occhi di ogni animo onesto in Europa che siam vittima di una brutale aggressione.

Per quanto grandi siena le difficoltà che mi circondano, tuttavia non dispero di riuscire se il cielo mi ajuta.

Anzi tutto ti confido che al Dipartimento della guerra non si dorme. Il ministero ha deciso che tutte le spese straordinarie che possano occorrere tanto pel dipartimento della Guerra che della Marina, vengano fatte senza risparmio, e si troverà il modo di giustificarle poi. Queste spese non sono ancora quelle di una natura che darebbe subito nell'occhio e fornirebbe appunto l'agognato pretesto ai nostri avversari. E su questo punto ho insistito molto. Prima vorrei che fossimo nella posizione corretta che ci renda liberi di fare poscia ciò che vogliamo. Ma intanto tu sai meglio di me tutto il lavoro preparatorio che ha da fare un Ministero della Guerra anche dalla parte amministrativa per accingersi a una campagna, ed il Colonnello Pelloux mi ha assicurato che fra sei settimane saremo in grado di avere in pochi giorni 300 mila uomini in perfetto assetto e in ottime posizioni nella valle del Po e nel Veneto. Se le cose volgono alla peggio, questa, ripeto, sarebbe dunque la mia idea: guadagnar tempo; e se per fortuna si potesse calmar un poco le irritanti discussioni mercé la nostra prudenza, por mano immediatamente ai più importanti apparecchi che già sono consentiti in massima dal Ministero, cioè acquisti di cavalli, fortificazioni in terra per modificare le condizioni del quadrilatero e difendere i punti più deboli deila nostra debolissima frontiera. « Si vis pacem para bellum », ed essendo poi il mantenimento della pace, ciò cui dobbiamo maggiormente mirare, abbiamo pensato appigliarci all'altro partito seguente. Havvi un'altra potenza che al par di noi annette un supremo interesse al mantenimento della pace, cioè l'Inghilterra. E siccome è pure l'Inghilterra che presta maggiormente orecchio alle fiabe poste in giro dai nostri avversari, di intrighi che già si ordirebbero per congiungerci in stretta alleanza colla Russia, abbiamo deciso di dichiarare solennemente al Governo Britannico che ben lungi dal volerei legare a una politica bellicosa qualsiasi, siam pronti a entrare in negoziati col Gabinetto di Londra per impegnarci a serbare

la neutralità se la guerra scoppiasse in Europa, o almeno a non mutar contegno, senza prima avere uno scambio di idee in proposito. Saremmo persino disposti a ,conchiudere un'alleanza difensiva coll'Inghilterra se ad essa piacesse.

Questa idea che da qualche tempo mi frullava pel capo, piacque a Depretis, e avendola anche Cairoli adottata, abbiam telegrafato a Menabrea che ancor travasi in congedo, di qui venire per discutere pacatamente progetto siffatto. Egli è appunto giunto oggi, ed ho già avuto una lunga conversazione con lui, nella quale gli spieg,ai per filo e per segno la posizione nostra, e il nostro pensiero di accostarci all'Inghilterra. Menabrea lodò molto il divisamento; secondo lui né l'Inghilterra potrebbe essere un incomodo alleato per noi, né noi per essa, ed egli è di parere che una simile apertura da parte nostra non può mancare di avere a Londra la più lusinghiera accoglienza.

Per quel po' di esperienza che posso avere dell'Inghilterra, io sono dello stesso avviso. In ogni caso è un tentativo che non ci farà mai male, e se riesce, potrà farci un bene immenso.

A giorni avremo la discussione alla Camera sulla politica estera. Sono d'accordo coll'idea espressa in uno dei tuoi telegrammi che sarà un coltello a due tagli e che se il Ministero non farà in quella occasione le più franche ed esplicite dichiarazioni, potrà anche riuscirei più dannosa che vantaggiosa. Ma io mi lusingo tuttora che potrò ottenere qualche cosa di abbastanza soddisfacente.

Ciò che dovresti fare se già fatto non l'hai, è di scrivere tu stesso una lettera particolare al Re. Vari dei nostri Ambasciatori sono in corrispondenza diretta con Sua Maestà, e io credo cbe nelle attuali circostanze hai non solo U diritto ma il dovere di farlo.

29 febbraio

Giunge in questo punto il telegramma concitato col quale esponi che qualche frase de' tuoi recenti telegrammi sono stati da Noailles ritelegrafati a Parigi e di là a Vienna (1). Siccome rilevo dal complesso di tale tuo telegramma che sei sotto l'impressione che qualche indiscrezione sia stata commessa, mi affretto rassicurarti. Giorni sono Noailles è venuto da me a darmi contezza di un rapporto di Mouy che narrava una conversazione avuta con Haymerle, press'a poco allarmante come quelle da te riferiteci. Noailles era visibilmente preoccupato, e io che avevo allora appunto letto uno dei tuoi più sconfortanti telegrammi mi trovavo nelle stesse condizioni di spirito. Noailles mi disse che intendeva agire subito sul Signor Cairoli, per indurlo a fare delle soddisfacenti dichiarazioni alla Camera. e tu non sai quanta fatica ci costi di spingerlo a stigmatizzare proprio per nome l'Italia irredenta, se si vuole ottenere qualche risultato. Scorsi dunque la opportunità di dire a Noailles senza ambagi come le tue informazioni coincidessero con quelle di Mony, poiché in fin dei conti se si vuol cominciare il ballo con noi è certamente per finirlo poi coi francesi, e se non è con un Ambasciatore come Noailles che può a buon diritto tenersi come un provato amico che io reputassi di parlar chiaro, non so con chi si potrebbe fare. Adunque deliberatamente fu che io, per farmi di lui un ausiliare presso Cairoli, gli ripetei non il testo ma il senso del tuo telegramma, anche perché è questa una questione nella quale, per nostro proprio interesse, scorgo un vantaggio di aprire alquanto gli occhi anche ai Francesi.

Non temere di alcuna indiscrezione riprovevole, ti ho detto tutta la verità. Adesso poi che vedo qual ragazzo sia Noailles, nonostante gli anni che ha sul gobbo, saprò come regolarmi.

Il corriere parte e mi è forza dirmi in fretta.

P. S. Se è per mezzo di Mouy, come non può essere diversamente, che hai saputo quanto precede, avendoti data questa franca spiegazione, potrai a sua volta parlargliene a tua volta, se lo credi, affinché per un interesse comune non si dia a cose sì gravi una pericolosa pubblicità.

Del resto, lo affermo, trovo utile che il Governo francese sappia ciò che si passa dietro le quinte.

(l) -Da Carte Robilant. (2) -Cfr. n. 654.

(l) T. 188 del 29, non pubblicato.

680

IL REGGENTE IL CONSOLATO GENERALE A TRIESTE, MAGLIANO, AI. PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 150. Trieste, 29 febbraio 1880 (per. il 3 marzo).

Da persona degna di fede, e che è in grado d'essere bene informata, mi è stato riferito quanto segue:

1° In Cormons, ove non vi fu mai guarmgwne tranne nel 1866, si attende il prossimo arrivo dell'ottavo battaglione cacciatori;

2o a Quisca sulla via del Coglio tra Cormons e Gorizia ebbero già luogo gli studi e le misurazioni per l'erezione di un fortino;

3° Parimenti sarebbero già stati fatti gli occorrenti studi per la costruzione di opere di difesa al ponte di Sagrado sull'Isonzo.

4° Le truppe, che sono di guarnigione a Gorizia, da qualche tempo fanno frequenti passeggiate e manovre verso la frontiera, ed in tali occasioni dallo Stato Maggiore e dal corpo del genio su diversi punti vengono prese delle misure e formati dei piani. Recentemente presso il villaggio di Spessa tra Cormons e Gradisca in una località denominata Stuccara speciali studi vennero eseguiti da parecchi ufficiali, che accompagnavano una batteria di Campagna (l).

681

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 190. Cairo, 1° marzo 1880, ore 12,50 (per. ore 14,45).

Il est bien triste que l'Autriche et l'Allemagne aient accepté proposition française (2). C'était question de principe que les trois Puissances devaient soutenir et par conséquent il fallait rejeter projet. Cette acceptation a résolu ditllculté. La question des modifications partielles ne peut avoir grande valeur, d'autant plus que nous pensons indispensable que le travail de la commission soit définitif et fait pour prompte solution. Si V. E. persiste à maintenir réserve examen sur le travail, il serait préférable proposer qu'au lieu de la commission, ce soit le Gouvernement égyptien qui présente son travail préparé à l'examen des Puissances. Mais si la France refuse cette modification et que travail commission devra etre définitif, nous sommes d'avis qu'il est préférable pour nous d'y etre représentés. Mes collègues russe, américain assurent que leurs Gouvernements n'accepteront travail commission sans y prendre part.

(l) -n contenuto di questo rapporto venne comunicato il 3 marzo al Ministero d~lla Guerra. (2) -Cfr. n. 677.
682

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 194. Vienna, 1° marzo 1880, ore 17,50 (per. ore 21,45).

Baron Calice que j'ai interpellé au sujet du contenu du télégramme de

V. E. du 29 (l) vient de me dire que le Cabinet autrichien n'ayant pas encore eu communication de la circulaire roumaine relative à Arab Tabia, n'a pas eu lieu jusqu'ici de se prononcer sur la démarche du Gouvernement princier, mais que les idées actuelles du Cabinet de Vienne à ce sujet sont identiques à celles qu'il a manifestées antérieurement.

683

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 196. Parigi, 2 marzo 1880, ore 10 (per. ore 12,10).

L'ambassadeur d'Autriche -Hongrie que j'ai rencontré dans le monde, m'a reproché, en aff.ectant la plaisanterie, de ne pas l'avoir renseigné sur notre contreproposition (2). M. de Freycinet lui en avait parlé, ainsi, parait-il qu'à l'ambassadeur d'Angleterre. J'ai répondu qu'il s'agissait d'un perfectionnement plutòt que d'une contreproposition et lui en ai parlé franchement. Il a été impressionné par les arguments de V. E. surtout quand je lui ai démontré que le projet faisait au fond une part plus belle et plus indépendante aux Gouvernements non représentés dans la commission.

684

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 122. Roma, 2 marzo 1880, ore 16,45.

J'appelle attention de V. E. sur note du Diritto du 28 février démentant nouvelle du Tempo de Venise qui avait attribué au procureur du Roi expressions inconvenantes envers Autriche-Hongrie. Les journaux autrichiens parlent d'une proclamation récemment éditée par l'« Italia Irredenta ». Il s'agit d'une pièce ridicule parue à Palerme, sans indication d'imprimerle et signé: «Le Comité Lombard », dont le bon sens et la grammaire ont droit de se plaindre bien plus que l'Autriche-Hongrie. Cependant un journal de Palerme l'ayant reproduite il a été saisi d'ordre du procureur du Roi.

(-2) Cfr. n. 673.
(l) -Cfr. n. 664.
685

L'INCARICATO D'AFFARI A LONDRA, RESSMAN, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 200/401. Londra, 2 marzo 1880, ore 19,19 (per. ore 22,55).

Salisbury a déclaré qu'il devait consulter ses collègues du conseil avant de se prononcer sur la demande du Gouvernement roumain touchant le règlement de la question de Arab Tabia (1). Dès qu'il aura pris une décision, j'espère pouvoir en informer V. E.

686

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 202. Costantinopoli, 2 marzo 1880, ore 23,50 (per. ore 0,25 del 3).

Ministre des affaires étrangères vient de m'annoncer que l'iradé est sorti aujourd'hui sur la base suivante: «La ligne partira de Sekalare et en suivant la ligne de Berlin jusqu'à Mokra, qui resterait à la Turquie, se dirigera sur Visitor, laissera Velika au Monténégro, passera ensuite entre le territorire des Klementi et des Vassowichzei (?), aboutira au Sem près de Khan (?) bin (?); de là elle suivra le thalveg de cette rivière jusqu'à Yenikeuprin et laissant à la Turquie les hauteurs de Chipschanik Krany et Matagoch, aboutira au lac de Scutari entre Markorman et Poulagronda. Pour la frontière entre le lac et la mer il se borne à dire qu'on s'entendra; il n'admet pas l'indemnité comme compensation des propriétés confisquées aux musulmans. Ce n'est pas son dernier mot. Prince de Monténégro devrait répondre en signifiant ses dernières conditions à accepter ou à refuser dans un terme de huit ou dix jours. Quant au modus procedendi, il n'y aura aucune difficulté (2).

687

IL CONSOLE A SCUT ARI, ZERBONI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTER( CAIROLI

R. 35. Scutari, 2 marzo 1880 (per. l'11).

Col mio rapporto del 29 novembre u.p. no 26, di questa Serie (3), io aveva l'onore di scrivere a V. E., oltre l'altre cose, che un secondo bastimento, in proveillienza da Ragusa con carico d'armi austriache, era di giorno in giorno aspettato nei paraggi di Cavaja.

(2.) Questo telegramma fu comunicato alla legazione in Montenegro con t. 127 del 3 marzo. (-3) Cfr. n. 424.

Or devesi sapere che quel naviglio è effettivamente giunto nei primi giorni della seconda metà del mese suddetto, ma non andò più oltre di Durazzo. Qui non prese pratica, ma pretestando bisogno d'acqua, poté avvicinarsi agli altri legni, ancorati in quel porto, e così senza alcun sospetto trasbordare su di un brigantino greco, che aveva già le carte vistate per Corfù, in zavorra, quello che aveva seco portato. Compita felicemente l'operazione fecero entrambi vela, quello per la parte donde era venuto, e questo per mezzogiorno, bordeggiando senza bisogno-quell'acque sino al calare della notte, quando trattosi entro la baja di Spillé. sbarcò 1000 fucm e molte munizioni per i medesimi. V'erano pure 20 cassoni di polvere, ma, sorta l'alba essi non poterono per allora, porsi a terra, e solo vennero consegnati alcuni giorni dopo quando il medesimo brigantino ritornando da Corfù a Durazzo con un piccolo carico di granoturco tornò nuovamente alla baj,a testé menzionata.

Ma i maneggi austriaci, di cui l'approdo furtivo di questi bastimenti nelle acque di Durazzo e di Spillè è una prova irrefragabile, sembrano aver preso uno slancio più vigoroso col ritorno al suo posto del Signor Lippich, imperiale regio Console Generale a Scutari, avvenuto da poco tempo. Egli stesso mi raccontò d'aver passato la più gran parte del suo congedo a Vienna, e di solere, durante la sua dimora colà, recarsi quasi ogni giorno al Ministero, ove rimaneva occupato come quegli che meglio conosceva le cose d'Albania. Si deve dunque supporre, che, ristabilendosi alla sua residenza, egli portasse seco ordini di più affaccendato lavorio.

Uno dei parti trapelati al pubblico della ritemperata sua attività si è la corrispondenza giornalistica, che mi pregio di compiegare.

Questa lettera, che mi venne assicurato essere stata fabbricata nel Consolato austriaco e con danari tolti alla cass~• consolare, volta in greco da persona a me conosciuta, è stata indirizzata di~ettamente alla redazione dell'Imera, quantunque d'essa sembra voler far credere d'averla cavata da un giornale austriaco. Il contenuto di essa è uno sfrontato tessuto di così madornali invenzioni, che nessuno di quelli che qui la lessero, potè trattenersi dalle più grosse risa. Con tutto ciò non è a dirsi, che il frutto sperato dallo scrittore sia andato perduto. A lui premeva non tanto di attirare la sconsiderazione del pubblico contro l'Italia, quale ribelle impenitente contro il trattato di Berlino, quanto di sviare altrove l'attenzione delle popolazioni orientali, onde l'azione segreta dell'Austria nella penisola balcanica procedesse meno avvertita e per conseguenza più sciolta e più sicura. V. E. ben sà che l'Imera e la Cliò sono i due giornali elleni, i quali sono maggiormente letti, come in ogni parte di Levante, così anche nell'alta e bassa Albania.

Giorni sono il Dottor Zamputti venne da Cavaja a Scutari per raccomandare a me presso il R. Ministro in Costantinopoli ed a S. E. il Vali presso il suo Governo d'appoggiare una sua supplica tendente ad essere nominato medico sanitario in Durazzo. Fin dallo scorso dicembre egli aveva cessato ogni corrispondenza col Consolato, atterrito, come asserisce, da due o tre tentativi d'assassinio, a cui sarebbe .stato esposto per sospetti contro di lui concepiti dal partito austriaco, e questa sarebbe anche la cagione che lo avrebbe deciso a cambiare di residenza, risoluto anche ad abbandonare totalmente l'Albania, ove il posto nella quarantina di Duraz;..o non gli fosse accordato. Ora il Signor Lippich, il quale conosce perfettamente il Dottor Zamputti, avvedutosi della costui presenza a Scutari, non stette in forse di recarsi immediatamente da S. E. il Governatore Generale e di dipingerglielo co' più foschi colori di fanatico irredentista ed individuo sommamente pericoloso alla pubblica tranquillità, non tralasciando le insinuazioni sulla convenienza del di lui sfratto dal suolo albanese. È vero che Izzet Pascià ha potuto ben presto convincersi del contrario, provatogli altresì da una petizione confidata al Dottor Zamputti dalla popolazione di Cavaja, che è nella massima parte mussulmana, e da raccomandatizie di Bey di cui s'era munito in vista dell'impiego vagheggiato, e che, subodorata la vera cagione che aveva mosso il Console Austriaco ad occuparsi di una persona a lui estranea, colmò il suddito italiano di dimostrazioni di simpatia e fece stendere un rapporto più favorevolmente accentuato in accompagnamento della dimanda da lui presentata. Ma non è men chiaramente dimostrato da questo inverecondo intervento del Signor Lippich, quale dolorosa spina sia nelle sue carni la presenza nel eentro dell'Albania d'un italiano, che, per le sue relaZ>ioni di professione e per le sue conoscenze personali è in grado di sorprendere e manifestare tutte le mene per quanto celate da lui mosse in quelle parti.

Mi è stata data per notizia escita dallo stesso Ufficio della Direzione di Polizia in Trieste, che intorno ad un mese fa venne da quel Direttore e Consigliere particolare di S. M. l'Imperatore spedito a questo I. R. Consolato Generale Austro Ungarico una assai rHevante somma in oro effettivo.

In questi ultimi giorni ad un medico, che non è austriaco, e che ha dimorato qualche anno nell'alta Albania, venne dal Consolato Austriaco di qui offerto un grosso stipendio mensile perché assumesse di percorrere tutto il Vilajet di Scutari, rimanendo da due a tre mesi in ogni città, facendo visite gratuite e gratuiti distribuendo anche i medicamenti a patto però che dovesse sottoscrivere tutti gli articoli di giornale, ch'esso Consolato avrebbe redatti e creduto di far pubblicare. Quest'ultima clausola non permettendo di misurare tutta la responsabilità che si sarebbe incontrata, l'offerta, per quanto d'altronde seducente, è stata respinta.

Coll'ultimo postale vennero in Scutari due chierici dalmati, in apparenza già quasi maturi al sacerdozio. Essi sono diretti a Priserend ove da quell'Arcivescovo, egualmente dalmato, saranno a tempo dovuto consacrati per rimanervi quali missionari apostolici, noi diremmo quali missionari austriaci. Anche ai Francescani ne vennero nel corso dell'anno passato due, che sono tirolesL Convien notare questo fatto, che palesa le tendenze dell'Austria a sostituire nell'alta Albania il clero austriaco a quello italiano. V. E. conosce che ad essa è già riescito di avervi nell'alto clero tre suoi sudditi, di cui due nelle sedi più importanti: ma l'opera del Vescovo senza il concorso di fidati coadiutori potrebbe non dare tutti i frutti, che si desiderano, epperciò si è rivolta l'attenzione anche al basso clero. Dicesi, che i due chierici sopramenzionati abbiano annunciato che con essi sbarcarono ad Antivari 80 famiglie egualmente dalmate, trasferitevisi per prendere stabile stanza. Se ciò è vero e si co:lega questo fatto cogli altri ora e prima riferiti, non si potrà negare che il lavorio di preparazione all'assorbimento dell'Albania va facendosi più fervente e che perciò l'epoca dello scioglimento della trama non può essere molto lontana (1).

(l) -Cfr. n. 664.
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IL COMANDANTE, DE AMEZAGA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (2)

R. RR. 18. Assab, 2 marzo 1880 (per. il 23).

V. E. si è degnata in data 12 p. p. inviarmi il seguente telegramma, che ricevei ieri per mezzo di un sambuco speditomi dal R0 • Consolato di Aden (3). Così tassative istruzioni, che non ammettono dubbj nè esitazioni, mi mostrano la questione di Assab, sotto una luce nuova.

D'ora innanzi la mia non può nè deve essere più un'opera di preparazione alla presa di possesso ufficiale, un'opera cioè. per sua natura, attivissima, implicando essa la valutazione e l'indirizzo di fatti frequenti ed impreveduti.

È l'obbligo stretto, che mi s'impone. di assistere passivamente all'impianto dello StabiUmento Rubattino, ed è obbligo codesto che mi studierò di osservare con ogni maggiore scrupolo, senonché, mi fo a pregare V. E. di voler considerare, se, allo stato delle cose, non torni opportuno, sotto ogni rapporto, che il R. Governo affidi ad un altro funzionario l'attuale spedizione di Assab.

I forti convincimenti che fin dal primo giorno apporta,i nella quistione in argomento, e che sono rimasti in me prepotenti, potrebbero in seguito, a mia insaputa e mio malgrado, avere influenza sulla mia mente e vietarmi, in taluni casi, di discernere chiaramente ciò che è o no conforme a' veri e reali intendimenti del R. Governo.

Invece, un funzionario, che, a caso vergine venga in queste acque, per assumere puramente e semplicemente la protezione dello stabilimento Rubattino svincolato da qualsivoglia preoccupazione, troverà agevole la via, e la batterà con certezza di riusc.ita.

La settimana scorsa il Sig. Schmucher, Reggente di questo Consolato Generale Austriaco, si recava in Calmeti, dov'è attualmente in qualità di visitatore apostolico Monsignor Guerrini, Vescovo Coadiutore di Scutari, elevato, come a V. E. è già noto, nella passata estate a tale dignità da Parroco mitrato di Perasto In Dalmazia. La missione del Reggente Austriaco era di portare e rimettere al Prelato un dono, che gli veniva mandato da S. M. l'Imperatore, consistente in paramenti episcopali, un pastorale ed una grande catena d'oro, del complessivo supposto valore di fiorini 2000 circa. Allorquando sul principio dello scorso Autunno Mgr. FulgenzioCrarev (?). Minore Osservante di Zara, eletto Arcivescovo di Scopia entrava in Priserend, capoluogo della sua Diocesi, menava seco ben 40 carichi. Persona, in grado di conoscere con fondamento quanto mi riferiva, m'ha assicurato, che que• carichi si componevano d'oggetti inservienti alla sua persona ed alla sua digntià e che essi pure erano un regalo fatto da S. M. l'Imperatore al nuovo Vescovo Albanese in occasione che questi gli si era prima di muoversi per la sua residenza, presentato per umiliargli i suoi omaggi».

Lascerò Assab coatinuando a seguirne i destini c facendo caldi voti perché all'attenzione del Governo non isfugga alcuno de' numerosi pregj di cotale località, fra i quali mi perito annoverare -contrariamente all'asserzione di autorevolissime persone -anche quello di potervi fondare non già una colonia, ma un acconcio stabilimento penitenzla·rio, nonché il quartier generale delle compagnie di disciplina.

Urge assicurare all'Italia il possesso di tutta la baja di Assab; eppertanto conto invitare, senza indug.io. il Prof. Sapeto ad intavolare trattative co' legittimi proprietarj ricorrendo a pegni anziché a pagamenti definitivi. Basterà all'uopo, suppongono, piccolissima parte della somma che V. E. ha ben voluto mettere a mia disposizione.

Quanto al compimento de' lavori in corso, mi lusingo possa effettuarsi, mercé l'antico fondo; eppoiché non intraprenderò altri lavori, l'intera suddetta somma sarà superflua, e non chiederò al nostro Vice Console a Suez, che poche migliaia di Lire.

Mi propongo di organizzare in questi giorni una piccola spedizione accompagnata da buone guide, e composta dal Signor Giulietti, dal Guardiamarina Signor Colombo, e da tre marinai volontarj, per un viaggio di ricognizione tutt'attorno ad Assab, dentro di un raggio di 40 (quaranta) circa chilometri. Da codesto viaggio si avrà, prescindendo da' resultati scientifici, un criterdo delle condizioni di sicurezza, in cui lo stabilimento di Assab può vivere rispetto al suo vicinato.

Il Gun Vessel «Philomel >> è giunto in Assab il 29 u. s., e vi rimarrà due

o tre giorni ancora. Il suo Comandante fece visita a me ed al Cav. Sapeto: ammalato, come sono, non l'ho ricevuto né glil'ho restituita la viS'ita, ma mi sono fatto surrogare dal mio ufficiale in seconda.

(l) Si pubblica qui un brano del r. 31 da Scutari del 19 gennaio: «Altre volte ebbi a segnalare all'E. V. !l sospetto, sorto in alcuni, che l'Austria non fosse segretamente estranea alla pertinace resistenza degli abitanti di Gussigne e Plava a sottomettersi alla decisione del Congresso di Berlino, che Il riguarda. Questa opinione è pure divisa dal mio Collega di Francia, il quale jeri mi asseriva di vederne la prova nel fatto da lui bene avvertito, che, tre settimane or sono, Al! Bey aveva spedito a Scutari, per esservi cambiata in Megidié d'argento, una assai considerevole somma di zecchini imperiali, dei quali poté pur anco esaminare qualcuno, e mi faceva osservare, che, essendo quella moneta assai scarsa in Albania, non potevasene spiegare il possesso in quantità rilevante nelle mani del Signor di Gussigne se non riferendone la provenienza al paese, dov'essa ha corso, e di cui è evidente l'interesse a subire un simile sagrifizio.

(2) -Ed. in L'Italia in Africa, vol. cit., pp. 90-91. (3) -Cfr. n. 623.
689

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 2496. Berlino, 3 marzo 1880 (per. il 6).

Il me semble de quelque intérét de communiquer à V. E. des détails confidentiels sur la dernière course faite à Paris par le Comte de St. Vallier. Ayant offert sa démission en suite de la retraite du Ministère Waddington, il lui importait d'étre fixé sur son sort. Il ne demandait pas mieux que de rester à Berlin, et le méme désir en avait été exprimé en voie officieuse par le Prince de Hohenlohe. Mais encore fallait-il vérifier si les vues du Cabinet actuel ne s'écarta.ient pas trop de celles que ce diplomate avait représentées jusqu'ici. Ses entrevues avec M. de Freycinet lui ont donné la conviction que ce Ministre maintiendrait le programme de son prédécesseur en ce qui touche aux relations étrangères. M. Gambetta ne pensait pas autrement. Lui aussi désapprouverait et combattrait toute politique aventureuse. Il envisagerait camme un malheur si un connit éclatait entre la Russie et l'Allemagne, mais méme dans ce cas la France devrait s'abstenir de prendre part à la lutte. Sa tache principale est de se vouer à sa réorganisation intérieure, au développement de ses ressources.

40 -Documenti diplomatici -Serle II -Vol. XII

Il serait pour elle imprudent et prématuré de sortir de son attitude expectante. Dans les conjonctures présentes, elle doit s'appliquer à vivre en bonne harmonie avec l'Allemagne.

De semblables déclarations ont déc,idé M. de St. Vallier à formuler la requète que sa démission fùt considérée camme non avenue, ce à .. quoi il a été consenti. En meme temps aucune objection n'a été faite quand il s'est réservé la plus grande indépendance dans l'exercice de ses fonctions sénatoriales.

On sait ici que M. de Freycinet ne négligera rien pour conserver avec l'Allemagne les memes rapports dont celle-ci avait à se louer sous l'administration Waddington. Aussi, de son cote, le Cabinet de Berlin cherche-t-il à témoigner de son bon vouloir. Ainsi la Nordeutsche Allgemeine Zeitung ayant publié le 23 fèvrier échu une attaque assez vive contre des armement projetés par la Russie, publication dans laquelle la France était également mise en cause, le Prince de Bismarck a fait savolr à l'Ambassade française qu'un pareH article avait été écrit contre ses intentions. En outre, camme je l'ai mandé par mon rapporto n. 2494, les orateurs Ministériels au Reichstag ont reçu le mot d'ordre de ne point dépasser la juste mesure dans leurs arguments en faveur de la loi militaire.

La défiance n'est pas moins ici très en éveil, car l'existence du Cabinet Freycinet dépend de M. Gambetta. Or le Gouvernement Impérial n'ignare pas que l'ancien dictateur de 1871 n'est qu'un opportuniste. Il y a toujours en lui quelque chose du fou furieux. Avant deux années, l'organisation militaire française ne sera pas terminée. M. Gambetta attend peut-etre son achèvement pour donner au pays une impulson énergique. Il compterait beaucoup sur le concours éventuel de l'Italie, et se flatte de l'entrainer en faisant jouer, au besoin, le grand ressort de la propagande républicaine. Ce sont là des illusions quand on connait le bon sens et le dévouement de nos populations à la monarchie, mais ce sont là aussi des tendances qu'il faut contrecarrer par tous les moyens, entre autres en nous mettant en mesure par nos armements d'imposer respect devant une ingérence quelconque contraire à nos intéréts, à l'entière liberté de nos résolutions. Nous n'avons rien à attendre de ,la France d'aujourd'hui. Elle a repris ses anciennes traditions envers ses voisins qu'elle jalouse, et qu'elle amoindrirait si elle reprenait Je vent en poupe. Dans les affaires de Tunis et d'Égypte, nous avons déjà des preuves manifestes de ses dispositions à notre égard. Nous ne saurions identifier nos intérets avec une telle Puissance.

690

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 601. Parigi, 3 marzo 1880 (per. l' 8).

Ho l'onore di segnare ricevuta all'E. V. del telegramma del 29 febbraio (l) che mi annunciava la spedizione del dispaccio n. 644 del 28 febbraio (2).

Jeri, dopo aver con attenzione s~udiato questi pregiati documenti, mi recai al Ministero degli Affari Esteri, ove mi aspettava il Barone di Courcel, Direttore Politico, al quale il Ministro aveva data ampia facoltà di trattare con me la questione della Commissione di liquidazione da istituirsi in Egitto.

Malgrado tutti i miei sforzi autorevolmente sostenuti dagli argomenti che l'E. V. sviluppa nelle sopraC'itate comunicazioni, debbo confessare, a mio grande rammarico, che non ottenni nulla.

Lord Lyons, consultato dal Signor di Freycinet, pare si sia limitato a sorridere e a dire recisamente che la cosa era impossibile quando gli si fece parte del nostro desiderio di vedere protratto il termine di tre mesi accordato per la sorveglianza dell'esecuzione dei lavori della Commissione. Il Ministro francese non ebbe campo d'insistere perché quello stesso termine fu già, con somma difficoltà, ottenuto da Lord Lyons. Onde darmene un'evidente prova, il Barone di Courcel mi produsse la minuta del progetto francese colle correzioni richieste dal Governo Inglese; da quel documento, che non posso certo credere artefatto, apparisce in effetto che il Governo Francese non aveva limitato la durata del termine di sorveglianza. Cercai di ottenere per lo meno sei mesi, ma invano, benché in questo tentativo la mia insistenza concordasse col consiglio che dava H Marchese di Noailles stesso in un telegramma diretto il 29 Febbrajo al suo Governo, e di cui il mio interlocutore mi diede lettura.

Osservai che un capricC'io del Viceré poteva perfino rendere vana la facoltà concessa alla Commissione di restar riunita. Ma mi venne rephl.cato che l'impegno morale esisteva e sarebbe certo rispettato.

Quando poi passai all'esame per parte dei Governi dell'opera dell'l. Commissione tanto più indispensabile che la Francia e l'Inghilterra si riservano la maggioranza dei voti, il Direttore sclamò: «Vous voulez donc que la Commission soit inutile, qu'elle ne se réunisse pas etc. etc».

«Anzi, dissi sorridendo, desideriamo, e ne siete pur troppo persuasi, la riunione della Commissione! Quel che vi domando distrugge sì poco l'essenza della Commissione che le modificazioni da noi ambite non appariranno che l'indomani del giorno in cui quell'Assemblea avrà terminato il suo piano. Vogliamo in effetto che la Commissione compia i suoi lavori e fin là siamo d'accordo, ma desideriamo che poi i Governi li possano esaminare, altrimenti la nostra posizione sarà inferiore a quella dei Governi non rappresentati alla Commissione, e desideriamo pure, come ne ha il diritto il più infimo artigiano, sorvegliare l'esecuzione della nostra opera ».

«Vi ingannate, mi venne r'isposto, sull'ampiezza delle facoltà concesse alla Commissione, essa avrà comunicazione di bilanci, essa potrà domandare delle spiegazioni, perfino discutere l'attivo. Sceglierete certo per rappresentanti uomini competenti e di fiducia. Se le decisioni della Commissione non dovessero equivalere ad un arbitraggio, il Viceré potrebbe sottomettere a tutti i Governi interessati un progetto di liquidaz,ione ».

Secondo quanto mi suggeriva l'E. V. risposi «che, giusta il regime della riforma, il Viceré non era libero di modificare le condiziona fatte ai suoi creditori, che l'istitu21ione della Commissione e l'assenso delle Potenze hanno precisamente per iscopo di dare al nuovo piano forza legale ed obbligatoria innanzi i tribunali; ecc. ecc.».

Per provare che la riunione della Commissione era indispensabile, checché ne dicesse il Signor di Courcel, gli rammentai l'opposizione della Grecia in una recente circostanza e più recentemente ancora l'impossibilità d'arrivare ad un accordo per il pagamento del tributo e delle pensioni.

Benché improntate della più amichevole cortesia, le risposte, che mi vennero fatte e che mi son limitato a riassumere, mi convinsero disgraziatamente che i migliori argomenti erano inutili. Le mie rag.ioni vennero ribattute dall'abbiezione che l'Austria e la Germania avevano già aderito e dal rimprovero, cordialmente espresso, di non aver affidato la protezione dei nostri interessi alla Francia.

Non mi fu quindi possibile di discutere la quistione in modo veramente pratico. «Je vous en prie, disse concludendo il Barone di Courcel, demandez à Votre Gouvernement de ne pas insister, persuadez-lui que la France a obtenu de l'Angleterre pour l'Italie, tout ce qu'il a été possible d'obtenir, dans son intéret et dans le sens de ses aspirations. La France ne veut pas vous évincer en Egypte. Si nos intérets n'y sont pas tout à fait analogues ils y sont corrélatits; vous avez tout intérét à la réunion de la Commission au maintien de l'internationalité en Egypte et vraiment je suis convaincu qu'il vaut mieux cesser les pourparlers à moins que vous ne voulez vous convaincre pas vous memes de l'opposition obstinée de l'Angleterre ».

(l) -Cfr. n. 678. (2) -Cfr. n. 673.
691

IL CONSOLE A FIUME, REVEST, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CIFRATO 109. Fiume, 3 marzo 1880 (per. il 6).

Dans le cercle militaire ici on ne fait que parler de la prochaine guerre qui aura lieu entre l'Italie, la France, et la Russie d'un còté et l'Autriche et l'Allemagne de l'autre coté. On est convaincu que l'alliance entre les trois premières puissances est un fait accompli.

Le commandant de piace dit qu'on prend des dispositions camme si on devait mobiliser d'un moment à l'autre.

692

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

T. 126. Roma, 4 marzo 1880, ore 11,55.

Une dépeche Havas de Costantinople annonce que le tracé turco-monténégrin a été communiqué au Ministre d'Italie. Il nous importe donc de connaitre les intent1ons prec1ses de la Sublime Porte à l'égard de la procédure à suivre. Veut-elle communiquer directement le tracé au chargé d'affaires du Monténégro ou bien veut-elle le communiquer aux représentants de toutes les Puissances? Ou bien veut que l'Italie continue seule d'etre l'intermédiaire de cet échange de propositions entre Constantinople et Cettigne? Dans cette dernière hypothèse il devrait etre bien entendu que notre ròle est simplement celui d'un intermédiaire intéressé à ce que le deux parties réussissent à s'entendre. Cette réserve est d'autant plus indispensable qu'il s'agit maintenant de présenter à Cettigne un tracé plus restreint que la proposition primitive et spontanée de la Sublime Porte. Nous devrions enfin, toujours dans la dernière des trois hypothèses, prier la Sublime Porte de nous dire les termes exacts et complets de la proposition à présenter au prince de Monténégro. Je Vous préviens à toute bonne fin que le chevalier Durando se trouve en ce moment et pour quelques jours à Cettigne où il a été appelé par le prince (1).

693

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI

T. 130. Roma, 4 marzo 1880, ore 18,25

On nous presse de fa,ire une réponse pour l'affaire égyptienne. J'ai dit à Noailles que j'avais prié le général Menabrea, parti ce matin pour son poste, d'en entretenir M. de Freycinet, lors de son prochain passage à Paris, et que je préférais par conséquent attendre l'issue de cette conversation.

694

L'INCARICATO D'AFFARI A LONDRA, RESSMAN, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T..../403. (2) Londra, 4 marzo 1880, ore 18,30 (per. ore 23).

Dechiffrez vous meme.

M. Santillana a communqué aujourd'hui télégramme de M. Rubattino (3) au secértaire de la compagnie Tunis, les directeurs se réuniront demain. Tout fait prévoir que les pouvoirs de se rendre à Rome pour traiter seront donnés à M. Hodgers qui ne pourra dans tous les cas partir avant mardi. Sauf un contre ordre de V. E., M. Santillana aurait l'intention de partir samedi matin.

(l) -Per la risposta di Corti cfr. n. 696. (2) -Non registrato In arrivo; l! 403 è il numero di protocollo In partenza dell'ambasciata a Londra. (3) -Il telegramma di Rubattino, spedito il 3 marzo era li seguente: «Reçu lettre Hodges prle compagnie envoyer lmmédiatement agent Rome étant pret offrir quatre-vingt mllle llvreE matérial approvislonnement comprls ».
695

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A PIETROBURGO, NIGRA, A VIENNA, DI ROBILANT, AI MINISTRI AD ATENE, CURTOPASSI, E A COSTANTINOPOLI, CORTI, E AGLI INCARICATI D'AFFARI A WNDRA, RESSMAN, E A PARIGI, MAROCHETTI

T. 128. Roma, 4 marzo 1880, ore 19,45.

L'ambassadeur d'Angleterre vient de me communiquer la proposition que son Gouvernement fait aux autres Puissances en vue de faciliter un arrangement pour la question de la frontière hellénìque. «Une commission de délimitation, composée de Commissaires par les signataires du tralté de Berlin étudiera e·t déterminera sur ìes lieux la ligne la plus apte à former la nouvelle frontière entre les deux pays. Elle prendra pour base de ses délibérations le protocole XIII du congrès de Berlin, et, sans etre liée par les indications géographdques générales contenues dans ce protocole, elle procèdera loyalement d'après l'esprit et se conformant à la politique affirmée par les plénipotentiaires dans cette séance. Elle décidera, à la majorité des voix, sur la frontière précise la plus propre à réaliser cette politique, et le Gouvernement de Sa Majesté s'associera aux autres Gouvernements pour recommander aux Puissances contendantes la frontière que la commission déterminera de cette façon ». J'ai répondu que le Gouvernement du Roi acceptait, pour ce qui le concerne, la méthode suggérée par l'Angleterre, espérant qu'on arrive ainsi à une prompte solution de la question.

696

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, ALL'INCARICATO D'AFFARI IN MONTENEGRO, DURANDO

T. 209. Costantinopoli, 4 marzo 1880, ore 22,40 (per. ore 1,50 del 5).

Mon télégramme du deux courant (l) contient le tracé que le ministre deSI affaires étrangères venait de me communiquer pour etre transmis au prince du Monténégro. Il est fort inutile de demander des détails ultérieurs, puisque la présente proposition n'est pas sérieuse mais cela servira pour fournir au prince l'occasion pour faire connaitre ses dernières concessions. Il serait opportun de faire au plus tòt cette communication à Son Altesse qui la connait à peu près. La Sublime Porte ferait sa réponse aux Puissances aussitòt que l'accord Serait intervenu entre les parties intéressées (2).

(l) -Cfr. n. 686. (2) -Cairoli ritrasmise il contenuto di questo telegramma a Durando con t. 129 del 5 marzo che inizia cosi: «La Sublime Porte nous prie de soumettre sa proposition concernant le tracé nu prince de Monténégro et d'en solliciter la réponse. Je vous prie de faire démarche en ce sens. Notre ròle bien entendu est celui de simples intermédiaires >>.
697

IL MINISTRO A MONACO DI BAVIERA, RATI OPIZZONI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 271. Monaco, 4 marzo 1880 (per. il 7).

Al riguardo della situazione politica germanica non avrei che a segnalare questi due punti:

D Si è qui sempre più persuasi della prossima riconciliazione tra i Nazionali Liberali ed il Principe Bismarck. il quale più che mai sentirebbe il bisogno di riconciliarsi coi suoi antichi alleati il cui concorso gli sarebbe indispensabile per ottenere una maggioranza favorevole ai suoi progetti militari e alla prorogazione della Legge antisocialista.

ID Qui si rimarca ogni dì più che i giornali germanici molto più che gli austriaci si occupano dei rapporti tra l'Italia e l'Austria Ungheria. Non conoscendovi il testo degli accordi Austro-Germanici la stampa di qui pretende, e per meglio dire lascia intendere, che la politica di Berlino è molto soddisfatta di trovare nell'Italia un mezzo di impedir l'Austria di restar neutra in una possibile guerra della Germania con la Francia e con la Russia.

Riguardo a questo secondo punto ho creduto mio dovere accennarlo perché i giornali se ne occupano, ma prevengo in pavi tempo che non ebbi mai a discorrere, anche privatamente, con chicchessia. Non è del resto di qui che si possono fare apprezzamenti su questa tendenza della stampa germanica: giudizi competenti possono solo farsi dalle R. R. Ambasciate di Berlino e di Vienna.

698

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 133. Roma, 5 marzo 1880, ore 16,25.

Déchiffrez vous seui.

Aux détails contenus dans mes lettres particulières à l'égard des confidences que S. E. le président du Conseil et moi avons faites au marquis de Noailles, je dois vous informer que j'ai eu une explication avec ce dernier. Ce qui a pu alarmer V. E. est que le marquis de Noailles s'est abstenu par délicatesse d'indiquer dans ses télégrammes que c'était de nous qu'il tenait les renseignements confidentiels sur la grave situation qui nous entoure. M. de Noailles s'est borné à dire qu'il les avaU reçus de bonne source, et les épanchements peu habiles de M. Teisserenc de Bort ont dù, je présume, faire concevoir à V. E. le soupçon qu'une indiscrétion ait été commise. Nous excerçons, au contraire, la plus grande vigìlance pour que le secret le plus scrupuleux soit gardé sur tout ce qui a trait à la position tendue dans laquelle se trouvent en ce moment plusieurs Puissances.

699

L'INCARICATO D'AFFARI A LGNDRA, RESSMAN, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T..../404 (1). Londra, 5 marzo 1880, ore 20,25 (per. ore 23,35).

Déchiffrez vous-méme.

M. Santillana télégraphie à V. E. ce qui suit: «A la suite de conseil des directeurs, l'un d'eux m'a déclaré aujourd'hui que les français ayant su que la société était en négociation avec une maison italienne, l'avaient prié, sans faire d'offre précise, de ne rien conclure sans les prévenir ». Il a ajouté que l'offre de M. Rubattino n'avait pas paru au conseil un point de départ acceptable pour se décider à envoyer un agent à Rome. La société voudrait que l'on admit comme base prix minimum de 85 mille livres sterling pour la ligne seule, les approvisionnements et le matériel devant etre comptés a part à dire d'experts. La société évalue à environ 15 mille L. s. La direction adresse une lettre en ce sens à Rubattino qui me sera remise demain en me parlant de l'insuffisance de l'offre mon interlocuteur a fait aussi la remarque que cette offre n'avait pas meme été faite directement à la société et qu'elle ne engageait par conséquent nullement M. Rubattino. En cet état de choses j'ai cru devoir réserver entièrement toute décision de la part de M. Rubattino et je prie de me télégraphier si elle croit que ma présence ici pourra encore étre utile après l'envoi de la lettre susdite.

700

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

D. 811 (2). Roma, 5 marzo 1880.

L'E. V. si accinge a far ritorno al suo posto, ed io aderisco ben volentieri

al desiderio da Lei espressomi, riassumendo -in questo mio dispaccio la sostanza

dei colloqui che avemmo in questi giorni.

Gli apprestamenti militari della Germania e dell'Austria-Ungheria, il con

centramento di truppe sulla frontiera meridionale del Tirolo che il Gabinetto

di Vienna vorrebbe spiegare siccome misura di precauzione impostale da una

agitazione che in realtà punto non esiste in Italia, la persistente acrimonia del

linguaggio che il giornalismo devoto al Governo austro-ungarico tiene a tale

riguardo, sono, a nostro avviso. sintomi di una situazione anormale, argomento

a gravi preoccupazioni che ci consigliano di aprire schiettamente l'animo no

stro all'Inghilterra, premendoc1 assai che questa non sia indotta in errore circa

i nostri veri intendimenti.

L'Italia sente anzitutto il bisogno di far cessare una buona volta le malevole insinuazioni, poste in giro, di intrighi nostri con la Russia e di nostre aspirazioni a stringere con questa una alleanza.

L'Italia si volge, adunque, a tale intento, all'Inghilterra, da cui ebbe tante prove di amicizia, dichiarandole spontaneamente e solennemente che mai, né in passato, né ora, fu menomamente desiderio nostro di stringere un'alleanza colla Russia, o di impegnarsi, con essa, in una politica di avventure ed ostlle agli interessi .inglesi.

L'Italia non ha che un desiderio, quello di vedere mantenuta la pace in Europa, e di serbare la sua neutralità nel caso in cui venisse a scoppiare la guerra volendo l'Italia il rispetto dei Trattati e la buona armonia cogli Stati suoi vicini, ed aspirando ad essere elemento di conciliazione, non già di perturbamento.

L'Italia crede che l'Inghilterra sia specialmente interessata a questa politica. E l'Italia volendo dare alle proprie dichiarazioni una efficacia più precisa e manifesta, è disposta fin d'ora ad avere coll'Inghilterra uno scambio di idee, e continuarlo altresì, se l'Inghilterra lo brama, rispetto alla llnea di condotta da seguirsi in futuro. Noi pensiamo infatti, che, come l'Inghilterra trovò, in altri tempi, un utile alleato nella piccola Sardegna, anche ora debba avere agli occhi suoi un certo valote l'amicizia. nostra che si fonda non soltanto nel desiderio comune della pace, ma anche su altri comuni interessi.

Mi auguro che l'E. V. abbia sollecita opportunità di svolgere, nei colloquii Suoi coi Ministri della Regina, questi miei concetti, nei quali Ella stessa è perfettamente consenziente.

(l) -Non registrato in arrivo; il 404 è il numero di protocollo in partenza dell'ambasciata a Londra. (2) -Il dispaccio reca la seguente annotazione: « Consegnato in Roma personalmente nelle mani di S. E. il Generale Menabrea ».
701

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1223. Vienna, 5 marzo 1880 (per. l' 8).

Pregiomi qui compiegato trasmettere all'E. V. in un annesso in cifre alcune confidenziali informazioni di cui non sono in grado di guarantire l'autenticità, ma che ad ogni modo meritano attenzione, poiché anche ove, siccome non sarebbe impossibile, si trattasse d'una fiaba. ne risulterebbe pur sempre che vi ha chi ha interesse a dargli l'apparenza della realtà.

ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO

M. Usigli m'informe par un annexe chiffré joint à une lettre particulière que la police à Serajevo a dans ses mains tous les fils d'un complot organisé en rtalie pour faire insurrection en Bosnie en faisant sauter les casermes au moyen des mines. Il me dit que par le plus grand des hasards il a eu le dossier dans ses mains et que dans le complot seraient plusieurs membres de la Chambre italienne, Garibaldi père et fils qui auraient aidé à I'achat des armes et des autres munitions. La police aurait été mise

.<;ur les traces par des lettres envoyées de Rome, Ancone et Brescia par l'entremise d'un comité directeur Slave à ceux de Dalmatie et de Bosnie.

Usigli sur la demande que je lui ai faite m'ayant répondu que jusqu'à présent il n'avait pas adressé de rapports à ce sujet à V. E., mais que il maintient l'exactitude de ces informations.

J'ai cru convenable de référer la chose à V. E., surtout que je vois là un point avec ce que Haymerle me disait qu'il résultait de lettres adressées à son dire d'Italie à Trieste, d'un coup de main au printemps sur le Tyrol. Les deux entreprises pourraient, cependant, avoir été concertées pour la méme époque. Il serait donc bon de ne pas perdre de vue cette indication.

702

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 213. Costantinopoli, 6 marzo 1880, ore 11,25 (per. ore 12,45).

Ambassadeur d'Angleterre a communiqué à la Sublime Porte proposition de son Gouvernement pour la définition de la frontière grecque. Dans le cas probable que le prince de Monténégro fixe un terme pour l'acceptation ou le refus de ses conditions, je prie V. E. de m'ordonner de déclarer en meme temps que si on les refuse, l'action separée du Gouvernement du Roi cessera ispo facto. Cela serait necessaire afin de dégager la responsabilité des graves é·ventualités qui menacent tous les jours plus de surgir. Cette sommation servirait aussi à peser davantage sur les résolutions de la Sublime Porte. Je suis aussi d··avis que dans cette éventualité V. E. m'autorise à profiter du congé demandé. Afin de mieux fixer la situation de l'ltalie en cas d'acceptation je resterai pour régler les actes relatifs.

703

L'INCARICATO D'AFFARI A LONDRA, RESSMAN, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T..../405 (1). Londra, 6 marzo 1880, ore 14 (per. ore 22,25).

Déchiffrez-vous meme.

M. Santillana télégraphie à V. E.: «La société a envoyé dès ce matin directement sa lettre à Genes. Une copie vient de m'en etre remise. La société répète en substance ce qui était dit dans mon télégramme d'hier (2), et demande très-nettement une offre directe pouvant etre considérée comme un engagement sérieux sur les bases déjà indiquées. Elle déclare qu'elle ne se prévaudra pas de cette offre vis-à-vis de nos concurrents. J'envoie la copie au Ministère ».

(l) -Non registrato in arrivo. Il 405 è il numero di protocollo particolare dell'ambasciata a Londra. (2) -Cfr. n. 699.
704

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 214. Vienna, 6 marzo 1880, ore 14,25 (per. ore 16,10).

Pester Lloyd a un communiqué de style facétieux, dans lequel il est dit que le quinzième bataillon de chasseurs va etre envoyé en garnison à Cortina, vu que, du còté italien, Pieve en Cadore et Tolembro ont reçu une forte garnison d'<< Alpini>>. L'article finit ainsi: «Nous indiquons ces faits symptomatiques, sans vouloir y contrevoir des considéramons politiques que, du reste, le lecteur peut en tirer de lui-méme ». Si par hasard les espions autrichìenls avaient mal renseigné le Gouvernement impérial sur dislocation de nos troupes à la frontière, je trouverais convenable faire démentir par Diritto le fait qui nous regarde. Nous, si puis tout est exacte, le mieux est de ne pas relever l'articie.

705

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A LONDRA, RESSMAN

T. Roma, 6 marzo 1880, ore 16.

Pour. M. Santillana. Du moment qu'il s'agit surtout pour nous d'un intérét politique nous ne faisons pas question de quelque million de livres de plus ou de moins. L'essentiel, pour nous, est que la société s'engage par l'offre d'un chiffre positif et déterminé. L'indication d'un simple minimum devant servir de point de départ et pouvant par conséquent étre encore augmenté dans le cours de la négociation, n'est, de la part du vendeur, évidemment pas sérieuse. Vous devez dane vous charger d'expédier la lettre à M. Rubattino dans le cas seulement où elle contienne pour la société un engagement forme!. Il devrait de plus étre entendu que dans le cas où M. Rubattino, receyant la lettre, accepte de négocier sur cette base, un agent de la compagnie viendrait immédiatement à Rome. M. Rubattino va vous adresser ce soir, pour la forme un télégramme ostensible conçu en ce sens, et ayant l'apparence de répondre à un télégramme que vous lui auriez adressé.

706

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 215. Berlino, 6 marzo 1880, ore 16,54 (per. ore 18,15).

Le Cabinet de Berlin a donné hier son assentiment en faveur du payement sur le solde de l'emprunt Rotschild, des traitements et pensions au dessous de 1000 piastres, mais quant au payement de l'arriéré du tribut de l'Égypte à la Porte, le Cabinet Impérial déclare que son adhésion ne sera acquise que si la majorité des Puissances est aussi consentante. Quant à la proposition anglaise pour la frontière hellénique, M. de Radowitz me dit que l'adhésion formelle de l'Allemagne n'a ras encore été donnée, mais qu'elle peut étre considérée camme acquise.

707

PIETRO LARCHER AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

RELAZIONE. Roma, 6 marzo 1880.

Martedì sera 2 corrente l'onorevole Maggiore Baratieri, per disposizione della E. V., m'interessò di recarmi subito a Trento onde assumere sul luogo esatte informazioni sui recenti apprestamenti militari dell'I. R. Governo nel Trentina, e di telegrafarle, appena che fossi ritornato a Verona, all'E. V. col mezzo di quel Signor Prefetto.

Onorato da così delicato incarico me ne partii immediatamente a quella volta. Il successivo Mercoledì giunsi a ore quattro pomeridiane a Verona, ed approfittai delle due ore fra quella dell'arrivo e quella della partenza per Trento per avvertire l'egregio signor Prefetto dell'incarico avuto e per pregarlo di trovarsi il successivo giorno nel suo gabinetto all'ora dell'arrivo del treno da Trento.

Come l'E. V. avrà rilevato dal tenore del telegramma di jeri notte del predetto Signor Prefetto, gli apprestamenti guerreschi dell'Austria nel Trentina se non sono tali, presentemente, da dover ammettere il pericolo di vicine ostilità, pure meritano certamente tutta la considerazione dell'E. V.

A Trento e gl'I. R. Ufficiali dell'esercito, e gli I. R. impiegati ed i cittadini tutti ravvisano nell'insieme delle prese disposizioni, e pel modo sollecito e direi quasi misterioso con cui vengono eseguite, una disposizione serissima per una guerra non molto lontana.

Ciò premesso, ecco ora i dati che ho potuto raccogliere, nelle poche ore che fui a Trento, relativi ai recenti e straordinarj armamenti austriaci nel Trentina.

Disposizioni attuali

Concentramento di tutte le truppe dipendenti dal Comando di Brigata di Trento, che in parte trovavansi nel Bolzanino, nel Trentina e precisamente come segue:

A Trento. -Un intero Reggimento in luogo di due battaglioni prima esistenti.

Due Batterie di Artiglieria di Montagna in luogo di una esistente prima.

Due Compagnie del Genio una delle quali dislocata a Matarello (un'ora da Trento).

A Riva. -Torbole e Valle di Ledro: Un Reggimento d'Infanteria, e questo arrivato recentemente. A Pergine. -Il Battaglione Cacciatori che prima stanziava a Riva. A Borgo. -Il Battaglione Cacciatori che prima stava a Pergine. A Rovereto. -Il solito Battaglione Cacciatori. Osservasi che del Reggimento di Trento una mezza Compagnia presidia il Forte di Cadine (un'ora da Trento) ed una compagnia intiera quello di Civezzano (pure un'ora da Trento). Un nuovo rinforzo di truppe s'attende nella borgata di Cles, ed uno anche in Malè, e così pure pei forti di Cadine, Civezzano e Rocchetta. Il battaglione Cacciatori che stanziava a Bolzano è ora in Val di Fiemme, e precisamente metà a Cavalese e metà a Predazzo. In questa valle non vi fu per lo passato mai guarnigione.

Disposizioni d'imminente esecuzione

Per un'intiera brigata destinata per la valle superiore dell'Adige col Comando della medesima a Bolzano. La cavalleria spettante a questo corpo resta interinalmente a Klagenfurt.

Il Comando di divisione di Innsbruck viene portato a Trento.

Costruzioni di Forti.

Alla metà di Febbrajo vennero appaltati quattro fortilizi in rinforzo dei già esistenti allo sbocco della Valle Sorda nella Val d'Adige in prossimità di Matarello. Questi quattro fortini sono già in costruzione.

Altre disposizioni.

È già da un mese che arrivano a Trento quasi tutti i giorni munizioni da guerra e da bocca, talvolta in treni completi, e fra altre cose, 11 quintali di segnali notturni ed un carico di arsenico destinato all'avvelenamento dell'acqua del forte = Dog-Trento. Anticipàzione di due mesi della leva, che avrà luogo ancora entro la prima metà di Marzo corrente mese. La visita dei volontarii di un anno è già incominc-iata, e contrariamente al rigore degli anni passati, quanti se ne presentarono furono tutti accettati. Vennero fatti vistosi contratti per la preparazione di biscotto con farine ritirate direttamente dal Comando militare dell'Ungheria.

Si prepara un grande ospedale militare in Trento, non ritenuto più sufficiente quello già esistente a Rovereto. Un farmacista di Bolzano ebbe l'incarico di allestire l'occorrente per l'approntamento di 24 farmacie da campo.

Una parte degli Ingegneri dell'I. R. Ufficio edile (Genio civile) venne già assegnato pel caso eventuale di mobilitazione ai comandi di brigata di Trento e di Bolzano.

Da un mese a questa parte esiste una numerosa comm1sswne politicomilitare con ampli poteri, avuti dai rispettivi Ministeri, onde provvedere gli alloggi a sì rilevante aumento dì guarnigione; e qui sì rimarca che i locali destinati all'inquartieramento vengono dalla Commissione calcolati in modo che, quantunque le Compagnie sieno ancor oggi tenute sul piede di 85 uomini circa, sieno capaci di alloggiare anche l mancanti al loro complémento.

Rispetto alla Leva in Massa.

I ruoli relativi come pure quelli dei carriaggi e degli animali vennero approntati colla massima sollecitudine, e si nota che in quanto alla Leva in massa vennero diffidati tutti dai 18 ai 45 anni a recarsi in caso di mobil~tazione ad un già determinato Reggimento. In questa seconda parte la misura sarebbe del tutto nuova.

Finalmente le I. R. Autorità tengono formali ordini d'influire su i Comuni, anche con minacce e peggio al bisogno, onde si prestino puntualmente a soddisfare le straordinarie esigenze militari.

Di più di quanto esposto non potei raccogliere per evadere in tempo relativamente breve l'avuto incarico: ma avendo la coscienza d'aver fatto tutto quanto m'era possibile, nutro fiducia che la E. V. sarà meco indulgente, ed attribuirà alla pochezza mia esclusivamente se non ho pienamente corrisposto all'aspettativa in me riposta.

708

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A LONDRA, RESSMAN

T. Roma, 7 marzo 1880, ore 14,45.

Pour M. Santillana. -Je Vous préviens confidentiellement que les bruits concernants nos projets d'achat sont répandus à Tunis par MM. Williamson et Broadley, lesquels déclarent aussi vouloir empecher l'issue d'une affaire qui leur ferait perdre de gros émoluments. C'est bien regrettable, dans l'intérét méme de la compagnie, que ces messieurs aient eu connaissance de notre négociation. Nos offres sont sérieuses, mais nous ne voulons jurés, ni servir à la compagnie seulement pour lui faire obtenir de nos concurrents français de meilleures conditions.

M. Rubattino a télégraphié à Gènes pour faire venir à Rome la lettre qu'on lui a adressée (1). Je pense que, si celle-ci est conçue d'après votre résumé télégraphique, il sera obligé de vous répondre en clair qu'après une première offre, pugée insuffisante, il est tout disposé à en faire une seconde, mais à la condition que la compagnie lui fasse, à son tour, parvenir auparavant une demande constituant pour elle un engagement forme! (2).

(l) -Cfr. n. 703. (2) -Rubattino inviò il 10 marzo a Santillana il seguente telegramma: « Reçu lettre Hodgers. Veuillez lui dire que je suis prét à faire offre directe de 85 mllle livres plus matériel et approvisionnements si la Compagnie me fait parvenir de son còte le chiffre de sa demande >>.
709

L'INCARICATO D'AFFARI IN MONTENEGRO, DURANDO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 217. Cettigne, 7 marzo 1880, ore 15,30 (per. ore 19).

Son Altesse se tient strictement à la proposition turque avec les modlfications indiquées par elle au commencement de l'ouverture de la négociation, faisant quelques concessions sur la frontière nord-est. Son Altesse abandonne demande indemnité, déclare avoir fait ses dernières concessions et si à la fin du courant l'accord n'est point obtenu, elle repreil.dra son entière liberté d'action. Ces points sont fixés par note verbale du Gouvernement monténégrin, en date d'aujourd'hui; dans laquelle on précise le tracé général de la frontière depuis la mer jusqu'à Mokra. J'expédie demain copie de cette note par la poste. Je sais confidentiellement qu'après délai indiqué. son Altesse, avertira officiellement les Puissances qu'elle retirera ses' délégués de la commission de délimitation jusqu'à ce que question de Goussinjé, ne sera pas réglée. J'ai expédié ce télégramme aussi au comte Corti.

710

L'INCARICATO D'AFFARI A WNDRA, RESSMAN, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T..../406 (1). Londra, 7 marzo 1880, ore 16,38 (per. ore 19,30).

Déchiffrez Vous méme.

M. Santillana télégraphie: «reçu votre télégramme d'hier (2). Je pense que la compagnie ne se laissera pas donner le change. Elle a pris nettement sa position, et y renoncera d'autant moins qu'elle se trouve devant les nouvelles offres françaises. Du moment où le Ministère subordonne les conditions financières au point de vue politique, le mieux est d'accepter franchement les conditions que l'on nous fait, avec la réserve que les offres ne deviendront un engagement qu'après qu'on sera arrivé à une entente complète sur les points secondaires relatif à l'affaire, de façon à prevenir des procès à l'avenir. J'ai adressé aujourd'hui une lettre à la Compagnie pour (?) une déclaration écrite qui l'engage de soil. c6té.

711

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 220. Costantinopoli, 8 marzo 1880, ore 14,50 (per. ore 15).

Je sais que le prince de Monténègro va envoyer réponse par la poste. Ministre des affaires étrangères vient de me dire qu'il serait de la plus haute

importance de profiter des excellentes disposiLions qui règnent en ce moment au palais pour arranger immédiatement l'affaire. Il me conjure par conséquent de lui procurer les dernièrcs conditions du Monténégro par télégraphe. Il propose méme de faire venir cette réponse par l'entremise de son chargé d'affaires à Cettinje. Il serait donc urg<mt de iélégraphier à Durando d'obtenir la réponse par télégraphe, car de la sorte, il y aurait l'esploir de régler la question d'une manière satisfaisante pour tout le monde. Durando pourrait aussi me la télégraphier.

(l) -Non registrato in arrivo. Il 406 è il numero di protocollo particolare dell'ambasciata a Londra. (2) -Cfr. n. 705.
712

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

T. 135. Roma, 8 marzo 1880, ore 17,25.

Votre télégramme (l) me surprend car depuis hier soir j'ai reçu télégramme de Durando contenant sub.stance de la réponse monténégrine et ajoutant qu'une copie du méme télégramme venait de vous étre adressé par le télégraphe. Pour éviter tout danger de malentendu, j'ai depuis hier soir télégraphié à Durando de vous transmettre textuellement par télégramme en chiffre la partie de la réponse monténégrine contennant l'indication du tracé proposé par le Prince pour la frontière toute entière, depui:s la mer jusqu'à Mokra. Je vais à toute bonne fin solliciter Durando par un nouveau télégramme. Je reproduis en attendant ici son télégramme de hier soir: (Vedi telegramma del cav. Durando nel registro degli arrivati N. 217) (2).

713

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A PIETROBURGO, NIGRA, A VIENNA DI ROBILANT, E AGLI INCARICATI D'AFFARI A LONDRA, RESSMAN, E A PARIGI, MAROCHETTI.

T. 137. Roma, 8 marzo 1880, ore 18,15.

Un échange de proposition se continue entre la Sublime Porte et le prince de Monténégro par l'entremise du comte Corti et du chevalier Durando. Le prince nous a prié hier de faire parvenir à Costantinople son dernier contreprojet identique à celui qu'il avait tout d'abord opposé aux premières ouvertures ottomanes et que j'ai résumé dans mon télégramme du 20 janvier (3). o;;auf cependant deux points: 1°. Le Prince réduit sa demande en ce qui con

cerne la partie du district de Goussinjé qui devrait rester à la Principauté; 2°. Il abandonne sa demande concernant l'indemnité due aux musulmans expropriés. Il est bien entendu que notre ròle est de simples intermédiaires et que nous persistons à penser qu le jour où l'accord entre les deux parties serait à la veille de s'établir, la Porte devrait s'adresser, à cet effet, à toutes les Puissances.

(l) -Cfr. n. 711. (2) -Cfr. n. 709. (3) -Cfr. n. 586.
714

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1225. Vienna, 8 marzo 1880 (per. il 12).

Taluno fra 1 Rappresentanti esteri in Vienna, ebbe negli scorsi giorni ad interpellare il Ministro Imperiale degli Affari Esteri intorno alle relazioni fra l'Austria e l'Italia, che le voci corse nei giornali dei due paesi, in special modo in ordine a provvedimenti militari presi dal Governo Austro-Ungarico alla sua frontiera meridionale, accennavano a dimostrar abbastanza tese.

Stando a quanto ebbero a riferirmi alcuni fra i precitati miei colleghi

S. E. il Barone Haymerle avrebbe risposto nulla esservi di essenzialmente mutato nelle relazioni fra i due Governi; esser però di fatto, che la libertà d'azione fin qui lasciata dal Governo Italiano all'espansione dell'associazione dell'« Italia irredenta » le clamorose manifestazioni di questa, ed i mezzi di cui dispone, avevano costretto il Governo Imperiale a prendere delle misure di precauzione, atte a tutelare il territorio dello Stato da qualsiasi inconsulta aggressione che per avventura il R. Governo non giungesse in tempo a prevenire. Posto su questo terreno il Barone Haymerle espose minutamente ai suoi interlocutori tutti i già ripetuti gravami che a carico dell'Italia, ed anzi ben si può dire del Governo Italiano, il Governo Imperiale suole formulare da alcuni anni. Fece cenno delle carte geografiche, e libri di testo delle scuole pubbliche in cui il Tirolo meridionale e l'Istria vengono compresi nel territorio Italiano, e continuando così, venne fino a questi ultimi tempi, dimostrando come l'agitazione contro l'Austria ebbe sempre a crescere e rafforzarsi senza che il Governo Italiano sapesse o volesse parvi un freno, e conchiuse dichiarando: che il Governo Imperiale voleva vivere in pace e buon'armonia coll'Italia, ma che onde ciò possa essere conviene assolutamente cessi da parte Italiana uno stato di cose che alla lunga si è fatto intollerabile per l'Austria.

Non ebbi gran difficoltà a dimostrare a quelli fra i miei colleghi che ebbero a ripetermi quelle loro conversazioni col Ministro Imperiale il poco fondamento delle accuse in tal maniera contro di noi formulate, e di più la nessuna opportunità del momento scelto per mettere in scena tutto ciò: dimostrando con prove irrefragabili quanto sia poco fondato l'apprezzamento che qui sl vuole fare dell'importanza di quel partito che vorrebbe turbare la pace fra l due Stati: e quanto invece sia fermo il proposito del R. Governo di con

41 -Documenti diplomatici -Serle II -Vol. XII

servare all'Italia i benefici della pace, di allontanare qualsiasi occasione di conflitto coi suoi vicini.

L'evidenza delle considerazioni da me svolte ed anzi tutto quella dei fatti da me citati in appoggio al mio dire, persuase quelli fra i miei colleghi che non erano mossi da speciali ragioni politiche ad abbracciare ad occhi chiusi la causa de nostri avversari. Tutti però conchiusero manifestandomi il parere, col quale non posso a meno di concordare io pure, che malgrado le buone ragioni che militano a nostro favore, generale è in questo momento l'eccitazione cagionata in Austria-Ungheria in tutti i partiti, dalle provocazioni degli «irredentisti Italiani» di cui si è fmito per generalizzare qui la responsabilità all'Italia tutta.

Le discussioni in proposito cui l'esame del bilancio degli Affari Esteri che sta per incominciare a Montecitorio darà luogo, potrà forse scemare alquanto l'astio contro di noi sollevatosi, almeno in quegli spiriti meno passionati, ma ad ogni modo nella generalità il mal germe persisterà, ed il concorso dell'opinione pubblica non mancherà al Governo Imperiale onde perseverare, nella condotta verso di noi intrapresa in questo momento, in cui forte dell'appoggio datogli dall'alleanza germanica, spera di conseguire il suo scopo, di costringere cioè l'Italia a soffocare intieramente ogni espressione dell'agitazione « irredentista ».

Grave assai si è, non me lo dissimulo, il compito del Governo Italiano, poiché assai ditncile si è il far oggi che siamo ben si può dire minacciati, ciò che prima spontaneamente poLevamo fare; ma ad ogni modo non dubito che il senno del Governo saprà in ogni evento scegliere quella via atta a trarci con minor danno dalla poco felice situazione in cui ci troviamo per opera di pochi tristi, ma di molti che troppo a lungo ebbero a pascersi di illusioni, non tenendo conto del mutamento dei tempi e delle cambiate circostanze d'Europa, e facendo anche assegno su simpatie austriache per l'Italia, che non ebbero mai ad esistere in nessun partito, nè circolo per quanto r1;:;trettu 10 s1 vogna.

Trasmetto il presente rapporto all'E. V. a mezzo di persona sicura che lo recapiterà al Prefetto di Venezia per l'ulteriore spedizione a Roma.

715

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 224. Pietroburgo, 9 marzo 1880, ore 14 (per. ore 14,50).

En parlant hier à M. de Giers des affaires du Monténégro, j'ai bien constaté que le ròle d'Italie était celui de simple intermédiaire. S. E. répète que la Russie accepterait toute solution qui serait acceptée par les deux parties intèressées et agréée par les autres Puissances.

716

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 139. Roma, 9 marzo 1880, ore 17,10,

J'ai reçu votre rapport du 5 courant avec annexe chiffrée (l) Usigli m'a communiqué lettres qu'il a échangées au sujet manoeuvres révolutionnaires italiennes en Bosnie avec directeur de police, ce dernier ayant demandé son aide pour recherches. J'ai télégraphié au consulat, approuvant sa réponse affirmative et l'engageant continuer coopération avec tous moyens disponibles. En attendant nous ferons investigations confidentielles sur existence du prètendu complot.

717

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 142. Roma, 10 marzo 1880, ore 12.

L'Italie Militaire de ce soir publie petite note où, après avoir reproduit les nouvelles données par le Pester Lloyd (2), elle ajoute: «Nous déclarons formellement que les nouvelles du Pester Lloyd n'ont, en ce qui nous concerne, aucun fondement. Ainsi qu'il est notoire, et que chacun peut aisément vérifier, nos troupes alpines de la frontière nord elles sont toujours aux quartiers d'hier où elles se sont fixées depuis octobre dernier, à savoir Conegliano, Bassano; Verona, Desenzano et Chiari».

L'agence Stefani télégraphiera cette note de l'Italia Militaire. Veuillez me dire si le télégramme va ètre reproduit par les journaux viennois (3).

718

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO

T. 145. Roma, 10 marzo 1880, ore 16,10.

Le consul du Roi à Aden a reçu avis suivant: «L'Egypte prépare expédition clandestine de deux mille hommes. On croit avec fondement qu'ils sont destinés à attaquer l'Anfari du lac Aussa, débarqueront Zeila ou Tugiurra en vue d'isoler Assab » (4). Cette nouvelle me parait assez invraisemblable. L'Egypte

(-4) T. 225 del 9 marzo.

a autre chose à faire que de s'exposr à voir se renouveler l'épisode tragique de Munzinger pacha. Je vous prie cependant de prendre avec précaution des renseignemerits et d'inviter confidentiellement M. Vitto à exercer surveillance attentive sur ce qui pourrait se préparer à Suez.

(l) -Cfr. n. 701. (2) -Cfr. n. 704. (3) -Con t. 230 dell'H marzo Robilant comunicò che l giornali di Vienna avevano pubblicato il telegramma dell'agenzia Stefanl.
719

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 229. Parigi, 10 marzo 1880, ore 18,40 (per. ore 21,25).

M. de Freycinet me dit que l'Autriche et l'Allemagne viennent d'adhérer à la proposition anglaise relative aux frontières helléniques. Ici on n'a pas encore de nouvelles de Pétersbourg. Le ministre des affaires étrangères maintient toujours avec insistance l'intention qu'il a manifestée de prime abord d'envoyer deux délégués, comme je l'ai télégraphié le 11 février (1).

720

L'INCARICATO D'AFFARI A LONDRA, RESSMAN, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO F. MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T..../408 (2). Londra, 10 marzo 1880, ore 20,10 (per. ore 22,45).

M Santillana télégraphie: «Il est entendu que sur la réception du télégramme de M. Rubattino (3), la Compagnie répondra en fixant son dernier prix à 90.000 livres sterling, plus valeur approvisionnemnts et matériel. Ce dernier chiffre, d'après la supposition d'un des directeurs, ne dépassera pas de beaucoup 10.000 Uvres sterling; de sorte qu'il y aurait à prévoir un debours total excédant probablement d'un ou de deux millions la somme ronde de 100.000 livres sterling. Il est utile que M. Rubattino fasse son offre sous condition expresse que la compagnie s'interdira dès ce moment toute négociation avec nos concurrents, ce qui m'a été promis du reste formllement aujourd'hui, et qu'il ajoute que ni l'engagement pris par lui, ni le voyage de M. Hodger en Italie, ne sauraient donner Ueu à aucune réclamation dans l'avenir. dans le cas où l'on ne pourrait pas s'entendre sur les autres points qu'il se réserve pleine liberté de discuter avec l'agent de la compagnie».

(l) -Cfr. n. 616. . (2) -Non registrato In arrivo; Il n. 408 è Il protocollo particolare dell'ambasciata a Londra. (3) -Cfr. n. 708, nota. 2.
721

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1227. Vienna, 10 marzo 1880 (per. il 13).

Pervennemi ieri una lettera anonima portante il timbro postale di Venezia 7 corrente in cui mi si dice essersi tenuto il 16 febbraio p. p. una riunione dei capi dell'« Irredenta » in Bologna nel palazzo Pepoli. Il Pais ed il Canzio avrebbero preso parte principalissima alle discussioni di quella riunione. Il programma d'azione colà deliberato sarebbe stato il seguente:

1° Provocare col comitato di Trento un moto insurrezionale pel 18 Marzo.

2° Adunare in quei dintorni una banda composta di ex-umciall garibaldini.

3° Affidare il comando di quella banda al maggiore Ernesto Bezzi di Trento ora a Milano.

4° Evitare scontri colle truppe imperiali, vagare di paese in paese arruolando i giovani, frazionandosi e ricomponendosi secondo le circostanze, mantenendo sempre viva l'agitazione.

5° Il movimento progettato pel 18 marzo tende a compromettere più persone sia possibile costringendole ad emigrare, e spingere i giovani ad emigrare, il Governo austriaco a reprimere e l'Italiano ad intervenire prima moralmente poi materialmente.

6° Trieste avrà pel 14 marzo, natalizio del Re Umberto, e successivi le sue dimostrazioni.

7° Non si formeranno però bande nell'Istria nè si tenteranno insurrezioni.

Il Governo attende cose avanzate per fare una spedizione grande appoggiata dalla flotta.

go Prenotazione degli uomini disposti ad arruolarsi, formazione dei quadri per compagnie e battaglioni da costituirsi con autorizzazione governativa a suo tempo.

Mi si dà poi ancora le seguenti informazioni:

a) che il Governo Italiano ha in Trieste come Agente un tal Antonazzl il quale informa a mezzo dei parenti che ha a Venezia; b) che a Trento adempie allo stesso ufficio un certo avvocato Mosner; c) che tre ufficiali Italiani con alla testa il capitano Pietro Oggioni visitano d'ordine superiore la frontiera tirolese; d) che il Governo ha messo a disposizione del Pals 1500 fucili.

La lettera finisce con queste parole: «copia della presente spedisco al Ministro degli Affari Esteri a Vienna. Un amico dell'Austria e dell'Italia».

Tutte le suriferite informazioni intieramente false, o vere anche solo in minimissima parte, essendo cosi state portate a conoscenza del Ministro Imperiale degli Affari Esteri, parvemi fosse pur ben non !asciarle ignorare all'E. V., non foss'altro affinché il R. Governo sia in grado d'apprezzare come avvenga che certe notizie a tendenziosa sensazione possano pervenire all'orecchio del Governo austro-ungarico e provocare così quelle ingiuste diffidenze di cui si lamentano le conseguenze.

Unisco al presente un paragrafo in cifre.

ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO

Comme je ne doute pas qu'au reçu de cette lettre anonime le Baron de Haymerle aura envoyé des ordres en Tyrol pour surveiller et arréter peut-etre le Capitaine Oggioni j'ai criì prudent de télégraphier en chiffre au Préfet de Verone priant d'avertir le Général Pianell que si par hasard le susdit officier est effectivament en mission en Tyrol il serait convenable de le rappeler immédiatement, la police autrichienne étant sur ses traces.

En ce moment je reçois la réponse de Verone que cet officier est inconnu au Général Pianell, mais que cepedant il a averti le Ministère de la Guerre par télégraphe (1).

722

IL MINISTRO A BUCAREST, TORNIELLI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

ANNESSO CIFRATO (2). Bucarest, 10 marzo 1880 (per. il 14).

Le Président du Conseil étant sur le point de partir pour Berlin, les racontars les plus singuliers ont cours dans les cercles politiques de Bucarest. Quelques journaux autrichiens ont publié ces jours derniers que la Roumanie serait disposée à prendre engagement d'une alliance offensive et défensive pour tàcher d'obtenir de l'Allemagne et de l'Autriche reconnaissance de son titre de Royaume, enfin cette dernière est la seule chose que je puisse réellement constater. n règne ici une inquiétude des plus visibles pour le maintien de la paix, et la crainte de nouvelles complications belliqueuses en Europe est commune aux hommes de tous les partis. J'ai tàché de déméler ce qui dans tout ceci peut offrir quelque intérèt pour le Gouvernement Italien de ce qu'il faut réléguer dans le camp des hypothèses sans valeur. La langage de Bratiano m'autorise à démentir bruits que la Roumanie soit prète à engager sa liberté d'action rien que pour obtenir Couronne Royale des mains de l'Autriche et de l'Allemagne. Il parait avéré d'ailleurs, que les deux personnages que l'on a envoyés

d'ici à Berlin pour les arrangements relatifs à l'application de la convention des chemins de fer, ne sont pas d'accord sur interprétation de certains points essentiels, et que désaccord qui s'est produit pourrait faciliter oeuvre des actionnaires opposants, qui espérent encore empecher par les moyens légaux transfert du siège de la société en Roumanie. On ne saurait mettre en doute que si pareil résultat était obtenu par la minorité des actionnaires, position du Cabinet et du parti Bratiano serait très compromise. Il ressortirait donc de tout ceci que le voyage du président du Conseil pourrait n'avoir autre importance que celle que ces explications naturelles lui attribuent, mais d'autre part je ne saurais dégager complètement mes impressions de doute, que dans ce voyage Bratiano ne veuille saisir l'occasion de sonder terrain en vue de la situation qui pourrait etre faite à la Roumanie dans le cas d'une guerre, et il serait à craindre que pour peu que l'on veuille s'en donner la peine, on ne réussisse à entortiller homme d'état dans un plan de défiance contre la Russie et contre les Etats Slaves du Midi. Les préoccupations excessives qui dans la question du maintien de la paix semblent s'imposer ici à tous les hommes politiques me forcent à n'admettre qu'avec réserve que le voyage à Berlin du Président du Conseil n'a aucune importance au point du vue de la politique étrangère de la Roumanie.

(l) -Cairoli comunicò a Robllant con t. 144 dello stesso 10 marzo che li capitano Pietro Ogglonl trovavasi In aspt:ttatlva a Milano da dove non si era mosso e che a n"ssun ufficiale Italiano era stata affidata la missione indicata nella lettera anonima. (2) -Al r. 21. non pubblicato.
723

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA. AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI. CAIROLI

T. 231. Pietroburgo, 11 marzo 1880, ore 16,50 (per. ore 18,40).

Gouvernement russe adhère à la proposition anglaise concernant la délimitation turco-hellénique, à la condition que les Puissances y adhèrent également. Quant au fond de la question, Cabinet de St. Pétersbourg a déclaré que le commissaire russe se prononcera pour la ligne qui sera plus favorable à la Grèce, tout en tenant compte des dernières dispositions du com~rès de Berlin. Cependant il a demandé à l'Angleterre des éclaircissements pour savoir si parmi les commissaires des Puissances, il n'y aura aussi un commissaire turc. Dans ce cas, M. de Glers pense qu'on devrait aussi admettre un commissaire grec.

724

L'INCARICATO D'AFFARI A LONDRA, RESSMAN, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 234/409 (1). Londra, 11 marzo 1880, ore 17,47 (per. ore 20,25).

Déchiffrez-vous meme. Santillana télégraphie: «La compagnie a reçu le télégramme de M. Rubat

tino. Elle répondra selon ce qui a été convenu. En s'engageant à llvrer la ligne et quatre-vingt dix mille plus approvisionnements et matérlel selon expertise, elle admet le principe du contrat préllminalre, mais avant de répondre elle m'a demandé de lui préciser les conditions générales auxquelles M. Rubattino se réfère et notamment de déclarer comme acceptée l'indemnité de quatre mille livres sterlings en cas de la réslllation à stipuler dans le contrat préliminaire. Pour conserver autant que posslble sa llberté d'actlon M. Rubattino devrait se borner à me répondre que les questions générales se réduisent à deux: celle du contrat préliminaire résiliable moyennant indemnité de quatre mille livres sterlings et celle de l'échelonnement des versemenM qui sera discuté comme tous les autres détails avec l'agent (1).

(l) Vedi n. 615, nota l.

725

IL MINISTRO A BUCAREST, TORNIELLI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 235. Bucarest, 11 marzo 1880, ore 1,15 (per. ore 20,15).

Particulière pour le président du Conseil.

Nouvelles alarmantes que je trouve dans les lettres particulières de mes amis au sujet de nos relations avec l'Autriche me font un devoir d'appeler toute votre attention sur l'annexe chiffrée de mon rapport du dix mars (2). Je dois insister particulièrement sur le courant d'idées pacifiques qui s'impose à tous les partis et sur les appréhensions que les prévisions de guerre excitent dans ce moment. Il n'en sera pas toujours ainsi, mais si les événements nous pressent, on n'improvise pas et il faut reconnaitre que la préparation a manqué. Ce serait se bercer d'lllusions graves que de croire que la Roumanie puisse actuellement causer le moindre soucl à l'Autriche dans le cas où celle ci serait engagée dans des complications à l'Occident. Les échos de Vienne qui arrivent jusqu'ici grossis outre mesure ont trait à l'Italia Irredenta, que l'on a réussi à faire considérer à l'étranger camme une menace pour le repos de l'Europe. Je sais bien qu'il n'en est pas ainsi. mais que V. E. me permette de lui exprimer à cet égard très franchement l'avis, que du moment où, mème à tort, une pareille opinion a pu se former en Europe, il n'y a pas de temps à perdre en récriminations contre ceux qui peut-ètre ont contrlbué sans le vouloir et par haine de parti, à fausser sur ce point les impressions de l'esprit public à l'étranger. Il faut envisager aujourd'hui les choses non pas selon leur importance réelle, mais selon la signification qu'on leur attribue généralement. L'Italia Irredenta est une menace pour les bonnes relations de l'Italie avec les Puissances étrangères; le Gouvernement ne peut pas étre désarmé contre de pareils dangers et il doit agir de son initiative spontanément et courageusement pour le salut de la patrie.

(l) -Rubatt!no rispose !n tal senso con telegramma a Santlllana del 12 marzo ore 0,30. (2) -Cfr. n. 722.
726

IL COMANDANTE, DE AMEZAGA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (l)

R. 23. Aden, 11 marzo 1880 (per. il 23).

Posteriormente al mio rapporto N. 18 del 2 volgente (2), 1'« Ischia» giunta in Assab li 6, mi portò il seguente telegramma di V. E. con data 2.

«Confermo precedenti istruzioni. Intanto voglia incaricare Sapeto acquistare immediatamente in nome Rubattino tutto il rimanente della baja con Darmabah e altre isole attigue autorizzando fino a sedicimila talleri per prezzo totale, tre mila da pagarsi subito ed il resto in sei rate annue uguali senza interessi».

Immediatamente mi recai dal Prof. Sapeto, per gli opportuni concerti.

Il sultano Berehan di Raheita, principale possessore di tutta la costiera compresa fra Ras Domeira e Ras Beilul, ha gran voglia di vendere agll italiani i suoi possedimenti al mare, per timore che divengano, da un momento all'altro, preda degli egiziani, ma Egli è della tribù degli Adaiti, mentre i suoi successori, compartecipi possessori e coi quali non vive in termini molto amichevoli, appartengono alla tribù de' Modaiti.

Il Prof. Sapeto si dice amico del capo di codest'ultima tribù, !a qual cosa faciliterebbe la soluzione del quesito.

Nel lasciare Assab, per recarmi in Aden, avendo assoluto bisogno di riapprovigionarmi, feci calde raccomandazioni al prelodato Professore d'intavolare, senza indugio, trattative nel senso da V. E. desiderato, valendosi, per caparra dei seicento talleri consegnati all'uopo, al Comandante dell'« Ischia».

Ancorato in Aden la mattina del 9 volgente, vidi il nostro egregio Console Cav. Rolph, il quale di recente ritornò dal Cairo, mi riferiva,· che l'Egitto stava organizzando, per suggerimento dell'Inghilterra, supponesi, una spedizione militare di 2000 uomini, onde muovere guerra all'Anfari dell'Aussa, ed isolare Assab. Il mio ultimo telegramma diretto a V. E., ebbe per intento di mettere il Governo di sua Maestà in sull'avviso a codesto riguardo.

Io non vedo che un partito a prendere, per isventare tali mene, l'imme~ diata occupazione ufficiale di Assab, ma V. E., e non io, è giudice di ciò che si debba fare o nò.

Ad ogni modo farò prevenire, colle debite cautele, e senza impegnare in alcun modo la responsabilità del mio governo, il precitato Anfari.

Relativamente al denaro occorrente, per gli acquisti in argomento, ho trovato in piazza, a prezzi convenienti, la somma di talleri novemila, spiccando una tratta di trentamila franchi sul Ministero della Marina e di quindicimila sul Ministero degli Esteri. Per ora cosiffatta somma dovrà bastare.

Reputo necessaria la mia presenza in Italia, prescindendo da' miei interessi privati che non hanno valore alcuno di fronte agli interessi del mio Paese. Fa d'uopo ch'io informi, a voce, il R. Governo intorno alle vere condi

zioni di Assab, sotto l'aspetto politico e commerciale, e dica molte cose che non si possono scrivere.

Il Gun Vessel «Philomel » volle offrirmi i suoi servizj, per iscagliare il vapore «Assiria>>, che investiva la notte del 4 marzo, per erroneo apprezzamento della distanza da terra, ma lo ringraziai e feci a meno della sua offerta. L'<< Esploratore» scagliava il precitato Piroscafo nel dopo pranzo del 6, senza che il medesimo avesse sofferto la benché menoma avaria.

Contemporaneamente a me, approdarono in Aden una corazzata Russa colla bandiera del Contr'Ammiraglio Aslanbegoff ed un avviso incrociatore, l'uno e l'altro facenti parte della Squadra del Pacifico.

Salutai la bandiera di Comando, feci le visite d'uso, e mi ebbi simpatica accoglienza da que' Signori, i quali non mi nascosero il loro compiacimento, per l'impianto di una colonia italiana nel Mar Rosso.

Oggi sono invitato a pranzo dal Prefato Ammiraglio.

Avevo divisato di rimanere alcuni giorni in Aden, per far prendere un po' di riposo al mio equipaggio, ma dopo l'ultimo telegramma di V. E. mi sono deciso a partire sabato prossimo conducendo meco il sullodato Cav. Rolph, affinch'Egli mi assista, efficacemente, nel compimento di questa delicata parte della mia missione.

V. E. può vivere tranquilla, che gl'intendimenti del R. Governo saranno sempre, siccome furono in passato, norma precisa della mia condotta, che non può essere che quella di un fedele e devotissimo suddito di Sua Maestà e funzionario governativo.

(l) -Ed. In L'Italia in Africa, vol. clt.• pp. 92-93. (2) -Cfr. n. 688.
727

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 238. Cairo, 12 marzo 1880, ore 17,30 (per. ore 19).

Riaz pacha m'a demandé de prier en son nom V. E. prendre en considération que ce Gouvernement ne peut pas continuer dans la position où il se trouve sans la commission de liquidation acceptée par l'Italie. J'ai refusé toute explication prenant engagement seulement transmettre sa prière (1).

728

L'INCARICATO D'AFFARI A LONDRA, RESSMAN, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 237/410 (2). Londra, 12 marzo 1880, ore 18,35 (per. ore 20,45).

Déchiffrez -vous méme.

M. Santillana télégraphie: «M. Rubattino doit avoir reçu à l'heure qu'il

est. un télégramme de la compagnie dont j'ai dicté les termes et qui donne satisfaction complète à nos demandes. Considérant dès lors ma mission comme terminée, j'ai pris congé de la compagnie. Je prie V. E. de ma faire connaitre la réception du télégramme susdit et je pense qu'elle n'aura pas de difficulté à m'autoriser à partir sans autre délai ».

(l) -Cairoli rispose con t. 152 del 13 marzo: << J'approuve votre réponse évasive. Je crois cependant que nous devrons blentòt céder, n'ayant pu obtenlr aucune concesslon de la France, ni de l'Angleterre. Je vous tiendrai au courant >>. (2) -Cfr. n. 615, nota l.
729

IL MINISTRO DELLA GUERRA, BONELLI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

U. R. R. 117. Roma, 12 marzo 1880.

Stimo opportuno, ad ogni buon fine, comunicare a V. E. la seguente informazione pervenutami in data del 7 corrente dal Comando del III corpo d'armata: «Attendibili notizie provenienti dal Tirolo confermano che si prosegue quivi l'organizzazione della Landsturm (leva massa) e che di essa in tutto il territorio sono 94 battaglioni della forza variabile fra 3 e 6 compagnie con un numero di uomini compreso fra 500 e 1000 ».

730

IL MINISTRO A BUCAREST, TORNIELLI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 22. Bucarest, 12 marzo 1880 (per. il 20).

Questa mattina è partito per Vienna e Berlino il Signor Bratiano, Presidente del Consiglio dei Ministri. Il momento in cui questa partenza si effettua, quando cioè le Camere debbono intraprendere la discussione del bilancio ed il gabinetto è incompletamente ricomposto, e la persistenza stessa con cui si vuole spiegare tale viaggio come unicamente reso necessario dal disaccordo esistente fra i due principali commissari che si occupano in Berlino della applicazione della convenzione ferroviaria, hanno suscitato qui voci d'ogni genere. Vi è chi afferma che sulle sponde della Sprea la Rumania vada in cerca di una regale corona per il suo Principe e che il Signor Bratiano vorrebbe ingraziarsi ancor più la Corte con l'assecondare un desiderio che sarebbe d'altronde ben naturale in questa Famiglia regnante. Ma vi è pure chi dice che nel viaggio del Signor Bratiano vuolsi vedere l'esito delle pratiche fatte presso il Gabinetto dal Signor Balatciano, personaggio tenuto qui in gran credito, ancorché non pochi vedano nei suoi adoperamenti inquieti piuttosto un pericolo che un vantaggio per le sorti del paese. Se le voci che sono messe in giro, giova notarlo, dai circoli politici della opposizione, meritassero fede, dovrebbesi

ritenere che il Sig. Balatciano, che parti questa mattina insieme al Presidente del Consiglio, sarebbe stato portatore alla Rumania di proposte tendenti a far entrare il principato in una alleanza offensiva e difensiva con l'Austria Ungheria e la Germania. Che il Signor Balatciano sia tal uomo al quale si possano attribuire i più fantastici progetti, qui molti non dubitano. Che il suo ultimo viaggio a Bucarest, dove nessun interesse di famiglia lo chiamava, abbia potuto dar credito alle più singolari ipotesi, non può ugualmente mettersi in dubbio. Ma conoscere il vero in tutto ciò non è facile impresa, mentre ognuno ben comprende che, se progetti di tal fatta esistessero, le smentite e le denegazioni, intese a nasconderli ed a mantenerne il segreto, sarebbero per questi governanti una doverosa necessità.

Intanto sentii notare da coloro, e sono ancora numerosi, che qui parteggiano per una politica simpatica alla Russia, il pregiudizio che reca a quest'ultima potenza il suo contegno verso il Principato. La mancanza di un Ministro di Russia in Bucarest è lamentata da coloro che temono vedere il governo principesco cedere a risentimenti che in politica riescono spesse volte fatali.

È debito mio di fedele cronista lo esporre queste cose all'E. V., nell'atto in cui confermo le mie precedenti relazioni in cifra e mi riferisco all'articolo cifrato qui allegato.

ALLEGATO

ANNESSO CIFRATO

Il n'est pas facile de voir Bratiano qui ne se laisse pas aborder par les diplomates mais j'ai reussi à me procurer un second entretien avec lui. Je dois constater qu'il n'a été très explicite en opposant démenti aux bruits qui attribuent à son voyage un but de politique étrangère. Ses paroles par moments auraient meme pu autoriser doute qu'il pourrait dépendre des offres qui seraient faites à la Roumanie que celle-ci entràt dans l'alliance Autrichienne Allemande. Il est vrai que ces offres ne seront probablement pas faites et qu'il serait d'ailleurs fort malaisé d'en faire à un pays qui ne saurait viser à des agrandissements importants qu'au delà des Carpathes. Cette considération me semble de nature à nous tranquilliser, et si dans son voyage à Bucarest Balatschano, Ministre de Roumanie à Vienne a apporté quelque chose, il est à présumer que cet esprit agité n'aura pas bien démélé des paroles dites en l'air, de projets positifs et réels destinés à arriver à maturité. Il y a tout de meme, eu ce qui se passe, un sujet digne de notre attention et je pense que nos Représentants à Vienne et à Berlin pourraient ètre mis au courant de ce qu'on dit ici afin de contròler autant que possible négociations et agissements de Bratiano dans les deux pays (1). Je signale coincidence de ce voyage avec le langage de la presse officieuse de Vienne, félicitant Roumanie de san attitude vis-à-vis de Autriche car seulement de cette maniére elle pourra étre élément de paix et de civilisation en Orient. Je signale coincidence de ces caresses faites aux Roumains, au moment où méme presse menace les Serbes de voir employés à leur égard les moyens de pression qu'au fond possession de la Bosnie a mis entre les mains de la Monarchie Imperiale.

(l) Con t. 151 del 23 marzo. non pubbllcato. Calroll dette Istruzioni agll ambasciatori a Vienna e a Berllno, di Inviare Informazioni sul viaggio di Bratlanu di cui Tornlelll aveva. annunciato la partenza con t. 240 del 12 marzo. Per le risposte cfr. nn. 739, 753 e 772.

731

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 675. Cairo, 12 marzo 1880.

Fin dai pnm1 giorni del mese scorso il Khedive, discorrendo delle cose di Abissinia, mi disse che per condotta di Redonan Pascià, Governatore dell'Harar, quella provincia si era quasi sollevata, e se Menelik Re dello Scioa, fosse di mala fede verso l'Egitto, avrebbe potuto con la massima facilità impadronirsene: che Redonan Pascià è richiamato in Cairo per essere sottoposto a Consiglio di Guerra: e che Egli era obbligato di spedire ad Harar con il nuovo Governatore due battaglioni di truppe per r,inforzare la debole guarnigione che vi si era lasciata.

Questa spedizione era notoria e pubblica, e si conoscevano le cause del ritardo a partire. Il Governo Egiziano non ha bastimenti da guerra neppure in istato da trasportar delle truppe e non può servirsi dei pochi piroscafi disponibili della Compagnia Khedivie perché addetti al servizio postale con la Turchia.

Non ebbi perciò nessuna ragione di esserne preoccupato.

Ricevuto ieri il telegramma dell'E. V. (l) che mi comunica le notizie date dal R. Console in Aden, a mia volta telegrafai al Signor Vitto a Suez. Quel

R. Vice Console mi ha informato che ieri seicento soldati Egiziani sono stati imbarcati su di un vapore dello Lloyd Austriaco, che si attende altro vapore della stessa compagnia per imbarcarne altre poche centinaia, e che da fonte autorevole gli è confermato esserne la destinazione all'Harar, sbarcando a Zeila.

Malevoli voci si sono sparse anche a Suez che la spedizione fosse diretta contro Assab, ma non è possibile che in questo momento l'Egitto commetta tanta follia nè contro Assab nè contro l'Anfari d'Aussa. Ciononostante con prudenza proseguirò la più accurata sorveglianza.

732

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE A TUNISI, MACCIO'

T. 155. Roma, 13 marzo 1880, ore 24,00.

Je vous préviens confidentiellement qu'entre M. Rubattino et la compagnie tunisienne on vient d'arréter les bases de la négociation pour l'achat du chemin de fer. La compagnie demande quatre-vingt-dix mille livres sterlings plus la valeur du matériel et des approvisionnements, s'interdisant de négocier

avec tout autre concurrent tant que la négociation avec Rubattino n'est pas épuisée. Un agent de la compagnie avec pleins pouvoirs arrivera à Rome dans quinze jours. Il nous importe maintenant de pousser activement l'affaire de la darse. Je vous écris à ce sujet. Veuillez en attendant faire en sorte qu'on ne commette pas d'indiscrétion à l'égard du chemin de fer.

(l) Cfr. n. 718.

733

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A TUNISI, MACCIO', AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 246. Tunisi, 14 marzo 1880, ore 15,20 (per. ore 19,45).

Je reçois avec la plus vive satisfaction information concernant chemin de fer (1). V. E. peut compter sur la plus grande discrétion de ma part. Elle voudra bien cependant reconnaitre combien les sollicitations qui se font en ce moment auprès du bey pour la concession du port doivent le rendre peu disposé à adhérer à la demande de cession de la darse. Une telle décision qui ne pourrait ètre prise sans le concours de la commission financière, serait considérée aujourd'hui comme un acte hostile à la France et le bey ne voudra pas en encourir les conséquences.

734

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 2502. Berlino, 14 marzo 1880 (per. il 20).

La dépèche que V. E. m'a fait l'honneur de m'adresser sous le n. 968 de cette Série (2) se réfère à mes rapports N. 2483 et 2484 (3). Après mon entretien de hier avec le Prince de Bismarck, entretien dont je rends compte par ma lettre particulière ci-jointe (4), je ne puis que confirmer mes observations sur la nécessité d'user de la plus grande prudence relativement aux agitations de l'Italia irredenta. A ce sujet, la presse à Vienne et à Berlin se livre à des exagérations très-regrettables. Mais l'impression est produite, et il nous importe d'éviter désormais de donner prise, méme par de simples apparances.

L'Autriche est devenue sur l'échiquier européen nécessaire à la politique allemande, depuis le changement de front qui s'est opéré en Octobre 1879, et dont le Chancelier me dévoilait les motifs. Cette Puissance, considérée aujourd'hui comme un véritable noli me tangere, ne cessera pas de si tòt de

(-3) Cfr. nn. 642 e 646. (-4) Cfr. n. 736.

l'etre. Elle donne peut-etre plus qu'elle ne reçoit, mais c'est là une raison de plus pour le Cabinet de Berlin de lui rester fidèle, pour l'empecher de se tourner vers la France ou vers la Hussie. Il ne dépend que de nous de savoir traverser sans dommages cette phase difficile. Montrons-nous résolument pacifiques, et gardons-nous d'encourir le reproche ou meme le soupçon d'user de tolérance envers ceux qui voudraient nous pousser à une politique de cassecou. Sur le terrain religieux, nous avons encore beaucoup d'adversaires intéressés à nous accuser, à nous calomnier mème, en représentant notre conduite sous un faux jour. Semper aliquid haeret. Ne leur prétons en rien le flanc.

ALLEGATO

DE LAUNAY A CAIROLI

BP.rlino, 15 marzo 1880.

L. P.

Spero che sarà soddisfatto del modo con il quale vennero da me adempiute le sue istruzioni. Per dare maggiore autorità al mio dire lasciai intendere che parlavo a nome del mio Governo senza però dichiarare di aver ricevuto mandato speciale di chiedere udienza a tale uopo. Il nostro conversare aveva quindi un carattere meno solenne e la via era più proprizia a mutue confidenze. Non era d'altronde il caso, per ottenere tale udienza di prevalermi del mio titolo di Ambasciatore il quale all'occcorrenza può servire presso l'Imperatore, ma non presso il suo Cancelliere. Infatti uno degli impiegati superiori del Ministero disimpegna le sue funzioni verso i diplomatici di qualunque rango. S. A. avrebbe potuto prenderne pretesto per rifiutarsi, qualora avessi invocato un diritto al colloquio. Per raggiungere l'intento feci invece sapere al Principe che credevo di reciproco interesse in questo momento uno scambio di idee fra noi.

Mi riferisco al qui unito resoconto. Voler spingere più oltre le indagini sull'atteggiamento dell'Austria e della Germania, su i reconditi pensieri dell'una e dell'altra separatamente o d'accordo, a nostro riguardo, sarebbe stato inutile. La parte segreta, qualora esistesse, il Cancelliere non l'avrebbe svelata. Nutro però il sentimento che mal volere contro di noi qui non esiste. Esso potrebbe soltanto prodursi in caso di un conflitto da parte nostra contro l'Austria. Perciò esprimo schiettamente il parere, verso chi è devoto come Lei al Re e alla Patria, che dobbiamo più che mai essere cauti e procurare con tutti i mezzi d'imporre silenzio alla pretesa associazione dell'Italia irredenta che ci rompe le uova nel nostro cesto.

Avendo riferito nella mia lettera qui annessa il desiderio del Principe di Bismarck che non parlassi ad altri del colloquio avuto con lui, è superfluo che io accenni all'importanza che di esso non pervenga qui notizia indiretta. La qual cosa accadde per altre confidenze fatte da V. E. a Roma a diplomatici esteri i quali, !ungi dal tenerle per sé, si fecero premura di scriverne ai loro Governi che ne fecero argomento di comunicazioni

ai loro principali agenti in altri posti.

Lessi oggi nel Figaro una lettera del Generale Garibaldi a Felice Pyat. É dessa autentica? Sarebbe possibile che così orribili parole, che un eccitamento al regicidio, che una glorificazione di Passanante, potessero impunemente pubblicarsi in Italia, fosse anco da un Garibaldi?

DE LAUNAY A CAIROLI

ALLEGATO

L. P. CONFIDENZIALE

BP.rlino, 14 marzo 1880

Dans ces derniers temps je sentais combien il serait à propos de me ménager un entretien avec le Prince de Bismarck. J'en avais déjà touché quelques mots à M. di Radowitz. La lettre particulière que Vous avez bien voulu m'écrire en date du 28 Février échu (l) m'a décldé à en exprimer formellement le désir. Malgré son état de santé qui ne lui a permis, depuis son retour de Varzin, de recevoir aucun de mes collégues, sauf l'Arnbassadeur de France quand celui-ci partait pour Paris à l'effet de défendre sa position menacée par un changement de Ministére, Son Altesse m'accordait hier une audience. Mais pour ne blesser aucune susceptibilité, et surtout pour éviter que d'autres cherchent de suivre mon exemple il est bien entendu que je garderai le secret.

Je commençais par lui dire que je tenais beaucoup à cette visite pour laquelle le moment psycologique avait sonné. Dans la phase ingrate que nous traversion, il importait non seulement de sauvegarder le présent, mais surtout de ménager l'avenir si jamais l'Italie et l'Allemagne, en suite de leurs intérets solidaires, se trouvaient dans le cas de devoir s'unir pour la défense d'une cause légitime. Nos sentiments sont d'ailleurs éminemment pacifiques, et à la fois inspirés par une très-fidèle amitié à son égard. Nous comptons sur des dispositions analogues du Cabinet de Berlin, sens nous laisser dérouter par certains incidents, par l'attitude de l'Autriche, par tout le bruit qui se fait dans la presse à Berlin et à Vienne à propos de l'Italia irredenta. M'étant bien pénetré du contenu de la lettre de V.E., je me suis appliqué à démontrer en quoi consistait cette prétendue association, à laquelle l'étranger voudrait en quelque sorte élever un piedestal, tandisqu'elle n'a chez nous ni influence, ni autorité ou considération. Précisément parce qu'il s'agit d'un fant6me, plus que d'une réalité, il est assez malaisé de sévir et surtout de procéder à une dissolution. J'ai signalé les conditions juridiques de la question. «Mais, ai-je ajouté en me servant d'un passage de votre lettre, si le Gouvernement ne peut ni ne doit procéder spontanément à des actes coercitifs, il doit et veut déployer une inexorable rigueur chaque fois qu'il se trouve en présence d'actes ou de manifestations qui costitueraient une offense à la loi, ou un danger soit pour l'ordre pubblique à l'intérieur, soit pour les relations extérieures. «Le Baron Haymerle a résidé plusieurs années à Roma, personne mieux que lui ne doit connaitre la véritable situation. Ses fusées d'alarme n'ont probablement d'autre but que de servir de prétexte à des armements vers la frontière méridionale du Tyrol. S'il en était ainsi, il donnerait raison à ceux qui durant le congrès le jugeaient comme un esprit inquiet, irritable à l'extrème, petit dans les grandes choses, grand dan:> les petites, dépourvu du calme requis dans une position éminente. On serait presque induit à croire que, se sentant épaulé par l'Allemagne, et tirant des conséquences forcées des conférences à Vienne en Octobre 1879, il caresse un plan politico-militare d'un ordre plus général. Je ne poussai pas l'indiscrétion jusqu'à demander à Son Altesse des détails sur les arrangements concertés à cette époque. Je me bornai à signaler l'avis que je m'étais permis d'émettre à Rome à ce sujet. Je le résumais dans ces termes. J'ignore de quelle nature sont ces engagements, mais avec l'aide du bon sens de la connaissance des personnes et des choses que j'ai pu acquérir aprés un long séjour dans le Nord, j'ai tout lieu d'admettre que les accords sont essentiellement défensifs. L'Allemagne ayant perdu l'ancienne amitié de la Russie, a concentré ses préférences sur l'Autriche-Hongrie. L'Italie n'est nullement en cause. Il faut néammoins bien tenir compte d'une semblable situation et éviter dés lors, pour autant qu'il dépendra de nous, de nous brouiller avec une Puissance dont la conservation est devenue une nécessité pour l'Allemagne. Les deux Empires sont dès lors associés au point de vue défensif. Au reste c'était là une garantie pour l'exécution du traité de Berlin et pour la paix européenne. Nous n'avions pas moins confiance dans les bonnes dispositions de l'Allemagne, et celà à titre réciproque.

Le Prince de Bismarck répondait que j'avais parfaitement jugé les accords pris à Vienne. Quant à ses dispositions envers nous, il disait en faisant allusion à un adage bien connu «amica Italia sed amica pax. Observez que j'omets le mot magis. L'Europa a besoin de la paix. L'Allemagne en a une véritable soif. C'est pourquoi elle ne peut se défendre de certaines préoccupations, quand ici ou là il se produit quelque manifestation qui pourrait la mettre en danger. On me fait une réputation d'homme belliqueux que je ne mérite pas ». En 1866 il a fallu, de concert avec l'Italie régler nos comtes avec l'Autriche. Il s'agissait de notre existence comme nation. Mais aprés l'avoir expulsée de notre territoire, aprés avoir rompu le faisceau de l'ancienne confédération

germanique, le Cabinet de Berlin songea:t à cette époque déjà à rétablir entre les deux Etats un certain équilibre au point de vue défensif. Non pas que l'Allemagne nouvellement constituée soit moins forte et pése moins comme poids brut dans la ba.lance, mais mieux valait combler un certain vide laissé par la disparition de l'ancienne conbinaison. Maintenant il y a été pourvu. Poursuivant le thème de son humeur pacifique, le Chancelier en fournissait un nouveau témoignage en rappelant les affaires àu Luxembourg en 1867. Chacun voulait ici qu'on se ruàt sur la France sans lui accorder le temps de se réorganiser, autrement on courrait le risque de la combattre plus tard dans des conditions mois avantageuses. Il s'y est opposé. En 1870, c'est la France qui a poussé à la lutte en élevant des prétentions injurieuses pour la Couronne de Prusse. Ce qui lui a valu la parte de l'Alsace et de la Lorraine deux provinces qui du reste appartenaient autrefois à l'Empire et qui sont rentrées dans le berçail. Au reste, observation assez courieuse, les Allemands prennent ordinairement les armes vers la moitié d'un siècle, et les déposent quand le siècle est dans la dernière période de sa durée. Ils ne sont pas enclins aux conquètes. Les nations au caractère vraiment conquérant, ce sont la France et la Russie, et c'est contre elles qu'il faut se mettre en garde. La première, sous rimpulsion de tel ou tel autre parti, sous des hommes autres que ceux actuellement au pouvoir, viendra peut-ètre à la rescousse. On saura aviser ici. L'amitié de la seconde était trés-précieuse au Cabinet de Berlin. Divers indices laissaient croire qu'elle commençait à faire fausse route. La conduite, durant le conflit Orientai, laissait beaucoup à désirer. Le traité de Santo Stefano n'aurait pu s'expliquer que par une occupation de Constantinople. Pour l'Allemagne, elle ne s'en serait pas alarmée outre mesure. Elle aurait continué à observer une bienveillante neutralité. C'est en suite d'un pareil coup de main que les Russes auraient pu exiger le plus. Ils se sont arrètés en route quand ils pouvaient aller de l'avant par surprise; et olus tard quand ils en ont eu la velléité, ils se sont aperçus qu'ils avaient laissé à l'ennemi le temps de reformer une armée contre laquelle la victoire était douteuse, et ils ont reculé. Au Congrès, le Président a fai t de son mieux. Il disait «Je veux bien nr.gocier votre paix, mais je n'entends pas m'associer à votre guerre». Le Com te Schollvaloff munì d'une lettre de son Souverain représentait officiellement la Russie; au Prince Gortchacow il n'était attribué qu'un ròle secondaire. Et cependant, aprés le congrés, le plenipotentiaire principal, l'homme d'Etat le mieux doné dans l'Epire, a été sacrifié à l'haine des partis qui ne cessaient de reprocher à l'Allemagne d'avoir fait bon marché de leurs rèves panslavistes. Les menaces pleuvaient en mème teinDs sur l'Autriche, et d'une maniére si maladroite que dans ce paiys les amis de la Russie et les partisans d'une revanche contre la Prusse, se sont convaincus qu'il n'y avait rien de bon à attendre et ont fait volte face. En attendant, les suspicions, les sourdes menées contre Berlin continuaient à St. Pétersbourg. «J'en étais instruit je prenais patience, espérant que mon Auguste Maitre pourrait terminer son règne sans faire violence à ses sentiments sans ètre placé dans la nécessité de se détacher de la Russie, ce aui répugnait à toutes les traditions. Mais au mois d'Aout de l'année dernière, le Général Obroutcheff, aide-decamp du Comte Milioutine se redait à Paris avec la misslon secréte de pressentir le Gouvernement français s'il ne croyait pas le moment venu dA combiner une action diplomatique ». C'était une proposition d'alliance présentée à la sourdine. Le Cabinet Waddington a joué cartes sur table et a nettement décliné. Les Généraux !es plus marquants, sauf M. de Galliffet, reconnaissaient d'ailleurs à l'unanimité qu'avant cinq ou six ans l'armée ne saurait s'exposer a de pareilles aventures. Le Cabinet de Londre, interpellé aussi à ce sujet, repondait non d'une façon tré!l brusque. On assure qu'on aurait aussi sondé le terrain à Rome, en se servant des voies usitées par la diplomatie qui reçit ses instructions des bords de la Newa. Mais il y a plus. Durant l'automne, l'Empereur Guillaume reçut du Tsar une lettre dan.o; laquelle celui-ci se plaignait en termes les plus vifs de l'attidude des délégues allemands dans les différentes commissions de délimitation de la péninsule des Balkans. S'ils ne recevraient pas l'ordre de marcher d'accord avec leurs collègles russes, il en résulterait les conséquences les plus sérieuses pour le maintien des bonnes relations entre les deux Empires. En mème temps, comme mesure d'intimidation, Ies

-Documenti diplomatici -Serle II -Vol. XII

troupes russes se massaient vers les frontières de l'Allemagne. Contre l'avis de son Chancelier, l'Empereur Guillaume se résolvait, malgré cela, à se rendre à Alexandrowo pour tendre la main à son Auguste Neveu. A moins de vouloir fermer les yeux devant l'évidence, c'était là un concours de circonstances des plus graves. Un instant le Prince de Bismarck avait craint, en voyant la hardiesse du jeu à Pétersburg, que l'Autriche avait été entrainée dans la partie. Il s'est dane fait un devoir de partir pour Vienne afin d'y puiser des éclaircissements. Le Comte Andrassy et l'Empereur François Joseph se sont empressés de le rassurer complétement, et c'est alors qu'il a été à meme de se rendre compte que la Russie s'y trouvait très à la baisse. L'Archiduc Albert lui-meme était le premier à élever trés haut la voix contre les procédés de cette Puissance. Il est vrai qu'il pense que non seulement cet Etat est en vaie de décomposition, mais que meme la Dynastie des Romanov menace ruine. Le Prince de Bismarck ne partage pas entièrement cette manière de voir. Le mal a fait de grands progrès; mais les bons éléments sont sous la main si l'an sait habilement et énergiquement s'en servir. Ici R. trouvé place une attaque très-vive contre le Grand-Due Constantin, qui voudrait jouer le ròle de Philippe-Egalité, et contre le Ministre de la Guerre anti-allemand et panslaviste, parti qui pour détruire se rapproche beaucoup des nihilistes. Dans la première revolution française on avait recours à la guillotine: en Russie, -tempora mutantur et nos mutamur in illis -, on a recours à la dynamite. « Vous comprendrez que dans ces conjonctures, il a fallu opter pour l'Autriche-Hongrie. Son existence forme une pierre angulaire de notre politique, et nous ne parmettrions jamais qu'une armée russe vint se piacer entre Pesth et Vienne. Pour ce qui concerne nos rapports avec la Russie, comparons-les-et nous serons dans le vrai à ceux de deux anciens amis. L'un d'eux remarque chez l'autre certains symptomes inquiétants, tels qu'un langage inusité, des dispositions à la querelle, des transports de sang au cerveau, des allures suspectes. Il ne rompra pas avec lui, il redoublera meme de soins pour écarter une provocation. Mais, il se munira d'un revolver pour ne pas etre pris au dépourvu. C'est ce que nous avons fait par mesure de précaution ».

Sans relever directement mon observation au sujet du Baron de Haymerle, le Prince de Bismarck me disait qu'il y avait lieu de supposer que le Comte Andrassy reviendrait bientòt au pouvoir. Il est vivement regretté à la Cour. Ses affaires avaient fort souffert pendant les longues années passées dans le Gouvernement. Il est en train d'y rétablir l'ordre, et de relever les restes d'une fortune d'ailleurs considérable.

J'ai remercié mon interlocuteur de ces détails qu'il voulait bien me confier. Voulant le ramener au point le plus important, à savoir sur celui des allures suspectes de l'Autriche, comme si elle recevait des encouragements, et sur les dispositions òe l'Allemagne à notre endroit, j'ai nouvellement cherché à amener la conversation sur ce terrain. Le Prince de Bismarck a esquivé le premier point, et quant au second il me répétait l'adage amica Italia sed amica pax, en insistant encore sur la suppression de l'adverbe magis. Et quant à mes allusions pour ménager l'avenir il déclarait qu'une entente dans un but de conquete ne saurait s'établir. L'Allemagne se trouvait dans la position d'un « vieux bonhomme », qui avait été favorisé dans ses opérations de fortune. Elle n'avait plus rien à prétendre, et voulait désormais jouir tranquillement

du bien justement acquis. Il ne s'agit plus que de la conservation du status quo.

J'ai fait à mon tour l'observation que nous ne visions pas davantage à des conquetes. Si on me demandait n'avez-vous plus d'aspirations? je n'hésiterais pas à répondre qu'en bon patriote je souhaitais à mon pays de meilleures frontières, et sans pour cela soulever une question de nationalité. Cela n'implique pas une guerre, mais bien plutòt de ces rapports de bon voisinage qui démontrent à la Puissance, de qui on pourrait les obtenir, qu'elle ne court aucun risque à satisfaire un tel souhait.

Cela me rappelle que la Princesse de Bismarck me reproche de vouloir toujours augmenter l'étendue de mes possessions foncières ».

Vous etes dons, ai-je repris en sourient, un peu italien. Vous voulez, sans procès. sans conflit, arrondir le gros de la propriété pour peu que le voisin consente à ces transactions. Je ne ferais pas autrement si j'avais voix au Chapitre ».

Dans le cours de cet entretien, il a touché aussi, mais très-légèrement à un autre sujet, aux efforts de M. Gambetta et consorts pour préparer peu à peu le terrain à la république en Italie. Je n'ai pas hésité à déclarer que notre Dynastie n'est pas de celles qu'on parviendrait à écarter. Le bon sens de mes compatriotes et leur attachement à la Maison de Savoie qui personnifie notre unité et notre indépendance, appliqueraient la justice sommaire du lynch à ceux qui oseraient lever un drapean où ne brillerait pas la croix bianche sur champ rouge.

J'ai aussi cru pouvoir opposer un démenti aux prétendus essais de la Russie à Rome relativement à une entente séparée. Nous ne nous y serions pas prétés, car nous consultons avant tout nos propres intéréts qui ne sont point en opposition avec ceux du Cabinet de Berlin. Si une telle tentative s'était produite j'en aurais certainement reçu l'avis.

Je tiens à résumer l'impression que j'ai rapportée d'un entretien dans le quel je ne pouvais sans inconvénient mettre le Prince au pied du mur. Il ne s'est pas directement expliqué sur nos rapports avec l'Autriche, et il a soigneusement évité de toucher à notre situation intérieure. Mais il est deux points sur lesquels il n'est prononcé trés-nettement: l'Allemagne veut la paix et ne peut dans l'état actuel des choses se passer de l'alliance d'une Autriche non affaiblie. Le Cabinet de Berlin ne permettralt pas à une armée russe de marcher sur Vienne. Ce qui équivant à dire, malgré le caractère purement défensif des accords pris en Octobre dernier, que si méme l'Autriche poussait à l'offensive et qu'elle essuyat une défaite, l'Allemagne interviendrait les armes à la main pour la tirer de ce mauvais pas. Mutatis Mutandis, cela se applique aussi à l'éventualité d'un conflit entre l'Autriche et l'Italie. Nous n'aurions rien à y gagner, et tout à perdre. Je ne crois pas que l'Allemagne encourage notre voisine à nous susciter des embarras. Le Chancelier espére au contraire, cela me revient indirectement, que les explications données à Rome par l'Autriche auront été accueillies de manière à écarter toute éventualité d'un conflit qui ne pourrait guère rester localisé. Donc l'lntérèt de l'Allemagne y est évidemment contraire et d'ailleurs l'existence de l'Italie rentre aussi dans ses convenances. Son Altesse l'a laissé entrevoir dans la citation latine de l'adage précité.

Quant à l'attitude que nous avons à observer, elle me semble suffisamment tracée. Pour autant qu'il dépend de nous, tout conflit doit étre évité. Vous avez vu, mon cher Ministre, que je me suis servi, vis-à-vis du Prince de Bismarck de tous vos argumens, lors méme que je ne suis pas entièrement convaincu de toute la valeur de certaines considérations juridiques, quand le salut de l'Etat est en jeu. Il est des circostances où il faut, coiìte que coiìte que force reste au Gouvernement, et tel est les cas pour ce qui concerne maintenant l'Italia irredenta. Je ne suis pas suspect en m'exprimant ainsi. Vous savez que dans le temps je déclarais au Géneral La Marmora que je n'aurais pas apposé mon nom au traité signé en 1866 avec la Prusse, à moins qu'on y insérat une clause en faveur du Trentina. Je trouve méme que dans les aspirations qui se font jour en Italie, et qui se tournent du còté de l'Autriche, on oublie trop facilment qu'il existe d'autres territoires Italiens entre les mains de l'étranger, et que Nice nommeément n'aurait jamais du étre cédée à la France. Non seulement je ne suis pas suspect, mais je vais méme plus loin que les impatients qui soulèvent contre nous les clameurs de l'Europe. Mais, vu les conditions générales, vu les traités auquels nous sommes liés, et aussi long-temps que ceux-ci n'ont pas été dénoncés, il faut av01r ou trouver à tout prix les moyens de prévenir et de réprimer toute manifestation, et toute agitation compromettante.

(l) -Cfr. n. 732. (2) -Cfr. n. 642, nota l, p. 515.

(l) Cfr. n. 672.

735

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1231. Vienna, 15 marzo 1880 (per. il 20).

Ieri in occasione della ricorrenza del giorno natalizio di Sua Maestà l'Augusto Nostro Sovrano S. E. il Barone Haymerle mi rivolse una gentilissima lettera in cui esprimendomi il suo rincrescimento di non poter venire personalmente a porgermi le sue felicitazioni pregavami di gradirle per iscritto, ed esprimevami al tempo stesso il desiderio ch'io facessi pervenire alla Maestà Sua «l'omaggio della sua devozione e dei voti ch'egli forma per la sua felicità e per la prosperità del Suo Regno » soggiungendo sperare che saranno accolti con quella benevolenza di cui egli conserva sì riconoscente ricordanza. All'infuori di tali sentimenti personali per l'Augusto Sovrano nulla vi era in quel biglietto che cennasse alle relazioni fra Stato e Stato. Non ho mancato di ringraziare il Barone Haymerle pel suo cortese atto ed ho portato tosto telegraficamente a conoscenza di Sua Maestà gli auguri del primo Ministro Imperiale.

Contemporaneamente a quel biglietto ricevevo le carte di visita di tutto l'alto personale del Ministero degli Affari Esteri.

Ho creduto dover far cenno di questa cortese dimostrazione di riverenza per l'augusta Persona del nostro Re, essendo questo un fatto nuovo per me, e quindi una prova che sotto l'amministrazione del Barone Haymerle gli atti di cortesia internazionale sono curati con maggior attenzione che non lo fossero ai tempi del suo predecessore. Parmi quindi conveniente se ne prenda nota, onde contraccambiare verso l'Ambasciatore d'Austria a Roma in occasione della festa dell'Imperatore, la cortesia a me usata ieri (1).

736

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 260. Parigi, 16 marzo 1880, ore 22,10 (per. ore 23,45)

Ce que je lis dans les journaux des interpellations sur la politique étrangère m'engage à prévenir à toute bonne fin V. E. que Freycinet m'a demandé dernièrement sur le ton d'un homme qui désire s'instruire, ce que c'est que l'« Italia Irredenta », en ajoutant que du reste cela n'.avait jamais causé la moindre inquiétude ici. J'ai eu soin de l'assurer qu'il ne faut attacher aucune importance à ces réveries insignifiantes. Le ministre des affaires étrangères m'en avait parlé incidemment, de manière qe j'ai hésité jusqu'à présent à en informer V. E.

737

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 261. Vienna, 17 marzo 1880 ore 13,45 (per. ore 16,10).

L'accusation qui a été lancée à la Chambre par député Crispi contre les ambassadeurs qui seraient, à son dire, cause principale de la défiance des Puis

Il contegno cordiale del Ministro Imperiale degli affari esteri, ancorché non dimostri che sentimenti suoi personali, pure ci torna assai gradito, ed è con grata premura che, ricorrendo la festa dell'Imperatore, useremo all'ambasciatore austro-ungarico la medesima cortesia usata all'E. V.».

sances contre nous est évidemment adressée à moi tout spécialement. C'est ainsi qu'elle est interprètée aujourd'hui dans un article de fond du Tagblatt. J'ai supporté en silence bien des choses par dévouement au Roi et au pays, mais si je dois pouvoir continuer à tenir haut le drapeau de l'Italie, comme je l'ai fait toute ma vie, il est indispensable que le Gouvernement repousse hautement solidarité avec des insinuations aussi blessantes pour moi et de nature du reste à compromettre gravement le prestige du représentant du Roi ici, vu qu'elles ont été formulées par un des membres plus marquants de la majorité de la Chambre.

(l) Maffei rispose con d. 932 del 28 marzo: «Sono lieto di esternarle la soddisfazione che provo per l'atto cortese col quale 11 Barone Haymerle ha voluto esprimere le sue felicitazioni in occasione dell'anniversario della nascita di S. M. il Re.

738

IL MINISTRO A BUCAREST, TORNIELLI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 264. Bucarest, 17 marzo 1880, ore 14,25 (per. ore 18,10).

J'ai appris que des officiers réservistes de la Transylvanie, occupés ici dans le commerce, ont reçu avis individuel d'imminente mobilisation de l'armée impériale et royale. D'après les impressions communiquées de Paris à mon collègue de France, on croit à une sommation de l'Allemagne à la Roumanie, d'avoir à se rangcr à coté des alliés austro-allemands. Je dois constater en meme temps que le langage du ministre des affaires étrangères ne saurait étre plus explicite dans le sens de la dénégation la plus formelle de tout projet d'alliance.

739

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 263. Vienna, 17 marzo 1880, ore 15,05 (per. ore 16,35).

M. Bratiano est arrivé ici le 15 au soir... (l) pour Berlin. Il a été reçu en audience par l'Empereur auquel il était chargé de présenter les félicitations du prince Charles à l'occasion des fiançailles du prince héréditaire. On n'attribue généralement d'autre but à sa venue à Vienne. Quant à la mission à Berlin elle parait due à la question des chemins de fer. M. Bratiano serait chargé entre autres de demander que le siège de la société soit transféré de Berlin à Bucarest. II se pourrait néanmoins qu'on eut confié aussi à M. Bratiano le soin de sonder les idées des deux Cabinets sur la situation politique actuelle de l'Europe et sur la possibilité d'une prochaine conflagration.

(l) Gruppo indecifrato.

740

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE A TUNISI, MACCIO'

T. 159. Roma, 17 marzo 1880, ore 22,00.

Je comprends les difficultés qui existent à l'égard de la concession de la darse à une compagnie italienne {1), aussi est-ce presque mieux de s'abstenir pour le moment de toute démarche directe dont l'insuccès pourrait compromettre encore davantage le but que nous avons en vue. Mais l'essentiel en ce moment est de faire comprendre clairement au bey l'impossibilité d'accorder à une société française le port de La Golette après la manière peu favorable avec laquelle on a accueilli nos ouvertures au sujet de la darse. Sans se départir des lois de la prudence, vous devez cependant tenir sur ce point le langage le plus ferme et déclarer que nous considérerions une telle manière d'agir camme un manque absolu des égards auxquels nous avons droit. Vous ferez remarquer aussi que le projet italien pour les améliorations à introduire dans la darse, tout en assurant un avantage réel à la navigation, ne constitue pas de danger pour l'indépendance de la Tunisie, tandis que la proposition Géry la menace directement.

741

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 606. Parigi, 17 marzo 1880 (per. il 20).

L'Ambasciatore di Russia con nota in data d'avant'jeri, annunciò al Ministro degli Affari Esteri che l'Imperatore, avendogli intimato l'ordine di ritornare in Russia, la gestione degli affari dell'Ambasciata rimarrebbe affidata al Consigliere Conte Kapnity.

In quella nota il Principe Orloff non motivò in nessun modo la sua par

tenza da Parigi; la dimostrazione, del resto, è, nessuno l'ignora, conseguenza

del rifiuto di consegnare Hartmann, quell'autore o complice del recente atten

tato di Mosca contro la persona d'Alessandro II e S. E. redasse ad arte il do

cumento in modo da lasciar sussistere il dubbio se fosse chiamata o richiamata

dal suo Governo.

La stampa, come lo sa l'E. V., ha tratto largo profitto di questo incidente per eccitare la curiosità pubblica, e forse il linguaggio della più radicale non è affatto estraneo alla determinazione che prese il Governo Francese di rinunciare alla prima sua intenzione di rimettere l'imputato alle Autorità Russe.

I membri dell'Ambasciata Russa, esprimono, nell'intimità la speranza che

la partenza del Principe Orloff produca grand'effetto sull'animo di questo Go

verno, e provi anche alla Germania che in fondo Pietroburgo non nutre sover

chia tenerezza per la Francia. Gli armamenti della Germania e le sue mire contro le mene socialiste spiegano l'indirizzo che i Russi amano attribuire all'incidente Orloff, e l'Ambasciatore di Germania ne è cosi bene informato che pochi giorni or sono, egli, in presenza mia e d'altri diplomatici credette dover asserire, nel modo più formale come egli si era sempre, con cura, astenuto dal far parola al Signor di Freycinet dell'affare Hartmann (l).

(l) Cfr. n. 733.

742

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (2)

L. P. Vienna, 17 marzo 1880.

Le porgo i più sentiti ringraziamenti per la comunicazione che Le piacque darmi della Sua lettera particolare al Conte di Launay in data 28 febbraio (3) che Ella accompagnavami col gentilissimo suo foglio del giorno stesso. Le considerazioni svolte in quell'importante documento onde provare l'impotenza dell'Associazione dell'« Italia Irredenta » sono precisamente quelle di cui già in gran parte ebbi a servirmi allo stesso scopo nei miei colloqui col Barone Haymerle e con altri personaggi. Ma purtroppo i miei ragionamenti sortirono poco effetto essendovi qui fino a ieri ben si può dire un partito preso di diffidenza a riguardo dell'Italia, sentimento che d'altronde è alimentato anche da Berlino come ebbi a convincermi più che mai in questi ultimi giorni avendo avuto informazioni in proposito da sicurissima fonte extra-ufficiale. Mi auguro se il Conte di Launay poté riuscire a procurarsi un colloquio col Principe Cancelliere, ch'egli abbia potuto esercitare una salutare influenza sui sentimenti a nostro riguardo di quel Personaggio che in questo momento ben può dirsi l'arbitro dei destini dell'Europa. Indubbiamente le dichiarazioni così esplicite, scevre da ogni equivoco e sottinteso fatte dall'E. V. nella seduta di ieri eserciteranno una notevole influenza sulle nostre relazioni coll'Austria. Però non vi ha neppure troppe illusioni a farsi, ci vorrà tempo assai perché le nostre relazioni con l'Austria ripiglino quell'assetto normale che è assolutamente indispensabile che abbiano nella pericolosa fase che l'Europa sta attraversando. Generale è da assai tempo il convincimento qui che dal canto nostro non si aspetta che il momento opportuno per piombare addosso all'Austria e carpirgli le terre italiane che ancora possiede. Non vi ha parole capaci di mutare d'un tratto quell'impressione che come dissi è generale. Del resto ove non si verifichino nuovi fatti atti a legittimare agli occhi degli altri Gabinetti le suscettività dell'Austria ed il R. Governo

(!) SI pubblica qui un brano del r. 497 del 18 marzo d! Nigra su questo argomento: «Per non lasciare alcun dubbio sul significato d! questo congedo. la Gazzetta Russa di Pietroburgo accompagna la notizia del Principe Orlolf colle parole che qui trascrivo:

•• La notizia telegrafica di Parigi annunziant" che il Principe Orlolf fu chiamato a Pietroburga non deve recar meraviglia a nessuno. È questa una conseguenza naturale della liberazione d! Hartman per parte del Governo Francese. Ma quanto debbono giubilare di questanotizia coloro che hanno giurato alia Russia un'implacabile ostilità!

"L'alleanza tra la Francia e la Russia che tanti interessi Identici r!avvicinano, era d! giàseminata d! dilflcoltà. Oggi è resa pressoché impossibile. La Russia c la Francia non possono a meno di perdere entrambe In seguito ad un tale stato di cose".

continui a prevenire così pienamente da evitare anche la necessità della repressione, qualsiasi tentativo degli agitatori che vorrebbero comprometterci coll'Austria, ritengo affatto improbabile che una provocazione diretta parta dal Gabinetto di Vienna, a men che la costellazione politica generale d'Europa muti nuovamente per impulso proveniente da Berlino od anche da Pietroburgo o da Londra. Il riuscir a guadagnar tempo signoreggiando i partiti in casa nostra e mantenendoci liberi da impegni coll'estero, sarà P"il\ nn grande riRult::~.t.o ~rl. il miglior mezzo di permetterei di aspettare tempi migliori.

Voglia Signor Ministro per tutto quel tempo che piacerà al Re ed al suo governo conservarmi al posto di fiducia che occupo, far sempre assegno sulla mla più leale e completa cooperazione...

(2) -Da Carte Rob!lant. (3) -Cfr. n. 672.
743

APPUNTO DELL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT (l)

Vienna, 17 marzo 1880.

1°) L'alleanza della Germania coll'Austria-Ungheria ebbe per obbiettivo principale nell'ottobre scorso, l'eventualità ritenuta allora probabile di una guerra prossima; in oggi essa accenna a scopi puramente difensivi; non conviene però prendere soverchiamente sul serio le assicuranze in proposito, poiché lo scopo di meglio assicurare la pace su salde basi per l'avvenire, fu ben si può dire sempre il pretesto di ogni guerra.

2°) Il tenere agitata l'opinione pubblica contro l'Italia, giuoco a cui questa si prestò come meglio non sarebbe stato possibile, mira a mantenere in AustriaUngheria gli spiriti preparati ad un'azione contro di noi pel momento che si ravviserebbe a ciò opportuno, ed anche a giustificarla agli occhi dell'Europa. Tende inoltre ad obbligar l'Italia a seguire talvolta contro i suoi propri interessi la politica dell'Austria nelle questioni orientali, onde dissipare in tal maniera la diffidenza sollevata in altro terreno. Finalmente gioverà a chiuderci la bocca in anticipazione per quel giorno ove da noi si credesse poter con pacifici accordi domandar come compenso all'Austria per gli ulteriori suoi ingrandimenti, ciò che le circostanze non ci consentissero di pigliargli colla forza.

3°) Se gli atti del Governo all'interno corrisponderanno pienamente alle

esplicite dichiarazioni fatte ieri in Parlamento, e se non tralasceremo di pren

dere tutti quei provvedimenti militari difensivi necessari a metterei al riparo

[U~rra prossima.

2)0 Il tenere agitata l'opinione pubblica contro l'Italia a cosa mira?

3)0 Se malgrado le dichiarazioni esplicite che saranno fatte dal Governo e l'attitudine pru

dente all'interno, non scampagnata da taluni provvedimenti militari difensivi, è supponlblle

che l'Austria possa attaccarci improvvisamente.4") Quale contegno deve tenere l'Italia? 5") Se si crede possibile, utile, conveniente l'associarsi all'Alleanza, ed a quali condizioni>>.

da un colpo dl mano, possiamo tenerct sicuri che l'Austria non ci attaccherà improvvisamente.

4°) Il ,contegno che deve tenere l'Italia è già indicato nella precedente risposta. Anzitutto piena conformità degli atti colle esplicite dichiarazioni fatte in Parlamento a riguardo dell'<< Italia Irredenta >>, Prevenzione costante ed energica per impedire ogni manifestazione irredentista, e ciò in maniera tale da non dovere neppur mai ricorrere alla repressione. Se le nostre Leggi non provv;;dono al caso, conviene farne delle nuove. Ove si fossero applicate in tempo le esistenti forse erano sufficienti, ma se oggi non bastano più è necessario provvedere altrimenti poiché nei riguardi internazionali non è ragione ammissibile l'insufficienza delle Leggi.

L'indirizzo della nostra politica estera deve essere dignitoso, ma molto riservato, astenendoci dalle inutili soverchie intromissioni in faccende in cui non abbiamo interessi diretti in giuoco. Anzitutto dobbiamo studiarci di riacquistare la fiducia dei Gabinetti, ed un importante fattore per riacquistarla sarebbe la stabilità nel Governo. Coi continui cambiamenti di Gabinetto non è da sperare che l'Europa riponga fiducia in noi. Ove la nostra attitudine fosse sempre stata corretta e non avessimo le troppe volte dato prove delle nostre impotenti aspirazioni, ben pochi apprestamenti militari ci accorrerebbero onde farsi rispettare: ma allo stato delle cose conviene premunirei su ben più vasta scala, anche onde evitare che al momento che l'Austria potrebbe crederlo opportuno essa ci ponga uno di quei dilemmi dinanzi ai quali non vi ha scelta che tra le armi o la vergogna. Questo momento verrà indubbiamente se la nostra condotta non sarà sempre correttissima, e se contemporaneamente saremo disarmati, poiché generale si è fatto qui il convincimento che perdurerà a malgrado tutte le più esplicite dichiarazioni del Governo, che se non ne siamo impediti in tempo, coglieremo noi il momento opportuno per cercar soddisfazione alle nostre aspirazioni. Evidentemente i nostri apprestamenti militari devono essere puramente difensivi e fatti in modo da potersi sempre giustificare siccome conseguenza d quei normali provvedimenti che ogni Stato suole ed è nel suo pieno diritto di prendere in tempo di perfetta pace.

5°) Non si crederebbe né utile né conveniente l'associarci all'alleanza AustroGermanica poiché la nostra voce non riuscirebbe a farsi sentire in quel concerto, ed in tal compagnia rappresenteressimo la parte del detenuto in mezzo a due gendarmi, mi si perdoni questo volgare raffronto. D'altronde anche ove il volessimo non lo riterrei possibile, poiché l'Austria non fidandosi di noi non amerebbe averci come terzo, ed alla Germania poco garberebbe questa nostra associazione, poiché in certe determinate circostanze potrebbe pur sempre nuocere a quella preponderante influenza ch'essa esercita sull'altro suo alleato; e ad modo non le converrebbe di eccitare colla nostra ammissione la diffidenza dell' Austria la di cui fiduciosa alleanza si è fatta in oggi ben si può dire un'assoluta necessità per la Germania.

Di altre alleanze non è neppure il caso di parlarne oggi, poiché ove si potessero stringere non condurrebbero se non a disastri ed i soli tentativi che si farebbe per raggiungere quel risultato basterebbero forse a provocare la guerra di cui molto probabilmente toccherebbe a noi sopportare il primo urto.

(l) Questo appunto venne redatto in risposta ai quesiti seguenti, fatti da Seyssel su Incarico del Re, come risulta dal n. 791: «1°) Se ritengono che l'alleanza della Germania coll'Austria-Ungheria abbia per scopo una

744

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

T. 160. Roma, 18 marzo 1880, ore 12,25.

Veuillez vérifier si la Pall Mall Gazette va publier aujourd'hui un télégramme que le secrétaire du ministère de la marine lui a expédié hier soir, démentant bruit escadre italienne envoyée en levant sur demande Russie. Si la Gazette fait suivre cette publication de quelques commentaires je vous prie de m'en mander le résumé (l).

745

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI E ALL'INCARICATO D'AFFARI IN MONTENEGRO, DURANDO

T. 161. Roma, 18 marzo 1880, ore 23,55.

Le ministre de la Turquie m'a communiqué télégramme de la Sublime Porte se plaignant de la concentration de troupes monténégrines à Antivari, et des enròlements que le prince parait se proposer de faire meme parmi la population musulmane des territoires contestés. La Sublime Porte dénonce ces mesures camme étant de nature à provoquer une agitation et à aggraver la situation. J'ai répondu à Turkan bey que tout ceci devrait prouver à la Sublime Porte combien il est urgent pour elle de régler ses questions avec le Monténégro. J'ai ajouté, cependant, que des conseils de prudence seraient donnés par nous à Cettinje.

(Per Costantinopoli) -Je viens en effet de télégraphier en ce sens à Durando.

(Per Durando) -Je crois en effet que le prince ferait bien, tant que la négociation dure, d'éviter tout ce qui pourrait donner de l'ombrage à la Sublime Porte et à la population albanaise.

746

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 607. Parigi, 18 marzo 1880 (per. il 21).

* Mi riesce assai dimcile di tenermi al corrente dei negoziati o scambi d'idee che passano fra l'Ambasciata d'Inghilterra e il Gabinetto Francese relativamente

alla quistione delle frontiere Elleniche* (1), giacché, mentre da un lato Lord Lyons apprezza tutto il valore del concorso francese per la soluzione della vertenza e vuole con circospezione riservare all'Inghilterra l'iniziativa della proposta, il Gabinetto Francese d'altra parte esprime timidamente la sua opinione volendo lasciare all'Inghilterra tutta la responsabilità delle trattative, massime quando le cose minacciano di imbrogliarsi.

*Il solo punto sul quale il Signor di Freycinet nelle nostre conversazioni ha dimostrato volontà propria, anzi, speciale insistenza, è quello che riflette la delegazione di due Commissarj l'uno diplomatico, l'altro tecnico*.

Jeri nel Salone di aspetto che precede il Gabinetto ove il Signor di Freycinet lo stava per ricevere, l'Ambasciatore Britannico m'avvisò che la Russia aveva accettato la proposta di Lord Salisbury, «en exprimant un penchant pour une solution tavorable à la Grèce >>.

È da notarsi questo principio d'ingerenza preliminare nelle future decisioni della commissione tecnica.

L'Ambasciatore mi disse inoltre che se la Turchia pretendesse non poter rispondere della sicurtà dei Commissarj, «facile sarebbe il replicare che val meglio cedere ad altri un territorio sul quale si riconosce aver perduto sufficiente azione per mantenere l'ordine».

Questa frase mi fu poi testualmente ripetuta dal Signor di F'reycinet quando mi ricevette dopo l'udienza di Lord Lyons.

*Il Ministro degli Affari Esteri mi disse anche che ove l'ammissione della Grecia e della Turchia nel seno della Commissione Tecnica prendesse consistenza, il Gabinetto Francese non farebbe opposizione purché ambedue le potenze vi fossero accolte sullo stesso piede, benché, invero, disse S. E.: «i giudici sogliano ascoltare le parti e queste in generale non seggono al tribunale stesso*.

La Russia, contrariamente all'esempio dato dalle altre grandi Potenze, si è finora astenuta dal fare al Gabinetto Francese il cortese annuncio della Sua adesione alla proposta Inglese o semi Francese. Credo che questa eccezione si debba attribuire al momentaneo cattivo umore prodotto dall'incidente Hartmann.

(l) Menabrea rispose con t. 271/413 pari data che la Pall Mal! Gazette aveva pubblicato il telegramma preceduto dalla seguente frase: «Nous avons reçu par télégramme la communication suivante du ministère de la marine d'Italle. Elle est rédigée en un langage si énergique que nous préférons de l'imprimer sans prendre la responsabillté d'une traduction ».

747

IL MINISTRO A MADRID, GREPPI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (2)

R. 377. Madrid, 18 marzo 1880 (per. il 22).

Nell'ultimo incontro avuto col Ministro di Stato Signor Canovas del Castillo, questi avendomi comunicato il suo divisamento di diramare tra breve gli inviti per le conferenze sulla questione delle protezioni nel Marocco le quali conferenze dovrebbero qui aprirsi ai primi di Maggio, colsi l'occasione per uniformare il mio linguaggio a quanto l'E. V. mi fece l'onore di comunicare col suo dispaccio di questa Serie N. 112 delli 26 scorso Febbrajo (3).

Dissi quindi che erano corse delle esagerazioni sull'estensione ch'avrebbero prese queste protezioni nel Marocco potendosi ritenere coll'appoggio di dati che meritano piena fede, ch'esse ammontano ad un dipresso alla cifra di cinquecento, cifra che per la sua tenuità sorprese il Ministro di Stato e che del resto sarà facile di constatare quando si verificheranno le annunziate conferenze. Secondo il Ministro di Stato abbisognerebbe bene distinguere tra le protezioni accordate agl'indigeni marocchini e quelle accordate a sudditi marocchini di religione non musulmana ed in secondo luogo distinguere tra la protezione dovuta alle persone e quella ai loro beni. In quanto alle protezioni degl'indigeni marocchini, sempre secondo il parere del Ministro di Stato, queste dovrebbero restringersi alle guardie, addette al servizio delle legazioni e dei Consolati nel Marocco prendendo per base ad un dipresso quanto è in uso negli Stati ottomani; in quanto alla protezione di sudditi marocchini non musulmani, la protezione dovrebbe essere soprattutto efficace per difendere le loro persone e la pratica della loro religione, ma operando in modo che questo non possa servire di pretesto per sottrarli al soddisfacimento delle imposte e dei tributi da loro regolarmente dovuti.

Osservo che il mio collega d'Inghilterra è quello che più dimostra impegno per la riunione delle conferenze in discorso e perché in essa si proceda con qualche severità contro il preteso abuso delle protezioni.

L'Ambasciatore di Francia già tempo fa mi disse che aveva chiesto istruzioni al suo Governo circa il contegno da tenersi nella questione di queste progettate conferenze. Ignorava, in qual senso queste istruzioni sarebbero concepite. Aveva però motivo per credere che il suo Governo andrebbe assai a rilento nell'ammettere il principio di modificare in modo sensibile l'odierno sistema delle protezioni nel Marocco.

(l) -I brani fra asterischi sono editi in LV 27, p. 887. (2) -Ed. in L V 28, pp. 8-9. (3) -Cfr. n 658.
748

IL COMANDANTE DE AMEZAGA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTER!, CAIROLI (l)

R. RR. 27. Aden, 18 marzo 1880 (per. il 30).

Al mio arrivo in Assab, 14 volgente, il Prof. Cav. Sapeto m'informava, che il Sultano Berehan, di comune accordo col suo erede Oasir di Raheita, aveva preso impegno di vendere, alla Società Rubattino, dietro pagamento di Talleri Tredicimila, tutte le isole del golfo di Assab, racchiuse in esso da Ras Sintyar a Ras Lumah, assieme ad una corrispondente zona di territorio in terra ferma.

Tale pagamento da eseguirsi sborsando: l 0 , nell'atto della firma del contratto Quattromila Talleri; 2°, Tremila Talleri fra tre mesi; 3°, i rimanenti Seimila fra quindici mesi.

Ed infatti il giorno 15 le parti contraenti, riunitesi a Sceik Duran, località posta nelle vicinanze del paese di Margableh, golfo di Assab, ed assistite da quattro testimonj, dei quali due italiani (il Cav. Rolph ed il Sig. Giulietti),

firmarono il contratto, di cui ho l'onore trasmettere copia, qui acclusa, a V. E.

La notizia di un eventuale attacco degli Egiziani contro l'Anfari, che avevo portata da Aden collimava colle informazioni avute, dal succitato Sultano Berehan, per altre vie, sicché questi inviò immediatamente un messo all'Anfari, onde invitarlo a prepararsi alla resistenza.

Allarmato quanto mai e temendo di essere vittima prima della minacciata invasione Egiziana, il Sultano Berehan vorrebbe che tutta la costiera da Ras-elBir a Ras Sintyar figurasse appartenente alla Società Rubattino, mercè una finta vendita, e vorrebbe altresì porsi, con richiesta formale, sotto la protezione del Governo di Sua Maestà.

Deciso di fare atto di sottomissione al Re d'Italia, Egli promette di ottenere, a favore degli Italiani, dall'Anfari, l'accesso a tutte le vie, che dal mare conducono nel paese dei Danakil, degli Assa-Galla ed in Abissinia, vie, oggi, gelosamente celate agli stranieri.

Chiederebbe per sé, modesto appannaggio (Talleri mille annui). Tutto ciò non manca d'importanza e, meditandovi sopra, mi è parso di scoprire la chiave di una soluzione pratica della quistione di Assab.

Mi provai a dimostrare in altre occasioni, come ritenessi impossibile lo sviluppo di uno stabilimento commerciale, in queste regioni, senza l'intervento diretto e manifesto del R. Governo.

È tesi che sostengo ancora, ma sotto un'altra forma, dopo aver vagliato i recenti propositi del Sultano Berehan. I dominj di Lui, incluso Assab, potrebbero costituire un protettorato italiano alla guisa del protettorato francese a Taiti, nell'Arcipelago Pomotou.

Ogni serio motivo di gelosia da parte degli stranieri sarebbe così rimosso, dacché, all'infuori di una stazione navale, nessuno apparato di forza militare accennerebbe colà a velleità di preponderanza politica nel Mar Rosso, e, nel contempo, l'Italia vi eserciterebbe la voluta influenza a tutto benefizio del suo commercio.

Col tempo poi, questo protettorato, che dovrebbe essere inalienabile, potrebbe, ove lo consigliasse la opportunità diventare parte integrante del territorio italiano.

Il protettorato italiano implicherebbe evidentemente un'organizzazione politica indigena, sotto il controllo del Governo del Re.

Il libero accesso alle vie di comunicazione dal mare all'interno è per l'avvenire di Assab assolutamente indispensabile, quindi conviene sforzarsi di ottenerlo.

Afferma il Sultano Berehan di volerei ajutare validamente in codesto intento; all'uopo Egli si recherebbe, prossimamente, presso l'Anfari, ed, in siffatta circostanza, il Prof. Sapeto, essendogli compagno, rimetterebbe all'Anfari medesimo il dono di mille Talleri, oggetto del mio telegramma di questa mattina (1).

Nell'assenza del Prof. Sapeto la direzione dello Stabilimento Rubattino potrà essere affidata al Signor Giulietti, del quale ebbi già a discorrere in altro mio rapporto, tanto più che egli sarebbe bene accetto dal Comm. Rubattino.

Debbo qui pregare il R. Governo a voler precisare la posizione del Cav. Sapeto e del Sig. Giulietti, relativamente alla spesa, che deriva dall'attuale loro dipendenza da me, affinché io non abbia in seguito a trovarmi in imbarazzo di fronte all'Amministrazione dello Stato. Si l'uno che l'altro di questi Signori fu considerato imbarcato sul mio bordo ed ammesso alla mia mensa, ma alla fine di marzo, tranne ordini contrarj, li sbarcherò e dessi dovranno, per rimanere in Assab, far assegnamento sulle proprie risorse pecuniarie.

Telegrafai a V. E. che il Governo Inglese aveva recentemente comperato sulla piazza di Aden Ventimila Talleri. Or bene il Sapeto mi assicurò che l'indomani del giorno in cui erano stati fissati i termini del contratto di acquisto del golfo di Assab, vennero offerti a Berehan, per la vendita dell'isola Darmabah, Diciassette mila Talleri, che Egli onestamente ricusò.

Col presente corriere invio al Comm. De Martino, al Cairo, una copia del contratto in argomento, perché si compiaccia farlo tradurre fedelmente in arabo.

Ecco ora il mio conto di cassa.

Spesi i Cinquemilasettecento Talleri ricevuti in Italia, e sui Novemila, testé presi in Aden, pagai Quattromila Talleri al Sultano Berehan e 300 Talleri ai Sensali.

Mi rimangono pertanto Quattromilasettecento circa Talleri, dei quali duemila circa m'accorreranno per condurre a compimento i lavori intrapresi. Avrò adunque quasi tutto il denaro per il pagamento della seconda rata.

M'incombe, in ultimo, l'obbligo di porre in rilievo lo zelo e l'abilità spiegati dal Cav. Sapeto, nonché l'atto commendevole del Cav. Rolph, che volle abbandonare, durante parecchi giorni, i suoi affari di commercio, per recarsi in Assab e cooperare al buon esito di quest'ultima missione.

Reputerei equo il rimunerare pecuniariamente il prefato Cav. Sapeto, che vecchio e senza beni di fortuna, ha reso per la seconda volta al nostro paese un servizio importante sotto il duplice punto di vista politico ed economico.

(l) Ed. in L'Italia in Africa, vol. cit., pp. 94-96.

(l) T. 268, non pubblicato.

749

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 272. Costantinopoli, 19 marzo 1880, ore O (per. ore 12,25).

Le ministre des affaires étrangères m'avait parlé dans le meme sens (l). J'ai répondu que le prince de Monténégro avait parfaitement le droit de prendre les mesures de défense lorsqu'on savait que les albanais se préparent à attaquer Podgoritza, lorsque la Porte semble par ses tergiversation vouloir donner à ceux-ci le temps de susciter la résistance dans les territoires à céder pour l'échange, lorsque la Porte se montre impuissante à faire exécuter le traité de

Berlin. S. E. ne sut rien répliquer à cette déclaration. Les négociations pour l'échange avancent lentement et péniblement. Je prie V. E. de prendre en considération la responsabilité que nous assumons en nous pretant pour un temps indéfini à ces tergiversations. Il serait important de déclarer que notre action cessera si les conditions du Monténégro ne sont pas acceptées purement et simplement avant la fin du mois.

(l) Cfr. n. 745.

750

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 275. Vienna, 19 marzo 1880, ore 14,05 (per. ore 17,10).

Il me résulte de bonne source que Haymerle s'est montré très satisfait des déclarations si hautement correctes par rapport aux relations entre l'Italie et l'Autriche; mais n'ayant eu jusqu'à présent connaissance que par le résumé télégraphique que V. E. m'a expédié et que je lui ai aussitòt communiqué particulièrement, il se réserve de faire exprimer son impression par le moyen de Wimpffen, aussitòt qu'il aura pu lire le discours en entier dans le compte-rendu officiel. Du reste je le répète, l'impression générale ici sur les déclarations de

V. E. est parfaite. Le langage de tous les personnages marquants et de toute la presse, à peu d'exceptions près. en fait foi.

751

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

T. 162. Roma, 19 marzo 1880, ore 15,45.

J'approuve le langage que vous avez tenu hier avec le ministre des affaires étrangères (1). Nous venons de recevoir le texte de la note monténégrine (2). Elle contient la déclaration suivante: « Son Altesse consent à se tenir engagée à l'acceptation de l'arrangement comme ci-dessus indiqué jusqu'à la fin du mois courant, nouveau style, passé lequel elle reprendra son entière liberté d'action ». Je vous prie de faire purement et simplement connaitre ce qui précède à Sawas pacha lui disant que, pour nòtre part, notre ròle d'intermédiaire cesserait de plein droit si la Sublime Porte n'accepte pas avant la fin du mois, les dernières propositions du prince de Monténégro (3).

(l) -Cfr. n. 749. (2) -Cfr. allegato a r. 37 di Durando ed. in LV 27, pp. 696-698. (3) -Con t. 281 del 20 marzo Corti comunicò di aver fatto a Sawas pasclà la comunicazione prescritta.
752

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 922. Roma, 19 marzo 1880.

Avendo testé ricevuto una Nota dell'Ambasciata Austro-Ungarica (l) che manifesta alcune idee sulla opportunità di addivenire a un nuovo tracciato, che meglio determini la linea di frontiera fra i due paesi, specialmente nel distretto di Roveredo, stimo dover far tosto conoscere alla E. V. quali siano le ragioni addotte per ravvisare la utilità di un lavoro per il quale si formulano anzi alcune proposte, che l'Ambasciata Imperiale sottomette all'apprezzamento del Governo del Re.

Si vorrebbero principalmente attribuire le frequenti violazioni di frontiera nel Tirolo, in questi ultimi tempi, alla «inesattezza nella designazione materiale di questa linea di frontiera». E a questo proposito, citando un rapporto dell'I. e R. Autorità di Roveredo, si afferma che negli 8 Comuni di quel distretto, limitrofi al territorio italiano, 36 termini di frontiera sono oramai caduti a terra, molti altri già portati fuori della primitiva loro posizione; 14 termini poi sarebbero interamente scomparsi, e converrebbe collocarne 17 nuovi, per essere in grado di ben determinare la linea della citata frontiera.

Gioverebbe pure, così prosegue, che si praticasse un fosso (dove ancora non esista) della larghezza di 60 centimetri, con venti di profondità, su tutto il percorso dei termini di frontiera. La riparazione di quelli che siano soltanto danneggiati essendo cosa interna, le autorità I. e R. vi provvederebbero esse stesse per ciò che tocca al proprio territorio.

Ristabilire poi i termini spostati, rimpiazzare quelli che siano interamente scomparsi, collocare i nuovi, sono tutte operazioni che potrebbero solo effettuarsi di comune accordo fra le autorità limitrofe dei due paesi e l'assistenza di un impiegato tecnico per ciascheduna parte. I piani del catasto ed i protocolli di demarcazione della frontiera, servirebbero di base.

Converrebbe pure esaminare, soggiunge S. E. il Conte Wimpffen, se a meglio raggiungere lo scopo, non sia opportuno: 1° di scavare, e in quale località, un fosso lungo la frontiera; 2° quali sarebbero le dimensioni a darsi al fosso di cui è parola, imperocché quello scavato per lo addietro, al Tonale, della lunghezza di due metri, della profondità di uno, non possa ora più nemmeno distinguersi.

Le spese di tutti i lavori occorrenti al nuovo tracciato dovrebbero, in porzioni eguali ripartirsi fra i due Stati limitrofi.

Toccando poi brevemente sul modo di procedere in queste operazioni, l'Ambasciatore Austro-ungarico stima che dovrebbe bastare di affidarne il compito a un Rappresentante dell'autorità politica locale e a un impiegato tecnico per ciascuna delle parti interessate, all'accordo dei quali dovrebbe essere rilasciato la scelta così dell'epoca come del luogo di riunione per dar mano ai lavori di cui è caso.

«Rammentando infine ancora i frequenti reclami» da loro fatti sulle violazioni di frontiera, egli spera che dal canto nostro, si voglia pure apprezzare

l'utilità delle accennate proposte e desidera conoscere, con qualche sollecitudine l'opinione del Governo di Sua Maestà tanto per ciò che riguarda l'argomento in se stesso, che pel modo di procedere nella pratica effettuazione del progetto.

Ho creduto dover riferire in dettaglio quanto precede alla E. V., che essendo stata più volte interpellata nelle questioni di violazione di frontiera, potrà, dopo aver attentamente esaminato il progetto esposto dal Governo Imperiale, darci al riguardo un autorevole avviso, che tornerà veramente gradito, come quello che meglio possa giovare al R. Governo per concretare le sue idee sull'accoglienza a farsi in questo caso, alla proposta dianzi citata.

(l) N. 682 dell'H marzo, non pubblicata,

753

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1235. Vienna, 19 marzo 1880 (per. il 23).

Facendo seguito al mio telegramma del 17 corrente (l) relativo al viaggio del Signor Bratiano pregiomi riferirLe le seguenti ulteriori informazioni sufficientemente attendibili, poiché provenienti da assai buona fonte.

Oltre ai vari già indicati scopi che avrebbero motivato il viaggio del Presidente del Consiglio Rumeno, a Vienna ed a Berlino, un altro vi sarebbe pure e forse potrebbe considerarsi siccome il principale.

Il Governo di S.A.R. il Principe Carlo vivamente si preoccupa degl'intrighi della Russia in Moldavia, e dell'agitazione anche mantenuta in quella provincia in senso Russo, a mezzo dell'influenza a quanto pare assai potente colà del Principe Stourdza che, sperando nell'appoggio di Pietroburgo, agognerebbe a sbalzare dal trono l'attuale Sovrano, e mettersi al suo posto. Onde parare a quel pericolo, eliminandolo fin dalle sue radici col dar più salda base al trono degli Hohenzollern, il Signor Bratiano si recherebbe a Berlino onde regolare definitivamente la questione della successione alla Corona Principesca, che il difetto di un erede diretto del Sovrano, lascia pur sempre alquanto incerta.

Questa versione, che io tengo da persona molto bene in grado di aver dirette informazioni al riguardo, non esclude affatto ed anzi a mio avviso comprende la probabilità anche, che il Governo Rumeno, onde meglio riuscir a Berlino nel suo intento e guarentire maggiormente l'avvenire della Rumania, si mostri disposto a stringersi con speciale accordo coll'Alleanza Germano-Austriaca; progetto questo che non sarebbe certamente osteggiato a Vienna dove vi ha ogni maggior interesse a veder entrare quel Principato Danubiano, in più diretto modo nella sfera d'influenza dell'Austria-Ungheria.

Era qui corsa la voce che il Signor Bratiano intendesse altresi presentire le disposizioni dei due Gabinetti di Vienna e di Berlino relativamente all'assunzione del titolo regale per parte del Principe Carlo. Sembra però che essa non avesse alcun fondamento, o che almeno il Signor Bratiano non ne abbia fatto cenno.

Il Signor Bratiano ripasserà di qui al suo ritorno da Berlino.

43 -Documenti diplomatici -Serle II -Vol. XII

(l) Cfr. n. 739.

754

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 282/414 Londra, 20 marzo 1880, ore 14,25 (per. ore 18).

Les déclarations loyales et explicites de V. E., celles de M. Depretis et en général l'ensemble de la discussion qui a eu lieu à la Chambre sur la politique étrangère, ont produit excellent effet en Angleterre. Je recommande à l'attention de V. E. l'article du Times de ce matin qui nous est assez favorable. Seulement je ne partage pas le conseil qu'il nous donne de rester par économie entièrement désarmés en présence des armements formidables de nos puissants voisins.

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L'INCARICATO D'AFFARI IN MONTENEGRO, DURANDO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 283. Cettigne, 20 marzo 1880, ore 16 (per. ore 20.10).

Ayant communiqué dernir télégramme de V. E. (l) au ministre des affaires étrangéres monténégrin, celui-ci m'a dit: «Ministre de Turquie à Cettignr:l avait reçu ordre me faire mémes communications au sujet de la plainte de la Sublime Porte; c'est a controcoeur qu'il s'est décidé à m'en entretenir, étant fermement convaincu que les informations transmises par le gouvemeur général de Scutari sont non seulement inexactes mais malintentionnées. L~ ministre de Turquie m'a ajouté que de son propre chef il a refuté ces bruits et prié la Sublime Porte d'accepter sous réserve toute information provenant de cette source ». Ayant quitté avant hier pour quelques jours le Monténégro, j'ai vu le vrai état des choses, et je m'empresse de confirmer ce démenti. Prince Nicolas est décidé à tenir conduite correcte jusqu'au premier du mois prochain. Les fonctionnaires ottomans à Scutari ont intérét de troubler l'accord entre la Sublime Porte et le Monténégro, ils sont appuyés par le Consul autrichien lequel, d'après les informations parvenues à Son Altesse, conseille la résistance aux catholiques qui, suivant le projet d'échange, seraient annexés à la Principauté. J'ai l'honneur de répéter qu'il n'y a que le Prince et deux ou trois chefs, qui soient disposés à transiger; les autres sont pour la guerre. Toutes ces circonstances doivent prouver à la Sublime Porte le grand intéret d'accepter l'accord contenu, comme ultimatum, dans la dernière note verbale monténégrine (2).

(l) -C!r. n. 745. (2) -Questo telegramma venne comunicato a Costantlnopol1 con t. 167 del 21 marzo.
756

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 287. Parigi, 20 marzo 1880, ore 22,05 (per. ore 23,40).

Directeur politique a complété les renseignements de mon télégramme chiffré du 17 (1). Le Cabinet français s'envisage la possibilité de l'admission de la Grèce et de la Turquie dans la commission de délimitation qu'avec voix consultative et que la teneur de l'article 24 du traité de Berlin exclut la pretention de la Turquie d'etre privilégiée en sa qualité de signataire du traité de Berlin.

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L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. RR. S.N. Londra, 20 marzo 1880 (per. il 27).

Facendo seguito a' miei telegrammi spediti da Parigi a codesto Ministero in data dei 12, 15 e 16 marzo corrente (2), mi pregio di rendere conto all'E. V. degli uffici che dietro il di Lei invito io feci a Parigi presso il Signor de Freycinet, Presidente del Consiglio e Ministro degli Affari Esteri, per determinare la posizione dell'Italia nella Commissione internazionale proposta per la liquidazione del debito egiziano.

Il giorno 12 fui introdotto dal Barone Marochetti presso il Signor de Freycinet che mi ricevé immediatamente e molto affabilmente.

Cercai anzitutto di dissipare i dubbj ch'egli potesse nutrire circa l'intenzione del Governo italiano dimostrando come, anziché porre ostacolo allo scioglimento di qùella questione, desiderava contribuire a regolarla in modo soddisfacente per tutti. Se egli aveva indugiato finora a dare la sua adesione alla combinazione proposta, ciò proveniva da che egli si trovava rispetto ai creditori italiani in una posizione ben diversa da quella delle altre Potenze. La Germania e l'Austria avevano potuto facilmente aderire al regolamento proposto per la Commissione di liquidazione, imperocché la Germania non aveva che affarl insignificanti in Egitto e l'Austria, dopo aver data soddisfazione agli interessi rappresentati dal Signor Kremer, non s'era occupata d'altri, mentre aveva del tutto trasandati gl'interessi italiani ai quali in quell'affare dessa si era in certo modo associata.

In quanto all'Inghilterra ed alla Francia, queste Potenze avevano la parte preponderante, poiché erano rappresentate ognuna da due Commissari, mentre le altre Potenze non lo erano rispettivamente che da uno solo. Arroga che la Francia e l'Inghilterra non avevano avuto da trattare che coi rappresentanti

di pochi gruppi di creditori, la Francia pricipalmente col Crédit foncier e l'Inghilterra coi delegati dei detentori di titoli egiziani; mentre il Governo Ita:mno deve provvedere agl'interessi di numerosissimi creditori. per lo più creditori giudiziari i di cui titoli fanno parte del debito fluttuante e che non si posscno aggruppare in una medesima classe d'interessati. L~ somma rappresentata dai crediti italiani era certamente inferiore a quella dei creditori francesi ed inglesi: ma il loro numero essendo di molto maggiore, l'esame de' relativi titoli richiedeva assai maggior tempo che non quello degli altri. Per cui sembrava equo o che il Governo italiano fosse rappresentato nella Commissione da un numero di membri uguali a quelli della Francia e dell'Inghilterra, o che si concedesse maggior tempo e maggiore facoltà per esaminare il lavoro dei controllori ed i titoli dei ricorrenti, imperocché i tre mesi stabiliti a tal uopo nel progetto di regolamento erano evidentemente un termine troppo ristretto. Soggiunsi che il Ministero aveva da contare coi reclami di tutti gl'interessati, e quindi col Parlamento davanti il quale la questione sarebbe certamente recata, se egli con una soverchia arrendevolezza lasciasse supporre di aver trascurato di sostenere quanto era in suo potere i diritti degl'italiani; che la ristrettezza del tempo concesso per l'esame delle proposte dei controllori ci avrebbero messo in condizioni inferiori a quelle della Grecia e di altre Potenze meno interessate, imperocchè a queste è ancora riservato il diritto di protestare contro l'operato della Commissione, mentre all'Italia sarebbe tolto quel diritto, come facente parte della Commissione stessa.

Il Signor de Freycinet mi parve apprezzare queste ragioni ed ho luogo di pensare ch'egli sarà rimasto persuaso che le esitanze del Ministero ad accettare la proposta relativa alla Commissione internazionale non provengono da malvolere, ma sono giustificate dalla posizione eccezionale in cui si trova. Il Signor de Freycinet mi disse ch'egli aveva sempre creduto che il Conte di Beust che aveva trattato con lui quella questione parlasse anche a nome dell'Italia e ne avesse avuto preciso incarico; per cui era restato sorpreso delle obbiezioni incontrate per parte di codesto Ministero.

Poi egli mi chiede perché non avevamo, ad esempio della Francia, formato un sindacato per tutti i crediti speciali, per cui il Governo francese non aveva avuto a trattare che con quel sindacato e col Crédit joncier. Così si sarebbero semplificate le cose ed il nostro Governo si sarebbe tolta una responsabilità verso i singoli individui.

Col mio telegramma del 12 partecipai quel suggerimento all'E. V. Intanto il Sig. de Freycinet mi fece leggere un telegramma che aveva ricevuto al momento dall'Egitto in cui il Ministero Egiziano sembrava minacciare di passar oltre e di provvedere senza l'intervento senza l'intervento della Commissione di liquidazione, se non si aderiva immediatamente a quella istituzione. Egli mi disse poi che il principale ostacolo ad un accomodamento secondo i desideri dell'Italia proveniva dall'Inghilterra, ed egli mi consigliò di veder Lord Lyons, al quale pare che Lord Salisbury avesse dato pieni poteri per regolare la questione di concerto colla Francia.

In conseguenza l'indomani io mi recai da Lord Lyons al quale esposi i motivi dell'indugio del nostro Governo ad aderire alla Commissione di liquidazione quale era proposta.

Egli che mi diceva insospettito contro l'Italia pareva rlconO:otto ad altri

sentimenti più benevoli, e lo pregai di predisporre favorevolmente Lord Salisbury

riguardo alle nostre legittime pretese.

Intanto l'E. V. col Suo telegramma del 14 (l) mi partecipava che avendo esaminato l'idea del sindacato accennata dal Signor de Freycinet, aveva riconosciuto che disgraziatamente dessa non era attuabile, atteso il frazionamento dei crediti italiani in Egitto che rendeva impossibile l'aggrupparli in un medesimo sindacato. Per cui una tale proposta per parte nostra sarebbe stata interpretata come un aggiornamento indefinito di una questione il di cui scioglimento è oramai urgente. In conseguenza l'E. V. m'invitava ad ottenere dal Governo francese l'assicuranza che nesuna diversità di trattamento sarebbe fatta tra i creditori delle singole categorie. Quindi Ella suggeriva che se si potesse ottenere che la presidenza della Commissione di liquidazione fosse data al Commissario italiano, l'amor proprio nazionale sarebbe stato in certo modo soddisfatto nel vedere che l'Italia non era messa, in quanto agl'interessi in Egitto, sul medesimo rango che le Potenze che come l'Austria-Ungheria e specialmente la Germania vi hanno assai meno da fare.

L'E. V. desiderava però ch'io presentassi quell'idea come proveniente dalla mia propria iniziativa e quale mezzo di accomodamento, affine di non involgere il Ministero in un rifiuto, ove questo avesse luogo.

Sul primo punto, quello cioè dell'uguaglianza di trattamento dei crediti italiani, dal complesso del discorso fattomi dal Signor de Freycinet, non poteva rimanere dubbio, imperocché egli mi parlò in termini espliciti del diritto che avevano i creditori italiani di essere trattati con uguale giustizia che gli altri; egli mi disse inoltre che la Commissione, prima di dare principio alle sue deliberazioni, avrebbe avuto parecchi mesi davanti a sé per esaminare le proposte de' controllori ed i reclami o le domande degli interessati, per cui ogni garanzia sembrava assicurata per un'equa discussione.

Per scandagliare il terreno circa la presidenza da concedere al Commissario italiano mi recai il giorno 15 a quel Ministero degli Affari Esteri. Il Signor de Freycinet essendo impegnato in Senato nella discussione dell'articolo 7 della legge sull'istruzione pubblica, dovei rivolgermi al Direttore degli Affari politici, Signor Barone de Courcel, presso quale fui introdotto anche dal Signor Barone Marochetti. II Signor de Courcel, che si occupa specialmente degli affari d'Egitto, era già stato messo al corrente delia mia conversazione col suo Capo dal Signor de Freycinet stesso. Gli rinnovai gli argomenti già svolti per giustificare l'esitanza del nostro Governo il quale era perplesso tra il desiderio di ottemperare alle sollecitazioni della Francia e dell'Inghilterra. e la necessità di dar soddisfazione a' numerosi interessi che desso aveva da tutelare in Egitto. Io gli dissi che avendo meditato sul modo di sciogliere la difficoltà e poiché si escludeva ogni indugio, io non vedeva che due mezzi di giungere ad un accomodamento, od ammettere al pari della Francia e dell'Inghilterra un secondo commissario italiano, oppure attribuire la presidenza della Commissione al membro italiano. Siccome però il primo mezzo darebbe luogo a nuovi negoziati ed in conseguenza a nuovi ritardi, io mi atteneva al secondo, come suggerimento mio proprio.

Il Signor de Courcel riconobbe che tal proposta meritava d'essere esaminata e mi disse che finora la questione restava aperta e che il Governo francese non aveva preso ancora alcun impegno al riguardo. Egli mi disse che la scelta del Commissario italiano potrebbe suscitare le pretese della Germania e dell'Austria-Ungheria e mi lasciò intendere che l'Inghilterra desiderava riservarsi la presidenza e che forse avrebbe prescelto il Signor Rivers Wilson quale uno de' suoi Commissari.

Poi il Signor de Courcel mi accennò che forse la presidenza alternata fra i diversi membri della Commissione avrebbe più probabilità d'essere accettata e soggiunse che a ogni modo la questione dipenderebbe eziandio dalla scelta della persona che l'Italia avrebbe delegata per rappresentarla nella Commissione.

Pregai il Signor de Courcel di partecipare al Signor de Freycinet quel mio suggerimento, prevenendolo che sarei ritornato al Ministero per conoscere quale accoglienza vi avesse fatto. Questa conversazione fu oggetto del mio telegramma del 15. All'indomani mi recai di nuovo al Ministe·ro. Il Signor Freycinet essendo tuttora impegnato presso la Camera dei Deputati per il predetto art. 7, mi rivolsi ancora al Signor de Courcel che mi disse d'aver riferita la nostra conversazione al suo Capo il quale, tuttoché trovando la proposta razionale, non poteva emettere una opinione assoluta in proposito, inquantoché bisognava tenere conto del parere delle altre Potenze e della scelta delle persone designate per comporre la Commissione, ed anche del procedimento che sarebbe adottato per la scelta del presidente. Mi ripeté che il Governo francese non aveva nessun impegno, né alcuna idea preconcetta al riguardo. per cui la questione rimaneva aperta.

Io aveva insistito nella mia precedente visita per avere qualche dichiarazione esplicita, sperando che essendo assicurati dell'appoggio della Francia si sarebbe potuto meno difficilmente vincere le renitenze dell'Inghilterra.

Il Signor de Courcel non poté dirmi di più in quanto alle intenzioni del suo Governo: mi accennò di nuovo la possibilità di un più facile accordo sulla presidenza alternativa, e finì per dichiararmi a nome del Ministro che il Governo francese aveva un gran desiderio di procedere d'accordo con noi nella questione egiziana e di avere i massimi riguardi per gli interessi italiani colà impegnati.

Questa conversazione fece oggetto del mio telegramma in data del 16 corrente. Procurerò d'intrattenere di quell'argomento il Marchese di Salisbury la di cui partenza per il continente è fissata a lunedì prossimo venturo.

(l) -T. 265, non pubblicato, ma cfr. n. 723. (2) -T. 236, 248 e 258, non pubblicati.

(l) T. 153, non pubblicato.

758

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 165. Roma, 21 marzo 1880, ore 1,25.

Le Moniteur de Paris a reçu de Vienne un télégramme ainsi conçu: <<Bateaux douaniers autrichiens capturé eaux Dalmatie deux embarcations italiennes contenant six mille fusils destinés Herzégovine, Albanie ». Je prie V. E. de me procurer des renseignemens sur cette nouvelle, qui me parait tout à fait invraisemblable (l).

759

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 166. Roma, 21 marzo 1880, ore 11,45.

M. Crispi avait fait une simple et vague allusion aux organes dont la gauche, selon lui, a eu le tort de se servir pour sa politique étrangère (2). J'ai saisi hier, en reprenant la parole, la bonne occasion pour faire une déclaration dont voici le texte: «Une allusion, impliquant la pensée d'une censure, a été faite à l'adresse du haut personnel du corps diplomatique. Je ne puis, à cet égard, que répéter ce que, l'année passée, ayant cessé d'ètre ministre, j'ai dit à l'occasion de la discussion• du budget. J'ai cru alors m'acquitter d'un devoir, qui m'incombe aujourd'hui encore, en rendant hommage à l'intelligence, au patriotisme, à la sagesse du haut personnel diplomatique. Ceci explique pourquoi dans tous les Cabinets qui se sont succédés, et qui se sont rendus solidaires à l'égard du Ministère des Affaires Etrangères, jamais des changements du personnel n'ont été réclamés ».

760

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 289/416. Londra, 21 marzo 1880, ore 16,30 (per. ore 19,15).

Les journaux annoncent ce matin l'immense majorité qui vient d'accueillir à la Chambre des députés l'ordre du jour Mancini, favorable au Ministère. J'adresse à V. E. mes plus sincères félicitations pour le succès qu'Elle vient d'obtenir, d'autant plus que cet ordre du jour, en traçant d'une manière si nette la politique du Gouvernement, qui est une politique de paix, de respect des traités, en mème temps que de progrès, ne peut manquer de produire en Emope une profonde et favorable impression, et inspirer une grande confiance en montrant que l'Italie est un élément d'ordre et de conciliation, et non point une cause de perturbation, camme une presse étrangère haineuse avait cherché à l'accréditer. L'attitude ferme et loyale du Ministère de mème que celle de la Chambre auront ainsi dissipé les nuages, qui commençaient à inspirer quelques inquiétudes. Le courrier Roero part ce soir, porteur de dépèches pour V. E.

(l) -Robllant rispose con t. 292 del 22: « Ministère Affaires Etrangères m'informe que Gouverneur Dalmatie a répondu qu'il n'y a absolument rien de vrai dans la nouvelle de saisie de deux embarcations ita!iennes chargées de fusils ». (2) -Cfr. n. 737.
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IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI

D. 649. Roma, 21 marzo 1880.

Con dispacci del 25 (l) e 28 febbraio (2) Le feci conoscere il pensiero del R. Governo circa i progetti di una dichiarazione di un decreto che il Governo francese ci aveva proposto siccome metodo acconcio, secondo l'avviso suo, e secondo l'avviso del Governo britannico, ad avviare la questione finanziaria, in Egitto, verso una soddisfacente soluzione.

Le nostre obiezioni non toccavano la sostanza della proposta. Ed era tanto più naturale che così fosse, inquantoché il concetto fondamentale del sistema, la istituzione cioè di una Commissione internazionale, è in realtà un concetto che fin da principio noi abbiamo costantemente propugnato, anche quando le altre potenze sembrarono professare opposta opinione. Però, sembrava a noi che la proposta francese si scostasse, nelle modalità di esecuzione da quel sicuro criterio che solo, secondo il parer nostro, può assicurare la efficacia dei pratici effetti.

Noi pensavamo, anzitutto, che la questione di cui si ricerca l'assetto è di quelle che si riferiscono bensì più direttamente agli interessi finanziari, ma non possono neppure dirsi interamente estranee alla sfera degli interessi politici. Ond'è che ci sarebbe sembrato più corretto di seguire, anche in questa circostanza il procedimento consueto in simili materie; quello cioè di una eguale rappresentanza per tutte le potenze interessate. E poiché oramai la questione trovavasi pregiudicata, a tale riguardo, dall'avere l'Austria-Ungheria e la Germania accettato che la Francia e l'Inghilterra avessero sole un duplice voto, avevamo creduto che potesse essere opportuno correttivo la riserva di un ulteriore esame, da parte delle Potenze, del lavoro che sarà compiuto dalla Commissione internazionale. I nostri ufficii confidenziali ci fecero convinti invece che le altre potenze persistono nel volere considerare come d'indole meramente finanziaria il compito da attribuirsi alla Commissione, e ne traggono la conseguenza che debba assegnarsi una rappresentanza maggiore alle due Potenze -la Francia e l'Inghilterra -esse hanno in Egitto interessi pecuniarii di gran lunga maggiori in confronto di quelli degli altri paesi.

Portata la discussione sopra questo terreno, non vorremo certamente protrarre ancora un negoziato che assumerebbe oramai un carattere prettamente teorico, e farebbe intanto pesare sopra di noi responsabilità d'ogni ulteriore indugio nella soluzione del problema. Imperocché (questo è soprattutto da avvertirsi, dal punto di vista degli interessi italiani) il ritardo nuoce di preferenza al debito fluttuante per l'accumularsi degli interessi in troppo larga misura assegnati al debito consolidato.

Del resto, anche ammessa la duplicazione del voto per la Francia e per l'Inghilterra sola, non è punto a temersi che la liquidazione possa nel fatto riuscire

onerosa per gli interessi italiani. Non vi ha infatti categoria di crediti in cui figurino interessati italiani, ed in cui non siano compresi, per partite ancor più considerevoli, interessati francesi ed interessati inglesi. Rimane pertanto escluso ogni pericolo che la prevalenza di voto attribuita alla Francia e all'Inghilterra possa scemare l'imparzialità di una liquidazione, di cui è canone fondamentale, per espressa e reiterata dichiarazione di tutte le potenze, la parità di trattamento fra i varii creditori in ogni singola categoria di crediti.

Altro miglioramento che noi avremmo voluto introdurre nel progetto francese, avrebbe consistito nel protrarre il termine dei poteri di controllo che, secondo quel progetto, saranno attribuiti alla Commissione di liquidazione soltanto per tre mesi dopo la sanzione del suo lavoro. In questo punto ci pareva dover essere identico l'interesse dei varii Governi; imperocché i migliori sistemi hanno fatto naufragio, in Egitto, nel primo stadio della loro esecuzione, né ci pajono porgere sufficienti guarentigie, a questo riguardo, i due controllori europei già esistenti, i quali fecero finora ben mediocre prova. In ogni modo, poiché la nostra voce, ispirata da un sentimento di sollecitudine per tutti gli interessi impegnati nel Vicereame, non ha avuto eco presso le altre Potenze, lascieremo a queste la responsabilità delle conseguenze che potranno derivare dal difetto di una cautela, che, dopo la triste esperienza di questi ultimi anni, ci pareva essenziale e quasi indispensabile.

Le considerazioni svolte in questo mio dispaccio sono quelle che ci indussero ad accettare puramente e semplicemente la proposta francese per la istituzione, in Egitto, della Commissione di liquidazione. II testo che noi accettiamo, per il progetto di dichiarazione e per il progetto di Decreto è quello che ci fu comunicato dal Marchese di Noailles il 24 febbraio scorso, con la piccola variante. desiderata dal Governo Egiziano cui si riferisce il mio dispaccio del 6 marzo. Confermandole il telegramma che a questo riguardo Le spedii testé... (1).

(l) -Non pubblicato ma cfr. n. 653. (2) -Cfr. n. 673.
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L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 2503. Berlino, 21 marzo 1880 (per. il 27).

Je m'étais empressé de faire directement parvenir au Prince de Bismarck une copie du télégramme que V. E. me transmettait Iettre dans la nuit du 16 au 17 courant (2). J'accompagnais cette communication d'une lettre dans laquelle je constatais qu'à Rome on était aussi partisan de la paix qu'à Berlin. Les termes amica Italia sed amica pax (annexe à mon rapport n. 2502) (3) nous permettaient dès lors de compter sans restriction sur l'amitié de l'Allemagne pour l'Italie.

Le 19 mars, le Chancelier me remerciait par écrit de l'envoi. Le télégramme précité l'avait vivement intéressé. II avait été conduit par là à prendre connaissance de l'ensemble des débats sur le budget des affaires étrangères; il s'occu

pait à les étudier, et il en avait fait demander les compte rendus dans leur totalitè.

Ce n'était là en quelque sorte qu'un accusé de réception.

Dans l'intervalle, je me présentais chaque jour au Ministère. Mais toujours inutilement, car les deux fonctionnaires, chargés d'habitude de conférer avec les membres du Corps diplomatique, étaient malades. Il me tardait de Vous télégraphier quelques mots. Hier seulement je me rencontrais avec le Prince de Bismarck, à un grand diner donné chez lui à l'occasion de la fete de l'Empereur, fete anticipée de deux jours à cause de la Semaine Sainte. Je me proposais de ne point entàmer moi meme le sujet ou plutòt d'attendre que le joint se présentàt tout naturellement. C'est ce qui est arrivé à propos d'une allusion aux travaux parlementaires qui se prolongeaient souvent outre mesure en suite de l'indiscipline des partis. Je dis qu'il me tardait de connaitre le vote de notre chambre des députés, lors meme qu'il ne puisse s'agir que d'un vote de confiance après les déclarations si nettes et si précises de notre Président du Conseil sur notre programme pacifique, sur les irredentisti, et sur nos relations avec l'Autriche-Hongrie. Le langage que j'avais tenu à Son Altesse dans mon entretien quelques jours auparavant n'aurait du, au reste, laisser aucun doute dans son esprit sur notre ligne de conduite des plus correctes. Je rappelais, entre autres, le passage de votre discours où il est énergiquement accentué que « nous serons lnexorables à empecher tous actes ou préparations d'actes contraires aux bons rapports internationaux ».

J'ai rappelé aussi le passage qui met en évidence que « la paix est pour l'Italle plus qu'une simple aspiration, une nécessité, car ce n'est pas au milieu des commotions qui troublent la vie des peuples que nous pouvons nous flatter de réaliser l'oeuvre de notre prospérité morale et économique >>. Dans le meme ordre d'idées, S. E. le Ministre de l'Intérieur avait aussi fait des déclarations importantes dans la séance du 19. «Il existe une Italia irredenta, et cela sous le rapport du progrès agricole, des mesures pour l'amélioration de la classe ouvrière, et d'une solution de la question sociale».

Le Prince disait que de la sorte la question était en effet placée sur le véritable terrain. Il se montrait satisfait de tout ce qui pourrait contribuer à faire disparaitre certaines appréhensions de nature à indisposer l'Europe à notre égard. L'Allemagne et l'Italie ont déjà obtenu de grands résultats. L'une et l'autre doivent s'appliquer à les consolider, à développer les ressources intérieures. Pour ce qui nous regarde plus spécialement, nous avons aussi le droit de nous reposer des longues luttes contre l'étranger. Le bien auquel visent certaines aspirations, si elles se renferment dans des limites raisonnables, nous parviendra par surcroit. Il faut d'ailleurs laisser quelque besogne à une autre génération.

Il n'était guère possible de poursuivre cet entretien avec qui était obligé de faire les honneurs du logis à des nombreux convives. Je me bornais à recueillir cette première impression, qui ne pourra qu'etre corroborée par le texte meme du discours de V. E.

Je ne doute pas qu'alors, ou par mon entremise, ou par celle de l'Ambassade Impérial à Rome, nous recevrons une impression aussi complète que satisfaisante de l'effet produit ici.

En attendant, les journaux de ce pays, de meme que ceux d'Autriche-Hongrie se proncent d'une manière favorable.

Qu'il me soit permis de féliciter v. E. du succès remporté par son langage noble, courageux, patriotique. La loyauté de Votre caractère est la meilleure garantie à l'intérieur, camme à l'étranger, que le Gouvernement doit etre cru sur parole, surtout quand cette parole est si bien faite pour calmer des préoccupation, et dissiper toute inquiétude sur nos relations extérieures.

Hier, à la réception des généraux l'Empereur a dit que la situation politique s'était beaucoup améliorée, et que de son vivant il n'y aurait plus de guerre. Sa Majesté leur recommandait néanmoins de continuer à vouer tous leurs soins à maintenir l'armée dans les meilleures conditions.

Il y a peut-etre quelque optimisme dans ces perspectives de paix. Il est vrai que les prévisions, vu son grand age, n'embrassent qu'un avenir assez limité. Mais il est évident que l'attitude de notre Gouvernement a contribué à ramener le calme dans les esprits. C'est un service que nous avons rendu à la cause de l'ordre et de la paix. L'Europe doit nous en savoir gré.

En me référant à mon télégramme de ce jour... (1).

(l) -Non pubblicato. (2) -Non nel registro del telegrammi in partenza: si tratta di un sunto del discorso di Cairoli. (3) -Cfr. n. 734.
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L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 240/523. Londra, 21 marzo 1880 (per. il 27).

Facendo seguito al mio telegramma del 20 corrente (2), mi pregio di ragguagliare l'E. V. del colloquio che ieri sera io ebbi col Marchese di Salisbury che si dispone a partire domani lunedì per Biarritz, dov'egli soggiornerà per alcune settimane, affine di rimettersi dalla malattia grave assai da lui sofferta in questi ultimi tempi. Giusta l'incarico avutone dall'E. V., io diedi comunicazione al nobile Lord del contenuto del di Lei dispaccio del 5 corrente (Serie politica

n. 811) (3), consegnatomi alla mia partenza da Roma e nel quale è delineata la politica pacifica del Governo del Re nelle sue relazioni coll'estero, ed inoltre sono recisamente smentite le malevole insinuazioni poste in giro dalla stampa straniera d'intrighi nostri colla Russia e di nostre aspirazioni a stringere con questa un'alleanza per impegnarsi con essa in una politica di avventure ed ostile agl'interessi inglesi. In quel medesimo dispaccio è espresso il desiderio nostro d'essere concordi coll'Inghilterra e d'avere con essa uno scambio d'idee circa la condotta da seguirsi in futuro per il mantenimento della pace, volendo l'Italia col rispetto dei trattati e la buona armonia coi suoi vicini essere un elemento di conciliazione anziché di perturbamento.

Il Marchese di Salisbury accolse con visibile soddisfazione queste esplicite dichiarazioni. Mi disse che l'Inghilterra ambiva anch'essa di mantenere la pace e che sarebbe sempre lieta d'essere in questo intento sorretta dal concorso del

l'Italia. Egli m'incaricò ad un tempo di porgere a V. E. i suoi vivi ringraziamenti per questa comunicazione.

Non mancai di fa.r rilevare la poca importanza che hanno in Italia alcune società agitatrici quale l'lrredenta, e come il Governo ha il volere e la forza necessaria per comprimere ogni tentativo che potesse turbare il paese o le nostre relazioni colle Potenze vicine. Il nobile Lord mi disse che non ne aveva mai dubitato e che le leali ed esplicite dichiarazioni fatte alla Camera dall'E. V. e dal suo collega dell'Interno, non che i fatti stessi dimostrano abbastanza quanto siano infondati i sospetti sparsi contro l'Italia.

Al momento della mia conversazioni non era ancora conosciuta la votazione dell'ordine del giorno Mancini in favore del Ministero nel quale venne chiaramente concretato l'indirizzo tranquillante della nostra politica. Ma io sono certo che quel voto varrà a corroborare le buone disposizioni del Governo inglese a nostro riguardo.

Quantunque in Inghilterra tutti gli spiriti siano intenti alle prossime elezioni indette, lo non dispero di poter vedere anche Lord Beaconsfield per comunicargli l'anzidetto dispaccio. Benché cagionevole di salute, egli è sempre l'anima del Governo. Non si mette in dubbio il suo successo sebbene si preveda che la sua maggioranza eccederà di poco venticinque voti, per cui è opportuno di tenerselo amico. Ad ogni modo, comunque volgano le cose, le dichiarazioni contenute nel dispaccio di V. E. sarebbero ugualmente accolte con favore da un Ministero whig, come dal Ministero tory.

(l) -T. 288, non pubblicato. (2) -T. 285/415, partito In realtà lo stesso 21 marzo, non pubblicato. (3) -Cfr. n. 700.
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L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 241/524. Londra, 21 marzo 1880 (per. il 27).

Colsi l'occasione della visita ch'io feci ieri al Marchese di Salisbury (come dal mio telegramma del 20 corrente n. 415) (1), per parlargli della situazione fatta all'Italia nella Commissione liquidatrice per le finanze Egiziane. Rinnovai al nobile Lord l'esposizione dello stato della quistione, quale io la feci ultimamente al Signor de Freycinet, e che riferii all'E. V. col mio rapporto (2).

Io desiderava, anzitutto, rimuovere dalla mente del Marchese di Salisbury il sospetto che, a quanto pare, vi era penetrato, cioè, che l'Italia tendesse a mandare a monte la combinazione escogitata per il regolamento dei debiti Egiziani.

Sulle prime, il nobile Lord mi disse di non capire come l'Italia non fosse premurosa di accettare la combinazione proposta, imperocché, avendo essa per iscopo di soddisfare al debito fluttuante, del quale gli Italiani sono principalmente detentori, era nell'interesse di essi che non s'indugiasse a procedere a tale liquidazione. Io procurai di fare capire al nobile Marchese (e spero di es

,;ervi riuscito) che questa non era la quistione, ma che si trattava di acquietare i creditori, mostrando che il Governo Italiano sarà messo in posizione tale da poter fare valere i loro diritti e tutelare efficacemente i loro interessi, mentre ridotto, come nel progetto, ad avere un solo rappresentante nella Commissione, si trova trattato come l'Austria Ungheria e la Germania, che hanno in Egitto interessi assai inferiori a quelli dell'Italia. In conseguenza, io suggeriva come idea mia propria, di attribuire all'Italia la presidenza della Commissione liquidatrice.

Il Marchese di Salisbury mi rispose tosto che tale proposta giungeva ben tardi, ed egli rite.1eva che sarebbe difficile di farla accettare, a motivo degli ostacoli personali che non mancherebbero di sorgere.

Credei allQira di soggiungere che io aveva esternato una simile idea al Signor de Freycinet, che non l'aveva respinta, e che, quantunque vi scorgesse qualche difficoltà, mi dichiarava, anzi, che la quistione non era ancora pregiudicata e rimaneva tuttora aperta. In conseguenza diss'io al Marchese di Salisbury, «la porta è aperta basta ch'Ella voglia entrare~.

Ad ogni modo, insistei presso il nobile Lord affinché, a difetto del mezzo anziaccennato, egli escogitasse la maniera di dare soddisfazione al Governo Italiano per metterlo in grado di potere aderire alla proposta Commissione di liquidazione senza maggiore indugio.

Il Marchese di Salisbury, benché abbia poco tempo disponibile, prima della sua partenza, non si rifiutò d'occuparsi di questa quistione. Intanto egli m'invitò a conferire, durante la sua assenza, col Sottosegretario di Stato Lord Tenterden, che è intieramente a giorno di tutti gli affari che riflettono l'Egitto.

(l) -Cfr. n. 763, nota 2. (2) -Cfr. n. 757.
765

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 610. Parigi, 21 marzo 1880 (per. il 27).

L'atteggiamento dell'Ambasciata Russa, in seguito all'affare Hartmann, continua a preoccupare questo Governo; già ho avuto l'onore di indirizzare in proposito all'E. V. un rapporto in data del 17 marzo n. 606 (l).

Il Barone di Courcel, jeri, parlando con me, deplorava che il Principe Orloff avesse fatto sapere la sua ferma intenzione di lasciar Parigi senza visitare né il Presidente della Repubblica, né ìl Signor Ministro per gli Affari Esteri: anzi il Direttore Politico non mi dissimulò che « pur troppo il rifiuto di consegnare quell'imputato minaccia di scuotere le basi della cordialità franco-Russa si propizia al mantenimento dell'equilibrio europeo~.

Il Signor di Courcel aggiunse che l'Ambasciata Russa aveva affatto mancato di abilità e di pratica in tutto quell'affare. Nell'origine, invece di ricorrere al Ministero degli Affari Esteri, essa fece arrestare Hartmann qual regicida direttamente dal Prefetto di Polizia. L'arresto, appena conosciuto, diventò argo

mento di polemica nella stampa; e la più radicale se ne servì per continuare la guerra già intrapresa contro le usurpazioni autoritarie del Signor Andrieux. L'estradizione poi fu richiesta per un reato di diritto comune, per distruzione cioè di ferrovia, ecc. E benché non vi esistesse Trattato di estradizione colla Russia, il Governo Francese si mostrò disposto ad accordare il trattamento della nazione più favorita. Ma le prove fornite dalle autorità Russe furono giuridicamente parlando, talmente insufficienti che la giustizia francese dovette rinunciare alla consegna.

Così il Signor di Courcel mi rese conto dell'accaduto.

Non vorrei esagerare la portata di quell'incidente, ma lo debbo notare, non pochi sono persuasi ch'esso serve di pretesto ad una manifestazione anti francese da parte della Russia, e se il caso di Hartmann non può essere la causa determinante d'un'alleanza de' tre Imperi, esso desta viva inquietudine nelle sfere governative, perché dimostra con evidenza l'isolamento della Francia.

(l) Cfr. n. 741.

766

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 291. Cairo, 22 marzo 1880, ore 12,15 (per. ore 13,05).

Le Gouvernement égyptien reconnaissant adhésion commission de liquidation prie V. E. désigner délégué italien pour publication décret. Autriche, France, Angleterre délèguent commissaires caisse de la dette publique. En meme temps Riaz pacha m'a dit convention sera slgnée ici. Je prie V. E. de me donner instructions à ce t égard (l). M. Hayman demande s'H peut partir et s'il peut venir à Rome.

767

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO A BUCAREST, TORNIELLI

T. 171. Roma, 22 marzo 1880, ore 12,30.

Je vous suis particulièrement obligé pour les indications confidentielles contenues dans vos télégrammes et annexes chiffrées (2), et je suis on ne peut plus heureux de vous voir partager les convlctlons que j"al, pour ma part toujours eues, soit au sujet de l'imooss1b1ltte morale cte ronder un plan politique quelconque sur l'hypothèse d'une attltuae speciale de la Roumanle, solt en général au sujet de l'importance toute exceptionnelle que nous devons attacher, surtout dans les circonstances actuelles, à ne rien faire, ni projeter auprès des

petits Etats de la péninsule balkanique qui puisse donner le moindre ombragc à l'Autriche-Hongrie. C'est, d'ailleurs, précisément dans cet esprit que j'ai eu soin, bien des fois déjà, de démentir énergiquement les bruits qui vous attribuaient, auprès des Cabinets de Belgrade et de Bucarest, une action hostile à l'Autriche-Hongrie, ce qui prouve, au surplus, jusqu'à quel point les insinuations malveillantes de nos ennemis peuvent aUer.

(l) -Per la risposta di Cairoli cfr. n. 771. (2) -Cfr. nn. 730 e 738.
768

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY

T. 172. Roma, 22 marzo 1880, ore 15,45.

La Chambre prenant depuis aujourd'hui ses vacances, je compte profiter, tout d'abord, de cette période de treve pour m'occuper des graves problèmes que renferme la lettre particulière que V. E. m'a adressé résumant son entretien avec le prince de Bismarck (l). J'ai hate, cependant, de vous faire parvenir, dès aujourd'hui, mes meilleurs remerciments ainsi qu'une approvation bien cordiale de votre langage dicté, comme toujours, par le patriotisme le plus élevé et par l'intuition la plus juste de la situation. Je dois également me référant à votre télégramme d'hier (2), vous remercier d'avoir signalé au prince de Bismarck toute la portée de mes récentes déclarations parlementaires. Je suis tout à fait heureux de voir que nos sentiments sont justement appréciés par le Prince. Pour ma part, je considère l'issue de nos débats, à la Chambre, sur la politique étrangère, comme un succès légitime non pas seulement pour le Cabinet que j'ai l'honneur de présider, mais surtout pour le pays lui-meme, dont la politique loyale et essentiellement pacifique s'est affirmée de façon à rassurer, à l'étranger, nos amis, et à déconcerter nos adversaires. Quant à la prétendue lettre de Garibaldi, ce n'est qu'un canard de la plus affreuse espèce.

769

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

T. 173. Roma, 22 marzo 1880, ore 15,45.

Je remercie bien vivement V. E. des félicitations qu'elle a la bonté de m'adresser au sujet de mon discours (3). Je suis heureux de voir que mes franches déclarations ont fait sur lord Salisbury et sur l'opinion publique en Angleterre une bonne impression. Je considère, pour ma part, l'issue de la récente discussion, gràce à laquelle la vérité a pu se faire jour, comme un succès légitime non pas

seulement pour le Cabinet que j'ai l'honneur de présider, mais surtout pour l<~ pays lui-mème, dont la politique loyale et essentiellement pacifique s'est affirmée de façon à rassurer, à l'étranger, nos amis et à déconcerter nos adversaires.

(l) -Cfr. n. 734, allegato. (2) -Non pubbl!cato ma cfr. n. 762. (3) -Cfr. n. 760.
770

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 175. Roma, 22 marzo 1880, ore 15,45.

Je remercie V. E. de ses télégrammes de ces jours derniers et je constate avec une bien vive satisfaction que mes franches déclarations on fait, à Vienne dans les régions officielles et dans la presse une heureu.se impression. Pour ma part je considère l'issue de la récente discussion gràce à laquelle la vérité a pu se faire jour, comme un succès légitime, non pas seulement pour le Cabinet que j'ai l'honneur de présider, mais surtout pour le pays lui-mème, dont la politique loyale et essentiellement pacifique s'est affirmée de façon à rassurer nos amis et à déconcerter nos adversaires.

771

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI. ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO

T. 177 (1). Roma, 22 marzo 1880, ore 17,30.

Nous attendons à l'égard de la signature de la déclaration, les communications qui devront naturellement nous parvenir du Gouvernement français qu! en a pris l'initiative. Quant au choix de notre délégué, je pense que M. Baravelli est tout indiqué pour ces fonctions, du moment surtout que les autres Gouvernements vont désigner leurs commissaires près la Caisse (2). J'ai transmi'> l'instance de M. Haymann avec recommandation au ministre de la justice. En attendant je ne vois pas d'objection à ce qu'il rentre en Italie.

772

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 294. Berlino, 22 marzo 1880, ore 17,53 (per. ore 19,20)

Hier M. Bratiano a sondé ici le terrain relativement au projet d'élever la Roumanie au rang de Royaume. Le prince de Bismarck lui a dit que l'adhésion

de l'Allemagne était acquise d'avance à ce projet; il n'y aurait de difficultés à attendre, ni de la France, ni de l'Angleterre, ni surtout de l'Italie qui déjà avait donné des gages certains de ses sympathies. Si l'Autriche hésitait, le Cabinet de Berlin emploierait ses bons offices pour aplanir les difficultés. Les objections viendraient probablement de la Russie. Il appartient à la Roumanle de surmonter ou de tourner cet obstacle. Il a touché un second point, celui de l'adoption camme héritier d'un fils du prince Léopold Hohenzollern Sigmaringen. Le chancellier approuvait fort l'idée, ne serait-ce que pour écarter des prétendants attirés par la perspective de la couronne royale: c'était là, croyait-il, une affaire à régler en famille par les Hohenzollern. M. Bratiano est parti pour Sigmaringen. L'agent roumain vient de me communiquer ces détails très confidentiels et à l'usage exclusif du Roi et du Gouvernement. La moindre indiscrétion aurait peut-etre pour effet de contrecarrer de semblables projets. II n'a pas été question de traité d'alliance dans les entretiens de M. Bratiano. II est parti fort satisfait des déclarations amicales de l'Empereur et de san chancelier (l).

(l) -Risponde al n. 766. (2) -Con t. 203 del 29 marzo Cairoli informò le ambasciate a Berlino, Londra, Parigi e Vienna della nomina d! Baravelll a delegato italiano.
773

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 612. Parigi, 22 marzo 1880 (per. il 27).

Il Principe di Hohenlohe mi disse che nel corso del prossimo aprile egli &i recherebbe a Berlino per assumere funzioni analoghe a quelle ch'adempiva il Signor di Biilow, ma più estese e press'a poco equivalenti a quelle di Ministro per gli Affari Esteri.

V. E. sa che il Signor Radowitz rimpiazzerà il Principe interinalmente e, se quanto si asserisce all'Ambasciata Germanica non è destinato a calmare quel timore panico che s'impadronì del pubblico francese quando s'annunciò la partenza da Parigi dell'Ambasciatore, l'interim del Signor di Radowitz non si prolungherà oltre sei mesi e si spiega questa determinazione del Principe di Bismarck dalla necessità in cui egli si trova di ritardare la partenza da Costantinopoli del Conte di Hatzfeldt, il quale in realtà sarebbe designato a surrogare il Signor di Btilow.

Dicesi che l'Ambasciatore Germanico a Costantinopoli si debba anzi tutto occupare a riparare dissesti e conjugali e finanziarii. A giudicare dal linguaggio che ha sempre tenuto meco il Principe di Hohenlohe, la sua presenza ad latus del Principe di Bismarck anziché sintomo di guerra, lo può essere di pace verso la Francia. Egli anzi potrebbe agire qual moderatore e calmante se, contrariamente al suo proprio parere, il Cancelliere dell'Impero persistesse nell'idea, più

-o meno sincera, che il Signor Gambetta non sogna che la rivincita del 1871.

44 -Documenti diplomatici -Serle II -Vol. XII

mentre invece, per il momento, l'unico pensiero del Presidente di questa Camera è di popolare l'amministrazione di gambettisti e questi invero pensano più volentieri ad ottenere e a conservare posti lucrativi che a far la guerra.

(l) -Questo telegramma venne comunicato a Bucarest e a Vienna con t. 179 e 180 del 23 marzo.
774

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT. AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1238. Vienna, 22 marzo 1880 (per. il 1° aprile).

Ringrazio l'E. V. per la comunicazione che le piacque darmi col suo dispaccio del 15 corrente n. 920, di due rapporti del R. Console a Scutari (l) intorno alla continuazione delle mene Austriache nelle Provincie Albanesi che, a seconda delle particolari sue informazioni, egli avrebbe constatato.

A dir il vero io non presto incondizionata fede a quelle dicerie di fucili e cannoni anche, somministrati dall'Austria alla Lega Albanese. Ben sappiamo per esperienza quanto facilmente simili voci si spargano e s'accreditino. In quanto alla presenza a Gussigne d'un generale e ventiquattro ufficiali Austriaci, parmi basti il più limitato buon senso per escludere l'ammessibilità di quel fatto. D'altronde tutte le ricerche da me fatte per rintracciare l'esistenza nell'esercito Imperiale di un Ufficiale in qualsiasi posizione che abbia il nome di Barone Kallemat, che sarebbe indicato come uno dei prelodati ventiquattro, riuscirono infruttuose, quel nome né altro simile non esiste nell'esercito Austriaco. Non escludo poi affatto lo sbarco d'armi nelle acque di Cavaja ed anche che siano del modello Austriaco, poiché la fabbricazione dei fucili essendo affidata in Austria all'industria privata, niente osta acché di questi venga anche fatto acquisto a mezzo di terze persone, e sotto il pretesto forse di spedirle in un altro continente le si sbarcano poi sulla costa Albanese.

Che il Console Generale Austriaco a Scutari Signor Lippich faccia dello zelo ed abbia anche mano in quelle tali corrispondenze giornalistiche in cui l'Italia viene tirata in ballo ben si può dire in modo umoristico. la cosa mi pare abbastanza probabile.

Durante il suo soggiorno a Vienna egli avrà potuto convincersi che agendù in quella direzione non poteva che tornargliene vantaggio. Del pari sono dispostissimo a credere all'esistenza di un partito Austriaco in quelle regioni che non è nell'imbarazzo nella scelta dei mezzi per farsi strada e soffocar la voce degli avversari.

Finalmente da assai tempo è facile constatare che l'Austria coll'appoggio del Santo Padre e coll'efficace attivo concorso del Nunzio in Vienna, fa col mezzo del clero regolare e secolare, un'efficace propaganda a suo favore, quasi si potrebbe dire in tutta la penisola Balcanica, largheggiando anche in doni e sussidi pecuniari tanto colle Chiese quanto coi Monasteri, studiandosi anzitutto di contrastare quella poca influenza che ancora potrebbe avere colà l'Italia col mezze degli ecclesiastici e frati di nostra nazionalità che vi sono sparsi. Le circostanze nostre evidentemente non consentono al Regio Governo di cercare a controbilanciare quell'azione cogli stessi mezzi, e l'Austria ne approfitta.

(l) Cfr. n. 687 e nota l, p. 558 allo stesso.

775

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 299. Costantinopoli, 23 marzo 1880, ore 15 (per. ore 18,40).

Ministre des affaires étrangères vient de me demander un délai plus long que le 31 mars pour le règlement de la question de Goussinjé. J'ai refusé catégoriquement, car une nouvelle prolongation ne peut que compromettre !es intéréts et la die:nité du Gouvernement de Sa Majesté, savoir méme, le résultat de la négociation, si elle a encore quelque probabilité de réussite. Je ne doute pas que V. E. voudra bien faire la méme réponse si une demande analogue lui est adressée d'autre part.

776

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI. CORTI

T. 182. Roma, 23 marzo 1880, ore 22,46.

J'approuve entièrement votre langage et votre refus d'un plus long délai pour l'affaire de Goussinjé (1). Vous ayant déjà accordé congé, vous pouvez, en cas d'insuccès de la négociation partir immédiatement laissant comprendte que nous entendons marquer ainsi notre mécontentement.

777

L'NCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 613. Parigi, 23 marzo 1880 (per. il 27).

Col telegramma del 21 (2) V. E. rinunciava a proseguire le pratiche dal 0

Governo iniziate per ottenere non tanto nel suo interesse, quanto a favore de' creditori Italiani un miglioramento della combinazione progettata dalla Francia per l'istituzione di una Commissione di liquidazione in Egitto.

L'E. V. aggiungeva che la di Lei determinazione mirava ad evitare che un prolungato ritardo della soluzione aggravasse e ,Ja situazione generale in Egitto a danno di tutti i creditori e la nostra propria responsabilità.

Secondo le istruzioni ricevute, dichiarai dunque jeri al Ministro degli Affari Esteri che l'E. V. accetta il testo della dichiarazione e del Decreto tal quale il Gabinetto francese lo ha comunicato al Gabinetto Italiano, come agli altri

Gabinetti interessati, aderendo pure alla variante che il Governo Egiziano ha richiesta all'articolo 2° del Decreto. Ebbi cura di aggiungere che la quistione della Presidenza della Commissione resta tuttavia aperta.

Il Signor di Freycinet mi disse a due riprese: «Vous pouvez assurer Votre Gouvernement que pour notre part nous ne ferons pas une question d'amour propre de celle de la présidence, nous ferons de notre mieux pour incliner la balance en votre faveur si la tournure des circonstances le permet. Mais beaucoup dépendra du choix que les Gouvernements feront de leurs délégués », e sopra quest'ultima osservazione o avvertimento del Ministro debbo chiamare la speciale attenzione dell'E. V., giacché tanto il Signor di Freycinet quanto il Direttore politico hanno insistito in proposito.

Come l'importa 'la mia corrispondenza, il Governo francese nutriva la speranza che la dichiarazione sarebbe firmata a Parigi. Ma pare che il Gabinetto Inglese abbia divisato altrimenti, poiché il Ministro mi avvertì che, quantun-· que, mediante uno scambio di telegrammi la firma del decreto al Cairo e quella della dichiarazione a Parigi potrebbero fingersi simultanee, l'Inghilterra preferiva far firmare ambedue i documenti al Cairo ed intendeva dare a tal uopo pieni poteri al suo Agente in Egitto.

Del resto la cosa non pare definitivamente decisa poiché in presenza mia il Signor di Freycinet diede istruzione al suo Capo di Gabinetto di annunciare all'Ambasciatore Britannico l'adesione Italiana e di chiedergli se il sovradescritto modo di procedere per la firma della dichiarazione fosse sempre \)referito.

Sarò informato della risposta di Lord Lyons.

(l) -Cfr. n. 775. (2) -Non pubblicato ma cfr. n. 761.
778

L'AMBASCIATORE A VIENNA DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1239. Vienna 23 marzo 1880 (per. il 1° aprile).

Ho attentamente ponderato quanto l'E. V. mi fece l'onore di scrivermi col suo dispaccio del 19 corrente n. 922 (1), intorno alle idee manifestate dalla ambasciata austro-ungarica, sull'opportunità di addivenire ad una verifica del tracciato del confine fra i due Stati, onde meglio determinarlo, e ciò specialmente dalla parte del distretto di Rovereto. A seconda della fattamene richiesta mi farò a svolgere qui i miei apprezzamenti al riguardo.

Anzitutto non vedo ben chiaramente se il Governo Imperiale intende proporci di eseguire quel lavoro lungo tutto il comune confine, ovvero soltanto lungo il distretto di Rovereto che è più specialmente indicato.

Ove si trattasse di un'operazione generale per tutta la linea di confine, astrazione fatta da considerazioni d'ordine politico che mi farebbero ravvi

sare assai inopportuno in questo momento una operazione di quella natura, considerazioni su cui non voglio arrestarmi, ma che sono abbastanza evidenti, io non saprei assolutamente consigliare di accogliere una simile proposta. Infatti s'andrebbe incontro ad un'ingente spesa, ed a interminabili discussioni, la maggior parte delle volte senza pratica uscita; poiché i catasti delle due parti non corrispondono pienamente ovunque sulla linea di confine, e quindi converrebbe ricorrere il più delle volte ad atti processuali di cui alcuni rimontano al di là di un secolo, e che quasi sempre lasciarono insolute le vertenze, allora come oggi sollevatesi fra i confrontanti comunisti. Per far un lavoro serio ed atto a rimuovere per assai tempo le controversie di confine, converrebbe fare ciò che la Francia e la Spagna praticarono per rettificare la loro frontiera sui Pirenei; cioè nominare una commissione internazionale permanente che proceda a quell'operazione con tutta quella cura e precisione che a sì importante lavoro s'addice. Ma se il risultato sarebbe pratico, il mezzo non mi pare lo sia; infatti la commissione franco-ispana di cui parlo, cominciò le sue operazioni nel 1830 all'incirca; e pochissimi anni fa non le avev·a ancora compiute; non mi farebbe quindi meraviglia, che detta commissione, i di cui membri furono successivamente rinnovati, non avesse ancora in oggi ultimato n suo compito. Quest'esempio parmi sia di natura a non invogliare! ad accingerci a tanta impresa.

Sconfinazioni ce ne saranno sempre, la frontiera non essendo segnata da ostacoli importanti o da notevoli accidenti della natura, e non correndo neppure in regioni molto abitate dove in mille modi essa si paleserebbe a tutti; onde impedirle converrebbe segnare il confine con un muro qual è quello della China. Non saprei poi in verità intendere come siasi potuto immaginare lo scavamento di un fosso! Chiunque ha dovuto occuparsi di proprietà rurali, ha potuto convincersi delle diftìcoltà enormi, che esistono a segnar la divisione fra due proprietari confrontanti, a mezzo d'un fosso; questo lo si faccia pur largo fin che si vuole, se ogni anno non lo si manda radicalmente, in poco correr di tempo la traccia se ne perde intieramente, e la mondatura poi di quei tali fossi ha per natura! conseguenza di trasportare la direttrice ora da una parte ora dall'altra, dando così luogo ad interminabili contese fra i contadini. Cosa sarebbe poi ove si trattasse di confine di Stato! Il sistema del fosso non può quindi essere preso in considerazione neppur per un picco! tratto della frontiera. Con tutto ciò non esclude si abbia a far qualche cosa là dove si sollevarono contestazioni, o proprio non esistono più i termini, ed è evidente che furono spostati, ma crederei doversi eliminare affatto l'idea di procedere ad una operazione generale anche nelle limitate zone fronteggianti l'intiero distretto di Rovereto.

Parmi quindi si dovrebbe invitare il Governo austro-ungarico a segnalare tutti quei punti dove a suo avviso crederebbe conveniente procedere ad una constatazione della linea di confine. I due Governi potrebbero allora deferire alle rispettive autorità politiche confrontanti l'incarico di nominare pari numero di persone scelte come meglio crederanno, che costituitesi in commissione in quello dei comuni dei due Stati più vicino al luogo dove si tratterebbe di procedere all'accertamento della linea di confine, addiverrebbero d'accordo alle volute operazioni. Verificandosi quest'accordo completo; i Governi dareb

bero senz'altro la loro approvazione all'operato; nel caso poi di persistenti divergenze d'opinioni, la decisione definitiva potrebbe essere lasciata ad una commissione internazionale speciale, unica per tutta la frontiera, i di cui membri sarebbero esclusivamente funzionari governativi, e pronunciare i suoi verdetti a mò di Tribunale d'Appello, con riserva della definitiva sanzione ai rispettivi Governi.

Il criterio unico, sul quale dovrebbero poggiare le decisioni di questa commissione, dovrebbe essere le mappe catastali; quali erano alla data della cessione del Veneto; ed ave esistono differenze fra le mappe del Veneto e quelle delle confrontanti Provincie Austriache; la commissione dovrebbe procedere al tracciamento di una linea che tagli per metà la differenza. Applicando questo sistema, si raggiungerà lo scopo di definire in modo assoluto vecchie! controversie che, impiegando qualsiasi altro mezzo, tutti i precedenti in proposito c'insegnano non si risolverebbero mai (1).

(l) Cfr. n. 752.

779

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A TUNISI, MACCIO', AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 155. Tunisi, 23 marzo 1880 (per. il 28).

Con mio rapporto di n. 154 (2) di questa serie ebbi l'onore di riferirle, come io avessi pochi giorni prima trovato il Bey molto meglio disposto che per lo avanti a riguardo della chiestagli concessione del Porto della Goletta. Le insistenti voci corse del consenso oramai datovi da Sua Altezza ed inoltre il contenuto del riverito dispaccio telegrafico dall'E. V. direttomi il 17 (3) mi determinarono a recarmi presso il Primo Ministro, e ad entrare con lui di nuovo in argomento. Io gli chiesi in modo ben determinato di dirmi a che punto era la questione non potendo oramai considerare le vaghe e contraddittorie dicerie dei privati come base sufficiente ai rapporti che avevo il dovere di dirigere all'E. V. Dopo varie interrogazioni fattegli, e relative risposte ottenute egli convenne meco che io potevo trasmettere al Governo del Re le seguenti dichiarazioni:

1° Che Sua Altezza non ha fatto finora nessuna promessa anche generica

di accordare la concessione del Porto;

2° Che avrebbe presente nel prendere una decisione la necessità di non

contrarre impegni finanziari per il presente e per il futuro, e segnatamente

quello di obbligarsi a ricomprare entro un dato numero di anni i lavori eseguiti

dalla Compagnia francese;

3° Che il Governo del Bey terrebbe conto del divieto fattogli dal Trattato in vigore di non aumentare i diritti marittimi senza prima essersi inteso con quello di Sua Maestà.

Aggiunse poi che le condizioni proposte dal Signor Géry furono per la maggior parte riconosciute come inaccettabili, e che il Consiglio di Stato era occupato a studiarle e discuterle. Io gli feci riflettere alla mia volta a titolo di semplice osservazione, quanto nello stato delle cose richiedevasi che al Bardo si fosse circospetti. Se la Compagnia poteva trovare qualche interesse a costruire il porto, si era nell'averne assicurato per più tardi il riscatto, ed intanto crearsi un guadagno colla percezione dei diritti marittimi assai elevati. Dal momento che non le fosse data speranza di conseguire né l'una né l'altra, a persistere a chiedere ciò non ostante di spendere alla Goletta, come si pretende, 16 milioni, ciò doveva bastare, per convincere Sua Altezza ed i suoi consiglieri che lo scopo verso il quale si tende è tutt'altro che industriale, giacché nessuno vorrebbe impiegare i suoi capitali in opera nella quale avesse la certezza anticipata di perderli.

Mustafa Ben Ismail trovò il mio ragionamento giusto ma forse non gli riuscì molto gradito, mentre qualunque più opportuna riflessione che venga richiamato a fare sull'argomento, lo allontana dal conseguire la ricompensa promessagli qualora in grazia della fiducia di cui gode presso il Bey la concessione venga accordata.

Per quanto le cose da lui dettemi abbiano avuto un significato strettamente ufficiale, ed egli sappia che io le domandai allo scopo di ripeterle parola per parola all'E. V. non mi faccio nessuna illusione sulla piena loro sincerità, né le considero come tali da non poter .subire un sostanziale cambiamento, sia per mezzo di influenze che cercheranno di imporsi, sia per motivi di interesse personale a cui Mustafa Ben Ismail non è punto insensibile.

(l) -Copia di questo rapporto e della nota di Wimpfen fu inviata in data 12 marzo al Ministero dell'Interno per conoscerne il parere. (2) -Non pubblicato. (3) -Cfr. n. 740.
780

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A TUNISI, MACCIO', AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 156. Tunisi, 23 marzo 1880 (per il 28).

Nel leggere i documenti diplomatici della Serie IX dello scorso anno testè ricevuti, la mia attenzione si è particolarmente fermata sul Dispaccio dell'Ambasciatore di Sua Maestà a Londra in data del 17 dicembre compreso sotto il

n. 392 (l). Il Marchese di Salisbury interpellato intorno all'opportunità di una azione comune fra i Governi Inglese, Francese ed Italiano in vantaggio delle finanze tunisine disse a S. E. il Generale Menabrea che oltre a qualche raccomandazione al Bardo perché vi si introduca un poco di ordine non poteva fare di più; che abbandonava il Governo del Bey a sé stesso perché dispera dall'avvenire dei governi « a base turca » i cui vizi radicali di origine li conducono a certa rovina.

Una dichiarazione così categorica di attitudine passiva dell'Inghilterra verso la Tunisia, è a mio avviso tanto più importante che lascia in presenza l'una dell'altra la Francia e l'Italia, cioè le due Nazioni i cui interessi sono qui molto importanti, e la cui posizione è resa in particolare modo delicata dalla tendenza della prima di esse a prevalersi senza alcuna misura del vantaggio che

le dà l'esser Potenza mediterranea e nello stesso tempo limitrofa coi suoi possessi Algerini alla Tunisia.

Se il Ministro degli Affari Esteri della Regina crede di doversi disinteressare di ogni affare concernente questo paese, tanto da lasciare che se è destinato ad essere travolto da una catastrofe lo sia pure, non parmi che noi possiamo rimanere indifferenti al suo avvenire. Modificato che fosse il suo stato politico attuale sarebbe una grave questione il sapere cosa deve succedergli; e l'essere assorbito dalla Francia tornerebbe a noi di danno se anche non nascondesse un pericolo. È molto probabile che ove ciò stesse per verificarsi l'Inghilterra medesima a cui deve premere la sicurezza della sua via delle Indie considererebbe come utile l'occuparsi di nuovo della Tunisia. In ogni caso la sua esistenza come stato neutro ed indipendente, ha per noi maggiori vantaggi di uno sfacelo del quale non siamo sicuri di raccogliere adeguati frutti. Mi par dunque prudente, dopo la manifestazione del pensiero di Lord Salisbury, che il Governo del Re si prepari per tempo ad ogni eventualità, tanto che questa venga determinata dalle sfavorevoli condizioni interne della Reggenza, o sia la conseguenza del contraccolpo di complicazioni in Europa.

Finché le cose vadano al Bardo come attualmente, non può sperarsi che il Governo cerchi la propria salvezza nel creare legami di comune interesse con noi. Il Sovrano poco illuminato quale è, subisce interamente la volontà del suo Primo Ministro, uomo di troppo limitata intelligenza per darsi cura di trattenere il paese sulla pericolosa china in cui si trova. D'altro canto la Francia non vorrebbe cooperare a produrre un favorevole cambiamento nell'indirizzo della cosa pubblica, poiché le interessa di non allontanare una crisi di cui può giovarsi pei suoi reconditi disegni. A noi dunque non resta a mio avviso che di promuovere attivamente la creazione di importanti interessi nazionali nella Tunisia, la cui indipendenza verrà tanto meno facilmente manomessa quanto più siano importanti. Se ciò qui non è compreso nelle sfere governative, sarà sempre utile che diamo noi medesimi una direzione alle cose in questo senso, ed il giungere ad un risultato decisivo non lo vedo possibile che cercando di assicurarlo dal lato delle finanze.

Il debito Tunisino di 125.000.000 è posseduto per la metà da piccoli capitalisti e banchieri francesi; l'altra metà travasi in Italia a Malta e nella Reggenza: ai corsi di oggi di quasi il 40 % rappresenta un valore effettivo di una cinquantina di milioni con un interesse garantito, nello stato delle cose, da rendite ipotecate variabile secondo il loro prodotto dall'8 all'll per cento, senza parlare di eventuali contribuzioni del Tesoro per coprire la differenza. Che un governo il quale riducesse nelle sue mani questo debito o la più gran parte, acquisterebbe in Tunisia una padronanza incontestabile non ha bisogno di dimostrazione. Se la Francia vorrà un giorno valersi di questo mezzo, il paese sarà suo; diverrebbe moralmente nostro qualora l'Italia la precedesse, e potrebbe rimanere indipendente ove a lei non convenisse di andar più oltre. Coi possesso del Debito avremmo le rendite ipotecate; alla loro amministrazione internazionale ne succederebbe una italiana, il capo di questa come l'attuale ispettore francese sarebbe il vero Ministro delle finanze del Bey, ed in tutte le provincie la percezione delle imposte da farsi per conto nostro, ci assicurerebbe una supremazia sulle stesse autorità locali.

L'operazione non è di tanta entità che debba porre in imbarazzo un grande Stato, quando scorga nel ,realizz;ula preziosi elementi alla sua sicurezza futura ed alla propria espansione nel bacino del Mediterraneo ove sono i suoi più naturali e legittimi interessi. Per mezzo di banchieri amici agevol cosa sarebbe di far raccogliere sulle piazze di Francia i titoli tunisini almeno in gran maggioranza e così pure in Italia. Divenuti nostri, succeduti noi agli altri creditori e presa in mano la Amministrazione delle rendite concedute il Governo del Re ne otterrebbe dal Bey il cambio in cedole ipotecarie a favore dell'Italia e rimettendoli in giro lucrerebbe col benefizio del non spregevole interesse di cui già godono, quello dell'immediato rialzo che inevitabilmente subirebbero.

Mentre da altre parti tutto si escogita e tutto si tenta per imporsi alla Tunisia e prepararle la sua caduta finale, io considero questo come il solo mezzo adeguato per sconcertare dei piani od arrestare delle tendenze, le quali forse mirano più lontano che alla semplice annessione della Tunisia. Non pretendo di intendermi quanto basti di finanza per entrare nei particolari della esecuzione di un tale progetto; ma che politicamente ed economicamente sarebbe per noi di una importanza vitale, non saprei dubitarne. Io lo raccomando pertanto all'attento esame del governo di Sua Maestà come quello che ha in sé elementi efficacissimi a cambiare interamente lo stato delle cose nella Reggenza ed a mantenerne quando si voglia la esistenza sotto i nostri auspici, rafforzando insieme la nostra influenza in questo paese ed in tutto il bacino del Mediterraneo.

(l) Cfr. n. 489.

781

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, E AL MINISTRO A BUCAREST, TORNIELLI

T. 191. Roma, 24 marzo 1880, ore 24.

Le comte Robilant, confirmant ce que Launay CV. E.) a mandé au sujet des démarches que M. Bratiano serait chargé de faire pour assurer la succession au trone princier de Roumanie, ajoute que d'après des renseignements ultérieurs, le candidat en question n'est plus le prince Frédéric de Hohenzollern mais le prince de Wied, frère de la princesse de Roumanie (1).

782

IL COMANDANTE DE AMEZAGA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (2)

R. 31. Salem, 24 marzo 1880 (per. il 6 aprile).

Mi fu riferito da buona fonte che il Governo Egiziano, col mezzo di Piroscafi del Lloyd Austriaco, ha, in questi giorni, sbarcato a Zeila 900 uomini di truppa, i quali verranno, fra non molto, seguiti da altri armati.

Dicesi, ed è un dicesi forse poco attendibile, che l'Egitto voglia, in tal maniera, premunirsi contro l'eventuale invasione degli italiani nel territorio africano ad esso soggetto, segnatamente nello Harrar, paese di quel territorio il più favorito per clima e prodotti Cl).

Non sarà male che io mi rechi colà, per attingere informazioni, e possibilmente, esatte. Partirò domani sera, e, dopo brevissima sosta, dirigerò alla volta di Assab toccando rapidamente Tegiureh, Obok e Ras Domeirah.

Ho l'obbligo di menzionare che il R. Governo possiede ormai, a terra, in Assab, ragguardevole materiale: varj fabbricati in muratura ed in legname; un forno ed un distillatore con relativo riparo; uno sbarcatojo, in legname, della lunghezza di 60 e più metri; uno chalan con tettoja; e molti attrezzi di uso diverso, de' quali parte provveduti dalla R. Marina, e parte dalla Società Rubattino, per conto del Governo.

Non ho mancato di far inventarizzare dal Commissario dell'« Esploratore», oltre il materiale preso in Italia per Assab, quello preso in Aden, man mano che si procedeva all'acquisto ed impiego del medesimo, ed ho disposto che uno de' miei bass'Ufficiali, abile e coscienzioso, tenesse il tutto in consegna e ne assumesse la contabilità.

Ma ciò fu un ripiego, un atto transitorio, a cui converrebbe sostituire alcunché di più stabile e normale.

A mio avviso, la Società Rubattino dovrebbe delegare persona di fiducia, il Signor Giulietti ad esempio, quale contabile generale dello stabilimento, sotto il controllo del Capo della Stazione Navale. Mi studiaj, in altra occasione, di porre in rilievo la necessità di un servizio regolare di navigazione a vapore Dazionale ne' porti del Mar Rosso, del Golfo di Aden, affine di dare vita alla colonia di Assab, e promuovere l'influenza economica e politica italiana in quelle regioni. Ritorno sull'argomento.

È notorio come la società Rubattino abbia dato e dia prove non dubbie di vero patriottismo in quest'affare di Assab. Ogni qualvolta ha potuto, senza grave nocumento per i suoi interessi, essa ha fatto approdare in Assab i suoi vapori, e la presenza loro ebbe a giovare sempre, rialzando la considerazione e prestigio degli italiani agli occhi degli indigeni.

Nonostante, l'obbiettivo commerciale non fu raggiunto, e, non potrà esserlo insino a tanto che i viaggi, in Assab, de' vapori della detta Società non saranno subordinati ad un itinerario convenientemente determinato.

Ma vorrà la Società Rubattino accettare un onere siffatto senza congrua sovvenzione governativa? Non credo presumibile la cosa, dacché le esigenze di un servizio regolare di navigazione a vapore impongono spese di gran conto, che raramente vengono coperte con un movimento attivo della merce e de' passeggieri, e che è poi assolutamente impossibile cuoprire nei periodi dell'impianto e dello avviamento.

Evidentemente, un servizio postale marittimo italiano troverebbe, nel mar Rosso, addentellati in altri servizj marittimi nazionali del Mediterraneo, sov

venzionati o da sovvenzionarsi, sicché potrebbe il R. Governo ottenere facilmente compromessi, per lui vantaggiosi, colle nostre Società di navigazione a vapore, e tali da non dover Egli sborsare forti somme, per sussidio del nuovo servizio in parola.

Mercé codesto sussidio, e mentre Assab figura proprietà privata, l'Amminist:mzione dello Stato riescirebbe ad appianare le difficoltà, in mezzo alle quali oggi si dibatte, per provvedere a' bisogni impellenti dello Stabilimento Rubattino, costringendo la Società sussidiata a destinare mensilmente una somma di ..... (l) per uso esclusivo della buona manutenzione e sviluppo dello Stabilimento stesso.

Giorni sono, accennai, di volo, alla possibilità di fondare in Assab un piccolo penitenziario, mi permetta oggi V. E., prima di chiudere il presente rapporto, di comunicarle, alcune mie osservazioni sull'importante tema.

Ne' dintorni di Assab sonvi altipiani di certa estensione su cui si potrebbe agevolmente costrurre ed isolare una casa di pena.

Le evasioni, a monte, troverebbero efficace difesa nella lingua e nella penuria di alimenti, a mare, in una ben sistemata vigilanza. Lievi spese di costruzione, abbondando, e esuberantemente, la pietra e la calce; lievi spese di mantenimento sia per il numeroso bestiame, locale e delle coste circostanti, che dà buona carne, sia per il clima che richiede indumenti sempre leggierissimi. Acqua abbondante, sana e sufficientemente buona.

Parecchie industrie potrebbero essere esercitate da' deportati: la coltivazione delle palme dattifere, delle palme dum, del cocco; la fabbricazione delle stuoje, de' cappelli di palma da marinaro; la fabbricazione della calce, stante !"eccessiva quantità di massi madreporici e di legna da ardere delle isole della Baja; l'erezione di case; i lavori idraulici: gettate, banchine etc. etc.

Una forza motrice capace di molteplici applicazioni industriali, e della quale la casa di pena potrebbe valersi, sono i venti da Sud che soffiano con sostenuta intensità durante otto circa mesi dell'anno.

Un nucleo di 500 individui, iniziando in Assab, a titolo di esperimento, il sistema di deportazione, così ripetutamente reclamato dall'opinione pubblica nostrana e da molti legisti, attutirebbe gli ostacoli, che necessariamente s'incontrano, quando si voglia creare un centro di movimento laddove tutto è da farsi, e preparerebbe, in breve. il letto a quella corrente commerciale, per cui Assab ebbe ragione di essere scelto (2).

(l) R. 237 del 21 marzo, non pubblicato.

(2) Ed. in L'Italia in Africa, vol. cit., pp. 97-98.

(l) De Martino aveva informato il Ministero che il colonnello Maklein, austriaco, apparten~"ntf" al Min'S~ Pro egiziano della Guerra lo aveva assicurato che la spedizione nell'Harrar era causata dal contegno minaccioso di alcune tribù dei Gallas.

783

IL MINISTRO A BUCAREST, TORNIELLI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 27. Bucarest, 25 marzo 1880 (per. il 1° aprile).

Alla vigilia della discussione sulla politica estera del Ministero, che le nostre consuetudini parlamentari hanno ormai stabilito doversi svolgere nell'occasione

della approvazione del bilancio, stimai mio dovere lo esporre, nella loro cruda verità, le conclusioni alle quali mi conduceva l'osservazione, sin qui da me fatta, delle circostanze politiche di questo paese. Non avrei voluto che un'imperfetta notizia dello stato delle relazioni della Rumania con i grandi stati suoi vicini, potesse avere qualche peso nello apprezzamento che il Governo nostro dovea fare della situazione generale.

Quindi ho insistito segnatamente sopra i due seguenti punti: 1° Facilità di adescare la Rumania ad entrare in combinazione di alleanze anti-russe; 2° Mancanza assoluta di una preparazione per esercitare in questo paese una contro azione che bilanciasse i mezzi di cui dispone l'Austria-Ungheria.

Come conseguenza logica di questi due punti, io dovea avvisare il Governo del Re che, ove gli avvenimenti incalzassero, l'atteggiamento della Rumania non avrebbe potuto essere a noi di alcuna utilità, poiché, in siffatta materia, non é e non sarà mai possibile improvvisare.

Soggiungeva io però che le cose non sarebbero forse sempre andate così. Ma il momento nel quale io informava il Governo di Sua Maestà e lo scopo stesso delle mie informazioni, escludevano che io mi soffermassi ad esporre lontane previsioni mentre soltanto della attualità era mestieri, a parer mio, che il Gabinetto italiano fosse pienamente edotto con ogni sollecitudine.

Oggi però non sarà inopportuno che io, con qualche maggiore ampiezza, sviluppi il mio pensiero intorno alle cose di questo paese.

Qui, come in tutti gli stati che la diplomazia europea ha creati in questo secolo, le influenze straniere hanno buon giuoco, poiché i partiti politici stessi vi hanno ricorso nelle loro sterili lotte. Scemata, direi anzi scomparsa, l'influenza Francese che altre volte qui fu grande, scancellato il ricordo dell'azione preponderante delle potenze occidentali nel periodo storico che prende nome dal Congresso di Parigi, gli uomini di Governo della Rumania furono spinti da varie cause, di cui non sarebbe impossibile una accurata analisi, a parteggiare per i due grandi stati più vicini. Vi fu e vi è dunque in tutti i partiti chi parteggia per la Russia e chi per l'Austria-Ungheria. Persone che pensino seriamente allo sviluppo della nazione per sole forze interne senza mescolarvi l'influenza estera, sono pochissime e queste sognano per il loro paese una situazione di neutralità guarentita dall'Europa, poiché esse pure non hanno altro sentimento della sicurezza della nazione rumena fuorché quello che si appoggia sopra forze straniere.

Non sembri a V. E. eccessivamente severo questo mio giudizio. Le ultime vicende attraverso le quali questo paese ha acquistato il riconoscimento della propria indipendenza, hanno qui prodotto e lasciato una penosa e profonda impressione. Il contegno della Russia, di cui viene troppo difficile lo scoprire la ragione in un vero interesse di stato, giustifica senza dubbio l'opinione che molti si vennero formando del bisogno di un appoggio dall'estero.

E mentre il paese si trova in tanta perplessità d'idee, la Corte si preoccupa

di interessi che, nella politica di altri tempi, avrebbero tenuto il primo posto.

Poco curandosi di un ambiente che non può dirsi favorevole per un Principe insediato così recentemente sul trono della Rumania, né delle difficoltà che rimangono tutt'ora a superare per dare qualche radice alla Dinastia, la Corte anela ad un mutamento di titolo e si preoccupa di assicurare la successione, prima che nella volontà del popolo, negli accordi dei Gabinetti. Queste cose si sanno e si sapevano anche prima che il Signor Bratiano partisse per Berlino. Né manca la gente sensata che deplora la compiacenza del Ministro nello assecondare questi, che essa crede, interessi più che secondari della nazione.

Non istarò a ripetere a V. E. ciò che nella loro rabbia dicono qui gli uomini politici di tutte le parti contro i loro avversari. Se non si facesse larghissima tara di tali discorsi, dovrebbesi credere alla esistenza simultanea del preconcetto disegno di vendere la Moldavia alla Russia o di gettare la patria rumena nelle braccia dell'Austria-Ungheria. E mentre queste stranissime accuse si sentono tutte di correre sulle bocche appassionate di uomini che dovrebbero essere seri, debbo osservare che non udii mai notare che il pericolo maggiore potrebbe venire, per lo stato Moldo-Valacco, da un'unione troppo intima d'interessi che succedesse ad un periodo di disaccordi tra Russia ed Austria. Di questa eventualità, davvero pericolosa, qui nessuno sembra preoccupato; ma è mio debito farne cenno, poiché non possono passare completamente inosservati certi sintomi che accompagnano il singolare contegno del Governo russo verso la Rumania. Non ho mezzo di riscontrare l'esattezza di notizie secondo le quali si ordirebbero in Mo[davia intrighi russi con l"ajuto di antiche simpatie esistenti in quella parte del Principato unito.

Ma è certissima cosa che tra i Moldavi vi sono persone di qualche seguito le quali affettano simpatie russe, simpatie che non si vogliono completamente disinteressa te.

Ora è troppo evidente che in una situazione di tal fatta, l'intrigo politico avrà sempre miglior g,iuoco, trattandosi di combinazioni vicine, di quello che potrà avere l'influenza naturale, franca e schietta delle potenze che hanno rinunciato alle arti della vecchia diplomazia, per patrocinare soltanto il trionfo del diritto nuovo delle nazionalità.

Sarebbe cionondimeno mancar di fede nella legge del progresso, il vedere che l'influsso reazionario possa avere tanta efficacia da distruggere sino alle vestigia ,l'opera della politica liberale che, non in Italia solamente, ma anche sulle rive del Danubio, ha lasciato una larga impronta.

Vi è però, tra i due popoli che stanno a cavallo del gran fiume sulla frontiera austriaca, una profonda diversità di situazioni, della quale non può riuscire malagevole al Gabinetto di Vienna di approfittare. L'obiettivo della politica serba è mantenuto dall'agitazione dei serbi soggetti alla dominazione austriaca. Nessuna apparente analogia esiste nelle relazioni dei rumeni dell'Ungheria con quelli del Principato. Di questa discrepanza trovasi la ragione negli elementi costitutivi tanto diversi delle due razze e nelle condizioni stesse dello sviluppo che ebbero presso di esse gli elementi nazionali. L'Austria si dimostrò infatti maestra nell'arte di spegnere l'ardore del sentimento nazionale dovunque l'ordinamento della proprietà fondiaria era base fondamentale dello stato politico e sociale della nazione. Con mezzi più abili e meno violenti che in Galizia, riuscì all'amministrazione austriaca di dare colore di liberalismo a provvedimenti che scalzarono la base dell'ordinamento nazionale antico tra i Rumeni soggetti alla Monarchia, e ciò quando era ancora facile impresa lo attutire qualunque sentimento tra le incolte e povere classi lavoratrici. Affermano qui alcuni che questo sentimento sia colà spento; ma più savio parebbemi il credere che esso rinascerà con lo sviluppo inevitabile e sicuro di quelle stesse classi che l'elemento oligarchico degli antichi proprietari aveva tenuto lontane da tutto ciò che la gleba non fosse.

Ma di previsioni a lunga scadenza la diplomazia moderna poco si cura ed a ragione, dappoiché gli avvenimenti, nella rapida loro corsa, richiedono che ognuno abbia un concetto preciso della attualità. E l'attualità è questa che il sentimento nazionale in Rumania non ricevendo spinta dal di fuori, non si pronuncia in quel modo incomodo e inquietante per l'Austria-Ungheria con il quale si afferma in Serbia e che potrebbe essere per quella grande potenza militare, una causa di continua preoccupazione.

Non è a dire per ciò che il sentimento nazionale non esista in Rumania. Malgrado certe manifestazioni che si sono potute osservare recentemente e che farebbero supporre nei Rumeni, come nei Greci, un concetto poco esatto della nazionalità moderna, che gli uni come gli altri sembrano confondere con il sentimento di una pretesa supremazia di razza, ritengo che il popolo rumeno abbia in sé medesimo quel complesso di elementi che basta a dare vita e vigore ad una nazione. Mi conforta in questa opinione lo scorgere la resistenza che questo popolo oppone quasi istintivamente all'invasione dell'elemento non nazionale, contro ogni suo interesse economico ben inteso, e resistendo a pressioni di ogni maniera.

Opinerei quindi, salvo bene inteso l'avviso di V. E., che non sia questo un terreno intieramente ingrato alla seminazione, ma che riuscirebbe ad una sicura desillusione chi credesse questo terreno preparato a produrre immediatamente buoni frutti.

Non può essere nelle intenzioni di un Governo ordinato e conscio della propria necessità, il fare all'estero propagande ostili a sospettosi suoi vicini. Ma dall'Italia tutto il partito liberale in Europa si aspetta una calma, costante e sicura affermazione della politica dal trionfo della quale può dipendere il consolidamento della nostra opera nazionale. Oserei pertanto riassumere il mio pensiero in un concetto, sul quale io desidererei essere assicurato che il Governo del Re non dissente in alcuna guisa e questo concetto è il seguente: che sia opportuno e conveniente per l'Italia lo assecondare lo sviluppo del sentimento nazionale in Rumania, sia con atti che attestino le simpatie nostre per questo paese, sia con quegli adoperamenti diplomatici che possono giovare a mantenere in equilibrio le contrarie influenze dell'Austria e della Russia. Epperò a me sembrerebbe vantaggioso, poiché la questione del titolo e della successione furono messe innanzi, che, nel limite della nostra azione, ci adoperassimo ad una pronta risoluzione, per ispazzare il terreno di questi interessi che potrebbero essere esca efficace di abili combinazioni de' Gabinetti.

(l) -La cifra manca nel testo. (2) -Cairoli comunicò ad Amezaga con t. 236 del 13 aprile: << Riferendomi rapporto 24 marzo debbo avvPrtire impossibile pensare deportazione. Minimo cenno relativo fornirebbe Inghilterra giusto motivo per escluderci da codesti paraggi».
784

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 2507. Berlino, 26 marzo 1880 (per. il 1° aprile).

Ayant reçu une première épreuve du discours prononcé, le 16 mars, par

V. E. à la Chambre des députés, je me suis empressé d'en faire communication au Prince de Bismarck. La lecture du texte méme ajoutait à l'excellente impression produite déjà par les télégrammes et extraits de journaux. C'est ce qui m'a été dit hier par M. de Radowitz. M. de Keudell avait été chargé de Vous féliciter au nom du Chancelier et de Vous exprimer toute sa « satisfaction » et sa « joie >> de vas déclarations si loyales et si correctes en ce qui concerne l'irrédentisme et les rapports a vec l' Autriche-Hongrie (1).

Je me suis abstenu de le télégraphier à V. E., parce que je voulais laisser à l'Ambassade Impériale à Rome la primeur de la démarche, que laissait au reste prévoir le récit de mon second entretien avec Son Altesse Crapport

n. 2503) (2).

Camme l'agitation de la presse allemande, dans ces derniers temps, contre l'Italie partait évidemment d'un mot d'ordre donné pour complaire au Cabinet de Vienne, cette agitation devait cesser en présence de la netteté de Vos déclarations publiques, suivies d'un vote de confiance à une aussi forte majorité. les principaux journaux ont changé de ton à notre égard. Je mentionne entre autres une correspondance, sous la rubrique de Rome, insérée dans le n. 145 de la Norddeutsche Allgemeine Zeitung en date d'aujourd'hui. On avait ici le sentiment, en suite de certains incidents, auxquels on attribuait une importance exagérée, que le Ministère n'était pas maitre de la situation en Italie. C'était là une impression qu'il fallait détruire au plus tòt en affirmant l'autorité gouvernementale. Nous nous exposions autrement à ce que la voix de l'Italie perdit de sa valeur, à ce que les autres Puissances ne traitassent pas sérieusement avec nous, quand le moment serait venu de préparer de nouvelles combinaisons politiques. Par son attitude, le Gouvernement nous a donc rendu un véritable service. Personne ne saurait désormais douter de notre ferme résolution de vouer nos efforts au maintien de la paix, au respect des Traités, et de faire rentrer dans l'ordre quiconque voudrait nous pousser dans une autre voie. C'est là le meilleur moyen de déconcerter nos adversaires, qui seraient si heureux de nous trouver en faute et de recommencer leurs clameurs pour peu que nos actes ne répondraient pas à nos paroles. Aussi, autant qu'il dépend de nous, il est essentiel de ne pas leur donner prise. Tout le bénefice que nous retirons de notre conduite serait perdu. L'Allemagne notamment nous tournerait le dos.

Je pense au surplus que, par ses félicitations, le Chancelier voulait en meme temps prendre indirectement acte des déclarations de notre Gouvernement. Dans la phase actuelle, le Cabinet de Berlin, malgré son désir de vivre en termes très-amicaux avec nous, a plus besoin de l'Autriche-Hongrie que de l'Italie. Mais il restera notre ami lorsqu'il sera de plus en plus convaincu que, dans l'éventualité d'un conflit, son allié préféré et nécessaire ne courra pas le risque d'étre pris entre deux feux. Je ne veux pas dire pour autant qu'il nous convienne de nous assurer les sympathies de telle ou telle autre Puissance par un système de neutralité. Il peut se former sur l'échiquier politique des combinaisons où une telle attitude deviendrait impraticable. En attendant, tout ce qu'on peut demander de nous, c'est de remplir nos obligations internationales sur la base des Traités en vigueur et tant qu'ils ne seront pas dénoncés. Quant aux alliances, il serait prématuré de les discuter, mais il est très-indiqué de s'y préparer, et de se faire rechercher. Avec une base solide à l'intérieur, des bonnes finances, des armemens dans la mesure de nos ressources, notre concours pourra devenir précieux, et nous serons à meme d'en établir les conditions.

V. E. sait que, selon mon avis, nous devrions viser à nous placer alors aux còtés de l'Allemagne dont la prépondérance sur le continent offre pour nous la meilleure sécurité, tant qu'elle respectera le status quo territorial de l'Autriche dans la direction du Tyrol et de Trieste. Il faudrait, il est vrai, faire en meme temps bon ménage avec l'Autriche malgré et à l'encontre de bien des aspirations, lesquelles au surplus ne valent pas à elles seules une guerre. Ces aspirations devraient donc etre mises en réserve jusqu'au jour où l'Autriche ne sera plus l'alliée nécessaire de l' Allemagne.

Je ne mentionne pas l'Angleterre, l'arnie traditionnelle de la Maison de Savoie. Il est évident que sa place est assignée d'avance parmi les adversaires éventuels d'une Russie belligérante isolée, ou meme associée à la France.

Je prie V. E. d'agréer tous mes remercimens de son télégramme du 22 mars (1). Je suis très sensible aux termes dans lesquPlles Vous voulez bien approuver le langage que j'ai tenu à deux reprises au Prince de Bismarck. Je ne puis que partager entièrement Vos appréciations sur le résultat des débats à la Chambre sur la politique étrangère.

(1) -Cfr. n. 762. (2) -Cfr. la seguente nota di Keudell a Cairoli, datata Napoli, 14 aprile: «Le Gouvernement Impériai ayant reru par l'intermédiaire de S. E. M. le Comte de Launay un résumé des passagc·s ctu dis,ours · prononcé par V. E. le 16 du mois passé, qui concernent !es rapports de !'Italie avec la Autriche-Hongrie, je suis chargé et j'ai l'honneur de Lui exprimer !es remerclments de Son Altesse Sérénissime le Prince de Bismarck pour cette obligeante communication et d'ajoutcr, que le Chancelier de l'Empire a pris connaissance avec plaisir des intentions pacifiques manifestées par V. E. ainsi que de la déclaration faite, au nom du Cabinet, vis-à-vis des interpellations des MM. Marselli et Visconti Venosta concernant "l'Italia lrredenta ", à savoir que le Oouvernement Royal sera inexorable it empecher tout acte, ou préparation d'actes contraires aux bons rapports internationaux ».
785

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. R. 256/529. Londra, 26 marzo 1880 (per. il 30).

Col mio telegramma n. 419 del 23 corrente (2) io ebbi l'onore d'informare l'E. V. della comunicazione fatta a questo Sotto-Segretario di Stato per gli affari esteri, Lord Tenterden, del telegramma da Lei direttomi in data del 21 di questo mese (2), confermato col dispaccio n. 817 della SeriP-politica (2), in data dello stesso giorno, col quale Ella m'informava che il Governo del Re aveva ade

rito alla costituzione della Commissione di liquidazione finanziaria in Egitto,

accettando la relativa dichiarazione ed il decreto nel testo proposto dal Governo

francese, colla piccola variante all'art. 2 domandata dal Governo egiziano e ri

tenendo che la questione della presidenza della Commissione rimanga tuttavia

aperta. Io partecipava ad un tempo a V. E. che Lord Tenterden aveva annun

ziato che i Signori Charles Rivers Wilson e Calvin erano stati prescelti quali

membri inglesi di quella Commissione, essendo intendimento di questo Governo

di affidarne la presidenza al Signor Rivers Wilson, come già io ebbi l'occasione

di farlo presentire all'E. V. col mio telegramma da Parigi in data del 15 cor

rente (1).

Io non credo che si possa considerare quella scelta come definitiva, poiché, com'ebbi l'onore di scriverlo a V. E. nel mio rapporto del 20 di questo mese (2), il Ministero a Parigi mi assicurava che nulla era ancora deciso in proposito e che la quistione rimaneva tuttora aperta. Ma non bisogna dissimularsi che se l'Inghilterra insiste, la scelta cadrà sul suo candidato, imperocché desso sembra essere assicurato del voto favorevole della Germania e dell'Austria, e non pare che la Francia sia disposta a fare grande opposizione a quel desiderio della sua potente vicina per attribuire la Presidenza ad un'altra Potenza, a meno che si addivenga, in via di transazione, come lo accennai nell'anzidetto mio rapporto, ad ammettere una presidenza alternata quale sembrava essere nelle idee del Ministero degli Affari Esteri di Francia.

Questa sarebbe adunque questione da trattare a Parigi. Stante l'assenza del Marchese Salisbury, io credo che sarebbe difficile di nulla ottenere in questo momento in Londra, imperocché Lord Tenterden non è in grado di poter assumere alcuna responsabilità in proposito, e non vi è altro Ministro che faccia le veci di Lord Salisbury, il quale quantunque lontano dall'Inghilterra, conserva tuttora la direzione degli affari del suo dicastero.

(l) -Cfr. n. 768. (2) -Non pubblicato.
786

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 1241. Vienna, 26 marzo 1880 (per. il 1° aprile).

Se il risultato della recente discussione intorno alla politica estera che ebbe luogo a Montecitorio, valse a far tacere momentaneamente l'aggressivo linguaggio della stampa Austriaca a riguardo dell'Italia, non mi feci l'illusione che ciò avrebbe durato a lungo. Non fallarono infatti le mie previsioni: «L'Italia Irredenta » è bensì per intanto lasciata nell'ombra, ma una nuova campagna sta inaugurandosi contro di noi, togliendo a pretesto la simpatia che gli uomini di Stato d'Italia d'ogni partito professano per i Whigs Inglesi, ed essenzialmente pel Signor Gladstone. L'agitazione in Austria contro il partito d'opposizione nel Parlamento Britannico ebbe a clamorosamente erompere allorché pervenne qui conoscenza del linguaggio abbastanza provocante con cui si espresse il Signor Gladstone in recenti suoi discorsi sul conto della Monarchia Austro

4S -Docum~nti diplomatici -Serie II -Vol. XII

Ungarica e del suo Sovrano. A questo proposito devo dire che mentre ho ogni ragion di credere Sua Maestà Francesco Giuseppe non si sia servito coll'Elliot parlando del Signor Gladstone, dei termini attribuitogli, pare non vi ha dubbio che Sua Maestà non gli ha celato il suo vivo desiderio che Lord Beaconsfield si mantenga al potere. L'agitazione causata da quell'incidente era appena cominciata, allorché il noto articolo della Nord Deutsche Allgemeine Zeitung venne ben si può dire a darle un indirizzo marcato di ostilità contro l'Italia che parmi sia abbastanza accentuato dalla riproduzione fattane dalla Wiener Zeitung di ieri in testl:\, della sua parte compresa sotto la rubrica «Estero». Data in tal maniera l'intonazione, non è a meravigliarsi che la stampa Austro-Ungarica d'ogni colore, quasi senza eccezione si scaraventi nuovamente contro di noi, lasciando intendere più o meno apertamente che se il Governo Italiano per opportunismo politico sconfessò e stigmatizzò anzi il lavorio degli agitatori irredentisti, ciò non toglie che unanime sia da noi il voto che l'attuale Gabinetto Inglese venga alle prossime elezioni generali sbalzato o rimpiazzato da un altro sul quale l'Italia possa far assegno nelle future complicazioni Europee.

Mentre ho creduto dover far cenno all'E. V. di questa nuova ostile tendenza a nostro riguardo, che sta manifestandosi nella stampa di questo paese, e che non è, pur conviene dirlo, se non il riflesso di un'opinione assai generalizzata negli uomini di Stato di questo Paese, sono d'avviso non debbasi da parte nostra far apparentemente almeno soverchio caso di quelle nuove elucubrazioni di cui siamo l'oggetto. Il R. Governo ha adempiuto altamente e lealmente ai suoi doveri internazionali facendo delle dichiarazioni tali, che non possono essere travisate in maniera alcuna. I fatti corrisponderanno alle parole. e quindi ogni pericolo di possibile improvvisa provocazione a nostro danno è scansato. Potremo così completando colla voluta prudenza i nostri armamenti ed essenzialmente quelli difensivi andar senza timore all'incontro dell'avvenire. Intanto mentre non troverei opportuno che da parte nostra si mamfestasse apertamente il desiderio che il verdetto delle urne sia contrario a Lord Beaconsfield, non crederei neppure dignitoso né conveniente, che sconfessassimo le troppo naturali simpatie che ci legano alle alte personalità del partito liberale Inglese, che ebbero a renderei in passato eminenti servizi, che non potressimo senza somma ingratitudine mostrare di obliare.

A quest'ordine di idee continuerà ad informarsi il mio linguaggio qui ogni qualvolta non potrò evitare di toccar quest'argomento, salvo ben inteso l'E. V. creda d'indicarmene un altro a suo avviso meglio appropriato alle circostanze nostre.

(l) -Non pubblicato. (2) -Cfr. n. 757.
787

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, E ALL'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI

T. 195. Roma, 27 marzo 1880, ore 17,30.

L'ambassadeur de France (d'Angleterre) m'a communiqué instructions et pouvoirs donnés à l'agent français (anglais au Caire, pour la signature de la déclaration concernant la commisslon de liquidation. J'ai, à mon tour, sur sa demande, expédié à notre agent au Caire (l) autorisation de signer (2) conçue dans les mémes termes que celle envoyée à M. de Ring et M. Male·t. Nous pensons, maintenant, qu'aussitòt la déclaration signée par les représentants des cinq puissances il faut, avant que la commission entreprenne son travail, qu'on obtienne l'adhésion préalable des autres Puissances qui ne seront pas représentées dans la commission. Sans cela on laisserait à ces Puissances et à ces Puissances seules une espèce de droit de veto qui ne saurait certainement étre dans les intentions des cinq Puissances qui prennent, dès aujourd'hui, à l'égard du travail de la commission, l'engagement de l'accepter, quel qu'il soit.

788

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 2508. Berlino, 27 marzo 1880 (per. il 1° aprile).

Le bref adressé le 24 février échu par Léon XIII à l'Archeveque de Cologne, marque parmi les événements les plus importants et les plus significatifs de son Pontificat. Une traduction française de ce document a été officieusement communiquée à l'Ambassade Impériale à Vienne par le Nonce Apostolique. Le Pape tolérera désormais que les Eveques notifient au Gouvernement prussien, avant l'institution canonique, les noms des pretres qu'ils choisiront pour les seconder dans leur Ministère, c'est-à-dire des curés. La question de l'intervention du pouvoir civil dans leur nomination fut, si non le point de départ du Kulturkampf, du moins la source principale des violents conflits qui amenèront peu à peu la rupture. C'est dans les lois de Mai que le principe de cette intervention fut consacré. Une pénalité était infligée aux transgresseurs, et elle a été largement appliqué par des amendes, la prison, des bannissements, des dépossessions.

En permettant aux Eveques de se conformer à la loi, le Pape reconnait virtuellement à cet égard le principe de la suprématie de l'Etat. Il est un autre point sur lequel on ne semble pas s'ètre encore expliqué, à savoir l'obligation, imposés à tous les candidats à une fonction ecclésiastique, de subir un examen d'Etat, où ils étaient interrogés à fond sur les questions historiques, philosophiques, théologiques qui intéressent plus ou moins le maintien de l'Etat allemand. Qu'adviendra-t-il d'ailleurs pour les Evéques destitués? D'une part le Cabinet de Berlin se montre contraire à leur réinstallation. D'autre part, en vertu des lois canoniques, ces prélats sont toujours Eveques, et le Saint Siège ne peut instituer de nouveaux titulaires dans leurs diocèses respectifs.

Quoi qu'il en soit, la situation politico-religieuse se trouve modifiée par le premier pas fait de Rome verse une entente. Le Cabinet de Berlin répondra-t-il à cette concession par une concession de sa part? La Norddeutsche Allgemeine Zeitung fournit aujourd'hui à ce sujet quelques données intéressantes.

Le Gouvernement comme tel ne saurait entrer dans cette voie sans le concours du pouvoir législatif, car les lois de Mai devraient etre préalablement modifiées. Il convient de marcher prudemment. La Gazette précitée s'approprie dans une certaine mesure quelques passages d'un article récent du Journal des Débats «Le Pape tolérera, il ne dit pas davantage; mais le Gouvernement ne demande pas plus. Le fait lui suffit. Il est probable que de son còté le Gouvernement tolérera que les examens d'Etat tombent en désuétude, ou ne soient plus qu'une simple formalité, et l'accord se trouvera rétabli ». Sans prétendre que cet esprit de tolérance se portera précisément sur cette question des examens, le journal officieux trouve que le mode de procéder serait en lui méme recommandable. Pour en faire I'application, le Gouvernement aurait à s'adresser aux Chambres, et demander un pouvoir discrétionnaire, une faculté de dispense semblable à celle que, d'après les lois canoniques, le Pape possède dans une mesure étendue pour l'administration de l'Eglise. Un tel projet de loi rencontrerait bien des oppositions dans le Landtag. «Mais, ajoute la Norddeutsche Allgemeine Zeitung, nous ne voulons pas renoncer à l'espoir que le Journal des Débats, lors meme qu'il se trompe peut-etre dans son jugement sur le caractère de la nation allemande, ne sera pas démenti dans les prévisions qu'il émet dans les termes suivants: Il y aura du còté de l'Eglise et de celui de l'Etat une série d'oscillations qui aboutiront à un équilibre un peu mobile, jamais complètement fixe. Les esprits allemands procèdent volontiers par ces approximations successives ».

Il parait qu'on peut induire de ce langage, que l'initiative prise par le Souverain Pontife, permettra au Cabinet de Berlin de procéder à une révision des lois de Mai, sans que le principe de la souvraineté et de l'indépendance de l'Etat soit en rien compromis. En d'autres termes, la pacification se produira non par la voie concordataire, mais par la voie législative. Le Prince de Bismarck a laissé entendre très nettement que s'il répond à des concessions par d'autres concessions, il ne les paiera pas en «Canossa Munzen >> monnaies de Canosse.

Néanmoins, vu la perspective d'un modus vivendi entre Berlin et le Vatican, il est permis de se demander si la force de résistance et méme d'attaque de ce dernier ne se concentrera pas davantage contre l'Italie, pour peu qu'il ren~ contre un appui chez l'Autriche et chez l'Allemagne. Ce serait là un motif de plus à l'appui des sages et patriotiques déclarations faites par V. E. à la Chambre sur notre politique étrangère. D'autre part, quand Léon XIII aura remporté un succès sur les intransigeants, son esprit de conciliation en sortira fortifié. Ce serait une illusion de croire qu'il s'idenfiera alors avec les principes qui nous ont conduits à Rome, qu'il les adoptera, mais peut-étre cherchera-t-il

à s'y adapter en ménageant la transition.

Au moment où le « Kulturkampf » tend à cesser en Allemagne, il est en train de renaitre en France. Cette considération prédispose aussi sans doute le Cabinet de Berlin à adoucir ses rigueurs. En rendant la paix aux consciences timorées des catholiques, il les rattachera d'autant plus au sort de l'Empire, et enlévera du meme coup une arme puissante des mains de ceux qui excitaient, au delà du Rhin le fanatisme religieux au profit d'une revanche des désastres subis en 1870 et 1871.

(l) -Con t. 194 pari data. Con t. 196 pari data venne data notizia a Vienna e a Berlino dell'autorizzazione a firmare data all'agente al Cairo. (2) -Con t. 319 del 31 marzo De Martino informò dell'avvenuta firma della dichiarazione.
789

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A LONDRA, MENABREA, A PIETROBURGO, NIGRA, A VIENNA, DI ROBILANT, ALL'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, E ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO.

T. 198. Roma, 28 marzo 1880, ore 15.

L'ambassadeur de Russie est venu me communiquer une dépeche de son Gouvernement exprimant désir d'etre représenté dans la commission de liquidation pour l'Egypte. Je n'a,i pas caché au baron de UxkuH que cette demande me paraissait bien tardive. J'ai ajouté que c'est à la France et à l'Angleterre que la Russie devrait en tout cas s'adresser car ces deux Puissances ont pris l'initiative de la méthode qu'il s'agit maintenant de suivre.

790

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE A TUNISI, MACCIO'

T. 200. Roma, 28 marzo 1880, ore 22,30.

L'affaire du chemin de fer est réglée en principe par lettres échangées entre Rubattino et la société tunisienne sur la base de 90 mille livres sterlings, plus valeur du matériel roulant et des approsionnements. Un agent de la société est attendu à Rome pour régler les détails et stipuler le contrat. Je vous avertis de ceci tout confidentiellement, vous renouvelant prière de tenir l'oeil ouvert sur toutes intrigues ou indiscrétions qui pourraient se faire à Tunis. On me signale entre autres des propositions d'achat que M. Guttierez aurait faites aux français. Une pareille ouverture m'étonnerait de la part d'un membre italien du comité de contròle. Soyez cependant prudent, pour ne pas provoquer des incidents désagréables.

791

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT (l)

L. P. Berlino, 26-28 marzo 1880.

26 marzo.

Merci de votre lettre du 17 mars. Le Comte de Seyssel m'a remis le questionnaire et m'a laissé lire votre réponse aux cinq points (2). Cette mission m'a

fait plaisir en ce sens qu'elle prouve uae fois de plus que le Roi se préoccupe des affaires. Ce n'était pas moins embarassant de se prononcer. Après mùre réflexion j'ai dù constater la conformité de nos vues dans les parties essentielles. Jugez-en vous meme. Je joins ici une copie de ma réponse.

C'était une véritable chance d'avoir pu voir le Prince de Bismarck avant le discours de M. Cairoli à la Chambre, ce qui m'a permis de lui expédier par le télégraphe la substance de l'entretien que j'avais eu sotn d'accompagner des considérations les plus franches sur la gravité de la sltuation et sur la nécessité de remonter une pente ainsi dangereuse. Depuis ce discours j'ai eu l'occasion de revoir le Chancelier qui se montrait satisfait des déclarations publiques de notre Ministère, mais qui se réservait un jugement déftnitif quand il aurait lu le texte meme du discours dont il n'avait encore qu'un résumé. Peu après je lui en ai communiqué les premières épreuves; ce qui n'a fait que corroborer la première impression et il a chargé Keudell de féliciter Cairoli de son langage si correct en lui en exprimant la «satisfaction et la joie » du Cabinet de Berlin.

Nos actions sont donc pour le moment à la hausse. Mais cette confiance dans la sincérité de notre conversion, ne se maintiendra que si les actes répondent aux paroles. Dieu le veuille! Je ne suis pas entièrement rassuré à cet égard. M. Cairoli dans ses déclarations s'est bien montré favorable à la politique non seulement de reprimer mais aussi de prévenir. M. Depretis, d'après les données télégraphiques, a été moins positif. Pour mieux nous garantir contre la démence des casse-cou et des républicains, il faudrait avoir le courage de dissoudre les comités et de réclamer du pouvoir législatif, si cela était nécessaire, des bonnes lois sur l'exercice des droits de réunion et d'association. Je doute fort que le Ministère se sente de force à aller jusque là.

Vu la semaine sainte, et le repos que prennent les fonctionnaires à cette époque de l'année, je n'ai pas pu récolter grande chose pour l'expédition du courrier-brigadier.

C'est une rude épreuve que d'avoir vos cinq enfants ateints par la rougeole. Mais puisqu'il faut passer par cette maladie, autant vaut-il que la famille entlère ait en meme temps cette dispositions.

Vous serez délivré de lors de toute préoccupation de ce genre pour l'avenir. La belle saison anticipera la guérison. Nous nous rappelons au souvenir de la Comtesse de Robilant. Nous lui envoyons ainsi qu'à vous, nos meilleurs souhaits pour la prompte guérison de vos enfants.

28 marzo.

Le courrier Bianchi est arrivé hier seulement de Pétersbourg. J'avais calculé qu'il serait de retour ici le 26. En conformité du règlement je ne l'ai gardé ici qu'un jour et je le réexpédie ce soir, ainsi que je viens de vous en donner l'avis télégraphique. J'espère que votre position offtcielle à Vienne se sera améliorée camme la mienne ici depuis le langage tenu par M. Cairoli. Pourvu que cela dure!

Nous sommes dans les préparatifs d'un bal pour le 6 avril, que Leurs Majestés ont bien voulu agréer à cette ambassade.

(l) -Da Carte Robilant. (2) -Cfr. n. 743.
792

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A TUNISI, MACCIO', AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 316. Tunisi, 29 marzo 1880, ore 15,52 (per. ore 20,35).

Je m'empresse de remercier V. E. pour dépeche chiffrée (l) qui me donne affaire chemin de fer camme réglée. Sa conclusion définitive produira ici sensation profonde et très favorable pour nous. Il n'est pas probable que la personne désignée par V. E. ait cherché faire conclure achat par français. Je sais que des démarches restées sans résultat furent faites, mais par membre du comité de contrale anglais.

793

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 1243. Vienna, 29 marzo 1880 (per. il 1° aprile).

Tanto nei circoli politici di questa Monarchia, quanto nella stampa, grande è l'attenzione che si presta all'agitazione elettorale che ferve in questo momento in Inghilterra, e ben si può dire che unanime è il desiderio in Austria-Ungheria che la vittoria resti al partito conservatore. Questo voto si è fattv più generale e più chiaramente manifesto dopo gli attacchi in verità poco misurati, diretti dal Signor Gladstone, in recenti meeting, al Governo Austriaco ed alla sua politica. Bella prova di patriottismo dà in questa circostanza la stampa austriaca respingendo le accuse lanciate dall'oratore liberale contro il sistema qui vigente, poiché non v'ha pubblicista imparziale in Austria-Ungheria che coscienziosamente possa disconvenire dalla giustezza di molti di quegli appunti. Infatti chi conosce a fondo questo Paese non può a meno di convenire che, se costituzionale ne è in apparenza la forma di Governo, sostanzialmente però questo differenzia sempre ben poco dal regime degli Stati retti a Monarchia assoluta. Quindi a ragione si può dire che quasi insensibile è la variazione dai tempi detti di Metternich. In quanto alla politica estera mancano poi anche le forme costituzionali, tali non potendosi chiamare quelle Assemblee che, sotto il nome di Delegazioni dei due Parlamenti, esercitano affatto inconcludente influenza sull'azione all'estero della Monarchia. Facendo quindi astrazione delle poco serie apparenze, devesi convenire col Signor Gladstone che l'Austria è oggi ciò che sempre fu, potenza conservatrice anzi anti-liberale per eccellenza, e dirò di più che, ciò che essa è oggi, continuerà ad essere fino a quando esisterà come stato.

Il funzionamento costituzionale, quale lo si intende negli Stati retti con quella forma, è impossibile in Austria; qui non vi possono essere partiti politici che si disputino il potere, poiché la lotta tra le varie nazionalità per la egemonia nello Stato primeggia ogni altra contesa di principii. Il Governo in tutto

(!) Cfr. n. 790.

ciò che non tocca le questioni di nazionalità ha, ben si può dire, la mano libera, e quando pur qualche resistenza accennerebbe a mostrarsi, basta sempre far cenno della volontà del Sovrano perché ogni velleità d'opposizione svanisca. La conservazione della unità dell'Impero rende in verità, direi, indispensabile l'esercizio di quel larghissimo potere sovrano; non v'ha in Austria chi non ne sia persuaso, e quindi non solo si accetta in silenzio un tale stato di cose, ma lo si trova buono, e quasi non v'ha chi lo vorrebbe altrimenti. Il fatto prova però che non si ama che quella situazione e le tendenze che ne emergono nell'azione politica del Governo in ogni direzione, specialmente all'estero, siano rettamente giudicate dagli Statisti degli altri paesi. Al Governo non può piacere il pericolo che l'opinione pubblica si risvegli; ai governanti non garba che l'inferiorità, in fatto di applicazione delle idee liberali, in cui si trovano a fronte degli altri popoli sia loro rinfacciata; e quindi si capisce quanto a tutti siano riusciti incresciosi gli apprezzamenti, al riguardo, del Signor Gladstone. A questo ordine d'idee ben più che a qualsiasi altro devesi ascrivere l'esacerbazione degli animi prodotta da quelle manifestazioni che pongono in chiaro uno stato di cose sul quale tutti hanno interesse non si faccia troppa luce. Aggiungasi poi ancora il ranP-ore sempre vivo che qui si serba a chi colla potente sua voce stigmatizzava il Governo Borbonico e gli imprimeva quel marchio rovente che tanto contribuiva a farlo rovinare ed a far sorgere completo l'edifizio dell'unità Italiana che i meno chiaroveggenti devono essere convinti l'Austria non si è piegata a considerare con occhio simpatico.

Quest'assieme di cose spiega a sufficienza il malvolere generale che qui regna contro il partito liberale inglese, e l'apprensione che desta il suo possibile ritorno al potere, senza che faccia d'uopo giustificarli con timori, in verità assai mediocremente fondati, intorno ad un possibile mutamento radicale nella politica del Gabinetto di Londra, a cui qui ben pochi credono seriamente, malgrado non si manchi di alimentare quelle apprensioni da Berlino dove evidentemente non si hanno buone ragioni per ciò fare. Ma a me non ispetta d'indagare gli intendimenti del Gabinetto Germanico, e quindi non toccherò quell'argomento, bastandomi d'aver posto in sodo il vero stato delle cose qui su quella questione delle elezioni inglesi che pur non è senza importanza per noi in questo momento.

794

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 937. Roma, 30 marzo 1880.

L'On. mio Collega per la guerra giustamente preoccupato delle misure prese dal Governo austro-ungarico per quanto si attiene ai movimenti militari nelle provincie limitrofe alla nostra frontiera osservava in una Nota testé indirizzatami (1), che se i provvedimenti presi dal Governo Imperiale nel Tirolo debbono per la gravità loro, chiamare la seria attenzione del R. Governo, essi non sembrerebbero rivolti, per ora almeno, se non a uno scopo difensivo localizzato in quella parte dell'Impero. Mentre i provvedimenti per una seria

azione offensiva contro di noi sembrerebbero di preferenza rivolti alla frontiera de l'Est e dell'Isonzo, come quella su cui potrebbe aver luogo «lo schieramento strategico della maggior parte delle forze austro-ungariche».

Ma un tale schieramento, così prosegue il mio collega, non potrebbe non essere coperto da numerose truppe di Cavalleria, o quanto meno da una certa quantità di reggimenti di questa arma, i quali sarebbero per i primi, avviati alla frontiera. L'attuale dislocazione dei 41 Reggimenti di Cavalleria posseduti dalla Monarchia, dimostra come la maggior parte di queste truppe siano stanziate in regioni lontane assai dal nostro confine (la maggior parte in Ungheria, Transilvania e Gallizia). E però, ammettendo pure che in caso di mobilitazione, parte dei reggimenti di cavalleria siano trasportati per ferrovia, non sembrerebbe da altra parte improbabile, ove a Vienna si coltivassero realmente disegni di aggressione, che possa, fin d'ora, incominciare lo spostamento graduale di una parte almeno dei reggimenti di cavalleria, dalle loro stanze ordinarie verso i confini d'Italia. E potrebbero questi spostamenti effettuarsi per tappe ordinarie e ciò allo scopo di non provocare soverchi allarmi con movimenti ferroviari, difficilmente occultabili, e a quello altresì di non aver più bisogno delle ferrovie per portare innanzi la Cavalleria, o di ridurre al minimo la necessità di servirsene al momento decisivo.

Premesse le considerazioni che precedono, sembra a S. E. il Generale Bonelli di somma importanza il far sorvegliare, cercando conoscerli, i movimenti dei Reggimenti di Cavalleria austro-ungarici, ehe da ciò trarrebbesi indizio non dubbio di quanto si andrebbe colà preparando contro di noi. I mezzi, però, egli dice, a disposizione del Ministero della Guerra per estendere così lontano e su vasta scala le desiderabili informazioni, non potrebbero bastare allo scopo. Si è perciò che l'On. mio Collega conclude col domandarmi « se il Ministero degli affari Esteri, valendosi dei mezzi di cui fosse in grado di disporre, non potesse contribuire a rendere più completo, un sicuro servizio di riservatissime informazioni.

Trasmette anzi a maggiore schiarimento l'unito specchietto che accenna alla normale dislocazione dei Corpi di Cavalleria, dislocazione a cui, per quanto consti, non sarebbe stata fatta ancora modificazione alcuna, benché ciò possa d'altronde aver luogo da un momento all'altro.

Tali sono. in complesso le osservazioni del Ministro della Guerra, la importanza delle quali non potrà sfuggire certamente all'autorevole apprezzamento della E. V. È inutile quindi da parte mia insistere perché Ella volga all'argomento di cui è caso la attenzione con cui Ella non manca mai di esaminare tutto ciò che possa interessare il Governo del Re. Egli è certo però che se da un lato, debbasi circondare di ogni maggiore circospezione la ricerca delle informazioni desiderate nel senso ora indicato, potrebbe essere d'altra parte, di molta importanza per il Ministero della Guerra, di averle dettagliate e sicure.

Comunque sia, nessuno più di Lei, signor Ambasciatore, potrà formare, in argomento, un giudizio esatto; se cioè ed in qual modo possa essere, per avventura effettuabile, il pensiero dell'On. mio Collega, al quale, prego l'E. V. volermi porre in grado di rispondere dandomi in proposito l'apprezzato suo avviso.

(l) N. rr. 179 del 24 marzo, non pubblicata.

795

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROU

T. 320. Parigi, 31 marzo 1880, ore 22,20 (per. ore 23,50).

Cabinet français trouve l'Angleterre un peu indolente dans l'affaire des frontières helléniques. Freycinet m'a dit avoir suggéré aujourd'hui à l'ambassadeur d'Angleterre l'opportunitè de procéder immédiatement à la nomination de la commission de délimitation afin d'obliger la Turquie à se décider sur le choix du point propice à sa réunion. Ministre des affaires étrangères à confirmé ce que j'ai télégraphié hier sur l'Egypte (1).

796

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 322. Parigi, 1° aprile 1880, ore 15,35 (per. ore 17,40).

Freycinet et directeur politique ont causé avec moi en termes généraux de l'affaire du Monténégro. Ce dernier m'a dit que le concours de la France nous est assuré, comme l'attitude de Fourni~r a du le prouver à Corti. On se méfie cependant des agissements de l'Autriche; il faut du reste tenir compte de la tendance marquée du Cabinet français à nous peindre en noir ce qui nous vient de l'Autriche. Directeur politique est de l'avis exprimé par V. E. dans télégramme du 8 (2), et dit que le jour où l'accord serait à la veille de s'établir, la Porte conjointement avec le Monténégro devrait s'adresser à toutes les Puissances. Des nouvelles récentes de Raguse annoncent comme possible une solution favorable.

797

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, ROBILANT (3)

L. P. Roma, 1° aprile 1880.

Ringrazio di aver secondato le mie idee relativamente a Barattieri (4), e dal modo che lo hai fatto, comprendo che abbondi nello stesso mio senso. Eppure,

( 2) Cfr. n. 713.

figurati che Malvano era di parere che Barattieri sarebbe stato un candidato elegibile!

Sonvi certe cose che non si panno comprendere.

Nella mia lettera mandata per la posta, e concepita in modo da poter essere letta ·dal direttore del Cabinet noir, non ti ho parlato della situazione. Essa ha migliorato di molto, e io ora spingo perché si accentui sempre di più in più la nostra attitudine sul terreno della fermezza, e si profitti di questo ristabilimento di calma per armare e fortificare. Il punto nero che rimane all'orizzione, è l'ostilità sistematica della Germania, non astante le dichiarazioni state fatte da Bismarck a De Launay, di cui troverai un cenno nella spedizione che oggi ti è rivolta. Le velenose insinuazioni della N.D.A. Zeitung sulla pretesa antipatia italiana pel Governo Tory, che impera in Inghilterra, è tutto quanto vi può essere di più infame. Col consenso di Cairoli ho parlato con un corrispondente della Gazzetta Universale di Vienna.

Però detto corrispondente riferendo male la conversazione avuta meco, mi pose in bocca un giudizio travisato sulla eventualità della venuta di un Gabinetto Gladstone che, allorquando senza averlo trattenuto, il Ministero dell'Interno mi comunicò per mia informazione il telegramma spedito al precitato diario Viennese, caddi dalle nuvole. Per rimediare a siffatto pasticcio, coll'autorizzazione sempre di Cairoli, ho fatto da un altro corrispondente inviare un telegramma molto significante al Fremdenblatt, sulla natura dei rapporti che vorremmo stringere coll'Inghilterra. Ho creduto tanto più opportuno darti queste spiegazioni, che oggi ti trasmettiamo, a titolo di confidenziale informazione, il rendiconto di quanto ha avuto luogo a Londra sulla materia.

Come apprezzamento retrospettivo voglio dirti che stimai opportuno, siccome nel tempo ti telegrafai di porre in guardia Noailles contro la fanciullaggine del suo collega di Vienna. Egli fu terribilmente mortificato della mancanza estrema di tatto dell'Ambasciatore di Francia costà. In una parola, egli era fuor di sé. Intanto l'accaduto mi servirà di regola, sul modo di comportarmi colla diplomazia improvvisata che la Francia ha oggi al suo servizio.

Non posso dir male di Noailles, perché lui ha tatto ed è amico nostro. Ma dà a pensare, quando si riflette che, tanto nelle Ambasciate come nello stesso Ministero degli Esteri, il governo Francese ha in questo istante certa gente che di diplomazia se ne intende come noi di cantar messa. Al momento in cui le nostre relazioni erano sì tese con Vienna, io son sempre di avviso che conveniva rischiarare i Governi amici su querelle d'Allemand di cui i nostri avversari cercavano il pretesto proprio colla lanterna.

Ma è positivo che d'or innanzi coi diplomatici francesi mediterò bene su ciò che si può dire, prima di imprendere a parlare. Noailles era poi anche desolato di questo incidente, perché capì che esso doveva necessariamente impormi in avvenire molta riserva. Un altro dettaglio più retrospettivo ancora. Ho sempre

avuto desiderio, ma mi mancò il tempo di confutare la tua persuasione che il Barone Haymerle avesse potuto penetrare le nostre confidenzialissime pratiche col Governo Francese relativamente all'Albania. Malgrado l'autorevole tua opinione, non credo a ciò, poiché ho il convincimento (almeno fino a prova del contrario) che nulla ne trapelò. Ma piuttosto ritengo che le allusioni sarcastiche a te spesso fatte dall'astuto barone, sui nostri pretesi maneggiamenti

Gambettisti, provengono dalla erronea credenza in cui siete tutti oltr'Alpe, che Gambetta in particolare, e la politica francese in genere, esercitino qui una vera influenza. Disingannati su ciò, Caro Amico, e dissipa quella infondatissima sebbene molto diffusa opinione. Nulla è più falso, e forse è una prova della follia francese, la noncuranza spiegata a Parigi per noi. Credilo pure, malgrado i nostri enormi difetti siamo però sempre i figli di Macchiavelli, e dobbiam, in fin de' conti, per la nostra posizione geografica cercar, in apparenza, a tener i piedi nelle due staffe. E a persuadertene ti dirò per la bonne bouche, ma proprio tra di noi, che Cairoli medesimo, l'ex repubblicano sitibondo di sangue austriaco, mi dichiarò non più tardi di due giorni sono, prima di partir per Grosseto, che l'Italia dovrà certo mantenersi strettamente neutrale. Ma che il dì in cui dovesse forzatamente scegliere, gli sembrava che l'Alleanza AustroGermanica fosse la migliore, in ogni caso la più forte, e per conseguenza la preferibile! E Cairoli anche aggiunse, che chi sapesse leggere tra le linee del suo discorso, capirebbe quel sentimento, che del resto ei m'assicurò di non aver celato allo stesso Wimpffen.

Benché molto degeneri, o non ancora formati alla vita di grande nazione, pur presso ·di noi è rimasta una briciola di quel senno pratico che condusse i principi di Savoja dalle Alpi a Roma.

P. S. Ti consiglio a leggera la corrispondenza indirizzata alla Gazzetta universale di Vienna in conferma del telegramma di cui qui è cenno, e che ad ogni buon fine ti compiego.

Anche per iscritto l'autore di esso mi promise di rettificare l'erronea asserzione fatta, e gli apprezzamenti pure sulla ingordigia prussiana sono farina del suo sacco non mia.

Sto lavorando affinché non si mandi a Parigi un Ambasciatore che non abbia fama di essere creatura di Gambetta. Ma non so, se riuscirò a evitar che si ricada nelle braccia di Cialdini.

(l) Con t. 318 del 30 marzo Marochettl aveva comunicato: «Le Cabinet francais n'est pasd'avis que la commission égyptienne attende pour que les Pulssances non représentées aient adhéré à la déclaration >>.

(3) -Da Carte Robilant. (4) -Con l. p. del 26 marzo, non pubblicata (Carte Robilant) Maffei aveva pregato Robilant di Inviare un telegramma contrario alla designazione quale rappresentante militare italiano nella commissione di delimitazione delle frontiere greche del maggiore Oreste Barattieri inviso all'Austria perché accusato di irredentlsmo.
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L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 2510. Berlino, 2 aprile 1880 (per. l'8)

La Norddeutsche Allgemeine Zeitung dans son numéro du 23 Mars échu.. a publié un article étrange et malveillant sur l'unanimité des voeux en Italie pour que les élections générales en Angleterre amènent la chùte du Cabinet Beaconsfield. J'en ai touché un mot aujourd'hui à M. de Radowitz, en relevant combien cet article contrastait avec le langage qu'il m'avait lui-mème tenu dans notre dernier entretien (rapport n. 2507) (l) en suite des déclarations si correctes faites à la Chambre par V. E. sur notre politique éminemment loyale et pacifique. Aussi ne saurait on attribuer un caractère officieux à une telle publication.

M. -de Radowitz me disait qu'en effet la responsabilité en appartenait exclusivement au journal.

Il est vrai que tout mauvais cas est niable. Ce qu'on ne saurait néanmoins révoquer en doute, c'est que le journal précité reçoit bien souvent des communiqués de source officielle.

En voici une nouvelle preuve. Le Marquis de Hartington laissait entendre que le Cabinet de Lord Beaconsfield, s'il était maintenu au pouvoir, se rapprocherait de l'Allemagne et de l'Autriche-Hongrie. Au nom du parti libéral, son leader parlamentaire déclarait que, dans la situation actuelle de l'Europe, toute alliance avec une ou deux puissances Européennes équivaudrait à une alliance contre une ou plusieurs autres puissances. Enfin Lord Hartington avait combattu ce prétendu projet d'alliance «parce qu'il serait impossible de prendre en sérieuse considération une alliance qui serait une expression de défiance, et de malveillance à l'égard de la république française ».

La Norddeutsche Allgemeine Zeitung du 28 Mars, N. 147, affirme que d'aucun coté on n'a essayé ou projeté d'obtenir la participation de l'Angleterre à ce qu'on appelle la ligne protectrice allemande. La France pourrait en prendre ombrage; or, il n'est pas dans les intérèts de ce système de séparer l'Angleterre de la France dont l'accord est aussi une garantie de la paix européenne, car cet accord ne peut subsister que sur des projets sensés et conformes à la civilisation générale. C'est pourquoi les Cabinets de Vienne et de Berlin considèrent comme un gage du maintien de la paix, le caractère amicai des relations qui existent actuellement entre les deux puissances occidentales.

Le Comte de St. Vallier, peu de jours avant, avait entendu des déclarations semblables du Prince de Bismarck, et il s'est empressé de remercier Son Altesse de les avoir faites reproduire dans le journal précité. Le Chancelier convenait qu'il avait fourni le thème de cet article.

Donc, en Allemagne comme en Autriche -toutes deux prètes à se défendre contre des tiers qui voudraient troubler leurs eaux -on a toujours évité, on évitera avec scrupule tout ce qui pourrait amener un refroidissement entre la France et l'Angleterre, et l'entrée de celle-ci dans l'alliance d es deux Empires serait envisagée comme une cause possible de ce refroidissement. De telles considérations valent la peine d'ètre relevées et retenues... pour ce qu'elles valent.

Il fut un temps où l'on ne cachait pas un certain dépit du rapprochement entre Paris et Londres. C'était avant le Congrès de 1878. Quant on s'est aperçu ici que ce serait peine perdue que de chercher à les disjoindre, on a fini, quoiqu'à contre coeur, par en prendre son parti. Sous un ministère Beaconsfield, on avait tout lieu d'espérer que ces rapport'> n'auraient rien de bien inquiétant. La méme confiance durera-t-elle maintenant que la lutte électorale a tourné en faveur des whigs? Non pas que ce parti veuille changer du tout au tout les grandes lignes de la politique étrangère tracée dans le traité de Berlin. L'Angleterre est engagée par sa signature. L'exécution de ce traité constitue le vrai moyen, pour ne pas dire le seul, d'ajourner autant que faire se pourra, le problème orientai, et d'éviter les dangers d'une nouvelle guerre. Mais il n'est pas moins vrai que dans le maniement des affaires, dans les relations internationales les whigs, sans dépasser certaines limites, ne se placeront peut-étre pas tout-à-fait sur le méme terrain que les torys. Méme de simples nuances pour

raient amener quelque déviation successive de nature à créer bien des embarras. Le Prince de Bismarck a trop de perspicacité pour ne pas s'en rendre compte.

Mais j'estime qu'il est parfaitement dans le vrai en affirmant qu'aucune tentative n'a lieu à l'effet d'induire l'Angleterre à acceder à l'alliance ausstro-germanique. Dans ce ménage à deux, l' Autriche est à sa discrétion. L'accession d'un tiers rendrait plus libres les allures de cette Puissance, surtout lorsque ce tiers ne peut plus etre la Russie. Quoiqu'il en soit, le Chancelier malgré les embarras que la situation générale continue à présenter, n'entrevoit pas des dangers d'une guerre prochaine. Si le parti libéral triomphe en Angleterre, il lui faudra quelque temps pour se reconnaitre, et d'ailleurs rien ne prouve encore qu'il opérera un revirement dans la politique extérieure. Ses chefs de file ne la discutent pas aujourd'hui en elle meme, mais au point de vue de l'utilité qu'on peut en tirer comme reclame électorale. La France a suffisamment maille à partir chez elle pour ne pas affronter une lutte au dehors sans un allié, qui pour le moment ne saurait etre la Russie. L'affaire Hartmann a été une véritable douche d'eau froide. Et quant à l'Italie, les déclarations de

V. E. du 16 Mars ont dissipé bien des soupçons.

A propos de la Russie, Vous aurez lu, M. le Ministre, les télégrammes échangés le 22 Mars entre les Empereurs Alexandre et Guillaume. Pour les apprécier à leur juste valeur, je me réfère à la conversation que j'ai eu peu avant avec le Prince de Bismarck. La corde est toujours tendue. J'ignore ce qui a été dit entre lui et le Prince Orloff à son récente passage ici. Mais, ce que je sais, c'est que ce dernier représente un courant d'idées assez analogues à celles du Comte Schouwalow, et par conséquent en désaccord avec le Prince Gortchacow et surtout avec le Général Miloutine, la bete noire du Chancelier d'Allemagne. Le Prince Orloff a été donc un intermédiaire tout trouvé pour faire parvenir à l'Empereur Alexandre des indications utiles sur les meilleurs moyens de rétablir des rapports de bon voisinage. Il en est un entre autres -et jusqu'ici il n'en a pas été tenu compte à Pétersbourg -ce serait de mettre un terme à une trop forte concentration de troupes dans le Royaume de Pologne vers les frontières de la Prusse.

Le Reichstag reprendra ses séances la semaine prochaine. En attendant, la commission a terminé ses travaux sur la loi militaire, en approuvant dans sa partie essentielle le projet du Gouvernement. Voici dans quels termes le Ministre de la guerre s'est prononcé en répondant à un membre de cette commission, qui objectait que si une guerre était proche, les mesures proposées arrivaient trop tard, puisqu'elles ne devaient entrer en vigueur que le 1er Avril 1881:

«Des mesures organiques ne sauraient jamais etre la suite d'un danger aigu. Mais il est indiscutable que les conditions actuelles de l'Europe ne sont pas normales. Il faut que l'Allemagne se maintienne à la hauteur des circonstances. On invoque le prestige acquis par l'armée dans les derniéres guerres. Mais depuis lors les français n'ont rien négligé pour se refaire dans une progression que nous pouvons ignorer. Si la France trouve un allié, notre position devient très critique. Nous aussi, nous ne serions pas seuls, je l'espère, dans un semblable conflit; mais je ne puis prévoir si l'allié que nous pourrions trouver suffirait en présence des forces réunies de plusieurs Puissances. Il a été dit que le projet

actuel de loi était insuffisant pour dc t.:lles conjonctures. Il nous accorderait cependant, par l'augmentation du chiffre des soldats présents sous les drapeaux, un renfort de 100.000 hommes, autres 100.000 hommes par l'instruction donnée à la réserve de remplacement de 1ère classe (Ersatz-Rerserve), et 100.000 hommes par le passage des reservistes dans la Landwehr ~.

D'après ce langage, le Général Kamecke n'apprécierait pas de la manière la plus flatteuse un appui éventuel de l'Autriche-Hongrie. Ces détails sont très confidentiels.

En accusant réception des dépéches politiques Nn. 977, 978, 979 et 980 des 28 et 29 du mois dernier (1).

(l) -Cfr. n. 784.
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L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 616. Parigi, 2 aprile 1880 (per. il 10).

Ringrazio l'E. V. dei telegrammi del 23, 27 e 28 marzo (2), a·i quali, per le feste di Pasqua, non mi fu dato di poter rispondere prima del 30 (3); ho pure ricevuto il pregiato dispaccio n. 652 del 28 (4).

Avant'ieri dunque informai il Gabinetto Francese delle istruzioni impartite al Commendatore de Martino relativamente alla firma della dichiarazione per istituire la Commissione di liquidazione. Comunicai allo stesso tempo il di Lei pensiero che, appena firmata la dichiarazione dai Rappresentanti delle cinque Potenze e prima ancora che la Commissione intraprendesse i suoi lavori, si dovesse ottenere l'adesione delle Potenze che non sono in essa rappresentate. Infatti come V. E. giustamente osserva, ove non si procedesse in tal modo, l'opera di liquidazione potrebbe venir contestata da queste ultime e solo da queste ultime, giacché le cinque Potenze assumono sin da ora l'impegno dl accettare le conclusioni della Commissione senza riserva di revisione o di esame ulteriore.

Tanto il Signor di Freycinet che il Barone di Courcel ammettono per evidente l'inconveniente che l'E. V. segnala, ma essi pensano che la procedura sarebbe interminabile se si dovesse attendere l'assenso di tutti quanti gli Stati che legalmente hanno il diritto di contrastare le deliberazioni della Commissione in forza del regime della riforma. Il loro numero, le pretese delle medesime, più eventuali considerazioni d'ordine politico generale, potrebbero gravemente ritardare la soluzione che tanto interessa i creditori.

È vero come dice il Signor di Freycinet, che il sistema da lui preconizzato che consiste nell'« aller de l'avant et toujours de l'avant >> forzatamente non distrugge ogni ostacolo, ma di due mali conviene scegliere il minore, e l'arditezza ottenendo generalmente risultati più speditivi che non la timida partenza, il Ministro amerebbe persuadere all'E. V. di votare in favore dell'arditezza.

Il seguente è il ragionamento che fa in proposito il Signor di Courcel: «La Commissione non ha punto carattere politico né lo deve avere. Essa deve rimanere finanziaria anzitutto ed Egiziana. È composta, è vero, di Commissari forestieri, ma questi sono delegati dalle Potenze più finanziaramente interessate, quasi quasi, per la circostanza diventano Egiziani. Tutti i creditori perché creditori, amano la sistemazione pecuniaria purché equa ben inteso, de' loro interessi. Le cinque Potenze convinte dell'onorabilità, della capacità e imparzialità dei loro mandatarj, accettano anticipatamente le loro risoluzioni. L'alta influenza morale delle cinque Potenze e, lo disse francamente il Direttore politico, la forza preponderante della Germania sono guarentigia che le Potenze non rappresentate, se non altro, dietro il consiglio de' loro stessi creditori, rinuncieranno al loro incontestabile diritto di veto. Se facessero opposizione il buon senso le condannerebbe! ».

Il Direttore politico seguitò il discorso, soggiungendo, che « quando sarebbero stati firmati la dichiarazione ed il decreto, la facoltà di ritardare o di provocare immediatamente la riunione della Commissione dipenderebbe dal Kedive ». Non potei reprimere un sorriso d'incredulità, poiché invero m'ispira poca fiducia la sincerità del desiderio francese di attribuire in dipendenza al Vice Re, salvo ben inteso quando ciò serve l'interesse della Francia qual rivale dell'Inghilterra. Il Mio interlocutore capì in parte il mio pensiero e, di volo, mi confessò che questo Gabinetto favoreggierebbe al Cairo l'immediata adunanza dei liquidatori.

« Cependant, osservò egli, vous vous trompez évidemment sur l'étendue de notre influence en Egypte. Jc vous étonnerais et cependant je dirais bien vrai en Vous avouant que nos contròleurs là bas deviennent par trop Egyptiens. Nos Consuls s'en plaignent et il ne faudrait pas les y laisser séjourner trop longtemps ».

Dopo segnati e decreto e dichiarazione, il proponimento dei Governi Francese e Britannico è d'intendersi colle altre tre grandi Potenze onde combinare l'avviso collettivo da darsi a tutte quelle che hanno partecipato alla riforma giudiziaria.

Quando m'alzai per prendere commiato dal Barone di Courcel egli volendo riassumere le conclusioni della nostra conversazione mi disse le seguenti parole che riferisco testualmente e sulle quali debbo chiamare confidenzialmente la speciale di Lei attenzione.

« Vraiment je crois que notre programme pour la réunion immédiate de la Commission de liquidation sans attendre l'adhésion de toutes les Puissances qui ont participé à la création des Tribunaux mixtes est le plus pratique et puis voyez Vous, soit dit entre nous, cherchons plutòt à restreindre le pr.incipe de l'internationalité en Egypte que à l'étendre. Créons un précédent en prévision de la prochaine réorganisation judiciaire, car Vous savez que les Tribunaux ne fonctionnent actuellement qu'à titre d'essai. Nous pourrons plus tard citer à cette douzaine de Puissances ce qui ce sera pratiqué pour la liquidation. Votre intérèt est là et franchement vous nous avez mal compris jusqu'à présent. Votre méfiance provient de malentendus, d'un manque d'adresse peut-ètre de

M. Waddington. Vous n'avez jamais voulu comprendre que nous n'avions qu'une phase financière à traverser: nos intéréts en Egypte ont été en apparence com

me gonjlés par la question ftnancière mais après la liquidation les choses reparaitront sous leur vrai jour et Vous verrez que nous ne voulons pas Vous nuire ».

(l) -Non pubbl!cati. (2) -Cfr. nn. 195 del 27 e 198 del 28. Non esiste nessun telegramma a Parigi del 23, forse si tratta del t. 188 del 28 non pubbl!cato. (3) -T. 318, non pubblicato. (4) -Non pubbllcato.
800

IL COMANDANTE DE AMEZAGA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (l)

T. 331. Aden, 3 aprile 1880, ore 11,50 (per. ore 22,45).

Sultano Berehan chiede formalmente protezione Italia, invitando subito Anfari fare altrettanto. Vuole vendere sino Ras Domeira; sicché, ove trattisi piccola spesa, inviterò Sapeto comprare, salvo ordine contrario.

801

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 334. Costantinopoli, 3 aprile 1880, ore 18,16 (per. ore 19).

Aujourd'hui le Sultan a signé l'iradé acceptant conditions du Monténégro avec modification acceptable. La Sublime Porte fera incessamment la communication aux Puissances. J'ai confiance que l'affaire sera reglée en quelques jours (2).

802

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AL COMANDANTE DE AMEZAGA, AD ADEN (3)

T. 210. Roma, 4 aprile 1880, ore 19,15.

Accordare formale protezione (4) sarebbe impegno difficile mantenersi in caso complicazioni. Attribuendo carattere politico alla nostra occupazione susciterebbe gravi obbiezioni inglesi. Si potrebbe invece ottenere stesso intento facendo verbalmente promettere per mezzo di Sapeto nostra ampia amicizia. Acquisto immediato nuovo territorio oltre baja Assab provocherebbe inevitabili rimostranze Inghilterra. Importa guadagnar tempo cercando soprattutto pre

46 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. XII

munirsi contro il pericolo che l'acquisto si faccia dall'Inghilterra. A questo intento potrebbesi mediante donativo impegnare formalmente Sultano non vendere ad altri.

(l) -Trasmesso tramite il console ad Aden; ed. in L'Italia in Africa, vol. cit., p. 98. (2) -Ritrasmesso alle ambasciate a Vienna, Parigi, Berlino, Pletroburgo, Londra e alla legazione in Montenegro con t. 209 del 4 aprile. (3) -E. in L'Italia in Africa, vol. cit., p. 100. (4) -Cfr. n. 800.
803

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 340. Costantinopoli, 5 aprile 1880, ore 15,30 (per. ore 16).

Des grandes difficultés ont surgi au sujet de la rédaction de l'acte à signer entre les deux parties. Sublime Porte voudrait ne pas s'engager à livrer les territoires aux troupes du Monténégre et introduire un paragraphe déclinant toute responsabilité des événements qui s'y produiraient ensuite. Ceci constitue une menace qui ne peut etre acceptée ni par moi ni par le chargé d'affaires monténégrin. La négociation peut se rompre devant cet obstacle d'autant plus que situation actuelle des choses dans ces parages se trouve déjà fort compromise par les excitations de l'élément albanais.

804

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A TUNISI, MACCIO', AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 342. Tunisi, 5 aprile 1880, ore 15,40 (per. ore 22,20).

On m'assure ici que compagnie anglaise prétend remettre chemin de fer seulement en septembre. Cette condition serait trop défavorable, car les plus grandes receUes se font dorénavant, tandis qu'en automne le mouvement des passagers est très réduit.

805

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 341. Vienna, 5 aprile 1880, ore 18,46 (per. ore 20,45).

La victoire parti libéral anglais nullement prévue ici a produit la plus pénible impression sur le Cabinet autrichien, surtout après les récentes si vives attaques de Gladstone contre l'Autriche, et contre l'Empereur. On n'est tout à fait désorienté. J'ai échangé quelques paroles à ce sujet avec Haymerle, qui s'est montré très réservé dans ses appréciations à ce sujet. Il me faisait l'effet d'etre très impressionné de cet événement inattendu.

806

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. R. 299/538. Londra, 5 aprile 1880 (per. il 10).

Questa mattina ho visto il Conte di Beaconsfield, ritornato da Hatfield Castle dove si era recato in aspettazione del risultato della lotta elettorale che sta per avere il suo definitivo scioglimento.

Egli mi disse di essere stato informato della comunicazione che, per parte di V. E., io avevo fatto al Marchese di Salisbury circa la politica rassicurante dell'Italia, ed il desiderio d'essa di concorrere e di concertarsi, all'uopo, coll'Inghilterra per il mantenimento della pace, comunicazione della quale io resi conto all'E. V. col mio rapporto del 21 marzo ultimo (Serie Politica n. 523) (1).

Avendo io confermato questi sentimenti e respinto le malevole insinuazioni che alcuni giornali cercavano di propalare circa l'atteggiamento del nostro Ministero riguardo alla crisi parlamentare che ha luogo attualmente in Inghilterra, il nobile Lord mi rispose di non avere mai dato retta alle ripetute accuse della stampa estera contro il nostro Governo; di accogliere con viva soddisfazione le dichiarazioni da me fatte, e soggiunse che, quantunque ignorasse ancosa chi sarebbe stato il suo successore alla testa del Governo, egli era persuaso che tali dichiarazioni sarebbero state accolte con eguale favore dal futuro Ministro, imperocché era interesse mutuo dei nostri due paesi di stare uniti in un comune pensiero, diretto specialmente al mantenimento della pace.

Lord Beaconsfield mi sembrò sopportare con molta filosofia l'inaspettata vittoria dell'opposizione. Egli si consola pensando che il suo ministero ha fatto molte cose e che ha vissuto sei anni, cioè due anni di più, circa, della vita media dei Ministeri parlamentari. Però, non è men vero che il risultato delle elezioni ha sconcertato ogni aspettazione. Pochi giorni sono ancora, si facevano scommesse di cinque contro uno che il partito Ministeriale avrebbe avuto la maggioranza.

Il successo del partito liberale è senza dubbio dovuto, in gran parte, all'Onorevole Gladstone che, in questa circostanza, ha dimostrato un'attività un'eloquenza ed una forza d'ingegno insuperabili.

Si pensava, da principio, che l'opposizione dei partiti ostili al Ministero, non avrebbe potuto costituire un nucleo governativo sufficientemente forte; ma anche questa illusione è scomparsa e, deduzione fatta dei Separatisti (Home rulers), e dei Radicali estremi, rimane al partito Liberale più moderato una forza ancora sufficiente per potere dirigere la cosa pubblica. Difatti, al momento in cui scrivo, il risultato delle elezioni conosciute è il seguente: Liberali 256, Conservatori 140, «Home rulers >> 19.

Si fanno tuttora molte supposizioni circa la nuova composizione del Gabinetto. Il Marchese d'Hartington (il futuro Duca di Devonshire), già « leader >> dell'opposizione nella Camera dei Comuni, è indicato come dovente avere l'incarico di costituire il nuovo Ministero, del quale si dice che faranno parte egli

medesimo (il Marchese di Hartington), Lord Granville, Lord Cardwell, Lord Kimberly, Lord Selbourne, il Duca d'Argyll, gli Onorevoli Childers, Goschen, Forster, Lowe e Sir W. Vernon Harcourt (questi come « Solicitor Generai»), ecc.

Si dice che Lord Derby ed il Signor Gladstone non vogliono far parte del Ministero.

Ma, di tutte le combinazioni escogitate nessuna ancora è certa. Si aspetta il ritorno della Regina, che probabilmente limiterà il tempo del suo soggiorno in Germania.

Ad ogni modo, comunque avvenga circa il Signor Gladstone, ch'egli faccia

o no parte del nuovo Ministero, è certo ch'egli avrà una grandissima influenza nelle cose del Governo ed egli non tralascerà di spingere innanzi, forse con successo, alcune delle idee da lui annesse nei suoi recenti discorsi, che tendono a modificare essenzialmente le condizioni economiche e politiche interne dell'Inghilterra.

Secondo l'uso, si sta preparando un'infamata di membri della Camera dei Lords e di promozioni nell'ordine nobiliario. Questo è l'ordinario testamento politico dei Ministri che lasciano il potere.

Intanto si valutano a più di due milioni di sterline (50 milioni di franchi), le somme spese per queste nuove elezioni; epperciò eletti e non eletti non sarebbero disposti a ricominciare così presto la lotta perché troppo costosa; per cui vi è da pensare che il partito al potere si manterrà per qualche tempo compatto, affine di evitare, se non fosse altro, una nuova rovinosa crisi parlamentare.

(l) crr. n. 763.

807

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

T. 212. Roma, 6 aprile 1880, ore 11,30.

J'ai reçu avec étonnement nouvelle des nouvelles difficultés que la Porte soulève à propos de l'affaire Goussinjé (1).

J'ai eu hier soir à ce sujet une franche explication avec Turkhan Bey. Je lui ai dit que la réserve mise en avant par la Sublime Porte est tout-à fait inadmissible, qu'il s'agit maintenant d'une question de responsabilité dont on ne saurait mesurer la gravité; que si l'affaire s'arrange toutes les Puissances sauront gré à la Turquie d'avoir par sa modération assuré le maintien de la tranquillità dans ces régions, mais que, si la négociation échoue, à cause d'une prétention absurde de sa part, l'Europe toute entière sera moralement contre elle. Les conséquences d'une pareille situation pourraient etre désastreuses pour la Turquie en vue surtout des éventualités qui se produiraient infailliblement du còté du Monténégre. Je vous prie de tenir, de votre còté, langage ferme et énergique.

(l) Cfr. n. 803.

808

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, E AL REGGENTE L'AGENZIA E CONSOLATO GENERALE A SOFIA, SQUITTI

T. 213. Roma, 6 aprile 1880, ore 11,45.

Le ministre de Turquie me communique télégramme de la Sublime Porte, se plaignant avec vivacité du traitement qu'on fait aux musulmans en Bulgarie, et signalant à l'Europe le fait cruel des émigrés qu'on laisse mourir de froid et de faim à la frontière.

(Per Corti) Je vais renouveler instructions énergiques à notre agent dans la Principauté pour qu'il s'occupe de ces questions d'accord avec ses collègues.

(Per Squittì) Veuillez vous mettre d'accord avec vos collègues pour faire sur ce sujet, des demandes pressantes auprès du Gouvernement princier. C'est là une question d'humanité dont on ne saurait tolérer une solution qui s'écarterait de la lettre et de l'esprit du traité de Berlin (1).

809

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 343. Vienna, 6 aprile 1880, ore 14,45 (per. ore 16,40).

J'ai vu hier Haymerle pour la première fois après discussions politique étrangère qui ont eu lieu à notre Chambre. Il s'est exprimé à ce sujet avec grande réserve, froideur méme. Après m'avoir dit d'une manière peu précise deux mots de satisfaction à l'égard des déclarations faites par V. E., il m'a de suite ajouté qu'il avait lu discours in extensum, mais qu'il avait dft constater: «que dans ce texte officiel les déclarations de V. E. par rapport aux relations entre l'Italie et l'Autrlche y sont bien moins explicites que dans le résumé télégraphique que je lui avais tout d'abord communiqué ». J'ai répondu n'avoir pas remarqué cette différence, vue que dans le télégramme que je lui avais communiqué, il n'y avait rien qui ne se trouvat aussi dans le discours. Ceci a donné lieu à une petite discussion que j'ai laissée tomber, ne voyant pas un avantage à la continuer. Je n'ai cependant pas manqué de faire ressortir toute l'importance raisonnée (?) des déclarations faites par V. E., telles qu'elles sont reproduites par texte officiel et celles non moins grandes de l'ensemble de la discussion et du vote final. Haymerle m'a laissé parler sans rien répondre et je dois répéter que j'ai constaté en lui une froideur digne d'attention. Je tacherai de me rendre

compte sur le champ de la raison qui détermine cette attitude à notre égard, si différente de celle qui devrait étre, sans cependant, bien entendu, montrer de m'en percevoir et y attacher importance. Je vous tiendrai au courant.

(l) Squitt! rispose con t. 361 del 9 aprile, che fu rltrasmesso In pari data a Costantinopoli: « Par suite de nos démarches, le Prince a envoyé un télégramme à la Sublime Porte, en la priant de nommer sans délai la Commission pour le rapatrlement de réfujiés. Il est à espèrer que cette nominat!on alt lleu tout de sulte. Chaque retard ne fera que prolonger les souffrances de ces malheureux >>.

810

IL MINISTRO DELLA GUERRA, BONELLI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

N. RR. 254. Roma, 6 aprile 1880 (per. il 7).

Da informazioni attendibili pervenute al Comando del III corpo d'armata in Verona relative a movimenti militari nel Trentino comunicatemi in data 31 marzo risulterebbe quanto segue:

a) Che l'Arciduca Alberto trovavasi ad Arco col suo stato maggiore e che passava frequenti riviste alle truppe; b) Che anche a Bezzecca e Pieve di Ledro si stavano preparando alloggi per un battaglione di Feld-Ytiger.

Sembra inoltre, ma non è certo, che anche a Riva trovisi un comando di brigata di fanteria, cosicché i tre comandi di brigata stanziati nel Tirolo sarebbero uno ad Innsbruck, uno a Trento ed uno a Riva.

Tanto stimo opportuno portare a conoscenza di V. E. (l).

811

IL CONSOLE GENERALE A TRIESTE, BRUNO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. R.S.N. Trieste, 6 aprile 1880 (per il 9).

Ieri l'altro avendo avuto occasione di parlare col Direttore della Polizia locale, signor consigliere aulico De Pichler, questi profittò dell'occasione per dirmi che il 26 marzo p.p. era stato pubblicato in Napoli un nuovo numero del giornale dell'Italia Irredenta intitolato <<L'Italia degli Italiani» e che gli articoli in detto giornale pubblicati avevan fatto una grande impressione a Vienna!

Mi soggiunse inoltre che negli ultimi giorni di marzo ebbe luogo a Monza un congresso al quale erano rappresentati 54 comitati Repubblicani, e che posta all'Ordine del giorno, l'adesione alle idee ed ai principi della Società per l'Italia Irredenta tutti, ad eccezione dei rappresentanti dei Comitati di Genova, di Milano e di due altre città che non seppe indicare, votarono contro, osservando che l'azione dell'Italia Irredenta non può allo stato delle cose che pregiudicare gli interessi e l'avvenire della nazione.

Mi permetto di portare a cognizione dell'E. V. quanto sopra affinché se non altro Ella possa giudicare se questa Polizia sia bene o male informata di quanto succede nel nostro paese (2).

(l) -Del contenuto di questa nota venne data notizia a Robilant con d. 944 del 13 aprile. (2) -Il contenuto di questo rapporto venne comunicato al Ministero dell'Interno il 13 aprile.
812

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 346. Costantinopoli, 7 aprile 1880, ore 15,30 (per. ore 16,40).

Je viens d'avoir une audience du Sultan. Je l'ai longuement entretenu de l'affaire du Monténégro. Sa Majesté m'a exprimé le désir de terminer cette question, mais il ne connait aucun détail. Il ne cesse de faire efforts possibles pour en venir à une transaction acceptable.

813

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 350. Pietroburgo, 7 aprile 1880, ore 17,50 (per. ore 20,15).

Giers m'a dit que l'Empereur avait été très satisfait de l'arrangement concernant le Monténégro. Gouvernement russe pense que la Sublime Porte devrait procéder immédiatement à l'exécution sur piace de l'arrangement afin de rendre possible les travaux de la commission de délimitation, qui doit se réunir le premier mai, et qui ne pourrait rien faire si le fait de la possession n'est pas établi en pratique. D'après les informations du Cabinet de Pétersbourg un retard pourrait provoquer des complications. Le Gouvernement russe a donné ordre à son chargé d'affaires à Constantinople d'agir en ce sens auprès de la Porte en faisant appel au concours des autres représentants. Glers m'a exprimè l'espoir que le Gouvernement du Roi agira dans le méme sens afin d'assurer l'exécution de l'accord intervenu sous ses auspices.

814

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1244. Vienna, 7 aprile 1880 (per. il 15).

Nei telegrammi di ieri dei giornali ufficiosi di Vienna, travasi riferito che il giorno 4 corrente S. E. il Barone De Pretis Governatore di Trieste e del Littorale, essendosi recato a Cervignano, montava colà a bordo del Vapore Governativo «Alert >> e percorreva così l'intero corso del fiume Aussa visitandone i lavori di regolazione. Nei vari luoghi di lavoro veniva il Governatore acclamato clamorosamente dai lavoratori. Visitava la caserma dei Finanzieri in Porto Buso. Rimontando poi nuovamente il corso dell'Aussa il Governatore faceva ritorno a Cervignano nel pomeriggio.In questa notizia rilevo la constatazione di due fatti. L'uno che il Governo Imperiale e per esso il Barone De Pretis, avrebbe troncato in questa maniera la questione sempre sospesa del preciso tracciato del nostro estremo confine Orientale, che fino ad oggi ch'io mi sappia non era mai stato da noi riconosciuto come segnato dall'Aussa lungo l'intiero suo corso. L'altro fatto che emerge pure da quella notizia si è che lungo l'Aussa si fanno lavori di regolazione; or bene ancorché fosse stato da noi accettato il thalweg dell'Aussa come linea di confine, non sarebbe ammissibile vi si facesse lavori di regolazione senza il nostro concorso o per lo meno senza il nostro assenso.

Conseguentemente pregherei l'E. V. a volermi far conoscere, se a mia insa-· puta sia intervenuto un qualche almeno tacito accordo fra le rispettive autorità della frontiera, per quanto riflette quel tratto di confine. Inoltre amerei pure sapere, se effettivamente un accordo sia intervenuto, tra i due Governi, a riguardo dei lavori di regolazione che l'Austria avrebbe intrapreso lungo l'Aussa a totale vantaggio di Cervignano con danno del nostro Capo Friuli.

Ove in nessuna di quelle due questioni fosse intervenuto l'assenso del R. Governo, parmi potrebbe essere il caso di chiedere schia11imenti al Governo Imperiale: ben inteso però, che per ora mi limito a chiamar su quei fatti l'attenzione dell'E. V., poiché naturalmente converrebbe, prima di muover passo qualsiasi, far assumere sopra luogo le più precise ed esatte informazioni onde ben chiarire lo stato delle cose, e ciò fatto considerare con molta attenzione, se e quale fondamento giuridico potrebbero avere i reclami che credessimo di avanzare.

815

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'INCARICATO D'AFFARI IN MONTENEGRO, DURANDO

T. 215. Roma, 8 aprile 1880, ore 16.

Je reçois de Constantinople le télégramme suivant que je m'empresse de vous communiquer. « Si le prince Nicolas refuse d'accepter le paragraphe relatif à la responsabilité, la négociation sera rompue. Ce paragraphe ne signifie rien dans le fait. Il serait très important que V. E. conseille immédiatement au prince Nicolas d'accepter immédiatement. Si nous avons cette adhésion, on signerait meme ce soir >>(l). Le paragraphe dont il s'agit a pour but de libérer la Sublime Porte de toute responsabilité au sujet d'une résistance éventuelle des populations comprises dans la cession. Nous partageons entièrement à cet égard, l'appréciation du comte Corti, à savoir que cette clause n'a, en fait, aucune importance. Comme d'autre part il est du plus haut intéret pour le Monténégro surtout d'en finir avec cette affaire, je vous prie d'insister afin que le prince accepte. Avec cela tout serait immédiatement arrangé (2).

(l) -T. 355. pari data. (2) -Analogo telegramma venne indirizzato in pari data a Nigra col n. 216.
816

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'INCARICATO D'AFFARI IN MONTENEGRO, DURANDO

T. 217. Roma, 8 aprile 1880, ore 19,30.

Je crois utile que vous fassiez savoir au prince qu'on se prépare bien sérieusement dans le pays albanais à une prise d'armes. M. Zerboni dont le témoignage ne saurait etre suspect nous écrit que les Koti, Grodi, Clementi, Castrati et Sorelli donneront 4 mille hommes. Prenk Doda 3 mille, Alì de Goussinjé ayant déjà avec lui 12 mille volontaires. Nous persistons à penser que le Monténégro n'a rien à gagner en s'exposant à une lutte armée et qu'au contraire sa position serait moralement fortifiée vis-à-vis de l'Europe s'il acceptait sans s'arreter à des questions secondaires l'arrangement qu'on lui offre.

817

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 220. Roma, 8 aprile 1880, ore 22.

Me référant à votre télégramme d'avant hier (l), je crois vous faire plaisir en vous disant qu'aujourd'hui le comte Wimpffen est venu chez moi pour me dire au nom du Baron Haymerle que celui-ci, après lecture du texte de mon discours, continue d'etre fort satisfait de mes déclarations au sujet de nos rapports avec l'Autriche-Hong,rie. Cette démarche tout à fait spontanée, pourrait nous laisser supposer que d'autres préoccupations ont peut etre motivé la froideur que V. E. a remarquée chez le Baron de Haymerle.

J'approuve d'ailleurs entièrement le langage que vous lui avez tenu en cette circonstance.

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IL CONSOLE AD ADEN, BIENENFELD ROLPH, (2) AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. S.N. Aden, 8 aprile 1880 (per. il 20).

Ho l'onore di accusarLe recezione delle due comunicazioni che l'E. V. si compiacque indirizzarmi il 20 e 24 marzo.

In seguito ad una lettera ricevuta ]eri dal mio corrispondente di Zeyla, mi sono creduto in dovere d'indirizzare all'E. V. il seguente dispaccio telegrafico ciffrato:

Vengo informato da Zeyla truppe Egiziane partono per Tugiura con diverse destinazioni paese Danakil. Informo Amezaga onde sorvegli Raheita.

Con questa notizia che ho tutto il motivo di ritenere vera, viene a confermarsi i miei sospetti sullo scopo dell'invio a Zeyla dei 2000 soldati Egiziani. L'Egitto non potendo reclamarci Assab, mosso probabilmente dall'Inghilterra, cerca prendere possesso di tutto il paese [che] circonda la nostra fattoria collo scopo manifesto d'isolarci e così obbligare il R. Governo e la Società Rubattino ad abbandonare un paese reso impossibile, avendo intercettate le sue comunicazioni coll'interno, da dove la fattoria attende vita.

Mi sono permesso codeste considerazioni onde viemaggiormente convincere l'E. V. della gravità della situazione e voglia compiacersi di darci precise istruzioni per il caso molto probabile che gli Egiziani intendessero, come mi vien affermato, prender possesso del Ras Domeira e Beilul.

L'« Ischia» che travasi presentemente in Aden, avendo a fare qualche riparazione, non sarà pronta a partire che verso l'undici corr. e si è col suo mezzo, che invierò notizia di quanto si passa a Tugiura, al Comandante De Amezaga, e nel tempo stesso gl'invierò il telegramma di V. E. in data del 4 corr., non fidandomi farne la spedizione con altro mezzo.

Il Sultano di Edd, Samanter, mi scrisse una lunga lettera d'affari, e nel medesimo tempo mi dice aver ricevuto una lettera dall'Egitto, nella quale lo si minaccia nel caso che vendesse alli Europei il suo paese come fece il Sultano d'Assab del proprio. Questo Sultano pare nostro amico, e desideroso d'entrare in relazione con noi.

(l) -Cfr. n. 809. (2) -Ed. in L'Italia in Africa, vol. cit., p. 102.
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IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 357. Costantinopoli, 9 aprile 1880, ore 11,50 (per. ore 12,00).

M. Durando me télégraphie que le prince Nicolas exige maintenant garantie contre toute agression. C'est une nouvelle demande absolument impossible à obtenir. Le seule mention compromettrait tout, car le Sultan m'a dit qu'il n'enverra jamais ses troupes contre les musulmans. J'ai répondu à M. Durando que si Son Altesse persiste dans cette demande et ne donne pas l'autorisation de signer ce que j'ai proposé, il n'y a qu'à rompre les négociations. Si Son Altesse comprend ses intérets et accepte, o n peut signer ce soir ou demain (l).

(l) Ritrasmesso da Cairoli alla legazione in Montenegro con t. 222 pari data ore 14,25, preceduto dalla frase seguente: «Je vous transmets à toute bonne fin télégramme que je reçols en ce moment de Constantlnople et auquel je m'assocle complètement ».

820

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 360. Vienna, 9 aprile 1880, ore 14,20 (per. ore 16,10).

Voici la phrase dont le baron Haymerle s'est servi avec moi et avec plusieurs de mes collègues pour exprimer ses appréciations à l'égard des éléctions anglaises: «Lorsque le nouveau Cabinet qui se formera aura pris connaissance complète de l'état des choses en Orient, il ne pourra pas suivre une politique différente du précédent. Mais d'ici là, pendant les quelques semaines qui s'écouleront, le langage tenu par les principaux personnages du parti libéral durant la présente période éléctorale pourra produire une excitation dans les esprits en Bulgarie et ailleurs, de nature à compliquer gravement la situation ».

821

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 362. Vienna, 9 aprile 1880, ore 14,25 (per. ore 16,40).

Je remercie V. E. pour son télégramme d'hier au soir (l) qui m'a en effet été d'autant plus agréable que je me plais à croire que le langage que j'avais tenu à Haymerle n'a pas été étranger à la communication que Wimpffen est venu vous faire le lendemain. Attitude d'Haymerle pendant la longue conversation que j'avais eue avec lui, avait donné à notre discussion un caractère d'aigreur assez accentué pour m'autoriser à tenir un langage dont je n'ai pas cn1 nécessaire de rendre la physionomie dans mon télégramme (2), mais qui n'a pu à moins de faire réfléchir mon interlocuteur, qui en conséquence aura trouvé mieux de couper court à un nouvel incident en donnant par télégraphe à Wimpffen les ordres dont il s'est acquitté auprès de V. E.

822

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 1245. Vienna, 9 aprile 1880 (per. il 15).

Sei mesi fa il Gabinetto di Vienna stringeva col Principe di Bismarck quegli accordi sulla di cui portata l'Europa non è in oggi ancora ben fissata, ma che

ad ogni modo qualunque essi siano, venivano a dar non poco peso nella bilancia del mondo alla Monarchia Austro-Ungarica. L'Inghilterra mostrava la sua simpatia a quell'alleanza, ed il Conte Karolyi poteva esprimersi a riguardo delle relazioni dell'Austria-Ungheria colla Gran Brettagna con parole così espressivamente cordiali, da far supporre corresse fra i due Governi qualche cosa di più che un semplice effettivo buon accordo. Il Conte Andrassy abbandonava in quel momento volontariamente la direzione della politica estera, additando al Sovrano qual suo successore il Barone Haymerle. Questa scelta veniva accolta con favore dall'opinione pubblica, e con ispeciale gradimento dalle Delegazioni presso le quali il nuovo Ministro trovava incontestata ottima accoglienza.

All'interno, l'Imperatore nell'aprire la nuova legislatura del Parlamento Austriaco poteva felicitarsi di veder per la prima volta riuniti attorno al suo Trono in tal circostanza, i rappresentanti di tutte le parti dell'Impero. Il Conte Taaffe con delle lusinghe non accompagnate da precisi impegni, si era assicurato una maggioranza atta a sorreggerlo, com'Egli si esprimeva, al dissopra dei Partiti. In Ungheria il Gabinetto Tisza, accennava anche ad aver la sua esistenza assicurata per qualche tempo almeno.

Sì ridente prospettiva sembra in oggi volersi alquanto offuscare. L'alleanza colla Germania continua bensì a mostrarsi egualmente stretta; ma un riavvicinamento fra Pietroburgo e Berlino che pareva impossibile alcuni mesi fa, fa pur capolino ora con un'insistenza di natura a destar qui qualche inquietudine.

L'Inghilterra d'oggi, non è più quella d'allora, ed anzi l'Austria ben a ragione può considerarla come sua eventuale avversaria.

Il Ministro degli Affari Esteri, come dissi, fu accolto sul principio con universale favore, non è, bisogna pur dirlo, riuscito fin qui a crearsi quella base che gli mancava allorché salì al potere. Egli copre molto convenientemente la carica che gli fu affidata, e ne adempie le funzioni con elevato criterio, tatto, e regolarità, ma fin ad ora, gli fa difetto quel personale prestigio, che tanti fattori concorrono a formare, e che è indispensabile in Austria per reggersi a lungo in quell'elevata posizione. La sua situazione quindi si mantiene incerta, e tale conseguentemente da non dargli forse tutta la forza necessaria per far fronte agl'eventi in momenti decisivi.

All'interno la situazione si è notevolmente aggravata. Il Governo Cisleythano essenzialmente costituito di elementi in alto grado conservatori, lasciossi trascinare grado a grado a favorire il partito federalista, che è al tempo stesso l'espressione di una manifesta reazione in senso retrivo e clericale, e che in tal maniera si fa ogni giorno più prevalente e minacciosa per l'elemento Tedesco. I Tedeschi che prima avevano l'egemonia nell'impero, si vedono oggi sopraffatti, e chiaramente accennano a non volersi rassegnare alla loro disfatta senza aspra lotta. Le conseguenze di un tale stato di cose all'Interno, sulle relazioni della Monarchia colla Germania, non possono tardare a farsi sentire. Intanto ben si può dire che il malcontento dei Tedeschi che, presi in blocco, rappresentano la parte liberale, non è compensato da un'equivalente soddisfazione da parte delle popolazioni Slave delle varie razze, poiché se le loro aspirazioni furono largamente accarezzate, esse sono ben lungi ancora dall'essere appagate.

In Ungheria il Ministero Tisza continua in verità a vivere, ma senza la forza necessaria per assicurare quell'ordinato andamento delle cose in quel Paese, che tanto abbisognerebbe di aver un Governo fortemente sorretto dall'appoggio di una potente opinione pubblica. L'indirizzo poi a darsi all'ordinamento della Bosnia dell'Erzegovina è ancora nuova grave causa di dissensi fra le due parti della Monarchia, che non riescono a porsi d'accordo sull'indirizzo a seguirsi; si l'una che l'altra, volendo attrarre quelle nuove Provincie nella sua diretta sfera d'azione.

Onde comporre tante e sì intricate questioni interne, consolidare il possesso della Bosnia e dell'Erzegovina, e preparare lentamente lo svolgimento del problema orientale nel senso agognato dal Gabinetto di Vienna e chiaramente indicato dall'occupazione di quelle due Provincie, e dagli avamposti imperiali sul Lim, occorreva una prolungata quiete all'estero, e l'almeno tacito appoggio del Gabinetto di Londra alla politica che l'Austria mercè la sua alleanza colla Germania, intendeva far prevalere nella penisola dei Balkani. Le elezioni Inglesi vennero improvvisamente, inaspettatamente a turbare la sicurezza creata da un sì soddisfacente orizzonte. Da un giorno all'altro, il Gabinetto di Vienna travasi a fronte di una situazione che potrebbe essere intieramente mutata; ben si capisce quindi quanto profonda sia stata qui l'impressione prodotta dalla disfatta dei Tory. Naturale contraccolpo di ciò si fu, e ben tosto potei accorgermene, un nuovo risveglio delle mal sopite diffidenze contro l'Italia.

Nessuno ignora le simpatie che gli italiani di tutti i partiti costituzionali, professano nel partito liberale inglese; l'avversione quindi generale che qui si professa per i whigs, e che trovò nuovo alimento nelle recenti dichiarazioni così poco amichevoli per l'Austria dei più autorizzati capi di quel partito, accenna a voler pure dar nuovo alimento a quelle diffidenze contro di noi, che ben a ragione credevamo più non doversi riprodurre così presto. Parmi che per conto nostro non dobbiamo mostrare di accorgerci di queste tendenze ad un ritorno alla precedente attitudine a nostro riguardo del Gabinetto di Vienna, e sebbene la situazione si sia a mio avviso sensibilmente mutata a nostro favore per le contingenze avvenire, dobbiamo ciò non di meno perseverare fino allo scrupolo, a battere la strada con tanta precisione tracciata dalle così esplicite, leali, e corrette dichiarazioni, che il R. Governo ebbe a fare per bocca dell'E. V., e di

S. E. il Ministro dell'Interno, in occasione delle recenti discussioni Parlamentari. L'Italia non deve essere sospettata di provocazioni, e più che mai oggi, dobbiamo guardarci dal fornire quel pretesto che potrebbe ad un momento dato essere desiderato dai nostri nemici qui, onde rompere anticipatamente una temibile coalizione, prima cioè di dargli tempo di maturare.

Ancorché la fase che traversiamo non sia ancora se non ben imperfettamente delineata pur ho creduto bene porre sott'occhio dell'E. V., la situazione quale appare ai miei occhi oggi, andando anche incontro al rischio che il giornaliero svolgersi degli avvenimenti possa venire ad infirmare essenzialmente taluni dei miei apprezzamenti.

Prego l'E. V. a voler tener siccome confidenzialissimo questo mio rapporto.

(l) -Cfr. n. 817. (2) -Cfr. n. 809.
823

L'INCARICATO D'AFFARI IN MONTENEGRO, DURANDO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 364. Cettigne, 10 aprile 1880, ore 10,30 (per. ore 13).

Cette nuit après conseil de trois heures chez le Prince, j'ai èté heureux adresser télégramme suivant à Constantinople: « Son Altesse adhère à vos conceils et vient d'ordonner à son chargé d'affaires de signer l'acte tel que vous le proposez. Prince de Monténégro espère que la Sublime Porte sera sincère dans ses engagemens et qu'elle remettra les positions occupées par ses troupes aux troupes monténégrines et qu'elle ne permettra pas que ses comandants les laissent occuper par les albanais. En outre, attendu l'agitation des esprits en Albanie et afin d'eviter ce qui est arrivé à Goussinjé, Son Altesse espère que la Porte prendra des mesures sérieuses pour empécher la formation sur son territoire de bandes armées, ayant le but d'envahir les territoires cédés au Monténégro.

824

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 366. Costantinopoli, 10 aprile 1880, ore 14,30 (per. ore 16,30).

Le prince Nicolas ayant adhéré, je crois que ce soir l'acte préliminaire sera signé et les circulaires aux Puissances seront expédiées. Il sera important que les Gouvernements donnent au plus tòt à leurs représentants l'autorisation de signer le protocole.

825

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

T. 226. Roma, 10 aprile 1880, ore 17,45.

Merci de votre télégramme (l). Je vous félicite bien sincèrement, au nom du Gouvernement, d'avoir mené heureusement à fin une affaire qui se rattachait, pour nous, à des intéréts de la plus haute importance. J'ai chargé (2) nos représentants de solliciter l'envoi des instructions nécessaires aux représentants des Puissances à Constantinople. Quelque Puissance, la Russie et l'AutricheHongrie entre autres témoignaient déjà une certaine impatience de recevoir la circulaire que la Sublime Porte va maintenant leur adresser.

(l) -Cfr. n. 824. (2) -Con t. 227, pari data, non pubblicato. Pe le risposte cfr. nn. 831, 832, 836, 837 e 855.
826

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A TUNISI, MACCIO', AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 367. Tunisi, 10 aprile 1880, ore... (per. ore 21).

Je crois utile de signaler à S. E. que agent chemin de fer anglais a eu ces jours derniers de fréquentes entrevues avec consul français et ingénieur chemin de fer français. Cette attitude est d'autant plus suspecte qu'on suppose avoir obtenu promesse récompense si chemin de fer sera cedé français et parait avoir déclaré à propos de l'achat projeté par italiens, qu'il mettra autant de biì.tons dans les roues qu'il pourra.

827

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1248. Vienna, 10 aprile 1880 (per. il 15).

Le considerazioni militari svolte da S. E. il Ministro della Guerra, nell'apprezzare le misure prese dal Governo Austriaco a sedicente tutela della sicurezza del suo confine del Tirolo meridionale, e che formarono oggetto di una nota di quel Dicastero, che l'E. V. si compiacque riassumermi col suo dispaccio del 30 scorso Marzo N. 937 (1), furono da parte mia oggetto di attento studio; e pregiomi in oggi far conoscere all'E. V. i miei apprezzamenti al riguardo.

Anzitutto credo opportuno notare, che i movimenti militari nelle ProvinciE; austriache limitrofe alla nostra frontiera, non possono essere considerati come aventi un serio objettivo difensivo: e tanto meno poi, finché stanno contenuti in quei limiti, uno scopo offensivo. Fu essenzialmente una dimostrazione politica che il Gabinetto di Vienna intese fare in quella circostanza, interpretazione questa avvalorata da molti fatti concomitanti, di cui il far cenno qui mi allontanerebbe soverchiamente dall'argomento che l'E. V. ebbe ad invitarmi a trattare.

Convengo poi io pure pienamente con S. E. il Generale Bonelli, che i provvedimenti per una seria azione offensiva contro di noi, dovrebbero di preferenza essere rivolti alla frontiera verso l'Isonzo, precisamente perché da quella parte si renderebbe possibile lo schieramente strategico di una forza atta a raggiungere il succitato scopo. Del pari concordo col prefato Eccellentissimo di Lei collega, che a coprire un tale schieramento occorrerebbe una notevole quantità di reggimenti di cavalleria. Ora sta il fatto che la maggior parte delle truppe di quell'Arma, trovasi in oggi dislocata in Provincie assai lontane da quell'eventuale teatro di operazione; e per intanto m'affretto a constatare che nessun provvedimento, fin quì però, accenna acché si abbia qui l'intenzione di

avvicinare al nostro confine alcuni di quei Reggimenti. Non è però men vero che, esaminando lo specchio di dislocazione della Cavalleria Austro-Ungarica trasmessomi e di cui ho constatato l'esattezza, si può riconoscere facilmente che senza soverchia difficoltà una dozzina di quei Reggimenti percorrendo le strade ordinarie potrebbe portarsi al nostro confine in quindici giorni, lasso di tempo questo che ben può considerarsi siccome il minimo occorrente per condurre da un incidente di natura a provocare un aggressione, sino al momento in cui l'azione si effettua. Non parmi dunque che, ove l'Austria nutrisse contro di noi propositi aggressivi, avrebbe d'uopo di spostar la sua cavalleria prima d'aver fatto uno di quei passi diplomatici che sono forieri della guerra, ciò almeno stando allo stato attuale delle relazioni fra i due Governi. Ad ogni modo però non ho d'uopo di assicurare l'E. V. che non mancherò, da parte mia, egregiamente coadiuvato come il sono dall'addetto Militare Colonnello Lanza, col quale posso dire che tratto giornalmente tali questioni, di portare tutta la mia attenzione sulle disposizioni che eventualmente potrebbero prendersi qui a riguardo della cavalleria, e che accennerebbero a voler avvicinare al nostro confine Orientale taluno di quei reggimenti. Ove venisse a rendersi necessario uno speciale mezzo d'indagazioni in proposito, non mancherei d rivolgermi all'E. V. affinché senza ritardo mi si ponga in grado di provvedervi a seconda dello speciale sistema che le circostanze del momento mi suggerirebbero essere il migliore. Per ora intanto conviene astenersi da provvedimenti di tal natura, onde evitare che siano conosciuti qui, prima ancora che possi:no essere utilmente applicati.

Non saprei poi chiudere il presente rapporto, senza far rilevare, che, se vi fu un momento in cui una prossimissima guerra era assai prevedibile e vi erano anche fondate ragioni di ritenere non si fosse alieni dal prendere il primo pretesto venuto per procedere ad una azione offensiva contro l'Italia, oggi la situazione non è più quella. La tensione che ogni giorno sembrava farsi più grave nelle relazioni fra la Germania e la Russia, si è per lo meno notevolmente rilasciata. All'alleanza Germano-Austriaca è venuto meno l'appoggio dell'Inghilterra, e quindi a mio avviso è d'assai scemato il pericolo di una guerra imminente. Devo poi del pari porre in sodo che, fino al giorno d'oggi, non si è fatto in Austria alcuno di quegli apprestamenti che anche indirettamente accennino a preparazione ad imprese di guerra di prossima attuazione. Ciò non esclude che dal canto nostro dobbiamo completare i nostri armamenti d'ogni natura, in maniera da porci in grado, ove si producesse una di quelle eventualità sempre possibile nella fase che l'Europa traversa, di aver :in pronto al momento dato tutto ciò che ad un Esercito ben ordinato non fà d'uopo di provvedere all'ultimo momento. Finalmente ancora una volta, come già ebbi a farlo due anni or sono col mio rapporto del 4 Gennajo 1878 N. 768 (1), ritengo imprescindibile dover mio richiamare tutta l'attenzione del R. Governo sulla Piazza di Verona. In oggi le nostre relazioni coll'Austria son ritornate normali; le dichiarazioni fatte dall'E. V. in Parlamento hanno pienamente rassicurato l'opinione pubblica in Europa sui nostri pacifici intendimenti; miglior momento non si potrebbe dunque scegliere per provvedere ad eliminare il pericolo grave che presenta per le nostre armi, in caso di guerra, la fortezza di Verona quale

in oggi si trova. A me non tocca il suggerire a quale dei due sistemi convenga appigliare\, alla demolizione cioè od alla trasformazione di quella Piazza; oltreché mi mancano troppi dati per portare un preciso giudizio in proposito; altre considerazioni m'impediscono anche di formula;re un apprezzamento. Ma ciò non di meno non devo trattenermi dall'insistere affinché si provveda e senza indugio a quel, a mio avviso, supremo bisogno della nostra sicurezza in caso di guerra. Trattandosi con ciò di un provvedimento esclusivamente difensivo nessun potrà accusarci di provocazione applicandolo; e per conto mio non mi troverei affatto imbarazzato a spiegar qui una misura di quella natura, e non avrei timore di veder con ciò compromesse le nostre relazioni coll'Austria, ben inteso sempre che, più che mai, nell'addivenire ad un passo simile dovrebbero essere dal canto nostro applicati fino all'estremo scrupolo quei principii di doveri internazionali che formarono oggetto delle esplicite dichiarazioni fatte dal R. Governo innanzi al Parlamento.

(l) Cfr. n. 794.

(l) Cfr. serle II, vol. IX, n. 318.

828

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1251. Vienna, 10 aprile 1880 (per. il 13).

Ringrazio l'E. V. per le interessanti osservazioni fornitemi coi Dispacci del 28 e 31 scorso Marzo no 933 e 939 (l) intorno alla missione del Signor Bratianu, Presidente del Consiglio dei Ministri di Rumenia a Berlino.

Al suo ritorno dalla capitale Germanica il Signor Bratianu s'arrestò quarantotto ore a Vienna, ebbe una conferenza col Barone Haymerle e fu nuovamente ricevuto in udienza da S. M. l'Imperatore che gli conferì in tal circostanza la Gran Croce dell'ordine di Leopoldo; parimenti come al suo primo passaggio da questa città, Egli si astenne dal far visite di sorta, quindi nessuno fu in grado di sapere da Lui cosa qualsiasi intorno allo scopo ed al risultato del suo viaggio. Tardai alcuni giorni a portar a conoscenza dell'E. V. queste negative informazioni, sperando sempre mi riuscisse di procurarmene delle migliori; ma tutte le mie indagini furono vane. Il Ministro degli Affari Esteri si limitò, nelle sue risposte a quanto lo interpellarono in proposito, a rispondere con delle evasive generalità, ed alla precisa domanda se il Ministro Rumeno avesse fatto cenno del desiderio del Principe Carlo di mutar la sua Corona Principesca con una Reale, senza esitazione fu a tutti risposto che di quella questione il Signor Bratianu non aveva fatto cenno di sorta. Ciò e nulla più si è quanto risulta ufficialmente qui stando poi ad informazioni indirette, si assicura che il Signor Bratianu avrebbe detto ad un qualche amico suo in questa Capitale ch'egli avrebbe trovato a Berlino la migliore accoglienza, e che si era colà fatto assai buon viso al desiderio della Rumania di essere innalzata al rango di Regno, essere però questo un affare da non disgiungersi dalla questione della successione, e doversi le due cose regolare per via Legislativa. Non sembrerebbe

47 -Documenti diplomatici -Serle II -Vol. XII

però che qui si siano mostrate pel momento disposizioni favorevoli a quel cambiamento di Titoli. Venendomi in seguito a risultare qualche cosa di più preciso su quest'argomento, non mancherò di informarne l'E. V.

(l) Non pubblicati.

829

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 1252. Vienna, 10 aprile 1880 (per. il 17).

Ringrazio l'E. V. per le informazioni che si compiacque darmi col suo dispaccio del 31 scorso marzo n. 938 (l) intorno alla pietosa funzione di carattere internazionale compiutasi il 23 stesso mese all'Ossario della Bicocca.

Bella e commovente quella cerimonia a quanto risulta anche da tutte le notizie datene dai giornali Italiani e da alcuni Austriaci pure. Indubbiamente devesi in tesi generale lodar il sentimento a cui tali funzioni s'ispirano, poiché meglio di ogni altre sono fatte per far sparire le antiche ruggini fra popoli che dopo essersi aspramente combattuti sui campi di battaglia, hanno ora ogni interesse di vivere assieme in pace ed in costante leale amicizia.

Non posso però tacere, che dimostrazioni simili non vanno a mio avviso ripetute troppo sovente tanto più quando come è il caso nostro, l'iniziativa viene sempre presa da una parte sola. Nel ciò fare con soverchia frequenza, essenzialmente avendo da fare cogli Austriaci, che in verità non sono fra i popoli che sentono più generosamente, la dignità nostra, il nostro prestigio ci scapitano alquanto.

La giusta misura ci vuole sempre in ogni cosa, e francamente gl'Italiani non sanno sempre mantenerla entro i voluti limiti; poiché non tenendo conto delle essenziali caratteristiche differenze di razza, prestano volentieri agli altri popoli i loro sentimenti. Si è precisamente per questo, che all'Estero ed essenzialmente in Austria si suole qualificare! d'ingenui, difetto questo di cui sarebbe pur tempo che ci guarissimo (2).

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IL CONSOLE A SCUTARI, ZERBONI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 44. Scutari, 10 aprile 1880.

Il giorno 4 del mese corrente partì per Priserend il Signor Smucker, Cancelliere di questo Consolato Austro-Ungarico. Hanno dato a questo viaggio il colore di divertimento, ma le circostanze attuali sono troppo critiche perché vi si possa credere. Si pensa, ch'egli abbia incarico d'intelligenze coi capi della

Mirdizia e delle altre montagne cristiane o quanto meno d'esplorazione dei sentimenti di quelle popolazioni.

Intanto i capi delle montagne, che si trovano in questa città, continuano apertamente ed ogni giorno le loro visite a quel Consolato, il quale non ristà dall'animarli alla resistenza e dal ripetere le assicurazioni d'ajuti.

So da fonte sicura, che circa tre settimane or sono il francescano Apollonia Parroco di Prepsci in quel di Rotti, e toscano da Bibiena, portò una supplica al Consolato Austro-Ungarico colla quale quegli abitanti e d'altre montagne imploravano la Signoria Austriaca.

So pure da persona, a cui debbo prestare fede, esser qui giunto il 6 di questo mese a trovarsi tuttora uno straniero, che si chiama Vittorio Appelbeck, secondo la sua carta di visita e le si qualificò per Capitano d'artiglieria nell'esercito austriaco.

Un Gendarme venuto da Priserend riferì, che alcuni soldati di Gussigne mandati colà a riscuotere una certa moneta ricevano una paga giornaliera da quel Consolato Imperiale, e che anche alla gendarmeria di là il medesimo Consolato non iscarseggia di regali.

Avanti jeri s'era sparsa la voce, che fosse giunto al Governatore Generale un telegramma, col quale gli si annunciava la cessione dei due territorj e lo ordine di apparecchiarsi a sgomberare la fortezza di Tusi. All'udire siffatta notizia i capi delle montagne si recarono da lui, gli dimandarono imperiosamente comunicazione del telegramma. Il Vali cercò scansarsi negandone la ricevuta e andava studiandosi di persuadere i montanari, che il giorno seguente avrebbe per maggiore sicurezza, rimandato a Tusi Haggi Osman Pascià con due compagnie di rinforzo, come effettivamente jer mattina avvenne. Però i reclamanti non ebbero tema di significargli apertamente, non riporre essi alcuna fiducia negli uomini al soldo del Governo, poter ben egli richiamare la truppa dal forte, dover per altro sapere che essi non avrebbero mai permesso che ne fossero asportate anche le armi e le munizioni.

Durante la notte poi Hodo Bey, Colonnello della gendarmeria, si ridusse a colloquio in. casa di Prenk Dada, Principe dei Mirditi, dove pure convennero diversi capi musulmani di Scutari. In quel convegno si suggellò il patto di resistenza al Montenegro, e si affermò la designazione del capo supremo dei màomettani nella persona dello stesso Hodo Bey, e di capo di tutte le montagne cristiane in quella del Principe Mirdita.

Anche i capi delle montagne si recarono jeri mattina da quest'ultimo per confermargli la volontà di averlo a capo. Pare che sia stata una suggestione del Consolato Austriaco, col quale Prenk Dada ha accordi. Perocché rispose di accettare ben volentieri la carica; egli (che non possiede un soldo) avrebbe pensato ad armare e nutrire i suoi compaesani; voler solo che i Musulmani dessero franca e risoluta parola di combattere.

Perciò nella medesima giornata di jeri venne in Bazar tenuta una novella adunanza, alla quale comparvero tutti i capi delle montagne qui presenti, da quaranta a cinquanta fra i più notabili dei musulmani, sei dei principali negozianti cristiani di Scutari. I montanari chiesero ed ottennero, quasi a garanzia della fede turca, che 300 scutarini fossero lunedì spediti a Tusi a sorvegliare con essi quell'importante posto contro le mosse dei Montenegrini non meno che dell'Autorità Ottomana, si stabilì, che si dovesse immantinente commettere a Corfù l'invio di 1000 cavalli di fromentone, col quale intrattenere quel distaccamento ed avere in pari tempo una prima riserva per le necessità future; il danaro occorrente per siffatta provvista dovesse essere per giusta metà fornito dalle due comunità musulmane e cattolica della Città; le 6 più grandi montagne di Gruda, Rotti, Costrati, Screlli, Clementi e Rechelohe darebbero sino a 12/m fucili; una commissione composta di musulmani e di cristiani parteciperebbe quest'oggi al Vali il risultato delle prese deliberazioni. In quella adunanza si lesse altresì una terza lettera di Ali Pascià di Gussigne, nella quale ci rinnovava esortazioni e promesse ed esternava il desiderio d'essere immediatamente informato del giorno, in cui le ostilità avrebbero avuto principio, onde egli pure potesse di concerto manovrare di fianco. Finita l'Assemblea, i capi delle montagne, ad eccezione di due per ciascuna, rimasti qui per le occorrenze avvenire, si posero in cammino a portar contezza del loro operato alle tribù, che li avevano Inviati, e tenerle pronte all'appello.

(l) -Non pubblicato: comunicazione dell'anniversario della battaglia di Novara con la scopertura all'ossario della Bicocca di alcune lapidi su cui sono scolpiti i nomi dei caduti di ambedue le parti; partecipazione alla cerimonia del console austro-ungarico a Milano. (2) -Il contenuto di questo rapporto venne comunicato il 27 aprile al Ministero della Guerra.
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L'AMBASCIATORE A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 370. Parigi, 11 aprile 1880, ore 13,50 (per. ore 16).

Dès que j'ai reçu v otre télégramme hier au soir (l), j'ai écrit lettre particulière au ministre des affaires étrangères. En réponse, le directeur politique m'écrit: «Freycinet a envoyé ce matin à notre chargé d'affaires à Constantinople l'autorisation nécessaire pour signer le protocole qui consacre l'échange territorial entre la Turquie et le Monténégro, aussitòt qui les autres Puissances seront d'accord avec la Porte ottomane sur cette modification à apporter au traité de Berlin. Vous savez que toute notre approbation était acquise d'avance à l'arrangement accepté par les deux parties, gràce aux bons soins du Gouvernement italien ».

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L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 372. Berlino, 11 aprile 1880, ore 17,50 (per. ore 18,45).

La circulaire relative à l'accord entre le Monténégro et la Turquie (2) trouvera ici un terrain des mieux préparés. D'ailleurs l'ambassadeur d'Allemagne à Constantinople a déjà l'instruction de se joindre à toute démarche pour résoudre la question.

(l) -Cfr. n. 825. nota 2. (2) -Cfr. n. 825.
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L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 2515. Berlino, 11 aprile 1880 (per. il 17).

L'événement capitai au point de vue extérieur, c'est le succès des libéraux dans les élections anglaises. La lutte hardiment engagée, résolument acceptée aura un dénoument auquel, ici du moins, on ne s'attendait pas, à savoir la défaite du Ministère Beaconsfield. La majorité conservatrice si compacte en 1874, est devenue la minorité en 1880. Comment cela s'est-il fait? Les competiteurs l'ontils emporté parce que ce Ministère avait trop vécu, parce qu'une longue existence finit par dissoudre les majorités les mieux disciplinées en développant Ies germes de division? Comment sa popularité presque sans bornes au lendemain du congrès, a-t-elle fait piace à la défiance? Sont-ce les expéditions du Cap et de l'Afghanistan qui ont usé le Cabinet Tory? La carte à payer de ces expéditions, en y joignant les frais causés par son attitude dans la dernière crise qu'ait traversé l'Orient, n'a-t-elle pas contribué à calmer l'opinion publique sur les inconvéniens des interventions qui parfois ont dépassé la juste mesure? Dans tous les cas les Whigs se présentaient devant le scrutin avec le talisman d'avoir sous leur administration précedente, réduit la dette de 500 millions, et d'avoir réalisé des dégrèvemens d'impots de 312 millions en cinq années, tandisque maintenant il existe un déficit. D'autre part, l'Allemagne et l'Autriche faisaient ouvertement des voeux pour le succès des candidats conservatuers. Ces sympathies dont on ne faisait mystère ni à Vienne ni à Berlin, avaient une signification importante qui a été comprise par le peuple Anglais.

Je m'aperçois que je sors de ma compétence par des raisonnemens ou suppositions dont Je ne puis contròler la valeur. Je me bornerai dane à signaler à V. E. comment le Prince de Bismarck envisage la situation.

Le résultat des élections en Agleterre a été pour lui une véritable surprise, et à la fois une déception. Lord Beaconsfield avait rendu d'importants services à son pays, et avait bien mérité de l'Europe. Il avait hautement affirmé l'influence britannique. Certes, il y a eu lieu de s'étonner de la récompense que lui réservait le vote de ses concitoyens. Le Chancelier voyait dans le maintien de cet homme d'Etat au pouvoir une solide garantie pour le maintien de la paix européenne. L'essentiel, maintenant que la succession ministérielle est ouverte, c'est de connaitre qui deviendra premier ministre. Il serait désirable que le choix de la Reine Victoria se fixàt sur Lord Granville ou sur le Marquis Hartington. Un tel choix offrirait quelque gage que le changement de Cabinet n'amènerait pas un déplacement subit dans les conditions politiques de l'Angleterre. D'ailleurs le parti Tory restera un élément modérateur malgré son infériorité numérique dans le prochain parlement. Mais, de graves inconvénlens se produiraient si M. Gladstone acceptait le mandat de former la nouvelle administration. Il n'est pas à dire pour autant qu'on devrait l'en exclure, bien loin de là. Il serait moins dangereux s'il en faisait partie au titre, par exemple, de Chancelier de l'échiquier, que si on le mettait en dehors de toute comhinaison en lui laissant exercer en quelque sorte un gouvernement occulte qui échapperait à toute responsabilité. Sì les doctrines, qu'il a émises dans ses tournées électorales prévalaient à Londres, la tranquillité du continent risquerait fort d'etre troublée. Ce serait un encouragement pour la cause des panslavistes, une entrave à l'exécution du traité de Berlin. La Russie, il est vrai, proteste de ses intentions pacifiques, elle comble de cajoleries la Cour et le Cabinet de Berlin, mais tant que ses troupes sont massées en nombre trop disproportionné vers les frontières de la Prusse Orientale, tant que des hommes comme le Prince Gortchakow et surtout le Comte Miloutine auront voix en chapitre, il convient de se tenir sur ses gardes. Le Prince de Bismarck ne cesse, chaque fois que l'occasion se présente, de répéter que l'Allemagne ne permettrait pas à une armée russe de marcher sur Vienne et que son appui serait assuré à l'Autriche quand elle serait attaquée. Pour ce qui concerne l'Angleterre il réservait son jugement quand il connaitrait quel serait son ministre dirigeant, et les premiers actes de son administration. Ces renseignemens me viennent de très-bonne source.

Au reste, les appréciations des journaux officieux prouvaient déjà combien peu on s'attendait ici à la victoire des whigs. On n'avait pas supposé un seul instant que le pouvoir put échapper au Tories. La Norddeutsche Allgemetne Zeitung entre autres ne cachait pas son dépit d'avoir vu ses prévisions si complètement déjouées. Ce qui manquait le plus dans ses appréciations, c'était le sang froid, sans parler du ridicule, de la maladresse et de l'injustice de nous prendre meme à parti dans sa polémique. C'était d'ailleurs aller trop vite et trop loin de sembler admettre que la situation européenne serait du jour au lendemain entièrement bouleversée, notamment dans la question des alliances. Pour ce qui regarde nommément des rapports intimes entre l'Angleterre et la Russie, il y a toute la distance qui sépare des principes et des intérets absolument opposés. Les whigs ne sauraient en effet répudier dans toutes ses parties essentielles, meme quand ils reçoivent de leurs prédécesseurs au gouvernement. On ne peut admettre une solution de continuité, dans l'exécution du traité de Berlin. D'ailleurs les hommes d'Etat anglais, qu'ils soient whigs ou tories, considèrent la Turquie comme un annexe, et sous certains rapports comme le chef de l'Empire colonia!. Il serait donc superflu de supposer qu'ils renonceralent à la surveillance très-active qu'ils exercent sur ce terrain. Le défaut qu'on pouvait reprocher aux premiers c'etait l'ìnaction poussée parfois jusqu'à la défaillance, et aux seconds l'actìvìté presque toujours poussée jusqu'à l'inquiétude, à l'agitation, aux aventures. Il faut espérer que le futur gouvernement parvlendra à trouver juste milieu, et à s'y maintenir. Ce serait là une des meilleures garanties pour la conservation de la paix, et pour l'Italie nommément ce serait un motif de plus de nous réjouir de la réapparition sur la scène politique d'un parti dont les sympathies ont déjà si bien servi notre cause.

Si je suis informé exactement, la grande préoccupation du Prince de Bismarck c'est l'éventualité -qui sous les auspices de M. Gladstone pourraìt se rapprocher d'un conflit armé entre la Russie et l'Autriche, conflit dans lequel l'Allemagne serait entrainée au risque d'une conflagration générale. Quoi qu'il

soit, cela démontrerait que la confiance dans Ics forces de l'Autriche (1), abandonnée à elle méme, n'est pas grande. En accusant réception de la dépéche politique N. 981 du 1.er courant.

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IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE A TUNISI, MACCIO'

T. 233. Roma, 12 aprile 1880, ore 11,05.

L'agent de la compagnie tunisienne, venu à Rome pour régler les détails de l'affaire, doit avoir aujourd'hui télégraphié à Tunis que la négociation avec

M. Rubattino est rompue. Il est bon que vous sachiez la vérité. Il ne s'agit pas d'une rupture de négociation, mais tout simplement d'un refus, de la part de l'agent, de signer un contrat parfaitement arrété dans toutes ses parties. Il motive son refus avec le singulier prétexte que la compagnie tunisienne ne veut plus maintenant d'une condition fondamentale, dont l'acceptation formelle de sa part résulte d'une lettre de la compagnie elle-méme, quc M. Rubattino posséde. Je vous télégraphié tout-ceci, soit afin que vous puissez donner l'explication de ce qui nous arrive, soit parcequ'il est peut-étre utile de mettre sur ses gardes quiconque voudrait encore négocier avec la compagnie. M. Rubattino est, en effet, bien résolu à faire valoir les droits que lui confèrent les engagements formels pris par la compagnie envers lui.

835

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 374. Costantinopoli, 12 aprile 1880, ore 11,35 (per. ore 13,40).

Accord amené entre la Turquie et le Monténégro était complet et maintenant le ministre des affaires étrangères remet signature du memorandum de jour en jour. Mes collègues sont camme moi indignés de ces nouveaux délais. L'ambassadeur d'Autriche, l'ambassadeur de Russie ont reçu ordre de presser conclusion autant que possible. Je viens de déclarer au ministre des affaires étrangères que si document n'est pas signé aujourd'hui ou dema.in, je quitterai Constantinople en congé. En attendant on reçoit nouvelles très-graves de l'Albanie du còté de Prizrend.

(l) Non pubblicato.

836

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 375. Pietroburgo, 12 aprile 1880, ore 13,55 (per. ore 16,30).

En me remerciant de lui avolr communiqué contenu de la dépéche télégraphlque de V. E. (1), M. de Giers m'informe que d'ordre de l'Empereur, il a prescrit au représentant russe à Constantinople d'exprimer à la Sublime Porte approbation du Gouvernement impérial sur l'accord intervenu et de signer le protocole. Les nouvelles de la santé du prince Gortchakoff continuent etre fort mauvaises.

837

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 376/428. Londra, 12 aprile 1880, ore 20,35 (per. ore 24).

Je viens de voir lord Tenterden qui m'a dit avoir reçu de Rome l'avis que la convention pour la délimitation entre le Monténégro et la Turquie avait été conduite à bon terme. Le Foreign Office attend la communication officielle de la circulaire de la Porte avant d'envoyer à l'ambassadeur d'Angleterre à Constantinople l'autorisation de signer le protocole approuvant accord entre les parties intéressées.

838

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 2517. Berlino, 12 aprile 1880 (per. il 17).

nans la visite que je lui ai fait hier, M. de Radowitz m'annonçait son départ pour Paris le 14 courant pour y remplir un interim de quelques mois. Le Prince de Hohenlohe ne tarderait pas non plus à se rendre à Berlin pour y exercer temporairement les fonctions de Secrétaire d'Etat. M. de Radowitz espérait que, camme avec lui, j'entretiendrais avec cet Ambassadeur des rap"POrts de mutuelle confiance qui ne peuvent que tourner à l'avantage des deux Pays. Rien n'indiquait de prochaines complications. Il n'y avait pas lieu d'exagérer les conséquences des élections anglaises. Néanmoins elles pouvaient avoir un contrecoup fàcheux en servant d'encouragement aux menées panslavistes en Rnssie, et à certaines aspirations dans ra Turquie d'Europe tendantes à enfreindre le traité de Berlin. On parle des chances de Lord Kimberley au porte

feiulle des affaires étrangères. Or, cet homme d'Etat appartient à l'école de Lord Palmerston, et si ses actes devaient répondre à ses principes, la confiance serait fortement ébranlée pour le maintien de la paix. Il est vrai que de semblables influences ne se feraient sentir qu'à la longue, et n'amèneraient aucun changement immédiat bien profond. Cependant ce qui se passe en Angleterre laisse planer une incertitude pénible.

J'ai exprimé le sentiment que la politique extérieure du nouveau Ministère serait, àquelques nuances près, la continuation de celle des Tories. Peut-etre meme que les Whigs useront de plus de modération, de circonspection et de réserve. Pour ce qui concerne spécialement l'Italie, nos rapports amicaux avec l'Angleterre sont indépendants des questions de personne et de parti. Ils sont traditionnels dans la Maison Royale de Savoie. Nous pécherions toutefois d'ingratitude si nous passions l'éponge sur les services que le parti, à la veille d'arriver au pouvoir, a rendus à notre cause. S'il en résulte une certaine communauté de vues, il ne dépendra certes pas de nous qu'elle ne tourne au profit de la paix générale.

Je ne pouvais parler autrement à moins de justifier l'inquiétude qui se faisait jour dans le langage de M. de Radowitz. Il se préoccupait de l'incertitude qui pesait sur la situation en Angleterre et par ricochet dans les Balkans et en Russie. Ces préoccupations, en partie du moins, ont leur raison d'etre. Il me semble que nous devons à notre tour les partager, et observer une grande réserve en ce sens que le moment ne serait guère opportun pour prendre des engagemens, serait-ce meme avec l'Angleterre. Nous nous mettrions en quelque sorte à sa merci, sans attendre de connaitre dans quelle voie elle chercherait à nous entrainer. Nous aurions beau déclarer que nous n'avons qu'un désir, celul de voir le maintien de la paix en Europe, et de conserver notre neutralité en cas de guerre, nous nous exposerions à subordonner toutes nos relations étrangères aux convenances d'une Puissance dont le programme n'est pas encore fixé. C'est en tàchant d'abord d'établir une entente cordiale, que nous préparerons le mleux, le cas échéant, le terrain à une alliance formelle qui tiendrait compte de nos intéréts respectifs. Au reste les alliances proprement dites ne se contractent d'ordinaire que pour des buts déterminés et prochains. C'est la meme attitude que je me suis permis de conseiller vis-à-vis du Cabinet de Berlin. Quand il aura acquis la preuve qu'un Ministère Whlg offre des garanties d'ordre et de conciliation, le Prince de Bismarck, lui aussi, tendra la main à l'Angleterre.

(l) Cfr. n. 825, nota 2.

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L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 1253. Vienna, 12 aprile 1880 (per. il 17).

Fin dal momento in cui l'occupazione della Bosnia e dell'Erzegovina da parte dell'Austria-Ungheria, sancita dall'art. XXV del Trattato di Berlino, ebbe a compiersi di viva forza versando molto sangue ed andando incontro ad ingenti spese, non furono poche le voci che si alzarono nella Monarchia onde chiedere che l'occupazione ed amministrazione si tramutassero in un'annessione pura e semplice, giustificata dalla conquista compiutasi di fatto.

D'allora in poi quelle voci aumentarono di numero, ed in oggi non esito a dire che, ove ciò potesse compiersi senza gravi inconvenienti, quella misura incontrerebbe l'approvazione quasi universale sì in Austria che in Ungheria.

Evidentemente il Gabinetto di Vienna non ha pensato mai alla possibilità di restituire un giorno la Bosnia e l'Erzegovina alla Turchia, ma con tutto ciò non si fece neppur mai illusioni sui pericoli che potrebbe presentare un'effettiva annessione in flagrante violazione del trattato di Berlino, la di cui inviolabilità è su altri punti della penisola Balcanica abbastanza efficace guarentigia degl'interessi Austro-Ungarici. Le cose dunque restarono come furono stabilite a Berlino, e non muteranno salvo si presenti propizia circostanza. Or bene questa potrebbe non esser ancora vicina, ma confesso che per conto mio non mi azzarderei a ciò affermare in questo momento. Sta di fatto che qui si è preoccupatissimi della venuta al potere di un Ministero liberale Inglese, il Governo Imperiale temendo grandemente il contraccolpo che ciò potrebbe avere sugli spiriti delle popolazioni d'ogni razza in Oriente. Il pericolo di trovarsi a fronte di un esteso movimento in senso autonomico degli Albanesi e dei Bulgari, mentre si è in posizione così mal definita nella Bosnia e nell'Erzegovina, ispira qui serii timori, e quindi ove si presentasse il mezzo formalmente regolare d'uscire da quella situazione, stabilendo l'effettiva Sovranità Imperiale su quelle provincie non dubito che non si esiterebbe ad appigliarvisi.

D'altra parte molti indizi accennano acché la Sublime Porta, impensierita in sommo grado anch'essa della possibilità che il nuovo Gabinetto Inglese l'abbandoni completamente al suo destino, non sia aliena ad appigliarsi a qualche estremo partito, onde ritardar almeno per quanto possibile il compimento del cataclisma che la minaccia. Questa rispettiva situazione dell'Austria-Ungheria e della Turchia, mi fa ritenere non del tutto improbabile che la Sublime Porta colla speranza di farsi guarentire la conservazione di una parte almeno dei suoi domini in Europa, si rassegni a proporre essa stessa la definitiva cessione all'Austria di quelle due Provincie, sulle quali la sua Sovranità ben si può dire non è neppur più nominale. Un bel giorno quindi potrebbe intervenire un diretto accordo in proposito fra quei due Gabinetti, ben inteso sotto gli auspici della Germania, ed un invito telegrafico potrebbe venir diretto alle altre quattro potenze confirmatarie del Trattato di Berlino, onde abbiano a sancire quel nuovo fatto compiuto, di pura forma.

Probabilmente la Russia e l'Inghilterra non accetterebbero d'interinare puramente e semplicemente un fatto di sì grave portata, ed indubbiamente da parte nostra dovressimo tener in gran conto ciò che da quelle potenze e dalla Francia pure, sarebbe per farsi in tal eventualità; ma le determinazioni degli altri Gabinetti non dovrebbero neppure in questione di sì grande momento per noi, avere esclusiva prevalenza sulle nostre determinazione. Può darsi benissimo che queste mie previsioni non si verifichino così presto, in verità io non ho dati ben precisi che le avvalorino, ma a difetto di questi, ho l'istintiva intuizione della cosa, e quindi non ho creduto trattenermi dal farne parola all'E. V. sembrandomi di somma importanza, che il R. Governo considerando quella pur non impossibile eventualità si formi in anticipazione un criterio ben preciso intorno alla condotta che dovrebbe seguire ave l'ipotesi venisse tutta ad un tratto a mutarsi in realtà. Per conto mio non saprei mai consigliare al R. Governo, anche a rischio dell'isolamento che in oggi non sarebbe più probabile, di dare il suo acquiescimento ad una sì radicale alterazione delle disposizioni del Trattato di Berlino, e ciò tanto più che non vi ha assolutamente illusioni a farsi, l'Austria non ci pagherebbe in nessun modo la nostra arrendevolezza.

La condotta a seguirsi poscia dipenderebbe dallo svolgersi degli avvenimenti e quindi parmi inutile il tenerne parola ora.

840

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1784. Costantinopoli, 12 aprile 1880 (per. il 20).

L'E. V. conosce pei rapporti del R. Console a Filippopoli l'andamento delle cose della Rumelia Orientale. Da quei rapporti, nonché da ragguagli tratti da altra parte, risulta infatti che, considerando le difficoltà inseparabili della nuova organizzazione, la provincia va a poco a poco prendendo un aspetto regolare. Eppure qui si vagheggia tuttavia l'idea di profittare delle facoltà date al Governo Ottomano per l'articolo XV del Trattato di Berlino di mandare delle truppe Imperiali alla frontiera dei Balcani. Mi è noto che S. M. il Sultano, nell'occasione della recente visita di congedo fattale dal Signor Ambasciatore di Francia, lo intratteneva di siffatta sua risoluzione. Sta di fatto che questo diritto appartiene a Sua Maestà seconda la lettera del Trattato. Senonché Sua Maestà non avendo creduto conveniente di valersi di esso finora, dubito assai che il presente momento sarebbe ben scelto per procedere all'attuazione di quel progetto. Se esisteva un Governo che avrebbe potuto mostrarsi propenso ad esso, sarebbe senza dubbio stato il Governo Britannico. Ma come puossi credere che il Gabinetto che ora sta per formarsi a Londra sarebbe altrettanto disposto a veder di buon occhio un intervento ottomano in quelle regioni nelle presenti congiunture? È per me evidente che suratta velleità da parte di Sua Maestà non sono che l'effetto del generale risveglio dello spirito musulmano e della tendenza di maggiormente affermare i diritti del Sultano, tendenza che mi pare assai poco in armonia col presente stato dell'Impero.

M'è in pari tempo riferito d'altra parte, che, indipendentemente dalle disposizioni del Governo in proposito, oppure colla connivenza di esso, si sta preparando un'importante spedizione di volontari in quella provincia, la quale avrebbe per obbiettivo d'impadronirsi di Filippopoli, di rovesciare il presente Governo e di ristabilire l'autorità diretta di S. M. il Sultano. Ma della realtà di siffatti preparativi non possiedo alcuna precisa informazione. In ogni caso di quanto sarà per venire a mia conoscenza avrò cura di dare pronta contezza all'E. V ...

841

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE AL CAIRO, G. DE MARTINO. AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 680. Cairo, 12 aprile 1880 (per. il 20).

Con decreto del Khedive, in data dell'8 corrente, Ali Riaz pascià è stato nominato governatore della costa del Mar Rosso, ad eccezione della parte dipendente dal governatorato di Harar.

Mi si assicura che questa disposizione sia stata presa per consiglio del governo inglese, con lo scopo di proclamare la sovranità dell'Egitto su tutta la costa, onde impedire ogni occupazione straniera.

Con gran segretezza, da altro pascià, al quale fu offerta quella carica, e rifiutata, mi è stato confidato che il nuovo governatore ha per incarico di mettersi in relazione coi Sultani che hanno venduta la baja d'Assab al signor Rubattino, e far pressione su di loro per cercar pretesto ad invalidare i contratti di vendita eseguiti.

Ne ho dato avviso al comm. de Amezaga, ed al R. console in Aden, rffinché si assicurassero che quei Sultani manterranno ferma la fede dei contratti. Ho tutta fiducia che queste pratiche non riesciranno, poiché abbiamo non dubbie prove che quegli indigeni rifuggono dal sottomettersi al governo egiziano.

Ed a conferma di ciò ha ricevuto questa mattina lettera del Signor Bienenfeld il quale m'informa che il Sultano Berhar abbia rifiutato categoricamente d'intavolare trattative col Comandante dell'Avviso inglese ~ Filonda » per la vendita del Capo Domeise.

842

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 378. Costantinopoli, 13 aprile 1880, ore 0,30 (per. ore 0,45).

Acte préliminaire vient d'étre signé par le ministre des affaires étrangères et le chargé d'affaires du Monténégro. Je crois que circulaire sera envoyée ce soir aux Puissances. Veuillez m'autoriser à signer protocole relatif (l).

843

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

T. 234. Roma, 13 aprile 1880, ore 11,45.

J'ai reçu votre télégramme (2) et je me félicite ancore une fois de votre succès. Turkhan bey m'a communiqué le télégramme circulaire de la Sublime

Porte. Veuillez déclarer, au nom du Gouvernement du Roi, que notre adhésion est naturellement acquise à l'arrangement qui vient heuresement d'intervenir entre la Turquie et le Monténégro et que vous avez par le présent télégramme tout pouvoir nécessaire pour prendre part à la conférence proposée ainsi que pour signer le protocole établlssam Ies conaltlons de l'arrangement. Si d'autres formalités sont nécessaires, nous sommes bien entendu, préts à les remplir.

(l) -Per la risposta cfr. n. 843. (2) -Cfr. n. 842.
844

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A TUNISI, MACCIO', AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 380. Tunisi, 13 aprile 1880, ore 16,32 (per. ore 20,10).

En égard à la situation signalée par son télégramme (l) et au danger que les choses se compliquent par une remise immédiate du chemin de fer à la compagnie française je crois que M. Rubattino devrait prescrire à son agent de mettre par un avis, en garde le public contre toute tentative de la compagnie anglaise de négocier cession du chemin de fer contrairement aux droits acquis par lui et qu'il entend de maintenir contre qui que ce soit.

845

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A LONDRA, MENABREA, A PIETROBURGO, NIGRA, A VIENNA, DI ROBILANT, E AGLI INCARICATI D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, E IN MONTENEGRO, DURANDO

T. 235. Roma, 13 aprile 1880, ore... (2).

Le ministre de Turquie m·a commumque télégramme su~vant: «En exécution d'un iradé de Sa Majesté Impériale, rendu conformément aux propositions délibérées par le Conseil des ministres, j'ai signé aujourd'hui, avec le chargé d'Affaires de S. A. le prince de Monténégro, un memorandum réglant les frontières définitives entre les deux Etats par suite de l'échange de Goussinjé Plava contre d'autres territoires. Aux termes de cet acte, les deux parties contractantes doivent proposer que les représentants des Puissances signataires du traité de Berlin se réunissent en conférence à Constantinople à l'effet de signer un protocole établissant les conditions énoncées dans le mémorandum signé par les représentants des deux Etats. En portant ce qui précède à la connaissance de S. E. le ministre des affaires étrangères, vous voudrez bien le prier de donner les instructions au représentant de son Gouvernement à Constantinople à l'effet de remplir le voeu exprimé par les deux Etats contractants. J'ai, à mon tour, télégraphié au min1stre du Hol à Constantinople (3).

(-3) Cfr. n. 843.
(l) -Cfr. n. 834. (2) -Il telegramma venne Inviato alle varie destinazioni fra le ore 16,40 e le ore 17.
846

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT (l)

L. P. Costantinopoli, 13 aprile 1880.

Dalli, dalli, l'ho finalmente spuntata, e jersera Sawas e Voucovitch hanno firmato l'atto preliminare, qui sotto i miei occhi, perché fino all'ultimo momento vi furono delle difficoltà da spuntare. Ed ora toccherà alla Sublime Porta ad esegillre onestamente e prontamente gli impegni assunti.

Le ultime due difficoltà furono il modo d'assicurazione ed un paragrafo che il Sultano volle assolutamente fosse introdotto nell'atto per declinare ogni responsabilità di quello che potrebbe avvenire nel territorio ceduto dopo l'evacuazione. Sul primo non si poteva transigere, poiché le posizioni occupate dai Turchi avevano ad essere cedute ai Montenegrini e non ad altri. Quanto al secondo credemmo opportuno di cedere primieramente perché senza quel paragrafo era assolutamente impossibile di conchiudere, in secondo luogo perché esso non significa proprio nulla rimanendo perfettamente intatta la responsabilità del Governo ottomano per tutto quello che avverrà nel proprio territorio. Non si trattava dunque che d'una frase insignificante, ma necessaria pour jeter de la poudre dans les yeux du Sultan. N o n ti dirò delle immense difficoltà che ebbi ad incontrare sulla via di questi negoziati. Ma questo ti dirò, che mai mi sarei prestato se non fossi stato sicuro che sopra di essa non mi sarei mai trovato in opposizione con gli interessi dell'Austria ché ogni qualvolta fu da taluni messa innanzi qualche idea che io sapevo non poter essere gradita a Vienna la respinsi con la massima energia. Ed alla fine io ebbi infatti la soddisfazione di trovarmi sostenuto dal voto unanime delle Potenze Europee. Il Ministro d'Austria-Ungheria da parecchi giorni, e jeri anche l'Ambasciatore germanico, ricevettero istruzioni in questo senso. E di questo risultato io ero sicuro fin da principio, poiché il mio scopo non fu mai altro che quello di rimuovere un grave pericolo pel mantenimento della pace, epperò l'Austria e la Germania non potevano che approvare i miei sforzi. Ora non rimane che da firmare il protocollo per sanzionare le modificazioni del trattato di Berlino. Ed appare adempita questa formalità, che non credo presenterà alcuna difficoltà, spiegherò le vele, senonché avendo tardato tanto, credo andrò in Italia per via mare e passerò per Vienna al ritorno in giugno.

Se hai quelle lettere di cui ti parlai nell'ultima mia (da Londra) mi faresti assai piacere mandandole a Roma al Ministero degli Affari tosto che intenderai la mia partenza.

P. S. Ricevo in questo momento l'avviso che domani incominciano ad andare i vapori celeri del Danubio, per cui è ancora possibile che venga a Vienna, il che dipenderà dal giorno che sarò libero.

(l) Da Carte Robllant.

847

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (l)

T. 382/430. Londra, 14 aprile 1880, ore 11,49 (per. ore 14,35).

Par décret du 27 mars dernier publié, il y a trois ou quatre jours, la Reine vient d'étendre à Assab Bay la jurisdiction du consul anglais à Jedda. Ce fait semble mériter l'attention du Ministère.

848

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 385/433. Londra, 14 aprile 1880, ore 19,58 (per. ore 21,30).

J'ai fait aujourd'hui à lord Tenteraen part du télégramme (2) par lequel

V. E. me communique la circulaire de la Porte relative aux frontières entre la Turquie et le Monténégro. Le Foreign Office avait reçu une communication semblable de l'ambassadeur de Turquie à Londres. On attend la réponse de Salisbury, encore absent, pour envoyer à l'ambàssadeur d'Angleterre à Constantinople l'autorisation de signer le protocole. Lord Tenterden m'a promis de m'informer de cette réponse (3).

849

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 238. Roma, 14 aprile 1880, ore 23,55.

Bruno me télégraphie (4) que le député Cavallotti, étant venu à Trieste pour assister à la représentation de sa pièce, a reçu avis de se présenter demain matin jeudi à dix heures à la police, le directeur étant décidé à l'expulser, malgré remontrances du consul generai. voyez ce ou·u y a à faire pour empecher si possible, une mesure qui ne ferait certes pas honneur au Gouvernement impérial et royal et qui pourrait créer un incident des plus regrettables. Dans le cas où une démarche auprès du Gouvernement impérial vous paraitrait possible je prierais V. E. de le faire immédiatement, et d'en donner avis à M. Bruno, afin que celui-ci obtienne une suspension jusqu'à décision définitive.

(l) -Ed. !n L'Italia in Africa, vol. c!t., p. 103. (2) -Cfr. n. 845. (3) -Con t. 400 del 16 aprile Menabrea informò che l'autorizzazione d! firmare !l protocollo!n questione era stata inviata telegraficamente all'ambasciatore Inglese a Costantinopoli. (4) -Con t. 386, pari data, ore 23, per. ore 23,25.
850

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO (l)

T. 239. Roma, 14 aprile 1880, ore 23,55.

Le Standard de Londres pubile teregramme du carre annoncant Gouvernement égyptien a décidé occuper cote Mer Rouge jusau'au cap Guardafui et a nommé Ali Riza pacha comme gouverneur général de cette còte. Veuillez prendre a ve c prudence d es renseignements à ce sujet ( 2).

851

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 2521. Berlino, 14 aprile 1880 (per. il 18).

Par mon rapport n. 2510 (3) je signalais, à propos d'un article assez étrange de la Norddeutsche Allgemeine Zeitung le langage que je tenais à M. de Radowitz et la réponse qui m'était faite. Ce meme journal reproduisait hier des observations peu bienvemantes <le la J>all Mall Gazette sur l'attitude de notre presse, depuis surtout que le scrutin a décidé en faveur des Whigs, et pour ajouter plus de poids aux critiques de la feuille anglaise, il les accompagnait de noti:ces statistiques pursees aans 1es arscours ae auelaues députes de notre opposition parlementaire.

J'en ai exprimé mes regrets à M. Busch qui fait l'interim jusqu'à l'arrivée du Prince de Hohenlohe. J'ai dit que les déclarations récentes de V. E. à la Chambre n'avaient rien laissé à désirer aux partisans les plus énergiques de la paix. Vous n'aviez pas laissé la moindre place aux équivoques. Jamais la volonté de l'Italie de se renfermer dans le respect des Traités et dans l'observation des obligations envers l'Autriche n'a été plus fortement accentuée. Personne n'a le droit de nous suspecter, de nous faire en quelque sorte un procès de tendance parce que les élections anglaises n'ont pas tourné au gré de tel ou tel autre Cabinet. Admettons meme que quelques uns de nos journaux manifestent une joie bruyante de la victoire des Whigs, que quelques individus batissent là-dessus des chateaux en Espagne, il n'est pas équitable de s'en prendre à la nation italienne. Telle était cependant la signification du premier des articles de la Norddeutsche Allgemeine Zeitung. La métonymie ne devrait pas etre de mise en politique. Quel sentiment éprouverait-on à Berlin, si un de nos journaux sérieux rééditait les incartades des particularistes et des socialistes de ce Pays, et prétendait que tous res auemanas son taillés sur le meme patron? Notre presse peut commettre parfois des écarts, mais aucun publiciste qui se respecte n'a jamais fait aussi fausse route. Si le Gouvernement Impérial a

quelque influence sur la Norddeutsche Allgemeine Zeitung il serait temps de chercher à la détourner de son opposition systématique à l'endroit de l'Italie. Autrement il en résulterait, malgré toute notre bonne volonté pour l'empècher, une polémique irritante, un contre-coup fàcheux sur l'opinion publique, et celà à l'encontre de nos excellents rapports officiels.

M. Busch comme MM. de Biilow et Radowitz, déclarait que ce journal n'avait aucun caractère ottlcleux, que su consentatt à recevoir de temps à autre des communiqués du Ministère, il n'en avait reçu aucun dans le genre de ceux que je signalais. Il se plaisait mème quelquefois à écrire dans un sens qui ne répondait pas aux vues du Cabinet, afin de mieux établir son indépendance de toute attache officielle ou officieuse. Au reste, M. Busch m'assurait, ainsi que M. de Radowitz me le laissait entendre la veil!e de son départ pour Paris, que les rélations entre l'Allemagne et l'Italie étaient sur un bon pied.

Je ne regrette pas moins les notes discordantes, alors surtout que la Puissance la plus intéressée, l'Autriche-Hongrie, semble revenue de ses préventions à notre égard. Je regrette d'autant plus que mon Gouvernement ait accordé, contre mon avis, une décoration à M. Peindter, le rédacteur de la N.D.A. Zeitung. Il paraitrait presque, en croyant servir avec trop de zèle les intéréts de l'Autriche, ou plutòt d'un parti à Vtenne, que ce reaacteur viserait à se prévaloir de ses attaques contre nous comme d'un tremplin pour rebondir vers une autre décoration, cette fois mieux méritée.

Je dois ajouter que M. Busch n'hésitait pas à convenir que ce journaliste n'avait pas toujours le tact nécessaire.

(l) Ed. in L'Italia in Africa, vol. clt., p. 103.

(2) -Cfr. n. 910. (3) -Cfr. n. 798.
852

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 389. Vienna, 15 aprile 1880, ore 14,45 (per. ore 15,45).

A peine reçu le télégramme de V. E. relatif au député Cavallotti (1), j'ai télégraphié à Bruno de prier directeur de police de suspendre l'expulsion, jusqu'à ce que une décision définitive provoquée par mes démarches, arrive de Vienne. P m'a cependant été impossible de voir Haymerle avant midi. Je lui ai mis sous les yeux avec beaucoup de modération, mais avec précision aussi, la gravité de l'incident. S. E. a fait le plus amicai accueil à ma démarche dont il m'a montré comprendre toute l'importance, et il m'a parlé des antécédents de

M. Cavallotti de nature à exciter graves suspicions à son égard, de la part des autorités de Trieste. Il m'a cependant laissé voir qu'il croyait difficile que les mesures prises n'aient pas été provoquées par quelque acte imprudent. Ce à quoi j'ai répondu que n'ayant à ce sujet aucun renseignement, je devais croire que la conduite de M. Cavallotti avait été parfaitement régulière, et que dans ce cas, mesure prise était injustifiable. S. E. a envoyé immédiatement au Ministère

43 -Documonfi diplomatici -Serle II -Vol. XII

de l'Intérieur pour s'enquérir des faits, et j'ai aussi lieu de croire, pour s'interposer afin que les ordres soient révoqués. Si le comte Taaffe y consent, on me fera le plus tòt possible, une réponse que je communiquerai à V. E. (1).

(l) Cfr. n. 849.

853

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 390. Vienna, 15 aprile 1880, ore 15,45 (per. ore 17,15).

Haymerle m'a fait savoir que le Ministère de l'Intérieur ignorait l'affaire Cavallotti et qu'il vient de télégraphier à Trieste pour s'enquérir, ajoutant que s'il ne s'agit que d'une mesure de police elle sera révoquée, si puis, la chose était conséquence d'un précédent jugement des tribunaux, à son grand regret, il ne pourrait pas s'opposer à son exécution. J'enverrai ultérieures informations aussitòt que je les aurai (2).

854

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 395. Berlino, 15 aprile 1880, ore 16,55 (per. ore 17,40).

Ambassadeur d'Allemagne à Constantinople recevra aujourd'hui télégramme l'autorisant à prendre part à la conférence et à signer protocole concernant accord entre Turquie et Monténégro pour autant que 1es Puissances les plus intéréssées, y compris l'Autriche lui en donnent l'exemple. Le commissaire allemand pour les travaux de délimitation le capitaine Testa qui se trouve déjà sur piace à Raguse où il gère le consulat, se joindra aux autres délégués pour la reprise des travaux à l'époque convenue.

855

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

T. 241. Roma, 15 aprile 1880, ore 17.

L'ambassadeur d'Autriche-Hongrie m'a dit qu'à la suite de la communication de la Porte à l'égard du Monténégro le Gouvernement austro-hongrois a télégraphié au comte Dubsky que, quant au modus procedendi on est à Vienne disposés à accepter la proposition du représentant du Roi à Constantinople, avec

la seule modification que l'an croit nécc::;saires des pleins pouvoirs que l'an est d'ailleurs tout prets à donner dès que l'an connaitra la teneur précise de l'arrangement si ce dernier, camme on a lieu de supposer, ne soulèvera pas de difficultés.

Le Cabinet de Vienne à dane engagé la Porte à communiquer de suite l'arrangement en question, et, en attendant, a autorisé le comte Dubsky à entrer en pourparlers avec ses collègues.

En conclusion, le Gouvernement austro-hongrois déclare que, animé du désir d'écarter les obstacles que l'exécution de l'article 28 du traité de Berlin a rencontrés en partie, il s'est décidé à ne pas élever des objections contre les arrangements conclus entre le Monténégro et la Sublime Porte. Il consent à ce que la commission de délimitation trace une nouvelle frontière conformément aux conditions de l'arrangement susdit, avec la réserve que la frontière qui sera ainsi établie sera consacrée par une convention spéciale entre les Puissances signataires du traité de Berlin.

(per Corti) N'ayant, en ce qui nous concerne, aucune objection contre la méthode suggérée par le Cabinet de Vienne, je vous prie de me tenir au courant des décisions qui seront prises, quant au modus procedendi, par la Sublime Porte.

(per Di Robilant) J'ai télégraphié au comte Corti que nous n'avons, en ce qui nous concerne aucune objcction contre la méthode suggérée par le Cabinet de Vienne, et je l'ai prié de me tenir au courant des décisions qui seront prises, quant au modus procedendi, par la Sublime Porte (l).

(l) -Cfr. n. 853. (2) -Il contenuto di questo telegramma venne comunicato a Bruno con t. 242 pari data, ore 18,45.
856

IL DIRETTORE GENERALE DEGLI AFFARI POLITICI, MALVANO, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 947. Roma, 15 aprile 1880.

Dalle informazioni che il Comando del III Corpo d'armata trasmetteva, non è molto, al R. Ministero della Guerra, risulta che una Commissione austriaca starebbe ora trattando a Roveredo l'acquisto del palazzo Fedrigotti, capace a quanto sembra, di contenere «un grosso riparto di truppa».

Sul « Dos Trento» procederebbesi poi alacremente al caricamento di proietti cavi. Sarebbe tanta la quantità di polvere e di dinamite quivi accumulata, da far concepire gravi timori per la sicurezza della città di Trento, e ciò, secondo il giudizio di persona capace di valutare abbastanza esattamente le <!onseguenze di uno scoppio eventuale.

S'ebbero le notizie che precedono, a quanto sembra, da fonte attendibile, Jnde sia che io mi affretti di renderne, ad ogni buon fine e senza indugio partecipe l'E. V.

(l) Per la risposta cfr. n. 857.

857

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 397. Costantinopoli, 16 aprile 1880, ore 10,20 (per. ore 11).

Le mode de procéder de l'Autriche (l) est conforme à ce que j'ai présenté et que la Porte a accepté. Seulement le Gouvernement autrichien enverra des pleins pouvoirs par télégraphe; mais certes pour mon compte je ne retarderai pas de donner ma signature. Pour cette raison il est déplorable que par des retards inutiles on risque de compromettre la réussite de l'arrangement. La Sublime Porte est toute prete à procéder à l'évacuation, mais elle ne le fera qu'après la signature du protocole, puisqu'il implique modification traité de Berlin. En attendant des inconvénients peuvent se produire dans les localités à céder. Tous les Gouvernements ont donné l'autorisation de signer excepté l'Autriche et l'Allemagne.

858

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 399. Vienna, 16 aprile 1880, ore 15,25 (per. ore 17,35)

Après de longs pourparlers sur la question Cavallotti desquels il résultait que le ministre de l'Intérieur, en conséquence des informations reçues de Trieste sur les désordres auxquels donnerait lieu la présence de M. Cavallotti à la représentation de sa pièce, retirait l'engagement pris hier et demandait, pour révoquer l'ordre d'expulsion, l'engagement de ma part qu'il serait parti avant la représentation, j'ai déclaré que si M. Taaffe me faisait savoir, préalablement que l'ordre d'expulsion était révoqué, j'aurais fait ce qui dépendait de mai pour que ce monsieur quitte Trieste avant la représentation. M. Taaffe vient de télégraphier à Trieste, qu'adhérant à la demande de l'ambassadeur d'Italie, il révoque l'expulsion, faisant prier M. Cavallotti de s'abstenir de donner lieu à des démonstrations. Je viens de télégraphier à M. Bruno en le chargeant de communiquer la chose au susdit député et de faire en mon nom appel à son patrio.tisme pour qu'il parte immédiatement sans assister à la pièce.

859

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 247. Roma, 16 aprile 1880, ore 17,30.

Je suis interrogé à la Chambre sur l'incident Cavallotti et j'ai obtenu avec pelne un sursis jusqu'à demain. Je compte répondre en faisant connaitre le9

faits tels qu'ils se sont passés: l'avis du consul général, mon télégramme d'urgence à V. E. (1), votre première réponse (2) à savoir que non seulement le Gouvernement impérial n'avait pas donné l'oiidre d'expulsion, mais qu'il I'ignorait complètement les explications fournies par l'autorité locale de Trieste, la conclusion prise aujourd'hui à Vienne (3) et notamment le sens du télégramme adressé par le comte Taaffe au Gouvernement de Trieste, à savoir qu'il révoquait l'ordre d'expulsion, faisant prier M. Cavallotti de s'abstenir de donner lieu à des démonstrations. Je compterais surtout faire ressortAr que le Gouvernement centrai de Vienne n'entre pour rien dans la mesure d'expulsion, qui avait été adoptée à son insu par l'autorité locale. Je prie V. E. de me télégraphier d'urgence si Elle ne voit rien dans ma réponse qui puisse donner lieu à des <inconvénients quelconques. Il parait, d'après une dépéche de Bruno (4) que la révocation n'était pas connue à Trieste, M. Cavallotti se disposant à partir aujourd'hui à 4 heures.

(1) Cfr. n. 855.

860

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 402. Vienna, 17 aprile 1880, ore 1 (per. ore 1,30).

V. E. sait à cette heure l'ordre qui retirait expulsion n'est pas arrivé à temps et que M. Cavallotti est parti hier vendredi à 4 heures pour Rome. Je ne vois aucun inconvénient à ce que V. E. donne connaissance, à la Chambre du sens de tous Ies télégrammes qui se rapportent à cette affaire, mais je ne crois pas possible de faire ressortir que le Gouvernement centrai de Vienne n'entre pour rien dans cette expulsion car je ne doute qu'il démentirait ce fait, vu que méme s'il a été étranger à la première disposition, il l'a maintenue après avoir reçu le rapport de Trieste, et ne l'a révoquée trop tard en vérité qu'à la suite de mes insistances d'hier et en base aux intelligences prises avec moi et que j'ai rapportées à V. E.

861

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A TUNISI, MACCIO', AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 405. Tunisi, 17 aprile 1880, ore 12,10 (per. ore 17).

Conformément à ce que j'avais prévu compagnie tunisienne avait cédé chemin de fer compagnie française. Le contrat de vente parait avoir été signé positivement avant de donner à Paris avis de cette nouvelle. Ici directeur chef de division Tunis s'est mis en rapport avec directeur anglais pour le lui signaler

(-2) Cfr. n. 852.

et la livraison ne tardera pas d'etre effectuée. Il me parait que M. Rubattino devrait donner sans perte de temps des instructions à son agent ici, de protester contre livraison, soit auprès du directeur anglais, soit auprès compagnie française, moyennant un acte passé parmi les consulats respectifs des deux parties.

(l) -Cfr. n. 849. (3) -Cfr. n. 858. (4) -T. 398 del 16 aprile, ore 15,25, per. ore 17,05, non pubblicato.
862

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A LONDRA, MENABREA, E A VIENNA, DI ROBILANT

T. 250. Roma, 17 aprile 1880, ore 15,15.

Je préviens à toute bonne fin V. E. que le Diritto ayant changé depuis le 15 de ce mois de direction et de propriétaire il n'existe plus aucune attache entre le Ministère et ce journal.

863

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 252. Roma, 17 aprile 1880, ore 22,10.

L'interrogation a eu lieu aujourd'hui. Je me suis borné à exposer les faits que la Chambre a parfaitement appréciés, et je me suis abstenu, conformément à votre conseil (1), de dire que le Gouvernement centrai de Vienne a été complètement étranger à l'ordre d'expulsion. J'ai, d'autre part, cru convenable, dans l'intéret du Gouvernement austro-hongrois lui meme, de passer sous silence, du moment que M. Cavallotti est parti avant de connaitre la révocation, la condition à laquelle celle-ci était, en quelque sorte, subordonnée, à savoir que V. E. aurait fait tout son possible pour que M. Cavallotti quittàt Trieste avant la représentation. J'espère d'ailleurs pouvoir télégraphier dans la soirée le texte de ma réponse.

864

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE A TUNISI, MACCIO'

T. 254. Roma, 17 aprile 1880, ore 22,30.

Le chemin de fer a été positivement vendu à la compagnie française. Nous comprenons que notre colonie à Tunis en soit désappointée. Nous partageons ce sentiment. Mais je ne conçois pas que l'impression du public nous soit défavorable du moment qu'il s'agit ici, envers M. Rubattino, d'un acte de déloyauté

contre lequel il n'y avait pas de précaution possible et sur lequel les tribunaux devront se prononcer. C'est ce langage que vous devez tenir avec les notables de notre colonie.

(l) Cfr. n. 860.

865

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE A TUNISI, MACCIO'

T. 255. Roma, 17 aprile 1880, ore 22,50.

Après avoir protesté par télégramme adressé au siège centrai de la compagnie tunisienne à Londres, M. Rubattino a communiqué copie de son télégramme au siège de la société française à Paris et a donné instructions télégraphiques à M. Ravasini d'en remettre également une copie au directeur anglais à Tunis. Ces actes préliminaires sauvegardent complètement les droits de M. Rubattino qui se dispose maintenant à commencer un procès régulier devant les tribunaux anglais. Ce que nous pouvons encore faire, à un point de vue politique, si vous le jugez opportun, c'est de communiquer officiellement au consul anglais et au Gouvernement tunisien dans l'intéret de M. Rubattino, copie du télégramme susdit adressé par ce dernier à la compagnie tunisienne. Vous pouvez vous procurer cette copie chez M. Rubattino.

866

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, E ALL'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI

D. Roma, 17 aprile 1880.

Con rapporto del 23 scorso febbrajo, pervenutomi 1'8 corrente (1), il R. Incaricato d'Affari a Santiago mi trasmetteva il testo delle nuove istruzioni impartite ai Comandanti le forze chilene in campagna.

Dalla lettura di quei documenti, che vennero pubblicati nel Giornale ufficiale, appare manifesto il proposito del Governo chileno di affrancarsi dalle leggi che il progresso e la civiltà dei tempi impongono al belligeranti, ed il partito preso di fare guerra crudele e devastatrice per ridurre il Perù nell'assoluta impossibilità di continuare la lotta.

Infatti quel Ministro di Guerra e Marina non si perita di proclamare apertamente nella sua circolare doversi condurre le ostilità in modo da far sentire al nemico nelle proprietà e negli interessi dei suoi abitanti tutto il peso della guerra ed ingiunge fra le altre cose, ai suoi dipendenti, di bombardare fino a distruggere tutte quelle città della costa che siano protette da cannoni, di far fuoco sulle ferrovie, e distruggere tutti i moli e le barche che si usano pel caricamento nei porti.

I rappresentanti esteri accreditati a Santiago, impressionati dalla pubblicazione del Giornale ufficiale, e preoccupati dai pericoli che la sicurezza e gli

interessi dei neutrali avrebbero corso immancabilmente se le nuove istruzioni fossero state mandate ad effetto, hanno diretto separatamente a quel Ministro degli Affari esteri cortesi ma formali rimostranze contro le annunziate determinazioni riservando in modo speciale i diritti e le ragioni dei neutrali.

Era a sperarsi che quelle amichevoli rimostranze avrebbero indotto a miglior consiglio il Governo chileno. Ma queste speranze vennero interamente dissipate da un telegramma del R. Incaricato d'Affari in Lima, secondo il quale il porto di Mollendo ed altre località del litorale peruviano sarebbero state saccheggiate ed incendiate dalle forze chilene.

A salvare da certa jattura le persone e le proprietà degli stranieri, il Cavalier Viviani ritiene indispensabile un'immediata protesta degli Stati neutrali.

Non v'ha dubbio che le potenze neutrali, che hanno al Perù numerose e fiorenti colonie, non potrebbero rimanere spettatrici indifferenti della loro rovina e che ad esse incombe il dovere di adoperarsi presso il Gabinetto di Santiago acciò sia posto fine ad uno stato di cose lesivo dei diritti che il gius delle genti sanziona a favore dei non belligeranti. Ma se questa azione deve sortire il desiderato effetto, è mestieri, a parer nostro che essa rivesta il carattere di officii collettivi delle Potenze maggiormente interessate. Considerando l'urgenza del caso, il R. Governo non esita perciò a prendere l'iniziativa di simile proposta, punto non dubitando che questo suo modo di vedere non sia pur quello dei Gabinetti di Parigi e di Londra.

Ella è perciò autorizzata ad intrattenere di questo argomento codesto Signor Ministro degli Affari Esteri, manifestandogli il desiderio del R. Governo che il Rappresentante inglese a Santiago ricevesse istruzioni di unirsi ai suoi colleghi di Francia e di Inghilterra, ai quali potrebbero associarsi gli altri rappresentanti per presentare al Governo chileno una protesta collettiva a salvaguardia dei diritti e degli interessi dei rispettivi nazionali.

(l) Non pubblicp.to.

867

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 1256. Vienna, 17 aprile 1880 (per. il 20).

Facendo seguito al mio rapporto di ieri n. 1255 (l) pregiomi riferire all'E. V. che circa le ore sette pomeridiane pervenivami un telegramma del Commendatore Bruno delle ore 5,30, in cui mi si diceva che, l'espulsione decretata contro il Signor Cavallotti non essendo stata rivocata, egli era partito alle 4 pom. diretto a Roma. A questo proposito devo far notare che il Barone Pasetti venne a riferirmi alle ore 2 la definitiva risoluzione del Conte Taaffe di revocare l'ordine d'espulsione emanata dall'Autorità politica di Trieste, che evidentemente aveva avuto sino a quel momento la conferma dal Governo centrale. Il Barone Pasetti dicevami, che la revocazione di quella determinazione era già stata telegrafata a Trieste. Per me quindi non vi ha dubbio che se quel telegramma non pervenne in tempo da impedire che l'onorevole Cavallotti lasciasse Trieste

sotto il colpo di un Decreto d'espulsione, ciò deve ascriversi ad una qualche causa, che, in difetto di dati di fatto, devo astenermi dall'apprezzare. Tanto nel mio rapporto di ieri come in questo d'oggi ho creduto dover menzionare con precisione ore e minuti, poiché trattandosi di una questione svoltasi telegraficamente, quelle indicazioni sono elemento indispensabile per portar un retto giudizio sull'andamento dei fatti.

I giornali di stamane pubblicano in lingua tedesca il seguente testo del Decreto d'espulsione comunicato all'Onorevole Cavalletti.

«Signor Felice Cavalletti, pubblicista e Deputato al Parlamento Italiano.

In considerazione ch'Ella quale Giornalista ha manifestato in numerose occasioni un'attitudine ostile all'Austria, la di Lei permanenza in Austria quale suddito Italiano è inammessibile; conseguentemente la Direzione di Polizia in base alla Legge del 28 luglio 1871, decreta la di Lei espulsione, Ella è invitata a non ritornare più qui poiché in caso diverso Ella incorrerebbe sotto l'azione della Legge penale.

Contro questa disposizione Ella ha tempo tre giorni per ricorrere presso il Governatore. F.to Consigliere aulico Pichler

Il testo esatto di quel documento in Lingua Italiana, ci verrà evidentemente fatto conoscere dal Commendatore Bruno, così pure sapremo se il Signor Cavalletti non credette approfittare della dilazione di tre giorni in esso indicata, ovvero se l'Autorità di polizia ravvisò più tardi ritirare quella concessione.

Nel porre così termine alla relazione dei fatti costituenti questa fase dello spiacevole incidente a cui diede luogo la presenza dell'Onorevole Cavalletti a Trieste, non posso a meno di dire che, per conto mio, ho il sentimento di aver correttamente adempito alle istruzioni impartitemi dall'E. V. col suo telegramma del 15 corrente ore 1,1 j4 dopo la mezzanotte (1), e di aver fatto quanto da me dipendeva per impedire ciò che è successo senza compromettere il R. Governo.

Trattandosi però di un fatto di cui il Parlamento si è occupato, ed in cui la sua azione sarà diversamente giudicata, terrei sommamente acché la E. V. mi manifestasse esplicitamente, se la mia condotta in questa vertenza ottenne o no la di Lei Alta approvazione.

(l) Non pubblicato.

868

IL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 410. Costantinopoli, 18 aprile 1880, ore 13,30 (per. ore 14,55).

Le protocole 'relatif à la question du Monténégro vient d'etre signé. Il ne reste plus que l'exécution de l'arrangement, pour laquelle le ministre des affaires étrangères a donné les ordres les plus catégoriques.

(l) Cfr. n. 849, partito da Roma alle ore 23,55 del 14 aprile.

869

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 411. Vienna, 18 aprile 1880, ore 13,45 (per. ore 15,55).

Je remercie vivement V. E. pour :.;es deux télégrammes de la nuit (1). Je trouve la réponse que vous avez faite à l'interrogation Damiani parfaite. Il serait fort à désirer que M. Cavallotti s'abstienne de résusciter lui la question demain. Mon engagement de faire tout mon possible pour que M. Cavallotti parte avant la représentation était subordonné d'une manière absolue à la révocation de l'ordre d'expulsion qui ne pouvait ètre infirmée par l'éventualité de la réussite de mes démarches. L'essentiel était d'arracher cette révocation, ce qui constituait un fait officiel. Le reste était une démarche officieuse. Je conviens avec V. E. que M. Cavallotti étant parti sans connaitre la révocation, il y a intérèt de tout le monde à accepter en entier la version telle que vous l'avez donnée, ce qui n'empèchera cependant pas le comte Taaffe de faire insérer dans les journaux officieux des communiqués désagréables pour nous.

870

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL REGGENTE IL CONSOLATO A TRIESTE, MAGLIANO

T. 256. Roma, 18 aprile 1880, ore 15.

J'ai reçu votre rapport (2), je vous en remercie et j'approuve entièrement votre attitude. Dans le cas où M. Cavallotti, qui est auivé à Rome, s'adresserait à vous pour connaitre les communications qui vous ont été faites à son égard après son départ, je vous prie à toute bonne fin, de ne pas lui faire de réponse directe. Ecrivez-moi, et je me chargerai des communications à lui faire.

871

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA (3)

D. 835. Roma, 18 aprile 1880.

Il Cavalier De Amezaga, Comandante del R. Avviso «Esploratore», mi riferisce che durante la sua assenza da Assab, la cannoniera inglese « Philomele »

essendo entrata in quel golfo, lo percorse in tutte le direzioni nei giorni 21. 22 e 23 dello scorso marzo. A quanto pare, il Signor Burner, Comandante di que11a cannoniera, ed Il Signor Hunter, capitano dell'esercito inglese, ebbero a Margablek un colloquio col Sultano Berehan, a cui fecero proposte di acquisto del territorio I.Jankali, le quali però furono recisamente respinte. Approfittando inoltre della temporanea assenza del vapore «Ischia », ancorato a Margableh, i predetti ufficiali si dettero a fare, senz'altro, le più minute indagini in Assab, segnando nei proprii taccuini tutto ciò che parve loro degno di nota.

Aggiunge da ultimo il Cav. De Amezaga che in quest'occasione il Comando della « Philomele >> non si conformò, come era conveniente, alle buone regole del cerimoniale marittimo; in quanto che essendo passata la << Philomele » a 2000 metri dall'« Ischia», pur andando lentamente, essa non issò la propria bandiera in segno di saluto verso il Regio Legno.

Informo l'E. V. di quanto precede, affinché Ella possa, qualora se ne presentasse l'opportunità, far oggetto di amichevole osservazione presso codesto Governo.

(l) Cfr. nn. 863 e t. 251, non pubblicato.

(2) R. confid~nziale del 16 aprile, non pubblicato.

(3) Ed. in L'Italia in Africa, vol. cit., pp. 103-104.

872

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 620. Parigi, 18 aprile 1880 (per. il 27).

Il risultato delle elezioni inglesi è stato accolto con manifesta soddisfazione nei circoli politici di Parigi; e le riflessioni che mi fece in proposito il Barone di Courcel, benché, come di ragione, espresse con molta riserva confermarono questo apprezzamento.

Esiste, è vero, un certo rancore contro i Whigs in memoria del loro atteggiamento durante la guerra del 1870-1871, ma se ne parla come d'un ricordo che ben facilmente verrebbe posto in oblio il giorno in cui i successori di Lord Beaconsfield si vorrebbero mostrare animati di buone disposizioni verso questo Governo.

Certo la differenza di liberalismo che passa fra i due grandi partiti inglesi, sopratutto considerata come criterio d'influenza sulle relazioni esterne, é sì tenue che la sostituzione dei Whigs ai Tories non può promettere a questo regime repubblicano sentimenti di speciale simpatia da parte dell'Inghilterra. Tuttavia l'avvenimento d'un Ministero Whig, o meglio d'un nuovo Ministero inglese, desta nell'animo di questi governanti evidenti speranze.

In effetti l'intimità non esisteva punto sincera tra la Francia ed il Gabinetto Beaconsfield, anzi Lord Salisbury aveva commesso, credo a Manchester, il peccato mortale di acclamare come « una buona notizia » quell'alleanza austroGermanica che forse forse è diretta contro la Francia; senza esagerarsi dunque i vantaggi che un cambiamento ministeriale può recare alla Francia, l'avvenimento dei liberali ha tuttavia per lei, ora isolata, una grande portata. Esso modifica la situazione generale dell'Europa, è una fase forse una crisi della politica contemporanea e può darsi che la Francia ci guadagni, massime che la caduta di Lord Beaconsfield sembra distruggere in parte le combinazioni, le macchinazioni di Gastein e di Vienna, Gladstone, l'amico della Russia, lo potrà essere lo sarà probabilmente della Francia! massime se saprà fare Léon Say, quel finanziario, quell'economista stato nominato Ambasciatore di Francia a Londra appunto nel momento in cui l'Inghilterra, stanca di preoccupazioni esterne, amerebbe certamente raccogliersi nelle delizie di un buon trattato di Commercio.

Il prossimo ritorno del Principe Orloff, dopo scambiatesi a Pietroburgo delle amichevoli spiegazioni intorno all'incidente Hartmann, è pure un eccellente appunto in questo totale di vantaggi a favore degli interessi francesi.

La stampa officiosa del resto non ha dissimulato la sua soddisfazione per il risultato delle elezioni inglesi e credo, Signor Ministro, di aver esattamente riferito qui sopra l'impressione da quell'avvenimento prodotta nelle sfere ufficiali di Parigi.

873

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A TUNISI, MACCIO', AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 416. Tunisi, 19 aprile 1880, ore 10,35 (per. ore 22,15).

Dans la question du chemin de fer le meilleur parti me semble celui de lui laisser le caractère d'une affaire privée et ne pas mettre en évidence le Gouvernement du Roi. Aussi j'ai conseillé à Ravasini de faire en son nom au consul anglais par l'entremise de notre chancellerie la communication de la dépèche qu'il a reçu hier seulement de Paris de M. Rubattino, comme il vient de le faire au directeur chemin de fer anglais.

874

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 259. Roma, 19 aprile 1880, ore 13,35.

Cavallotti insiste pour faire son interpellation. Il est probable qu'il va sur!out insister sur les procédés de la police à son égard. V. E. a certainement reçu sur ce sujet les rapports du commandeur Bruno, desquels il résulte que la conduite de la police a été loin d'ètre correcte. Si je suis obligé de répondre sur ce point, je compterais dire que la question principale ayant été réglée entre gouvernement et gouvernement par la révocation de l'expulsion, il ne nous reste plus que à signaler au Gouvernement de Vienne l'attitude de l'autorité locale de Trieste, afin qu'il prenne à l'égard de celle-ci les mesures que dans sa sagesse il croirait opportunes. Je prie V. E. de me télégraphier son sentiment (1).

(l) Per la risposta cfr. n. 875.

875

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 415. Vienna, 19 aprile 1880, ore 22,10 (per. ore 22,55).

Les informations détaillées contenues dans le rapport de M. Bruno et de la correspondance des journaux prouvent que l'attitude de la police autrichienne n'a pas été correcte dans l'affaire Cavallotti. Si donc V. E. croit m'ordonner d'adresser une réclamation à ce sujet au Cabinet de Vienne, je trouverai la chose parfaitement convenable. Je me permets seulement de représenter à V. E. que si cette démarche devait se faire en conséquence d'une interpellation développée dans des termes agressifs pour l'Autriche, ou à la suite d'un ordre du jour dans le meme sens, ça rendrait beaucoup plus difficile d'obtenir une satisfaction et risquerions d'essuyer un refus dont les conséquences devraient forcément etre graves. Il faudrait, en somme, à mon avis que V. E. déclare à la Chambre que la connaissance complète des faits lui suggérera ce que dans des semblables cas doit se faire entre Puissances amies soucieuses d'écarter tout ce qui pourrait ajouter une ombre sur les relations réciproques et que cette déclaration ferme la bouche à tout le monde. Si ce résultat est obtenu, notre action ici sera de beaucoup facilitée.

876

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE DI GRAN BRETAGNA A ROMA, PAGET (l)

Roma, 19 aprile 1880.

Le mémoire ci-joint résume notre pensée à l'égard de l'affaire d'Assab. Les données qu'il contient sont puisées, camme V. E. peut le voir, dans les pièces officielles du Blue Book, Abyssinia 1846-68. C'est surtout d'après ces pièces que notre conviction s'est formée. Jusqu'à preuve du contraire (et cette preuve nous parait désormais bien difficile à fournir), nous devons penser que le Sultan de Raheita, avec lequel M. Rubattino a négocié, avait, sur la contrée dont il s'agit, non pas seulement des droits de propriété, mais encore un droit incontestable de souveraineté. La position du Gouvernement italien vis-à-vis du territoire d'Assab est donc réglée, ainsi que j'ai eu récemment l'occasion de le déclarer à la Chambre, par les principes mémes tiu droit international, et il ne dépend pas de notre volonté de nous soustraire aux corollaires juridiques de ces principes.

La question étant ainsi posée dans ses véritables termes, nous n'avons nullement la prétention de la considérer comme étant définitivement résolue par le fait seul de notre opinion. Nous admettons, au contraire, qu'elle ne doit pas étre considérée camme préjugée en droit dans un sens ni dans l'autre. Mais ce que nous demandons, c'est que, notre point de vue étant bien entendu en

tièrement réservé, on s'abstienne de compliquer la situation par des actes qui troubleraient le statu qua actuel. Cc modus procedendi, qui ne saurait certes donner de l'ombrage à ceux qui ne partagent pas, à l'égard d'Assab, notre manière de voir, a, d'autre part, pour nous, l'avantage de ne point entraver l'oeuvre légitimc de protection que le Gouvernement italien est appelé, en tout cas, à exercer sur le territoire d'Assab.

Nos aspirations, à l'égard de ce territoire, sont, d'ailleurs, d'un caractère purement commerciai et scientifique. Nous serions heureux si, l'initiative de

M. Rubattino étant couronnée de succès, Assab pouvait devenir un entrepòt pour ses services de navigation et un débouché pour les produits à échanger entre l'Europe et les régions abyssiniennes. Nous aimerions également à voir les explorations africaines facilitées, dans l'intérét de la science, par l'ouverture d'une voie de communication pJus sure et plus rapide entre la mer et les plateaux de l'intérieur. Le Gouvernement de la Reine n'ignare pas, entr'autres, qu'une expédition scientifique italienne est depuis quatre ans au Schoah et qu'il y a eu, bien souvent, des difficultés énormes pour communiquer avec elle par la voie de Zeila.

Devons-nous, maintenant, craindre quc l'Angleterre ne vaie avec un oeil défavorable cette modeste entreprise? Nous nous refusons à admettre une pareille supposition, que l'esprit libéral de votre grande nation et les rapports amicaux existant heureusement entre les deux pays écartent d'une manière absolue. Mais, si, à la suite de rapports inexactes, des préoccupations erronées ont pu se faire jour, à Londres, je prie V. E. de vouloir bien les dissiper en se faisant, auprès du Gouvernement de la Reine, l'organe des déclarations réitérées que j'ai eu l'honneur d'énoncer dans nos entretiens: à savoir que jamais la baie d'Assab ne sera un établissement gouvernemental avec caractère militaire, et que jamais il n'y aura ni garnison de troupes, ni des ouvrages quelconques de fortifications, sur le continent, ni sur les iles. Je tiens à ce que V. E. donne à mes affirmations, sur ce point, l'accent le plus catégorique et le plus péremptoirc.

ALLEGATO

PRO-MEMORIA

Manca una storia documentata di ciò che sia avvenuto, dal tempo delle prime conquiste maomettane in poi, rispetto alle condizioni politiche della costa occidentale del Mar Rosso. Né sarebbe facile di indicare, anche solo approssimativamente, per virtù di quali eventi siasi creato, nelle regioni di cui si tratta, il presente stato di cose.

Il console britannico Plowden narra che il Sultano Selim, proseguendo le sue intraprese contro i Portoghesi, spinse le sue flotte e i suoi eserciti, venendo dal sud, oltre lo stretto di Bab-el-Mandeb, occupò l'isola di Massaua ed eresse un forte a Dohono. Aden ebbe pure guarnigione turca. Ma allorché l'impero si venne affievolendo, le truppe ottomane furono ritirate da tutti quei luoghi: Aden venne posseduta da un capo arabo; Massaua dai Naib, di potente famiglia, originariamente discendenti dagli imperatori di Abissinia, che, dopo averne scosso il giogo, avevano accettato, durante il dominio turco, la fede musulmana e ricevuto il titolo di Naib, che significa luogotenente (Rapporto Plowden del 9 luglio 1854 -Blue Book «Abyssinia » 1846-68, n. 184, pag. 129).

In tempi posteriori Massaua ritornò ancora al dominio ottomano e rimase soggetta al pascià dell'Hegiaz. I Naib si ritrassero in terraferma ad Arkiko. Tra essi e il Governo ottomano venne stipulato, a tale riguardo, un trattato col quale i Naib cedevano ai Turchi l'isola di Massaua e i diritti sopra tutte le carovane dell'Abissinia; i Naib erano dichiarati indipendenti in terraferma, ricevendo dal pascià di Geddah un canone annuo di 12,000 talleri, in considerazione dell'osservanza del trattato, del permesso di trasportare l'acqua potabile in Massaua e finalmente del giuramento di sottomissione al Sultano, qual capo dell'islamismo (Rapporto Plowden del 17 febbraio 1856 -Ibidem, n. 247, pag. 163). Ad amministrare l'isola di Massaua, in nome del Sultano, subentrò, in epoca a noi più vicina, un governatore nominato dal Viceré d'Egitto.

Qual fosse precisamente lo stato politico del paese in quell'epoca, apparisce da un rapporto del console Plowden, in data 28 agosto 1847 (Ibidem, n. 4, pag. 8), nel quale, riassunte le precedenti fasi storiche, così si esprime il rappresentante britannico: << È evidente che negli ultimi tempi, e segnatamente negli ultimi otto anni, il Naib, dopo la sua nomina, è stato considerato sotto ogni rapporto, eccetto le carovane, quale sovrano indipendente in terraferma,

mentre il governatore turco è considerato come tale soltanto nell'isola. La giurisdizione in terraferma, salvo per i sudditi turchi, è nelle mani del Naib. Egli dichiara guerra e pace a volontà, riceve tributi dalle vicine tribù e vende terreni ad individui. Per quanto concerne la possibilità di erigere una fattoria inglese in terreno comperato in queste regioni, sembra che questa nebbia di diritti e di pretese mal definite debba dileguarsi con semplici fatti di forza e di possesso.

Se i Francesi poterono acquistare, come hanno fatto, un tratto di terraferma verso il sud, in nome del governatore di Massaua, il quale evidentemente vi ha diritto minore del Naib, e che non vi ha mai tenuto agenti, né guarnigione, perché non potremmo noi, se ne fosse il caso, acquistare allo stesso modo, dal Naib di Arkiko, parte di territorio della baia di Amphylla? Come potrebbe dubitarsi del suo diritto di vendere, dal momento che i Turchi non l'hanno occupata mai, né ricevutone tributo? ».

Così durarono le cose fino al 1848; nel quale anno, e precisamente nella primavera, avvenne un considerevole cambiamento nelle relazioni tra il Naib di Arkiko e il governatore egiziano di Massaua. Due pretendenti al titolo di Naib essendo venuti a querela tra loro, il governatore di Massaua prese le parti di uno di essi, fece prigione l'altro e incendiò la città di Arkiko. Il Naib Mohamed, in premio dell'assistenza avuta, rassegnò il potere nelle mani del governatore turco-egiziano, Ismail Hakki, il quale fortificò Arkiko, e stabilì delle truppe anche in altri punti. Però Ismail Hakki fu, almeno in apparenza, sconfessato dal Governo turco, che lo confinò a Massaua, tenendovelo prigione (Rapporto Plowden del 16 agosto 1848 -Ibidem, n. 22, pag. 17).

Richiamato Ismail Hakki, e tornata Massaua alla dipendenza del pascià di Geddah, si sarebbe dovuto, per logica conseguenza, ristabilire il regime anteriore ai fatti del 1848. Ma il Governo ottomano si rifiutò di restituire le cose in pristino, e, valendosi di quanto aveva fatto l'Egitto per mezzo di Ismail Hakki,

ritenne la fortezza di Arkiko e negò il canone al Naib (Rapporto Plowden del 17 febbraio 1856 -ibidem, n. 247, pag. 163).

Non si acquetarono però alla prepotenza del governatore ottomano di Massaua i capi indigeni. Le forze, di Dejaì Dobeay, capo del Tigrè, calarono alla costa, dichiarando questi che il Governo turco, occupando la terraferma, aveva invaso gli antichi dominii di Abissinia, e impedito che il Naib pagasse all'Abissinia il suo tributo (Rappo["to Plowden del 27 gennaio 1849 -Ibidem, n. 43). Il capo del Tigrè chiedeva inoltre che i Turchi non dovessero uscire dall'isola di Massaua e che il Naib, governando la costa, come per lo addietro, pagasse il tributo all'Abissinia (Rapporto Plowden del 28 gennaio 1849 -Ibidem,

n. 44, pag. 26).

Il console Plowden, riferendo questi ultimi episodi, si esprimeva (né il Governo della Regina apparisce aver menomamente dissentito dal suo agente) in termini che non abbisognano di commento. <<Spero (così diceva il signor Plowden) che, se il capo del Tigrè invocasse la protezione di Vostra Grazia, gli sarà decisamente concessa, dichiarando che il Governo inglese non ammette che dalla possessione dell'isola di M assaua consegua autorità alcuna sulla terraferma, e che i Turchi, od altri sudditi, i quali hanno sofferto in conseguenza della loro residenza in ter,raferma, non hanno diritto alcuno di esigere riparazioni, altrimenti che come privati».

A questa data va riferito il progetto, formalmente riproposto dal console Plowden, dopo averne fatto già cenno nel suo carteggio anteriore, di occupare, cioè, per conto dell'Inghilterra, Amphylla, e di attiva["e, per quella via, commerci regolari coll'interno. Il console (Rapporto del 10 dicembre 1848 -Ibidem,

n. 32, pag. 21) dice espressamente che i Turchi potrebbero bensì avere su Amphylla le singolari pretese che essi accamparono talora perfino sull'Abissinia, ma fino ad alloca non le avevano accampate. Amphylla, come è noto, è assai più al nord di Assab.

Altro progetto commerciale veniva poco di poi, presentato al Governo inglese da un francese, certo signor Goutin. Il console Murray, riferendo quel progetto al suo Governo (Rapporto 15 aprile 1850 -Ibidem, n. 77, pag. 44), non mette punto in dubbio la legalità dell'eventuale acquisto per parte dell'Inghilterra. E qui trattavasi di Edd, località anch'essa ben più settentrionale. e più prossima a Massaua, di quel che sia la baia di Assab.

Altro progetto commerciale veniva poco di poi, presentato al Governo inglese da un francese, certo signor Goutin. Il console Murray, riferendo quel progetto al suo Governo (Rapporto 15 aprile 1850 -Ibidem, n. 77, pag. 44), non mette punto in dubbio la legalità dell'eventuale acquisto per parte dell'Inghilterra. E qui trattavasi di Edd, località anch'essa ben più settentrionale, e più prossima a Massaua, di quel che sia la baia di Assab.

Né mancano le prove ulteriori della piena indipendenza della costa occidentale del Mar Rosso al sud di Massaua.

Nel gennaio 1853 il pascià turco di Massaua ordinava una spedizione contro Amphylla, allo scopo di affermarvi l'autorità del Sultano e di ricevervi tributo. I Sohos, potente tribù di quella regione, si raccolsero in numero di 3000 e minacciarono di saccheggiare tutto il territorio alle spalle dei Turchi sino a Massaua. Il Naib di Arkiko, che conservava ancora, malgrado la spogliazione avve

nuta a suo danno, una influenza di famiglia, andò loro incontro e li pacificò. Ma la progettata spedizione contro Amphylla venne indefinitamente aggiornata. «È singolare (così il console Plowden chiude il suo rapporto del 13 febbraio 1853 -Ibidem, n. 130, pag. 71) che, possedendo poco più di un piede di territorio oltre la sua fortezza, l'altro giorno il pascià, in pieno divano, mi domandava se non consideravo l'Abissinia come un pascialiccato del Sultano».

Nell'autunno dello stesso anno 1853, i Sohos ebbero coi Turchi di Massaua nuove querele, che sono riferite nel rapporto del console Plowden in data 28 settembre 1853 (Ibidem, n. 145, pag. 79).

Del resto, ancora nel 1856, il Naib, uomo di carattere intelligente e risoluto, non tralasciava di rivendicare il regime arbitrariamente soppresso nel 1848, la demolizione della fortezza di Arkiko e l'annuo pagamento dei 12,000 talleri, pattuito con l'antico trattato. «Tale è (così osservava il console Plowden, nel suo rapporto del 17 febbraio 1856 -Ibidem, n. 247, pag. 163) lo stato attuale delle cose. I Turchi, avendo distrutto il potere del Naib, non mandarono forze sufficienti per soggiogare le tribù della costa. Dal loro lato, i capi abissinesi abbandonarono di fatto la costa, di modo che questo territorio, per sessanta o settanta miglia dentro terra, diventò un deserto e campo di discordie e ladronecci. Mentre tre contendenti se ne contrastano il possesso, cioè i Turchi, il Naib e il capo abissinese del Tigrè, nessuno lo governa».

In un precedente rapporto del 9 luglio 1854 (Ibidem, n. 184, pag. 129) il console Plowden aveva manifestato ancora più nettamente il suo pensiero con le seguenti parole: «I diritti della Turchia sono bensì indiscutibili sopra Massaua, ma sono dubbi assai sopra tutto ciò che è fuori di Massaua ».

E il dottore Beke, che nella presente materia ha autorità incontestabile, in un suo memorandum del 12 novembre 1862, diretto al Board of Trade (Ibidem, n. 342, inclosure 2, pag. 214) cosi si esprime a questo riguardo:

«Quel tratto di territorio che, lungo la costa ovest del mar Rosso, si estende dallo stretto di Bab el-Mandeb verso il nord, appartiene geograficamente all'adiacente impero abissinese, il quale, però, non sembra aver governato da più secoli in alcun punto di quel paese. Legalmente questa costa abissina ha appartenuto alla Porta ottomana sino dal 1558, allorché i Turchi scacciarono i Portoghesi dal Mar Rosso e ne presero possesso in nome del Sultano qual Califfo; essi però occuparono soltanto le isole di Massaua e Suakin e, ad intervalli, qualche punto della costa. Praticamente, questa costiera appartiene alle diverse tribù native del luogo, le quali ne reclamano la indipendenza».

Così stavano le cose, nel 1862, quando per la prima volta, e in forma, del resto, assai passeggiera, si manifestarono le prime velleità della Sublime Porta di spingere i suoi dominii al sud di Massaua.

Il console britannico a Massaua, signor Cameron, segnalava al suo Governo, con rapporto del 20 marzo 1862, come un fatto interamente nuovo, l'impresa tentata dai Turchi di spingere la occupazione al sud di Massaua e di piantare la bandiera ottomana a Dessiè Adoolis e Edd; località queste che si trovano assai più al nord di Assab. Il console Cameron credeva di scorgere nella Porta l'intenzione di spingersi fino allo stretto di Bab-el-Mandeb, ed osservava come tale occupazione sarebbe stata una usurpazione a danno dell'Abissinia; usurpazione che il re Teodoro si affrettava a respingere (Ibidem, n. 333, pag. 209).

49 -Documenti diplomatici -Serle II -Vol. XII

Con un dispaccio del 2 agosto 1862, il conte Russell invitava sir H. Bulwer, inviato britannico a Costantinopoli, a sconsigliare la Sublime Porta da cosiffatte arbitrarie occupazioni (Ibidem, n. 338, pag. 211).

Il 7 settembre dello stesso anno, sir H. Bulwer comunicava al suo Governo la risposta fatta dalla Sublime Porta alle osservazioni che egli le aveva presentate nel senso delle ricevute istruzioni. La Sublime Porta aveva voluto giustificarsi dicendo non essere già sua intenzione di occupare il territorio abissino in questione, ma solamente di regolare la situazione di certi suoi sudditi dimoranti nel territorio stesso (Ibidem, n. 349, pag. 211).

In un dispaccio del console Cameron al proprio Governo, in data 31 ottobre 1862, egli riferisce essere ferma intenzione del Re Teodoro di respingere le usurpazioni minacciate dalla Porta a suo danno (Ibidem, n. 343, pag. 218).

Lo stesso console indirizzava al Re Teodoro, il 22 ottobre 1862, una lettera sul medesimo argomento. Egli riconosceva il fondamento delle sue lagnanze contro le illegali occupazioni della Porta; lo sconsigliava tuttavia dal ricorrere a mezzi precipitosi e violenti per far valere i propri diritti (Ibidem, n. 348, inclosure n. l, pag. 221).

Tale era, secondo chiaramente emerge dalla esposizione che precede, la condizione politica dei territori nei quali la baia di Assab è compresa, quando, nel 1866, il Sultano rilasciava un nuovo firmano di investitura a favore del Vicerè d'Egitto (Archives diplomatiques, 1866, vol. IV, pag. 170). Egli è bensì vero che, a termini di quel firmano, il caimacamato (governatorato) di Massaua venne compreso nei dominii attribuiti alla amministrazione del Vicerè. Ma è forse a dirsi, per questo, che la condizione politica della costa compresa tra Massaua e lo stretto di Ba b-el Mandeb sia stata modificata? È evidente, invece, che essa rimase interamente immutata. Imperocché il firmano accenna semplicemente al caimacamato di Massaua, né aggiunge alcuna indicazione maggiore che lasci supporre, da parte della Sublime Porta, l'intendimento di allargare i limiti di quel governatorato. Quali fossero tali limiti apparisce manifesto dalla esposizione che precede e dalle testimonianze irrecusabili dei signori Beke e Plowden. Dato pure che il governatorato non fosse ristretto alla sola isola, sarebbe già molto arrischiato il pretendere che si allargasse fino a Edd, Adoolis e Dessié, di cui parla il console Cameron nei termini sopra riferiti; ma la pretesa diverrebbe completamente assurda quando si volesse includervi anche Assab, dove non fu mai compiuto atto o tentativo qualsiasi d'occupazione turca.

Si adduce, contro la nostra tesi, il fatto di un funzionario egiziano, Montaz pascià, che, dopo il firmano del 1866, sarebbe stato dal Vicerè nominato governatore dell'intera costa, da Suez al capo Gua.rdafui. Non consta per verità che così ampia giurisdizione sia mai stata esercitata, nel fatto, da chicchessia, in nome del Khedive. Ad ogni modo tal nomina non fu mai notificata con docu·· mento per cui le Potenze abbiano potuto prender nota della nuova estensione dei dominii egiziani.

Il firmano del 1873, come è noto, altro non fece che confermare, ris.INtto all'ampiezza dell'investitura, quello del 1866. Non può quindi invocarsi come titolo di mutata condizione politica per le ragioni poste, tra Massaua e Bab-elMandeb, lungo la costa occidentale del Mar Rosso. Epperò crediamo potersi oggi ancora affermare che quelle contrade, ed in ispecie la baia di Assab, coi territori e le isole circostanti, non sono, né furono mai soggette, né al dominio ottomano, né alla amministrazione egiziana; dovendosi invece considerare come autonomi i capi o sultani che ivi esercitano o hanno esercitato diritti di sovranità senza vincolo alcuno di vassallaggio verso altro sovrano qualsiasi.

(l) Ed. In L V 34, pp. 24-29.

877

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1258. Vienna, 19 aprile 1880 (per. il 22).

Pervennemi ieri mattina il telegramma che l'E. V. si compiaceva rivolgermi, onde farmi conoscere il testo esatto della risposta da Lei data nella seduta della Camera del 17 corrente all'interrogazione fattale dall'Onorevole Deputato Damiani intorno all'incidente a cui diede luogo la presenza in Trieste dell'Onorevole Cavallotti (l); e di tale comunicazione pregiomi porgerle sentiti ringraziamenti. Sembrandomi poi utile onde troncare ulteriori discussioni col Governo Austriaco, intorno ai termini coi quali i fatti erano stati esposti dall'E. V., di dar conoscenza al Barone Haymerle di quel telegramma, evitando così le erronee impressioni ch'egli avrebbe potuto formarsi leggendone nei giornali un meno esatto reso conto, mi recai quindi tosto dal Ministro Imperiale degli Affari Esteri, e gli diedi lettura del succitato telegramma. Sua Eccellenza mostrassi soddisfattissimo della mia premura, e constatò esplicitamente che la versione data dall'E. V. dell'accaduto, non poteva essere più esatta né più corretta. A me pare che questa dichiarazione, non sia senza valore per l'ulterior seguito che lo spiacevole incidente di cui è caso potrebbe ancora avere.

Essendo così tornato sull'argomento dello sfratto intimato dalla I.R. polizia di Trieste all'Onorevole Cavallotti, credetti opportuno far nuovamente rilevare il poco tatto spiegato in tutta questa faccenda da quegl'organi governativi, e la completa assenza anche delle dovute forme.

Parvemi poi anche bene porre in sodo col Ministro Imperiale che la motivazione del Decreto d'espulsione è tale, da porre il R. Governo Italiano in pieno diritto di espellere dal canto suo la metà almeno dei sudditi Austriaci che si recano a Roma od in altra città del Regno. S.E. non disconobbe meco l'esattezza di tal mio apprezzamento, e convenne anzi essere stato quel documento molto mal concepito.

Non ammisi poi anche di far sentire, quanto mi riescisse poco spiegabile il ritardo, col quale la Disposizione Ministeriale che ritirava l'ordine di espulsione sarebbe pervenuto a conoscenza dell'Autorità politica di Trieste osservazione questa a cui S. E. non si trovò in grado di rispondermi. Egli si limitò a deplorare in tesi generale tutto l'accaduto, dicendomi essere egli personalmente contrario a quel genere di misura di Polizia. Dal canto mio mi compiacqui dirgli aver potuto fin dal primo momento constatare il suo personale buon volere di eliminare un sì spiacevole incidente. Non ho infatti il menomo dubbio, che ove esistesse in Austria come negli altri paesi, un effettivo vincolo di solidaria responsabilità fra il Ministro degli Affari Esteri e gli altri Consiglieri della

Corona, le cose sarebbero andate ben diversamente; poiché tosto conosciuto a Vienna il Decreto d'espulsione emanato dall'Autorità di Polizia di Trieste, le considerazioni internazionali avrebbero avuto il sopravnnto sulle decisioni a prendersi e l'Autorità Centrale avrebbe ordinato senza ritardo il ritiro di quel malaugurato provvedimento.

(l) Cfr. n. EG3.

878

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A TUNISI, MACCIO', AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 418. Tunisi, 20 aprile 1880, ore 10,35 (per. ore 17,25).

Dans la question du chemin de fer je considère comme de la plus haute importance qu'on obtienne du tribuna! une ordonnance préliminaire de ne rlen changer au statu qua, car si une prise de possession avait lieu, comme on doit le craindre de la part de la compagnie française, on ne pourrait méme en ayant gain de cause, obtenir la restitution complète sans de graves complications diplomatiques.

879

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AL MINISTRO A COSTANTINOPOLI, CORTI

T. 261. Roma, 20 aprile 1880, ore 11,55.

Ministre de Turquie m'ayant communiqué télégramme nous priant de fairP. démarches auprès du prince de Bulgarie pour que, réservant aux commissaires respectifs l'examen de la question gént'crale, on admette immédiatement les émlgrés qui se meurent de faim et de froid à la frontiére, j'ai immédiatement télégraphié à M. Squitti. Celui-ci me répond ce qui suit: « Dans une longue entrevue que j'ai eue aujourd'hui avec le ministre des affaires étrangères, il m'a déclaré que d'après ses renseignements aucun refugié ne se trouve à la frontière, et que si méme il y en avait, le Gouvernement du prince ne saurait jamais les admettre sans aucune formalité. La méme déclaration a été faite aux autres agents diplomatiques et au commissaire turc. Je m'empresse d'envoyer aujourd'hui méme à V. E. rapport détaillé à ce propos » (1).

880

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 262. Roma, 20 aprile 1880, ore 16,30.

Merci de votre télégramme (2) dont j'approuve hautement l'esprit sage-et amicai. M. Cavallotti ne veut pas se désister de son interpellation. Désirant en

core échanger mes vues avec V. E. je gagne un jour en restant aujourd'hui au Sénat où la discussion générale du budget des Affaires Etrangères a fourni hier à cette assemblée aussi, l'occasion de s'associer avec la plus vive approbation à mes déclarations concernant notre politique extérieure. Je devrai dane répondre demain seulement à M. Cavallotti, qui se propose, dit-il, de rétablir les faits tels qu'ils se sont passés à Trieste. Sur ce point l'avis unanime des ministres, ainsi que des hommes les plus modérés de tous les partis est que la conduite de la police de Trieste est tout à fait injustifiable. Elle a manqué d'égard envers le sujet et le député d'un Etat ami. Ne faisant pas l'ombre d'une objection devant le fait notoire et publiquement annoncé de l'arrivée prochaine de M. Cavallotti, elle a en outre toutc l'apparence d'avoir attendu la présence de ce dernier, pour lui infliger un désagrément et humilier notre pays. Mon sentiment, conferme d'ailleurs je pense à celui de V. E., serait dane, après avoir mis hors de cause les deux Gouvernements, entre lesquels tout différent a été éliminé par la révocation de l'expulsion, de ne pas épargner le blame à l'autorité locale et d'énoncer, à titre d'opinion, la prévision que le Gouvernement de Vienne, instruit de tous les détails de l'incident, prendra telles mesures que le cas comporte entre Puissances amies et soucieuses de se maintenir en bons rapports mutuels. Je prie V. E. de me dire franchement et de toute urgencP, san avis au sujet de ce langage que je me propose de tenir demain à la Chambre (1).

Je reçois e n ce moment vatre rapport du 17 (2). J'avais reçu hier celui du 16 (3). Je tiens à confirmer ce que j'ai di t déjà à la Chambre à savoir que votre conduite dans cette affaire, a toute notre approbation.

(l) T. 417 del 19 aprile, ore 19,25, per. ore 23,40.

(2) Cfr. n. 875.

881

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 421. Vienna, 21 aprile 1880, ore 3,15 (per. ore 4).

Je suis tout à fait d'accord avec la réponse que V. E. compte faire aux interpellations Cavallotti (4), mais je croirais opportun que vous y fassiez aussi allusion au texte de l'acte d'expulsion qui pourrait étre dangereux précédent si à notre tour nous voulions appliquer le méme principe sur lequel il repose. Je remercie vivement V. E. pour son approbation si explicite. J'y puiserai une nouvelle force pour soutenir avec calme, mais énergie le langage aussi correcte que digne qu'Elle se propose tenir à la Chambre et qui aura, j'en ai déjà la preuve, l'appui de l'opinion publique en Autriche, ce qui, en vérité ne veut pas dire grand chose, mais est toujours mieux que de l'avoir contraire.

(3\ Non pubblicato.
(-4) Cfr. n. 880.
(l) -Per la risposta di Robilant cfr. n. 881. (2) -Cfr. n. 867.
882

IL CONSOLE A SCUT ARI, ZERBONI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 422. Scutari, 21 aprile 1880, ore 9,30 (per. ore 13,55).

L'agitation augmente. Aujourd'hui et demain marché sera fermé. Ceux de Poulati font connaitre qu'ils sont prets. On m'assure que 300 soldats de Tusi se sont déjà rangés avec les montagnards. On croit savoir que le prince a envoyé ici deux mille napoléons. On salt qui les a portés et près de qui ils sont. L'heure de la retraite des troupes ottomanes est connue. On croit ici à dix heures du matin du 22. Le bruit court à présent, Muktar a suspendu sa marche; ses provisions qui avaient été expédiées en avant, auraient été pillées par les habitants de... (l). L'opinion des officiers est que les insurgés seront bientòt battus. Les citoyens croient qu'ils pourront faire face pour quelques jours. Il est possible qu'une atache soudaine et vigoureuse mettrait fin à toute opposition. Vers le soir le Gouverneur a appelé peuple -lui a dit ces simples mots: «le territoire est cédé, je suis forcé, je dois retirer les troupes ». Aussitòt le comité fit dire à Hado bey s'il se met à la tète. Il s'est rendu à la maison d'un chef où il y avait des tures. Il parait qu'il accepte. On attend grande décision pendant nuit. Prenk Dada à présent se remue.

883

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

T. 264. Roma, 21 aprile 1880, ore 13,15.

M. Santillana part aujourd'hui directement pour Londres avec mission de s'entendre avec un sollicitor pour commencer dans l'intérèt de M. Rubattino une poursuite judiciaire contre la compagnie tunisienne. L'agent de cette compagnie après avoir arrèté avec M. Rubattino tous les détails du contrat pour la vente des chemins de fer, est parti sans le signer, la compagnie l'ayant rappelé, à la suite, à ce qu'il parait, d'une offre plus large faite par une société française. Je recommande d'une manière toute spéciale à V. E. M. Santillana et l'objet de sa mission.

884

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 265. Roma, 21 aprile 1880, ore 15,20.

Je vous remercie de votre télégramme (2). Cavallotti différant jusqu'à demain son interrogation, j'en profite pour soumettre à V. E. dont j'apprécie par

ticulièrement les sages conseils, les termes textuels que je compterais employer pour énoncer notre réserve à l'égard de la motivation de l'ordre d'expulsion.

«A part la question du droit qui ne saurait etre l'objet d'une contestation quelconque, et bien que la question de convenance elle meme soit écartée par le fait de la révocation impliquant, de la part du Cabinet de Vienne, le désaveu de la mesure prise par la police de Trieste, il y a un point sur lequel nous ne saurions dissimuler notre impression. Nous croyons, en effet, inadmissible la motivation de l'expulsion, telle qu'elle est énoncée dans la notification faite à M. Cavallotti, c'est à dire les discours par lui prononcés en sa qualité de député du Royaume d'Italie. Cette théorie, une fois admise, il deviendrait dangereux de voyager à l'étranger pour tout député, qui s'étant prévalu de la liberté de parole inhérente à sa charge, aurait émis, à l'égard de l'Etat où il se trouverait, des appréciations qui n'y seraient pas agréés. Tel ne peut pas etre le sentiment du Cabinet de Vienne ».

J'attendrai sur ce texte l'avis de V. E. (1).

(l) -Gruppo lndecifrato. (2) -Cfr. n. 881.
885

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A LONDRA, MENABREA, A PIETROBURGO, NIGRA, E A VIENNA, DI ROBILANT, E ALL'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI

T. 266. Roma, 21 aprile 1880, ore 16,50.

Nous venons d'accepter l'invitation, que la Sublime Porte nous adresse, de faire examiner par la commission européenne de la Roumélie orientai;:: d'après l'article 23 du traité de Berlin, les règlements spéciaux pour le provinces de la Turquie d'Europe.

886

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE A TUNISI, MACCIO'

T. 268. Roma, 21 aprile 1880, ore 16,35.

Merci de votre télégramme (2). Je vous préviens confidentiellement que M. Santillana part aujourd'hui mercredi directement pour Londres pour charger un sollicitor de commencer immédiatement les poursuites judiciaires contre la compagnie tunisienne. Je pense qu'une ordonnance pour la maintien du statu quo va etre un des premiers objets de la procédure à suivre. Mais il est évident que dans la nouvelle phase de la question il faut nous en remettre beaucoup aux conseils du sollicitor.

(-2) Cfr. n. 878.
(l) -Per la risposta di Robilant cfr. n. 888.
887

IL CONSOLE A SCUTARI, ZERBONI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 430. Scutari, 21 aprile 1880, ore 20 (per. ore 4,15 del 22).

Notre drogman est parti aujourd'hui à six heures après midi pour quelques jours Podgoritza avec un ottoman chargé de remettre lettre d'évacuation. Celle-ci aura lieu à 4 heures après midi le demain. L'enthousiasme continue. Musulmftns ont commencé à partir, mais il y a des doutes pour tranquillité générale. On a envoyé dans toutes les directions de la province des messages pour hàter départ des volontaires.

888

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 428. Vienna, 21 aprile 1880, ore 23,55 (per. ore 1,25 del 22).

Les termes que V. E. compte employer pour énoncer sa réserve au sujet motivation ordre expulsion Cavallotti (l) sont, à mon avis, parfalts. Je n'y vois rien à retrancher. Comme préambule à la réponse de V. E. il me semble qu'il serait opportun de faire ressortir que tous les détails de forme dans l'incident en question, qui n'ont pu etre communiqués plus tard, ne peuvent à molns de donner à l'incident un caractère que les premières informations reçues ne pouvaient pas faire supposer, et qu'il n'y a pas à douter, le Gouvernement impérial appréciera comme nous. Je pris V. E. de m'expédier demain après la séance la réponse en entier par un télégramme en clair.

889

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA (2)

D. 839. Roma, 21 aprile 1880.

Stimo utile di qui acchiudere copia di una lettera e di una memoria che, a richiesta di sir A. Paget, gli consegnai in questi giorni rispetto alla quistione di Assab. *Avverto, ad ogni buon fine, parermi che, nella presente occasione l'Ambasciatore operasse di sua iniziativa e non già per istruzione avutane dal suo governo*.

I due documenti stabiliscono la vera posizione della questione, e chiariscono, giustificandoli ampiamente, i nostri intendimenti.

La memoria prova anzitutto, con quella maggiore copia e evidenza di indizi che le circostanze consentivano, che quel tratto di costa del Mar Rosso, ove sta Assab, non apparteneva, quando il Comm. Rubattino ne fece l'acquisto, alla Sublime Porta, e in conseguenza neppure all'Egitto. Apparteneva invece (1), al Sultano di Raheita, che ha la sua sede principale poco lungi dalla baia. Da questa premessa di fatto scaturisce la conseguenza di diritto che già più volte enunciai, e a cui non è in balia nostra, quando pur lo volessimo, di sottrarci: che, cioè, mentre il signor Rubattino, negoziando col sultano Berehan (2), acquistava la proprietà privata, la proprietà pubblica invece, vale a dire la sovranità, ipso jure trasferivasi al Governo italiano, che, a sua volta, ne traeva diritti e doveri.

Tale è lo stato di diritto della quistione. Agli occhi nostri Assab è territorio italiano. Però noi, né vogliamo impegnarci, in controversie diplomatiche, né vogliamo pretendere che basti la nostra opinione a risolvere il problema. Anzi noi ammettiamo che la questione debbasi considerare come integra e impregiudicata. Questo solo domandiamo, e siamo ben fermi nel domandare: che, fatta piena riserva delle nostre ragioni, si lasci intanto inalterato lo statu qua. Così, mentre gli altri Governi rimangono liberi di professare, in proposito, anche una opinione diversa, noi abbiamo il modo di esercitare, sopra Assab, quelle facoltà di protezione che, in ogni caso, e, dato pure (a guisa di ipotesi) che Assab non fosse territorio italiano, sarebbero pur sempre, per il R. Governo, obbligatorLe e doverose. Così si creerebbe ìn Assab una situazione che, senza nulla compromettere, consenta al Governo italiano di assolvere il debito suo.

A questi concetti v_uolsi riferire il progetto, da alcun tempo vagheggiato, e vivamente raccomandato dallo stesso signor Rubattino, di istituire intanto ad Assab una forma qualsiasi, sia pure rudimentale, di assetto governativo. Avrò, credo, prossima occasione di tornare su questo argomento. Ma intanto bramerei che V. E., nel discorrerne coi ministri della Regina (3), preparasse l'animo loro ad ammettere per Assab il pensiero di un ordinamento avente *unicamente* lo scopo di rendervi possibile e regolare quella civile convivenza che oramai vi si è sviluppata. Le mie dichiarazioni, circa il carattere esclusivamente commerciale e scientifico della nostra occupazione, furono così esplicite e schiette, che io non posso presumere sia per continuare, da parte del Governo della Regina, un contegno sospettoso, che non ha punto ragione di essere e che troppo contraddice, così allo spirito liberale della nazione inglese, come alla evidente rettitudine dei nostri Intendimenti. Noi facciamo, in una parola, pieno assegnamento sulla imparzialità, sulla benevolenza del Governo della Regina, perché nulla sopravvenga, direttamente o indirettamente, da parte sua, che possa recare perturbamento o incaglio alla nostra intrapresa (4).

(l) -Cfr. n. 884. (2) -Ed., ad eccezione della parte fra asterischi, in LV 34, pp. 29-30. (l) -In LV 34, qui aggiunto: «tranne la prima zona appartenente ai Capi minori». (2) -In L V 34: « conseziente il Governo, col sultani indigeni». (3) -In LV 34, qui aggiunto: «e nel ripetere ad essi ciò che io dissi nettamente a sir A. Paget ». (4) -Copia di questo dispaccio e dei documenti ad esso annessi venne inviata a Costantinopoli con d. 1026 del 23 aprile.
890

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 272. Roma, 22 aprile 1880, ore 23,55.

Je vais conformément à votre désir {l) vous télégraphier en clair le texte de mon discours d'aujourd'hui. Je vous préviens que Cavallotti a lu un télégramme d'après lequel la Triester Zeitung, aurait affirmé que l'ordre d'expulsion a été suspendu contre engagement simultané de votre part, qu'il serait parti avant la représentation. M. Cavallotti a eu évidemment pour but de prouver que tout a été de la part du Gouvernement autrichien une indigne comédie. A mon tour, j'ai cru devoir affirmer que l'ordre de révocation a été donné sans condition et qu'il n'était permis à personne de douter de la loyauté des ministres autrichiens. En effet, il n'y a eu de notre part, qu'un simple appel au patriotisme de M. Cavallotti qui était libre de ne pas l'écouter et dont il est évidemment inutile de parler, du moment que votre avis au sujet de la révocation complète est arrivé trop tard. J'espère d'ailleurs que le Gouvernement autrichien comprendra lui meme son intéret de ne pas insister sur une version qui ne ferait, au fond, qu'enlever toute valeur à ma réfutation des insinuations de M. Cavallotti. Le comte Wimpfen qui assistait à la séance, s'est montré satisfait de mon discours.

891

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 436. Vienna, 23 aprile 1880, ore 15,05 (per. ore 16,10).

Je remarcie vivement V. E. pour ses télégrammes de cette nuit (2). Je les ai lus tous les deux à Haymerle. Il s'en est montré satisfait, mais sa satisfaction ne nous suffit pas. J'ai eu avec lui une discussion très vive qui a duré une bonne heure. Si j'en obtiendrai un résultat, je vous télégraphierai aussitòt; en attendant, je tiens à répéter que ma déc1amation avait été formulée ainsi qu'il suit: «Si le comte Taaffe me fait savoir que l'expulsion de Cavallotti est révoquée, je m'engage à faire ce qui dépend de moi pour que Cavallotti quitte Trieste par 1e premier train, sans assister à la représentation ». J'avais explicitement refusé de m'engager à ce qu'il partit, comme on m'avait demandé, déclarant ne pas pouvoir prendre engagement pour lui. J'avais pris ce moyen terme, ignorant les détails de ce qui s'était passé à Trieste et jugeant avant tout indispensable, dans le peu de temps que j'avais devant moi, d'obtenir révocation expulsion, de toute manière. Il ne faut ni d'un còté, ni d'autre insister sur une version qui enlèvérait toute valeur aux déclarations de V. E., qui sont si bien faites pour faire disparaitre toute trace d'un si déplorable incident.

(l) -Cfr. n. 888. (2) -Nel registro del telegrammi in partenza esiste un solo telegramma del 22 aprile diretto a Vlenna, quello edito al n. 890.
892

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 438/438. Londra, 23 aprile 1880, ore 15,14 (per. ore 19,10).

En réponse au promemoria que j'ai communiqué au Foreign Office, au sujet de la commission de liquidation en Egypte et dont il est question dans mon rapport en date du trois courant n. 535 affaires politiques (l). Lord Salisbury vient de me trasmettre la communication suivante: «Le Gouvernement anglais s'accorde à croire avec le Gouvernement italien qu'il serait à désirer qu'on ne perde temps à obtenir l'adhésion des Puissances non représentées dans la commission de liquidation. Toutefois les commissaires ayant été non seulement nommés, mais tnvités à se réunir, le Gouvernement britannique est d'avis qu'il ne serait pas possible de différer le commencement des travaux de la commission jusqu'à ce que les négociations nécessaires pour connaitre les vues des autres Puissances à cet égard soient terminées. Le Gouvernement britannique croit qu'il est également de l'intéret de l'Egypte et de scs créanciers que les travaux de la commission de liquidation soient commencés, sans délai, pour terminer le plus tòt possible.

893

IL COMANDANTE DE AMEZAGA AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (2)

T. 437. Aden, 23 aprile 1880, ore 20,50 (per. ore 21).

Inghilterra vuole comprare isola Sanabor che reputo assolutamente indispensabile sicurezza nautica, strategica Assab. Proprietari domandano 2.500 talleri. Diedi 200 pegno aspettando ordine telegrafico a questo riguardo. Reduce testé; nessuna novità.

894

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1259. Vienna, 23 aprile 1880 (per. il 2 maggio!.

Ringrazio l'E. V. per la comunicazione che si compiacque darmi col suo dispaccio del 12 corrente n. 942 del rapporto del Capitano della 268 Com

pagnia Alpina Signor Adami, sulle notizie militari da Lui raccolte in una recente sua escursione nel Trentina.

Ho letto con particolar attenzione quell'interessante relazione, da cui chiaramente apparisce l'intelligente precisione colla quale detto ufficiale ebbe a disimpegnare l'incarico affidatogli. Mi compiacqui poi anche di constatare, che le impressioni mie e le informazioni diligentemente raccolte dal Colonnello Lanza intorno alle disposizioni militari recentemente prese dal Governo Austriaco con tanta ostentazione, concordano si può dire perfettamente coll'effettivo stato di cose osservate sopra luogo dal precitato Capitano. Se vi ha una differenza questa si è che dalle nostre osservazioni apparirebbe che il Capitano Adami avrebbe calcolato su di un battaglione 1/2 di Cacciatori in più di ciò che veramente vi ha. Ma facendo astrazione da questa variante propria di nessuna entità, emerge chiaramente che le disposizioni militari prese in Tirolo hanno avuto essenzialmente come già ebbi a dire parecchie volte uno scopo politico, e secondariamente un intento strettamente difensivo. È d'altronde evidente che ove l'Austria volesse aggredirci ciò non potrebbe fare che dalla parte dell'Isonzo come già si è detto; quella frontiera sola permettendogli d'agire con grandi masse. In tal caso il Tirolo non servirebbe probabilmente che a coprire il fianco dell'Esercito invasore. Non conviene però dissimularsi che in caso di guerra le truppe Imperiali che attualmente si trovano nel Tirolo meridionale, appoggiate alle fortificazioni nuovamente erette e notevolmente rafforzate dai ben organizzati Cacciatori Nazionali che in pochi giorni costituiranno 20 Battaglioni, e 2 Squadroni, nonché dal Landsturm che è eccezionalmente organizzato nel Tirolo e nel Voralberg, non solo c'impedirebbero un'invasione in Tirolo ma appoggierebbero anche molto efficacemente il movimento dell'esercito invasore dell'Isonzo, molestandoci sul nostro fianco e potendoci anche creare serii pericoli, ove non siavi provveduto in tempo da parte nostra a chiudere i principali varchi con opportune fortificazioni ed a guarentire alle spalle la piazza di Verona.

Ritornando alla missione affidata al Capitano Adami, mentre trovo che essa fu opportunissima, sarei però d'avviso non doversi simili esplorazioni ripetersi troppo frequentemente, onde evitare di soverchiamente risvegliare l'attenzione del Governo Imperiale. È mio parere che ricognizioni di quel genere, abbiano solo ad effettuarsi in momenti in cui è realmente necessario, siccome era precisamente il caso questa volta. A malgrado poi il precitato ufficiale abbia egregiamente adempiuto l'incarico affidatogli, sarei di parere non converrebbe più dargli altra volta eguale incombenza, poiché non dubito che ove lo si rivedesse in Tirolo nel giro di pochi mesi, la polizia militare e civile attivissima in Tirolo, darebbe corpo ai sospetti che indubbiamente già avrà concepito sul suo conto, e quindi potressimo andar incontro a gravi noie che conviene evitare. Ma gli ufficiali adatti a tale missione non faranno difetto al nostro Esercito, e quindi il Ministro della Guerra ed il Comandante il III° Corpo d'Armata, non saranno imbarazzati nel trovare altri ufficiali sicuri, capaci di egualmente ben disimpegnare sì delicato incarico.

(l) -Non pubblicato. (2) -Ed. in L'Italia in Africa, vol. clt., p. 108.
895

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 443. Pietroburgo, 24 aprile 1880, ore 14,14 (per. ore 17,25).

J'ai été informé par. M. de Giers que le Gouvernement russe répondant à la communication de la Sublime Porte (1) a émis l'opinion que le règlement spécial pour les provinces de la Turquie d'Europe devrait etre examiné par une commission spéciale institué ad hoc à Constantinople. M. de Giers invoque à cet effet l'importance toute particulière de ce règlement et la circonstance que la commission de la Roumélie est dispersée et qu'elle n'existe plus en réalité.

896

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A LONDRA, MENABREA, A PIETROBURGO, NIGRA, E A VIENNA, DI ROBILANT, E ALL'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI

T. 274. Roma, 24 aprile 1880, ore 14,30.

La Sublime Porte s'était engagée envers le Monténégro à donner avis vingtquatre heures à l'avance de l'évacuation par ses troupes des points fortifiés compris dans les territoires cédés à la Principauté et à n'effectuer en tout cas cette évacuation qu'au moment où les troupes monténégrines viendraient remplacer les ottomanes. Le prince Nicolas nous fait savoir (2) que, contrairement à cet engagement, l'avis de l'évacuation n'a été donné hier qu'à dix heures du matin pour quatre heures du soir et que les troupes monténégrines s'étant, malgré cette première infraction de l'accord, avancées pour occuper les points fortifiés, ceux-ci ont été trouvés à midi déjà évacués depuis la nuit précédente par les troupes ottomanes et occupés par les volontaires albanais. Le prince s'abstient d'attaquer, mais il nous signale ce fait qu'il qualifie de trahison et nous invite à aviser à la situation. Nous avons déjà fait à Constantinople les démarches les plus énergiques et les plus pressantes. Nous avons également donné au prince le conseil de s'abstenir de tout2 agression jusqu'à réponse de la Porte, mais nous l'avons aussi engagé à s'adresser, s'il ne l'a déjà pas fait, aux autres Puissances dont la signature figure comme la nòtre et au meme titre en bas du protocole du 18 de ce mais. Nous pensons qu'il est urgent, si on veut éviter des complications graves, d'exercer une action identique à Constantinople pour obtenir l'execution complète des accords récemment intervenus (3).

( 3) Cfr. nn. 900, 901, 902, 904 e 910.

(l) -Cfr. n. 885. (2) -Cfr. t. 433 di Durando del 22 aprile e 435 del 23 aprile, non pubblicati.
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IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AL COMANDANTE DE AMEZAGA (l)

T. 275. Roma, 24 aprile 1880, ore 17,30.

Non avendo mezzo di renderei esattamente conto posizione isola Sanabor (2), non posso esprimere opinione su convenienza acquisto. Già conoscete ragioni che sconsigliarono aderire proposta estenderci oltre baja Assab. Laonde per prendere decisione occorre sapere se al punto di vista semplicemente commerciale compra di Sanabor da parte Rubattino sarebbe giustificabile (3).

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L'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, COLLOBIANO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 445. Costantinopoli, 24 aprile 1880, ore 19,50 (per. ore 20).

L'ambassadeur d'Angleterre a réuni aujourd'hui répresentants des Puissances. On a rédigé une note collective qui sera présentée ce soir à la Sublime Porte. La note constate la non exécution de la part de la Turquie de ses engagements avec le Monténégro pour la remise des territoires cédées à la Principauté et invite Sublime Porte à exécuter l'engagement qu'elle a assumé en faisant occuper de nouveau les positions occupées par les bandes albanaises, pour en faire remise regulière au Monténégro. Tous mes collègues ont reçu instructions décliner ( ?) à ce sujet.

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L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 447. Vienna, 24 aprile 1880, ore 22,50 (per. ore 23,10).

Voilà les résultats de mes discussions avec Haymerle qui ont duré deux jours et qui s'étaient faites assez tendue. La conclusion de la lettre de M. Cavallotti ayant vivement aigri le Gouvernement austro-hongrois. S. E. vient de m'adresser en date du 24 une lettre privée conçue dans les termes suivants: «Mon cher comte, vous me signalez un article du journal dans lequel le décret d'expulsion rendu contre M. Cavallotti aurait été revoqué seulement à la condition que V. E. s'engage à déterminer M. Cavallotti de quitter Trieste avant la représentation de sa pièce. Je n'ai pas lu cet article et je ne lui reconnais aucun caractère d'authenticité. V. E. sait très bien par le cours de nos pour

parlers que la révocation n'a pas été mbordonnée à aucune condition de cette espèce. En vous faisant annoncer que le décret a été retiré je vous ai fait exprimer le désir d'employer votre influence afin que la présence de M. Cavallotti ne donne pas lieu à d'autres inconvénients, désir auquel vous avez consenti dans le méme esprit de conciliation qui nous anime tous les deux. Agréez, mon cher Général les assurances de cordiale amitié de votre très dévoué Haymerle ».

Cette lettre m'a été adressée sans réserve de l'usage que j'en ferais. Néanmoins je croirais déplacé qu'elle fut publiée, vu son caractère privé; mais si le cas s'en présente, je ne vois aucun inconvénient à ce que V. E. résume cette déclaration si explicite, ou en fasse faire mention de toute autre manière qu'elle juge convenable de manière à mettre fin à un ìncident dont il est de l'intérét de tout le monde qu'on ne s'occupe plus. Je me suis déclaré satisfait. J'espère que V. E. le sera aussi, car je ne pouvais pour obtenir davantage risquer de compromettre nos relations sachant que cela ne pouvait pas etre l'intention du Gouvernement du Roi.

(l) -Inviato tramite Il consolato ad Aden, Ed. in L'Italia in Africa, vol. cit., p. 108. (2) -Cfr. n. 893. (3) -De Amezaga rispose con t. 449 del 25 aprile che l'acquisto era commercialmente giustificato poiché l'isola dominava l'entrata dell'ancoraggio ed era di massima necessità per !l collocamento del faro.
900

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 448. Parigi, 24 aprile 1880, ore 23 (per. ore 0,25 del 25).

J'ai fait part du télégramme d'aujourd'hui relatif au Monténégro (1). Cabinet français a donné instructions énergiques à son chargé d'affaires et les continuera, mais en apparence avec peu d'espoir de succès. Directeur m'a donné communication de télégramme d'hier du chargé d'affaires à Costantinople, concluant par le peu de chances d'obtenir quoi que ce soit d'efficace de la part de la Turquie pour empécher coups de fusils entre monténégrins et albanals. On croit que si certaines Puissances «qui ont inventé la ligue albanaise » n'agissent pas sous main, les choses s'arrangeront vite. On affecte toujours de se méfier des agissements de l'Autriche. Naturellement on ignore ce que pense au fond l'Angleterre ou mieux Gladstone et l'attitude expectante me paraìt à l'ordre du jour. Jusqu'à présent prìnce de Monténégro n'a faìt aucune démarche aupres du Gouvernement français.

901

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 451. Vienna, 25 aprile 1880, ore 10,10 (per. ore 11,10).

Monténégro a fait mémes démarches (l) auprès de toutes les Puissances. Cabinet autrichien a déjà donné à plusieurs reprises les instructions les plus pressantes à l'ambassade à Constantinople, mais il ne parait pas disposé à user de mesures de coercition.

(l) Cfr. n. 896.

902

L'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 452. Pietroburgo, 25 aprile 1880, ore 16 (per. ore 16,45).

M. de Giers m'a remercié pour la communication de la dépeche télégraphique de Genève (1). Quant aux affaires du Monténégro, S. E. m'a exprimé l'espoir que les démarches du Gouvernement du Roi à Constantinople seront d'accord non seulement avec celles de la Russie, mais aussi avec celles des autres grandes Puissances.

903

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

T. 277. Roma, 25 aprile 1880, ore 17,10.

Chevalier Viviani télégraphie que Callao est bloqué, qu'un bombardement ef.t probable et que la situation est fort grave; il faudrait donc prendre une determination au sujet de protestation. Marochetti en date du 21 mande ce qui suit: « Freycinet est tout-à-fait disposé à accueillir la proposition de protester à Santiago d'accord avec l'Angleterre. Il l'a déclaré aujourd'hui à l'ambassadeur d'Angleterre, qui télégraphie aujourd'hui pour connaìtre l'avis de son Gouvernement. Le directeur que j'ai entretenu hier de cette proposition m'a demandé communication officieuse de vòtre dépéche politique n. 664 (2). J'ai consenti et je sais qu'elle a été lue par lord Lyons » (3). Tàchez de provoquer une réponse à nòtre communication du 17 avril afin d'établir une entente sur une question qui intéresse à un si haut point nos intéréts nationaux.

904

L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 453. Berlino, 25 aprile 1880, ore 17,12 (per. ore 18).

Je viens de communiquer ici télégramme de V. E. d'hier au soir (4). Le secrétaire d'état m'a dit qu'en suite du télégramme reçu de l'ambassadeur d'Allemagne à Costantinople, l'instruction lui avait été donnée de se joindre à l'Italie et à l'Autriche-Hongrie pour demander que la Turquie exécute honnétement ses engagements à l'égard du Monténégro.

(l) -Con t. 276 del 24 aprile Maffei aveva comunicato a Nigra un telegramma del console a Ginevra relativo alla preparazione di un nuovo attentato contro lo Zar. (2) -Cfr. n. 866. (3) -T. 437 del 21 novembre. (4) -Cfr. n. 896.
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L'INCARICATO D'AFFARI IN MONTENEGRO, DURANDO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 455. Cettigne, 25 aprile 1880, ore 21 (per. ore 1,20 del 26).

Gouvernement monténégrin vient de remettre au ministre de Turquie à Cettigne trois notes successives. La première expose les faits qui se passérent le jour de l'évacuation, ce que j'ai eu l'honneur d'en faire le résumé dans mon télégramme 22 du courant (l). Dans la seconde note o n constate la conduite des autorités ottomanes à Scutari, qui ont permis la formation de bandes armées et leur départ pour le territoire monténégrin et qui aident maintenant à leur approvvisionnement. La troisième note contient les demandes suivantes: que la Sublime Porte exécute ses engagements, par lesquels le Monténégro doit entrer en possession des fortifications situées dans le territoire cédé; que la Principauté soit indemnisée des frais et pertes essuyées du jour 22 du courant, jusqu'à ce que le Monténégro soit entré en possession régulière des fortifications sous-énoncées. Enfin que la Porte obblige ses sujets armés, qui ont envahi le Monténégro, à rentrer dans l'Empire et qu'elle empikhe la formation d'autres bandes.

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IL CONSOLE A SCUT ARI, ZERBONI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 456. Scutari, 25 aprile 1880, ore 22,30 (per. ore 10,30 del 26).

Rapport détaillé du drogman partira après demain. Il résulte que lettre a été remise au commandant de Podgoritza à huit heures du matin du 22 et qu'évacuation a effectivement commencé à quatre heures du soir du meme jour, nouveau style. Cette mission du drogman (2) a confirmé soupçons et augmenté irritation ues albanais contre l'Italie. Simultanément évacuation, les positions ont été occupées par les insurgés, après quelques coups. Il n'y a pas eu de conflit jusqu'aujourd'hui. On attend arrivée des myrdites armés. Prenk Doda est allé les appeler. Mille deux cent montagnards qui étaient Alesio sont passés hier au soir d'ici pour Tousi, voie du Lac. Ils avaient leurs armes. Les barques tirées par un remorqueur de Spalato. De toute part accourent volontaires. On compte à cette heure au camp de dix à douze mille insurgés et de trois à quatre mille musulmans. Troupes ottomanes cantonnées à Castrati avec Osman pacha. On a laissé à Tousi, on dit par force majeure, quatre mille caisses de munitions, 560 Martini, soixante sacs de biscuit melés sacs mai:s, 80 sacs de farine, de beurre. Quant aux canons, le Gouverneur dit, tous ont été emmenés; le bruit public affirme qu'il en est resté. En attendant, douze artilleurs ont déserté de Scutari. Gouverneur Ies fait chercher. De Scutari y vont munitions de bou

50 -Documenti diplomatici -Serie II -Vol. XII

che; avant hier comité y a envoyé douze mille pains et trente chevaux ma'is; hier dix-huit mille pains. Argent a été ramassé parmi les chrétiens et les musulmans de Scutari; mille Napoléons jusqu'à présent. Deux chrétiens se sont chargés de la fourniture farine. L'expédition précédente faite par le lac sur de grandes barques privées. Peu de pain suffit pour toute nourriture à l'insurgé. Les volontaires sans fusil sont armés à Tousi. Les allures des autorités sont fortement soupçonnées. Ces dernières étant en grande partie composées d'albanals, Gouverneur ottoman ne serait obéi. Gouverneur évite toute apparence de eonnlvence, mais impossible s'opposer avec la force sans grand danger. Il y a peu de troupes. On dit que ramassés tous les volontaires, on prendra l'offensive sur Podgoritza, tandisque Ali de Goussinjé marchera dans les Wassevic et douze cent insurgés de Dulcigno sur Antivari.

(l) -Non pubblicato ma cfr. n. 896. (2) -Cfr. n. 887.
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L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 2525. Berlino, 25 aprile 1880 (per. il 2 maggio).

V. E. ne lira peut-etre pas sans intéret un jugement porté par le Comte de Moltke sur les conditions de l'Europe, en ce qui concerne surtout l'Allemagne. Malgré quelques tressaillements sur le terrain politique, le calme règne presque partout. Il ne faudrait pas néanmoins se montrer optimiste.

Le Maréchal croyait qu'on marchait vers une guerre inévitable quoiqu'il fùt difficile encore de prévoir à quelle époque elle éclaterait. Un désarmement général pourrait la prévenir, mais aucun Etat n'y songe sérieusement, l'Allemagne moins que toute autre. Placée comme elle est au beau milieu de grandes Puissances, une nécessité de fer lui impose de rester forte. Il n'y a là de menace pour personne; c'est au contraire une garantie pour le maintien de la paix sur le continent. La Puissance qui pourrait sans inconvénient procéder à un désarmement, parceque personne ne veut l'attaquer, se serait la Russie. Mais elle ne songe pas à réduire l'effectif de ses troupes; ce voisin de l'Etat a établi une partie considérable de ses forces près des frontières de la Prusse, tandisque les régiments de celle ci sont répartis en proportions égales sur tout le territoire du Royaume. La Russie estime avoir subì une humiliation au Congrès et elle saisira la première occasion pour se relever de ce prétendu échec. Elle est à la recherche d'un allié. On donne à entendre qu'elle ne le rencontrera pas du còté de la France qui ne s'occuperait qu'à consolider ses institutions et a améliorer ses affaires intérieures. Toutefois du moment où le Cabinet de St. Pétersbourg s'engagerait dans une lutte, le Cabinet de Paris ne résisterait pas à la tentation de s'appuyer sur cette alliance pour se tourner contre les vainqueurs de 1870. L'Allemagne se sent supérieure à la France et à la Russie s'il fallait combattre l'une ou l'autre isolément. Mais si ces deux Puissances se coalisaient, la position serait de plus graves, et le Maréchal se préoccupait beaucoup de cette éventualité.

Il ne parlait pas de l'Autriche-Hongrie. Son silence sur ce point est significati! en ce sens qu'il faut en induire qu'il ne considère pas le concours de

no

cet allié comme un contrepoids suffisa:1t à une attaque combinée des voisins de l'Est et de l'Ouest.

Il ne mentionnait pas davantage l'Angleterre dont au reste l'appui, meme simplement mora!, a perdu bien des chances depuis l'avènement au pouvoir du parti Whig.

Quant à l'Italie, il la représentait comme agitée, inquiète, non encore satisfaite, travaillée par des désirs d'autres annexions de populations de meme races, et à la recherche de complications nouvelles.

Je tiens ces détails de très bonne source. Ils ont une certaine valeur vu le prestige et l'influence du comte de Moltke. Je regrette qu'il se prononce de la sorte à l'égard de l'Italie après surtout que plus d'une fois ressortir la loyauté de nos vues, et de nos sentiments tout pacifiques. On serait autorisé à admettre, malgré les assurances qui m'ont été données dans mes derniers entretiens avec le prince de Bismarck, qu'il y a un parti pris de dénigrement, ou du moins que le Chancelier a négligé de donner le mot d'ordre pour un changement de langage à notre égard. J'ai eu l'occasion d'en toucher un mot au Prince Impérial en manifestant ma surprise que la Norddeutsche Allgemeine Zeitung fut plus autrichienne que les autrichiens. Le Prince ne s'expliquait pas lui aussi ce phénomène, en ajoutant que lorsqu'il se trouvait dans le cas d'émettre un avis, il ne manquait jamais de dire, que d'après ce qu'il avait vu et entendu durant son séjour en Italie, on avait beaucoup exagéré à l'étranger la valeur de certaines démonstrations des irredentistes. Son Altesse Impériale, camme toujours, se déclarait des plus favorables à l'intimité des rapports entre les deux Pays. Je répondais que j'y vouais d'une manière incessante touts mes efforts, espérant que le jour arriverait où les nuages qui passent à l'horizon se dissiperaient entièrement.

Pour en revenir au jugement énoncé par le Maréchal de Moltke, il résulte combien à ses yeux la situation est incertaine et l'avenir plein de dangers. On s'explique dès lors qu'il ait vivement conseillé et soutenu à la Chambre une augmentation de l'effectif de l'armée allemande. Toutes les dispositions sont déjà prises, ainsi que me le déclarait le Ministre de la Guerre, pour qu'à partir du l.er avril 1881, il y ait 26.000 hommes de plus sous les drapeaux.

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IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

T. 279. Roma, 26 aprile 1880, ore 18,30.

De Martino télégraphie ce qui suit: « Je viens de recevoir note du ministre des affaires étrangères, qui soutient souveraineté territoriale sur Assab. Je viens d'apprendre d'une source digne de foi que le Gouvernement anglais a nommé son consul à Gedarar consul à Assab, et demande au Gouvernement égyptien s'il a les moyens de défendre ses droits » (1). Le président du conseil sera de retour demain. Mais en attendant je m'empresse de vous communiquer ces graves

nouvelles. V. E., avec la profonde connaissance qu'elle a de cette question, sera à meme de juger si c'est le cas d'avoir immédiatement une entrevue avec Granville, voir meme avec le premier ministre, afin d'empecher qu'on ne préjuge nòtre position ou qu'on ne crée des embarras par des actes précipités et regrettables qui pourraient bien etre la conséquence d'une manoeuvre du Ministère sortant ou mieux encore de lord Tenterden qui, comme V. E. le salt, nous a été toujours hostile, surtout dans cette question.

(l) T. 457, pari data.

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IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 280. Roma, 26 aprile 1880, ore 16,45.

Le Président du Conseil se trouvant avec Sa Majesté à Turin, je me suis empressé de lui communiquer votre télégramme d'avant hier (l). M. Cairoli me charge de remercier vivement V. E. de la solution qu'elle a su donner à l'incident Cavallotti. La Triester Zeitung ayant affirmé que la révocation du décret d'expulsion avait été subordonnée à ·1a condition posée à M. Cavallottl d'abandonner Trieste avant la représentation de sa pièce, j'ai, d'ordre du ministre, autorisé notre consul (2) à faire relever par quelque journal de cette ville que l'assertion de la dite Gazette avait été catégoriquement démentie par le président du Conseil dans son discours à la Chambre. Si la gazette persiste dans ses allégations on pensera si il y aura lieu à publier un démenti plus énergique.

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L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 459/443. Londra, 26 aprile 1880, ore 21,29 (per. ore 22,50).

Granville n'ayant pas encore pri possession de sa charge (3) et lord Tenterden étant momentanément absent du Foreign Office, je me suis adressé pour connaitre les intentions du Gouvernement anglais au sujet du Monténégro et du Chili à M. Lister T. Villiers qui m'a donné les renseignements suivants: L'ambassadeur d'Angleterre à Constantinople s'est spontanément uni à ses collègues de Russie, France et Italie pour appeler par une note identique l'attention de la Porte sur la grave responsabilité qui lui incombe par suite de la résistance que trouve le Monténégro de la part des albanais, à occuper les territoires cédés par la récente Convention. Quant au Chili j'ai entretenu M. Lister T. Villiers de

l'initiative que le Gouvernement italien prend pour une protestation collective des Puissances interessées contre la guerre à outrance que le Gouvernement de cette république fait au Pérou. Lister T. Villiers m'a dit que le représentant de l'Angleterre doit avoir sans doute de concert avec ses collègues déjà protesté contre un tel mode de procéder contraire au droit des gens. Il ne met pas en doute que le nouveau Ministère approuvera la conduite tenue dans ces deux circonstances par les représentants de l'Angleterre. J'adresserai au nouveau Ministère un mémorandum au sujet du Chili.

(l) -Cfr. n. 899. (2) -Con t. 278, pari data, non pubblicato. Cfr. in Carte Cairoli il t. di Maffei a Cairoli del 25 aprile e la risposta di Cairoli. (3) -Con t. 458/442, pari data, ore 16,57 Menabrea aveva dato notizia della costituzione del nuovo Governo inglese presieduto da Gladstone con Granville agli Esteri.
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L'AMBASCIATORE A BERLINO, DE LAUNAY, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 2529. Berlino, 26 aprile 1880 (per. il 2 maggio).

La circulaire adressée en date du 16 Avril par M. de Freycinet aux représentants de la France à l'étranger, a produit ici la meilleure impression. Sa publication coincidait avec le triomphe des Whigs en Angleterre, et on se plaisait à y avoir un indice, en présence de l'incertitude sur la marche que suivrait le Cabinet de Londres, que le Cabinet de Paris avait tenu à affirmer que son programme restait invariable. C'était une manifestation diplomatique, me disait le Prince de Hohenlohe, de bon augure et qui prouve le prix que le Gouvernement français attache à ne pas s'écarter de la politique étrangère inaugurée par M. Thiers. Les intentions, le plus résolument paciflques continuent d'inspirer sa diplomatie. On ne sépare pas l'intéret français de l'intérèt général de l'Europe. On tient à marcher en communauté de vues avec les autres Puissances. La meilleure garantie de paix agit dans l'esprit de conciliation, or la circulaire de M. de Freycinet est toute animée de cet esprit. Le Prince de Hohenlohe en citait entre autres ce passage: « ...je pense qu'en continuant à se recueillir, la France ne doit songer au passé que pour y puiser d'utiles enseignemens ». M. Gambetta ne pensait pas autrement. A cet égard il s'était exprimé dans ces termes: «la popularité se retirerait de moi, si je voulais imprimer à mon pays des allures belliqueuses >>.

En d'autres termes le Secrétaire d'Etat, sans ètre complètement rassuré, sans montrer une sérénité aHant jusqu'à l'optimisme, ne voyait pas, malgré certaines difficultés inhérentes à l'état actuel des choses, que de graves complications fussent prochaines.

Le Prince de Bismarck ne voit rien non plus qui puisse cette année troubler la paix du continent. Mais lui aussi estime que nous sommes loin encore du beau-fixe, et à l'abri de toute surprise. Dans les cercles politiques et financiers à Londres on déclare que le changement de Gouvernement n'implique et ne nécessaite pas une modification de la politique étrangère. Ces déclarations auraient peut-ètre quelque valeur si Lord Hartington ou Lord Granville se trouvaient à la tète du Ministère libéral. Cela pourrait signifier la victoire des tendances modérées. Mais avec M. Gladstone comme premier Ministre, on ne saurait ètre rassuré au mème degré. Il convient et tout cas de réserver son jugement après l'avoir vu à J'oeuvre. Il faut espérer qu'après les exagérations de la bataille électorale, l'apaisement se produira dans son esprit, et qu'il s'appliquera à atténuer ou à retirer sur le terrain pratique ce qu'il a pu dire ou ce qu'on lui attribuait de trop aventureux. Autrement pour peu qu'il témoignàt de condescendance envers la Russie, celle-ci y verrait sans doute un encouragement à favoriser les tendances panslavistes, et à fomenter des troubles dans la Turquie d'Europe. Le Général Miloutine saisirait certainement la balle au bond. L'action se dirigerait peut-etre tout d'abord vers la Bosnie et l'Herzegovine, et partant contre l'Autriche. Il est donc assez nature! qu'on soit très-préoccupé, à Vienne surtout, d'une semblable tournure que pourraient prendre les événemens. Le Cabinet de St. Pétersbourg ne cesse point cependant de faire parvenir soit à Vienne soit à Berlin les meilleures assurances de son amitié. «Mais peut-on s'y fier? » Bref, sans qu'il y alt péril en la demeure, le Oabinet de Berlin observe une attitude expectante. On sortira, en bien ou en mal de l'incertitude qui pèse sur la situation, que lorsque le nouveau Ministère Anglais aura dressé sa tente et arboré son drapeau.

Il résulte donc du langage du Chancelier et du Secrétaire d'Etat, à quelques mances près, qu'il y a quelque chose de vague et d'inconnu flottant sur l'horizon politique. En attendant il convient de rester sur le qui vive. Et il est vraiment étrange d'entendre, méme chez nous, des voix s'élever pour une transformation ou une diminution de l'armeé, pratiquée de telle sorte qu'elle conduirait par le plus court chemin à la perte de notre position en Europe. Assurément rien n'est plus facile que de déclamer sur la riguer du service militaire, sur les besoins de l'agriculture sur la déperdition du travaH, sur l'allègement des impots. Malheureusement on n'a pu jusqu'ici trouver le secret d'étre une grande Puissance sans se tenir pret à jouer son ròle dans les affaires du monde, d'avoir une armée sans la préparer et sams se résigner pour cela à des sacrifices. On devrait bien se rendre compte que la pire des choses après tout c'est d'étre battu comme on le serait infailliblement avec un pareil système. Il n'y a rien de plus ruineux que les économies qui attaquent les forces nécessaires d'une nation. L'heure du désarmement viendra peut-etre pour une autre génération, si les ambitions qui veillent en Europe veulent bien y consentir. En attendant ce serait s'exposer à laisser l'Italie désarme ou non suffisamment armée au moment du péril.

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L'AMBASCIATORE A VIENNA. DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1263. Vienna, 26 aprile 1880 (per. il 30).

S. E. il Barone di Haymerle essendo ieri tornato meco sull'argomento dell'espulsione dell'Onorevole Cavallotti da Trieste, dissemi che rordine in proposito a cui ebbe ad accennare il Direttore di Polizia di quella città, era una segnalazione fatta direttamente al Governo locale dal Ministero Imperiale degli Affari Esteri nell'Agosto 1878, col1a quale il Signor Cavallotti veniva indicato siccome persona pericolosa per l'ordine pubblico, ed a cui quindi non si doveva permettere di soggiornare a Trieste. Quella comunicazione era ignorata dal Barone Haymerle, così egli dicevamì, allorché egli ebbe a parlar meco su quell'argomento la prima volta; non sarebbe del pari stata conosciuta dal Presidente del Consiglio, Ministro dell'Interno Conte Taaffe. Aderendo al desiderio ripetutamente espressomene da S. E. il Ministro Imperiale degli Affari Esteri, pregiomi portare a conoscenza dell'E. V. la presente spiegazione dell'asserzione del Direttore di Polizia di Trieste che sarebbe stata in contraddizione con quanto mi era stato detto qui al riguardo con particolare assicuranza.

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L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 461. Vienna, 27 aprile 1880, ore 14,30 (per. ore 15,15).

Je n'ai pas d'observations à faire à ordre donné à Bruno faire démentir assertion Triester Zeitung (1), mais je me permets insister vivement pour qu'à moins d'une nécessité absolue on fasse tout ce qu'il est possible pour qu'il ne soit plus question de cette malheureuse affaire Cavallotti. Personne n'a rien à gagner à la prolongation d'une discussion réellement sans issue, vu les affirmations contradictoires des différents personnages intéréssés, et d'autre part j'observe qu'il n'y a pas convenance pour nous de compromettre en ce moment sérieusement nos relations avec l'Autriche, ce qui arriverait très probablement si sa discussion s'envenimant davantage, notre Chambre venait à s'en occuper de nouveau et à donner occasion à des nouvelles attaques contre le Gouvernement austro-hongrois. Le langage correct mais catégorique de M. Cairoli à la Chambre celui que j'ai tenu moi-meme au baron Haymerle, en ne lui ménageant aucune vérité, me semble satisfaction suffisante pour nous, et il serait dangereux de m'exposer à reprendre ici la conversation sur ce sujet. Je vous en prie donc, mettons un terme à l'incident.

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L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 462/444. Londra, 27 aprile 1880, ore 15,06 (per. ore 16,45).

Comme j'en ai informé hier V. E. par mon télégramme n. 443 (2), lord Granville n'a pas encore pris possession de sa charge et le nouveau Cabinet

n'entrera réellement en fonctions, que dans un jour ou deux. Il est imposssible de voir ni Granville ni Gladstone qui sont encore occupés de la constitution définitive du Ministère, qui entraine avec elle des gmnds changements de personnel. Je ne pense pas qu'il faille parler de nos griefs au sujet d'Assab à lord Tenterden, qui nous est peu favorable sur ce sujet. Peut-etre Granville et Gladstone entendront plus facilement raison à ce sujet. En attendant, puisque le ministre des affaires étrangères d'Egypte a adressé, à propos d'Assab, une note à nòtre agent diplomatique au Caire, il me parait qu'il conviendrait de lui répondre nettement. Les documents annexés à la dépeche de V. E. du 21 courant

n. 838 (l) fornissent des arguments préremptoires pour combattre les prétentions du Gouvernement égyptien, auquel il faudrait déclarer avec fermeté que nous ne sommes pas disposés à céder. Je tàcherai de voir Granville au plus tòt possible et lui exposerai l'état de la question.

(l) -Cfr. n. 909. (2) -Cfr. n. 910.
915

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE IN EGITTO, G. DE MARTINO

T. 282. Roma, 27 aprile 1880, ore 16,45.

Nous examinerons la note égyptienne sur Assab (2) et nous répondrons. En atendant nous comptons que rien ne sera fait ni projeté par l'Egypte qui puisse troubler la situation actuelle de possession à Assab. Veuillez faire à cet égard une déclaration aussi explicite qu'amicale au ministère des affaires étrangères.

916

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, E ALL'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI.

T. 284. Roma, 27 aprile 1880, ore 23.

En présence des bonnes dispositions que nous avons rencontrées auprès des Cabinets de Paris et de Londres, nous nous proposons d'expédier à notre chargé d'affaires à Santiago un télégramme le chargeant de présenter une protestation collective avec ses collègues de France et d'Angleterre. Veuillez me dire si le Cabinet auprès duquel vous etes accrédité consent à en faire de meme. La chose . parait très urgente.

(l) -Cfr. n. 889. (2) -Cfr. n. 908.
917

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

T. 286. Roma, 27 aprile 1880, ore 23,05.

Appréciant vas sages conseils (l), et M. Bruno n'ayant encore rien fait jusqu'ici à la suite de mon autorisation, je viens de le prier de s'abstenir de toute publication ultérieure concernant l'affaire Cavallotti (2).

918

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 466. Vienna, 28 aprile 1880, ore 14,08 (per. ore 15).

Je remercie vivement V. E. pour son télégramme d'hier au soir (3). Malgré tout, nous sommes sortis avec honneur de l'incident Cavallotti. Je constate que c'est l'avis unanime. Cela doit nous suffire. La phase dans laquelle l'Europe se trouve est si grave, qu'il est de toute nécessité que par tous les moyens nous éliminions tout incident de nature à nous embarrasser dans notre marche vers un meilleur avenir. Plus que jamais, nous devons étre prudents et pousser en méme temps à tout prix nos armements défensifs.

919

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 468/446. Londra, 28 aprile 1880, ore 16,26 (per. ore 19,30).

M. Santillana a vu hier et aujourd'hui le sollicitor Frisfiel qui après avoir pris connaissance de l'affaire Rubattino et consulté un jureconsulte très distingué, estd'avis qu'il est impos,;ible d'intenter, avoir espoir de succès une action contre la compagnie du chemin de fer tunisien, vu que d'après loi anglaise, un simple accord sur le prix ne suffit pas pour constituer un contrat de vente parfait. Il faudrait pour pouvoir agir, qu'il y ait eu au moins un commencement d'exécution. Le chevalier Santillana ... d'avoir encore une conférence avec le directeur de la compagnie, avant de prendre une décision.

(l) -Cfr. n. 913. (2) -Cfr. t. 287, parl data, non pubblicato. Bruno aveva chiesto con t. 463 dello stesso 27 aprlle istruzioni a proposito della smentita dell'asserzione della Triester Zeitung, fecendo notare che da quattro giorni nessun giornale triestino si occupava più dell'incidente Cavallotti. (3) -Cfr. n. 917.
920

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AGENTE E CONSOLE GENERALE A TUNISI, MACCIO'

T. 288. Roma, 28 aprile 1880, ore 11,55.

De plusieurs còtés il me revient que si la prise de possession du chemin de fer de la part des français se vérifie, la colonie italienne se propose de faire des démonstrations hostiles. J'aime à croire qu'aucun acte de violence soit en contemplation. Mais en tous les cas, il faudrait éviter avec soin tout ce qui pourrait fournir à nos ennemis le prétexte de dire que ces démonstrations sont organisées ou favorisées par nous (1).

921

L'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 1265. Vienna, 28 aprile 1880 (per. il 2 maggio).

Se il trionfo del partito liberale nelle recenti elezioni in Inghilterra ebbe a causare qui una grande disillusione, un vivo dispiacere anzi, fino all'ultimo momento però il Gabinetto di Vienna conservò la speranza che l'attitudine così spiccatamente ostile all'Austria spiegata dal Signor Gladstone, ed il suo linguaggio assai provocante in verità a riguardo di S.M. l'Imperatore e del suo Governo, sarebbero ragioni sufficienti perché la Regina non gli affidasse il primo posto nel nuovo Gabinetto. Ma anche questa speranza andò fallita; e se entro certi limiti fu bene accolta qui la designazione di Lord Granville come Ministro degli Affari Esteri; non è però men vero che l'apprensione continua ad essere grande intorno alle conseguenze che per l'ulteriore svolgimento della politica Austro-Ungarica in Oriente, sarà per avere l'indirizzo che alla politica del Gabinetto di Londra verrà dato dal Primo Ministro. In tal situazione l'alleanza colla Germania s'impone in cosi assoluto modo che l'Austria farebbe qualsiasi sacrificio per assicurarne la continuazione, e quindi ben si può dire che più che mal il Gabinetto di Vienna conformerà completamente la sua attitudine agl'impulsi che gli si darà da Berlino. Per conto mio quindi, vedo assai prossima la ristaurazione dell'Alleanza dei Tre Imperatori a malgrado la spiccata avversione che in Austria ed essenzialmente in Ungheria esiste contro quel concerto. L'avvenire è assai bujo e qui lo si sente più che altrove, e quindi coi ristretti mezzi che si han per le spese militari, si fanno tutti i possibili preparativi onde trovarci pronti alla guerra ove venisse prossimamente a scoppiare. L'organizzazione della Landsturm a cui non si era fino ad oggi mai provveduto, è un palese sintomo di questa situazione. Il sistema di eliggibilità degli Ufficiall adottato per quella

milizia mentre è cosa del tutto nuova in Austria e contraria anche ad ogni sua tradizione, mostra l'intendimento di porsi in grado di contare su quella forza senza gl'inevitabili ritardi di tempo che produrrebbe la costituzione dei quadri in altra maniera.

L'esempio che ci vien dato da Berlino e da Vienna varrà spero a vincere tutte le resistenze, ed a far sì che anche dal canto nostro a costo di gravi sacrifici venga spinto il completamento dei nostri armamenti, ed anzi tutto provveduto alla difesa delle nostre frontiere. La fase così poco favorevole per noi che abbiamo dovuto traversare molto probabilmente sta per finire, ed una nuova meno a noi contraria è sul punto d'incominciare, ma il raccoglierne i frutti dipenderà intieramente dall'assetto militare in cui ci troveremo, nonché dalla prudenza e fermezza nostra nel navigare in mezzo agli scogli di cui ancora è pieno il nostro cammino.

(l) Macciò rispose con t. 475 del 29: «Colonie est sans doute afféctée d'avoir vu manqueraffaire du chemin de fer, mais rlen ne me falt prévòlr l'intentlon chez qui que ce salt de protester par des démonstratlons hostiles contre prise de possessian de la part des français ».

922

L'AGENTE E CONSOLE GENERALE A TUNISI, MACCIO', AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. 168. Tunisi, 28 aprile 1880 (per. il 2 maggio).

Con rapporto del 22 di questo mese n. 24 della Serie Commerciale (l) mi feci un dovere di informare l'E. V. delle imprevedute difficoltà sorte nella questione del cavo sottomarino da stabilirsi fra la Sicilia e Tunisi. Mi lusingai per. un momento che il Governo locale avendo la coscienza dei propri diritti, saprebbe sostenerli contro le pretese dell'amministrazione dei Telegrafi e Poste di Parigi, ma scorgendo che nelle sfere ufficiali erasi ogni giorno più impressionati dall'attitudine assunta dal Console di Francia, il quale a renderla più efficace aveva avuto un lungo colloquio col Primo Ministro, stimai conveniente di procurarmi, due giorni sono, una udienza dal Bey stesso per intrattenerlo di questo argomento.

Sua Altezza non volendo dichiarare che riconosceva giusta la opposizione del Signor Roustan al nostro progetto, mi disse che in seguito delle di lui osservazioni si rendeva necessario di meglio studiare le convenzioni esistenti fra il suo Governo e la Francia. Io gli osservai che ciò era perfettamente regolare, e doveva farmi credere come appunto dopo uno studio ben approfondito, egli ed il suo governo si persuaderebbero del diritto che avevano di stringere con noi con piena libertà l'accordo che gli proponevamo; che la sua posizione verso la Francia era in questo caso ben definita per non dar luogo ad equivoci, in quanto oltre all'essersi riserbato colla convenzione dell'aprile 1861 la facoltà di concedere ad altri governi di riunire per mezzo di cavi sottomarini i loro Stati alla Reggenza, Sua Altezza aveva lasciato a titolo puramente provvisorio ai Francesi l'esercizio delle linee terrestri fino a quando non gli piacesse di esercitarle per proprio conto; per conseguenza, anziché parlare di un diritto, come faceva la Francia, di avere nelle sue mani tutti gli uffizi telegrafici dello Stato,

poteva tutt'al più non trovar conveniente di continuar ad esercitarli se temeva, come sembra, una concorrenza; ed allora il Bey avrebbe avuto un interesse a riprenderli, sì per svincolarsi dall'attuale soggezione, sì per lucrare i benefizi che oggi gode l'amministrazione francese, senza dargli verun compenso; che tale era il carattere della questione e per evitare complicazioni mi permettevo di richiamarvi sopra seriamente l'attenzione di Sua Altezza nella speranza che ricuserebbe di ammettere delle pretese infondate a danno della sua libertà e delle sue relazioni con uno Stato vicino ed amico come l'Italia. Inoltre gli feci riflettere come la nostra proposta attuale non fosse che la riproduzione in forma molto più favorevole per il di lui governo, di quella che esso medesimo si dichiarò disposto a sottoscrivere nel 1864; che questo fatto doveva provargli, come in quell'epoca, in cui lo spirito delle convenzioni colla Francia era meglio apprezzato perché sottoscritte soli tre anni prima, non si intendesse attribuirgli il significato restrittivo delle sue prerogative Sovrane, che si cerca di dargli oggi; che perciò se era allora permesso all'Italia di porre un cavo dalla Sicilia alla Kelibia ed una linea terrestre fino a Tunisi, a più forte ragione deve esserle consentito oggi, mentre Io stato dei reciproci impegni della Reggenza e della Francia non è mutato, ed i nostri interessi sono considerevolmente cresciuti.

Il Bey non contestò la giustizia delle mie osservazioni, ma ben si vedeva che era sotto la impressione del timore delle rimostranze del Signor Roustan, inspiratogli dal suo Ministro. Perciò non mi fece altra promessa all'infuori di quella di ben riflettere, avanti di adottare una qualche decisione, pur mostrando la soddisfazione che proverebbe nel secondare i nostri desideri, e nel vedere stabilita una comunicazione telegrafica coll'Italia, onde non essere sempre costretto a servirsi delle lince francesi ed a lasciar conoscere a chi le dirige tutti i suoi segreti.

Debbo riconoscere che uscii dal colloquio avuto col Bey, assai poco soddisfatto ed ancor meno confidente nel buon esito dell'affare. Per me è oggetto di timore la influenza di Mustafa Ben Ismail, pronto ad essere invaso dallo spavento appena il Consolato di Francia muove un passo, od affacci una pretesa, sia pur questa giusta od ingiusta. Quindi mi sembrò opportuno ad ogni buon fine di dirigere a Sua Altezza una nota onde meglio precisare il senso delle cose espostegli, e metterlo in avvertenza contro ogni men che retta risoluzione.

Affrettandomi a trasmetterne copia all'E. V. non so trattenermi dall'esprimere il convinC'imento che sarebbe opportuno di prendere verso questo governo una attitudine assai accentuata. Noi non possiamo pel nostro prestigio acconsentlre che le cose nostre si trattino solamente quando piace alla Francia di permetterlo, e che questa diventi una norma di condotta del Governo Tunisino a nostro riguardo.

Dove la ragione come in questo caso è incontestabilmente dalla nostra parte e da quella del Bey, nessuno può trovare censurabile che si faccia valere, ed io mi auguro perciò che l'E. V. vorrà autorizzarmi a tener con Sua Altezza c col Ministro un linguaggio il quale faccia loro comprendere come l'Italia non è disposta a lasciar ammettere a suo danno pretese, le quali non hanno il menomo fondamento. Attendendo di ricevere speciali istruzioni in questo senso, muoverò frattanto, secondo la piega dell'affare, gli altri passi dei quali riconosca la necessità.

(l) Non pubblicato.

923

L'INCARICATO D'AFFARI IN MONTENEGRO, DURANDO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 471. Cettigne, 29 aprile 1880, ore 9,40 (per. ore 10,55).

Par une nouvelle note Gouvernement du Monténégro vient de signaler série de faits nouveaux sur l'activité des autorités ottomanes à former, équiper, pousser les bandes à envahir le territoire monténégrin. Ces bandes renforcées par les soldats réguliers déguisés en albanais, menacent Principauté jusque dans son ancienne frontière. C'est une guerre que la Turquie ferait au Monténégro, sous le couvert de la ligue albanaise. Gouvernement du prince Nicolas en appelle aux grandes Puissances afin qu'elles avisent au moyen de prévénir agression honteuse. Attend résultat.

924

L'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, COLLOBIANO, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 476. Costantinopoli, 29 aprile 1880, ore 11,42 (per. ore 17,55).

Je viens de recevoir réponse de la Porte à la note collective (1). Sublime Porte repousse reproche d'avoir volontairement entravé exécution Memorandum, admet que les autorités n'ont pas suivi exactement ordres reçus, mais que, malgré ce fait, Monténégro aurait pu occuper positions. Sublime Porte se réserve de compléter ces explications et d'entretenir représentants des résolutions que cette situation peut nécessiter. Nouvelle Scutari signale augmentation de l'agitation, connivence et impuissance des autorités. Gouvernement ottoman vent gagner du temps quoi qu'il en soit créer état de choses favorable pour retenir territoire cédé. Mes colleguès en ont référé à leurs Gouvernements, demandant instructions, croient nécessaire entente Cabinets pour amener pression énergique sur la Porte.

925

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, COLLOBIANO

T. 293. Roma, 29 aprile 1880, ore 11,45.

Je reçois de M. Durando le télégramme suivant; « Prince de Monténégro me prie de porter à la connaissance de V. E. que les autorités turques de Scutari empéchent maintenant la navigation de la Bojana aux barques monténégrines allant charger du sel, malgré que la navigation soit garantie au

Monténégro par l'articie 29 du traité de Berlin >> (l). Veuillez faire auprès de la Sublime Porte les démarches nécessaires pour que l'empechement illégal à la libre navigation de la Bojana soit immédiatement levé.

(l) Cfr. n. 898.

926

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA

T. 295. Roma, 29 aprile 1880, ore 11,58.

M. Rubattino prie M. Santillana de faire remarquer au sollicitor qu'un commencement d'exécution de contrat existe déjà. Les 100 livres que M. Hodgers a inutilement essayé de restituer constituent, en effet, d'après les lettres échangées, un accompte du prix d'achat et ne devaient etre perdues pour

M. Rubattino que dans le cas où il aurait été responsable de la rupture de la négociation. Le fait meme de l'offre de restitution écarte cette dernière hypothèse. M. Santillana devrait appeler sur ce point l'attention du sollicitor. Les pièces concernant de còté de l'affaire sont dans le dossier que M. SantUlana possède avec lui.

927

IL REGGENTE L'AGENZIA E CONSOLATO GENERALE A SOFIA, SQUITTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 481. Sofia, 29 aprile 1880, ore 13,45 (per. ore 23,45).

Le Gouvernement bulgare a décidé d'admettre immédiatement dans la Principauté les réfugies musulmans qui se trouvent à la frontière parcequ'il est persuadé qu'il n'y en a pas. Ayant prié depuis huit jours le commissaire turc de télégraphier à la Sublime Porte qu'elle communique au Gouvernement du prince les pleins pouvoirs donnés à son commissaire pour traiter cette question et qu'elle indique sur quel point de la frontière sont les refugiés, aucune réponse n'est encore arrivée.

928

L'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 474. Parigi, 29 aprile 1880, ore 14,25 (per. ore 15,50).

M. de Freycinet va télégraphier à son chargé d'Affaires en Chili de présenter protestation collective pour faits de guerre contraires au droit des gens,

d'accord avec collègues d'Italie et d'A:;.gleterre. Il a compris que les termes de la protestation devraient etre concertés là bas, et V. E. sait que j'ai donné copie de sa depeche n. 664 (l). M. de Freycinet me parait animé maintenant de dispositions très énergiques à propos du Monténégro.

(l) T. 469 del 28 aprlle.

929

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 479/448. Londra, 29 aprile 1880, ore ... (per. ore 20,57).

Heath qui semble ignorer complètement la mission dont le ministre a chargé M. Santillana, vient de me dire qu'hier le chemin de fer de Tunis a été définitivement vendu à la compagnie franco-algérienne pour la somme de 150.000 livres sterling. L'affaire a été rapidement emportée par les français qui n'ont pas hésité et se sont présentés avec les fonds nécessaires à la main. Je n'ai pas encore vu Santillana depuis hier, mais je crains que maintenant il ne soit trop tard pour rien obtenir.

930

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 480/449. Londra, 29 aprile 1880, ore 18,51 (per. ore 22,10).

Faisant suite à mon télégramme d'aujourd'hui (2), j'ai l'honneur d'informer

V. E. que M. Santillana sort en ce moment de chez moi. Je lui ai annoncé la nouvelle, que m'a donné Heath, de la vente du chemin de fer de Tunis à la société franco-algérienne, pour la somme de 150.000 livres sterling. Par suite de ce fait, M. Santillana croit que toute ultérieure démarche serait inopportune et il se propose de rentrer en Italie. Il attendra toutefois auparavant un avis télégraphique de V. E., pour le cas où elle aurait quelques autres instructions à lui donner.

931

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A PIETROBURGO, NIGRA

D. 521. Roma, 29 aprile 1880.

Come è noto alla E. V. il Governo russo, che aveva per dl primo proposto di dare una sanzione solenne agli atti delle varie Commissioni europee di

delimitazioni, istituite col trattato di Berlino dichiarò più tardi di accettare il modo di procedere suggerito in proposito dalla Sublime Porta e che consiste in uno scambio di note da effettuarsi fra i rispettivi governi.

Riferendosi a siffatta accettazione, questo Ambasciatore di Russia mi diresse il 18 corrente una nota con la quale ci significò, a nome del proprio Governo, che il Gabinetto d:i Pietroburgo conferma ora, mercè quel documento, i tre atti di delimitazione che vi sono enumerati.

Fin da quando ci fu comunicata la proposta turca, non esitammo a dichiarare che laddove essa fosse tornata gradita a tutte le potenze noi l'avremmo volentieri accettata. Anche oggi siamo pronti a procedere, nella forma sovraindicata, alla notificazione di quegli atti. Senonché finora non ci risulta che gli altri Governi siano similmente disposti a fare altrettanto: sappiamo invece che il Governo austro-ungarico preferirebbe, innanzi di procedere a tale formalità, che si definisse in modo formale la questione del confine bulgarorumeno verso la Dobrudja. Crediamo quindi ragionevole di dovere, almeno per ora, astenerci dal procedere allo scambio dell'atto di ratificazione; pur avvertendo che se tutte le Potenze si decidessero senz'altro a tale scambio, noi non saremmo certamente alieni dal seguire il loro esempio.

Nell'esprimermi in questo senso col Barone d'Uxkull, ho avuto cura di ben precisare il significato di questa nostra risposta, la quale nei termini con cui è stata fatta esclude ogni dubbio che essa possa implicare da parte nostra obiezione o difficoltà alcuna.

Nel trasmetterle qui unita copia della precitata nota dell'Ambasciatore di Russia (l).

(l) -Cfr. n. 866. (2) -Cfr. n. 929.
932

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, ALL'AMBASCIATORE A VIENNA, DI ROBILANT

D. 959. Roma, 29 aprile 1880.

Comunicai a suo tempo al Ministero dell'Interno il contenuto del pregiato rapporto di questa serie n. 1239 (2) che l'E. V. m'indirizzava il 23 marzo ultimo scorso, per farmi conoscere qual fosse l'autorevole suo avviso, circa la proposta che ci era stata fatta, non ha gua,ri, dalla Ambasciata Austro-Ungarica in Roma, per addivenire a un nuovo tracciato, che meglio determinasse la linea di frontiera fra i due paesi dal lato specialmente del Tirolo.

Per essere meglio in grado di prendere al riguardo una determinazione, volli pure interpellare l'On. mio Collega pel Dicastero predetto, all'esame del quale io sottoposi cosi le ragioni invocate dal Governo Impe,riale in appoggio alla sua domanda, come le assennate considerazioni svolte dall'E. V. nelle quali, giova il dirlo, io convenni pienamente. Giustamente apprezzando infatti le savie osservazioni suggerite a V. E. dalla ben nota sua esperienza, non

omisi dallo accennare quali fossero, a sao avviso, gli inconvenienti gravi che in vario ordine di ragioni e di idee, potrebbero sì facilmente sorgere se la domanda presentata come è dal Governo Imperiale, dovesse essere da noi accolta.

L'On. mio Collega, dividendo egli pure la stessa opinione, conviene nelle idee al riguardo manifestate dalla E. V., «men solo per le considerazioni politiche che renderebbero attualmente poco opportuna una revisione generale dei confini con l'Austria Ungheria, ma anche per le ingenti spese e per le dimcoltà di vario genere a cui si andrebbe incontro. Concludo quindi col trovare il progetto di Lei, signor Ambasciatore, accettabile e di non troppo difficile attuazione» (1).

Escludendo in conseguenza alle ragioni svolte nel dianzi citato suo rapporto completamente il pensiero di provvedere a una operazione generale, anco nelle limitate zone fronteggianti l'intero distretto di Roveredo, ed ammettendo invece il concetto esposto dall'E. V., stimerei opportuno che, in risposta alle proposizioni fatte su ciò al Governo di Sua Maestà, Ella volesse invitare il Governo Imperiale e Reale ad accennare i punti speciali dove potesse essere per avventura, necessario di venire ad una costatazione della linea di confine.

Approvo pure quanto Ella suggerisce così per dare effetto alle operazioni eventuali destinate a stabilire un accordo, come pel modo di sciogliere i casi controversi.

Iniziate che Ella avrà le trattative che l'E. V. giudicherà opportune, non vi ha d'uopo ch'io La preghi di volermi, quandochessia, porre in grado di conoscere l'accoglienza che sarà stata fatta dal Governo austro-ungarico alla nostra controproposta.

(l) -Non si pubblica. (2) -Cfr. n. 778.
933

IL COMANDANTE, DE AMEZAGA AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI (2)

R.R. 45. Aden, 29 aprile 1880 (per. 1'11 maggio).

Si degni V. E. non ascrivere a soverchia irrequietezza la moltiplicità delle proposte da me presentate dall'epoca in cui l' «Esploratore » staziona in questi mari, ma si compiaccia voler considerare quelle proposte medesime quale naturale conseguenza degli studj ch'era debito mio fare giornalmente sui luoghi. Occorre ch'io mi rettifichi, dicendo apprezzamenti e giudizj, anziché proposte, dacché non mi sono mai creduto autorizzato a farne, e, per mantenermi nel vero, soggiunga che tali apprezzamenti e giudizj li vagliai coscienziosamente e con metodo che parvemi razionale.

Ebbi a chiedere sempre al sentimento dell'onestà quella maggiore imparzialità di cui ero suscettibile, e fu colla di lei scorta, che, ricorrendo ad una

51 -Documenti diplomatici -Serle II -Vol. XII

analisi minuta dei fatti ostensibili a' miei occhi mi misi ad esaminare partitamente dapprima, e poi a confrontare fra di loro gli elementi di biasimo e di lode accampati da avversarj e fautori di Assab.

Invero, mi imbattei in molte esagerazioni ed in molte inesattezze.

Secondo gli avversarj, il clima di Assab era insalubre, la temperatura intollerabile, il suolo sprovvisto d'acqua potabile ed incapace di utile produzione, le terre finitime popolate da numerosi indigeni predoni ed attaccabrighe, il porto mal sicuro.

Tuttociò è inesattissimo, e farebbe d'uopo usare molta cattiva fede, o possedere insufficienti cognizioni per negare ad Assab la salubrità del clima, una non eccessiva temperatura, l'abbondanza dell'acqua potabile, la possibilità di produrre utile e rigogliosa vegetazione tropicale, la completa sicurezza del porto. Quanto ai numerosi indigeni delle terre finitime, basti il dire che dalle recenti escursioni del Giulietti e del Colombo, risulta come tutt'attorno ad Assab, in un raggio di circa 60 chilometri, contaronsi appena due o tre famiglie di danakil, eccettuando gli abitanti di Margableh, Macaca, Alali e Beilul, paesetti codesti che complessivamente annoverano duecento circa capanne.

Passo alle esagerazioni dei fautori: Assab nella mente di costoro doveva essere messo facilmente in comunicazione coll'interno ricco di prodotti oggi trasportati altrove sul litorale africano, da carovane, ed in breve spazio di tempo, grazie alla sua posizione centrale rispetto a' varj scali importanti del Mar Rosso e Golfo di Aden, all'ottimo ancoraggio, diventare la rivale temuta di Aden. I capitali italiani dovevano quivi trovare immediato e vantaggioso impiego, le industrie fecondissimo smercio, le braccia proficuo lavoro nella coltivazione agricola. Poche migliaia di Lire dovevano infine bastare per l'impianto colà di una colonia commerciale.

Le comunicazioni coll'interno si otterranno un giorno, dopo aver vinte moltissime difficoltà, che solo la perseveranza, la circospezione, il tempo largo assai possono rendere superabili.

Il paese danakil racchiuso fra la costa e la prima catena di alti monti che sovrasta al mare è poverissimo; lande sabbiose, elevazioni vulcaniche, scarsa popolazione, che vive stentatamente, che non ha bisogni, che non esercita alcuna industria all'infuori della confezione di poche stuoje di Palmadun. Addunque, nel paese danakil, consumo quasi nullo, produzione insignificante.

Al di là di quella catena vi ha la gran vallata dell'Aussa, ritrovo delle pioggie torrenziali, periodiche e di durata, degli altipiani orientali abissinesi, le quali danno origine a parecchi laghi, nonché a due grandi fiumi: l'Havash ed il Kualima. In codesta vallata, pochissimo conosciuta dagli Europei, ma che si ritiene ferace in molte parti per la presenza di grandi masse d'acqua, sono sparse le tribù degli Adali, de' Modaiti, degli Assabo Galla, tribù tutte dedite alla pastorizia con istinti, asseriscesi, crudeli ed in perpetua guerra tra di loro. Le carovane che dallo Scioa e dal Tigrè meridionale prendono le vie di Zeila, Tegiura, Raheita, Beilul, Edd, traversano la vallata dell'Aussa, e dovrà necessariamente traversarla chi voglia da Assab penetrare nell'Abissinia, contrada quanto mai favorita dalla natura e che messa a contatto col

mare potrebbe dar vita ad un commercio di derrate di ogni specie e rendere possibili e giovevoli immigrazioni di agricoltori italiani.

Ma per porre in relazione diretta Assab e l'Abissinia sarà giuocoforza battere le vie di Raheita o di Beilul, ovvero cercarne una intermedia a questa; eppertanto nell'uno e nell'altro caso, dovendo frastornare il movimento commerciale dal suo antico letto, si avrà da lottare tenacemente colla consuetudine e con interessi locali di conto.

La lotta non sarà breve, dacché ad accrescere le resistenze non tarderanno ad agire le influenze politiche straniere, la comune diffidenza ed antipatia degli indigeni per i bianchi.

L'Anfari che è il capo supremo degli Adali, de' Modaitu e de' danakil, e che ha sede nella vallata surripetuta potrebbe con un benevolo contegno a nostro riguardo rendere la lotta meno aspra e meno lunga.

In conclusione, il commercio a monte di Assab ha un orizzonte ancora bujo e lontano.

L'avviamento in Assab del commercio dal lato di mare incontrerà minori ostacoli: lo Yemen, il paese più produttivo dell'Arabia felice, non possiede porti nel Mar Rosso: Hodeida e Mocca suoi scali principali sulle coste occidentali sono spiagge aperte a tutti i venti. Assab, invece, provveduto di un porto eccellente e situato sull'opposta riva a corto distacco, può diventare il porto dello Yemen.

Anche qui le gelosie straniere, gli interessi locali saranno messi in giuoco; nonostante, ove in Assab il Governo porga al commercio ogni maggiore agevolezza, rinunziando al fiscalismo doganale, creando mezzi di trasbordo solleciti e sicuri, promuovendo un servizio regolare di navigazione a vapore, si farà strada il prepotente tornaconto del produttore, per chiedere ad Assab ciò che né Hodeida né Mocca potrebbero dargli.

Grado a grado approderanno in Assab barche indigene con carico di caffé, di pelli, di madreperle etc. ed il commercio prenderà radice e si sten·· derà; ma non sarà mai un commercio su vasta scala. È nell'indole del commercio di questi paesi mantenersi in ristretti confini: mancano i grandi produttori, di maniera che la merce giunge in piazza sempre in piccole partite ed il compratore cerca di rivendere subito per poter comperare altre piccole partite spesso di merce diversa.

In Aden, ad esempio, non si procede diversamente, e Aden è il grande emporio di tutta l'Arabia e dell'Africa orientale, senonché in quest'emporio, essendo molte le piccole partite di una medesima merce, che vengono introdotte in città contemporaneamente o quasi, il capitalista può avere l'opportunità di eseguire operazioni di rilievo.

E non soltanto sarà il commercio così detto di dettaglio, che potrà fiorire in Assab, ma esso dovrà essere esercitato, per tornare proficuo, esclusivamente da arabi o da indiani.

Non v'ha europeo, tranne il greco, che abbia abilità pari all'arabo ed all'indiano in questo genere di traffico: la religione, la lingua, la conoscenza degli usi e costumi del paese danno a questi su quello una superiorità incontestabile e rendono impossibile, per parte dell'europeo, ogni tentativo di opportuna concorrenza.

Gli italiani che si recassero ad Assab coll'intento d'esercitarvi direttamente il commercio si esporrebbero a perdite inevitabili di denaro: conseguentemente, pochi, pochissimi italiani dovranno stabilirvisi sui primordj ed i pochi dovranno limitarsi a fornire fondi al commerciante Arabo o indiano ed a comperare la merce di seconda mano, per l'ulteriore invio in Europa.

Tutta la merce indigena circolante in Assab, senza distinzione di sorta, troverà utile smercio in Italia, ed in tal guisa l'esportazione tutta di Assab potrà farsi ad esclusivo benefizio nostro, non così l'importazione.

Il corallo lavorato, le conterie di Venezia sono gli unici articoli che l'industria italiana potrà vantaggiosamente importare ad Assab, ché per i rimanenti articoli di consumo, tra gli indigeni, il nostro paese non è in condizione di competere coll'Inghilterra e gli Stati Uniti.

Non si poteva scegliere sulla costa del Mar Rosso e Golfo di Aden posizione migliore, più felice di Assab, per la fondazione di una colonia commerciale, e, ditlìcilmente su qualsivoglia altra costiera, si sarebbe potuto rintracciarvi mezzi più acconci ed economici onde raggiungere quello scopo. Ma i pregj che appartengono ad Assab non debbono significare che col sussidio di poche migliaia di Lire si giungerà a completarli per modo che la nuova colonia commerciale possa funzionare e svolgersi regolarmente.

Strabocchevole quantità di materiale da costruzione, di ottima qualità, per edifizj e lavori idraulici è lì sul luogo; tuttavia quelli e questi richiedono braccia e parecchie, segnatamente, per eseguire gli ultimi, che per loro natura sono sempre lunghi e ditlìcoltosi.

n porto, ossia rada di Buja (Golfo di Assab) è vasta e sicura, ed è appunto perché è vasta che i forti venti de' due monsoni, ai quali è esposta perennemente, vi agitano il mare. Questa agitazione, tutta superficiale, non compromette mai la sicurezza della nave, ma arrecherebbe molestia sovente alle operazioni d'imbarco e sbarco inerenti ad un porto di commercio.

Laonde Assab dovrà essere provveduto di un bacino acqueo difeso puranco dai marosi superficiali e questo a sua volta munito di sbarcatoj appropriati alle esigenze del commercio. Or bene e l'uno e gli altri costeranno un po' più di poche migliaia di Lire. -Ai fautori di Assab, malgrado le esagerazioni rilevate, debbo dire, che la fondazione della colonia omonima segna indubbiamente un sensibile progresso nella via dell'attività economica dell'Italia, e che se Assab, forse, non diverrà mai una colonia ragguardevole commercialmente, per qualità intrinseche, essa è fin d'ora il faro del futuro commercio marittimo nazionale, e sarà sempre un'approdo indispensabile per il nostro naviglio, che vorrà liberamente spingersi dal Mediterraneo nell'Oceano Indiano .....

Era in vista della necessità indispensabile di dotare Assab di opere idrauliche e di varti fabbricati che col mio rapporto n. 31 delli 24 u. s. ventilavo l'idea di una casa di pena nella citata località, ma lungi da me il pensiero di trarre argomento da siffatta idea per giustificare la presenza degli Italiani nel Mar Rosso.

Nella mia mente subordinava quell'idea dalla compiuta presa di possesso utlìciale, come vi ho subordinato, in ogni circostanza, l'attuazione di qualsiasi altra relativa ad Assab, dacché rimango nella ferma convinzione che nulla

di duraturo, nulla di serio potrà farsi colà, quando si escluda la ingerenza

palese del R. Governo.

In tesi generale, sono avverso al sistema di deportazione fuori di casa

propria, imperocché scorgo in esso, fra molti mali, un'offesa all'inviolabilità

de' diritti morali delle popolazioni straniere, che dovrebbero subire più o meno

direttamente il contatto de' deportati, ma nel caso speciale, non esito a dirlo,

se in Assab, si vorrà procedere praticamente, cioè spendendo l'indispensabile

senza spendere troppo, si dovrà inevitabilmente ricorrere all'espediente ch'ebbi

l'onore di citare nell'anzidetto rapporto, salvo a precisare meglio la cosa ed

il modo.

(l) -Cfr. n. 15300 del 19 aprile, non pubblicato. (2) -Ed. In L'Italia in Africa, vol. cit., pp. 108-112.
934

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 485/451. Londra, 30 aprile 1880, ore 16 (per. ore 19,50).

Le Standard publie le télégramme suivant de son correspondant d'Alexandrie: «Le Gouvernement égyptien s'occupe d'établir un règlement de douane pour la baie d'Assab dans la mer Rouge ». Le correspondant ajoute « au sujet de l'installation des italiens dans la mer Rouge, je suis à mème de pouvoir annoncer, d'après la meilleure autorité que le Gouvernement égyptien se propose d'adopter des mesure pour assurer ses droits ».

935

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

T. 484/452. Londra, 30 aprile 1880, ore 20,16 (per. ore 22,50).

M. Santillana à qui je viens de communiquer le dernier télégramme de

V. E. (l) me dit que la question du payement des 100 livres sterling par M. Rubattino à M. Hodges a déjà été discutée entre lui et le sollicitor dont la première impression était favorable aux réclamations de Rubattino; mais il a été reconduit à reconnaitre que ce payement ne constituait pas un commencement d'exécution vu que la somme susdite n'en fait pas partie, n'étant destinée qu'à amener le contrat et n'aurait formé partie du prix que dans le cas où le contrat aurait été signé. Si malgré ces considérations on croyait nécessaire de consulter encore un autre sollicitor, M. Santillana s'y prèterait également.

(l) Cfr. n. 926.

936

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A LONDRA, MENABREA, A PIETROBURGO, NIGRA, E A VIENNA, DI ROBILANT, E AI MINISTRI A BRUXELLES, DE BARRAL, A COPENAGHEN, DELLA CROCE, A L'AJA, BERTINATTI, A LISBONA, OLDOINI, A MADRID, GREPPI, A STOCCOLMA, SPINOLA, A TANGERI, SCOVASSO, E A WASHINGTON, BLANC, E AGLI INCARICATI D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, E A COSTANTINOPOLI, COLLOBIANO

D. Roma, 30 aprile 1880.

Il 23 corrente S. E. il conte Coello de Portugal mi dava comunicazione di una nota circolare del suo Governo (l) colla quale le Potenze che avevano aderito ad uno scambio di idee circa la questione delle protezioni al Marocco venivano invitate a designare i loro delegati alla conferenza internazionale che si sarebbe riunita a Madrid il 15 maggio prossimo.

In quella circolare il ministro spagnuolo degli affari esteri fa risaltare la opportunità che i rappresentanti stranieri accreditati presso S. M. Sceriffiana, che intervennero alla conferenza di Tangeri, non siano designati quali delegati della conferenza di Madrid.

Ho risposto al ministro di Spagna che il R. Governo apprezzando le considerazioni che avevano motivato quella proposta, non aveva difficoltà ad aderirvi ed ho pregato S. E. di far conoscere al proprio Governo che il Ministro del Re presso S. M. Cattolica Oa S. V. Ill.ma per Madrid), sarebbe stata incaricata di rappresentare il Governo del Re alle conferenze di Madrid.

(Per Madrid). Riservandomi di porgerle in breve acconcie istruzioni, Le rinnovo, ecc.

(Per gli altri). La S. V. vorrà portare quanto precede a conoscenza del Governo presso il quale Ella è accreditata.

937

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AI MINISTRI A MADRID, GREPPI E A TANGERI, SCOVASSO, E ALL'INCARICATO D'AFFARI A PARIGI. MAROCHETTI (2)

D. Roma, 30 aprile 1880.

Il marchese di Noailles è venuto a darmi comunicazione di un dispaccio del signor de Freycinet nel quale quel ministro degli affari esteri, nell'espri

mere il modo di vedere del Governo francese nella questione delle protezioni

al Marocco, manifesta la propria soddisfazione per aver inteso, da notizie

pervenutegli da Tangeri, che il rappresentante italiano presso il sultano del

Marocco apprezzava in identico modo le pretese delle autorità sceriffiane.

Il signor de Freycinet esprimeva il desiderio di conoscere se il linguaggio

tenuto dal commendatore Scovasso era l'esatta espressione degli intendimenti

del governo italiano.

Ho risposto al marchese de Noailles compiacendomi per questa comunanza di vedute dei due Governi, la quale ci permetteva di sperare che l'opera delle prossime conferenze, mentre condurrà alla soppressione degli abusi lamentati, farà risaltare la necessità di conservare quelle prerogative delle potenze straniere che sono praticamente indispensabili allo sviluppo del commercio europeo in quell'impero.

Ho creduto opportuno che la S. V. avesse conoscenza, per sua confidenziale

informazione, di questa comunicazione del Governo francese e della risposta

da me fatta al marchese de Noailles.

(l) Ed. in L V 28, p. 12.

(2) Ed. in L V 28, p. 13.

938

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, ALL'INCARICATO D'AFFARI A COSTANTINOPOLI, COLLOBIANO

T. 232 (1). Roma, 1° maggio 1880, ore 23,55.

La Sublime Porte essaye de se justifier par une circulaire télégraphique dont Turkhan bey m'a communiqué la substance. Cette pièce que je me réserve d'apprécier ·au point de vue des faits aussitòt que j'aurai sous l es yeux le rapport du drogman italien qui a accompagné à Podgoritza le parlementaire turc, ne me parait pas du tout satisfaisante. Je n'ai pas caché cette impression à Turkhan bey. La Sublime Porte devrait avoir le sentiment de la responsabilité qui pèse sur elle et s'empresser de mettre un terme à une situation dont les dangers grandissent chaque jour davantage. Il est indispensable qu'elle revienne au plus tòt à l'exécution scrupuleuse de ce qui a été formellement stipulé, faisant réoccuper par ses troupes les points dont elle doit faire remise régulière au Monténégro. Les représentants de France et d'Angleterre ont déjà reçu, d'après une communication qui m'est faite par les ambassadeurs de ces deux Puissances, des instructions très énergiques en ce sens. Je suppose qu'il en sera de mème pour les autres représentants. Veuillez vous joindre à leurs démarches et exercer auprès de la Sublime Porte toute action qui paraitrait

\1) Per un evidente errore nel registro del telegrammi ln partenza. dopo Il telegramma IL 2~6. la numere.zlone ritorna al n. 227.

la plus propre à atteindre le but commun. La Sublime Porte devrait comprendre qu'il s'agit ici pour elle d'un intérét supreme, et que tout retard toute faiblesse pourrait avoir les conséquences les plus désastreuses (1).

939

L'AMBASCIATORE A LONDRA, MENABREA, AL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI

R. CONFIDENZIALE 387/558. Londra, 1° maggio 1880 (per. il 7).

In conferma del mio telegramma n. 453 (2), ho l'onore d'informare l'E. V. che ieri il nuovo principale Segretario eli Stato per gli Affari Esteri Conte Granville, ricevette, per la prima volta ufficialmente al Foreign Office i capi di missione che furono introdotti individualmente, per ordine di rango e di anzianità.

Il nobile Lord mi espresse la sua viva soddisfazione nel vedere che il Nuovo Ministero Britannico era accolto con favore in Italia.

Egli mi confermò la sua costante e sincera simpatia per il nostro paese, esprimendo il suo desiderio di contribuire efficacemente, mantenendo con esso amichevoli relazioni, a consolidare il Regno d'Italia, ed a promuovere la prosperità della nostra nazione.

In questa prima udienza il Conte Granville mi disse che non avrebbe potuto occuparsi delle questioni speciali che riguardano entrambi i nostri paesi, egli però mi dichiarò che era intendimento suo di far sì che il trattato di Berlino fosse applicato in modo da portare i frutti utili che le potenze estere ripromettevano: epperciò egli faceva assegnazione sul concorso dell'Italia, e specialmente per agire, anzi esercitare una pressione sulla Sublime Porta, affinché questa nell'interesse della propria conservazione, si accinga risolutamente alla introduzione delle riforme giudicate necessarie, ed alla esecuzione leale degli impegni presi da quel Governo colle altre Potenze.

Io risposi al nobile Lord ringraziandolo delle simpatie ch'egli m'aveva espresso per l'Italia, la quale a sua volta nutriva per l'Inghilterra i sentimenti i più amichevoli; dissi che il nostro paese conservava sovratutto una riconoscente ricordanza dell'efficace appoggio morale che la maggior parte degli uomini del partito oggidì al potere avevano prestato negli anni addietro alla ricostituzione della nostra nazionalità.

Gli rinnovai l'assicurazione che sta nel desiderio dei personaggi che diri

gono gli affari in Italia di mantenersi concordi coll'Inghilterra, principalmente

per la conservazione della pace; che tale è il sentimento generale nel nostro

paese, che aspira a stringere vieppiù amichevoli e leali relazioni tra le due nazioni.

Rispetto al Trattato di Berlino ed all'atteggiamento del Governo ottomano, io notai come il nostro Governo, col prendere l'iniziativa per regolare le questioni del Montenegro e della Grecia, aveva già dato prova del suo desiderio di vedere applicato quel trattato con tutta sincerità.

Per altra parte io non dubitavo che il Governo del Re si sarebbe prestato a qualsiasi azione comune avente per iscopo di spingere la Porta ad operare le riforme indispensabili e proprie ad assicurare l'esistenza dell'Impero ottomano, che, evitando così la propria rovina, darebbe un pegno di pace per l'avvenire.

Dalle dichiarazioni sovraccennate del Conte Granville si può presumere che l'azione diplomatica verso la Sublime Porta sta per entrare in una fase assai più attiva, e forse più efficace che non fosse finora, e nella quale l'Italia può esercitare non poca influenza.

Annunziai al Nobile Lord che mi sarei presentato ulteriormente a lui per trattare di alcuni affari che durante la recente crisi non poterono essere risoluti.

Fra questi io penso che converrà intrattenere queJ Ministro dell'affare d'Assab, il quale troverà forse migliore accoglienza dall'attuale Gabinetto, che non dal precedente, agli eccitamenti del quale si debbono presumibilmente attribuire le pretese recentemente inalberate dal Governo Egiziano intorno alla sovranità di quella baja, e le gherminelle colle quali si cerca di contrastarci il nostro modesto stabilimento, come ne resi già avvisata l'E. V. coi miei telegrammi n. 437 e 451 (1), ed alle quali si riferisce il dispaccio di codesto Ministero del 18 aprile p.p. Pol. n. 835 (2).

Non credei di dovere intrattenere d'Assab Lord Tenterden durante la crisi imperocché io lo sapeva prevenuto contro i nostri diritti; tuttavia siccome jeri io ebbi anche l'opportunità di vederlo, stimai conveniente d'informarlo dei lamenti mossi dal Comandante della R. Nave d'Ischia per l'obblio verso di lui delle regole usuali di cortesia per parte del Comandante della

R. Nave Inglese la Philomela, come venne riferito nell'anzi accennato dispaccio ministeriale. Io dissi a Lord Tenterden che non intendeva di fare di questo incidente un affare, ma che sperava che egli avrebbe appurato il fatto, e che ove fosse avverato, (come io non aveva motivo di dubitarne), il Governo della Regina avrebbe richiamato il Comandante della Philomela all'osservanza di quelle regole che hanno per iscopo di mantenere le buone relazioni fra gli uffiziali di Marina delle diverse Nazioni (3).

(1) -R!trasmesso a Berllno, Londra, Parigi, Pietroburgo e Vlenna con t. 233, partito, a seconda delle destinazioni tra il 1° e 2 maggio con istruzioni di comunicare !l contenuto al var!l ministri degl! Esteri. (2) -T. 488/453 del 30 aprile, non pubblicato. (l) -Cfr. n. 934, il t. 432/437 del 22 aprile non è pubblicato. (2) -Cfr. n. 871. (3) -Con d. 856 del 10 maggio Cairoli comunicò a Menabrea che il giorno precedente l'ambasciatore d'Inghilterra gli ave,·a dato comunicazione confidenziale di un dispaccio sull'Incontro I..Jalroli-Granvllle e aggiunse: «Accertato per tal modo, per la relazione di Lei e per quella del Ministro britannico, il tenore delle spiegazioni reciprocamente scambiate nel colloquio del 30 Aprile, ben volentieri ne prendo nota In questo mio dispaccio, non senza approvare espres..,"nente Il linguaggio di Lei, e rallegrarml delle ottime disposizioni che Lord Granv1lle ha manifestato a nostro riguardo. Il Nobile Lord apprenderà, senza dubbio, con piacere che, mentre noi siamo appieno soddisfatti dei propositi da esso enunciati In nome del Governo della Regina, noi confermiamo pienamente ciò che V. E. gll ha dichiarato, In nome del Governo del Re, con autorevole parola e con la consueta sua sagacia di apprezzamenti ».
940

IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO E MINISTRO DEGLI ESTERI, CAIROLI, AGLI AMBASCIATORI A BERLINO, DE LAUNAY, A LONDRA, MENABREA, A PIETROBURGO, NIGRA. A VIENNA, DI ROBILANT, AI MINISTRI A L'AJA, BERTINATTI, AD ATENE, CURTOPASSI, A BERNA MELEGARI, A BRUXELLES, DE BARRAL. A BUCAREST, TORNIELLI, A COPENAGHEN, DELLA CROCE, A LISBONA, OLDOINI, A MADRID, GREPPI, E A STOCCOLMA, SPINOLA, E AGLI INCARICATI D'AFFARI A PARIGI, MAROCHETTI, E A COSTANTINOPOLI. COLLOBIANO, E A BELGRADO, PANSA

T. 234. Roma, 2 maggio 1880, ore 23,15.

Une votation de la Ch:1mbre, à propos de l'exercice provisoire du budget, ayant révélé une situation parlementaire devant laquelle le Cabinet avait la conscience de ne pas pouvoir poursuivre son oeuvre, nous avons, mes collègues et moi, offert à Sa Majesté le Roi nos démissions. qui n'ont pas été acceptées. Sa Majesté a signé aujourd'hui un décret qui dissout la Chambre et fixe !es nouvelles élections aux 16 et 23 de ce mais. Les deux Chambres se réuniront les 25. Le Ministère se présente aux élections avec le programme de larges réformes à l'intérieur, d'apaisement et de conciliation à l'extérieur, qui répond, nous en avons la ferme conviction, à la volonté de la grande majorité du pays.

941

IL SEGRETARIO GENERALE AGLI ESTERI, MAFFEI, AL MINISTRO A MADRID, GREPPI

D. 119. Roma, 2 maggio 1880.

Dal mio precedente dispaccio del 30 Aprile, (N. 117 di questa serie) (1), Ella avrà rilevato quali sieno i nostri intendimenti nella questione delle protezioni al Marocco.

Il pensiero del R. Governo si riassume sostanzialmente in ciò: che sia mantenuto il diritto consuetudinario di protezione, e che si escludano gli abusi che hanno potuto dar luogo a legittime doglianze da parte del Governo Sceriffiano. Il Governo del Re ritiene che il duplice intento si possa raggiungere riservando ai Governi la facoltà, di cui finora disponevano gli esteri rappresentanti di accordare nuove protezioni per ragione di rapporti di servizio e di commercio, e dichiarando che le protezioni non debbono includere la esenzione dalle imposte dovute dai sudditi del paese.

Dovranno servirle di norma nelle discussioni che avranno luogo nelle Conferenze, il carteggio che già Le fu comunicato ed i documenti più particolareggiati che le saranno in breve rimessi dalla R. Legazione al Marocco.

(l) Cfr. n. 936.


APPENDICI

APPENDICE I

AMBASCIATE E LEGAZIONI DEL REGNO D'ITALIA ALL'ESTERO

(Situazione al 16 aprile 1880)

ARGENTINA

Buenos Ayres -FAVA barone Saverio, inviato straordinario e ministro plenipotenziario; BOBBIO Ettore, segretario.

AUSTRIA-UNGHERIA

Vtenna -NICOLIS DI ROBILANT conte Carlo Felice, ambasciatore; GALVAGNA barone Francesco, segretario; GuAsco di Bisio Alessandro, segretario; RISTORI Giovanni Battista, addetto; DELLA CROCE Felice, addetto onorario.

BAVIERA

Monaco -RATI OPIZZONI conte Luigi, inviato straordinario e ministro plenipotenziario; MARTUSCELLI Ernesto, consigliere.

BELGIO

Bruxelles -DE BARRAL conte Camillo, inviato straordinario e ministro plenipotenziario; GERBAIX de SoNNAZ Carlo Alberto, segretario; DE FORESTA Ernesto, segretario.

BOLIVIA VIVIANI Giovanni Battista, incaricato d'affari (residente a Lima).

BRASU.E

Rto de Janetro -FÈ D'OsTIANI conte Alessandro, inviato straordinario e ministro plenipotenziario; CoTTA Francesco, segretario.

Cn.E Santtago -SAMMINIATELLI Fabio, incaricato d'affari.

CINA

Pechino -DE LucA Ferdinando, ministro residente.

COLOMBIA

Bogotà -CASTELLI Pietro, incaricato d'affari.

COSTARICA

ANFORA di LuciGNANO Giuseppe, incaricato d'affari (residente a Guatemala).

DANIMARCA

Copenaghen -DELLA CiWcE di DoJOLA conte Enrico, inviato straordinario e ministro plenipotenziario.

FRANCIA

Parigi -N. N., ambasciatore; MAROCHETTI barone Maurizio, segretario; AVARNA di GuALTIERI Giuseppe, segretario; DALLA VALLE di MmABELLO Alessandro, segretario; CALVI di BERGOLO Giorgio Carlo, addetto; RACAGNI F'elice, tenente colonnello di stato maggiore, addetto militare.

GERMANIA

Berlino -DE LAUNAY conte Edoardo, ambasciatore; Tosi Antonio, consigliere; CAPPELLI Raffaele, segretario; ALBERTINI Pietro, addetto onorario; ARBORIO DI GATTINARA Mercurino, addetto onorario; Osro Egidio, maggiore di stato maggiore, addetto militare.

GIAPPONE

Tokio -ULISSE BARBOLANI conte Raffaele, inviato straordinario e ministro plenipotenziario; MARTIN LANCIAREZ Eugenio, segretario.

GRAN BRETAGNA

Londra -MENABREA conte Luigi Federico, marchese di Val Dora, senatore del regno, tenente generale, ambasciatore; RESSMAN Costantino, segretario; CATALANI Tommaso, segretario; SILVESTRELLI Giulio, addetto; MENABREA conte Carlo, addetto onorario; LABRANO Federico, capitano di vascello, addetto navale; LEITENITZ Alfredo, maggiore di cavalleria, addetto milìtare.

GRECIA

Atene -CURTOPASSI Francesco, inviato straordinario e ministro plenipotenziario; BAGLIO Beniamino Arcangelo, segretario.

GUATEMALA

Guatemala -ANFORA DI LuciGNANO Giuseppe, incaricato d'affari.

HONDURAS ANFORA DI LuciGNANO Giuseppe, incaricato d'affari (residente a Guatemala).

MAROCCO Tangeri -ScovAsso Stefano, ministro residente.

MESSICO Messico -JoANNINI CEVA DI S. MICHELE conte Luigi, ministro residente.

MONACO CERRUTI Luigi, console generale (residente a Nizza).

MONTENEGRO DuRANDO Cesare, incaricato d'affari (residente a Ragusa).

NICARAGUA ANFORA DI LuciANO Giuseppe, incaricato d'affari (residente a Guatemala).

PAESI BASSI

Aja -BERTINATTI Giuseppe, inviato sLraordinario e ministro plenipotenziario; RIVA Alessandro, segretario.

PARAGUAY Assunzione -MAsSONE Pasquale, incaricato d'affari.

PERU' Lima -VrviANI Giovanni Battista, incaricato d'affari.

PORTOGALLO

Lisbona -OLDOINI marchese Filippo, inviato straordinario e ministro plenipotenziario; BECCARIA INCISA Emanuele, segretario.

RUMENIA

Bucarest -ToRNIELLI BRUSATI DI VERGANO conte Giuseppe, inviato straordinario e ministro plenipotenziario; TERZAGHI Carlo, segretario.

RUSSIA

Pietroburgo -NIGRA Costantino, ambasciatore; ZANNINI conte Alessandro, segretario; CALVI DI BERGOLO Giorgio Carlo, segretario.

SAN SALVADOR

ANFORA DI LuciGNANO Giuseppe, incaricato d'affari (residente a Guatemala).

SERBIA

Belgrado -N. N., ministro residente; PANSA Alberto, segretario.

SPAGNA

Madrid -GREPPI conte Giuseppe, inviato straordinario e ministro plenipotenziario; CovA Enrico, consigliere; LITTA Pompeo, addetto onorario.

STATI UNITI D'AMERICA

Washington -BLANC barone Alberto, inviato straordinario e ministro plenipotenziario; LITTA BIUMI RESTA conte Balzarino, segretario; BECCADELLI BOLOGNA principe di Camporeale Paolo, segretario.

SVEZIA E NORVEGIA

Stoccolma -SPINOLA Federico Costanzo, inviato straordinario e ministro plenipotenziario; RoRENGo LucERNA DI RoRÀ Annibale, addetto onorario.

SVIZZERA

Berna -MELEGARI Luigi Amedeo, senatore del regno, ministro di Stato, inviato straordinario e ministro plenipotenziario; CANTAGALLI Romeo, segretario; VIGONI Giorgio, segretario; CARDON Raffaele, addetto; MELEGARI Giulio, addetto; PANERAI Giuseppe, addetto.

TURCHIA

Costantinopoli -CoRTI conte Luigi, senatore del regno, invillito straordinario e ministro plenipotenziario; COLLOBIANO ARBORIO Luigi, segretario; GALVAGNA barone Francesco, segretario; DE FoRESTA Alberto, segretario; MALASPINA DI CARBONARA Obizzo, addetto; CURIEL Ermanno, addetto onorario; PORCINARI Filippo, addetto onorario; VERNONI Alessandro, interprete; GRAZIANI Edoardo, interprete; BARONE Antonio, interprete; CHABERT Alberto, interprete; CANGIÀ Alfredo, interprete.

EGITTO Cairo -DE MARTINO Giuseppe, agente e console generale.

TUNISI MACCIÒ Licurgo, agente e console generale.

URUGUAY Montevideo -GARROU Ippolito, incaricato d'affari.

VENEZUELA Caracas -STELLA Enrico, incaricato d'affari.

52 -Documenti diplomatici • Serle II • Vol. XII

APPENDICE II

UFFICI DEL MINISTERO DEGLI AFFARI ESTERI CONSIGLIO DEL CONTENZIOSO DIPLOMATICO

(Situazione al 16 aprile 1880)

MINISTRO

CAIROLI Benedetto, deputato al Parlamento, presidente del Consiglio dei ministri e Ministro degli Affari Esteri.

SEGRETARIO GENERALE

MAFFEI DI BoGLIO conte Carlo Alberto, inviato straordinario e ministro plenipotenziario di 2a classe.

DIREZIONE GENERALE DEGLI AFFARI POLITICI E DEGLI UFFICI AMMINISTRATIVI

Direttore generale: MALVANO Giacomo, direttore capo di divisione.

DIVISIONE POLITICA UFFICIO I -GABINETTO

Corrispondenza politica -Corrispondenza particolare del ministro Cifra -Trattati politici -Pubblicazioni diplomatiche

BIANCHI DI LAVAGNA Francesco, capo sezione di 2a classe; DEL CASTILLO DI SANT'ONOFRIO marchese Ugo, segretario di P classe; BARDI Alessandro, segretario di 2a classe; Buzzo Giuseppe, ufficiale d'ordine di 2a classe; CAQUET DuBOis Attilio, ufficiale d'ordine di 2a classe; DE NITTO Enrico, segretario di legazione di 2a classe; TuGINI Salvatore, segretario di legazione di 2• classe; HIERSCHEL DE MINERBI CoNTE Oscarre, segretario di legazione di 2a classe; LuDOLF Uberto, addetto onorario.

UFFICIO II

Personale del Ministero, delle legazioni e dei corrieri di gabinetto Ordini cavallereschi nazionali ed esteri -Atti pubblici -Notariato della corona -Cerimoniale di corte -Cancelleria dell'ordine di SS. Annunziata Biblioteca -Archivi

BERTOLLA Giuseppe, archivista capo; ALINARI Enrico, archivista di 2a classe; GABUTTI Pasquale Pietro, archivista di 3a classe.

RAGIONERIA

Bilancio -Contabilità generale dei rr. agenti diplomatici e consolari Mandati -Rendiconti -Corrispondenza relativa

CATTANEO Angelo, direttore capo di ragioneria; BERNONI Luigi, capo sezione di ragioneria; LoNGO VASCHETTI Giovanni Battista, segretario di ragioneria di la classe; GuGLIELMINETTI Giuseppe, segretario di ragioneria di 2• classe; BELLISOMI Lodovico, vice segretario di ragioneria di P classe; CALVARI Ludovico, vice segretario di ragioneria di 2• classe.

DIREZIONE GENERALE DEI CONSOLATI E DEL COMMERCIO

PEIROLERI Augusto, direttore generale.

UFFICIO DEL PERSONALE

Corrispondenza riservata e confidenziale della direzione generale -Perso

nale consolare e dragomaniale -Esami -Exequatur agli agenti esteri

ORFINI conte Ercole, segretario di la classe; BARILARI F'ederico, segretario di 28 classe; ZAVEL DE LouVIGNY Filippo Antonio, ufficiale d'ordine di 2• classe.

DIVISIONE I

BIANCHINI Domenico, direttore capo di divisione.

UFFICIO I

Corrispondenza coi rr. agenti diplomatici e consolari residenti presso i diversi Stati d'Europa e loro colonie, eccettuate la Turchia e la Grecia, e cogli agenti diplomatici e consolari di detti Stati in Italia; coi ministeri, colle autorità e coi privati, in tutte le materie non politiche né commerciali

CAVACECE Emilio, capo sezione di l" classe; MIRTI DELLA VALLE Achille, segretario di P classe; CAPELLO Carlo Felice, segretario di la classe; VACCAJ Giulio, segretario di 2a classe; PAGANUZZI Daniele, vice segretario di 1a classe; FAsSATI DI BALZOLA Ferdinando, ViCe segretario di la classe; MANASSERO DI CoSTIGLIOLE Vincenzo, vice segretario di la classe; DE GAETANI Davide, vice segretario di 2a classe; DURANDO Vittorio, vice segretario di 3a classe.

UFFICIO II

Corrispondenza coi rr. agenti diplomatici e consolari residenti in Grecia, nell'impero ottomano, in Asia, Africa ed America, e cogli agenti diplomatici e consolari di detti paesi in Italia; coi ministeri, colle autorità e coi privati, in tutte le materie non politiche né commerciali

MoNTERSINO Francesco, capo sezione di 2a classe; MARGARIA Augusto, segretario di ta classe; MASSA Nicolò, segretario di 2• classe; SEYSSEL D'Aix DI SOMMARIVA marchese Carlo Alberto, console di 2a classe; PETRACCONE Pasquale, vice console di la classe; MAYOR Edmondo, vice segretario di 2a classe; CuGNONI Guglielmo, vice segretario di 3a classe; BoNAMICO Cesare, vice segretario di ragioneria di 3• classe; DE ANGIOLI Eugenio, archivista di 3a classe; PREYER Giovanni, ufficiale d'ordine di ta classe.

DIVISIONE II

SCHMUCKER barone Pompeo, direttore capo di divisione.

UFFICIO I

Corrispondenza relativa alla stipulazione dei trattati e delle convenzioni commerciali, di navigazione, consolari, monetarie, doganali, postali, telegrafiche, ecc. -Pubblicazioni commerciali -Bollettino consolare

BOREA D'OLMO marchese Giovanni Battista, capo sezione di 2a classe; PucciONI Emilio, segretario di la classe; RoGERI DI VILLANOVA Filippo, vice segretario

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di classe; PISANI DOSSI ALBERTO, vice segretario di classe; D'AVANZO Carlo, ufficiale d'ordine di 2• classe; CAsADIO CARLO, ufficiale d'ordine di 3• classe; PETICH Luigi, vice console di ta classe; BRANCHI Giovanni, vice console di 2• classe.

UFFICIO II

Corrispondenza relativa alle successioni di nazionali all'estero ed agli atti di stato civile rogati all'estero

SANTASILIA Nicola, capo sezione di P classe; CASELLI Carlo, segretario di 1• classe; BERTOLLA Cesare, segretario di 2• classe; BARILARI POMPEO, vice segretario di la classe; LANDI VITTORJ Vittorio, vice segretario di 3• classe; BoNGIOVANNI Marco Federico, ufficiale d'ordine di la classe.

ECONOMATO E SPEDIZIONE

Spese d'ufficio -Contratti -Spedizioni -Economato -Servizio interno

BROFFERIO Tullio, archivista di la classe; BENETTI Carlo, ufficiale d'ordine di la classe.

PASSAPORTI E LEGALIZZAZIONI

DE NoBILI Achille, archivista di l a classe.

ISPETTORE GENERALE (ONORARIO) DEI CONSOLATI

NEGRI Cristoforo, console generale di l a classe in riposo, col titolo di inviato straordinario e ministro plenipotenziario.

INTERPRETI

TKALAC Emerico, interprete di l a classe; VALERGA Pietro, interprete onorario per la lingua araba.

CORRIERI DI GABINETTO ANIELLI Eugenio; SIGNORONI Elia Camillo.

USCIERI

Capo usciere -FERRERO Antonio.

Uscieri (coUa qualità di capi uscieri) -CAVAGNINO Pietro; CARELLO Giuseppe;

Uscieri -Rossi Antonio; SAROGLIA Giuseppe; Bo Ignazio; BRUNERI Michele; MoRONE Giovanni Battista; DE MATTEIS Giacomo; BALDINI Ferdinando; BRUSA Luigi; VILLANI Antonio; CAMPAGNo Lorenzo; DE GIORGI Luigi; AQUILA Francesco; CONTI Eugenio.

Uscieri inservienti -CRAVANZUOLA Luigi; SALVADORI Eugenio; RENUCCI Pietro; UGLIETTI Angelo.

CONSIGLIO DEL CONTENZIOSO DIPLOMATICO

Questioni di diritto internazionale, interpretazione dei trattati, ecc.

PRESIDENTE

CADORNA Carlo, senatore del Regno, ministro di Stato, presidente del Consiglio di Stato.

VICE PRESIDENTE

MIRAGLIA Giuseppe, senatore del Regno, ministro di Stato primo presidente della Corte di Cassazione di Roma.

CONSIGLIERI

ALFIERI DI SOSTEGNO marchese Carlo, senatore del Regno; GUERRIERI-GONZAGA marchese Anselmo; TABARRINI Marco, senatore del Regno, consigliere di Stato; MAURI Achille, senatore del Regno, consigliere di Stato; CANONICO Tancredi, consigliere della Corte di Cassazione di Roma; PIERANTONI Augusto, deputato al Parlamento; SPANTIGATI Federico, deputato al Parlamento; CARACCIOLO DI BELLA marchese Camillo, senatore del Regno; MAURIGI DI CASTEL MAURIGI Ruggero, deputato al Parlamento; il segretario generale del ministero degli Affari Esteri.

SEGRETARIO

Il segretario generale del ministero degli Affari Esteri.

SEGRETARIO AGGIUNTO

PucciONI Emilio, segretario presso il ministero degli Affari Esteri.

APPENDICE III

AMBASCIATE E LEGAZIONI ESTERE PRESSO IL RE D'ITALIA

(Situazione al 16 aprile 1880)

Argentina -N.N., inviato straordinario e ministro plenipotenziario.

Austria-Ungheria -WIMPFFEN conte Felix, ambasciatore; WREDE principe Nikola, consigliere; von TAVERA Ernest, consigliere; SCHWARZ-MOHRESTERN Alfred, segretario; HUNGADY conte Aloys, segretario; von HOHENLOHE-WALDENBURG principe Friedrich, addetto; AMBRÒ VON ADAMOCZ Bela, addetto; VON CHOTEK conte Karl, addetto; von RIPP barone Isidoro, tenente colonnello, addetto militare.

Baviera -von BIBRA barone Alfred, inviato straordinario e ministro plenipotenziario; von TAUTPHOEUS barone Rudolf, consigliere.

Belgio -van Lo o Auguste, inviato straordinario e ministro plenipotenziario; LE GHAIT Alfred, consigliere.

Brasile -DE JAVARY Joao, inviato straordinario e ministro plenipotenziario; VIEIRA DE CARVALHO Joào, segretario; ITIBERÈ DE CUNHA Brasilio, addetto.

Colombia -QUIJANO WALLIS José Maria, incaricato d'affari; GUTIERREZ PORTILLO Pedro, segretario.

Costarica -DE LINDEMANN conte Alfonso Cristiano, inviato straordinario e ministro plenipotenziario.

Danimarca -DE KJOER Fritz Friederichsen, inviato straordinario e ministro plenipotenziario.

Francia -De Noailles marchese Emmanuel, ambasciatore; GuiLLAUME DE RoQUETTE Georges, primo segretario; BRIN barone Leòn, secondo segretario; DE MENEVAL barone Ernest, terzo segretario; LARIVIERE Maurice, addetto; JAROGZINSKI, addetto; HEPP Edouard, tenente colonnello, addetto militare.

Germania -von KEUDELL Robert, ambasciatore; von DERENTHALL Eduard, consigliere; von ScHWEITZER barone Ferdinand, consigliere; von OPPENHULDENBERG Hiroyasu, primo segretario, incar,icato d'affari; TANAKA Kenzabouro, addetto; militare.

Giappone -N. N., inviato straordinario e ministro plenipotenziario; NAKAMURA Hiroyasu, primo segretario, incaricato d'affari; TANAKA Kenzabouro, addetto; SAYTOW TOUTA Row, addetto.

Gran Bretagna -PAGET sir August Berkeley, ambasciatore; MACDONELL Hugh Guion, primo segretario; GossELIN Martin, segretario; LE MARCHANT Hadsley, segretario; GREVILLE Louis George, addetto, NrcHOLSON Henry Frederick, capitano, addetto navale; GRENFELL Hubert Henry, comandante, addetto navale aggiunto.

Grecia -PAPPARIGOPOULO Michael, incaricato d'affari.

Messico -VELAsco Emilio, incaricato d'affari; JuAREZ Benito, addetto.

Monaco -BENTIVOGLIO-MIDDLETON conte Henri, incaricato d'affari.

Nicaragua -DE FRANCO José, inviato straordinario e ministro plenipotenziario (residente a Parigi).

Paesi Bassi -DE WESTENBERG Bernhard, inviato straordinario e ministro plenipotenziario.

Portogallo -DE CARVALHO v VAscoNcELLOs Mathias, inviato straordinario e ministro plenipotenziario; DE FARIA GENTIL Bernardino Antonio, primo segretario; DE SA NoGUEIRA Miguel, tenente, addetto militare.

Romania -KRETZULEscu Nicola, inviato straordinario e ministro plenipotenziario; CANTACUZENO, principe, primo segretario; MITILENEU, secondo segretario.

Russia -D'UxKULL GYLLENBANDT barone Karl, ambasciatore; SEvré Dimitri, primo segretario; WENEVITINOV Vladimir, secondo segretario; RosEN barone Grigorji, addetto; KOMAROVSKY conte Edgard, addetto; PONTUS DE KNORRING Karl, addetto; NowrTZKY generale Nikolaj, addetto; SCHESTAKOV Gran, contrammiraglio, agente del Ministro della Marina.

San Salvador -TORRES CAICEDO José Marìa, ministro plenipotenziario.

Spagna -CoELLO DE PoRTUGAL conte Diego, inviato straordinario e ministro plenipotenziario; DE LAS LLANAS Y LOPEZ DE LA HUERTA Joaquin, primo segretario; LARIOS Ricardo, secondo segretario; PAsToR v BEDOYA Manuel, terzo segretario; SAMANIEGO Y FERNANDEZ -CID Vicente, terzo segretario; BALLESTEROS Arturo, addetto; DE DOMINÈ Y DESMAISIERES Juan, capitano, addetto militare; GARciA ANGULO Enrique, addetto navale.

Svizzera -PIODA Giovanni Battista, inviato straordinario e ministro plenipotenziario; ProDA Giovanni Battista, junior, segretario.

Turchia -TuRKHAN bey, inviato straordinario e ministro plenipotenziario; MEHEMED NuRI bey, primo segretario; DJEMEL bey, secondo segretario; EMIN bey, segretario.

Uruguay -ANTONINI Y DIEZ Paulo, ministro residente; SONEIRA VILLA DE MORAS Federico, addetto.

TAVOLA METODICA<n

(l) I numeri rinviano al documenti.

I -QUESTIONI

Albania, 13, 78, 79, 80, 81, 82, 83, 84, 95, 102, 122, 158, 160, 161, 166, 171, 176, 208, 212, 214, 218, 227, 252, 262, 370, 383, 386, 424, 481, 487, 498, 500, 510, 523, 536, 571, 585, 687, 758, 774, 830, 882, 887, 906.

Assab, 165, 201, 211, 267, 271, 274, 352, 353, 380, 381, 384, 388, 399, 403, 436, 485, 524, 532, 539, 548, 549, 550, 553, 568, 577, 595, 619, 623, 688, 718, 726, 731, 748, 782, 800, 802, 818, 841, 847, 850, 871, 876, 889, 893, 897, 908, 914, 915, 933, 934, 939.

Bosnia-Erzegovina, 11, 70, 96, 190, 551, 555, 557, 589, 649, 701, 716, 758, 839.

Confine greco-turco (rettifica), 13, 25, 45, 53, 62, 67, 68, 71, 72, 77, 78, 82, 83, 99, 102, 104, 122, 123, 133, 153, 157, 158, 159, 160, 163, 168, 169, 173, 175, 183, 189, 208, 214, 215, 217, 219, 222, 224, 227, 232, 233, 234, 238, 246, 247, 249, 253, 261, 262, 265, 275, 299, 341, 343, 346, 358, 370, 383, 427, 439, 460, 482, 492, 497, 500, 505, 508, 511, 512, 513, 514, 519, 520, 530, 534, 543, 551, 607, 611, 616, 627, 695, 702, 706, 719, 723, 746, 756, 795, 939.

Dimissioni Cialdini, 259, 264, 266, 268, 270, 277, 278, 285, 289, 292, 294, 297, 304, 310, 312, 319, 327, 332, 334, 335, 361, 492.

Egitto:

l) nuovo firmano, l, 3, 6, 10, 12, 19, 20, 23, 27, 34, 38, 39, 41, 42, 46, 47, 48, 51, 53, 55, 90, 97, 98, 104.

2) finanze, 20, 32, 34, 40, 42, 44, 46, 51, 52, 53, 55, 59, 75, 91, 97, 108, 112, 119, 125, 127, 129, 134, 135, 136, 142, 156, 164, 167, 174, 181, 184, 186, 187, 221, 291, 302, 303, 307, 309, 310, 311, 315, 321, 329, 333, 336, 340, 344, 349, 350, 351, 358, 359, 369, 370, 373, 378, 382, 398, 400, 414, 433, 452, 454, 461, 462, 483, 488, 502, 534, 560, 562, 566, 572, 573, 575, 576, 578, 579, 581, 591, 609, 653, 655, 656, 673, 677, 678, 681, 683, 690, 693, 706, 727, 757, 761, 764, 766, 771, 777, 785, 787, 789, 795, 799, 892.

Internazionale, 270, 295, 421.

Irredentismo, 100, 116, 137, 139, 141, 142, 146, 154, 162, 170, 172, 190, 191, 192, 193, 195, 197, 198, 199, 202, 207, 217, 224, 227, 240, 241, 248, 402, 408, 503, 517, 522, 527, 535, 537, 538, 571, 584, 590, 608, 610, 612, 620, 625, 628, 633, 642, 644, 645, 652, 654, 659, 663, 672, 679, 684, 714, 721, 734, 736, 742, 762, 763, 786, 791, 811, 842, 852, 853, 858, 859, 860, 863, 867, 869, 870, 874, 875, 877, 880, 881, 884, 888, 890, 891, 899, 907, 909, 912, 913, 917, 918.

Montenegro (rettifica confini con la Turchia), l, 5, 7, 9, 14, 18, 30, 54, 60, 85, 115, 118, 161, 298, 323, 364, 366, 371, 377, 411, 448, 469, 470, 471, 474, 475,

476, 478, 487, 506, 515, 526, 528, 529, 531, 533, 534, 540, 545, 551, 559, 561, 563, 564, 565, 570, 574, 580, 585, 586, 587, 588, 596, 597, 598, 599, 601, 604, 605, 611, 612, 614, 618, 624, 629, 634, 662, 675, 686, 692, 696, 709, 711, 712, 713, 715, 745, 749, 751, 755, 775, 776, 796, 801, 803, 807, 812, 813, 815, 816, 819, 823, 824, 825, 831, 832, 835, 837, 842, 843, 845, 846, 848, 855, 857, 868, 896, 898, 900, 901, 902, 904, 905, 910, 923, 924, 938, 939.

Protezioni in Marocco, 613, 630, 658, 747, 936, 937, 941.

Romania (riconoscimento indipendenza), 15, 16, 21, 22, 24, 33, 50, 57, 58, 64, 69, 73, 74, 76, 86, 88, 92, 104, 130, 132, 143, 175, 17~ 180, 185, 188, 196, 216, 220, 225, 226, 227, 231, 237, 244, 290, 296, 347, 370, 389, 391, 397, 404, 405, 410, 416, 417, 418, 428, 429, 434, 435, 437, 440, 441, 442, 443, 444, 445, 447, 449, 450, 451, 456, 457, 458, 459, 466, 467, 468, 472, 473, 477, 480, 484, 486, 487, 491, 492, 495, 496, 501, 504, 507, 516, 525, 554, 583, 617, 622, 626, 641, 651, 725, 729, 739, 772, 781, 783, 885.

Rumelia orientale, 4, 26, 31, 35, 36, 37, 40, 43, 53, 56, 63, 68, 69, 104, 105; 107, 109, 111, 114, 117, 131, 149, 155, 194, 200, 243, 248, 262, 313, 322, 331, 375, 396, 397, 413, 415, 419, 432, 552, 840, 885, 895, 931.

Situazione interna italiana, 21, 365, 635, 644, 760.

Tunisi, 28, 29, 49, 61, 65, 87, 230, 256, 272, 273, 280, 282, 288, 293, 294, 306, 314, 320, 324, 326, 337, 339, 342, 345, 348, 356, 362, 363, 365, 372, 412, 489, 493, 615, 621, 631, 636, 643, 648, 667, 668, 669, 694, 699, 703, 705, 708, 710, 720, 724, 728, 732, 733, 740, 779, 780, 790, 792, 804, 826, 834, 844, 861, 864, 865, 873, 878, 883, 886, 919, 920, 922, 929, 930, 935.

II -RAPPORTI DEL REGNO D'ITALIA CON LE POTENZE

Austria-Ungheria, 11, 14, 18, 26, 30, 32, 33, 34, 48, 54, 55, 63, 68, 70, 91, 100, 108, 125, 127, 128, 137, 139, 141, 142, 144, 156, 164, 172, 173, 177, 190, 191, 192, 193, 195, 198, 199, 202, 205, 206, 207, 209, 210, 213, 217, 221, 224, 227, 234, 239, 240, 248, 251, 255, 257, 279, 286, 287, 301, 302, 303, 307, 309, 311, 315, 321, 322, 325, 330, 331, 333, 336, 338, 340, 351, 355, 357, 359, 365, 376, 382, 391, 392, 398, 401, 402, 407, 408, 415, 416, 423, 438, 446, 452, 453, 461, 464, 465, 475, 479, 484, 492, 494, 499, 500, 503, 504, 509, 510, 516, 517, 522, 527, 535, 537, 538, 556, 558, 571, 584, 589, 590, 594, 602, 606, 608, 610, 611, 612, 620, 625, 628, 632, 633, 640, 642, 644, 645, 649, 650, 652, 654, 656, 659, 660, 663, 666, 672, 679, 680, 682, 683, 684, 697, 700, 704, 707, 714, 717, 721, 725, 729, 734, 735, 742, 743, 750, 752, 758, 762, 770, 778, 786, 791, 794, 797, 805, 809, 810, 811, 814, 817, 820, 821, 827, 829, 849, 852, 853, 856, 858, 859, 860, 863, 867, 869, 874, 875, 877, 880, 881, 884, 888, 890, 891, 894, 899, 907, 909, 912, 913, 917, 918, 932.

Cile, 866, 910, 916, 928.

Egitto, 6, 10, 19, 20, 23, 34, 38, 42, 44, 46, 51, 75, 91, 167, 174, 184, 250, 257, 315, 329, 336, 349, 367, 369, 414, 433, 488, 532, 539, 553, 560, 562, 568, 573, 575, 576, 577, 581, 653, 655, 726, 727, 731, 757, 766, 771, 782, 787, 797, 818, 914, 915.

Francia, 19, 23, 26, 27, 28, 35, 38, 67, 71, 72, 77, 78, 79, 80, 81, 82, 83, 84, 99, 102, 109, 110, 112, 122, 123, 126, 130, 138, 157, 160, 165, 171, 175, 208, 215, 217, 222, 227, 235, 236, 269, 289, 294, 304, 315, 341, 350, 373, 404, 413, 414, 435, 439, 445, 454, 470, 482, 489, 493, 496, 505, 508, 520, 534, 547, 556, 566, 571, 616, 678, 679, 690, 691, 693, 698, 719, 736, 746, 757, 761, 764, 765, 771, 773, 777, 785, 787, 795, 796, 797, 799. 831, 872, 937.

<Jerr.nania, 10, 21, 26, 43, 54, 55, 58, 64, 67, 76, 88, 91, 92, 103, 114, 119, 124, 145, 146, 147, 148, 150, 154, 162, 170, 177, 178, 181, 196, 197, 228, 229, 233, 242, 244, 251, 257, 258, 267, 271, 279, 301, 305, 316, 321, 355, 397, 400, 408, 417, 418, 426, 428, 438, 442, 444, 447, 450, 451, 452, 458, 466, 468, 472, 473, 477, 478, 486, 492, 501, 508, 529, 581, 606, 629, 646, 650, 659, 663, 734, 762, 768, 784, 791, 798, 838, 851, 904, 907.

<Jran Bretagna, 8, 9, 19, 26, 29, 38, 40, 41, 44, 47, 53, 62, 65, 67, 71, 77, 79, 81, 82, 104, 112, 123, 129, 135, 136, 156, 159, 211, 221, 223, 238, 262, 263, 273, 282, 283, 294, 303, 304, 308, 309, 310, 314, 315, 320, 329, 331, 333, 337, 339, 348, 354, 356, 358, 360, 362, 363, 365, 369, 370, 378, 388, 399, 403, 419, 420, 436, 452, 459, 460, 467, 487, 488, 489, 499, 530, 539, 548, 549, 568, 577, 580, 591, 595, 601, 619, 621, 623, 636, 695, 700, 744, 754, 763, 764, 769, 787, 797, 798, 806, 822, 837, 848, 876, 889, 892, 914, 930, 935, 939.

<Jrecia, 13, 62, 67, 126, 153, 217, 253, 254, 295, 370, 383, 439, 462, 513, 520, 618.

A!arocco, 613, 941.

Montenegro, l, 18, 298, 564, 574, 585, 586, 598, 599, 601, 604, 605, 712, 715, 745, 749, 751, 755, 815, 816, 819, 896, 925.

Ror.nania, 16, 21, 33, 50, 57, 58, 64, 69, 76, 88, 92, 130, 143, 179, 180, 185, 188, 216, 220, 226, 231, 237, 296, 391, 410, 417, 418, 429, 434, 437, 438, 441, 442, 443, 444, 44~ 449, 451, 455, 456, 45~ 459, 466, 467, 473, 477, 480, 486, 487, 490, 491, 495, 496, 504, 507, 516, 525, 529, 554, 583, 602, 626, 664, 722, 730, 772.

Russia, 16, 17, 24, 26, 37, 59, 60, 63, 107, 112, 115, 117, 118, 132, 149, 194, 223, 243, 313, 375, 393, 415, 420, 422, 431, 453, 487, 506, 514, 525, 533, 544, 546, 552, 579, 691, 700, 715, 744, 789, 813, 836, 895, 902, 931.

Serbia, 17, 284.

Spagna, 361, 747, 936.

Tunisi, 28, 29, 49, 65, 230, 256, 272, 280, 282, 293, 300, 306, 314, 337, 342, 348, 356, 365, 412, 667, 669, 694, 699, 705, 708, 710, 720, 728, 732, 733, 740, 779, 780, 790, 792, 826, 834, 861, 864, 865, 873, 883, 886, 919, 920, 922, 926.

Turchia, 13, 18, 23, 25, 26, 31, 38, 43, 45, 46, 47, 52, 53, 56, 90, 120, 230, 249, 254, 281, 284, 323, 343, 346, 354, 371, 497, 498, 510, 526, 545, 552, 559, 561, 563, 564, 565, 569, 585, 586, 587, 596, 601, 662, 692, 696, 751, 775, 776, 807, 808, 812, 815, 819, 825. 835, 843, 857, 925.

III -POTENZE ESTERE: SITUAZIONE INTERNA E RAPPORTI INTERNAZIONALI

Afghanistan:

rapporti con: Gran Bretagna, 262.

Austria-Ungheria:

l) situazione interna, 94, 101, 103, 113, 124, 128, 144, 147, 151, 177, 205, 224, 228, 240.

2) rapporti con: Egitto, 19, 32, 38, 48, 75, 164, 465, 488, 562, 566, 572, 655, 657, 666, 673, 757. Francia, 19, 38, 48, 91, 109, 119, 125, 241, 307, 333, 340, 351, 382, 394, 398, 411, 433, 483, 534, 589, 677, 681, 683. Germania, 7, 53, 55, 93, 96, 113, 124, 140, 147, 176, 178, 181, 185, 203, 204, 223, 224, 228, 229, 248, 252, 255, 257, 271, 302, 305, 308, 316, 321, 328, 355, 367, 376, 394, 401, 425, 431, 447, 516, 528, 551, 555, 556, 589, 594, 602, 642, 672, 697, 734, 743, 784, 822, 921. Gran Bretagna, 19, 38, 48, 91, 95, 119, 127, 129, 168, 187, 214, 217, 307, 315, 318, 333, 351, 365, 378, 382, 398, 409, 433, 465, 611, 618, 719, 786, 793, 798, 805, 822, 921. Grecia, 383. Montenegro, 7, 14, 18, 30, 116, 551, 570, 588, 597, 601, 855, 857. Romania, 15, 21, 24, 33, 76, 86, 88, 130, 152, 185, 347, 416, 429, 434, 438, 484, 504, 554, 626, 661, 722, 725, 730, 738, 739, 753, 767, 783, 828. Russia, 60, 63, 114, 204, 330, 374, 387, 393, 394, 406, 422, 431, 475, 516, 556, 676, 911. Santa Sede, 317, 774. Serbia, 393, 479, 551, 555, 589, 592, 661. Turchia, 11, 14, 18, 19, 30, 36, 101, 161, 209, 247, 390, 392, 395, 409, 411, 423, 427, 498, 510, 528, 529, 540, 545, 551, 600, 614, 639, 839, 855, 901.

Bulgaria: rapporti con:

Serbia, 281, 284. Romania, 260, 676. Turchia, 541, 570, 582, 647, 665, 808, 879, 927.

Cile: rapporti con:

Francia, 903, 928. Gran Bretagna, 919, 928. Perù, 866.

Egitto: rapporti con:

Francia, l, 3, 6, 12, 23, 34, 38, 39, 41, 42, 51, 75, 97, 104, 112, 167, 184, 186, 250, 291, 297 301, 344, 349, 350, 351, 369, 373, 382, 400, 414, 433, 488, 502, 566, 578, 609, 653, 655, 666, 673, 757, 761, 785, 787. Germania, 3, 10, 42, 55, 75, 400, 581, 653, 655, 657, 666, 673, 706, 757. Gran Bretagna, l, 3, 6, 8, 12, 23, 34, 38, 39, 41, 42, 44, 47, 51, 53, 75, 97, 104, 112, 167, 184, 186, 250, 291, 344, 349, 350, 351, 369, 373, 382, 400, 414, 488, 502, 566, 577, 591, 653, 655, 787. Grecia, 454, 483, 666, 673, 757, 761, 777, 908. Russia, 59, 75, 579. Turchia, l, 6, 20, 38, 39, 40, 46, 53, 121, 619.

Francia:

l) situazione interna, 463, 518, 556.

2) rapporti con: Germania, 181, 251, 368, 379, 405, 482, 516, 518, 521, 542, 603, 617, 689, 773, 907, 911. Gran Bretagna, 65, 72, 308, 340, 341, 369, 452, 459, 461, 489, 508, 530, 534, 543, 566, 607, 616, 617, 618, 627, 677, 690, 746, 795, 826, 872, 903. Grecia, 512, 520, 627. Marocco, 937. Montenegro, 5. Romania, 143, 175, 404, 429, 477, 486, 496, 501, 641, 651, 670. Russia, 60, 246, 413, 470, 514, 741, 789, 907. Tunisi, 28, 29, 61, 65, 87, 230, 272, 300, 326, 342, 412, 643, 667, 699, 710, 733, 740, 780, 790, 826, 844, 861, 864, 878, 920, 922, 929, 930. Turchia, 5, 6, 12, 27, 34, 35, 38, 39, 41, 48, 49, 52, 66, 98, 219, 269, 392, 413, 482, 614, 639 840.

Germania:

l) situazione interna, 697.

2) rapporti con: Gran Bretagna, 318, 378, 459, 603, 681, 719, 798, 833. Montenegro, 7.

53 -Documenti diplomatici -Serle II -Vol. XII

Romania, 15, 21, 24, 64, 73, 74, 88, 92, 130, 244, 370, 397, 405, 416, 418, 429, 447, 458, 477, 480, 490, 495, 496, 501, 525, 583, 641, 651, 722, 730, 738, 739, 753, 772, 828. Russia, 16, 24, 60, 106, 131, 140, 155, 178, 182, 245, 279, 330, 367, 368, 374, 394, 406, 422, 431, 432, 515, 518, 547, 556, 567, 602, 659, 734, 798, 907, 911. Santa Sede, 516, 788. Turchia, 66, 98, 232, 246, 252, 385, 478, 545.

Gran Bretagna:

l) situazione interna, 262, 308, 603, 798, 806, 820, 833, 838, 851, 872, 911, 921.

2) rapporti con: Grecia, 166, 218, 263, 383. Montenegro, 9. Romania, 143, 175, 370, 429, 472, 477, 501, 621, 651, 685. Russia, 53, 60, 114, 203, 308, 316, 318, 358, 365, 419, 420, 723, 746, 789, 833. Tunisi, 29, 65, 256, 273, 339, 342, 363, 780, 804, 844, 865. Turchia, 6, 9, 25, 27, 34, 38, 39, 40, 41, 47, 48, 52, 66, 98, 121, 173, 354, 358, 360, 370, 374, 376, 385, 392, 409, 420, 423, 427, 430, 460, 487, 489, 531, 580, 614, 639, 702, 898.

Grecia: rapporti con:

Turchia, 25, 45, 62, 123, 126, 133, 153, 163, 169, 175, 183, 189, 219, 222, 261, 275, 299, 341, 392, 427, 497, 505, 508, 512, 520, 531, 540, 756.

Marocco: rapporti con:

Spagna, 630, 658.

Montenegro: rapporti con:

Austria, 227. Russia, l, 18. Turchia, 18, 298, 323, 343, 346, 364, 366, 371, 377, 411, 448, 471, 474, 515, 526, 528, 540, 545, 559, 561, 570, 574, 580, 585, 597, 598, 601, 604, 611, 629, 675, 686, 692, 696, 709, 711, 713, 745, 749, 755, 801, 803, 823, 831, 832, 835, 842, 843, 845, 846, 848, 854, 855, 896, 898, 905, 923, 924.

Romania:

l) situazione interna, 22, 783.

2) rapporti con: Russia, 16, 21, 24, 132, 652, 671, 783.

Russia:

l) situazione interna, 593, 637, 638, 674.

2) rapporti con: Montenegro, 563. Serbia, 17. Turchia, 37, 98, 200, 246, 376, 385, 392, 469, 476, 487, 545, 813, 836, 911.

Serbia: rapporti con:

Romania, 767.

Turchia, 281.

Tunisi: rapporti con:

Turchia, 61, 65.

INDICE DEI NOMI<1>

(l) I numeri rinviano alle pagine.

ABDALLAH 8CIAHIM, sultano di Assab, 299, 300.

ABD UL Aziz, sultano ottomano, 27.

ABD uL HAMID Il, sultano ottomano, 19, 32, 37, 38, 46, 51, 69, 113, 114, 149, 256, 263, 264, 265, 270, 280, 289, 290, 292, 293, 294, 310, 317, 319, 330, 332, 367, 370, 374, 389, 410, 428, 429, 436, 447, 490, 499, 510, 548, 655, 661, 664, 681, 683, 684.

ABDUL, bey albanese, 320, 322.

ABU ALI' AL -HASAN, sultano del Marocco, 495, 496, 527.

ACTON, FERDINANDO, contrammiraglio, ministro della Marina dal 25 novembre 1879, 414, 416.

ADAMI, capitano, 714.

AGHEMO, NATALE, ex capo di gabinetto di Vittorio Emanuele II, 534.

ALBERTINI, PIETRO, addetto onorario dell'ambasciata a Berlino, 132.

ALEKO, pascià (ALEXANDROS VoGORIDES), governatore generale della Rumelia orientale, 21, 23.

ALESSANDRO Il, zar di Russia, 8, 21, 67, 76, 95, 99, 133, 134, 137, 138, 144, 153, 170, 212, 244, 291, 305, 318, 319, 326, 329, 333, 334, 409, 432, 434, 443, 481, 512, 516, 547, 591, 596, 652, 661, 678, 718, 728.

ALI', AmAR, pascià, uomo politico ottomano, 273.

ALI', pascià albanese, 273, 433, 558, 663, 674, 720.

ALIMPié, generale serbo, 472.

ALLEMAND -LAVIGERIE, CHARLES, VeSCOVO di Algeri, 180.

ALVENSLEBEN, FRIEDRICH JOHANN, barone von, console generale di Germania a Bucarest, incaricato d'affari, 387, 506, 514.

AMEZAGA, CARLO, de, capitano di fregata, 122, 123, 147, 160, 286, 289, 299, 300, 303, 376, 412, 424, 474, 499, 501, 504, 558, 583, 602, 631, 633, 655, 664, 682, 696, 697, 713, 716, 735.

ANDRASSY, GJULA, conte, ministro della Casa Imperiale e Reale e degli Esteri austro-ungarico fino all'8 ottobre 1879, 7, 17, 20, 21, 29, 30, 39, 40, 48, 49, 62, 63, 64, 67, 68, 72, 73, 77, 80, 83, 87, 88, 89, 92, 95, 99, 102, 104, 106, 107, 109, 110, 116, 128, 133, 135, 141, 142, 143, 146, 150, 151, 153, 155, 156, 159, 164, 165, 169, 171, 173, 176, 177, 179, 185, 186, 187, 191, 193, 195, 197, 234, 241, 242, 320, 326, 327, 372, 402, 405, 420, 442, 514, 522, 592, 594,

666.

ANDRIEUX, LOUIS, prefetto di polizia di Parigi, 205, 318, 619, 620.

ANTINORI, ORAZIO, marchese, esploratore, 148.

APPEL, giornalista tedesco, 301.

ARAPOW, P., d', consigliere dell'ambasciata di Russia a Berlino, incaricato d'affari, 95.

ARGYLL, GEORGE DOUGLAS CAMPDELL, 8° duca di, lord del sigillo privato britannico dal 28 aprile 1880, 658.

ARIFI pascià, gran visir ottomano dal 28 luglio al 30 settembre 1879, 37, 38, 83.

ASBURGO, ALBRECHT, arciduca, 92, 111, 139, 592, 660.

ASBURGO, RUDOLF, arciduca ereditario di Austria-Ungheria, 595.

AsLANBEGOV, contrammiraglio russo,

584.

ASPRONI, ingegnere, 180.

AUGUSTA, imperatrice di Germania,

644.

AVEZZANA, GIUSEPPE, generale, uomo politico, 411, 420, 425, 426, 444, 456, 458, 465, 470, 471, 493, 529.

AVOGADRO DI QUINTO, FELICE, conte, capitano, ufficiale d'ordinanza di Cialdini, 126.

BACCARINI, ALFREDO, ministro dei LaVOri Pubblici, 175, 196, 203, 205, 207,

489.

BACOURT, PIERRE-EUGÈNE FOURIER, de, reggente l'agenzia diplomatica e consolato generale di Francia a Bucarest, 506, 514, 595.

BAGLIO, BENIAMINO ARCANGELO, secondo segretario della legazione ad Atene,

90.

BAKER, VALENTINE, colonnello inglese, 84, 263, 264, 265, 270.

BALACEANU, JoN, inviato straordinario e ministro plenipotenziario di Romania a Vienna, 7, 257, 314, 585, 586.

BALDUINO, DOMENICO, finanziere, 239, 254, 266, 267, 535.

BARATIERI, 0RESTE, maggiore, deputato al Parlamento, 570, 648, 649.

BARAVELLI, PAOLO, commissario della cassa del debito pubblico egiziano, poi uditore generale, 138, 139, 219, 225, 243, 299, 448, 461, 462, 548, 622.

EARING, sir EVELYN, controllore generale delle finanze egiziane, 69, 70, 129, 138, 217, 219, 224, 225, 227, 229, 230, 237, 246, 248, 251, 255, 258, 259, 260, 261, 276, 278, 279, 281, 287, 299, 300, 335, 355, 359, 360, 379, 380, 449, 525, 544, 546, 609, 615.

BARKER, HENRY, amministratore della Tunisian Railways Company, 208, 258, 272, 273.

BARRAL, CAMILLO, conte de, inviato straordinario e ministro plenipotenziario a Bruxelles, 740, 744.

BARTOLOZZI, FEDERICO, conte Vandoni, agente del bey di Tunisi, 534.

BASILY, KONSTANTIN MIKHAILOVIC, primo segretario dell'ambasciata di Russia a Costantinopoli, incaricato d'affari, 432, 4 78, 661.

BEACONSFIELD, vedi Disraeli.

BECCAR!, 0DOARDO, naturalista e VÌag· giatore, 149, 413, 414, 415, 419, 499,

501.

BEREHAN BEN MOHAMMED DINI, SUltano di Raheita, 124, 414, 415, 416, 417, 583, 602, 603, 604, 655, 656, 682, 697, 699, 711.

BERNERS, ufficiale di marina inglese, 559, 697, 743.

BERTI, deputato al Parlamento, 490.

BERTINATTI, GIUSEPPE, inviato straordinario e ministro plenipotenziario a l'Aja, 740, 744.

BEUST, FRIEDRICH, conte von, ambasciatore di Austria-Ungheria a Parigi, 355, 356, 425, 442, 451, 533, 534, 554, 610.

BEZZI, ERNESTO, maggiore, 579.

BIANCHI DI LAVAGNA, FRANCESCO, capo sezione al ministero degli Esteri, 644.

BIDDULPH, ROBERT, maggior generale, alto commissario e comandante in capo britannico a Cipro, 200, 201.

BIENENFELD ROLPH, GIUSEPPE, console ad Aden, 299, 303, 414, 417, 419, 499, 501, 577, 583, 584, 587, 602, 604, 655, 663, 682.

Brsro vedi Guasco di Bisio.

I3ISMARCK-8CHONHAUSEN, OTTO EDUARD, principe von, cancelliere dell'Impero tedesco, 7, 12, 52, 53, 69, 76, 80, 92, 95, 105, 107, 108, 109, 120, 121, 133, 134, 135, 146, 151, 152, 153, 169, 170, 171, 172, 174, 175, 176, 177, 178, 179, 182, 186, 187, 188, 190, 191, 192, 193, 194, 195, 196, 197, 203, 205, 211, 212, 226, 233, 234, 235, 241, 242, 244, 277, 278, 280, 285, 291, 295, 296, 304, 307, 318, 326, 327, 328, 333, 334, 341, 342, 343, 345, 347, 361, 362, 369, 370, 372, 373, 381, 384, 405, 406, 408, 422, 431, 434, 438, 480, 481, 482, 483, 486, 487, 494, 495, 514, 516, 518, 524, 542, 543, 544, 560, 565, 588, 589, 590, 591, 592, 593, 597, 615, 616, 621, 622, 623, 637, 638, 642, 644, 649, 651, 652, 665, 675, 676, 679, 721, 723, 724, 742.

BLANC, ALBERTO, barone, inviato straordinario e ministro plenipotenziario a Washington, 740.

BLIGI'aÈREs, E., de, controllore delle finanze egiziane, 69, 70, 89, 125, 129, 138, 217, 219, 224, 225, 227, 229, 230, 237, 246, 248, 251, 255, 258, 259, 260, 261, 269, 276, 278, 279, 281, 287, 299, 300, 335, 355, 360, 379, 380, 449, 525, 544, 546, 615.

BOCCARD, GIUSEPPE, de, Vice COnsole a Porto Said, 536.

BOEREscu, ministro degli Esteri rumeno, 31, 35, 41, 48, 52, 55, 62, 63, 64, 93, 94, 96, 103, 104, 130, 135, 136, 140, 145, 163, 164, 172, 173, 181, 184, 188, 189, 346, 347, 352, 361, 364, 372, 595.

BONACCI, TEODORICO, Segretario generale all'Interno, 411.

BONAPARTE, NAPOLÉON-JOSEPH -CHARLES -PAUL, principe, detto JÉRÒME,

218.

BONCOMPAGNI DI MOMBELLO, CARLO, conte, senatore del Regno, 542.

BONELLI, CESARE, tenente generale, ministro della Guerra, ministro della Marina ad interim fino al 25 novembre 1879, 122, 124, 154, 155, 185, 271, 358, 585, 646, 647, 660, 669, 714.

BORBONE, HENRI, duca di BordeaUX, conte di Chambord, 307.

BouRKE, RoBERT, sottosegretario parlamentare agli Esteri britannico,

201.

BOVIO, GIOVANNI, deputato al Parlamento, 541.

BRAILAS ARMENI, plenipotenziario greCO per la delimitazione dei confini con la Turchia, 26.

BRATIANU, JON C., presidente del Consiglio romeno, 12, 13, 30, 41, 298, 361, 369, 372, 387, 524, 580, 581, 585, 586, 595, 607, 622, 623, 631, 635, 671.

BRAUNSCHWEIG, von, commissario tedesco per la delimitazione della Rumelia orientale, 25.

BROADLEY, ALEXANDER MEYRICH, avvocato inglese, 572.

BROUSSE, PAUL, socialista francese,

220.

BRUNO, GIOVANNI DOMENICO, console generale a Trieste, 407, 660, 685, 687, 688, 690, 691, 694, 695, 698, 699, 725, 727.

BRUNSWICH-LUNEBURG, ERNEST, duca di Cumberland, 290, 307.

BRUNSWICH-LUNEBURG, TYRA, duchessa di Cumberland, 290.

BfrLOW, BERNHARD ERNST, von, segretario di Stato agli Esteri tedesco, 67, 106, 107, 108, 109, 114, 115, 120, 121, 126, 133, 170, 212, 285, 623, 687.

BULWER, Sir HENRY LYTTON, ex ambasciatore di Gran Bretagna a Costantinopoli, 704.

BuscH, AuGusT, funzionario del ministero degli Esteri tedesco, 686, 687.

BUZZEGOLI, GIUSEPPE, Vice console a Londra, 220, 221.

BYLANDT -RHEYDT, ARTUR, conte VOn, ministro della Guerra austro-ungarico, 72.

CACCIALUPI, GAETANO, maggior generale, 100.

CAFIERO, CARLO, SOCialista, 204.

CAIROLI, BENEDETTO, presidente del Consiglio e ministro degli Esteri, passim.

CALICE, HEINRICH, barone von, capo sezione al ministero degli Esteri austro-ungarico, 7, 19, '29, 30, 48, 89, 99, 102, 103, 224, 227, 230, 248, 249, 250, 526, 527, 554.

CALVIN, membro inglese della commissione di liquidazione finanziaria in Egitto, 639.

CAMERON, CHARLES DUNCAN, ex console di Gran Bretagna a Massaua, 703,

704.

CANOVAS DEL CASTILLO ANTONIO, presidente del Consiglio e ministro degli Esteri spagnolo dal 9 dicembre 1879 al 20 gennaio 1880, 508, 509, 527, 528, 601, 602, 740.

CANTAGALLI, ROMEO, segretario della legazione ad Atene, incaricato d'affari, 90, 112, 124, 125, 166.

CANTONI, EUGENIO, barone, console generale di Austria-Ungheria a Milano, 672.

CANZIO, STEFANO, garibaldino, 579.

CARATHEODORY, ALEXANDROS, pascià, governatore di Creta, poi ministro degli Esteri ottomano, 23.

CARDON, RaffaeJe, addetto di legazione.

175.

CARDWELL, EDWARD, visconte di Ellerbeck, uomo politico inglese, 658.

CARLO I, principe di Romania, 7, 13, 52, 111, 139, 221, 298, 337, 343, 367, 379, 381, 382, 394, 524, 585, 595, 607, 635, 671.

CARVAJAL Y FERNANDEZ DE CORDOVA, ANGEL, deputato, spagnolo, 508, 509.

CASALIS, BARTOLOMEO, prefetto di Genova, 289.

CATALANI, TOMMASO, segretario dell'ambasciata a Londra, incaricato d'affari, 201.

CATARGI, CALLIMAKI, inviato straordinario e ministro plenipotenziario di Romania a Parigi, 504, 540.

CAVALLOTTI, FELICE, deputato al Parlamento, 685, 687, 688, 690, 691, 692, 694, 695, 696, 698, 699, 705, 706, 707, 708, 709, 710, 712, 716, 717, 722, 724, 725, 727.

CECCALDI-COLONNA, conte, agente diplomatico di Francia a Cettigne, 2.

CERETELI, diplomatico russo, 319.

CHAMBORD, conte di, vedi Borbone, Henri.

CHANZY, ANTOINE -EUGÈNE -ALFRED, generale, ambasciatore di Francia a Pietroburgo, 153, 253, 536.

CHILDERS, HUGH CULLING EARDLEY, ministro della Guerra britannico dal 28 aprile 1880, 658.

CESANA, GIACOMO, banchiere, 214, 219.

CIALDINI, ENRICO, duca di Gaeta, generale d'armata, ambasciatore a Parigi fino al 30 novembre 1879, l, 5, 9, 15, 16, 20, 45, 46, 47, 49, 55, 56, 57, 58, 59, 60, 61, 70, 72, 78, 84, 86, 93, 98, 124, 126, 129, 156, 157, 158, 162, 164, 173, 174, 182, 183, 188, 194, 198, 199, 201, 202, 203, 209, 211, 215, 218, 219, 220, 221, 225, 231, 235, 237, 241, 245, 247, 252, 271, 275, 285, 385,

650.

CLÉMENCEAU, GEORGES, uomo politico francese, 443.

COELLO DE PORTUGAL, DIEGO, conte, inViato straordinario e ministro plenipotenziario di Spagna a Roma, 271, 740.

CoLAço, JosÉ DANIEL, incaricato d'affari e console generale del Portogallo a Tangeri, 496.

COLLOBIANO ARBORIO, LUIGI, segretario dell'ambasciata a Pietroburgo, incaricato d'affari, poi segretario della legazione a Costantinopoli, 190, 244, 245, 282, 297, 674, 716, 731, 740, 741, 744.

COLOMBO, AMBROGIO, guardiamarina, 559, 736.

CONDURIOTIS, A.G., inviato straordinario e ministro plenipotenziario di Grecia a Costantinopoli, 26, 91, 114, 125, 375.

CoRBETT, EDWIN, inviato straordinario e ministro plenipotenziario di Gran Bretagna ad Atene, 288, 356.

CORTI, LuiGI, conte, inviato straordinario e ministro plenipotenziario a Costantinopoli, l, 3, 13, 15, 18, 21, 22, 25, 26, 30, 31, 33, 37, 44, 65, 70, 71, 72, 83, 96, 108, 114, 118, 121, 125, 129, 138, 141, 147, 161, 165, 166, 167, 170, 183, 188, 190, 202, 209, 222, 223, 231, 245, 255, 256, 263, 270, 273, 276, 280, 283, 284, 289, 292, 293, 296, 297, 309, 329, 332, 338, 346, 354, 355, 364, 368, 373, 374, 388, 390, 398, 409, 419, 426, 428, 432, 439, 446, 448, 449, 450, 454, 463, 465, 467, 468, 475, 476, 477, 484, 491, 496, 510, 518, 531, 532, 548, 555, 556, 562, 563, 564, 568, 573, 574, 600, 604, 605, 625, 648, 655, 656, 658, 659, 661, 662, 664, 668, 677, 681, 682, 683, 684, 688, 689, 690, 695, 706, 722.

COURCEL, ALPHONSE CHODRON, barone de, reggente la direzione degli affari politici del ministero degli Esteri francese, 103, 104, 126, 127, 162, 561, 562, 611, 612, 619, 620, 653, 654, 697.

CRISPI, FRANCESCO, deputato al Parlamento, 594, 613.

CRISTIANO IX, re di Danimarca, 290, 291, 307.

CRIVELLAR!, GIULIO, procuratore del Re a Venezia, 554.

CUMBERLAND, vedi Brunswich-Luneburg.

CURTOP ASSI, FRANCESCO, consigliere dell'ambasciata a Vienna, incaricato d'affari, dal settembre 1879 inviato straordinario e ministro plenipotenziario ad Atene, 6, 7, 9, 17, 19, 21, 28, 30, 39, 48, 49, 62, 77, 116, 164, 174, 175, 191, 194, 195, 202, 204, 223, 278, 340, 350, 356, 375, 398, 403, 409, 506, 564, 744.

CUZZI, GIUSEPPE, agente di commercio, 413.

DAMIANI, ABELE, deputato al Parlamento, 696, 705.

DE FRANCESCO, GIOVANNI, giornalista,

534.

DE GOYZUETA, LUIGI, console a Janina, 68, 117, 119, 120, 131, 160.

DE GUBERNATIS, ENRICO, console generale a Smirne, 6, 46, 47, 57, 59, 171.

DELESCLUZE, CHARLES, Uomo politiCO francese, 443.

DELIJANNIS, N. P., primo segretario dell'ambasciata di Grecia a Parigi, incaricato d'affari, 425.

DELIJANNIS, THF.ODORos, ministro degli Esteri greco, 90, 91, 112, 113, 114, 191, 195, 202, 204, 287, 288, 340, 409, 410.

DELLA CROCE DI DOJOLA, ENRICO, conte, inviato straordinario e ministro plenipotenziario a Copenaghen, 740,

744.

DE MARTINO, GIUSEPPE, agente e console generale in Egitto, 10, 13, 27, 31, 53, 65, 69, 77, 79, 91, 97, 98, 125, 129, 138, 139, 192, 219, 229, 232, 243, 258, 269, 281, 284, 299, 350, 359, 360, 422, 427, 439, 448, 449, 459, 461, 462, 499, 525, 526, 548, 553, 577, 584, 587, 604, 620, 622, 632, 641, 643, 653, 682, 686, 721, 726.

DEMEL, conte, deputato austriaco, 470.

DEPRETIS, AGOSTINO, ex presidente del Consiglio e ministro degli Esteri, dal 25 novembre 1879 ministro dell'Interno, 10, 13, 47, 56, 58, 118, 128, 136, 163, 165, 201, 209, 230, 243, 342, 344, 358, 411, 541, 550, 551, 608, 616, 618, 644, 667, 734, 735.

DE PRETIS VON CAGNODO, SISINIO, barone, governatore di Trieste e del litorale, 661, 662.

DERBY, FREDERICK ARTHUR STANLEY, conte, ministro della Guerra britannico fino al 18 aprile 1880, 658.

DERENTHALL, EDUARD, von, consigliere dell'ambasciata di Germania a Roma, incaricato d'affari, 105, 107, 108, 121.

DESPREZ, FÉLIX, direttore degli affari politici al ministero degli Esteri francese, 103, 489, 609, 619, 626, 648, 717, 718.

DIOSDADO Y CASTILLO, JOSÉ, inviato straordinario e ministro plenipotenziario di Spagna a Tangeri, 508, 527.

DISRAELI, BENJAMIN, conte di Beaconsfield, primo ministro britannico fino al 18 aprile 1880, 46, 51, 59, 166, 200, 224, 265, 283, 497, 512, 513, 618, 640, 650, 651, 657, 675, 697, 698.

DooA, BIB, principe dei Mirditi, 663, 673, 708, 719.

DoRIA, GIACOMO, marchese, naturalista e viaggiatore, 415, 419, 499, 501.

DunsKY, VrcToR, conte, inviato straordinario e ministro plenipotenziario di Austria-Ungheria ad Atene, dal 18 gennaio 1880 in missione straordinaria a Costantinopoli, 288, 492. 496, 677, 684, 688, 689.

DUFFERIN, FREDERICK TEMPLE HAMILTON BLACKWOOD, conte di, ambasciatore di Gran Bretagna a Pietroburgo, 91, 124, 166.

DuPORTAL, ingegnere francese, 516.

DURANDO, CESARE, incaricato d'affari in Montenegro, 238, 255, 256, 276, 280, 310, 364, 365, 367, 368, 404, 419, 428, 444, 448, 450, 455, 459, 467, 468, 476, 484, 563, 564, 573, 574, 600, 605, 608, 662, 663, 664, 668, 683, 715, 719,

731.

EDEM, pascià, ambasciatore di Turchia a Vienna, 7, 193, 292, 296, 308,

447.

EGERTON, EDWIN HENRY, segretario dell'ambasciata di Gran Bretagna a Vienna, incaricato d'affari, 224.

ELISABETTA, imperatrice di AustriaUngheria, 290, 306, 307.

ELISABETTA, principessa di Romania,

631.

ELLIOT, sir HENRY GEORGE, ambasciatore di Gran Bretagna a Vienna, 9, 18, 29, 140, 640.

EsARco, agente di Romania a Roma, 338, 339, 343, 351, 363, 364, 394, 400.

FALK, MAx, deputato ungherese, 441,

442.

FANTI, SABRI, bey albanese, 117.

FARMAN, ELBERT ELI, agente e console generale degli Stati Uniti in Egitto,

553.

FAVA, SAVERIO, barone, agente e console generale a Bucarest, 13, 30, 34, 48, 111, 140, 163, 167, 172, 181, 184, 188, 198, 218, 257, 338, 339, 343, 351.

FAVRE, JULES, uomo politico francese,

408.

FITZGERALD, giornalista inglese, 68.

FORSTER, WILLIAM, ministro britannico per l'Irlanda dal 28 aprile 1880, 658.

FOSSATI-REYNERI, GIACINTO, COnte. SPgretario della legazione a Tangeri, incaricato d'affari, 495.

FOURNIER, HUGUES-MARIE-HENRI, ambasciatore di Francia a Costantinopoli, l, 2, 5, 6, 15, 20, 22, 23, 28, 30, 31, 44, 70, 71, 167, 187, 264, 294, 311, 332, 365, 374, 411, 450, 478, 496, 648, 681, 722.

FRANCEsco II, ex re delle due Sicilie, 237, 239, 240, 291, 306, 307, 384.

FRANCESCO GIUSEPPE, imperatore d'AUstria-Ungheria, 67, 80, 88, 92, 110, 142, 155, 177, 178, 179, 186, 187, 216, 233, 235, 290, 291, 306, 307, 390, 395, 409, 438, 469, 474, 558, 592, 594, 595, 640, 656, 666, 671, 728.

FREYCINET, CHARLES LOUIS DE SAULCES, presidente del Consiglio e ministro degli Esteri francese dal 29 dicembre 1879, 40~ 40~ 411, 422, 425, 443, 451, 452, 480, 497, 498, 507, 533, 534, 549, 554, 559, 560, 561, 563, 578, 594, 596, 597, 601, 609, 610, 611, 612, 618, 619, 625, 626, 648, 653, 674, 693, 718, 723, 732, 733, 740, 741, 742.

FRISFIEL, avvocato inglese, 727.

Fux, deputato della Moravia al Parlamento austro-ungarico, 464, 465, 468, 469, 470.

GADDA, GIUSEPPE, prefetto di Verona, 344, 345, 358, 570.

GALLIFFET, GASTON AUGUSTE, marchese de, generale francese, 591.

GALVAGNA, FRANCESCO, barone, segretario dell'ambasciata a Vienna, 170,

518.

GAMBETTA, LÉON, presidente della Camera dei deputati francese, 47, 156, 157, 162, 163, 165, 173, 174, 183, 253, 282, 285, 357, 369, 408, 411, 431, 443, 480, 487, 559, 560, 592, 623, 624, 650,

723.

GAMBINI, EUGENIO, console a Ginevra,

718.

GARIBALDI, GIUSEPPE, 493, 502, 567, 589,

621.

GÉRY, CHARLES, presidente del consiglio di amministrazione della ferrovia algerina, 516, 517, 596, 629.

GIBEZZI, BORTOLO, maggiore, aiutante di campo onorario del principe Amedeo d'Aosta, 100.

GIERS, NIKOLAJ KARLOVIè, de, ministro aggiunto degli Esteri russo, l, 7, 8, 13, 21, 77, 81, 82, 96, 318, 399, 404, 424, 462, 540, 576, 581, 661, 678, 715,

718.

GIORGIO I, re degli Elleni, 90, 204.

GIORGIO V, ex re di Hannover, 307.

GIOVANNI IV, re di Etiopia, 413.

GIULIETTI, GIUSEPPE MARIA, esploratore, 123, 559, 602, 604, 632, 736.

GLADSTONE, WILLIAM EWART, primo ministro britannico dal 28 aprile 1880, 484, 639, 640, 645, 646, 649, 656, 657, 658, 675, 676, 698, 717, 722, 723, 726,

728.

GONTAUT-BIRON, ANNE-ARMAND-ELIE, visconte de, ex ambasciatore di Francia a Berlino, 333.

GORCAKOV, ALEKSANDR MICHAJLOVIC, principe, cancelliere dell'Impero Russo, 36, 67, 95, 134, 135, 151, 187, 190, 212, 244, 295, 318, 319, 333, 408, 512, 591, 652, 676, 678, 742.

GORDON, CHARLES GEORGE, generale, governatore delle provincie equatoriali egiziane, 413, 418, 437, 440.

GOSCHEN, GEORGE JOAQUIM, economista e uomo politico inglese, 9, 10, 20, 23, 27, 225, 658.

GRANVILLE, GEORGE LEVESON-GOWER, 2° conte, ministro degli Esteri britannico dal 28 aprile 1880, 512, 658, 675, 722, 723, 725, 726, 728, 742, 743.

GREEN, WILLIAM KIRBY, incaricato d'affari di Gran Bretagna in Montenegro e console generale a Scutari, 238.

GREGOROVIUS, FERDINAND, storico tedeSCO, 470.

GREPPI, GIUSEPPE, conte, inviato straordinario e ministro plenipotenzia:rio a Madrid, 508, 527, 601, 740,

744.

GRÉVY, JuLEs, presidente della repubblica francese, 357, 411, 480, 619.

GRoss, deputato austro-ungarico, 438,

441.

GUASCO DI BISIO, ALESSANDRO, marchese, segretario dell'ambasciata a Vienna, 170.

GuERRINI, monsignore, vescovo coadiutore di Scutari, 558.

GuGLIELMO I, imperatore di Germania, 67, 76, 95, 99, 133, 134, 137, 138, 151, 153, 170, 177, 187, 212, 233, 235, 241, 242, 244, 277, 278, 291, 305, 318, 326, 328, 329, 334, .381, 409, 434, 438, 443, 481, 487, 516, 519, 520, 589, 591, 592, 616, 617, 623, 644, 652, 728.

HAMILTON, GEORGE, lord, Uomo politiCO inglese, 512, 513.

HARCOURT, sir WILLIAM VERNON, ministro dell'Interno britannico dal 28 aprile 1880, 200, 512, 513, 658.

HARTINGTON, SPENCER COMPTON CAVENDISH, marchese, ministro per l'India britannico dal 28 aprile 1880, 265, 651, 657, 658, 675, 723.

HARTMANN, rivoluzionario russo, 596, 597, 601, 619, 620, 652, 698.

HATZFELD, PAUL, conte von, ambasciatore di Germania a Costantinopoli, 44, 70, 182, 190, 290, 294, 332, 623, 674, 684, 688, 718.

HAYMERLE, ALOJS, colonnello, ex addetto militare di Austria-Ungheria a Roma, 98, 99, 100, 101, 105, 106, 114, 121, 126, 127, 128, 133, 141, 142, 144, 145, 146, 150, 155, 156, 159, 164, 175, 186, 252, 274, 306, 385, 407, 529.

HAYMERLE, HEINRICH, barone von, ambasciatore d'Austria-Ungheria aRoma, dall'8 ottobre 1879 ministro della Casa Imperriale e degli Esteri, l 04, 107, 133, 142, 143, 146, 150, 153, 154, 161, 164, 171, 173, 174, 175, 177, 178, 186, 187, 191, 195, 196, 211, 216, 217, 230, 234, 237, 238, 239, 240, 248. 249. 251, 252, 262, 283, 284, 286, 287, 288, 292, 296, 297, 306, 312, 313, 314, 319, 331, 339, 350, 359, 360, 368, 371, 372, 383, 384, 391, 392, 393, 395, 397, 398, 400, 401, 402, 403, 420, 421, 426, 437, 438, 439, 440, 441, 442, 443, 446, 448, 449, 458, 465, 469, 470, 472, 473, 481, 488, 490, 491, 492, 493, 494, 502, 503, 515, 518, 523, 529, 530, 532, 541, 552, 568, 575, 580, 590, 592, 593, 594, 597, 605, 649, 656, 659, 663, 665, 666, 671, 687, 688, 705, 712, 716, 717, 724, 725,

742.

HAYREDDIN, pascià, gran visir ottomano fino al 28 luglio 1879, 30.

HEATH, GIOVANNI BENIAMINO, barone, console generale a Londra, 196, 207, 208, 212, 213, 214, 219, 232, 236, 240, 250, 251, 258, 266, 267, 272, 497, 504,

733.

HESSEN, ALESSANDRO!, principe di Bulgaria, 198, 199, 213, 245, 431, 659,

706.

HESSEN, FRIEDRICH VILHELM, langraViO, 290.

HIRSCH, MoRITz, barone, finanziere austriaco, 477.

Hor.cEs, rappresentante della Tunisian Railways Company, 511, 563, 572, 578, 732, 739.

Hono, bey, colonnello della gendarmeria ottomana, 673, 708.

HOHENLOHE-SCHILLINGSFURST, CHLODWIG, principe von Ratibor und Corvey, ambasciatore di Germania a Parigi, dall'aprile 1880 sottosegretario di Stato ad interim, 285, 357, 388, 408, 411, 431, 498, 559, 597, 623, 678, 686, 723, 724.

HOHENZOLLERN, FRIEDRICH KARL, principe, 631.

HOHENZOLLERN, FRIEDRICH WILHELM, principe imperiale di Germania, 202, 205, 334, 487, 721.

HOHENZOLLERN, VITTORIA, principessa imperiale di Germania, 202.

HOHENZOLLERN SIGMARINGEN, LEOPOLD, principe, 623.

HoLKER, sir JoHN, attorney generai britannico, 513.

HORNBY, sir GEOFFREY THOMAS PHIPPS, vice ammiraglio, comandante la flotta inglese del Mediterraneo, 269, 280, 289.

HoRsT, JuLius, von, ministro della Guerra austro-ungarico, 301.

HOYOS-SPRINZENSTEIN, LADISLAUS, COnte, inviato straordinario e ministro plenipotenziario di Austria-Ungheria a Bucarest, 19, 35, 398.

HUBNER, JOSEF ALEXANDER, barone von, uomo politico austriaco, 465, 469, 470, 481.

HuNTER, capitano inglese, 697.

HusAIN KAMIL, principe egiziano, 196.

HussEIN, pascià, governatore diScutari, 320, 321.

KAMEKE, GEORG, VOn, ministro della Guerra tedesco, 652, 653, 721.

KAPNIST, PJOTR ALEKSANDROVIC, conte de, consigliere dell'ambasciata di Russia a Parigi, incaricato d'affari,

596.

KAROLYI VON NAGY-KAROLI, ALOYS, conte, ambasciatore di Austria-Ungheria a Londra, 107, 360, 498, 666.

KEIR En-DIN, pascià, ex gran visir ottomano, 51.

KEUDELL, ROBERT, von, ambasciatore di Germania a Roma, 105, 109, 121, 196, 197, 203, 211, 345, 363, 364, 366, 368, 369, 372, 373, 376, 381, 457, 637,

644.

KHEVENHULLER, RUDOLF, conte VOn, agente e console generale di Austria-Ungheria a Sofia, 521.

KIMBERLEY, JOHN WODEHOUSE, conte, ministro delle Colonie britannico dal 28 aprile 1880, 658, 678, 679.

KosJEK, GusTAV, von, consigliere dell'ambasciata di Austria-Ungheria a Costantinopoli, incaricato d'affari, 368, 432.

KRAPOTKINE, principe, generale russo,

547.

KREMER, von, commissario austriaco alla cassa del debito pubblico egiziano, 261, 270, 360, 449, 609.

KRETZULESCU, NICOLA, inviato straordinario e ministro plenipotenziario di Romania a Roma dal gennaio 1880, 419, 532.

KuEFSTEIN, conte von, consigliere dell'ambasciata d'Austria-Ungheria a Parigi, incaricato d'affari, 78.

KUMUNDUROS, ALEXANDROS, presidente del Consiglio greco fino al 18 marzo 1880, 112, 113, 204, 223.

KuRANDA, !GNAZ, deputato austro-ungarico, 438, 440, 441.

IBRAHIM BEN AHMAD, sultano di Margableh, 414, 415, 416, 664.

IGNATIEV, NIKOLAJ PAVLOVIC, generale, diplomatico russo, 349, 396.

lMBRIANI, MATTEO RENATO, giornalista, 411, 420, 425, 456, 510, 541.

IsMAIL, ex vicerè d'Egitto, 5, 6, 22, 27, 36, 54, 79, 196, 704.

Iz ZET, pascià, governatore generale di Scutari, 556, 557, 608, 673, 708, 719,

720.

JACINI, STEFANO, senatore del Regno,

542.

JACOBINI, LUIGI, arcivescovo di TessaIonica in partibus, nunzio apostolico a Vienna, 146, 193, 234, 235, 624,

641.

JAURÈS, CONSTANT-LOUIS-JEAN-BENJAMIN, ambasciatore di Francia a Madrid, 602.

54 -Documenti diplomatici -Serle II -Vol. XII

JOMINI, ALEKSANDR, barone di, ministro aggiunto ad interim degli Esteri russo, 253, 282, 283, 297.

JouBERT, EDMOND, finanziere francese, 9, 10, 20, 23, 27, 225.

LA MARMORA, ALFONSO, generale, ex presidente del Consiglio, 593.

LAMBERTENGHI, FRANCESCO, console generale a Salonicco, 290.

LANZA DI BUSCA, CARLO, conte, addetto militare a Vienna dal dicembre 1879, 271, 384, 385, 670, 714.

LARCHER, PIETRO, irredentista trentino,

570.

LAUNAY, EDOARDO, conte, de, ambasciatore a Berlino, l, 3, 4, 10, 15, 24, 25, 32, 33, 35, 40, 51, 52, 55, 65, 66, 73, 80, 82, 87, 93, 94, 95, 99, 105, 106, 107, 108, 114, 115, 117, 120, 126, 132, 134, 136, 139, 145, 150, 175, 176, 197, 203, 205, 237, 239, 315, 326, 327, 328, 331, 333, 335, 336, 338, 339, 341, 342, 345, 346, 347, 350, 351, 352, 361, 362, 363, 364, 365, 367, 368, 369, 370, 376, 381, 384, 394, 398, 399, 40~ 405, 41~ 421, 442, 448, 461, 463, 464, 480, 486, 507, 510, 514, 515, 519, 523, 524, 525, 527, 528, 532, 541, 548, 559, 564, 569, 574, 586, 588, 589, 597, 615, 621, 622, 631, 637, 641, 643, 649, 650, 674, 675, 678, 683, 686, 688, 692, 709, 71~ 71~ 720, 723, 740, 744.

LAVIGERIE, vedi Allemand Lavigerie.

LAYARD, sir AUSTEN HENRY, ambasciatore di Gran Bretagna a Costantinopoli, l, 3, 4, 5, 15, 20, 22, 23, 28, 31, 32, 45, 70, 114, 118, 125, 264, 269, 270, 283, 289, 293, 294, 319, 330, 332, 378, 403, 450, 463, 478, 491, 496, 568, 678, 685, 716, 722.

LEFÈBVRE DE BÉHAINE, EDOUARD-ALPHONSE, conte de, incaricato d'affari ad interim di Francia a Monaco di Baviera, 296.

LEMAIRE, ingegnere francese, 516.

LEONE XIII, papa, 406, 441, 487, 624, 641, 642.

LE RÉE, console di Francia a Scutari,

558.

LEX, lVAN MIKHAJLOVIC, agente e console generale di Russia in Egitto, 79, 553.

LIPPICH, F., console generale di Austria-Ungheria a Scutari, 288, 320, 321, 322, 556, 557, 608, 624.

LISTER, THOMAS VILLIERS, SOttosegretario aggiunto agli Esteri britannico, 722, 723.

LITEANU, vedi Varnaw-Liteanu.

LOBANOV ROSTOVSKIJ, ALEXEJ BORISOVIC, ambasciatore di Russia a Costantinopoli, dal 6 settembre 1879 ambasciatore a Londra, 21, 70, 114, 135, 147, 190, 264, 294, 332, 435, 443, 480.

LocK, FRANCIS, generale inglese, governatore di Aden, 416.

LoWE, RoBERT, visconte, uomo politico inglese, 658.

LUDOLF, EMANUEL, conte VOn, inviato straordinario e ministro plenipotenziario di Austria-Ungheria a Madrid,

319.

LuisA, regina di Danimarca, 290, 307.

LYONS, RICHARD BICKERTON PEMELL, 2° barone, ambasciatore di Gran Bretagna a Parigi, 354, 425, 451, 498, 554, 565, 601, 610, 626, 648, 718.

MACCIÒ, LICURGO, agente e console generale a Tunisi, 16, 17, 37, 42, 179, 205, 206, 207, 213, 219, 223, 227, 310, 380, 386, 516, 539, 587, 588, 596, 628, 629, 643, 645, 656, 669, 677, 683, 691, 692, 693, 698, 706, 709, 728, 729.

MACDONELL, HUGH GUION, segretario dell'ambasciata di Gran Bretagna a Roma, incaricato d'affari, 115, 118, 168, 242, 260.

MAC-MAHON, MARIE-EDME-PATRICEMAURICE, de, duca di Magenta, maresciallo, ex presidente della repubblica francese, 500, 536.

MAFFEI DI BOGLIO, CARLO ALBERTO, marchese, segretario generale agli Esteri, 30, 45, 48, 53, 55, 57, 59, 62, 65, 66, 68, 70, 72, 76, 77, 80, 82, 83, 84, 86, 91, 93, 97, 98, 100, 103, 105, 107, 108, 109, 112, 115, 116, 117, 118, 119, 122, 124, 127, 132, 146, 150, 155, 156, 159, 160, 161, 162, 164, 167, 168, 171, 172, 173, 181, 182, 183, 186, 187, 191, 192, 194, 196, 209, 231, 232, 235, 236, 237, 239, 241, 245, 249, 251, 271, 281, 290, 292, 297, 314, 315, 382, 392, 395, 401, 411, 412, 419, 420, 425, 427, 430, 454, 455, 474, 527, 534, 550, 565, 594, 606, 614, 646, 648, 655, 693, 696, 716, 718, 721, 722, 733, 734, 744.

MAGGIA, maggiore, 405.

MAGLIANO, ROBERTO, Vice Console, reggente il consolato generale a Trieste, 71, 72, 81, 553, 696.

MAHMUD, NEDIM, pascià, ministro dell'Interno ottomano, 223, 264, 265, 270, 293.

MAKLEIN, colonnello austriaco, 632.

MALATESTA, ENRICO, anarchico, 204.

MALET, EDWARD BALDWIN, incaricato di affari di Gran Bretagna a Costantinopoli, dal 10 ottobre 1879 agente e console generale in Egitto, 184, 626, 640, 641.

MALMUSI, GIULIO, console a Filippopoli, 681.

MALVANO, GIACOMO, direttore generale degli affari politici, 271, 281, 358, 449, 649, 689.

MAMIANI DELLA ROVERE, TERENZIO, conte, senatore del Regno, 39.

MANCINI, PASQUALE STANISLAO, deputato al Parlamento, 613.

MANGANO, DOMENICO, agente della compagnia Bona-Guelma, 537.

MANTEUFFEL, EDWIN, barone von, feldmaresciallo tedesco, aiutante di campo dell'Imperatore, 99, 133, 134, 151, 328.

MARGHERITA, regina d'Italia, 171, 216, 432, 510.

MARIA ANNA, imperatrice d'Austria,

306.

MARIA CRISTINA, regina delle due Sicilie, 384.

MARié, negoziatore serbo per la questione ferroviaria austro-serba, 471.

MAROCHETTI, MAURIZIO, barone, segretario dell'ambasciata a Parigi, incaricato d'affari, 78, 98, 103, 108, 119, 126, 161, 162, 231, 247, 271, 281, 285, 303, 311, 317, 335, 337, 338, 344, 350, 351, 355, 356, 364, 365, 368, 385, 387, 398, 403, 411, 419, 425, 431, 448, 451, 461, 462, 489, 497, 498, 504, 510, 525, 532, 533, 540, 544, 549, 554, 560, 563, 564, 574, 578, 594, 596, 600, 609, 611, 614, 619, 623, 625, 640, 643, 648, 653, 674, 683, 693, 697, 709, 715, 717, 718, 726, 732, 740, 744.

MARSELLI, NICOLA, colonnello, deputato al Parlamento, 637.

MARTINI BERNARDI, SEBASTIANO, capitano, esploratore, 286.

MARTIRI, tenente di vascello, 414.

MASSAJA, GUGLIELMO, missionario, 413.

MATTEUCCI, PELLEGRINO, esploratore,

413.

MATTHEWS, F., console generale degli Stati Uniti a Tangeri, 496.

MAURIGI DI CASTEL MAURIGI, RUGGERO, marchese, deputato al Parlamento, 351, 353, 354.

MEHEMET ALI, bey albanese, 118, 320,

322.

MELEGARI, LUIGI AMEDEO, inviato straordinario e ministro plenipotenziario a Berna, 744.

MELIKOV, LORIS, generale russo, capo della comm1sswne suprema per l'ordine pubblico, 547.

MENABREA, LUIGI FEDERICO, marchese di Val Dora, ambasciatore a Londra,

3, 4, 5, 9, 15, 16, 17, 23, 26, 27, 32, 38, 42, 45, 49, 50, 55, 57, 58, 59, 72, 74, 78, 87, 93, 97, 108, 118, 140, 159, 162, 163, 165, 166, 168, 174, 184, 188, 196, 199, 200, 207, 209, 212, 214, 217, 220, 225, 227, 228, 229, 231, 232, 236, 237, 239, 240, 242, 245, 246, 250, 251, 254, 256, 258, 266, 273, 274, 278, 279, 283, 284, 285, 286, 291, 302, 315, 316, 338, 348, 350, 351, 353, 354, 356, 362, 363, 364, 368, 377, 379, 380, 393, 395, 398, 499, 500, 551, 563, 566, 600, 608, 609, 613, 617, 618, 621, 629, 638, 640, 643, 657, 678, 683, 685, 693, 696, 708, 709, 710, 713, 715, 718, 721, 722, 725, 726, 727, 732, 739, 740, 742, 743, 744.

MENELIK, re dello Scioa, 123, 413, 587.

METTERNICH -WINNEBURG, KLEMENS WENZEL LOTHAR, principe von, statista austriaco, 645.

MICELI, LUIGI, ministro dell'Agricoltura, Industria e Commercio, 411.

MrcHAEL, segretario della International Society, 266, 272, 273.

MICHELE III, principe di Serbia, 444,

445.

MIDHAT, pascià, uomo politico ottomano, 269.

MILAN IV, principe di Serbia, 198, 213, 215, 346, 524.

MILJUTIN, DMITRIJ ALEXEJEVIC, conte, ministro della Guerra russo, 591, 592, 652, 676, 724.

MIRAFIORI, ROSA VERCELLANA GUERRIERI, contessa di, 534.

MOHAMED BARGACH, ministro degli Esteri marocchino, 495, 496.

MOHAMMED IBN HANFARI, sultano dell'Aussa, 415, 501, 577, 583, 587, 603, 655, 737.

MOLTKE, HELMUTH, conte von, feldmaresciallo, capo di Stato Maggiore tedesco, 443, 720, 721.

MoNTHOLON, T., conte, segretario dell'ambasciata di Francia a Costantinopoli, incaricato d'affari, 717.

MoNTLONG, 0., von, console generale d'Austria-Ungheria a Salonicco, 290.

MOUY, CHARLES-STANISLAS, COnte de, segretario dell'ambasciata di Francia a Vienna, incaricato d'affari,

552.

MUHAMMAD As SADIQ, bey di Tunisi, 16, 37, 38, 63, 205, 310, 385, 516, 517, 536, 538, 539, 588, 596, 628, 629, 630, 631, 729, 730.

MuKTAR, AHMED, pascià, commissario ottomano per la rettifica dei confini con la Grecia, 255, 256, 273, 281, 288, 310, 367, 370, 426, 433, 447, 708.

MUNIR, bey, funzionario della cancelleria di Stato ottomana, 264.

MuNSTER, GEORG HERBERT, barone von Grothaus, ambasciatore di Germania a Londra, 233, 269.

MUNZINGER, WERNER, pascià, governatore del litorale del Mar Rosso, 415,

578.

MURRAY, sir CHARLES AUGUST, ex console generale di Gran Bretagna in Egitto, 702.

MusHIN, bey albanese, 117, 118.

MUSSALLI, ELIAS, sottodirettore al ministero degli Esteri tunisino, 535.

MUSSI, GIOVANNI, prefetto di Udine,

458.

MUSTAFÀ BEN ISMAIL, presidente del Consiglio tunisino, 17, 37, 38, 516, 517, 535, 537, 628, 629, 630, 729, 730.

MUSTAFÀ FAHMI, pascià, ministro degli Esteri egiziano, 726.

MUSTAFÀ IBRAHIM, bey albanese, 321, 322, 323, 324, 325, 326.

MUSURUS, KOSTAKI, pascià, ambasciatore di Turchia a Londra, 264, 265, 270, 284, 685.

NABERGOI, deputato al Parlamento austro-ungarico, 81.

NASIF, pascià, uomo politico ottomano, 273.

NICOLA I, principe del Montenegro, 222, 223, 238, 255, 256, 280, 309, 310, 428, 429, 433, 446, 447, 449, 450, 455, 463, 466, 467, 468, 476, 477, 478, 479, 484, 485, 490, 510, 531, 555, 563, 564, 568, 573, 574, 600, 604, 605, 608, 662, 663, 668, 683, 708, 715, 717, 731.

NIGRA, COSTANTINO, ambasciatore a Pietroburgo, l, 6, 7, 8, 13, 15, 21, 36, 40, 62, 64, 75, 76, 80, 82, 96, 108, 124, 137, 144, 153, 166, 168, 203, 231, 291, 318, 338, 350, 351, 364, 368, 379, 398, 399, 404, 419, 424, 432, 434, 448, 452, 457, 461, 462, 472, 510, 512, 532, 540, 546, 564, 574, 576, 581, 597, 643, 661, 662, 678, 683, 709, 715, 718, 733, 740,

744.

NOAILLES, EMMANUEL-HENRY-VICTURNIEN, marchese de, ambasciatore di Francia a Roma, 70, 84, 85, 86, 87, 119, 303, 350, 383, 393, 398, 399, 410, 525, 526, 552, 561, 563, 565, 615, 640, 649, 740, 741.

NORTHCOTE, sir STAFFORD HENRY, cancelliere dello Scacchiere britannico,

513.

NOVIKOV, EVGENIJ PETROVIC, ambasciatore di Russia a Vienna, dal gennaio 1880 ambasciatore a Costantinopoli, 37, 367, 677, 678, 722.

NUBAR, pascià, ministro degli Esteri egiziano, 24, 139, 225, 242, 243.

OASIR, erede al sultanato di Raheita,

602.

0BEDENARE, MICHAIL, agente di Romania a Roma, 30, 34, 48.

0BRUCEV, NIKOLAJ NIKOLAEVIC, generale russo, 591.

0GGIONI, PIETRO, capitano, 579, 580.

0LDOINI, FILIPPO, marchese, inviato straordinario e ministro plenipotenziario a Lisbona, 740, 744.

0NU, MICHAIL KONSTANTINOVIC, consigliere dell'ambasciata di Russia a Costantinopoli, 147.

0RCZY, BELA, barone von, capo sezione al ministero degli Esteri austro-ungarico, 6, 7, 17, 18, 49, 92, 129, 239.

ORERO, BALDASSARRE, colonnello, delegato nella commissione internazionale di delimitazione della Bulgaria, 75.

0RLOV, ALEKSEJ FEDOROVIC, principe, ambasciatore di Russia a Parigi, 37, 190, 212, 596, 597, 619, 652, 698.

Osro, EGIDIO, maggiore di Stato Maggiore, addetto militare a Berlino,

327.

OsMAN, NuRI, pascià, generale ottomano, 673, 719.

0THMAN, ABU BEKR, segretario del SUltano di Raheita, 415, 416.

0TTOLENGHI, GIUSEPPE, tenente COlonnello, commissario per la delimitazione del Montenegro, 4, 8, 9, 17, 33, 62, 81, 429.

0UBRIL, PAVEL PETROVIC, ambasciatore di Russia a Berlino, dal 28 febbraio 1880 ambasciatore a Vienna, 36, 37, 190, 212, 277, 334, 407, 408, 443, 480.

PAGET, sir AUGUSTUS BERKELEY, ambasciatore di Gran Bretagna a Roma, 38, 39, 45, 49, 74, 90, 114, 243, 284, 302, 338, 348, 349, 376, 379, 392, 427, 436, 457, 463, 564, 640, 699, 710, 711, 741, 743.

PAIS-SERRA, FRANCESCO, colonnello, pubblicista, 488, 489, 493, 503, 579.

PAKENHAM, FRANCIS JOHN, ministro residente di Gran Bretagna a Santiago, 694, 723.

PALMERSTON, HENRY JOHN TEMPLE, ViSCOnte, uomo politico inglese, 679.

PANSA, ALBERTO, incardcato d'affari a Belgrado dal 7 dicembre 1879, 315, 471, 744.

PARNELL, CHARLES STEWART, deputato irlandese, 200.

PASETTI-FRIEDENBURG, MARIUS, barone von, diplomatico austriaco, in servizio al ministero degli Esteri, 694.

PASSANANTE, GIOVANNI, attenta,.tore di Umberto I, 589.

PAUNCEFOTE, sir JULIAN, sottosegretario aggiunto agli Esteri britannico,

498.

PELLOUX, LUIGI GIROLAMO, colonnello,

551.

PERSIANY, ALEKSANDR IVANOVIC, ministro residente di Russia a Belgrado,

295.

PIANELL, GIUSEPPE SALVATORE, luogotenente generale, 344, 358, 386, 387, 580, 714.

PICHLER, von, direttore di polizia di Trieste, 557, 577, 660, 687, 695, 724,

725.

Pio IX, papa, 441.

PLENER, ERNEST, von, deputato austroungarico, 437, 438, 465.

PLOWDEN, WALTER, ex console di Gran Bretagna in Abissinia, 700, 701, 702, 703, 704.

PONTÉCOULANT, conte de, capo gabinetto del ministro degli Esteri francese, 2, 3, 15, 78, 98, 365, 388, 626.

POSITANO, VITO, vice console a Rustciuk, 520.

POTHUAU, LOUIS-PIERRE ALEXIS, ambasciatore di Francia a Londra fino al 30 aprile 1880, 411, 431, 434, 435, 487, 497, 498.

PUTTKAMER, ROBERT, von, ministro del Culto tedesco, 241.

PYAT, FELIX, uomo politico francese,

589.

RADOLINSKI, HUGO, conte von, primo segretario dell'ambasciata di Germania a Costantinopoli, incaricato d'affari, 432, 478.

RADONié, S., ministro degli Esteri montenegrino, 222, 223, 256, 309, 448, 459, 466, 484, 608.

RADOWITZ, JosEPH, von, inviato straordinario e ministro plenipotenziario di Germania ad Atene, sottosegretario di Stato ad interim, incaricato d'affari a Parigi dall'aprile 1880, l, 10, 24, 25, 32, 33, 41, 42, 46, 51, 55, 63, 64, 66, 73, 82, 87, 88, 94, 95, 117, 126, 136, 145, 146, 170, 176, 177, 188, 189, 234, 298, 300, 304, 305, 315, 327, 328, 331, 335, 346, 347, 352, 361, 362, 366, 367, 368, 369, 370, 376, 377, 394, 400, 408, 421, 463, 507, 519, 520, 523, 528, 529, 570, 589, 623, 637, 650, 651, 678, 679, 686, 687.

RAFFRAY, A., vice console di Francia a Massaua, 413.

RAMOGNINI, FERDINANDO, direttore generale della Pubblica Sicurezza fino al 9 novembre 1879, 204.

RAMSAY, JOHN WILLIAM, 13" duca di Dalhousie, uomo politico inglese,

484.

RAsGUILDEIEV, maggior generale russo, 65.

RATI-0PIZZONI, LUIGI, Conte, inviato straordinario e ministro plenipotenziario a Monaco di Baviera, 295,

565.

READE, THOMAS FELLOWES, agente e

console generale di Gran Bretagna

a Tunisi, 17, 43, 380, 517, 538, 698.

REGLIA, PAUL, ex console di AustriaUngheria a Durazzo, 321.

RESSMAN, COSTANTINO, segretario della ambasciata a Londra, incaricato di affari, 275, 276, 419, 421, 422, 427, 431, 434, 435, 436, 448, 452, 461, 463, 471, 482, 487, 497, 498, 504, 509, 510, 511, 512, 521, 525, 532, 539, 540, 555, 563, 564, 566, 568, 569, 572, 573, 574, 578, 581, 584.

REUSS, HEINRICH VII, principe von, ambasciatore di Germania a Vienna, 7, 18, 177, 178, 179, 193, 523.

REVEST, NICOLA, console a Fiume, 158, 301, 510, 562.

REY, ALBERT, vice presidente del consiglio di amministrazione della Société marseillaise de Crédit industriel et commerciai et de dépots,

63.

RIAZ, pascià, ministro degli Esteri egiziano, 449, 584, 620.

RIAZ, ALI, pascià, governatore della costa del Mar Rosso, 682, 685.

RICASOLI, BETTINO, barone, ex presidente del Consiglio, 542.

RICHEMONT, ROGER, de, segretario dell'ambasciata di Francia a Santiago, incaricato d'affari, 732.

RING, MAXIMILIEN-THÉODORE, barone de, agente diplomatico e console generale di Francia in Egitto dal 24 settembre 1879, 640, 641.

RIPP, IsiDOR, barone von, colonnello, addetto militare d'Austria-Ungheria a Roma, 99, 101, 306.

Risné, JovAN, presidente del Consiglio e ministro degli Esteri serbo, 213, 215, 316, 317.

ROBILANT, CARLO FELICE NICOLIS, conte di, maggior generale, ambasciatore a Vienna, 9, 15, 19, 47, 62, 68, 71, 72, 77, 79, 80, 82, 89, 92, 97, 98, 99, 100, 101, 103, 104, 108, 109, 111, 115, 116, 119, 122, 125, 127, 129, 131, 132, 135, 136, 139, 141, 143, 144, 146, 150, 152, 153, 154, 155, 156, 159, 160, 161, 162, 164, 165, 168, 170, 173, 177, 182, 183, 184, 185, 187, 188, 191, 192, 195, 196, 197, 216, 217, 224, 225, 226, 227, 229, 230, 231, 232, 234, 235, 237, 239, 248, 249, 251, 252, 253, 255, 258, 260, 262, 268, 269, 271, 283, 284, 286, 290, 299, 306, 307, 312, 313, 319, 328, 331, 338, 341, 343, 349, 350, 351, 358, 359, 360, 364, 368, 371, 382, 386, 391, 392, 395, 398, 400, 401, 403, 405, 411, 412, 419, 420, 421, 425, 426, 427, 437, 440, 441, 444, 446, 448, 449, 451, 454, 455, 458, 462, 464, 467, 468, 470, 471, 472, 475, 485, 486, 487, 488, 489, 490, 492, 502, 505, 507, 509, 510, 514, 517, 518, 522, 523, 525, 526, 530, 531, 532, 541, 544, 550, 554, 564, 565, 567, 569, 574, 575, 577, 579, 580, 586, 593, 594, 595, 597, 598, 605, 606, 607, 612, 613, 622, 624, 626, 631, 639, 643, 645, 646, 648, 656, 659, 660, 661, 663, 665, 669, 671, 672, 679, 683, 684, 685, 687, 688, 689, 690, 691, 692, 694, 696, 698, 699, 705, 706, 707, 708, 709, 710, 712, 713, 715, 716, 717, 722, 724, 725, 727, 728, 734, 740, 744.

ROBILANT, MARIA EDMEA NICOLIS, contessa di, nata Clary-Aldingren, 175, 393, 644.

RoLPH, vedi Bienenfeld Rolph.

ROMANO, GIANDOMENICO, deputato al Parlamento, 425.

ROMANOV, ALEKSANDR ALEKSANDROVIC, granduca ereditario di Russia, 276, 277, 290, 291, 295, 305, 306, 307.

ROMANOV, KONSTANTIN NIKOLAEVIC, gmnduca, 592.

ROMANOV, MARIA FEODOROVNA, granduchessa ereditaria di Russia, 290.

ROMANOV, WLADIMIR ALEKSANDROVIC, granduca, 277.

ROQUETTE, GEORGES GUILLAUME, de, primo segretario dell'ambasciata di Francia a Roma, incaricato d'affari, 127 157, 158, 162, 168, 253.

ROTHSCHILD, ALPHONSE, barone de, banchiere, 24, 92, 93, 97, 224, 227, 229, 230, 270, 463.

ROUSTAN, THÉODORE-DOMINIQUE, console generale di Francia a Tunisi, 16, 17, 37, 38, 42, 63, 517, 535, 729, 730.

RUBATTINO, RAFFAELE, armatore, 123, 148; 149, 203, 209, 254, 262, 263, 266, 267, 273, 289, 299, 437, 439, 440, 500, 501, 504, 511, 521, 522, 540, 563, 566, 569, 572, 578, 581, 582, 583, 584, 587, 588 604, 643, 677, 682, 683, 692, 693, 698, 699, 700, 708, 711, 716, 732, 739.

RussELL, JoHN, conte, ex ministro degli Esteri britannico, 704.

RUSSELL, lord Ono WILLIAM LEOPOLD, ambasciatore di Gran Bretagna a Berlino, 352, 354, 362, 366.

Russi, deputato austro-ungarico, 441.

SABUROV, PJOTR ALEKSANDROVIC, inviato straordinario e ministro plenipotenziario di Russia ad Atene, dal 28 gennaio 1880 a Berlino, 190, 212, 408, 443 480.

SADULLAH, bey, ambasciatore di Turchia a Berlino, 370.

SAFVET, MEHEMED, pascià, plenipotenziario ottomano per la delimitazione delle frontiere con la Grecia, 113, 114, 141, 147, 167, 168, 202, 222.

SAINT VALLIER, CHARLES-RAYMOND DE LA CROIX DE CHEVRIÈRES, conte de, ambasciatore di Francia a Berlino, 277, 300 304, 305, 352, 408, 411, 431, 559, 560, 590, 651.

SALISBURY, ROBERT ARTHUR TALBOT

GASCOYNE CECIL, marchese, ministro degli Esteri britannico fino al 28 aprile 1880, 3, 4, 9, 16, 17 23, 24, 26, 27, 32, 39, 42, 43, 46, 57, 58, 59, 74, 75, 78, 93, 103, 130, 131, 140, 184, 191, 19~ 20~ 201, 224, 225, 226, 22~ 229, 230, 232, 233, 235, 242, 243, 244, 246, 252, 253, 264, 265, 269, 270, 278, 279, 280, 283, 284, 292, 303, 315, 316, 317, 319, 348, 353, 354, 355, 356, 360, 362, 363, 377, 378, 379, 380, 395, 421, 422, 427, 428, 431, 435, 436, 452, 453, 471, 487, 488, 490, 497, 498, 500, 533, 534, 538, 555, 601, 610, 611, 612, 617, 618, 619, 621, 629, 630, 639, 657, 685, 693, 697, 713.

SALMONE, avvocato, segretario particolare del generale Avezzana, 425.

SALVINI, LUIGI, console generale a Budapest, 161.

SAMANTER, sultano di Edd, 664.

SANMINIATELLI, FABIO, console generale a Santiago, incaricato d'affari, 693,

726.

SANTA MARIA, ministro degli Esteri e della Colonizzazione cileno, 694.

SANTILLANA, DAVID, avvocato, 497, 504, 511, 521, 539, 540, 563, 566, 568, 569, 572, 573, 578, 581, 582, 584, 708, 709, 727, 732, 733, 739.

SANT'0NOFRIO, UGO DEL CASTILLO, marchese di, impiegato del Ministero degli Esteri, 251, 254, 266, 273.

SAPETO, GIUSEPPE, orientalista, 149, 414, 415, 417, 419, 559, 583, 602, 603, 604, 655.

SASSONIA COBURGO E GOTHA, ALBERT EDWARD, principe di Galles, 218, 538.

SAURMA-JELTSCH, ANTON, barone VOn, agente e console generale di Germania in Egitto, 24, 284.

SAVOIA, AMEDEO, principe, duca d'Aosta,

202.

SAWAS, pascià, ministro degli Esteri ottomano, 9, 14, 15, 20, 22, 27, 44, 223, 264, 309, 375, 388, 389, 390, 409, 432, 446, 447, 448, 449, 450, 477, 478, 479, 496, 531, 555, 573, 604, 605, 625, 677, 683, 684.

SAY, LÉON, ministro delle Finanze francese fino al 29 dicembre 1879, dal 30 aprile 1880 ambasciatore di Francia a Londra, 408, 698.

SCHAEFFER, lGNAZ, agente e console generale d'Austria-Ungheria in Egitto, 122, 237, 284, 449, 458.

ScHMUCHER, reggente il consolato generale d'Austria-Ungheria a Scutari, 558, 672.

ScHWEGEL, JosEF, barone von, capo sezione al ministero degli Esteri austro-ungarico, 227.

SCIALOJA, ANTONIO, economista e uomo politico, 243.

SCOVASSO, STEFANO, ministro residente a Tangeri, 740, 741.

SELBOURNE, ROUNDELL PALMER, t• conte, lord cancelliere britannico dal 28 aprile 1880, 658.

SELLA, QuiNTINO, uomo politico, 458.

SEVIé, DIMITRI, primo segretario dell'ambasciata di Russia a Roma, incaricato d'affari, 80, 81, 95, 108, 115, 144, 188.

SEYSSEL D'AIX, LUIGI, conte, maggior generale, 598, 649.

SHERIF, pascià, presidente del Consiglio egiziano, 26, 36, 53, 54, 79, 140.

SIMON, JuLEs, scrittore e uomo politico francese, 218.

SORMANI MORETTI, LUIGI, conte, prefetto di Venezia, 576.

SPINOLA, FEDERICO COSTANZO, marchese, inviato straordinario e ministro plenipotenziario a Stoccolma, 740, 744.

SPONSILLI, maggiore, 245.

SPULLER, JACQUES-EUGÈNE, deputato francese, 411.

SQUITTI, NICOLA, reggente l'agenzia e consolato generale a Sofia, 430, 454, 464, 520, 533, 659, 706, 732.

STOLBERG WERNIGERODE, OTTO, conte von, vice cancelliere dell'impero tedesco, 211, 212.

STRAMBIO, ANNIBALE, console generale a Marsiglia, 63.

STROSSMAYER, JOSIP JURAJ, VeSCOVO di Djacovo, uomo politico croato, 175, 444, 445.

STURDZA, DIMITRIE, ministro delle Finanze rumeno, 12, 41, 42, 51, 52, 53, 55, 63, 94, 103, 104, 145, 189, 361, 372,

384.

STURM, deputato austro-ungarico, 440.

SuLEYMAN, bey, inviato straordinario e ministro plenipotenziario di Turchia a Bucarest, 199.

SUVALOV, PIJOTR ANDREEVIè, conte, ambasciatore di Russia a Londra fino al novembre 1879, 37, 135, 269, 316, 317, 408, 409, 443, 591, 652.

SzÉCHÉNYI, EMMERICH, conte, ambasciatore di Austria-Ungheria a Berlino, 80.

SZECSEN VON TEMERIN, ANTON, conte, uomo politico austriaco, 67, 107.

SZILAGYI, DEZSO, deputato austro-ungariCO, 442.

TAAFFE, EDUARD, conte, ministro dell'Interno austriaco, dal 12 agosto 1879 anche presidente del Consiglio, 89, 110, 177, 530, 666, 688, 690, 691, 694, 712, 725.

TAGLIABUE, ENRICO, agente di commercio, 413.

TAWFIQ, v,iceré d'Egitto, 2, 3, 4, 10, 13, 22, 23, 24, 27, 28, 29, 31, 32, 36, 69, 70, 75, 77, 83, 93, 97, 125, 129, 168, 227, 230, 242, 269, 278, 281, 300, 312, 375, 380, 440, 459, 499, 546, 549, 561, 587, 654, 682.

TEISSERENC DE BORT, PIERRE-EDMOND, ambasciatore di Francia a Vienna, 9, 29, 178, 193, 251, 296, 333, 565, 649.

TENTERDEN, lord CHARLES STUART AUBREY ABBOT, sottoseg.retario permanente agli Esteri britannico, 79, 140, 184, 201, 348, 437, 452, 619, 638, 639, 678, 685, 722, 726, 743.

TEODORO, ex negus di Abissinia, 703,

704.

TERZAGHI, CARLO, segretario della legazione a Bucarest, 384.

TESTA, capitano, reggente H consolato di Germania a Ragusa, commissario per la delimitazione del Montenegro, 429, 688.

THIERS, Lours-ADOLPHE, uomo politico francese, 357, 408, 723.

THUN UND HOHENSTEIN, F., conte von, feldmaresciallo austriaco, comandante militare del Tirolo e Vorarlberg, 488, 494.

TISSOT, CHARLES -JOSEPH, inviato straordinario e ministro plenipotenziario di Francia ad Atene, 91, 124, 204, 403, 409.

TISZA VON BOROSJENO, KOLOMAN, presidente del Consiglio ungherese, 89, 177, 666, 667.

TORNIELLI BRUSATI DI VERGANO, GIUSEPPE, conte, segretario generale agli Esteri fino al 27 luglio 1879, inviato straordinario e ministro plenipotenziario a Belgrado dal 7 settembre 1879, dal dicembre 1879 a Bucarest,

4, 5, 6, 19, 132, 162, 165, 172, 175, 213, 215, 221, 265, 292, 309, 314, 342, 343, 345, 346, 347, 351, 352, 353, 354, 361, 363, 364, 366, 367, 371, 372, 375, 376, 378, 379, 381, 387, 391, 392, 393, 394, 419, 456, 506, 514, 530, 532, 580, 582, 585, 586, 595, 620, 631, 633, 744.

Tosi, ANTONIO, consigliere dell'ambasciata a Berlino, incaricato d'affari, 4, 132, 152, 168, 169, 176, 177, 182, 188, 189, 211, 231, 233, 241, 245, 276, 277, 297, 300, 304, 305, 326, 331.

TRicou, ARTHUR, agente e console generale di Francia in Egitto fino al 24 settembre 1879, 5, 6, 9, 13, 69, 70,

125.

TRIKUPIS, CHARILAOS, presidente del Consiglio greco dal 18 marzo 1880,

204.

TuRKAN bey, inviato straordinario e ministro plenipotenziario di Turchia a Roma, 83, 213, 255, 256, 280, 419, 428, 430, 439, 448, 450, 454, 463, 467, 468, 477, 600, 658, 659, 682, 683, 706, 741.

TZERETELY, Vedi Cereteli.

UMBERTO l, re d'Italia, 100, 101, 142, 143, 155, 156, 161, 164, 171, 184, 186, 191, 195, 196, 198, 202, 203, 205, 210, 211, 216, 224, 237, 247, 271, 328, 334, 366, 378, 396, 406, 415, 419, 432, 434, 487, 495, 510, 512, 514, 517, 518, 519, 520, 552, 579, 584, 589, 593, 594, 595, 598, 603, 623, 644, 722, 744.

UsiGLI, CESARE, console a Serajevo, 567, 568, 577.

UxKULL GYLLENBANDT, KARL PETROVIC, barone d', ambasciatore di Russia a Roma, 8, 231, 334, 349, 643, 734.

VANDONI, vedi Bartolozzi.

VARNAW-LITEANU, agente diplomatico di Romania a Berlino, 63, 145, 304, 352, 353, 361, 394, 464, 623.

VERNONI, ALESSANDRO, interprete della legazione a Costantinopoli, rappresentante nella commissione per l'ordinamento della Rumelia Orientale, 25, 147..

VERNOUILLET, AUGUSTIN-MAURICE, de, inviato straordinario e ministro plenipotenziario di Francia a Tangeri,

496.

VILLA, TOMMASO, ministro dell'Interno fino al 25 novembre 1879 poi ministro di Grazia e Giustizia e dei Culti, 203, 622.

VISCONTI VENOSTA, EMILIO, ex ministro degli Esteri, 133, 159, 352, 637.

VITTO, ENRICO, vice console a Suez, 504, 559, 578, 587.

VITTORIA, regina di Gran Bretagna, 270, 316, 483, 658, 675, 685, 711, 728.

VITTORIO EMANUELE Il, re d'Italia, 155, 159, 164, 191, 195, 406, 426.

VIVIA!'{, HUSSEY CRESPIGNY, agente e console generale di Gran Bretagna in Egitto fino al 10 ottobre 1879, 5, 9, 13, 69, 70, 125, 242, 243.

VIVIANI, GIOVANNI BATTISTA, incaricato d'affari a Lima e La Paz, 694, 718.

VoLPE, ufficiale di marina, comandante della nave «Ischia 1>, 583, 743.

VuKoVIc, incaricato d'affari del Montenegro a Costantinopoli, 465, 466, 476, 484, 683, 684.

WADDINGTON, WILLIAM-HENRY, presidente del Consiglio e ministro degli Esteri francese fino al 21 dicembre 1879, 2, 5, 9, 15, 45, 46, 47, 50, 56, 57, 58, 59, 60, 61, 62, 70, 78, 84, 85, 86, 87, 89, 94, 103, 104, 116, 119, 124, 126, 127, 129, 130, 131, 157, 158, 162, 164, 165, 168, 174, 182, 183, 191, 194, 202, 210, 211, 218, 222, 225, 228, 231, 242, 252, 253, 277, 281, 303, 304, 311, 312, 329, 330, 335, 336, 337, 344, 355, 357, 369, 374, 377, 385, 386, 387, 388, 403, 407, 408, 411, 421, 422, 425, 431, 488, 497, 559, 560, 591, 654.

WASSITCH, C., ex console generale di Austria-Ungheria a Scutari, 320.

WESDEHLEN, ALOYS, inviato straordinario e ministro plenipotenziario di Germania a Bucarest, 524.

\VEST, LIONEL SACKVILLE SACKVILLE, inviato straordinario e ministro plenipotenziario di Gran Bretagna a Madrid, 602.

WHITE, WILLIAM ARTHUR, agente e console generale di Gran Bretagna a Bucarest, 506, 514.

WIED, WILHELM, principe, 631.

WILSON, CHARLES RIVERS, UOmO politiCO inglese, membro della commissione di liquidazione finanziaria in Egitto, 89, 242, 243, 612, 639.

WIMPFFEN, FELIX, conte, ambasciatore d'Austria-Ungheria a Roma, 155, 164, 191, 195, 224, 383, 395, 401, 426, 427, 456, 594, 605, 606, 628, 650, 663, 665, 688, 712.

Woon, sir RICHARD, ex console generale di Gran Bretagna a Tunisi, 538.

WREDE, NIKOLA, principe von, consigliere dell'ambasciata d'Austria-Ungheria a Roma, incaricato d'affari, 29, 30, 89, 91, 92, 115, 122, 143, 144, 146, 147, 150, 155, 156, 159, 161, 164, 173, 186, 191, 224, 232, 238, 249, 260, 261, 269, 270, 286, 313, 359, 382, 383, 384, 420, 427, 456, 457.

WURTEMBERG, WILHELM, duca di, COmandante generale e capo del Governo in Bosnia e Erzegovina, 49.

YPSILANTI, GREGORIOS, principe, inviato straordinario e ministro plenipotenziario di Grecia a Vienna e Parigi, 403, 506.

ZAMPUTI, cittadino italiano residente in Albania, 325, 326, 556, 557.

ZANARDELLI, GIUSEPPE, deputato al Parlamento, 220.

ZANKOV, ministro degli Esteri bulgaro,

706.

ZERBONI, FRANCESCO, console a Scutari, 68, 119, 120, 131, 160, 320, 390, 392, 412, 555, 624, 663, 672, 708, 710, 719.

ZICHY, FRANZ, conte, ambasciatore di Austria-Ungheria a Costantinopoli fino al 26 novembre 1879, 18, 29, 125, 129, 171, 187, 190, 283, 294, 309, 330, 332.

ZuKié, C., ex agente di Serbia a Vienna, 471.

ZUPPETTA, LUIGI, avvocato, 541.